Ordre de bataille de l'armée française en août 1914
L'ordre de bataille de l'armée française en fournit l'organisation de l'armée de terre française tel que prévu selon le plan de mobilisation et de concentration, le plan XVII, appliqué à partir du , veille de l'entrée de la France dans la Première Guerre mondiale (l'Empire allemand lui déclare la guerre le ). Cette structure est modifiée dès le premier mois de guerre.
Cet ordre de bataille est assez proche de celui de son adversaire allemand : la majorité des forces sont structurées en un petit nombre d'armées, chacune subdivisée en corps d'armée composé de deux divisions, le reste formant les réserves à la disposition du commandant en chef et du ministre de la Guerre. Cette organisation change dès la première partie du mois d'août par l'affectation des unités de réserve, puis par la réaffectation de plusieurs corps d'armée et la création de nouvelles armées.
Organisation
En temps de paix
L'armée du temps de paix compte, au printemps 1914, 882 907 hommes, dont 686 993 en métropole, 62 598 en Algérie-Tunisie, 81 750 au Maroc et 51 566 auxiliaires[1]. Le territoire de la République française est divisé en 21 régions militaires[2], à raison de 20 en métropole et d'une en Algérie (la 19e), plus le gouvernement militaire de Paris. Chaque région militaire compte deux divisions d'infanterie (DI), sauf la 6e région qui en a trois.
Régions militaires (corps d'armée) | Sièges des régions | Divisions stationnées |
---|---|---|
GMP | Paris | 1re DC (Paris), 7e DC (Melun) et 1re DIC (Paris) |
Ire | Lille | 1re DI (Lille) et 2e (Arras) DI |
IIe | Amiens | 3e DI (Amiens), 4e DI (Mézières) et 4e DC (Sedan) |
IIIe | Rouen | 5e DI (Rouen) et 6e DI (Paris) |
IVe | Le Mans | 7e DI (Paris) et 8e DI (Le Mans) |
Ve | Orléans | 9e DI (Orléans) et 10e DI (Paris) |
VIe | Châlons-sur-Marne | 12e DI (Reims), 40e DI (Saint-Mihiel), 42e DI (Verdun), 3e DC (Compiègne) et 5e DC (Reims) |
VIIe | Besançon | 14e DI (Belfort), 41e DI (Remiremont) et 8e DC (Dole) |
VIIIe | Bourges | 15e DI (Dijon) et 16e DI (Bourges) |
IXe | Tours | 17e DI (Châteauroux), 18e DI (Angers) et 9e DC (Tours) |
Xe | Rennes | 19e DI (Rennes) et 20e DI (Saint-Servan) |
XIe | Nantes | 21e DI (Nantes), 22e DI (Vannes) et 3e DIC (Brest) |
XIIe | Limoges | 23e DI (Angoulême) et 24e DI (Périgueux) |
XIIIe | Clermont-Ferrand | 25e DI (Saint-Étienne) et 26e DI (Clermont-Ferrand) |
XIVe | Lyon | 27e DI (Grenoble), 28e DI (Chambéry) et 6e DC (Lyon) |
XVe | Marseille | 29e DI (Nice), 30e DI (Avignon) et 2e DIC (Toulon) |
XVIe | Montpellier | 31e DI (Montpellier) et 32e DI (Perpignan) |
XVIIe | Toulouse | 33e DI (Montauban), 34e DI (Toulouse) et 10e DC (Montauban) |
XVIIIe | Bordeaux | 35e DI (Bordeaux) et 36e DI (Bayonne) |
XIXe | Alger | divisions d'Alger (38e DI), d'Oran (46e DI) et de Constantine (37e DI) |
XXe | Nancy | 11e DI (Nancy), 39e DI (Toul) et 2e DC (Lunéville) |
XXIe | Épinal | 13e DI (Chaumont) et 43e DI (Saint-Dié) |
L'infanterie est forte de 686 bataillons. Sont stationnés en métropole les 173 régiments d'infanterie (RI), chacun à trois bataillons (9 régiments en ont quatre), ainsi que les 31 bataillons de chasseurs à pied (BCP) et les 12 régiments d'infanterie coloniale (RIC, à trois bataillons). Il y a en outre dans les colonies 4 régiments de zouaves (à six bataillons), 9 régiments de tirailleurs algériens (total de 40 bataillons), 2 régiments étrangers (à six bataillons)[4], 5 bataillons d'infanterie légère d'Afrique, 6 régiments de marche coloniaux du Maroc[5] et 5 bataillons de troupes auxiliaires marocaines.
La cavalerie compte juste avant la mobilisation 378 escadrons. Presque tous sont enrégimentés au sein de 89 régiments (chacun à quatre escadrons) : 12 régiments de cuirassiers, 32 de dragons, 21 de chasseurs à cheval, 14 de hussards, 6 de chasseurs d'Afrique et 4 de spahis[6]. S'y rajoutent un escadron de spahis sénégalais et 12 escadrons de troupes auxiliaires marocaines.
L'artillerie est composée de 855 batteries (chacune de quatre pièces), réparties dans 62 régiments d'artillerie de campagne, 2 régiments d'artillerie de montagne, 11 régiments d'artillerie à pied, 5 régiments d'artillerie lourde, 10 groupes d'artillerie d'Afrique et 3 régiments d'artillerie coloniale. Elle fournit 42 artilleries divisionnaires (à neuf batteries, soit trois groupes), 20 artilleries de corps (à douze batteries, soit quatre groupes) et 10 groupes à cheval (à trois batteries).
Le génie militaire est composé de 11 régiments du génie, fournissant 145 compagnies spécialisées ainsi que 44 détachements. L'aéronautique militaire est composée de 26 escadrilles et une dizaine de dirigeables[7].
Mise sur le pied de guerre
La mobilisation qui commence le déclenche l'application du plan de mobilisation : 2 900 000 hommes rejoignent les dépôts, jusqu'au , auxquels se rajoutent 71 000 volontaires. les unités d'active (c'est-à-dire les 680 000 hommes du temps de paix) sont renforcées par l'afflux des réservistes des trois plus jeunes classes, tandis que de nouvelles unités sont créées avec les réservistes plus âgés, appelées unités de réserve et de territoriale. L'armée passe de 686 à 1 636 bataillons d'infanterie, de 365 à 600 escadrons de cavalerie, de 855 à 1 527 batteries d'artillerie et de 191 à 528 unités de génie[8].
D'abord, les 21 régions militaires fournissent immédiatement chacune un corps d'armée (CA) portant le même numéro, sauf la 19e région (l'Algérie qui envoie ses deux divisions, les 37e et 38e DI) ; s'y rajoute le corps colonial. Cela fait un total de 46 divisions d'infanterie (composées d'unités d'active, soit 1 054 000 hommes en comptant la 44e DI créée à la mobilisation) et 10 divisions de cavalerie (52 500 hommes).
Ensuite, les régiments d'infanterie de réserve (numérotés à partir du numéro 201, à deux bataillons) sont constitués à partir des régiments d'active dont ils portent le numéro augmenté de 200) puis regroupés pour former 25 divisions de réserve (numérotées de 51 à 75, leur numéro correspond au numéro de la région militaire d'origine augmenté de 50) soit un total de 450 000 hommes.
Le principe de constitution des unités est celui de l'amalgame. Régiments d'active et de réserve sont chacun constitués dans une proportion proche de la moitié de personnel d'active et de personnels de réserve. L'adjoint du chef de corps d'active prend généralement le commandement du régiment de réserve et les cadres sont répartis pour donner une structure de force quasi équivalente pour toutes les unités. Pour montrer cette continuité, les trois bataillons du régiment d'active sont numérotés 1, 2 et 3 et comprennent respectivement les 1re, 2e, 3e et 4e compagnies, les 5e, 6e, 7e et 8e compagnies et les 9e, 10e, 11e et 12e compagnies alors que le régiment de réserve comprend les 5e et 6e bataillons avec respectivement les 17e, 18e, 19e et 20e compagnies et les 21e, 22e, 23e et 24e compagnies. Une place est laissée dans cette numérotation à un éventuel 4e bataillon d'active comprenant la 13e, 14e, 15e et 16e compagnies.
Les plus âgés sont versés dans les régiments d'infanterie territorial à trois ou quatre bataillons, dont une partie servent à la formation de 12 divisions d'infanterie territoriale (huit de campagne et quatre de place, numérotées de 81 à 92, soit 184 600 hommes). Les plus jeunes des territoriaux peuvent être éventuellement inclus dans un régiment d'active ou de réserve pour compléter les effectifs après les premiers combats.
Régions militaires | Sièges des régions | Divisions d'active | Divisions de réserve | Divisions de territoriale |
---|---|---|---|---|
Ire | Lille | - | 51e DR (Arras) | - |
IIe | Amiens | - | 52e DR (Mézières) | 81e DTC (Amiens) |
IIIe | Rouen | - | 53e DR (Rouen) | 82e DTC (Rouen) |
IVe | Le Mans | - | 54e DR (Le Mans) | 83e DTP (Chartres) et 84e DTC (Laval) |
Ve | Orléans | - | 55e DR (Orléans) | - |
VIe | Châlons | - | 56e (Châlons), 69e (Reims) et 72e DR (Verdun) | - |
VIIe | Besançon | - | 57e DR (Belfort) | - |
VIIIe | Bourges | - | 58e DR (Dijon) | - |
IXe | Tours | - | 59e DR (Angers) | 85e (Châteauroux) et 86e DTP (Angers) |
Xe | Rennes | - | 60e DR (Rennes) | 87e DTC (Saint-Servan) |
XIe | Nantes | - | 61e DR (Vannes) | 88e DTC (Nantes) |
XIIe | Limoges | - | 62e DR (Angoulême) | 89e DTP (Angoulême) |
XIIIe | Clermont-Ferrand | - | 63e DR (Clermont-Ferrand) | - |
XIVe | Lyon | 44e DI (Lyon) | 64e (Grenoble) et 74e DR (Chambéry) | - |
XVe | Marseille | 65e (Nice) et 75e DR (Avignon) | - | |
XVIe | Montpellier | - | 66e DR (Montpellier) | 90e DTC (Perpignan) |
XVIIe | Toulouse | - | 67e DR (Montauban) | 91e DTC (Toulouse) |
XVIIIe | Bordeaux | - | 68e DR (Bordeaux) | 92e DTC (Bordeaux) |
XIXe | Alger | 37e (Philippeville) et 38e DI (Alger) | - | - |
XXe | Nancy | - | 70e (Neufchâteau) et 73e DR (Toul) | - |
XXIe | Épinal | - | 71e DR (Épinal) | - |
Enfin se rajoutent à la fin de la mobilisation les éléments d'armée (artillerie lourde, troupes de chemin de fer, aviation, etc., soit 187 500 hommes), les garnisons (places fortes, camp retranché de Paris et Corse, soit 821 400 hommes) et les gardes des voies ferrées (210 000 hommes). Le reliquats de réservistes (680 000 hommes) restent dans les dépôts. Le total du corps de bataille est à la mi-août de 3 580 000 hommes, sans compter les unités laissées dans les colonies et les différents services de l'arrière[9].
Déploiement
L'état-major avait prévu de déployer des troupes le long de la frontière franco-allemande dès le temps de paix en cas de tension diplomatique, puis à partir du décret de mobilisation de renforcer celles-ci avec toutes les grandes unités casernées dans les régions militaires frontalières (les 2e, 6e, 20e, 21e et 7e régions) pour assurer la « couverture » de la mobilisation du reste des régions. Cette couverture était sous l'autorité des états-majors des cinq corps d'armée de la frontière, jusqu'au au matin, date à laquelle les états-majors des cinq armées prévues par le plan prennent le relais. Le , l'armée française a terminé sa « concentration » (déploiement) le long des frontières du Nord-Est.
Commandants désignés | Zones de concentration | Composition : corps et divisions | Effectifs | Missions | |
---|---|---|---|---|---|
1re armée (armée de Dole) | Auguste Dubail | autour de Remiremont et Charmes | cinq corps (7e, 8e, 13e, 14e et 21e), soit dix DI, plus les 6e et 8e DC | 266 452 h. | attaquer vers Mulhouse et Sarrebourg |
2e armée (armée de Dijon) | Édouard de Castelnau[n 2] | autour de Pont-Saint-Vincent et Neufchâteau | cinq corps (9e, 15e, 16e, 18e et 20e), soit dix DI, plus les 2e et 10e DC | 323 445 h. | attaquer vers Morhange |
3e armée (armée de Châlons) | Pierre Ruffey | autour de Saint-Mihiel et Verdun | trois corps (4e, 5e et 6e), soit sept DI, plus la 7e DC | 237 257 h. | surveiller la place de Metz |
4e armée (armée de Fontainebleau) | Fernand Langle de Cary | autour de Saint-Dizier et Bar-le-Duc | trois corps (12e, 17e et CAC), soit six DI, plus la 9e DC | 159 588 h. | en réserve sur l'Argonne |
5e armée (armée de Paris) | Charles Lanrezac[n 3] | d'Hirson à Dun-sur-Meuse | cinq corps (1er, 2e, 3e, 10e et 11e), soit dix DI, plus la 4e DC et les 52e et 60e DR | 299 350 h. | surveiller la frontière belge dans le massif ardennais |
Corps de cavalerie | André Sordet | autour de Mézières | 1re, 3e et 5e DC | 15 750 h. | s'avancer dans l'Ardenne en cas d'invasion de la Belgique |
1er groupe de divisions de réserve | Louis Archinard | autour de Luxeuil, Vesoul et Montbéliard | 58e, 63e et 66e DR | 54 000 h. | surveiller la frontière suisse et servir de réserve derrière la 1re armée |
2e groupe de divisions de réserve | Léon Durand | sur le Grand Couronné de Nancy | 59e, 68e et 70e DR | 54 000 h. | servir de réserve derrière la 2e armée |
3e groupe de divisions de réserve | Paul Durand | sur les Hauts de Meuse | 54e, 55e et 56e DR | 54 000 h. | servir de réserve derrière la 3e armée |
4e groupe de divisions de réserve | Mardochée Valabrègue | autour de Vervins | 51e, 53e et 69e DR | 54 000 h. | servir de réserve derrière la 5e armée |
Armée des Alpes (armée de Lyon) | Albert d'Amade | dans les Alpes et à Lyon | 44e DI, 64e, 65e, 74e et 75e DR, ainsi que la 91e DTC | 105 000 h. | surveiller la frontière italienne |
Camp retranché de Paris | Victor-Constant Michel | autour de Paris | 61e et 62e DR, 83e DTC, 84e, 85e, 86e et 89e DTP | 111 000 h. | défendre le camp retranché |
Places fortes de l'Est | - | autour de Verdun, de Toul, d'Épinal et de Belfort | 72e, 73e, 71e et 57e DR | 72 000 h. | servir à la défense mobile des places fortes |
Divisions isolées | Joseph Brugère | en arrière du littoral (Hazebrouck, Rouen, Nantes, Valognes, Perpignan et Bordeaux) | 81e, 82e, 88e, 87e, 90e et 92e DTC | 90 000 h. | surveiller le littoral et la frontière espagnole |
Ordre de bataille initial
Le commandement du théâtre d'opérations Nord-Est est confié au Grand Quartier Général (GQG) :
- commandant en chef des armées : général Joseph Joffre ;
- major-général : général Émile Belin ;
- aides-majors : généraux Henri Berthelot (2e et 3e bureaux) et Céleste Deprez (1er et 4e bureaux) ;
- chancellerie : lieutenant-colonel Gaston Dupuis ;
- chef du 1er bureau (organisation et équipement) : colonel Bernard ;
- chef du 2e bureau (renseignement) : lieutenant-colonel Dupont ;
- chef du 3e bureau (opération et instruction) : lieutenant-colonel Ferdinand Auguste Pont ;
- chef du 4e bureau (étapes et transport) : général Henri Linder ;
- direction de l'arrière : général Édouard Laffon de Ladebat[13].
Une artillerie lourde mobile est mise sous les ordres du groupe d'armées du Nord-Est, soit quinze batteries de canons de 120 mm long et six batteries de mortiers de 220 mm[14].
1re armée
Effectifs de la 1re armée :
|
La 1re armée, surnommée « Armée de Dôle », est commandée par le général Augustin Dubail (remplacé le par le général Pierre Auguste Roques)[16].
- Chef d'état-major : général Marie-Georges Demange (remplacé le par le général Marie-Eugène Debeney, puis le par le général Joseph Alfred Micheler) ;
- sous-chef d'état-major : lieutenant-colonel Marie-Eugène Debeney ;
- chef du 3e bureau : commandant Schérer ;
- chef de l'aviation : colonel Victor-Paul Bouttieaux ;
- commandant de la direction des étapes et services : général Malcor.
Le commandant et le premier échelon de son état-major quittent la gare de Paris-Pantin le 4 à 21 h 26 et arrivent à Épinal le 5 à 17 h 30. Dubail prend son commandement le 6 à 0 h 1. La zone d'action s'étend de la frontière suisse au sud jusqu'à la ligne exclue Bainville-aux-Miroirs – Bayon – Lunéville – Lagarde – Dieuze au nord[17].
Le , la 1re armée est composée avec les 7e, 8e, 13e, 14e et 21e corps d'armée, les 6e et 8e divisions de cavalerie, avec quatre groupes d'artillerie lourde et six escadrilles. Le 7e corps lui est retiré le , elle reçoit la 71e DI le 13 (retirée le 20, rendue le 25, retirée le 28, rendue le ), la 15e DI le (retirée le 16, rendue le 19, retirée le 20), la 58e DI le 18 (retirée le 19), la 13e DI le 20 (retirée le 23), la 44e DI le 22 (retirée le 26), la 66e DI le 28 et le groupement des Vosges le . Le 21e corps lui est retiré le et le 13e corps le [18].
