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Lorient

Lorient (/lɔ.ʁjɑ̃/[Note 1] ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan, en rĂ©gion Bretagne. CitĂ© portuaire active et arsenal maritime au fond de la rade de Lorient, la ville est au cƓur de l'unitĂ© urbaine de Lorient qui est la plus importante du dĂ©partement et se classe au troisiĂšme rang en rĂ©gion Bretagne.

Lorient
Lorient
La rade de Lorient vue du ciel.
Blason de Lorient
Blason
Lorient
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
(sous-préfecture)
Arrondissement Lorient
(chef-lieu)
Intercommunalité Lorient Agglomération
(siĂšge)
Maire
Mandat
Fabrice Loher (UDI)
2020-2026
Code postal 56100
Code commune 56121
DĂ©mographie
Gentilé Lorientais
Population
municipale
57 412 hab. (2020 en diminution de 0,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 284 hab./km2
Population
agglomération
114 705 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 45â€Č nord, 3° 22â€Č ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 46 m
Superficie 17,48 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Lorient
(ville-centre)
Aire d'attraction Lorient
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Lorient-1 et Lorient-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Lorient
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Lorient
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Lorient
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Lorient
Liens
Site web www.lorient.bzh

    L'histoire de la ville commence en 1666 lorsque la compagnie des Indes orientales obtient de Louis XIV des terrains pour Ă©tablir ses installations au lieu-dit du FaouĂ©dic. La Marine royale s'y Ă©tablit aussi dĂšs 1688 pour y faire construire des bateaux. L'arsenal de Lorient produira de nombreux bateaux lors des siĂšcles suivants, y compris les premiers cuirassĂ©s français. La pĂȘche permet Ă  la ville de connaitre une nouvelle phase de croissance, Ă  partir de l'ouverture du port de pĂȘche de Keroman dans les annĂ©es 1920. La Seconde Guerre mondiale entraine la destruction presque totale de la ville, l'occupant ayant choisi la ville pour y construire la plus grande base de sous-marins de l'Ă©poque. Une phase de reconstruction suit jusqu'aux annĂ©es 1970.

    L'Ă©conomie de la ville est tournĂ©e vers les activitĂ©s maritimes, Lorient accueillant un des principaux arsenaux militaires français, ainsi que le plus grand port de pĂȘche français en valeur avec les installations portuaires de Keroman. Lorient compte aussi un PĂŽle course au large, principal pĂŽle de la Sailing Valley, un port de commerce Ă  Kergroise, et des installations destinĂ©es aux transports de passagers. Ces installations valent Ă  la ville son surnom de « ville aux cinq ports »[1].

    La ville subit des mutations importantes à la fin des années 1980 qui font évoluer ses activités. L'ouverture de l'université de Bretagne-Sud en 1995, ou l'essor du festival interceltique de Lorient qui devient un des plus grands festivals de musique français au début des années 2000 accompagnent cette période de transition.

    GĂ©ographie

    Présentation et situation

    La ville de Lorient.

    Lorient est un chef-lieu d’arrondissement du dĂ©partement du Morbihan (56). Elle est situĂ©e Ă  l'embouchure du Blavet et du Scorff qui se jettent dans la rade de Lorient, puis dans l'ocĂ©an Atlantique. La commune est situĂ©e Ă  503 km au sud-ouest de Paris, Ă  153 km au sud-ouest de Rennes et Ă  158 km Ă  l'ouest de Nantes.

    Lorient est crĂ©Ă©e en 1666 dans un domaine appelĂ© « l'Enclos » et se dĂ©veloppe en dehors de celui-ci. Kerentrech, Merville, La PerriĂšre, Calvin et Keryado constituent les faubourgs de la ville. L'ensemble est clos par des murailles Ă©rigĂ©es en 1744. La ville s'Ă©tend en absorbant le faubourg de Kerentrech en 1791 et celui de Merville en 1808. L'extension Ă  l'ouest du FaouĂ«dic est dĂ©cidĂ©e entre 1857 et 1861 et le quartier de la Nouvelle-Ville est construit Ă  partir de 1873 qui double la superficie de la ville. Les remparts et les portes du Morbihan et de Ploemeur sont dĂ©truites en 1906. Lorient annexe, par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 10 septembre 1947, la petite commune voisine de Keryado qui fut instituĂ©e en commune propre le 18 avril 1901 lors de sa scission de celle de Ploemeur Ă  laquelle elle Ă©tait rattachĂ©e comme section depuis 1789 et auparavant Ă©tait incluse dans sa paroisse[2]. Un projet de fusion avec la commune de Larmor-Plage est abandonnĂ© en 1965[3].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la région lorientaise.

    La rĂ©gion de Lorient est situĂ©e dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un tĂ©moin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (grand dĂ©crochement dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[4], formant un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz Ă  la Loire) qui s'inscrit dans un contexte anticlinal (l'anticlinal de Cornouailles). La collision continentale au cours de l'orogenĂšse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un mĂ©tamorphisme gĂ©nĂ©ral de basse-moyenne pression, formant les micaschistes des massifs cĂŽtiers, et par une anatexie gĂ©nĂ©rant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites Ă  muscovite et biotite intrusifs Ă  travers les schistes cristallins, concomitamment Ă  ce cisaillement[5].