- artillerie lourde : deux groupes (six batteries) de 120 mm Baquet et deux groupes (six batteries) de 155 mm CTR du 5e régiment d'artillerie lourde (Valence) ;
- génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 1 (mont Valérien) et compagnie de pontonniers 23/1 du 23e bataillon rattaché au 7e régiment du génie (Avignon) ;
- aéronautique : escadrilles BL 3 (de Belfort, sur Blériot XI-2), BL 9 (d'Épinal), BL 10 (de Belfort), Br. 17 (sur Breguet), BL 18 (d'Avord) et MF 5 (de Saint-Cyr, sur Maurice Farman)[19].
7e corps
Le 7e corps d'armée (de Besançon) est commandé par le général Louis Bonneau, remplacé (limogeage à la suite de sa défaite lors de la bataille de Mulhouse) le par le général Frédéric Émile Vautier, puis le par le général Étienne de Villaret[20].
- Chef d'état-major : colonel Georges Challe.
- Commandant de l'artillerie (7e brigade) : général Charles Pauffin de Saint-Morel.
- Commandant du génie : colonel Georges Arnoux.
- 7e section du train des équipages (Dôle) ;
- 7e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Besançon) ;
- 7e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Besançon) ;
- 7e section d'infirmiers militaires (Dôle) ;
- 7e légion de gendarmerie (Besançon).
- infanterie :
- 352e régiment d'infanterie (Gérardmer), colonel Béraud-Reynaud
- 45e bataillon de chasseurs à pied (Besançon et Remiremont), capitaine Bricka
- 55e bataillon de chasseurs à pied (Montbéliard et Remiremont), capitaine Jaugey
- 7e, 11e et 12e compagnies de chasseurs forestiers
- cavalerie :
11e régiment de chasseurs à cheval (Vesoul), colonel Durand
- artillerie :
5e régiment d'artillerie de campagne (Besançon), colonel Robert Georges Nivelle
- génie :
compagnies 7/3, 7/4, 7/16 et 7/21 du 7e bataillon (Besançon) rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
14e DI
La 14e division d'infanterie (de Belfort) est commandée par le général Louis Curé, remplacé (limogeage à la suite de la bataille de Mulhouse) le par le général Étienne de Villaret[21].
- 27e brigade d'infanterie (Lons-le-Saunier), général Paul Berge
- 44e régiment d'infanterie (Lons-le-Saunier), colonel Bouffez
- 60e régiment d'infanterie (Besançon), colonel Adolphe Bourquin
- 28e brigade d'infanterie (Belfort), général Alexandre Faës
- 35e régiment d'infanterie (Belfort), colonel Marie Armand Patrice de Mac Mahon
- 42e régiment d'infanterie (Belfort), colonel Henri Bonfait
- cavalerie : 5e escadron du 11e régiment de chasseurs à cheval (Vesoul)
- A.D. 14 : 47e régiment d'artillerie de campagne (Héricourt), lieutenant-colonel Théophile-Alfred Lucotte
- génie : compagnie 7/1 du 7e bataillon (Besançon) rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
41e DI
La 41e division d'infanterie (de Remiremont) est commandée par le général Paul Superbie, remplacé le par le général Marie Désiré Pierre Bataille[22], puis le (Bataille est tué par un éclat d'obus) par le général Édouard Bolgert.
- 81e brigade d'infanterie (Remiremont), général Marie Désiré Pierre Bataille
- 152e régiment d'infanterie (Gérardmer), colonel Thomas-Colligny
- 5e bataillon de chasseurs à pied (Besançon et Remiremont), commandant Charles Auguste Jules Jacquemot
- 15e bataillon de chasseurs à pied (Montbéliard et Remiremont), commandant Duchet
- 82e brigade d'infanterie (Bourg-en-Bresse), colonel Edouard Coste
- 23e régiment d'infanterie (Bourg-en-Bresse), colonel Hérouart
- 133e régiment d'infanterie (Belley), colonel Dutreuil
- cavalerie : 6e escadron du 11e régiment de chasseurs à cheval (Vesoul)
- A.D. 41 : 4e régiment d'artillerie de campagne, 4 groupes (Besançon), colonel Alphonse Nudant
- génie : compagnie 7/2 du 7e bataillon (Besançon) du 11e régiment du génie (Épinal).
8e corps
Le 8e corps d'armée (de Bourges) est commandé par le général Marie Joseph Louis Dominique de Castelli (remplacé le par le général Jean Piarron de Mondésir)[23].
- Chef d'état-major : colonel Jean Sarda ;
- commandant de l'artillerie (8e brigade) : général Henri Guipon ;
- commandant du génie : colonel Joseph Perret.
- 8e section du train des équipages (Dijon) ;
- 8e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Bourges) ;
- 8e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Dijon) ;
- 8e section d'infirmiers militaires (Dijon) ;
- 8e légion de gendarmerie (Bourges).
- infanterie :
- 210e régiment d'infanterie (Auxonne), lieutenant-colonel Tisserand
- 227e régiment d'infanterie (Dijon), lieutenant-colonel Louis Charles Alphonse François Mathieu
- cavalerie : 16e régiment de chasseurs à cheval (Beaune), colonel Ferru
- artillerie : 37e régiment d'artillerie de campagne (Bourges), colonel Vachée
- génie : compagnies 8/3, 8/4, 8/16 et 8/21 du 8e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
15e DI
La 15e division d'infanterie (de Dijon) est commandée par le général Léon Bajolle, remplacé le par le général Louis d'Armau de Pouydraguin[24].
- 29e brigade d'infanterie (Mâcon), général Charles Grandjean
- 56e régiment d'infanterie (Chalon-sur-Saône), colonel Louis Hallouin
- 134e régiment d'infanterie (Mâcon), colonel Perrin
- 30e brigade d'infanterie (Dijon), général Jean Piarron de Mondésir
- 10e régiment d'infanterie (Auxonne), colonel Brunck
- 27e régiment d'infanterie (Dijon), lieutenant-colonel Joseph Valentin
- cavalerie : 5e escadron du 16e régiment de chasseurs à cheval (Beaune)
- A.D. 15 : 48e régiment d'artillerie de campagne (Dijon), colonel Paul Diez
- génie : compagnie 8/1 du 8e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
16e DI
La 16e division d'infanterie (de Bourges) est commandée par le général Louis Ernest de Maud'huy, remplacé le par le général Jean Piarron de Mondésir[25].
- 31e brigade d'infanterie (Bourges), colonel Reibeli
- 85e régiment d'infanterie (Cosne-Cours-sur-Loire), colonel Charles Rabier
- 95e régiment d'infanterie (Bourges), colonel Tourret
- 32e brigade d'infanterie (Nevers), colonel Marie
- 13e régiment d'infanterie (Nevers), lieutenant-colonel Frontil
- 29e régiment d'infanterie (Autun), colonel Delaunay
- cavalerie : 6e escadron du 16e régiment de chasseurs à cheval (Beaune)
- A.D. 16 : 1er régiment d'artillerie de campagne (Bourges), colonel Alexandre Charles Emile Lequime
- génie : compagnie 8/2 du 8e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
13e corps
Le 13e corps d'armée (de Clermont-Ferrand) est commandé par le général César Alix (remplacé le par le général Henry Alby)[26].
- chef d'état-major : colonel Léon Gaucher ;
- commandant de l'artillerie (13e brigade) : général Charles Nollet.
- 13e section du train des équipages (Clermont-Ferrand) ;
- 13e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Clermont-Ferrand) ;
- 13e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Clermont-Ferrand)
- 13e section d'infirmiers militaires (Vichy) ;
- 13e légion de gendarmerie (Clermont-Ferrand).
- infanterie :
- 41e bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes), capitaine Le Hagre
- 43e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), capitaine Guillaume
- 50e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), capitaine Chappuis
- 71e bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes), capitaine Cour
- cavalerie : 3e régiment de chasseurs à cheval (Clermont-Ferrand), colonel Lucien Mordacq
- artillerie : 53e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand), colonel Pillivuyt
- génie : compagnies 13/3, 13/4, 13/16, 13/21 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
25e DI
25e division d'infanterie (de Saint-Étienne) est commandée par le général Gaston Delétoille, remplacé le par le général Chandezon, puis le par le général Marie-Georges Demange[27].
- 49e brigade d'infanterie (Saint-Étienne), général Sixte Rozée d'Infréville
- 38e régiment d'infanterie (Saint-Étienne), colonel Jean Deleuze
- 86e régiment d'infanterie (Le Puy-en-Velay), colonel Couturaud, puis lieutenant-colonel Blanger
- 50e brigade d'infanterie (Roanne et Montbrison), général Henri Chandezon
- 16e régiment d'infanterie (Montbrison, Clermont-Ferrand)), colonel Horace Pentel
- 98e régiment d'infanterie (Roanne), lieutenant-colonel Amand Deffis
- cavalerie : 5e escadron du 3e régiment de chasseurs à cheval (Clermont-Ferrand)
- A.D. 25 : 36e régiment d'artillerie de campagne (Moulins), colonel Thionville
- génie : compagnie 13/1 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
26e DI
La 26e division d'infanterie (de Clermont-Ferrand) est commandée par le général Gustave Silhol, remplacé le par le général Ferdinand Blazer, puis le par le général Stéphane Pillot et le par le général Louis Hallouin[28].
- 51e brigade d'infanterie (Riom), colonel Henri-Armand de la Porte d'Hust
- 105e régiment d'infanterie (Riom), colonel Marie Joseph Léopold Camors
- 121e régiment d'infanterie (Montluçon), colonel Trabucco
- 52e brigade d'infanterie (Clermont-Ferrand), général François Collas
- 92e régiment d'infanterie (Clermont-Ferrand), colonel Durand de Gevigney
- 139e régiment d'infanterie (Aurillac), colonel Mienville
- cavalerie : 6e escadron du 3e régiment de chasseurs à cheval (Clermont-Ferrand)
- A.D. 26 : 16e régiment d'artillerie de campagne (Issoire), colonel Dupont de Dinechin
- génie : compagnie 13/2 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
14e corps
Le 14e corps d'armée (de Lyon) est commandé par le général Paul Pouradier-Duteil, remplacé (limogeage à la suite des difficultés au col de Sainte-Marie) le par le général Joseph Louis Alphonse Baret[29].
- Chef d'état-major : colonel Langrenon ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Julien Masselin ;
- commandant de l'artillerie (14e brigade) : général Hubert Camon (sl) ;
- commandant du génie : colonel Pierre Larretche.
- 14e section du train des équipages (Lyon) ;
- 14e section de Secrétaire d'état-major et de recrutement (Lyon) ;
- 14e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Lyon) ;
- 14e section d'infirmiers militaires (Lyon) ;
- 14e légion de gendarmerie (Lyon).
- infanterie : 2e brigade d'infanterie coloniale (Lyon), général Ernest Simonin
- 5e régiment d'infanterie coloniale (Lyon), colonel Roulet
- 6e régiment d'infanterie coloniale (Lyon), lieutenant-colonel Portial
- cavalerie : 9e régiment de hussards (Chambéry), colonel Burette
- artillerie : 6e régiment d'artillerie de campagne (Valence), colonel Emile Eugène Prosper Ladoux et 5e régiment d'artillerie lourde (Valence) et 11e régiment d'artillerie à pied (Briançon)
- génie : compagnies 14/3, 14/6, 14/16, 14/21 du 14e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
27e DI
La 27e division d'infanterie (de Grenoble) est commandée par le général Joseph Louis Alphonse Baret, remplacé le par le général Ferdinand Blazer[30].
- 53e brigade d'infanterie (Grenoble), général Louis Baquet
- 75e régiment d'infanterie (Romans), colonel Nautret
- 140e régiment d'infanterie (Grenoble), colonel Maillot
- groupe alpin de Grenoble
- 14e bataillon de chasseurs alpins (Grenoble, Maroc), commandant Marty
- 2e batterie du 1er régiment d'artillerie de montagne (Grenoble)
- 54e brigade d'infanterie (Gap), général Sorbets
- 52e régiment d'infanterie (Montélimar), lieutenant-colonel Souverain
- groupe alpin de Draguignan
- 7e bataillon de chasseurs alpin (Draguignan) commandant Goubeau
- 2e batterie du 2e régiment d'artillerie de montagne (Grenoble)
- cavalerie : 5e escadron du 9e régiment de hussards (Chambéry)
- A.D. 27 : 2erégiment d'artillerie de campagne (Grenoble)
- génie : compagnie 14/1 du 14e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
28e DI
La 28e division d'infanterie (de Chambéry) est commandée par le général Henri Putz, remplacé le par le général Émile Sorbets[31].
- 55e brigade d'infanterie (Lyon), général Jules Pierrot
- 22e régiment d'infanterie (Sathonay), colonel Joseph Bulot
- 99e régiment d'infanterie (Lyon, Vienne), lieutenant-colonel Jean Alexandre Martinet
- 56e brigade d'infanterie (Chambéry), général Ferdinand Blazer
- 30e régiment d'infanterie (Annecy), colonel Dol
- groupe alpin d'Annecy
- 11e bataillon de chasseurs alpins (Annecy), commandant Augeard
- 3e batterie du 1er régiment d'artillerie de montagne (Grenoble)
- cavalerie : 6e escadron du 9e régiment de hussards (Chambéry)
- A.D. 28 : 54e régiment d'artillerie de campagne (Lyon), colonel Étienne Crépey
- génie : compagnie 14/2 du 14e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
21e corps
Le 21e corps d'armée (d'Épinal) est commandé par le général Émile Edmond Legrand-Girarde, remplacé le par le général Paul Maistre[32].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Baucheron de Boissoudy ;
- Commandant de l'artillerie : (19e brigade) : général Jean Dumézil ;
- Commandant du génie : lieutenant-colonel Buvignier.
Éléments organiques de corps d'armée (détachement des éléments organiques de corps d'armée du 7e corps) :
- 21e section du train des équipages (Dole) ;
- 21e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Besançon) ;
- 21e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Besançon) ;
- 21e section d'infirmiers militaires (Dole) ;
- 21e légion de gendarmerie (Besançon).
- infanterie :
- 57e bataillon de chasseurs à pied (Brienne-le-Château), capitaine Besson
- 60e bataillon de chasseurs à pied (Brienne-le-Château et Baccarat), capitaine Boisselet
- 61e bataillon de chasseurs à pied (Langres et Raon-l'Étape), capitaine Bernard
- cavalerie : 4e régiment de chasseurs à cheval (Épinal), colonel Arthuis.
- artillerie : 59e régiment d'artillerie (Chaumont), colonel Anus.
13e DI
La 13e division d'infanterie (de Chaumont) est commandée par le général Frédéric Edmond Bourdériat, avec comme chef d'état-major le commandant d'Origny. Bourdériat est remplacé le par le général Louis Henry Auguste Baquet, puis le par le général Henri Marie Alfred de Cadoudal[33].
- 25e brigade d'infanterie (Rambervillers), général Ernest Auguste Barbade
- 17e régiment d'infanterie (Épinal), colonel Brue
- 17e bataillon de chasseurs à pied (Rambervillers et Baccarat), commandant Carrère
- 20e bataillon de chasseurs à pied (Baccarat), commandant Michaut
- 21e bataillon de chasseurs à pied (Raon-l'Étape), commandant Rauch
- 26e brigade d'infanterie (Chaumont), colonel Hamon
- 21e régiment d'infanterie (Langres), colonel Frisch
- 109e régiment d'infanterie (Chaumont), colonel Aubry
- cavalerie : 5e escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval (Épinal)
- A.D. 13 : 62e régiment d'artillerie de campagne (Épinal, Rambervillers), colonel Griache
- génie : compagnie 21/1 du 21e bataillon du génie rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
43e DI
La 43e division d'infanterie (de Saint-Dié-des-Vosges) est commandée par le général Pierre Lanquetot (jusqu'au )[34] avec comme chef d'état-major le commandant Henri Zeller.
- 85e brigade d'infanterie (Épinal), général Stéphane Pillot
- 158e régiment d'infanterie (Bruyères et Corcieux), colonel Houssement
- 149e régiment d'infanterie (Épinal), colonel Jean-Louis Menvielle
- 86e brigade d'infanterie (Saint-Dié-des-Vosges)[35], colonel Pierre Olleris
- 1er bataillon de chasseurs à pied (Senones), commandant Georges Antoine Marie Tabouis
- 3e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), commandant Renaud
- 10e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), commandant Eveno
- 31e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), commandant Hennequin
- cavalerie : 6e escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval (Épinal)
- A.D. 43 : 12e régiment d'artillerie de campagne (Bruyères et Saint-Dié-des-Vosges), colonel Jules Cheminon
- génie : compagnie 21/2 du 21e bataillon du génie rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
6e DC
La 6e division de cavalerie (de Lyon) est issue de la 14e région. Elle est commandée par le général Georges Édouard Levillain (ou Le Villain), remplacé le par le général Antoine de Mitry, puis le par le général Henri Requichot[36]. Affectée à la couverture de la mobilisation, elle est placée sous le commandement du 21e corps.
- 5e brigade de cuirassiers (Lyon), général Jules Lamy
- 7e régiment de cuirassiers (Lyon), colonel Arnoux de la Maison-Rouge
- 10e régiment de cuirassiers (Lyon), colonel Bartoli
- 6e brigade de dragons (Lyon), général François-Henry Laperrine
- 2e régiment de dragons (Lyon), colonel Théodore Louis René Schultz
- 14e régiment de dragons (Saint-Étienne), colonel de Tarragon
- 6e brigade de cavalerie légère (Tarascon), colonel Jean Morel
- 13e régiment de chasseurs à cheval (Vienne), colonel Vassart de Billy
- 11e régiment de hussards (Tarascon), colonel André Breton
- Infanterie : 6e groupe cycliste du 13e bataillon de chasseurs alpins (Chambéry), capitaine Chrétiennot
- Artillerie : 4e groupe (10e et 11e batteries à cheval) du 54e régiment d'artillerie de campagne (Lyon)
- génie : sapeurs cyclistes du 4e régiment du génie.
8e DC
La 8e division de cavalerie (de Dôle) est issue des 7e et 8e régions. Elle est commandée par le général Louis Dominique Achille Aubier, remplacé (limogeage à la suite de la bataille de Mulhouse) le par le général Olivier Mazel, puis le par le général Gendron et le par le général Albert Baratier[37]. Affectée à la couverture de la mobilisation, elle est placée pendant cette période sous le commandement du 7e corps.
- 8e brigade de dragons (Belfort), général Jean Gendron
- 11e régiment de dragons (Belfort), colonel de la Ruelle, puis lieutenant-colonel D'Epenoux
- 18e régiment de dragons (Lure), colonel Dulac (à partir du , son prédécesseur mort dans un accident)
- 14e brigade de dragons (Dijon), général Olivier Mazel puis général de la Tour
- 17e régiment de dragons (Auxonne)), colonel Marie Joseph Jacques d'Amonville
- 26e régiment de dragons (Dijon), colonel Ludovic Forqueray
- 8e brigade de cavalerie légère (Dôle), général Ernest Charles Morel
- 12e régiment de hussards (Gray)- colonel Raoul Peillard
- 14e régiment de chasseurs à cheval (Dôle), colonel Albert Baratier
- Infanterie : 8e groupe cycliste du 15e bataillon de chasseurs à pied (Montbéliard, Remiremont), capitaine Messines
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 4e régiment d'artillerie de campagne (Besançon), commandant Larpent
- génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
2e armée
Effectifs de la 2e armée :
|
La 2e armée, surnommée « Armée de Dijon », est commandée par le général Édouard de Curières de Castelnau (remplacé le par le général Philippe Pétain)[39].
- Chef d'état-major : général François Anthoine (remplacé le par le colonel Frédéric Hellot) ;
- sous-chef : colonel Frédéric Hellot ;
- chef du 3e bureau : lieutenant-colonel Devaux ;
- chef de service de l'aviation : colonel Alphonse Caron ;
- chef de la direction des étapes et services : général Léon Jean Benjamin de Lamothe.
Le 1er échelon de l'état-major mobilisé à Paris (au Grand Palais) part pour Neufchâteau le à 21 h. Le 2e échelon mobilisé à Dijon rejoint le 6. La prise de commandement par le général Castelnau se fait le 6[40].
La 2e armée est composée avec les 9e, 15e, 16e, 18e et 20e corps d'armée, les 2e et 10e divisions de cavalerie, cinq groupes d'artillerie lourde et quatre escadrilles. Elle est renforcée le par le 2e groupe de divisions de réserve, par la 17e DI le 12 (retirée le 13), la 30e DI le 15 (retirée le 16), par les 64e, 18e et 74e DI du 19 au , par la 68e DI le 21 (retirée le 22), par les 18e et 29e DI le 23 (la seconde retirée le 25, la première le 27). Elle perd le 18e corps le , le 9e corps le 19 et le 15e corps le [41].
- artillerie lourde : deux groupes (sept batteries) de 155 mm CTR, deux groupes (six batteries) de 120 mm B et un groupe (quatre batteries) de 120 mm L des 3e et 4e régiments d'artillerie lourde (Joigny, Gien et Poitiers) ;
- génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 1, détachement radio D et compagnie de pontonniers 23/2 du 23e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
- aéronautique : HF1, MF8, HF19, MF20 (sur Farman) et MS 17 (sur Morane-Saulnier).
9e corps
Le 9e corps d'armée (de Tours) est commandé par le général Pierre Joseph Louis Alfred Dubois (remplacé le par le général Louis Curé)[42]. Le 9e corps est transféré de la 2e à la 4e armée, mais un contre-ordre laisse en Lorraine la 18e DI et la moitié de la 17e DI. Le corps est reconstitué dans les Ardennes, composé de la division marocaine et de la « 17e division d'infanterie provisoire ».
- Chef d'état-major : colonel Nourisson ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Basset ;
- commandant de l'artillerie (9e brigade) : général Pellarin ;
- commandant du génie : colonel Durieu.
- 9e section du train des équipages (Châteauroux) ;
- 9e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Tours) ;
- 9e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Tours) ;
- 9e section d'infirmiers militaires (Châteauroux) ;
- 9e légion de gendarmerie (Tours).
- infanterie :
- cavalerie : quatre escadrons 7e régiment de hussards (Angers)
- artillerie : 49e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers)
- génie : compagnie 9/3, 9/4, 9/16, 9/21 du 9e bataillon du 6e régiment du génie (Angers) et détachement télégraphistes du 8e régiment du génie.
17e DI
La 17e division d'infanterie (de Châteauroux) est commandée par le général Noël Jean-Baptiste Henri Alphonse Dumas, remplacé le par le général Pierre Guignabaudet[43]. La division est disloquée, la 34e brigade restant en Lorraine tandis que la 33e part dans les Ardennes pour former avec la 36e brigade (77e et 135e RI, du colonel Eon) la « 17e division d'infanterie provisoire ».
- 33e brigade d'infanterie (Châteauroux), général Moussy
- 34e brigade d'infanterie (Poitiers), général Guignabaudet
- cavalerie : 5e escadron du 7e régiment de hussards (Angers)
- A.D. 17 : 20e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers)
- génie : compagnie 9/1 du 9e bataillon rattaché au 6e régiment du génie (Angers).
18e DI
La 18e division d'infanterie (d'Angers) est commandée par le général Justinien Lefèvre[44].
- 35e brigade d'infanterie (Tours), général Kopp, puis colonel Janin
- 36e brigade d'infanterie (Angers), colonel Eon
- cavalerie : 6e escadron du 7e régiment de hussards (Angers)
- A.D. 20 : 33e régiment d'artillerie de campagne, 4 groupes (Angers)
- génie : compagnie 9/2 du 9e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
15e corps
Le 15e corps d'armée (de Marseille) est commandé par le général Louis Espinasse (remplacé le par le général Jules Heymann[45].
- Chef d'état-major : colonel Galon ;
- commandant de l'artillerie (15e brigade) : général Vincent.
- 15e section du train des équipages (Orange) ;
- 15e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Marseille) ;
- 15e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Marseille) ;
- 15e section d'infirmiers militaires (Marseille) ;
- 15e légion de gendarmerie (Marseille) ;
- 15e bis légion de gendarmerie (Nice).
29e DI
La 29e division d'infanterie (de Nice) est commandée par le général Jean Baptiste Jules Carbillet[46].
- 57e brigade d'infanterie (Antibes), général Tocanne
- 58e brigade d'infanterie (Marseille), général Gasquy
- cavalerie : 5e escadron du 6e régiment de hussards (Marseille)
- A.D. 29 : 55e régiment d'artillerie de campagne (Orange)
- génie : compagnie 15/1 du 15e bataillon rattaché au 7e régiment du génie (Avignon).
30e DI
La 30e division d'infanterie (d'Avignon) est commandée par le général Colle, remplacé le par le général Berge[47].
- 59e brigade d'infanterie (Nîmes), colonel Marillier
- 60e brigade d'infanterie (Aix-en-Provence), général Morgain
- cavalerie : 6e escadron du 6e régiment de hussards (Marseille)
- A.D. 30 : 19e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes)
- génie :compagnie 15/2 du 15e bataillon rattaché au 7e régiment du génie (Avignon).
16e corps
Le 16e corps d'armée (de Montpellier) est commandé par le général Taverna (remplacé le par le général Paul François Grossetti)[48].
- Chef d'état-major : colonel Meunier ;
- commandant de l'artillerie (16e brigade) : général Compagnon ;
- commandant du génie : colonel Jullien.
- 16e section du train des équipages (Lunel) ;
- 16e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Montpellier) ;
- 16e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Montpellier) ;
- 16e section d'infirmiers militaires (Perpignan) ;
- 16e légion de gendarmerie (Montpellier) ;
- 16e légion de gendarmerie bis (Perpignan).
- infanterie :
- cavalerie : 1er régiment de hussards (Béziers)
- artillerie : 9e régiment d'artillerie de campagne (Castres).
31e DI
La 31e division d'infanterie (de Montpellier) est commandée par le général Jean-Jacques Vidal[49].
- cavalerie : 5e escadron du 1er régiment de hussards (Béziers)
- A.D. 31 : 56e régiment d'artillerie de campagne (Montpellier)
- génie : compagnie 16/1 du 16e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
32e DI
La 32e division d'infanterie (de Perpignan) est commandée par le général Bouchez[50].
- cavalerie : 6e escadron du 1er régiment de hussards (Béziers)
- A.D. 32 : 3e régiment d'artillerie de campagne (Carcassonne)
- génie : compagnie 16/2 du 16e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
18e corps
Le 18e corps d'armée (de Bordeaux) est commandé par le général Jacques Marie Armand de Mas-Latrie, remplacé le par le général Louis Ernest de Maud'huy, puis le par le général François Marjoulet[51].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Vuillemot ;
- commandant de l'artillerie (18e brigade) : général Marchand.
- infanterie :
- cavalerie : 10e régiment de hussards (Tarbes)
- artillerie : 58e régiment d'artillerie de campagne (Bordeaux).
35e DI
La 35e division d'infanterie (de Bordeaux) est commandée par le général Charles Exelmans, remplacé le par le général Marjoulet, puis le par le général Gaëtan Bonnier[52].
- 69e brigade d'infanterie (La Rochelle), général Durand G.
- 70e brigade d'infanterie (Bordeaux), général Pierron
- cavalerie : 5e escadron du 10e régiment de hussards (Tarbes)
- A.D. 35 : 24e régiment d'artillerie de campagne (La Rochelle)
- génie : compagnie 18/1 du 18e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
36e DI
La 36e division d'infanterie (de Bayonne) est commandée par le général Jouannic, remplacé le par le général Bertin[53].
- 71e brigade d'infanterie (Mont-de-Marsan), général Bertin
- 72e brigade d'infanterie (Pau), général Trinité-Schillemans
- cavalerie : 6e escadron du 10e régiment de hussards (Tarbes)
- A.D. 36 : 14e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries (Tarbes)
- génie : compagnie 18/2 du 18e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
20e corps
Le 20e corps d'armée (de Nancy) est commandé par le général Ferdinand Foch, remplacé le par le général Maurice Balfourier[54].
- Chef d'état-major : colonel Denis Auguste Duchêne ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Des Mazis ;
- commandant de l'artillerie (20e brigade) : général Beltramelli.
- infanterie :
- cavalerie : 5e régiment de hussards (Nancy)
- artillerie : quatre groupes du 60e régiment d'artillerie de campagne (Troyes et Neufchâteau) et 6e régiment d'artillerie à pied (Toul).
11e DI
La 11e division d'infanterie (de Nancy) est commandée par le général Maurice Balfourier, remplacé le par le général Marie Joseph Châtelain, puis le par le général Ferry[55].
- 21e brigade d'infanterie (Nancy), colonel Del-Bousquet
- 22e brigade d'infanterie (Nancy), général Ferry
- cavalerie : 5e escadron du 5e régiment de hussards (Nancy)
- A.D. 11 : 8e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries (Nancy)
- génie : compagnie 20/1 du 20e bataillon du 10e régiment du génie (Toul).
39e DI
La 39e division d'infanterie (de Toul) est commandée par le général Georges Dantant, remplacé le par le général Louis Curé[56].
- cavalerie : 6e escadron du 5e régiment de hussards (Nancy)
- A.D. 39 : 39e régiment d'artillerie de campagne (Toul)
- génie : compagnie 20/2 du 20e bataillon du 10e régiment du génie (Toul).
2e GDR
Le 2e groupe de divisions de réserve est commandé par le général Léon Durand (remplacé le par le général Joppé), avec comme chef d'état-major le lieutenant-colonel Paul Alexandre Coquelin de Lisle. La concentration du groupe se fait du 9 au autour de Nancy, avec son déploiement dès le sur le Grand Couronné[57].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Coquelin de Lisle ;
- sous-chef : lieutenant-colonel de Courcy ;
- commandant l'artillerie : colonel Caron.
59e DR
La 59e division de réserve (formée à Angers avec des réservistes de la 9e région) est commandée par le général Charlery de la Masselière, remplacé le par le général Kopp, puis le par le général Brasier de Thuy[58].
- 117e brigade d'infanterie (Tours), colonel Lambin
- 118e brigade d'infanterie (Tours), colonel Tourte-Batte
- cavalerie : 2 escadrons du 25e régiment de dragons (Angers)
- A.D. 59 : un groupe de 75 mm du 20e RAC (Poitiers), un groupe du 33e RAC (Angers) et un groupe du 49e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers)
- génie : compagnies 9/13, 9/19, 9/24 du 9e bataillon du 6e régiment du génie (Angers) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
68e DR
La 68e division de réserve (formée à Bordeaux avec des réservistes de la 18e région) est commandée par le général Émile Brun d'Aubignosc, remplacé le par le général Joseph Mordrelle[59].
- 135e brigade d'infanterie, colonel Caldairou
- 136e brigade d'infanterie (Bordeaux), général Mordrelle
- cavalerie : deux escadrons du 15e régiment de dragons (Limoges)
- A.D. 68 : trois groupes des 14e (Tarbes), 24e (la Rochelle) et 58e RA (Bordeaux)
- génie : compagnies 18/13, 18/19, 18/24 du 18e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
70e DR
La 70e division de réserve (formée à Neufchâteau avec des réservistes de la 20e région) est commandée par le général Charles Bizard (ou Bizart), remplacé le par le général Marie Émile Fayolle[60].
- 139e brigade d'infanterie, général Fayolle, puis colonel Grange
- 140e brigade d'infanterie, général Gouget, puis colonel d'Hérouville
- cavalerie : 2 escadrons du 23e régiment de dragons (Vincennes)
- A.D. 70 : trois groupes de 75 mm des 38e RAC (Nîmes), 60e RAC (Nîmes) et 5e RA de montagne (Grenoble)
- génie : compagnies 20/11, 20/17, 20/22 du 20e bataillon du 10e régiment du génie (Toul).
2e DC
La 2e division de cavalerie (de Lunéville) est issue de la 20e région ; elle est commandée par le général Antide Lescot, remplacé le par le général Jean-Marie Varin[61]. Elle est affectée à la couverture de la mobilisation sous les ordres du 20e corps.
- 2e brigade de dragons (Lunéville), général Varin, puis colonel Chevillote
- 12e brigade de dragons (Toul), général Lucas
- 2e brigade de cavalerie légère Lunéville, général de Contades-Gizeux
- Infanterie : 2e groupe cycliste du 2e bataillon de chasseurs à pied (Troyes et Lunéville)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 8e régiment d'artillerie de campagne (Nancy)
- génie : sapeurs cyclistes du 10e régiment du génie (Toul).
10e DC
La 10e division de cavalerie (de Montauban) est issue des 12e, 17e et 18e régions ; elle est commandée par le général Louis Conneau, remplacé par intérim par le général Grellet à partir du , puis définitivement le par le général de Contades-Gizeux[62].
- 10e brigade de dragons (Limoges), général Chêne
- 15e brigade de dragons (Montauban), général Grellet, puis général Sailly
- 2e brigade de cavalerie légère (pris à la 2e DC)
- Infanterie : 10e groupe cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes)
- Artillerie : 4e groupe (10e et 11e batteries à cheval) du 14e régiment d'artillerie de campagne (Tarbes)
- génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
3e armée
Effectifs de la 3e armée :
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La 3e armée, surnommée « Armée de Châlons », est commandée par le général Pierre Xavier Emmanuel Ruffey (remplacé le par le général Maurice Sarrail)[64].
- Chef d'état-major : général Paul François Grossetti (remplacé le par le colonel Lebouc) ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Lebouc ;
- chef du 3e bureau : commandant Tanant ;
- chef de l'aviation : commandant Faure ;
- chef de la direction des étapes et services : général de Grandprey.
Le 1er échelon est mobilisé à Paris, tandis que le 2e échelon l'est à Châlons ; la prise de commandement est réalisée le à Verdun[65].
La 3e armée est composée le avec les 4e, 5e et 6e corps d'armée, la 7e division de cavalerie, de cinq groupes d'artillerie lourde et de quatre escadrilles. Elle est renforcée le avec le 3e groupe de divisions de réserve, puis avec la 10e DI du 27 au , la 42e DI du 27 au 29, la 65e DI du 28 au 30, etc. Le GQG lui retire le 4e corps le . La place fortifiée de Verdun dépend de la 3e armée du 9 au , puis du au [66].
- artillerie lourde : un groupe (trois batteries) de 155 mm CTR et un groupe (trois batteries) de 120 mm B du 2e régiment d'artillerie lourde (Versailles, Lorient et Nancy), ainsi que trois groupes (chacun à quatre batteries) de 120 mm longs du 4e régiment d'artillerie lourde ;
- génie : compagnie sapeurs télégraphistes no 4 (Mont Valérien), détachement radio F et compagnie de pontonniers 24/1 du 24e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
- aéronautique : MF2, HF7, HF13, MF16 (sur Farman) et DO 22 (sur Doran).
4e corps
Le 4e corps d'armée (du Mans) est commandé par le général Victor René Boëlle (remplacé le par le général Henri Putz)[67].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Degoutte ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Bizard ;
- commandant de l'artillerie (4e brigade) : général Parreau ;
- commandant du génie : lieutenant-colonel Tétard.
- infanterie :
- cavalerie : 14e régiment de hussards (Alençon)
- artillerie : 44e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
7e DI
La 7e division d'infanterie (de Paris) est commandée par le général Edgard de Trentinian, remplacé (limogeage à la suite de la bataille des Ardennes) le par le général Desvaux, puis le par le général Collas[68].
- 13e brigade d'infanterie (Paris), colonel Lacotte
- 14e brigade d'infanterie (Paris), colonel Félineau
- cavalerie : un escadron du 14e régiment de hussards (Alençon)
- A.D. 7 : 25e régiment d'artillerie de campagne (Angers) ou 26e ?
- génie : compagnie 4/1 du 4e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
8e DI
La 8e division d'infanterie (du Mans) est commandée par le général Raoul de Lartigue, remplacé le par le général Marie Sixte François Rozée d'Infreville[69].
- 15e brigade d'infanterie (Laval), colonel Chabrol
- 16e brigade d'infanterie (Le Mans), colonel Desvaux
- cavalerie : un escadron du 14e régiment de hussards (Alençon
- A.D. 8 : 31e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans)
- génie : compagnie 4/2 du 4e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
5e corps
Le 5e corps d'armée (d'Orléans) est commandé par le général Charles Brochin, remplacé (limogeage à la suite de la bataille des Ardennes) le par le général Frédéric Henry Micheler[70].