    Climat

    Le climat de Lorient est ocĂ©anique (Cfb selon la classification de Köppen), il est doux en hiver et relativement tempĂ©rĂ© durant l'Ă©tĂ©. En effet, rares sont les journĂ©es de gelĂ©e en hiver et les tempĂ©ratures atteignent rarement plus de 30 °C pour la saison estivale. La tempĂ©rature la plus froide Ă  y avoir Ă©tĂ© relevĂ©e est de −13,1 °C le 20 janvier 1963 et la plus chaude de +37,6 °C le 18 juillet 2022 lors de la canicule. La pluviomĂ©trie annuelle est de l'ordre de 950 mm, comme sur une bonne partie de la frange atlantique, qui s'Ă©tend de l'embouchure de la LaĂŻta (Guidel) Ă  la frontiĂšre du FinistĂšre. Les prĂ©cipitations sont assez abondantes toute l'annĂ©e, les mois de dĂ©cembre et de janvier Ă©tant les plus arrosĂ©s. Du fait de la proximitĂ© de l'ocĂ©an, l'ensoleillement annuel est supĂ©rieur Ă  1 800 heures

    Statistiques 1981-2010 et records Station LORIENT-LANN BIHOUE (56) Alt: 45m 47° 45â€Č 42″ N, 3° 26â€Č 06″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,8 3,4 4,9 6,1 9,4 11,7 13,6 13,4 11,6 9,5 6,2 4,1 8,2
    Température moyenne (°C) 6,6 6,7 8,6 10,3 13,5 16,1 18 18 16,1 13,1 9,4 7,1 12
    Température maximale moyenne (°C) 9,5 9,9 12,3 14,4 17,7 20,6 22,5 22,6 20,5 16,6 12,6 10 15,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,1
    20.1963
    −11
    03.1956
    −7,4
    03.1965
    −4,1
    12.1986
    −1,1
    03.1967
    1,6
    11.1955
    3,4
    08.1954
    4,1
    14.1956
    1
    11.1972
    −1,8
    18.1955
    −5
    20.1971
    −8,7
    25.1962
    −13,1
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,8
    27.2003
    18,4
    24.2019
    23,3
    30.1965
    27,1
    23.1984
    29,8
    25.2012
    35,9
    30.1976
    37,6
    18.2022
    37,5
    10.2003
    31
    07.2021
    27,2
    01.1997
    19,6
    01.2015
    16,4
    03.1953
    37,6
    2022
    Ensoleillement (h) 70,1 95,1 137,6 182,5 204,9 230,1 223 215,9 192,6 115,8 84,9 74,8 1 827,2
    Précipitations (mm) 108,3 82,6 72,9 67,2 74,6 50,4 56 49,3 70,5 104,4 103 111,7 950,9
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 14,5 11 11,9 11,1 10,9 7,4 8,3 7,5 8,8 13,5 13,5 14 132,4
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 7,2 5,9 4,9 5 5,1 3,2 3 2,8 4,1 7,2 7 7,6 63
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 3,3 2,6 2,1 1,9 2,2 1,4 1,5 1,4 2,5 3,2 3,7 3,5 29,3
    Nombre de jours avec neige 1,3 2,3 0,5 0,3 0,1 0 0 0 0 0 0,3 0,7 5,5
    Nombre de jours avec grĂȘle 0,9 0,6 0,9 1 0,3 0,1 0,1 0 0,1 0 0,5 0,3 4,8
    Nombre de jours d'orage 0,6 0,3 0,4 0,5 1,5 1,2 1,5 1,7 0,7 0,7 0,9 0,5 10,4
    Nombre de jours avec brouillard 5 4,4 4,4 2,1 1,7 2,7 2,9 3,2 3,5 4,3 3,9 4,2 42,4
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 56185001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Lorient 182795151042
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    RĂ©seau routier

    Plan routier, ferroviaire, et maritime autour de Lorient.

    La ville est reliĂ©e aux principales autres villes de Bretagne-sud par la route nationale 165, axe qui relie Nantes Ă  Brest. Ce segment de la RN 165 est le plus frĂ©quentĂ©, avec une moyenne de 80 000 vĂ©hicules par jour, chiffres proches de ceux du pĂ©riphĂ©rique de Nantes ou de la rocade de Rennes[6]. La ville est traversĂ©e par un segment de deux fois deux voies, la RD 465, appelĂ©e aussi « pĂ©nĂ©trante de Lorient », principal axe routier de la commune, et enregistrant 55 000 vĂ©hicules par jour[7].

    Lorient est desservie par des autocars rĂ©gionaux et nationaux, Ă  la gare de Lorient/Gare d'Ă©changes. Les autocars du rĂ©seau rĂ©gional BreizhGo assurent plusieurs dessertes vers les villes du dĂ©partement (lignes : 15 (Lorient - Plouay - Le FaouĂ«t - Gourin - Carhaix-Plouguer), 16 (Lorient - Étel) et 17 (Lorient - Baud - Pontivy)) ainsi que vers le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor avec la ligne interdĂ©partementale Lorient - Pontivy - LoudĂ©ac - Saint-Brieuc[8]. En autocar inter-dĂ©partemental, Ă  la gare, la ville est desservie par les autocars des sociĂ©tĂ©s Ouibus et FlixBus qui proposent par exemple des trajets Lorient-Paris[9] - [10].

    En bus, le rĂ©seau urbain et interurbain de la CTRL, dont les bureaux se situent gare d'Ă©change de l'Orientis Ă  Lorient[11], assure le transport local dans la ville, et dans l'agglomĂ©ration. La compagnie exploite 28 lignes terrestres. Depuis 2007, le rĂ©seau de transports collectifs en site propre « Triskell » a permis de rĂ©duire lĂ©gĂšrement le temps de trajet de Lorient Ă  Lanester, mais aussi de faciliter l'accĂšs aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite sur quelques lignes. Le rĂ©seau assure 17 millions de voyages par an, pour une moyenne de 63 000 voyages par jour[12].

    Distances des grandes villes françaises

    Le tableau ci-dessous présente les distances en kilomÚtres entre Lorient et les dix plus grandes villes françaises.

    Paris Marseille Lyon Toulouse Nice Nantes Strasbourg Montpellier Bordeaux Lille
    504 km 1 156 km 844 km 753 km 1 310 km 167 km 978 km 992 km 516 km 799 km

    RĂ©seau ferroviaire

    Entrée de la gare de Lorient.