- Chef d'état-major : colonel Jeanne-Julien ;
- commandant de l'artillerie (5e brigade) : général Labarraque ;
- commandant du génie : colonel Cabaud.
- 5e section du train des équipages (Fontainebleau) ;
- 5e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Orléans) ;
- 5e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Orléans) ;
- 5e section d'infirmiers militaires (Paris) ;
- 5e légion de gendarmerie (Orléans).
- infanterie :
- cavalerie : 8e régiment de chasseurs à cheval
- artillerie : 45e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
9e DI
La 9e division d'infanterie (d'Orléans) est commandée par le général Pierre Peslin, remplacé (à la suite du suicide du général le 10) le par le général Émile Martin[71].
- 17e brigade d'infanterie (Auxerre), général Marquet
- 18e brigade d'infanterie (Blois), général Brissé
- cavalerie : 1 escadron du 8e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 9 : 30e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries (Orléans)
- génie : compagnie 5/1 du 5e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
10e DI
La 10e division d'infanterie (de Paris) est commandée par le général Michel Auger, remplacé le par le général Charles Roques, puis le par le général Henri Gouraud[72].
- 19e brigade d'infanterie (Paris), général Gossard
- 20e brigade d'infanterie (Paris), général Bachelard
- cavalerie : un escadron du 8e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 10 : 6e régiment d'artillerie de campagne ou 13e RA ?
- génie : compagnie 5/2 du 5e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
6e corps
Le 6e corps d'armée (de Châlons-sur-Marne) est commandé par le général Maurice Sarrail, remplacé le par le général Martial Justin Verraux[73].
- Chef d'état-major : colonel Joseph Alfred Micheler ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Dillemann ;
- commandant de l'artillerie (6e brigade) : général Herr ;
- commandant du génie : lieutenant-colonel Mathy.
- 6e section du train des équipages (camp de Châlons) ;
- 6e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Châlons-sur-Marne) ;
- 6e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Châlons-sur-Marne) ;
- 6e section d'infirmiers militaires (camp de Châlons) ;
- 6e légion de gendarmerie (Châlons-sur-Marne).
- infanterie :
- 6e compagnie de chasseurs forestiers
- cavalerie : 1re brigade légère, colonel Matuszynski
- artillerie : 46e régiment d'artillerie de campagne (Châlons-sur-Marne) et 6e régiment d'artillerie à pied (Verdun).
12e DI
La 12e division d'infanterie (de Reims) est commandée par le général Louis-Auguste-Didier Souchier, remplacé le par le général Frédéric-Georges Herr, puis le par le général Marie Jean Auguste Paulinier[74].
- 23e brigade d'infanterie (Soissons), général Huguet
- 24e brigade d'infanterie (Reims), général Roques
- cavalerie : un escadron du 15e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 12 : 25e régiment d'artillerie de campagne (Châlons-sur-Marne)
- génie : compagnie 6/1 du 6e bataillon du 9e régiment du génie (Verdun).
40e DI
La 40e division d'infanterie (de Saint-Mihiel) est commandée par le général Émile Hache, remplacé le par le général Marie Gaston Leconte[75].
- 79e brigade d'infanterie (Commercy), général Fonville
- 80e brigade d'infanterie (Saint-Mihiel), colonel de Féraudy
- cavalerie : escadron des 10e et 12e régiments de chasseurs à cheval
- A.D. 40 : 40e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries-(Saint-Mihiel)
- génie : compagnie 6/2 du 6e bataillon du 9e régiment du génie (Verdun).
42e DI
La 42e division d'infanterie (de Verdun) est commandée par le général Martial Justin Verraux, remplacé le par le général Paul François Grossetti, puis le par le général Denis Auguste Duchêne[76].
- cavalerie : un escadron du 2e régiment de hussards
- A.D. 42 : 61e régiment d'artillerie de campagne (Verdun)
- génie : compagnie 6/2 du 6e bataillon du 9e régiment du génie (Verdun).
3e GDR
Le 3e groupe de divisions de réserve (GRD) est commandé par le général Paul Durand, avec le lieutenant-colonel Diébold comme chef d'état-major. Le groupe (54e, 55e et 56e DI) est concentré dans la région de Saint-Mihiel et de Verdun du 7 au , avec la mission d'occuper les Hauts-de-Meuse. Le 3e GDR forme une subdivision au sein de la 3e armée à partir du , puis forme le noyau de l'armée de Lorraine à partir du 22 (54e et 67e DR, renforcées le 23 par la 72e et le 24 par la 75e). Le GDR est renommé « groupement Paul Durand » du 23 au [77].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Diébold.
Un nouveau 3e groupe de divisions de réserve est constitué sur les Hauts-de-Meuse par l'ordre du , appelé aussi « groupement de Lamase » car commandé par le général Henri Beaudenom de Lamaze (remplacé le par le général Henri Berthelot), avec le lieutenant-colonel Tardy comme chef d'état-major. Composé le des 65e et 75e DR, remplacées le 27 par les 55e et 56e DR, le nouveau GDR est transféré de l'armée de Lorraine à la nouvelle 6e armée, avec retrait du front à partir du 27, transport par voie ferrée jusqu'au et déploiement autour de Roye et de Tricot. Le groupe est renommé 5e GDR le [78].
54e DR
La 54e division de réserve (constituée au Mans avec des réservistes de la 4e région) est commandée par le général Chailley[79]. La 54e DR est disloquée à partir du : la 107e brigade est rattachée au 6e corps, tandis que la 108e est rattachée à la 72e DR. L'ordre de dissolution de la 54e DR est donnée le : le groupe du 26e RAC passe à l'AD65, ceux du 31e et du 44e RAC à l'AC6[80].
- 107e brigade d'infanterie, général Estève
- 108e brigade d'infanterie, général Buisson d'Armandy
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 1er régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 54 : trois groupes des 26e, 31e et 44e régiments d'artillerie de campagne
- génie : détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
55e DR
La 55e division de réserve (constituée à Orléans avec des réservistes de la 5e région) est commandée par le général Louis Leguay, remplacé le par le général Buisson d'Armandy[81].
- 109e brigade d'infanterie, général Arrivet
- 110e brigade d'infanterie, général Thibaudet de Maimbray
- cavalerie : 2 escadrons du 32e régiment de dragons.
- A.D. 55 : trois groupes des 13e (Poitiers), 30e (Angers) et 35e (Vannes) régiments d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 5/13, 5/19,5/24 du 5e bataillon rattaché au 6e régiment du génie (Angers) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
56e DR
La 56e division de réserve (constituée à Châlons-sur-Marne avec des réservistes de la 6e région) est commandée par le général Frédéric Micheler, remplacé le par le général Théodore de Dartein[82].
- 111e brigade d'infanterie, général de Dartein
- 112e brigade d'infanterie, général Cornille
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 13e régiment de hussards.
- A.D. 56 : trois groupes des 25e, 32e et 40e régiments d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 6/11, 6/17, 6/22 du 6e bataillon rattaché au 3e régiment du génie (Arras) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
7e DC
La 7e division de cavalerie (de Melun) est issue des 4e et 5e régions ainsi que de la région de Paris ; elle est commandée par le général Gillain, remplacé le par le général Victor Louis Lucien d'Urbal, puis le par le général Alexis Hély d'Oissel[83]. Elle est affectée à la couverture de la mobilisation, sous les ordres du 6e corps.
- 6e brigade de cuirassiers (Saint-Germain-en-Laye), général Taufflieb
- 1re brigade de dragons (Fontainebleau), général Chabaud
- 7e brigade de cavalerie légère (Vendôme), colonel Serpette de Berseaucourt
- Infanterie : 7e groupe cycliste du 4e bataillon de chasseurs à pied (Brienne-le-Château et Saint-Nicolas)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 30e régiment d'artillerie de campagne (Orléans)
- génie : sapeurs cyclistes du 8e régiment du génie.
4e armée
Effectifs de la 4e armée :
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La 4e armée, surnommée « Armée de Fontainebleau », est commandée par le général Fernand de Langle de Cary (remplacé le par le général Henri Joseph Eugène Gouraud)[85].
- Chef d'état-major : général Paul Maistre (remplacé le par le colonel Alphonse Nudant, puis le par le colonel Gabriel Alexandre Paquette) ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Dessens ;
- chef du 3e bureau : commandant de La Fontaine ;
- chef des services de l'aviation : commandant Barès ;
- chef des étapes et services : général Sentis.
Le 1er échelon de l'état-major venant de Paris arrive à Saint-Dizier le à 8 h 15 ; le 2e échelon le 6 à 21 h venant de Fontainebleau[86].
La 4e armée est composée le avec les 12e et 17e corps d'armée, le corps colonial (CAC), la 9e division de cavalerie, un groupe d'artillerie lourde et deux escadrilles. Elle est renforcée dès le par le 2e corps, puis le 16 par le 11e corps avec les 52e et 60e DI, le 20 par le 9e corps et le par le détachement d'armée Foch (retiré le )[87].
- artillerie lourde : un groupe (trois batteries) de 155 mm CTR du 2e régiment d'artillerie lourde (Vincennes et Le Mans) ;
- génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 4 (Mont Valérien), détachement radio F et compagnie de pontonniers 24/1 du 24e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
- aéronautique : V 14 et V 21 (sur Voisin).
12e corps
Le 12e corps d'armée (de Limoges) est commandé par le général Pierre Auguste Roques (remplacé le par le général Henri Jean Descoings)[88].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Méric ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Bernard ;
- commandant de l'artillerie (12e brigade) : général Bapst.
- 12e section du train des équipages (Limoges) ;
- 12e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Limoges) ;
- 12e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Limoges) ;
- 12e section d'infirmiers militaires (Limoges) ;
- 12e légion de gendarmerie (Limoges).
- infanterie :
- cavalerie : quatre escadrons du 21e régiment de chasseurs à cheval (Limoges)
- artillerie : 52e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême)
- génie : compagnie 12/3, 12/4, 12/16, 12/21 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
23e DI
La 23e division d'infanterie (d'Angoulême) est commandée par le général Charles Leblond, remplacé le par le général Bapst, puis le par le général Joseph Masnou[89].
- 45e brigade d'infanterie (Limoges), général Masnou
- 46e brigade d'infanterie (Angoulême), colonel Chéré
- cavalerie : un escadron du 21e régiment de chasseurs à cheval (Limoges)
- A.D. 23 : 21e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême)
- génie : compagnie 12/1 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
24e DI
La 24e division d'infanterie (de Périgueux) est commandée par le général du Garreau de la Mèchenie (ou de la Mécherie ?), remplacé le par le général Deffontaines, puis le par le général Henri Jean Descoings[90].
- 47e brigade d'infanterie (Bergerac), colonel Descoings
- 48e brigade d'infanterie (Tulle), colonel Sorin
- cavalerie : un escadron du 21e régiment de chasseurs à cheval (Limoges)
- A.D. 24 : 34e régiment d'artillerie de campagne (Périgueux)
- génie : compagnie 12/2 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
17e corps
Le 17e corps d'armée (de Toulouse) est commandé par le général Arthur Joseph Poline, remplacé (limogeage à la suite de la bataille des Ardennes) le par le général Noël Jean-Baptiste Henri Alphonse Dumas[91].
- Chef d'état-major : colonel Grégoire ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Ferradini ;
- commandant de l'artillerie (17e brigade) : général Malcor.
- 17e section du train des équipages (Limoges) ;
- 17e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Limoges) ;
- 17e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Limoges) ;
- 17e section d'infirmiers militaires (Limoges) ;
- 17e légion de gendarmerie (Limoges).
- infanterie :
- cavalerie : 9e régiment de chasseurs à cheval (Auch)
- artillerie : 57e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse).
33e DI
La 33e division d'infanterie (de Montauban) est commandée par le général François de Villeméjane, remplacé (limogeage) le par le général Adolphe Guillaumat puis le par le général Desvaux[92].
- cavalerie : 5e escadron du 9e régiment de chasseurs à cheval (Auch)
- A.D. 33 : 18e régiment d'artillerie de campagne (Agen)
- génie : compagnie 17/1 du 17e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
34e DI
La 34e division d'infanterie (de Toulouse) est commandée par le général Henri Alby[93].
- 67e brigade d'infanterie (Toulouse), général Dupuis
- 68e brigade d'infanterie (Auch), colonel Bertaux
- cavalerie : 6e escadron du 9e régiment de chasseurs à cheval (Auch)
- A.D. 34 : 23e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse)
- génie : compagnie 17/2 du 17e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
Corps colonial
Le corps d'armée colonial (CAC, formé à Paris) est commandé par le général Jules Lefèvre (remplacé le par le général Henri Gouraud)[94].
- Chef d'état-major : colonel Puypéroux ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Piquemal ;
- commandant de l'artillerie : général Gautheron ;
- commandant du génie : colonel Dehoey.
- section du train des équipages (Paris) ;
- section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Paris) ;
- section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Paris) ;
- section d'infirmiers militaires (Marseille) ;
- légion de gendarmerie.
- infanterie : 5e brigade d'infanterie coloniale, général Goullet
- cavalerie : 3e régiment de chasseurs d'Afrique (Constantine)
- artillerie : quatre groupes du 3e régiment d'artillerie coloniale (Lorient)
- génie : compagnies 22/2, 22/4, 22/16, 22/31 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
2e DIC
La 2e division d'infanterie coloniale (de Toulon) est commandée par le général Paul Leblois[95].
- 4e brigade d'infanterie coloniale, colonel Boudonnet
- 6e brigade d'infanterie coloniale, général Caudrelier
- cavalerie : 5e escadron du 6e régiment de dragons (Vincennes)
- A.D. : 1er régiment d'artillerie colonial (Lorient)
- génie : compagnie 22/1 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
3e DIC
La 3e division d'infanterie coloniale (de Brest) est commandée par le général Léon Raffenel, remplacé (à la suite de sa mort lors des combats de Rossignol le ) le par le général Charles Leblond, puis le par le général Georges Goullet[96].
- 1re brigade d'infanterie coloniale, général Montignault
- 3e brigade d'infanterie coloniale, général Rondony
- cavalerie : 6e escadron du 6e régiment de dragons (Vincennes)
- A.D. : 2e régiment d'artillerie colonial (Cherbourg)
- génie : compagnie 22/3 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
9e DC
La 9e division de cavalerie (de Tours) est issue des 9e, 10e et 11e régions ; elle est commandée par le général Jean de l'Espée[97].
- 1re brigade de cuirassiers (Tours), colonel de Mitry
- 9e brigade de dragons (Nantes), général de Sailly
- 16e brigade de dragons (Rennes), général Gombaud de Séréville
- Infanterie : 9e groupe cycliste du 25e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Mihiel)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 33e régiment d'artillerie de campagne (Angers)
- génie : sapeurs cyclistes du 6e régiment du génie (Angers).
5e armée
Effectifs de la 5e armée :
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La 5e armée, surnommée l'« Armée de Paris », est commandée par le général Charles Lanrezac (remplacé le par le général Louis Franchet d'Espèrey)[99].
- Chef d'état-major : général Alexis Hély d'Oissel (remplacé le par le lieutenant-colonel Charles de Lardemelle).
- sous-chef : lieutenant-colonel Daydrein ;
- chef du 3e bureau : commandant Schneider ;
- chef de l'aviation : lieutenant-colonel Ganter ;
- commandant du génie : colonel Henry.
Le 1er échelon de l'état-major, mobilisé à Paris, part pour Rethel le à 18 h 30. Le général Lanrezac arrive le 5 et prend le commandement[100].
La 5e armée est composée le avec les 1er, 2e, 3e, 10e et 11e corps d'armée, la 4e division de cavalerie, cinq groupes d'artillerie lourde et six escadrilles. Le GQG lui retire le 2e corps le , la renforçant le 11 avec les 52e et 60e DI (la seconde retirée le 15, la première le 16), puis le avec le 4e groupe de divisions de réserve. Elle perd le 11e corps le 16, et reçoit le 18e corps le [101].
- artillerie lourde : deux groupes (sept batteries) de 155 mm CTR et deux groupes (six batteries) de 120 mm B du 1er régiment d'artillerie lourde (camp de Sissonne, Douai et Eu), ainsi qu'un groupe (quatre batteries) de 120 mm L du 4e régiment d'artillerie lourde (Versailles, Lorient et Nancy) ;
- génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 9 (Mont Valérien), détachement radio G et compagnie de pontonniers 24/2 du 24e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
- aéronautique : DO 4, DO 6 (sur Doran), C.11 (sur Caudron), N 12 (sur Nieuport), REP 15 (sur Robert Esnault-Peletrie) et V 24 (sur Voisin).
1er corps
Le 1er corps d'armée (de Lille) est commandé par le général Louis Franchet d'Espèrey, remplacé le par le général Henry Victor Deligny[102].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel de Lardemelle ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Hoerter ;
- commandant de l'artillerie (1er brigade) : général Bro ;
- commandant du génie : colonel Seurre.
- infanterie :
- cavalerie : 6e régiment de chasseurs à cheval (Lille)
- artillerie : 41e régiment d'artillerie de campagne (Douai) et 1er régiment d'artillerie à pied (Maubeuge et Dunkerque)
- génie : compagnie 1/3, compagnie 1/4, compagnie de pontonniers 1/16, Cie Parc 1/21 du 1er bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
1re DI
La 1re division d'infanterie (de Lille) est commandée par le général Marie Alexandre Gallet, remplacé le par le général Bro[103].
- 1re brigade d'infanterie (Lille), général Marjoulet
- 2e brigade d'infanterie (Cambrai), général Christian Sauret
- cavalerie : 5e escadron du 6e régiment de chasseurs à cheval (Lille)
- A.D. 1 : 15e régiment d'artillerie de campagne (Douai)
- génie : compagnie 1/1 du 1er bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
2e DI
La 2e division d'infanterie (d'Arras) est commandée par le général Henry Victor Deligny, remplacé le par le général Noël Garnier-Duplessix, puis le par le général Jean-Marie Brulard[104].
- 3e brigade d'infanterie (Arras), général Duplessis
- 4e brigade d'infanterie (Saint-Omer), colonel Philippe Pétain
- cavalerie : 6e escadron du 6e régiment de chasseurs à cheval (Lille)
- A.D. 2 : 27e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys)
- génie : compagnie 1/2 du 1er bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
2e corps
Le 2e corps d'armée (d'Amiens) est commandé par le général Augustin Gérard (remplacé le par le général Frédéric-Georges Herr)[105].
- Chef d'état-major : lieutenant-colonel Montérou ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Vidalon ;
- commandant de l'artillerie (2e brigade) : général Bon ;
- commandant du génie : lieutenant-colonel Lefebvre.
- infanterie :
- cavalerie : 19e régiment de chasseurs à cheval (La Fère)
- artillerie : 29e régiment d'artillerie de campagne (Laon)
- génie : compagnie 2/3, compagnie 2/4, compagnie 2/16 et compagnie de parc 2/21 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
3e DI
La 3e division d'infanterie (d'Amiens) est commandée par le général Charles Louis Jacques Régnault, remplacé (limogeage) le par le général Émilien Cordonnier, puis le par le général Caré et le de nouveau par le général Cordonnier[106].
- 5e brigade d'infanterie (Amiens), général Deffontaines
- 6e brigade d'infanterie (Beauvais), général Caré
- cavalerie : 5e escadron du 19e régiment de chasseurs à cheval (La Fère)
- A.D. 3 : 17e régiment d'artillerie de campagne (La Fère)
- génie : compagnie 2/1 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
4e DI
La 4e division d'infanterie (de Mézières) est commandée par le général Charles Rabier (remplacé le par le général Adolphe Guillaumat)[107]. Le 148e régiment de la division a une mission particulière : lors de la mobilisation, il doit assurer la garde des ponts sur la Meuse de Fumay à Givet, puis une fois relevé par les unités de la 52e division de réserve il s'avance en aval de Dinant pour faire la liaison avec la place de Namur.
- cavalerie : deux escadrons du 16e régiment de dragons (Reims) et un du 30e régiment de dragons
- A.D. 4 : quatre batteries du 42e régiment d'artillerie de campagne (Stenay et La Fère)
- génie : compagnie 2/2 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
3e corps
Le 3e corps d'armée (de Rouen) est commandé par le général Henry Sauret, remplacé (limogeage à la suite de la bataille de Charleroi) le par le général Émile Hache[108].
- Chef d'état-major : colonel Geismar ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Tennevin ;
- commandant de l'artillerie (3e brigade) : général G. Rouquerol ;
- commandant du génie : colonel Belle.
- infanterie :
- cavalerie : 7e régiment de chasseurs à cheval (Évreux)
- artillerie : 11e régiment d'artillerie de campagne (Rouen).
5e DI
La 5e division d'infanterie (de Rouen) est commandée par le général Élie Verrier, remplacé le par le général Charles Mangin[109].
- cavalerie : 5e escadron du 7e régiment de chasseurs à cheval (Évreux)
- A.D. 5 : 43e régiment d'artillerie de campagne (Caen)
- génie : compagnie 3/1 du 3e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
6e DI
La 6e division d'infanterie (de Paris) est commandée par le général Georges Bloch, remplacé le par le général Philippe Pétain, puis le par le général Caré et le par le général Charles Jacquot[110].
- 11e brigade d'infanterie (Saint-Denis), général Hollender
- 12e brigade d'infanterie (Paris), général Lavisse
- cavalerie : 6e escadron du 7e régiment de chasseurs à cheval (Évreux)
- A.D. 6 : 22e régiment d'artillerie de campagne (Versailles)
- génie : compagnie 3/2 du 3e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
10e corps
Le 10e corps d'armée (de Rennes) est commandé par le général Gilbert Desforges (ou « Defforges », remplacé le par le général Wirbel)[111].
- Chef d'état-major : colonel Paulinier ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Monroé dit Roë ;
- commandant de l'artillerie (10e brigade) : général Dumay.
- infanterie :
- cavalerie : 13e régiment de hussards (Dinan)
- artillerie : 50e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
19e DI
La 19e division d'infanterie (de Rennes) est commandée par le général Gaëtan Bonnier, remplacé le par le général Bailly[112].
- 37e brigade d'infanterie (Saint-Brieuc), général Bailly
- 38e brigade d'infanterie (Rennes), général Rogerie
- cavalerie : 5e escadron du 13e régiment de hussards (Dinan)
- A.D. 19 : 7e régiment d'artillerie de campagne (Rennes)
- génie : compagnie 10/1 du 10e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
20e DI
La 20e division d'infanterie (de Saint-Servan) est commandée par le général Boë, remplacé par intérim (à la suite de la blessure du général le ) par le général Ménissier, puis le par le général Rogerie et le par le général François Anthoine[113].
- 39e brigade d'infanterie (Saint-Lô), général Menissier
- 40e brigade d'infanterie (Saint-Malo), colonel Bachelard
- cavalerie : 6e escadron du 13e régiment de hussards (Dinan)
- A.D. 20 : 10e régiment d'artillerie de campagne (Rennes)
- génie : compagnie 10/2 du 10e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
11e corps
Le 11e corps d'armée (de Nantes) est commandé par le général Joseph-Paul Eydoux (remplacé le par le général Maurice Eugène François Baumgarten)[114].
- Chef d'état-major : colonel Weywada ;
- sous-chef : lieutenant-colonel Retrouvey ;
- commandant de l'artillerie (11e brigade) : général Favereau ;
- commandant du génie : lieutenant-colonel Cota.
- infanterie :
- cavalerie : 2e régiment de chasseurs à cheval (Pontivy)
- artillerie : 28e régiment d'artillerie de campagne (Vannes) et 3e régiment d'artillerie à pied (Brest)
- génie : compagnies 11/3, 11/4, 11/16, 11/21 du 11e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
21e DI
La 21e division d'infanterie (de Nantes) est commandée par le général René Radiguet, remplacé le par le général François Dauvin[115] (ou d'Auvin).
- 41e brigade d'infanterie (Nantes), colonel de Teyssière
- 42e brigade d'infanterie (La Roche-sur-Yon), colonel Laméy
- cavalerie : 5e escadron du 2e régiment de chasseurs à cheval (Pontivy)
- A.D. 21 : 51e régiment d'artillerie de campagne (Nantes)
- génie : compagnie 11/1 du 11e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
22e DI
La 22e division d'infanterie (de Vannes) est commandée par le général Joseph Pambet, remplacé le par le général Pierre Bouyssou[116].
- 43e brigade d'infanterie (Vannes), général Duroisel
- 44e brigade d'infanterie (Quimper), général Chaplain
- cavalerie : 6e escadron du 2e régiment de chasseurs à cheval (Pontivy)
- A.D. 22 : 35e régiment d'artillerie de campagne (Vannes)
- génie : compagnie 11/2 du 11e bataillon du 6e régiment du génie Angers.
52e DR
La 52e division de réserve (formée à Mézières avec des réservistes de la 2e région) est commandée par le général Hyacinthe Clément Justin Coquet, puis le (limogeage) par le général Jules Augustin Williams Léon Battesti, le (à la suite de la mort de Battesti le 25) par le général Charles de Pélacot et le par le général Jean-Gabriel Rouquerol[117]. La division dépend directement de la 5e armée, avec déploiement du 9 au autour de Mézières : sa mission est d'assurer la garde des ponts de la Meuse, de Mézières à Givet. Passage sous les ordres de la 4e armée le 16, puis du 11e corps le 26 ; bataille de la Meuse le 28 autour de Frénois et de Donchery, puis repli le .
- 103e brigade d'infanterie, colonel Doursault
- 104e brigade d'infanterie, général de Battesti
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 21e régiment de dragons
- A.D. 52 : trois groupes des 17e régiment d'artillerie de campagne (Abbeville et Amiens), 29e régiment d'artillerie de campagne (Laon) et 42e régiment d'artillerie de campagne (La Fère et Stenay)
- génie : compagnies 2/13, 2/19, 2/24 du 2e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
60e DR
La 60e division de réserve (formée à Rennes avec des réservistes de la 10e région) est commandée par le général Maurice Joppé, remplacé le par le général Géraud Réveilhac[118]. La division dépend directement de la 5e armée, avec transport du 8 au 11 jusqu'à Rethel, puis déploiement du 11 au 18 autour de Pauvres. Transfert à la 4e armée le 16, puis au 11e corps le .
- 119e brigade d'infanterie, général Réveilhac
- 120e brigade d'infanterie, général Margueron
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 24e régiment de dragons (Rennes)
- A.D. 60 : trois groupes des 7e régiment d'artillerie de campagne (Rennes), 10e régiment d'artillerie de campagne (Dinan) et 50e régiment d'artillerie de campagne (Rennes)
- génie : compagnies 10/13, 10/19 et 10/24 du 10e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
4e DC
La 4e division de cavalerie (de Sedan) est issue de la 6e région ; elle est commandée par le général Abonneau (remplacé le par le général de Buyer)[119]. Elle est affectée à la couverture de la mobilisation, sous les ordres du 2e corps.
- 3e brigade de cuirassiers (Sainte-Menehould), général Sabry de Monpoly
- 4e brigade de dragons (Sedan), général d'Urbal
- 4e brigade de cavalerie légère (Verdun), général Réquichot
- Infanterie : 4e groupe cycliste du 19e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Verdun)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 40e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Mihiel)
- génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
Formations à la disposition du général en chef
En plus des cinq armées, le commandant en chef, le général Joseph Joffre, dispose de grandes unités (corps de cavalerie, groupes des divisions de réserve, groupements divers et divisions isolées) dont il dispose sur d'autres fronts (par exemple les Alpes) ou comme réserve. Au fur et à mesure des affectations de ces différentes unités, le GQG finit rapidement par demander la mise à sa disposition des dernières grandes unités dont le ministre de la Guerre s'était réservé l'emploi selon le plan de mobilisation.
Corps de cavalerie Sordet
Le corps de cavalerie (CC) est commandé par le général André Sordet, d'où son surnom de « corps Sordet ». L'état-major du corps d'armée est mobilisé à Paris, avant de s'installer à Mézières le [120].
- Chef d'état-major : colonel Guéneau de Montbeillard ;
- chef du 3e bureau : commandant Lanquetot.
Le corps de cavalerie est mis sous les ordres de la 5e armée du 15 au , puis de la 6e armée le et du gouverneur militaire de Paris du 1er au . Le , le général Sordet est remplacé par le général Bridoux[121].
1re DC
La 1re division de cavalerie (de Paris) est commandée par le général Buisson, remplacé le par le général Olivier Mazel[122].
- 2e brigade de cuirassiers Paris, général Louvat
- 5e brigade de dragons (Vincennes), général Silvestre
- 11e brigade de dragons (Versailles), général Corvisard
- Infanterie : 1er groupe cycliste du 26e bataillon de chasseurs à pied (Vincennes et Pont-à-Mousson)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 13e régiment d'artillerie de campagne (Vincennes)
- génie : sapeurs cyclistes du 1er régiment du génie.
3e DC
La 3e division de cavalerie (de Compiègne, dans la 6e région) est commandée par le général Dor de Lastours[123].
- 4e brigade de cuirassiers (Douai), colonel Gouzil
- 13e brigade de dragons (Compiègne), général Léorat
- 3e brigade de cavalerie légère (Meaux), général de la Villestreux
- Infanterie : 3e groupe cycliste du 18e bataillon de chasseurs à pied (Amiens et Longuyon)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 42e régiment d'artillerie de campagne (La Fère, Stenay)
- génie : sapeurs cyclistes du 3e régiment du génie.
5e DC
La 5e division de cavalerie (de Reims, dans la 6e région militaire) est commandée par le général Bridoux, remplacé le par le général Lallemand du Marais puis le par le général Allenou[124].
- 3e brigade de dragons (Reims), général de Lallemand du Marais
- 7e brigade de dragons (Épernay), colonel 2mé de Marcieu
- 5e brigade de cavalerie légère (Châlons-sur-Marne), général de Cornulier-Lucinière
- Infanterie : 5e groupe cycliste du 29e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Saint-Mihiel)
- Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 61e régiment d'artillerie de campagne (Verdun)
- génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
1er GDR
Le 1er groupe de division de réserve (GDR) est commandé par le général Louis Archinard, avec comme chef d'état-major le lieutenant-colonel Henri Mordacq. Le groupe est concentré du 10 au dans la région Luxeuil, Vesoul et Montbéliard, pour servir selon le plan XVII de réserve à la 1re armée et pour surveiller la frontière entre la France et la Suisse (dans l'hypothèse d'une invasion de la Suisse par les forces allemandes). Le GDR est affecté à partir du à l'armée d'Alsace, avant que le groupe soit dissous le [125].
58e DR
La 58e division de réserve (formée à Dijon avec des réservistes de la 8e région) est commandée par le général César Besset, remplacé le par le général Georges Claret de la Touche, puis le par le général Édouard Bolgert[126].
- 115e brigade d'infanterie, général Claret de la Touche
- 116e brigade d'infanterie, général Joubert
63e DR
La 63e division de réserve (formée à Clermont-Ferrand avec des réservistes de la 13e région) est commandée par le général Gustave Lombard, remplacé le par le général Georges Jullien[127].
- 125e brigade d'infanterie, général Dolot
- 126e brigade d'infanterie, général Guillin
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 14e régiment de dragons (Saint-Étienne)
- A.D. 63 : trois groupes des 16e (Issoire), 36e (Moulins) et 53e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand)
- génie : compagnies 13/13, 19/13 et 24/13 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
66e DR
La 66e division de réserve (formée à Montpellier avec des réservistes de la 16e région) est commandée par le général Voirhaye, remplacé le par le général Mazel, puis le par le général Guerrier[128].
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 19e régiment de dragons (Castres)
- A.D. 66 : trois groupes des 3e (Carcassonne), 9e (Castres) et 56e régiments d'artillerie de campagne (Montpellier)
- génie : compagnies 13/16, 19/16 et 24/16 du 16e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
4e GDR
Le 4e groupe de divisions de réserve (GDR) est commandé par le général Mardochée Valabrègue, avec le lieutenant-colonel des Vallières comme chef d'état-major. Le groupe est concentré du 8 au autour de Vervins, puis est affecté à la 5e armée le 15. Le , la 51e DI est détachée du groupe ; le , la 74e brigade (de la 37e DI) est rattachée au groupe. Le groupe est dissous le (ordre du 29)[129].
51e DR
La 51e division de réserve (formée à Arras avec des réservistes de la 1re région) est commandée par le général René Boutegourd[130].
- 101e brigade d'infanterie, général Petit
- 102e brigade d'infanterie, général Leleu
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 4e régiment de cuirassiers (Valenciennes et Cambrai)
- A.D.51 : trois groupes des 15e (Douai), 27e (Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys) et 41e (Douai) régiments d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 13/1 et 24/1 du 1er bataillon rattaché au 3e régiment du génie (Arras) et compagnie 20/22 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
53e DR
La 53e division de réserve (formée à Rouen avec des réservistes de la 3e région) est commandée par le général Georges Perruchon, remplacé le par le général Journée, puis le par le général Louis Loyzeau de Grandmaison[131].
- 105e brigade d'infanterie, général de Montangon
- 106e brigade d'infanterie, général Journée
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 27e régiment de dragons (Versailles)
- A.D. 53 : trois groupes des 11e (Rouen), 22e (Versailles) et 43e (Caen) régiments d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 13/3, 19/3 et 24/3 du 3e bataillon rattaché au 3e régiment du génie (Arras).
69e DR
La 69e division de réserve (formée à Reims avec des réservistes de la 6e région) est commandée par le général Henri Le Gros, remplacé le par le général Néraud, puis le par le général Pierre Berdoulat[132].
- 137e brigade d'infanterie, général Rousseau
- 138e brigade d'infanterie, général Néraud
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 5e régiment de dragons (Compiègne)
- A.D. 69 :
- un groupe de 2 batteries du 46e (camp de Châlons) et d'une batterie du 44e (Le Mans) ;
- un groupe de 2 batteries du 46e (camp de Châlons) et d'une batterie du 29e (Laon) ;
- un groupe de 2 batteries du 28e (Vannes) et d'une batterie du 50e (Vannes).
- génie : compagnie 13/22, 19/22 et 22/22 du 22e bataillon rattaché au 1er régiment du génie (Versailles).
Armée d'Afrique
L'armée d'Afrique (correspondant à la 19e région militaire) envoie dès le début d'août sur le territoire métropolitain les 37e et 38e divisions d'infanterie, créées en application du plan de mobilisation, ainsi que la division marocaine. Une nouvelle division est créée le , la 45e DI, pour être envoyée elle aussi en métropole.
37e DI
La 37e division d'infanterie est formée à Philippeville à partir des troupes de la division de Constantine, comme le prévoit le plan de mobilisation. Elle est commandée par le général Louis Comby[133].
Elle traverse la Méditerranée du 5 au pour arriver majoritairement à Marseille. Elle est rassemblée du 8 au 10 à Arles, puis est transportée à partir du par Chasse, Noisy, Le Bourget pour débarquer le 13 à Hirson, avant de marcher jusqu'à Auvillers-les-Forges et Rocroi (elle passe au 1er CA) le [134].
- 73e brigade d'infanterie, général Blanc
- régiment de marche du 2e zouaves (trois bataillons)
- régiment de marche du 2e (2 btns.) et 5e (1 btn.) tirailleurs
- régiment de marche du 6e tirailleurs (2 btns.)
- 74e brigade d'infanterie, colonel Taupin
- régiment de marche du 3e zouaves (3 btns.)
- régiment de marche du 3e (3 btns.) et 7e (1 btn.) tirailleurs
- cavalerie : 4e escadron du 6e régiment de chasseurs d'Afrique
- A.D. 37 : 1er, 2e et 3e groupes d'artillerie d'Afrique
- génie : compagnies 8/17, 8/22 du 4e régiment et 19/1 du 19e bataillon du génie, ainsi que le détachement transmission du 8e régiment du génie.