    La gare de Lorient est l'unique infrastructure ferroviaire de la ville. OpĂ©rĂ©e par la SNCF, elle est situĂ©e sur la ligne de Savenay Ă  Landerneau. 1,5 million de voyageurs utilisent annuellement cette gare en 2019 pour des trajets locaux utilisant le TER Bretagne, ou nationaux Ă  destination de la gare de Paris-Montparnasse par le TGV Atlantique[13].

    Les principales destinations desservies sont la gare de Vannes, avec 26 A/R journaliers, et la gare de Quimper avec 20 A/R journaliers. La gare de Paris-Montparnasse bĂ©nĂ©ficie elle de 8 A/R par jour[13]. Vannes et Quimper sont respectivement Ă  30 minutes et 40 minutes de transport, lĂ  oĂč le voyage vers gare de Paris-Montparnasse prend 3 heures depuis l'ouverture de la LGV Bretagne-Pays de la Loire en [13].

    Plusieurs intermodalités sont en place au niveau de la gare, notamment avec les réseaux de bus de la Compagnie de transport de la région lorientaise et des cars BreizhGo, mais aussi avec les réseaux de pistes cyclables et de vélos en location[13].

    Réseau aérien

    La ville dispose d'un aĂ©roport utilisĂ© par l'aviation civile, mais aussi militaire. La structure est appelĂ©e aĂ©roport de Lorient-Bretagne-Sud pour sa partie civile, et base d'aĂ©ronautique navale de Lann-BihouĂ© pour sa partie militaire. Il enregistre 145 000 passagers commerciaux en 2015[13], avec deux rotations journaliĂšres vers l'aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle et vers l'AĂ©roport de Lyon-Saint-ExupĂ©ry, les 2/3 des passagers utilisant ces hubs pour atteindre une autre destination Ă  l'international. Des destinations Ă©trangĂšres sont aussi parfois proposĂ©es par des compagnies aĂ©riennes Ă  bas prix de maniĂšre saisonniĂšre[14]. La base militaire hĂ©berge elle les flottilles 4F, 21F, 23F, 24F, et 28F ; environ 14 000 heures de vol sont assurĂ©es par les diffĂ©rents Ă©quipages tous les ans[15].

    La ville est aussi située à environ 1H30 des principaux aéroports civils de Bretagne, l'aéroport de Brest-Bretagne, l'aéroport de Nantes-Atlantique, et l'aéroport de Rennes-Bretagne. Ceux-ci proposent des vols vers plusieurs dizaines de villes en Europe[16].

    RĂ©seau maritime

    La desserte de l'Ăźle de Groix est assurĂ©e tous les jours au dĂ©part de Lorient par les deux rouliers Île de Groix et Breizh Nevez I de la Compagnie OcĂ©ane (5 Ă  10 allers-retours par jour), et environ 445 000 voyageurs sont enregistrĂ©s tous les ans[13]. La CTRL assure quant Ă  elle des transports dans la rade de Lorient, avec des Batobus pour relier Lorient, Port-Louis, GĂąvres et LocmiquĂ©lic. Environ 780 000 voyages sont enregistrĂ©s sur cette partie du rĂ©seau tous les ans[13].

    Une activitĂ© d'accueil de navires de croisiĂšre est aussi assurĂ©e au port de commerce. Seul port en eaux profondes entre Brest et Saint-Nazaire, il permet Ă  des bateaux de jusqu'Ă  240 mĂštres de long de faire escale ; la ville sert alors de point de dĂ©part pour des excursions vers d'autres sites touristiques de la rĂ©gion, comme Carnac ou Saint-Goustan. Environ 10 navires pour 10 000 passagers sont accueillis chaque annĂ©e[17].

    Le port de commerce de Kergroise est quant Ă  lui tournĂ© principalement vers l'importation d'hydrocarbures, de nourriture animale et de matĂ©riaux de construction en vrac. Avec environ 450 mouvements de navires par an et 2 500 000 tonnes de marchandises traitĂ©es par an, il se situe au 14e rang des ports de commerce français[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Lorient est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [19] - [20] - [21].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lorient, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[22] et 121 543 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[25] - [26].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (92,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (90,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (60,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (27,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,7 %), eaux maritimes (2,4 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,3 %), forĂȘts (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[31].

    Un agrandissement progressif

    Chronologie de l'agrandissement de Lorient
    Année Nom superficie sous-quartiers
    1666 Enclos du port 0,075 km
    1791 Kerentrech Ville en Bois
    1791 Carnel
    1791 Kergroise
    1808 Merville
    1877 Nouvelle-Ville
    1947 Keryado St Armel
    1947 Lanveur
    1947 Kerfichant
    1970 Bois du ChĂąteau

    Les quartiers de Lorient

    La commune regroupe différents quartiers :

    RIVES DU SCORFF :

    CENTRE GEOGRAPHIQUE :

    • Kerforn
    • Le Mir
    • La Villeneuve
    • Le petit batteur
    • Le grand batteur
    • Keryvalant
    • Kerfontaniou
    • Merville 1808
    • Kerlin

    AU SUD :

    CENTRE VILLE - RIVES DU FAOUEDIC :

    • L'eau courante
    • Le moustoir
    • Kerverot
    • La Nouvelle Ville (1877)
    • L’estacade

    AU NORD (annexé en 1947):

    • Keryado (1947)
    • Kerlettu
    • Mon Plaisir-La cardoniĂšre
    • Le Pouillot
    • KerulvĂ©
    • Kerguillette
    • Saint-Armel
    • Le petit paradis
    • Le PlĂ©nĂ©no
    • Le Bourgneuf
    • Le Manio
    • Le rouho
    • Calvin

    À L'OUEST :

    • Kerfichant 1947
    • Kerguestenen
    • Saint-MaudĂ© 1947
    • Kervaric
    • Kerjulaude
    • Lanveur
    • KervĂ©nanec
    • Les Montagnes
    • QuĂ©hellio-Sachoy
    • Le Kreisker
    • La Fontaine des Anglais
    • KermĂ©lo
    • Le Ter

    Logements

    En 2016 on recensait 35 938 logements Ă  Lorient. 31 683 logements Ă©taient des rĂ©sidences principales (88,2 %), 1 108 des rĂ©sidences secondaires (3,1 %) et 3 147 des logements vacants (8,8 %). 9 183 logements Ă©taient des maisons (25,6 %) et 26 345 des appartements (73,3 %). La trĂšs grande majoritĂ© des logements (91,7 %) ont Ă©tĂ© construits aprĂšs 1945, la ville ayant Ă©tĂ© en grande partie dĂ©truite pendant la seconde guerre mondiale. 42,9 % Ă©taient propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale contre 55,9 % locataires.

    Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Lorient en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entiÚre.

    Le logement Ă  Lorient (56) en 2016.
    Lorient[32] Morbihan[33] France entiĂšre[34]
    RĂ©sidences principales (en %) 88,2 74,5 82,3
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,1 18,0 9,6
    Logements vacants (en %) 8,8 7,5 8,1

    Risques naturels et technologiques

    Lorient est concernĂ©e par les risques suivants : les inondations, la tempĂȘte, le transport de matiĂšres dangereuses.

    Toponymie

    Le nom de la ville est attesté sous la forme « Lorient » en 1670.

    Il provient de celui du Soleil d'Orient, premier navire construit dans les chantiers de la Compagnie française des Indes orientales en 1669. Les ouvriers ont donné au chantier le nom du navire qui, par contraction, est devenu rapidement « L'Orient ». Le lieu conservera ce nom qui deviendra Lorient[35] - [36].

    En breton, le nom de la ville est, en orthographe unifiĂ©e, An Oriant [ĂŁn‿oˈriːãnt][Note 4] et En Oriant en orthographe vannetaise traditionnelle.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La prĂ©sence de monuments mĂ©galithiques confirme le peuplement du pays de Lorient Ă  partir de 3 000 ans av. J.-C. Des vestiges de voies romaines (reliant Vannes Ă  Quimper et Port-Louis Ă  Carhaix-Plouguer) confirment l’occupation des Gallo-romains.

    Création et premiers développements de la ville

    Le port de Lorient au XVIIIe siĂšcle.

    La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est crĂ©Ă©e par Colbert en 1664[37]. Elle reçoit par une ordonnance de Louis XIV de , des terres Ă  Port-Louis ainsi que de l'autre cĂŽtĂ© de la rade au lieu-dit du FaouĂ©dic. L'un des directeurs de celle-ci, Denis Langlois, y achĂšte en des terres au fond de la rade, au confluent du Scorff et du Blavet, et y fait construire des cales. Le lieu ne fonctionne dans un premier temps que comme une annexe des installations de Port-Louis oĂč se trouvent les bureaux et les magasins de la compagnie[38]. L'implantation est plusieurs fois menacĂ©e d'abandon les annĂ©es suivantes, mais en pleine guerre de Hollande, la Compagnie des Indes dĂ©cide en 1675 d'abandonner sa base du Havre, trop exposĂ©e en temps de guerre, et d'y transfĂ©rer ses infrastructures. Dans le domaine qui prend le nom de l'Enclos, la compagnie construit alors une chapelle, des ateliers, des forges, et des bureaux, et elle quitte dĂ©finitivement les berges de Port-Louis[39].

    La Marine royale s'implante elle aussi en 1690 sur le site sous l'impulsion du fils de Colbert qui a hĂ©ritĂ© la charge de secrĂ©taire d’État de la Marine de son pĂšre, et des corsaires venant de Saint-Malo y trouvent aussi refuge au mĂȘme moment[39]. La ville se dĂ©veloppe en dehors du pĂ©rimĂštre de l'Enclos Ă  la suite d'un arrĂȘt de 1700 qui oblige les populations Ă  quitter les abords de celui-ci pour s'installer sur la grande lande du FaouĂ©dic. En 1709, la paroisse de Lorient est crĂ©Ă©e Ă  partir de celle de Ploemeur. La ville compte alors en 1702 quelque 6 000 habitants, mais les activitĂ©s de la Compagnie des Indes comme celles de la Marine royale restent rĂ©duites, et la ville commence Ă  dĂ©cliner[40].

    Développements sous la Compagnie perpétuelle des Indes

    L'Enclos Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle.

    La ville connaĂźt une nouvelle pĂ©riode de croissance lorsque John Law de Lauriston crĂ©e la Compagnie perpĂ©tuelle des Indes en rachetant plusieurs autres compagnies commerciales, et qu'il choisit Lorient comme base pour ses opĂ©rations. MalgrĂ© l'effondrement du systĂšme de Law en 1720, la ville connaĂźt une nouvelle phase de dĂ©veloppement[41]. C'est pendant cette pĂ©riode que la ville prend part au commerce triangulaire, et que 156 navires y participent entre 1720 Ă  1790 en dĂ©portant quelque 43 000 esclaves[42]. En 1732, la Compagnie dĂ©cide de transfĂ©rer de Nantes Ă  Lorient le siĂšge de toutes ses ventes, et demande Ă  l'architecte Jacques Gabriel de construire de nouveaux bĂątiments en pierre de taille pour accueillir ses activitĂ©s, et pour embellir l'espace de l'Enclos[41]. Les ventes s'y font Ă  partir de 1734, et on y traite jusqu'Ă  25 millions de livres tournois[43]. Le monopole de la Compagnie est cependant aboli en mĂȘme temps que celle-ci en 1769 sous l'influence des physiocrates[44].

    La ville profite de la prospĂ©ritĂ© de la Compagnie, et l'on compte 14 000 habitants en 1738, et 20 000 en comptant la population des faubourgs de Kerentrech, Merville, La PerriĂšre, Calvin, et Keryado. En 1735, on trace de nouvelles rues tirĂ©es au cordeau dans l'intramuros, et en 1738 la ville acquiert le statut de communautĂ© de ville. Des travaux d'embellissement commencent alors, comme le pavage des rues, la construction de quais et de cales en bordure du ruisseau du FaouĂ©dic, ou encore la dĂ©molition de chaumiĂšres remplacĂ©es par des maisons copiĂ©es sur les modĂšles de l'Enclos[43]. Des murailles sont Ă©rigĂ©es en 1744 pour fermer la ville, et sont mises Ă  contribution dĂšs par un raid anglais contre la ville[45]. La fin de la Compagnie perpĂ©tuelle des Indes entraine cependant la perte d'environ un septiĂšme de la population de la ville[46].