38e DI
La 38e division d'infanterie est constituée à Alger à partir des troupes de la division d'Alger, comme le prévoit le plan de mobilisation. Elle est commandée par le général Paul Jules Henri Muteau, remplacé le par le général Jean-Marie Brulard, puis le par le général Georges de Bazelaire[135].
Elle traverse la Méditerranée entre le 4 et le pour arriver à Cette. Rassemblée du 8 au 10 à Avignon, elle est transportée par train du 12 au , pour débarquer à Hirson et Chimay[136].
- 75e brigade d'infanterie, général Schwartz
- régiment de marche du 1er zouaves (3 btns.)
- régiment de marche du 1er (1 btn.) et du 9e (2 btns.) tirailleurs
- 76e brigade d'infanterie, général Bertin
- régiment de marche du 4e zouaves (4 btns.)
- régiment de marche du 4e tirailleurs (2 btns.)
- régiment de marche du 8e tirailleurs (2 btns.)
- cavalerie : 4e escadron du 5e régiment de chasseurs d'Afrique
- A.D. 38 : trois groupes du 32e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 19/2 du 19e bataillon et 1/25 du 3e régiment du génie.
Division marocaine
La division de marche du Maroc est formée sur ordre du ministre de la Guerre du au résident général de France au Maroc Hubert Lyautey, à partir de prélèvement sur les troupes d'occupation du protectorat (sa création n'était pas prévue par le plan de mobilisation) ; elle est constituée à Rabat le , sous les ordres du général Georges Louis Humbert, remplacé le par le général Ernest Joseph Blondlat[137].
Elle débarque à Bordeaux du 11 au , avant d'être transportée par voie ferrée du 19 au jusqu'à Laon, Saint-Michel, Signy-le-Petit et Auvillers, et de marcher jusqu'à Tournes (elle passe alors au 9e corps)[138].
- 1re brigade marocaine, général Ernest Joseph Blondlat
- 1er régiment de marche colonial
- 1er régiment de marche de zouaves
- 2e brigade marocaine, colonel Cros
- 5e régiment de tirailleurs du Maroc oriental
- 2e régiment de tirailleurs du Maroc occidental
- cavalerie : deux escadrons du 9e régiment de chasseurs
- artillerie : une batterie du 8e groupe d'Afrique, une batterie du 9e groupe d'Afrique, deux batteries du groupe colonial du Maroc et un groupe de deux batteries du 4e groupe d'Afrique
- génie : compagnie 19/2 du 2e régiment du génie.
45e DI
La 45e division d'infanterie est créée à Oran à partir des troupes de la division d'Oran, sur ordre du (sa création n'était pas prévue par le plan de mobilisation), avec constitution du 20 au . Elle est commandée par le général Antoine Drude[139]. La division traverse la Méditerranée à partir du , débarque à Cette le 26 et cantonne à Narbonne le 27 (complément en matériel et animaux). Puis l'état-major et la 89e brigade sont transportés le 29 par voie ferrée via Toulouse jusqu'à Juvisy au sud de Paris, passant le sous les ordres du gouverneur militaire de Paris. Cantonnement à Bourg-la-Reine le 31 ; arrivée de la 90e brigade le 1er septembre. Le , complétée, elle se concentre au Bourget puis fait mouvement vers la région du Mesnil-Amelot, avec affectation à la 6e armée le 5[140].
- 89e brigade d'infanterie (renommée 91e car doublon avec celle de la 76e DR), général Traford
- régiment de marche du 1er zouaves (2 bataillons du 1er et un du 4e RZ)
- régiment de marche du 3e zouaves (3 btns.)
- 90e brigade d'infanterie
- régiment de marche du 2e zouaves (3 btns.)
- régiment de marche de tirailleurs (trois bataillons des 1er, 2e et 8e RT)
- cavalerie : quatre escadrons de chasseurs d'Afrique (du 1er et 2e régiments, deviendront le régiment de marche de chasseurs d'Afrique)
- artillerie : 5e batterie du 3e groupe, 1re du 1er groupe et 2e du 2e groupe d'Afrique
- génie : compagnie 17/1 M du Maroc.
Défense mobile des places du Nord-Est
Quatre divisions de réserve sont affectées aux quatre principales places fortes de l'Est : celles de Verdun, de Toul, d'Épinal et de Belfort. Ces divisions n'y sont pas mobilisées pour servir de garnison, mais assurer la « défense mobile », c'est-à-dire les combats hors du périmètre fortifié, lors des sorties.
57e DR
La 57e division de réserve (formée à Belfort avec des réservistes de la 7e région) est commandée par le général Bernard[141]. Elle est affectée à la place fortifiée de Belfort.
- 113e brigade d'infanterie (Belfort), général Farinaux
- 114e brigade d'infanterie (Belfort), colonel Quais
- Infanterie: 41e bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes)
- cavalerie : un escadron du 11e régiment de dragons (Belfort) et un escadron du 13e régiment de dragons
- AD 57 : deux groupes du 5e régiment d'artillerie de campagne (Besançon) et un groupe du 47e régiment d'artillerie de campagne (Héricourt)
- génie : compagnies 1/22 et 21/22 du 22e bataillon rattaché au 1er régiment du génie (Versailles).
71e DR
La 71e division de réserve (formée à Épinal avec des réservistes de la 21e région) est commandée par le général Joseph Kaufmant[142]. Elle est affectée à la place fortifiée d'Épinal.
- 141e brigade d'infanterie (Épinal), colonel Keller
- 349e régiment d'infanterie (Épinal)
- 358e régiment d'infanterie (Lyon et Bruyères) lieutenant colonel Jean Arthur Cullard
- 370e régiment d'infanterie (Épinal)
- 142e brigade d'infanterie, colonel Clausse
- cavalerie : 5e et 6e escadrons du 12e régiment de hussards (Tarascon)
- AD 71 : un groupe de 75 mm du 4e régiment d'artillerie de campagne (Belfort) et deux groupes de 75 mm du 62e régiment d'artillerie de campagne (Belfort)
- génie : compagnies 1/22 et 21/22 du 22e bataillon du génie.
72e DR
La 72e division de réserve (formée à Verdun avec des réservistes de la 6e région) est commandée par le général Jules Heymann (remplacé le par le général Bapst)[143]. Elle est affectée à la place fortifiée de Verdun.
- 143e brigade d'infanterie, colonel Couturier
- 144e brigade d'infanterie, colonel Pagès
- cavalerie : un escadron du 2e régiment de hussards et un escadron du 4e régiment de hussards.
- A.D. 72 :
- un groupe du 61e régiment d'artillerie de campagne ;
- un groupe du 59e régiment d'artillerie de campagne ;
- une batterie du 11e régiment d'artillerie de campagne ;
- une batterie du 41e régiment d'artillerie de campagne ;
- une batterie du 45e régiment d'artillerie de campagne.
- génie : compagnies 1/25 et 21/25 du 25e bataillon du génie.
73e DR
La 73e division de réserve (formée à Toul avec des réservistes de la 20e région) est commandée par le général Marie Joseph Châtelain (remplacé le par le général Martin de Laporte)[144]. Elle est affectée à la place forte de Toul.
- 145e brigade d'infanterie, colonel de Nansouty
- 146e brigade d'infanterie, colonel Malaguti
- cavalerie : un escadron du 4e régiment de dragons et un escadron du 12e régiment de dragons.
- A.D. 73 :
- un groupe du 12e régiment d'artillerie de campagne ;
- un groupe du 39e régiment d'artillerie de campagne ;
- une batterie du 37e régiment d'artillerie de campagne ;
- une batterie du 49e régiment d'artillerie de campagne ;
- une batterie du 57e régiment d'artillerie de campagne.
- génie : compagnies 1/26, 3/26 et 21/26 du 26e bataillon du génie.
Armée des Alpes
L'armée des Alpes, surnommée « armée de Lyon » puis renommée « inspection du Sud-Est » le , est composée d'une partie des unités mobilisées dans les 14e et 15e régions militaires (celles de Lyon et de Marseille) pour assurer la défense du territoire en cas de guerre avec le royaume d'Italie (alliée à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie dans le cadre de la Triplice).
Le commandement est confié au général Albert d'Amade (d'où le surnom de « groupe d'Amade »), avec comme chef d'état-major le général de Vassart ; l'état-major est mobilisé à Lyon le [145], les unités autour de Chambéry, Lyon, Avignon, Antibes et Gap. L'inspection du Sud-Est est dissous le [146].
44e DI
La 44e division d'infanterie est créée à Lyon le en application du plan de mobilisation, à partir d'unités d'active des 14e et 15e régions. Elle est commandée par le général Soyer, remplacé le par le général de Vassart d'Andernay[147]. Le , la division prend le train pour Grandvillars, passant sous les ordres de l'armée d'Alsace le 15, puis de la 1re armée le 22 (incorporé au 13e corps le 26, puis au 21e me 27).
- 88e brigade d'infanterie, général Plessier, puis colonel Barbot
- 89e brigade d'infanterie, colonel Buchner
- cavalerie : 4e escadron du 4e régiment de chasseurs d'Afrique (Tunis)
- A.D. 44 :
- deux batteries du 6e RAC et une batterie du 53e RAC
- deux batteries du 6e RAC et une du 9e RAC
- deux batteries du 38e RAC et une du 57e RAC
- deux batteries du 38e RAC et une du 58e RAC
- génie : compagnies 14/13, 14/17 et 14/22 du 4e régiment du génie.
64e DR
La 64e division de réserve (formée à Grenoble avec des réservistes de la 14e région) est commandée par le général Hollender, remplacé le par le général Compagnon[148].
- 127e brigade d'infanterie, colonel Varlet
- 128e brigade d'infanterie, général Guerrier
- cavalerie : deux escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval.
- A.D. 64 : un groupe du 2e régiment d'artillerie de montagne et deux groupes du 1er régiment d'artillerie de montagne.
- génie : compagnie 14/8 du 8e bataillon du génie.
65e DR
La 65e division de réserve (formée à Nice avec des réservistes de la 15e région) est commandée par le général Brice Adrien Bizot, remplacé le par le général Henri Le Gros[149].
- 129e brigade d'infanterie, général Beaugillot
- 311e régiment d'infanterie (Antibes)
- 312e régiment d'infanterie (Toulon)
- 52e bataillon de chasseurs à pied (Villefranche)
- 46e bataillon de chasseurs alpins (Nice)
- 67e bataillon de chasseurs alpins (Villefranche)
- 130e brigade d'infanterie, général Thiebault
- cavalerie : deux escadrons du 11e régiment de hussards.
- A.D. 65 : un groupe du 55e RAC et deux groupes du 2e régiment d'artillerie de montagne.
- génie : compagnie 11/15 et 24/15 du 15e bataillon du génie.
74e DR
La 74e division de réserve (formée à Chambéry avec des réservistes de la 14e région) est commandée par le général Bigot[150].
- 147e brigade d'infanterie, général Durupt
- 148e brigade d'infanterie, colonel Terris
- cavalerie : deux escadrons du 2e régiment de dragons.
- A.D. 74 : un groupe du 54e RAC et deux groupes (2+3 batteries) du 1er RA de montagne.
- génie : compagnie 14/13 du 13e bataillon du génie.
75e DR
La 75e division de réserve (formée à Avignon avec des réservistes de la 15e région) est commandée par le général Henri Vimard, remplacé le par le général Buisson d'Armandy[151].
- 149e brigade d'infanterie, général Grand d'Esnon
- 150e brigade d'infanterie, colonel Fine
- cavalerie : deux escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 75 : trois groupes des 19e RAC (Nîmes), 38e RAC (Nîmes) et 2e régiment d'artillerie de montagne (65 mm) (Grenoble)
- génie : compagnie 15/12 du 7e régiment du génie
91e DTC
La 91e division d'infanterie territoriale (constituée à Toulouse avec les territoriaux de la 17e région) est commandée par le général Paul Lacroisade[152]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 181e brigade d'infanterie territoriale
- 182e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 10e régiment de dragons
- A.D. 91 : deux groupes de 80 mm du 57e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnie 17/1T du 2e régiment.
Formations à la disposition du ministre
Le plan de mobilisation prévoit le maintien de plusieurs grandes unités sous les ordres directs du ministre de la Guerre, Adolphe Messimy en (remplacé le par Alexandre Millerand). Ces unités vont être progressivement confiées au commandant en chef, le général Joseph Joffre.
67e DR
La 67e division de réserve (constituée à Montauban avec des réservistes de la 17e région) est commandée par le général Henry Marabail[153]. Elle est transportée entre le 11 et le dans le camp de Mailly, puis celui de Châlons. Du 16 au 20, elle est envoyée en Lorraine, débarquant à Sainte-Menehould, Clermont-en-Argonne et Verdun.
- 133e brigade d'infanterie, général Paul Foucart
- 134e brigade d'infanterie, colonel Chiché
- cavalerie : 2 escadrons du 10e régiment de dragons (Montauban)
- A.D. 67 : trois groupes des 18e (Agen), 23e (Toulouse) et 57e (Toulouse) régiments d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 13/16, 19/16 et 24/16 du 16e bataillon rattaché au 2e régiment du génie (Montpellier).
Gouvernement militaire de Paris
La défense du camp retranché de Paris est confiée au gouverneur militaire de Paris (GMP), avec sous ses ordres deux divisions de réserve et cinq divisions territoriales. Les 61e et 62e divisions de réserve et la 84e division territoriale de campagne sont chargées de la défense mobile, la 83e division territoriale de place est affectée à la défense du noyau central, la 85e DTP de la région Est, la 86e de la région Nord et la 89e de la région Sud-Ouest du camp. À partir du , le gouvernement militaire de Paris reçoit un détachement de marins, formé en brigade le et qui quitte le GMP le . Le GMP reçoit aussi en renfort la 185e brigade d'infanterie territoriale le , la 45e DI le , puis la 6e armée, le 6e groupe de divisions de réserve et le corps de cavalerie Sordet le 1er septembre, le 4e corps le 2, la 8e DI le et une brigade de spahis le 6.
Le commandement est confié au général Victor-Constant Michel, remplacé le par le général Joseph Gallieni (lui-même remplacé le par le général Michel Joseph Maunoury), avec comme chef d'état-major le général Clergerie[154]. Le , le commandement de la région Sud-Ouest est confié au général Mercier-Milon, celle de la région Est au général Vauthier et celle de la région Nord au général Coupillaud[155]. Le gouvernement militaire de Paris passe le sous les ordres du commandant en chef. À partir du , la 6e armée reçoit directement ses ordres du GQG[156].
Le , les 61e et 62e DR sont regroupées dans le 6e groupe de divisions de réserve (GDR) confié au général Ebener, avec pour chef d'état-major le lieutenant-colonel de Ménil. Affecté à la 6e armée, le 6e GDR passe sous les ordres du GMP du 1er au , avant de repasser à la 6e armée[157].
61e DR
La 61e division de réserve (constituée à Vannes avec des réservistes de la 11e région) est commandée par le général Paul Virvaire, remplacé le par le général Deprez[158]. Elle est transportée du 6 au jusqu'au Bourget[159].
- 121e brigade d'infanterie, général Delarue
- 122e brigade d'infanterie, colonel Grimot
- cavalerie : deux escadrons du 2e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 61 : trois groupes des 28e (Vannes), 35e (Vannes) et 51e RAC (Nantes)
- génie : compagnies 11/13,11/19,11/24 du 11e bataillon du 5e régiment du génie (Versailles) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien)
62e DR
La 62e division de réserve (formée à Angoulême avec des réservistes de la 12e région) est commandée par le général Marie François Caneval, remplacé le par le général Wirbel puis le par le général Paulinier et le par le général Maurice Baumgarten[160]. Elle arrive d'Angoulême entre les 5 et , débarquant à Ivry et à Gonesse[161].
- 123e brigade d'infanterie, colonel d'Arodes de Peyriague
- 124e brigade d'infanterie, général Ninous
- cavalerie : deux escadrons du 20e régiment de dragons (Limoges)
- A.D. 62 : trois groupes des 21e (Angoulême), 34e (Périgueux) et 52e (Angoulème) régiments d'artillerie de campagne
- génie : compagnie 13/12, 19/12 et 24/12 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers)
83e DTP
La 83e division d'infanterie territoriale (constituée à Chartres avec des territoriaux de la 4e région militaire) est commandée par le général Charles Groth, remplacé le par le général Alfred Galopin[162]. → 5-12 Rambouillet, Paris-Vaugirard[163]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.
- 165e brigade d'infanterie territoriale, général Camille Cousin
- 166e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 1er régiment de chasseurs
- A.D. 83 : un groupe du 45e régiment d'artillerie de campagne
84e DTC
La 84e division d'infanterie territoriale (constituée à Laval avec des territoriaux de la 4e région militaire) est commandée par le général Henri de Ferron, remplacé le par le général Marie Joseph Chatelain[164]. → 12-13 Massy-Palaiseau, Wissous et Choisy-le-Roi. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 167e brigade d'infanterie territoriale
- 168e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 14e régiment de hussards
- A.D. 84 : deux groupes du 44e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnie 4/1T du 4e régiment.
85e DTP
La 85e division d'infanterie territoriale (constituée à Châteauroux avec des territoriaux de la 9e région militaire) est commandée par le général Tell Aristide Frédéric Antoine Chapel[165]. → 8 Villiers-sur-Marne[166]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.
- 169e brigade d'infanterie territoriale
- 170e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 7e régiment de hussards
- A.D. 85 : un groupe du 32e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnies 4/14 et 5/2T du 1er régiment.
86e DTP
La 86e division d'infanterie territoriale (constituée à Angers avec des territoriaux de la 9e région militaire) est commandée par le général Raymond Mayniel, remplacé le par le général Charles Leblond[167]. → 9 Chevaleret-Ivry → 10 Pierrefitte[168]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.
- 171e brigade d'infanterie territoriale
- 172e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 25e régiment de dragons
- A.D. 86 : un groupe du 49e régiment d'artillerie de campagne.
89e DTP
La 89e division d'infanterie territoriale (constituée à Angoulême avec des territoriaux de la 12e région militaire) est commandée par le général Louis Penaud, remplacé le par le général Frédéric Edmond Bourdériat, puis le par le général Marie Alexandre Gallet et le par le général Edgard de Trentinian[169]. → 11 Ruelle, Ivry → 12 Versailles[170]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.
- 177e brigade d'infanterie territoriale
- 178e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 21e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 89 : un groupe du 52e régiment d'artillerie de campagne
Places fortes
En dehors du Gouvernement militaire de Paris, les différentes fortifications entretenues le long des frontières et littoraux voient leurs garnisons de temps de paix renforcées lors de la mobilisation.
- 1re région militaire :
- place de Dunkerque : Portion centrale et 4e, 6e et 7e batteries du 1er régiment d'artillerie à pied (1er RAP), les quatre bataillons du 8e RIT[171] et les trois du 6e RIT[172] ;
- place de Boulogne-sur-Mer : 3e batterie du 1er RAP et un bataillon du 7e RIT[173] ;
- place de Calais : 5e batterie du 1er RAP et trois bataillons du 7e RIT[173]
- place de Lille : désarmée, puis déclarée « ville ouverte » ;
- rideau des forts de Maulde (en), de Flines et de Curgies ;
- place de Maubeuge : 145e RI, 345e RI, 31e régiment d'infanterie coloniale (31e RIC), 32e RIC, 1er, 2e, 3e, 4e, 5e et 85e RIT, Fraction et 1re et 2e batteries du 1er RAP, les neuf batteries du 1er RAT[174] et les dirigeables Dupuy-de-Lôme et Mongolfier ;
- 2e région militaire :
- forts d'arrêt de la « trouée de Stenay » (ou « trouée de l'Oise ») avec ceux d'Hirson, de Charlemont et des Ayvelles : deux compagnies du 45e RIT[175] ;
- place de Montmédy : 3e batterie du 5e régiment d'artillerie à pied (5e RAP) ;
- place de Longwy : 5e batterie du 5e RAP ;
- 6e région militaire :
- place de Verdun : 164e, 165e et 166e RI, 44e RIT, 1re, 2e, 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e et 13e batteries du 5e RAP, 9e régiment du génie (6e et 25e bataillons) et dirigeable Fleurus ;
- rideau des Hauts de Meuse avec les forts de Génicourt, de Troyon, des Paroches, du Camp-des-Romains (au sud de Saint-Mihiel) et de Liouville, batterie de Saint-Agnant, forts de Gironville et de Jouy-sous-les-Côtes : 12e batterie du 5e RAP ;
- 20e région militaire :
- place forte de Toul : 167e, 168e et 169e RI ; 2e, 4e, 5e, 6e et 12e batteries du 6e RAP et dirigeable Adjudant-Vincenot ;
- forts d'arrêt de la « trouée de Charmes » avec ceux de Manonviller (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie, 3e batterie du 6e RAP), de Frouard (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie, 1re batterie du 6e RAP), de Pont-Saint-Vincent (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie, 7e batterie du 6e RAP), de Pagny-la-Blanche-Côte (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie, 11e batterie du 6e RAP), Fort d'Écrouves (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie, 9e batterie du 6e RAP), fort de Lucey (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie,10e batterie du 6e RAP) et de Bourlémont (Une compagnie du 168e régiment d'infanterie, 8e batterie du 6e RAP) ;
- 21e région militaire :
- place d'Épinal : 170e RI et dirigeable Conté ;
- 7e région militaire :
- rideau de la Haute-Moselle avec les forts d'Arches, du Parmont, de Rupt, de Château-Lambert, du Ballon-de-Servance et de Giromagny ;
- place de Belfort : 171e et 172e RI ; 1re, 2e, 3e, 5e et 6e batteries du 9e RAP
- rideaux du sud de la trouée de Belfort avec les forts Lachaux et Mont-Bart, ainsi que le môle du Lomont ;
- place de Pontarlier ;
- forts de Salins-les-Bains ;
- position des Rousses (fort des Rousses et fort du Risoux) ;
- place de Besançon ;
- place de Langres : 8e et 9e batteries du 4e RAP ;
- défilé de l'Écluse ;
- 8e région militaire :
- 14e région militaire :
- place de Lyon ;
- place d'Albertville ;
- barrière de l'Esseillon (en amont de Modane) ;
- forts du Sapey et du Replaton (en aval de Modane) ;
- fort du Télégraphe à Saint-Michel-de-Maurienne ;
- barrière de Chamousset avec les forts de Montperché, d'Aiton et de Montgilbert ;
- place de Grenoble ;
- place de Briançon : 159e RI ; 2e, 4e et 5e batteries du 11e RAP
- place de Mont-Dauphin ;
- fort de Tournoux (3e batteries du 11e RAP) ;
- 15e région militaire :
- place de Saint-Vincent-les-Forts ;
- forts de la Forca et des Milles-Fourches pour la vallée de la Vésubie ;
- fort du Pic-Charvet pour la vallée du Var ;
- fort du Barbonnet (au-dessus de Sospel) pour la vallée de la Bévéra ;
- place de Nice : 163e RI, 3e, 4e et 5e batteries du 7e régiment d'artillerie à pied (7e RAP) ;
- Bastia : 173e RI ;
- Bonifacio : 1re batterie du 7e RAP ;
- place de Toulon : 1re, 2e, 3e, 4e et 5e batteries du 10e régiment d'artillerie à pied (10e RAP) ;
- île de Porquerolles : 6e batterie du 10e RAP ;
- 16e région militaire :
- fort du Cap-Béar (à Port-Vendres) ;
- fort del Serrat d'en Vaquer (à Perpignan) ;
- 18e région militaire :
- La Rochelle : 4e batterie du 3e régiment d'artillerie à pied (3e RAP) ;
- île d'Aix : 5e batterie du 3e RAP ;
- 11e région militaire :
- place de Brest : 2e, 3e, 4e, batteries du 3e RAP ;
- Belle-Île-en-Mer : 1re batterie du 3e RAP ;
- 10e région militaire :
- place de Cherbourg : 1re, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e et 7e batteries du 2e RAP ;
- 3e région militaire :
- place du Havre : 8e et 9e batteries du 2e RAP ;
- Gouvernement militaire de Paris :
- 1re, 2e, 3e, 4e et 10e batteries du 4e RAP
- 19e région militaire :
- Bizerte : 1re, 2e, 3e et 4e batterie du 7e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
- Alger : 1re et 2e batteries du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
- Oran : 3e batterie du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
- Philippeville : 4e batterie du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
- autres colonies :
Divisions isolées
La surveillance des littoraux et de la frontière espagnole est confiée à six divisions territoriales de campagne. Dès le , les 81e, 82e, 84e et 88e divisions d'infanterie territoriale de campagne sont confiées au commandant en chef pour être déployées à partir d'Arras et de Douai (formant le « groupe de divisions territoriales », confié au général Albert d'Amade d'où le surnom de « groupe d'Amade »).
81e DTC
La 81e division d'infanterie territoriale (constituée à Amiens avec des territoriaux de la 2e région militaire) est commandée par le général Louis Marcot[176]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 161e brigade d'infanterie territoriale
- 162e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 9e régiment de cuirassiers
- A.D. 81 : deux groupes du 29e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnie 2/1T du 1er régiment du génie.
82e DTC
La 82e division d'infanterie territoriale (constituée à Rouen avec des territoriaux de la 3e région militaire) est commandée par le général Charles Vigy[177]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 163e brigade d'infanterie territoriale
- 164e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 7e régiment de chasseurs à cheval
- A.D. 82 : deux groupes du 11e régiment d'artillerie de campagne
- génie : 3/1T du 3e régiment du génie.
87e DTC
La 87e division d'infanterie territoriale (constituée à Saint-Servan avec des territoriaux de la 10e région militaire) est commandée par le général Roy[178]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 173e brigade d'infanterie territoriale
- 174e brigade d'infanterie territoriale
88e DTC
La 88e division d'infanterie territoriale (constituée à Nantes avec des territoriaux de la 11e région militaire) est commandée par le général Dennery, remplacé le par le général Louis Curé, puis le par le général Edgard de Trentinian et le par le général Marie Alexandre Gallet[179]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 175e brigade d'infanterie territoriale
- 176e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 3e régiment de dragons
- A.D. 88 : un groupe du 20e et un groupe du 28e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnie 11/3T du 6e régiment du génie.
90e DTC
La 90e division d'infanterie territoriale (constituée à Perpignan avec des territoriaux de la 16e région militaire) est commandée par le général Jules Bunoust[180]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
Dès le , son infanterie est envoyé en Afrique du Nord et au Maroc occidental. La division est dissoute le : l'état-major, le génie et les services servent à la constitution de la 94e division territoriale au camp de la Valbonne à partir du . La cavalerie et l'artillerie restent disponible sur leurs lieux de mobilisation[181].
- 179e brigade d'infanterie territoriale
- 180e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 1er régiment de hussards
- A.D. 90 : un groupe du 9e régiment d'artillerie de campagne
- génie : une compagnie du 16e bataillon territorial du génie.
92e DTC
La 92e division d'infanterie territoriale (constituée à Bordeaux avec des territoriaux de la 18e région militaire) est commandée par le général Henri Eugène Calvel[182], remplacé le par le général Fernand Ludovic Marie Philomène Charpentier du Moriez. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.
- 183e brigade d'infanterie territoriale
- 184e brigade d'infanterie territoriale
- cavalerie : deux escadrons du 10e régiment de hussards
- A.D. 92 : deux groupes du 14e régiment d'artillerie de campagne
- génie : compagnie 18/1T du 2e régiment du génie.
Infanterie
En marge des divisions d'infanterie territoriale, de nombreux régiments non-endivisionnés sont disponibles, notamment pour des affectations dans les places fortes.
- 1re région militaire
- 1er régiment d'infanterie territoriale (Lille) : place de Maubeuge
- 2e régiment d'infanterie territoriale (Valenciennes) : place de Maubeuge
- 3e régiment d'infanterie territoriale (Cambrai) : place de Maubeuge
- 4e régiment d'infanterie territoriale (Avesnes-sur-Helpe) : place de Maubeuge
- 5e régiment d'infanterie territoriale (Arras) : place de Maubeuge
- 6e régiment d'infanterie territoriale (Béthune) : place de Dunkerque[172]
- 7e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Omer) : places de Calais et de Boulogne[173]
- 8e régiment d'infanterie territoriale (Dunkerque) : place de Dunkerque[171]
- 2e région militaire
- 3e région militaire
- 4e région militaire
- 5e région militaire
- 6e région militaire
- 41e régiment d'infanterie territoriale (Toul et Nancy)
- 42e régiment d'infanterie territoriale (Toul et Nancy)
- 43e régiment d'infanterie territoriale (Épinal)
- 44e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Quentin et Verdun)
- 45e régiment d'infanterie territoriale (Mézières)
- 46e régiment d'infanterie territoriale (Soissons et Saint-Mihiel)
- 47e régiment d'infanterie territoriale (Troyes et Nancy)
- 48e régiment d'infanterie territoriale (Châlons-sur-Marne et camp de Châlons)
- 49e régiment d'infanterie territoriale (Belfort)
- 50e régiment d'infanterie territoriale (Belfort)
- 51e régiment d'infanterie territoriale (Langres)
- 52e régiment d'infanterie territoriale (Neufchâtel-devant-Metz et Nancy)
- 7e région militaire
- 8e région militaire
- 58e régiment d'infanterie territoriale (Dijon)
- 59e régiment d'infanterie territoriale (Chalon-sur-Saône)
- 60e régiment d'infanterie territoriale (Mâcon)
- 61e régiment d'infanterie territoriale (Cosne-sur-Loire)
- 62e régiment d'infanterie territoriale (Bourges)
- 63e régiment d'infanterie territoriale (Autun)
- 64e régiment d'infanterie territoriale (Nevers)
- 9e région militaire
Tous les régiments de la région sont endivisionnés.
- 10e région militaire
- 11e région militaire
Tous les régiments de la région sont endivisionnés.
- 12e région militaire
- 13e région militaire
- 97e régiment d'infanterie territoriale (Riom)
- 98e régiment d'infanterie territoriale (Montluçon)
- 99e régiment d'infanterie territoriale (Clermont-Ferrand)
- 100e régiment d'infanterie territoriale (Aurillac)
- 101e régiment d'infanterie territoriale (Le Puy-en-Velay)
- 102e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Étienne)
- 103e régiment d'infanterie territoriale (Montbrison et Clermont-Ferrand)
- 104e régiment d'infanterie territoriale (Roanne)
- 14e région militaire
- 105e régiment d'infanterie territoriale (Grenoble)
- 106e régiment d'infanterie territoriale (Bourgoin et Sathonay)
- 107e régiment d'infanterie territoriale (Annecy)
- 108e régiment d'infanterie territoriale (Chambéry)
- 109e régiment d'infanterie territoriale (Vienne et Lyon)
- 110e régiment d'infanterie territoriale (Romans)
- 111e régiment d'infanterie territoriale (Montélimar)
- 112e régiment d'infanterie territoriale (Épinal et Lyon)
- 15e région militaire
- 113e régiment d'infanterie territoriale (Antibes)
- 114e régiment d'infanterie territoriale (Toulon)
- 115e régiment d'infanterie territoriale (Marseille)
- 116e régiment d'infanterie territoriale (Nice)
- 117e régiment d'infanterie territoriale (Nîmes)
- 118e régiment d'infanterie territoriale (Avignon)
- 119e régiment d'infanterie territoriale (Privas et Aix-en-Provence)
- 120e régiment d'infanterie territoriale (Pont-Saint-Esprit et Aix-en-Provence)
- 16e région militaire
- 17e région militaire
- 18e région militaire
cavalerie
- Escadron territorial de dragons de la 1re région (Saint-Omer)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 1re région (Lille)
- Escadron territorial de dragons de la 2e région (Compiègne)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 2e région (Abbeville)
- Escadron territorial de dragons de la 3e région (Évreux)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 3e région (Rouen)
- Escadron territorial de dragons de la 4e région (Chartres)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 4e région (Alençon)
- Escadron territorial de dragons de la 5e région (Joigny)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 5e région (Vendôme)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 6e région (Sézanne)
- Escadron territorial de dragons de la 7e région (Lure)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 7e région (Vesoul)
- Escadron territorial de dragons de la 8e région (Dijon)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 8e région (Beaune)
- Escadron territorial de dragons de la 9e région (Angers)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 9e région (Niort)
- Escadron territorial de dragons de la 10e région (Dinan)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 10e région (Dinan)
- Escadron territorial de dragons de la 11e région (Nantes)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 11e région (Pontivy)
- Escadron territorial de dragons de la 12e région (Limoges)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 12e région (Limoges)
- Escadron territorial de dragons de la 13e région (Saint-Étienne)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 13e région (Moulins)
- Escadron territorial de dragons de la 14e région (Chambéry)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 14e région (Valence)
- Escadron territorial de dragons de la 15e région (Marseille)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 15e région (Tarascon)
- Escadron territorial de dragons de la 16e région (Carcassonne)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 16e région (Béziers)
- Escadron territorial de dragons de la 17e région (Montauban)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 17e région (Auch)
- Escadron territorial de dragons de la 18e région (Libourne)
- Escadron territorial de cavalerie légère de la 18e région (Tarbes)
- Escadron territorial de dragons de la 20e région (Troyes)
Artillerie
- Groupe territorial du 1er régiment d'artillerie à pied (Dunkerque et Maubeuge).
- Groupe territorial du 2e régiment d'artillerie à pied (Cherbourg et Le Havre).
- Groupe territorial du 3e régiment d'artillerie à pied (Brest, Lorient et La Rochelle).
- Groupe territorial du 4e régiment d'artillerie à pied (Saint-Denis).
- Groupe territorial du 5e régiment d'artillerie à pied (Verdun).
- Groupe territorial du 6e régiment d'artillerie à pied (Toul).
- Groupe territorial du 7e régiment d'artillerie à pied (Nice).
- Groupe territorial du 8e régiment d'artillerie à pied (Épinal).
- Groupe territorial du 9e régiment d'artillerie à pied (Belfort).
- Groupe territorial du 10e régiment d'artillerie à pied (Toulon).
- Batterie territoriale du 10e régiment d'artillerie à pied (Marseille).
- Groupe territorial du 11e régiment d'artillerie à pied (Briançon).
- Groupe territorial du 11e régiment d'artillerie à pied (Grenoble).
- Groupe territorial du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique (Alger)
- Groupe territorial du 1er régiment d'artillerie de campagne (Bourges).
- Groupe territorial du 2e régiment d'artillerie de campagne (Grenoble).
- Groupe territorial du 3e régiment d'artillerie de campagne (Castres).
- Groupe territorial du 4e régiment d'artillerie de campagne (Besançon).
- Groupe territorial du 5e régiment d'artillerie de campagne (Besançon).
- Groupe territorial du 6e régiment d'artillerie de campagne (Valence).
- Groupe territorial du 7e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
- Groupe territorial du 8e régiment d'artillerie de campagne (Nancy).
- Groupe territorial du 9e régiment d'artillerie de campagne (Castres).
- Groupe territorial du 10e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
- Groupe territorial du 11e régiment d'artillerie de campagne (Versailles).
- Groupe territorial du 12e régiment d'artillerie de campagne (Vincennes).
- Groupe territorial du 13e régiment d'artillerie de campagne (Vincennes).
- Groupe territorial du 14e régiment d'artillerie de campagne (Tarbes).
- Groupe territorial du 15e régiment d'artillerie de campagne (Douai).
- Groupe territorial du 16e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand).
- Groupe territorial du 17e régiment d'artillerie de campagne (La Fère).
- Groupe territorial du 18e régiment d'artillerie de campagne (Agen).
- Groupe territorial du 19e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes).
- Groupe territorial du 20e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers).
- Groupe territorial du 21e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême).
- Groupe territorial du 22e régiment d'artillerie de campagne (Versailles).
- Groupe territorial du 23e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse).
- Groupe territorial du 24e régiment d'artillerie de campagne (Tarbes).