    La ville commence sa reconversion avec l'achat par le roi des installations de la Compagnie pour 17 500 000 de livres tournois pour y installer sa marine[44]. La guerre d'indĂ©pendance amĂ©ricaine amĂšne Ă  celle-ci un surcroit d'activitĂ© Ă  partir de 1775, et plusieurs corsaires utilisent la ville comme port d'attache. À la fin de la guerre, plusieurs lignes transatlantiques sont ouvertes vers les États-Unis, et dĂšs 1785, une nouvelle compagnie commerciale est crĂ©Ă©e, la Compagnie de Calonne, et s'installe Ă  Lorient[46].

    La RĂ©volution française et les guerres contre l'Angleterre qui suivent mettent fin aux activitĂ©s commerciales Ă  Lorient pendant prĂšs de deux dĂ©cennies[47]. La ville acquiert grĂące Ă  son soutien Ă  la RĂ©volution le titre de chef-lieu de canton en 1790, de chef-lieu d'arrondissement et de chef-lieu d'arrondissement maritime en 1800, un tribunal de premiĂšre instance la mĂȘme annĂ©e[48], ainsi que le bagne de Lorient qui a existĂ© de 1796 Ă  1830[49] - [50] - [51] - [52].

    Modernisations du XIXe siÚcle et du début du XXe siÚcle

    • La place du Morbihan Ă  Lorient (1908).
      La place du Morbihan Ă  Lorient (1908).
    • Le cours de la BĂŽve Ă  Lorient (1907).
      Le cours de la BĂŽve Ă  Lorient (1907).
    • IntĂ©rieur de la gare, au dĂ©but du XXe siĂšcle.
      Intérieur de la gare, au début du XXe siÚcle.
    • Le tramway de Lorient sur le Pont tournant, vers 1917.
      Le tramway de Lorient sur le Pont tournant, vers 1917.

    Les activités maritimes de la ville déclinent au début du XIXe siÚcle, et l'arsenal comme le port de guerre tournent avec une activité réduite pendant une période qui s'étend jusqu'à la Restauration et la Monarchie de Juillet. Elle se tourne alors vers des activités administratives[48], et reçoit un cours secondaire en 1822 qui préfigure un collÚge puis un lycée, un lazaret en 1823, et une caserne en 1839[49].

    La ville commence Ă  se moderniser dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle : l'arsenal commence sa modernisation avec l'ouverture d'une premiĂšre forme de radoub due Ă  Antoine-Élie Lamblardie[53], puis d'une premiĂšre cale couverte en 1825[48], une usine de conserves de sardines utilisant la mĂ©thode Appert ouvre en 1825[54], et une usine Ă  gaz ouvre en 1845[55].

    L'arrivĂ©e de la machine Ă  vapeur dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle permet aux ports de relancer leurs activitĂ©s[49]. Une premiĂšre locomotive franchit le Scorff en 1865 sur un viaduc construit pour la ligne de Savenay Ă  Landerneau, la premiĂšre ligne de chemin de fer desservant la Bretagne sud[54]. La premiĂšre forme de radoub est agrandie et une deuxiĂšme est ouverte en 1861. La mĂȘme annĂ©e, la frĂ©gate cuirassĂ©e La Couronne sort de l'arsenal, suivie en 1876 et 1879 des cuirassĂ©s La DĂ©vastation et Le Redoutable[56].

    La peintre impressionniste Berthe Morisot rendit visite Ă  sa sƓur Edma Ă  Lorient en 1869 aprĂšs son mariage. Le mari d'Edma, le lieutenant de vaisseau Adolphe Pontillon y Ă©tait alors affectĂ©. Elle la reprĂ©sente assise sur un parapet du port de Lorient[57].

    La marine de guerre rapidement accroissait les tonnages et le tirant d'eau de ses unités. En 1881, le cuirassé "La Dévastation" s'échouait dans la passe Est de la rade, et la ville se vit ainsi rétrogradée en port militaire de second ordre, mais resta un chantier de constructions navales[58].

    Mais Lorient était aussi alors une ville de garnison (le 62e régiment d'infanterie et le 1er régiment d'infanterie coloniale y étaient basés).

    En 1898 est créé le réseau du tramway de Lorient développant plusieurs lignes à travers la ville. Il fonctionna jusqu'en 1944.

    La pĂȘche commence Ă  se dĂ©velopper Ă  cette Ă©poque Ă  la suite de la crĂ©ation de la criĂ©e municipale en 1889[55], et Ă  l'arrivĂ©e du premier chalutier Ă  vapeur en 1900. DĂšs 1909, le trafic lorientais Ă©gale celui des trois ports de Douarnenez, Pont-l'AbbĂ© et Concarneau rĂ©unis[59].

    Le port de pĂȘche se dĂ©veloppe aprĂšs la guerre de 1914-1918 : l'apparition du moteur sur les bateaux de pĂȘche rend Lorient aussi compĂ©titif que Groix et Étel. Le port de pĂȘche de KĂ©roman est crĂ©Ă© Ă  partir de 1920. La rĂ©gion connaĂźt une immigration italienne notable ; des maisons Ă  l'talienne sont construites en nombre Ă  cette Ă©poque[60].

    La Seconde Guerre mondiale

    Un des trois bunkers construits dans la base sous-marine de Keroman.

    En 1941, les Allemands, qui occupent alors la France, choisissent d'Ă©tablir Ă  Keroman un des quartiers gĂ©nĂ©raux de leur flotte sous-marine. Mais, trĂšs vite, les sous-marins seront la cible de constants bombardements de l'aviation alliĂ©e. Il est donc dĂ©cidĂ© d'Ă©riger la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale, oĂč s'installeront les deuxiĂšme et dixiĂšme flottilles. L'amiral Dönitz installe son Ă©tat-major au chĂąteau de Kernevel.

    Lorient sera presque entiĂšrement rasĂ©e en 1943-1944 par les bombardements alliĂ©s, qui ne parviendront pas Ă  dĂ©truire la base des sous-marins malgrĂ© le dĂ©versement de 4 000 tonnes de bombes[61].

    La garnison allemande ne déposera les armes que le ; c'est la reddition de la poche de Lorient[62]. La ville de Lorient, « morte pour la France », est décorée de la Légion d'honneur en 1949 et de la Croix de guerre 1939-1945.

    La reconstruction de la ville et son développement jusqu'à aujourd'hui

    DĂšs 1943, c'est l'architecte urbaniste Georges Tourry qui est nommĂ© responsable du projet de reconstruction. En avril 1945, le ministĂšre de la Reconstruction prĂ©conise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraquements Ă©taient livrĂ©s en kit et il suffisait de les monter sur place. On compte, en 1948, vingt-huit citĂ©s sous l’autoritĂ© de la ville de Lorient, l’agglomĂ©ration en comptera plus d’une vingtaine supplĂ©mentaire rĂ©partie entre les villes de Ploemeur, Lanester, Hennebont, QuĂ©ven. Ces quartiers provisoires sont parfois composĂ©s de plus de 280 maisons. Chacune de ces baraques avait des spĂ©cificitĂ©s diffĂ©rentes selon leur origine (suĂ©doise, finlandaise, suisse, française, amĂ©ricaine, canadienne). Pendant ce temps, les militaires utilisent une prise de guerre, un trois-mĂąts Ă©cole allemand, rebaptisĂ© Duchesse Anne comme logement pour les sous-mariniers ou dortoir pour colonies de vacances[63]. La pĂ©riode dite provisoire durera entre 10 et 40 ans selon les implantations. Le centre-ville et les faubourgs proches sont progressivement reconstruits au cours des vingt annĂ©es qui vont suivre[64]. Dans le centre-ville, seuls quelques bĂątiments subsistent pour tĂ©moigner de l'Ă©poque de la Compagnie des Indes.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    L'hĂŽtel de ville de Lorient.

    Fabrice Loher (UDI) est le maire de Lorient depuis le [71].

    Administration municipale

    Le conseil municipal est formé de quarante-cinq conseillers municipaux (comprenant le maire, des adjoints et conseillers délégués et des conseillers sans délégation)[72].

    Le conseil municipal des enfants a été créé en 1988. Une fois par trimestre, les adultes, le maire, le conseil municipal et les enfants se réunissent pour parler des problÚmes : le respect de l'environnement, le respect des droits de l'enfant, le souci d'améliorer le cadre de vie


    Agglomération

    Du point de vue administratif et intercommunal, la commune fait partie de l'agglomĂ©ration du pays de Lorient qui compte 209 987 habitants et regroupe 25 communes : Bubry, Calan, Inguiniel, Lanvaudan, Plouay, Quistinic, Ploemeur, Larmor-Plage, Lorient, QuĂ©ven, Guidel, Gestel, Pont-Scorff, ClĂ©guer, Caudan, Lanester, Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Languidic, BrandĂ©rion, Port-Louis, Riantec, LocmiquĂ©lic, GĂąvres, Île de Groix[73].

    Les cantons

    Lorient est le bureau centralisateur de deux cantons

    Depuis 2015, Lorient est divisée en deux cantons appelés Lorient-1 et 2.

    Instances judiciaires et administratives

    Sous-préfecture du Morbihan.

    Finances locales

    Une partie importante du budget de fonctionnement et d'investissement des communes de l'agglomĂ©ration de Lorient est mise en commun au sein d'un EPCI, Lorient AgglomĂ©ration (anciennement Cap l'Orient), regroupant 25 communes et 198 810 habitants, en 2011. Celle-ci assure un rĂŽle majeur dans l'urbanisme, l'organisation des transports en commun, le dĂ©veloppement Ă©conomique, la formation et le logement.

    Lorient AgglomĂ©ration gĂšre directement la collecte des ordures mĂ©nagĂšres dans 13 communes de l’agglomĂ©ration, les espaces verts de l’agglomĂ©ration, la distribution et la facturation de l’eau potable Ă  Lorient et Lanester. D'autres activitĂ©s sont gĂ©rĂ©es dans le cadre de sociĂ©tĂ©s d'Ă©conomie mixte - Sellor pour les ports de plaisance, Lorient-Keroman pour le port de pĂȘche, Segepex pour le Parc des expositions et le Palais des congrĂšs - et de sociĂ©tĂ©s privĂ©es - CTRL pour le transport collectif, Loris pour le ramassage des dĂ©chets mĂ©nagers dans six communes, Audelor pour le dĂ©veloppement Ă©conomique et les projets d’amĂ©nagement de l’agglomĂ©ration-).

    Rivalité avec Vannes

    La rivalitĂ© entre la ville de Lorient, situĂ©e Ă  l'ouest du Morbihan, et celle de Vannes, Ă  l'est de ce dĂ©partement, remonte Ă  l'ancien rĂ©gime. L'expression « ce qui est mauvais pour Vannes est bon pour Lorient » est parfois utilisĂ©e pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, prĂ©sentĂ©es aussi comme des « sƓurs ennemies »[74]. Depuis les dĂ©buts de la TroisiĂšme RĂ©publique, cette opposition se traduit politiquement par une opposition gauche/droite, Lorient ayant longtemps Ă©tĂ© une place forte locale de la gauche lĂ  ou Vannes est dominĂ©e Ă©lectoralement par la droite[75]. Il en ressort une image d'une Lorient « OuvriĂšre », par opposition Ă  une Vannes « Bourgeoise »[76].