- Groupe territorial du 25e régiment d'artillerie de campagne (Chalons-sur-Marne).
- Groupe territorial du 26e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
- Groupe territorial du 27e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Omer).
- Groupe territorial du 28e régiment d'artillerie de campagne (Vannes).
- Groupe territorial du 29e régiment d'artillerie de campagne (Laon).
- Groupe territorial du 30e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
- Groupe territorial du 31e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
- Groupe territorial du 32e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
- Groupe territorial du 33e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers).
- Groupe territorial du 34e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême).
- Groupe territorial du 35e régiment d'artillerie de campagne (Vannes).
- Groupe territorial du 36e régiment d'artillerie de campagne (Moulins).
- Groupe territorial du 37e régiment d'artillerie de campagne (Bourges).
- Groupe territorial du 38e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes).
- Groupe territorial du 39e régiment d'artillerie de campagne (Toul).
- Groupe territorial du 40e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Mihiel).
- Groupe territorial du 41e régiment d'artillerie de campagne (Douai).
- Groupe territorial du 42e régiment d'artillerie de campagne (Stenay et La Fère).
- Groupe territorial du 43e régiment d'artillerie de campagne (Caen).
- Groupe territorial du 44e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
- Groupe territorial du 45e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
- Groupe territorial du 47e régiment d'artillerie de campagne (Héricourt).
- Groupe territorial du 48e régiment d'artillerie de campagne (Dijon).
- Groupe territorial du 49e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers).
- Groupe territorial du 50e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
- Groupe territorial du 51e régiment d'artillerie de campagne (Nantes).
- Groupe territorial du 52e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême).
- Groupe territorial du 53e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand).
- Groupe territorial du 54e régiment d'artillerie de campagne (Lyon).
- Groupe territorial du 55e régiment d'artillerie de campagne (Orange).
- Groupe territorial du 56e régiment d'artillerie de campagne (Montpellier).
- Groupe territorial du 57e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse).
- Groupe territorial du 58e régiment d'artillerie de campagne (Bordeaux).
- Groupe territorial du 59e régiment d'artillerie de campagne (Chaumont).
- Groupe territorial du 61e régiment d'artillerie de campagne (Verdun).
- Groupe territorial du 62e régiment d'artillerie de campagne (Belfort).
- Groupe territorial du 1er régiment d'artillerie de montagne (Grenoble).
- Groupe territorial du 2e régiment d'artillerie de montagne (Grenoble).
- Bataillon de canonniers sédentaires de Lille.
Génie
- 1er bataillon territorial du génie — 1re région.
- 2e bataillon territorial du génie — 2e région.
- 3e bataillon territorial du génie — 3e région.
- 4e bataillon territorial du génie — 4e région.
- 5e bataillon territorial du génie — 5e région.
- 6e bataillon territorial du génie — 6e région.
- 7e bataillon territorial du génie — 7e région.
- 8e bataillon territorial du génie — 8e région.
- 9e bataillon territorial du génie — 9e région.
- 10e bataillon territorial du génie — 10e région.
- 11e bataillon territorial du génie — 11e région.
- 12e bataillon territorial du génie — 12e région.
- 13e bataillon territorial du génie — 13e région.
- 14e bataillon territorial du génie — 14e région.
- 15e bataillon territorial du génie — 15e région.
- 16e bataillon territorial du génie — 16e région.
- 17e bataillon territorial du génie — 17e région.
- 18e bataillon territorial du génie — 18e région.
- 20e bataillon territorial du génie — 20e région.
- 21e bataillon territorial du génie — Gouvernement militaire de Paris.
Train
- 1er escadron territorial du train des équipages militaires — 1re région (Lille)
- 2e escadron territorial du train des équipages militaires — 2e région (Amiens)
- 3e escadron territorial du train des équipages militaires — 3e région (Vernon)
- 4e escadron territorial du train des équipages militaires — 4e région (Chartres)
- 5e escadron territorial du train des équipages militaires — 5e région (Fontainebleau)
- 6e escadron territorial du train des équipages militaires — 6e région (camp de Châlons)
- 7e escadron territorial du train des équipages militaires — 7e région (Dôle)
- 8e escadron territorial du train des équipages militaires — 8e région (Dijon)
- 9e escadron territorial du train des équipages militaires — 9e région (Châteauroux)
- 10e escadron territorial du train des équipages militaires — 10e région (Fougères)
- 11e escadron territorial du train des équipages militaires — 11e région (Nantes)
- 12e escadron territorial du train des équipages militaires — 12e région (Limoges)
- 13e escadron territorial du train des équipages militaires — 13e région (Moulins)
- 14e escadron territorial du train des équipages militaires — 14e région (Lyon)
- 15e escadron territorial du train des équipages militaires — 15e région (Orange)
- 16e escadron territorial du train des équipages militaires — 16e région (Lunel)
- 17e escadron territorial du train des équipages militaires — 17e région (Montauban)
- 18e escadron territorial du train des équipages militaires — 18e région (Bordeaux)
- 19e escadron territorial du train des équipages militaires — Gouverneur militaire de Paris
- 20e escadron territorial du train des équipages militaires — 20e région (Versailles)
Commis et ouvriers
- 1re section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 1re région.
- 2e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 2e région.
- 3e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 3e région.
- 4e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 4e région.
- 5e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 5e région.
- 6e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 6e région.
- 7e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 7e région.
- 8e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 8e région.
- 9e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 9e région.
- 10e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 10e région.
- 11e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 11e région.
- 12e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 12e région.
- 13e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 13e région.
- 14e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 14e région.
- 15e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 15e région.
- 16e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 16e région
- 17e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 17e région.
- 18e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 18e région.
- 22e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — Gouvernement militaire de Paris.
- 23e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 20e région.
Infirmiers militaires
- 1re section territoriale d'infirmiers militaires — 1re région.
- 2e section territoriale d'infirmiers militaires — 2e région.
- 3e section territoriale d'infirmiers militaires — 3e région.
- 4e section territoriale d'infirmiers militaires — 4e région.
- 5e section territoriale d'infirmiers militaires — 5e région.
- 6e section territoriale d'infirmiers militaires — 6e région.
- 7e section territoriale d'infirmiers militaires — 7e région.
- 8e section territoriale d'infirmiers militaires — 8e région.
- 9e section territoriale d'infirmiers militaires — 9e région.
- 10e section territoriale d'infirmiers militaires — 10e région.
- 11e section territoriale d'infirmiers militaires — 11e région.
- 12e section territoriale d'infirmiers militaires — 12e région.
- 13e section territoriale d'infirmiers militaires — 13e région.
- 14e section territoriale d'infirmiers militaires — 14e région.
- 15e section territoriale d'infirmiers militaires — 15e région.
- 16e section territoriale d'infirmiers militaires — 16e région.
- 17e section territoriale d'infirmiers militaires — 17e région.
- 18e section territoriale d'infirmiers militaires — 18e région.
- 23e section territoriale d'infirmiers militaires — 20e région.
Réorganisation en août
À la suite des premiers combats de la bataille des Frontières, le corps de bataille français est progressivement réorganisé pour s'adapter à l'avance allemande dans le Nord de la France (la Grande Retraite), avec le transfert d'importants renforts sur l'aile gauche.
Armée d'Alsace
L'armée d'Alsace est constituée par l'ordre du en retirant de la 1re armée le le 7e corps et le 1er GDR, puis en la renforçant progressivement avec la 57e DI le 13, la 44e DI le 15, la 63e DI le 18 et la 66e DI le 19. Le commandement est confié par l'ordre du au général Paul Pau, avec à partir du 13 le lieutenant-colonel Edmond Buat comme chef d'état-major. Leur mission est de relancer l'offensive en Haute-Alsace à partir de la trouée de Belfort.
L'armée est dissoute le (ordre du ), contribuant à la constitution du groupement des Vosges et de la 6e armée[183], tandis que Pau repart définitivement à la retraite.
Corps de cavalerie Conneau
Le corps de cavalerie est créé le , regroupant sous les ordres du général Louis Conneau les divisions de cavalerie déployées sur le plateau lorrain, d'abord les 6e et 10e DC le 15, auxquelles se rajoute la 2e DC le 16, le tout affecté à la 2e armée, avec transfert à la 1re armée le 19. Le , le corps est ré-affecté à la 2e armée avec seulement les 10e et 2e DC.
Le , la 10e DC et l'état-major du corps partent par voie ferrée jusque dans la région d'Épernay, formant avec la 8e DC le 1er septembre puis la 4e DC le 3 un nouveau corps de cavalerie affecté à la 5e armée pour assurer la liaison avec l'armée britannique. Le , le général Conneau prend le commandement du nouveau 1er corps de cavalerie[184].
Groupe d'Amade
Le « groupe de divisions territoriales » est créé le à la suite de la mise à disposition du GQG de divisions territoriales, précédemment destinées à la surveillance des côtes. Le commandement est confié au général Albert d'Amade (remplacé le par le général Joseph Brugère), avec le général de Vessart d'Andernay comme chef d'état-major (remplacé le par le lieutenant-colonel Morier).
Les unités affectées sont le les 81e, 82e et 84e DTC, auxquelles se rajoute la 88e DTC le , avec comme mission d'occuper l'intervalle entre Dunkerque et Maubeuge ; le repli sur Amiens puis Rouen se fait du au [185].
Armée de Lorraine
Une « subdivision de la 3e armée » est constituée dans la Woëvre le (ordre du 16), composée du 3e groupe de divisions de réserve (67e et 72e DR) ainsi que des places de Toul et de Verdun. Le commandement est confié le au général Paul Durand, épaulé par le lieutenant-colonel Diébold comme chef d'état-major (les chefs de l'ancien 3e GDR), remplacés dès le respectivement par le général Michel Joseph Maunoury et le colonel Amédée Henri Guillemin.
Cette subdivision d'armée est transformée en « armée de Lorraine » le (ordre du ), composée avec les 55e, 56e, 65e et 75e DR, ainsi que les deux places fortes. Le commandement est donné le au général Michel Joseph Maunoury et au colonel Amédée Henri Guillemin. Leur mission est d'occuper les Hauts-de-Meuse et d'assurer la couverture face à la place forte allemande de Metz, de Pont-à-Mousson (liaison avec la 2e armée) à Audun-le-Roman (liaison avec la 3e armée).
L'armée de Lorraine est dissoute le , servant à la constitution de la 6e armée[186].
Corps de cavalerie Abonneau
Ce corps de cavalerie provisoire est créé le par regroupement des 4e et 9e DC, le tout affecté à la 4e armée. Le corps est dissous le , à la suite de la bataille des Ardennes[187].
3e GDR bis, puis 5e GDR
Le 3e groupe de divisions de réserve bis, appelé aussi « groupement de Lamaze », est formé le (ordre du 25), sous le commandement du général Henri Beaudenom de Lamaze, avec pour chef d'état-major le lieutenant-colonel Tardy. Il est composé le des 65e et 75e DI et affecté à l'armée de Lorraine, puis des 55e et 56e DI le 27, passant ensuite sous les ordres de la 6e armée, renforcée le par la division de cavalerie provisoire Cornulier-Lucinière[78].
Renommé le « 5e groupe de divisions de réserve », il passe sous le commandement du général Henri Berthelot le .
6e armée
La 6e armée est créée par l'ordre du , à partir de l'état-major de l'armée de Lorraine (armée dissoute le 27), du 7e corps, du 3e GDR bis et du 6e GDR (groupe de divisions de réserve). Toutes ces unités sont envoyées autour de Péronne, Amiens et Montdidier, sous le commandement du général Michel Joseph Maunoury avec comme chef d'état-major le colonel Amédée Henri Guillemin (remplacé le par le colonel Brécard)[188].
Le , le 6e GDR est transféré ; le 5 c'est au tour du 3e GDR bis. Le 3, l'armée reçoit la 45e DI en renfort ; le 5, le 5e GDR ; le 7, le 4e corps et la 8e DI ; le 8, la 62e DR ; le 9, la 37e DI[189].
6e GDR
Le 6e groupe de divisions de réserve est formé le (ordre du 27) avec les 61e et 62e DI. Le commandement est confié au général Ebener, avec pour chef d'état-major le lieutenant-colonel de Ménil.
9e armée
Le « détachement d'armée Foch » (DA Foch) est constitué le autour de Saint-Erne et de Guignicourt, avec les 9e et 11e corps ainsi que les 42e DI et 52e DR, le tout commandé par le général Ferdinand Foch avec comme chef d'état-major le colonel Maxime Weygand. Il a pour mission, sous les ordres de la 4e armée, d'assurer la liaison avec la 5e armée. Le , le détachement prend le nom de 9e armée.
Le 30, le détachement est renforcé par la 22e DI, puis le 31 elle perd les 52e DR et 22e DI. Il est renforcé par la 18e DI du 3 au , puis par le corps de cavalerie de l'Espée du 10 au 12[190].
Notes et références
Notes
- Voir le détail .
- Paul Pau était jusqu'au début de 1914 désigné pour prendre le commandement de la 2e armée, mais, atteint par la limite d'âge, il est remplacé par Édouard de Castelnau[11].
- Joseph Gallieni était désigné pour prendre le commandement de la 5e armée, mais atteint par la limite d'âge le 24 avril 1914 il est remplacé par Charles Lanrezac[12].
Références
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 54.
- Le décret du 26 septembre 1913 a créé la 21e région militaire, ainsi que les 9e et 10e divisions de cavalerie.
- Laparra 2006, p. 47-49.
- sur les 12 bataillons de la Légion étrangère juste avant la mobilisation, cinq sont au Maroc, quatre en Algérie et trois en Indochine.
- Les régiments de marche coloniaux du Maroc sont composés de 6 bataillons de marche coloniaux et de 12 bataillons de tirailleurs sénégalais.
- Les régiments de spahis comptent avant la mobilisation un total de 25 escadrons, à raison de cinq à neuf par régiment.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 517-520.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 529.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 525-526.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 517-585.
- Joseph Joffre, Mémoires du maréchal Joffre, Paris, Plon, (réimpr. 1935 et 2008), 491 p., premier volume (lire en ligne), p. 182.
- Joffre 1932, p. 204.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 536.
- Joseph Joffre, Mémoires du maréchal Joffre, Paris, Plon, (réimpr. 1935 et 2008), 491 et 468 p., deux volumes (lire en ligne), p. 170.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 540.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 41.
- « JMO de la 1re armée », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 42.
- « Les escadrilles de l'aéronautique militaire française de 1910 à 1918 », sur http://albindenis.free.fr/.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 671.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 111.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 331.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 681.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 120.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 125.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 734.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 201.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 209.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 744.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 217.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 225.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 801.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 103.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 349.
- Appelée « brigade bleue »
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1039.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1053.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 547.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 87.
- « JMO de la IIe armée », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 88.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 689.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 134.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 143.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 753.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 233.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 241.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 761.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 249.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 257.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 781.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 289.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 792.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 85.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 313.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 598.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 451.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 519.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 535.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1007.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1065.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 556.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 157.
- « JMO de la IIIe armée », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 158.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 641.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 53.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 77.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 662.
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- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 600.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 421.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1047.
- AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 563.
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- « JMO de la IVe armée », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 204.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 724.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 185.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 193.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 265.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 273.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 898.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 949.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 957.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1059.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 153.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 161.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 711.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 169.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 177.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 401.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 459.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1023.
- « JMO du Corps de cavalerie Sordet », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 936.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 999.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1015.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1031.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 597.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 443.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 481.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 501.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 602.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 393.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 409.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 527.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 298.
- « JMO de la 37e DI », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 305.
- « JMO de la 38e DI », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 937.
- « JMO de la division marocaine », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 361-363.
- « JMO de la 45e DI », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 437.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 543.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 557.
- « JMO du groupe d'Amade », sur Mémoire des hommes
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 525.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 357.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 489.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 565.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 574.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 655.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 511.
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- « JMO du gouvernement militaire de Paris », sur http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 615.
- « JMO de la 85e DTP », sur Mémoire des hommes.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 619.
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- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 645.
- « JMO de la 89e DTP », sur Mémoire des hommes.
- « JMO du 8e RIT », sur http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.
- « JMO du 6e RIT », sur http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.
- « JMO du 7e RIT », sur http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.
- « Les troupes », sur http://prisonniers-de-guerre-1914-1918.chez-alice.fr/.
- « Les unités au fort jusqu'en 1914 », sur http://fort-ayvelles.api08.fr/.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 594.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 603.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 623.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 635.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 651.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 653.
- AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 659.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 527-529.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 939.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 606.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 531-533.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 940.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 323.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 323-324.
- AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 465-467.
Voir aussi
Bibliographie
- Répartition et emplacement des troupes de l'armée française, Paris, Imprimerie nationale, .
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 1 : Les préliminaires, La bataille des frontières, , 602 p. (lire en ligne).
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Joseph Joffre, Mémoires du Maréchal Joffre (1910-1917), Paris, éd. de l'Officine, (1re éd. 1932), 385 p., 2 volumes (ISBN 978-2-35551-010-6)
- Henri Ortholan (photogr. Jean-Pierre Verney), L'armée française de l'été 1914, Paris, B. Giovanangeli et ministère de la défense, , 159 p. (ISBN 2-909034-48-8).
- Jean-Claude Laparra, La machine à vaincre, de l'espoir à la désillusion : histoire de l'armée allemande, 1914-1918, Saint-Cloud, 14-18 éditions, , 323 p. (ISBN 2-9519539-8-4).
Liens externes
- Jean Michel Martin, « Cartographie 1914-1918, le front ouest de la première guerre mondiale », sur http://www.carto1418.fr/ (position des unités au jour le jour).
Articles connexes
- Régiment de marche
- Bataillon de marche
- Mobilisation française de 1914
- Mobilisation allemande de 1914
- Ordre de bataille de l'armée allemande en 1914
- Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale
- Artillerie française pendant la Première Guerre mondiale
- Ordre de bataille de la Force expéditionnaire britannique en 1914
- Armée belge en 1914
- Bataille des Frontières
- Ordre de bataille de la bataille de la Marne (1914)