    La rivalitĂ© s'exprime aussi dans le domaine dĂ©mographique et Ă©conomique. Si Lorient a longtemps Ă©tĂ© plus peuplĂ©e que Vannes (70 000 habitants contre 40 000 dans les annĂ©es 1970), les deux villes ont une population presque Ă©quivalente au dĂ©but des annĂ©es 2020, autour de 55 000 habitants, Vannes bĂ©nĂ©ficiant d'un dynamisme important lĂ  oĂč Lorient doit faire face Ă  un certain dĂ©clin. Économiquement, le pole lorientais connait le mĂȘme dynamisme face au pole vannetais : lĂ  oĂč 35,13 % de l'Ă©conomie du Morbihan Ă©tait centrĂ© sur Lorient en 1990, cette part est tombĂ©e Ă  29,34 % dans les annĂ©es 2010, alors que le poids de Vannes est lui passĂ© de 27,49 % Ă  30,89 % sur la mĂȘme pĂ©riode[77].

    Jumelages

    La ville de Lorient est jumelée avec[78] :

    Elle a aussi des partenariats avec :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    Selon Louis Chaumeil, la population de Lorient atteint 6 000 habitants en 1702[40], 14 000 en 1738 et 19 922[43] en 1804[48].

    Lorient annexe Keryado en 1947.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[81] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 57 412 habitants[Note 6], en diminution de 0,43 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    22 31817 83720 55317 11518 32218 97523 62126 43425 694
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    28 41235 46237 65534 66035 16537 81240 05542 11641 894
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    44 64046 40349 03946 31441 59242 85345 81711 83847 095
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    60 56666 44469 76962 55459 27159 18958 54757 40857 274
    2020 - - - - - - - -
    57 412--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[82] puis Insee Ă  partir de 2006[83].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  35,9 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 27 097 hommes pour 29 987 femmes, soit un taux de 52,53 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,51 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[84]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,2
    7,6
    75-89 ans
    12,4
    14,2
    60-74 ans
    18,1
    19,3
    45-59 ans
    18,8
    18,8
    30-44 ans
    15,7
    23,4
    15-29 ans
    19,3
    16,0
    0-14 ans
    13,5
    Pyramide des ùges du département du Morbihan en 2018 en pourcentage[85]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    8,1
    75-89 ans
    11,6
    19,5
    60-74 ans
    20,5
    21
    45-59 ans
    20,3
    17,4
    30-44 ans
    16,5
    15,6
    15-29 ans
    13,2
    17,8
    0-14 ans
    15,9

    Situation matrimoniale

    Enseignement

    CollĂšge Brizeux de Lorient.

    Lorient est rattachĂ©e Ă  la circonscription de l'Ă©ducation nationale de Lorient, au sein de l’AcadĂ©mie de Rennes[86], et est depuis 2015 dans la zone B du calendrier scolaire[87]. La ville administre 14 Ă©coles maternelles[88] et 13 Ă©coles Ă©lĂ©mentaires[89] ; l'enseignement catholique opĂšre six Ă©coles, et le rĂ©seau en langue bretonne Diwan opĂšre 1 Ă©cole[90]. Ces Ă©tablissements regroupent 3 300 Ă©coliers dans l'enseignement public, et 1 400 Ă  1 500 Ă©coliers dans les rĂ©seaux privĂ©s lors de la rentrĂ©e scolaire 2018-2019[91].

    L'enseignement secondaire est représenté par 4 collÚges publics (Brizeux, Kerentrech, Conti, et Le Coutaller) et 3 lycées publics (Colbert, Dupuy-de-LÎme, et Marie Le Franc), ainsi que par 2 collÚges (Saint Louis, Saint Joseph La Salle) et 3 lycées (Saint-Louis, Saint-Joseph-La-salle, Notre-Dame de la Paix) opéré par l'enseignement catholique. Des filiÚres professionnelles et technologiques sont ouvertes aux lycées Colbert, Marie Le Franc, Saint Joseph La Salle, et Saint-Louis)[92].

    La ville est en 2018 le troisiĂšme pĂŽle universitaire de la rĂ©gion Bretagne en nombre d'Ă©tudiants, mais ne regroupe que 5,4 % d'entre eux. Les deux tiers sont scolarisĂ©s Ă  l'UniversitĂ© de Bretagne Sud, et ils reprĂ©sentent 3 % de la population du pays de Lorient[93]. La ville compte aussi plusieurs classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles, et un des sites de l'École EuropĂ©enne SupĂ©rieure d'Art de Bretagne.

    Santé

    L'HĂŽpital du Scorff, plus important centre hospitalier du sud de la Bretagne.

    Lorient est situĂ© au cƓur du territoire de santĂ© no 3 de rĂ©gion Bretagne, celui de Lorient-QuimperlĂ©[94]. L'accĂšs au soin est classĂ© comme ne prĂ©sentant pas de difficultĂ©. La commune dispose de 67 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes en 2018 (soit une densitĂ© de 11,64 pour 10 000 habitants, contre une moyenne nationale de 8,6 pour 10 000 habitants), de 66,5 dentistes en 2018 (soit une densitĂ© de 11,6 pour 10 000 habitants, contre une moyenne nationale de 5.4 pour 10 000 habitants), et de 157 infirmiers libĂ©raux (soit une densitĂ© de 27,3 pour 10 000 habitants). Les mĂ©decins de spĂ©cialitĂ©s, exerçant dans des Ă©tablissements hospitaliers ou de spĂ©cialitĂ© sont eux 280 en 2018[95].

    Les établissements hospitaliers de Lorient et de sa région sont regroupés au sein du Groupement hospitalier de Bretagne-Sud, et représente le troisiÚme plus gros pÎle de la région Bretagne, derriÚre ceux de Rennes et de Brest. Lorient compte les deux plus gros établissements de ce groupement, avec l'HÎpital du Scorff[95], inauguré en 2013[96], et la Clinique mutualiste de la Porte de l'Orient[95].

    Sports

    Étape lorientaise de la Volvo Ocean Race 2011-2012.
    Le FC Lorient Ă  l'entrainement.

    La ville met Ă  la disposition de ses habitants plus de 80 installations sportives. Parmi elles, on peut citer le centre Aquatique et ses sept bassins[97] ou la base nautique de Lorient situĂ©e sur la rive Nord de l'Ă©tang du Ter[98]. Le stade du Moustoir, le PĂŽle course au large, et le palais des sports de Kervaric sont les principaux grands Ă©quipements sportifs de la ville[99].

    Environ 13 000 licenciĂ©s exercent dans les clubs sportifs de la ville[100] qui sont une dizaine[101]. En 2010, Lorient reçoit le prix de la ville la plus sportive de France dans la catĂ©gorie 20 000 Ă  100 000 habitants, dĂ©cernĂ© par le journal L'Équipe[102]. Le sport professionnel est prĂ©sent au travers du Football Club de Lorient, qui Ă©volue entre la Ligue 1 et la Ligue 2 depuis les annĂ©es 1990[103], au travers du CEP Lorient en basket-ball en National 1[104], et au travers des nombreux skippers utilisant le PĂŽle course au large[105] comme la Dongfeng Race Team (en)[106].

    La ville accueille aussi ponctuellement des compétitions nationales ou internationales, et a notamment servi de ville-hÎte au Tour de France cycliste à 11 reprises depuis 1945[107], ou à des courses nautiques comme la Volvo Ocean Race à deux reprises[108].

    MĂ©dias

    La presse Ă©crite locale est dominĂ©e par le Groupe TĂ©lĂ©gramme et son Ă©dition locale du journal Le TĂ©lĂ©gramme qui dispose dans la ville d'une rĂ©daction permanente, et par le Groupe Sipa - Ouest-France et son Ă©dition locale de Ouest-France qui est portĂ©e par une rĂ©daction locale d'une dizaine de journalistes[109]. La municipalitĂ© possĂšde un mĂ©dia Ă©crit spĂ©cifiquement lorientais, le magazine municipal d’information Lorient mag[110].

    Lorient possÚde deux stations radio implantées dans la ville avec JaimeRadio[111] et RCF Sud Bretagne Lorient[112].

    La télévision a été représentée jusqu'au milieu des années 2010 par TV Breizh qui y avait son siÚge au sein du pÎle image développé par la ville. Ce dernier constituait également la plateforme de diffusion de chaßnes du groupe TF1. Le pÎle image regroupe alors plusieurs sociétés de production audiovisuelle ou encore un auditorium de doublage. Le site ferme définitivement le [113]. Demeure alors à Lorient la chaine TébéSud du groupe Télégramme[114] et une implantation locale de France 3 Bretagne[115].

    Lieux de culte

    Les Lorientais disposent en 2019 de différents lieux de cultes.

    À noter que la franc-maçonnerie est prĂ©sente dans la ville via des loges maçonniques gĂ©rĂ©es par la Grande Loge de France et la Grande Loge nationale française (Loge Nature et Philanthropie)[117]. Ces implantations sont les plus anciennes de Bretagne et sont liĂ©es initialement Ă  la prĂ©sence de la compagnie des Indes[118].

    cimetiĂšres

    La ville regroupe quatre cimetiĂšres[119] : CimetiĂšre de Kerentrech, cimetiĂšre de Carnel, cimetiĂšre de Keryado, et Kerletu.

    Vie militaire

    L'Etat-major des FUSCO Marine est installé dans cette agglomération ainsi que son école de formation. Outre le fait qu'ils soient souvent en déplacement, la majorité de leurs commandos est basée à Lorient[120].

    La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2001 aux cĂŽtĂ©s des trois grandes forces organiques de la Marine nationale : Force d'action navale pour les bĂątiments de surface, Forces sous-marines pour les sous-marins, AĂ©ronautique navale pour les aĂ©ronefs. Elle regroupe les sept commandos marine qui forment la composante « marine » des forces spĂ©ciales de l’armĂ©e française ainsi que deux groupements et sept compagnies de fusiliers marins. La FORFUSCO compte plus de 2 500 personnes dont un Ă©tat-major de 80 personnes.

    En complément, l'Aviation navale y possÚde une base dans l'Ouest de l'agglomération.

    Unités militaires ayant tenu garnison à Lorient :

    Économie

    Revenus et fiscalité

    La ville de Lorient arrive en tĂȘte des villes les plus pauvres du dĂ©partement selon un classement de l'Observatoire des inĂ©galitĂ©s basĂ© sur des donnĂ©es de l'INSEE de 2019. À cette date, 21 % de la population, soit un peu plus d'un Lorientais sur cinq, vit sous le seuil de pauvretĂ©. Ce qui reprĂ©sente 11 376 personnes pour une population totale de 54 170 habitants[121].

    Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Lorient et dans l'ensemble du Morbihan en 2019 sont présentés ci-dessous.

    Revenus des ménages à Lorient (56) en 2019.
    Lorient[122] Morbihan[123]
    Nombre de mĂ©nages fiscaux29 091346 518
    Nombre de personnes dans les mĂ©nages fiscaux54 170754 832
    MĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation (en euros)19 70021 830
    Part des ménages fiscaux imposés49 %55,0 %

    Emploi

    Chantier naval de DCNS ; construction de la frégate Classe Horizon FORBIN (2006).

    Emploi total dans la communautĂ© d'agglomĂ©ration : 79 500 dont 72 040 salariĂ©s rĂ©partis ainsi[124] :

    • 32,86 % Ă©ducation, santĂ©, action sociale, administration ;
    • 23,61 % industrie et bĂątiment ;
    • 14,84 % commerce ;
    • 27,50 % autres secteurs tertiaires ;
    • 1,18 % agriculture, sylviculture, pĂȘche ;
    • demandeurs d'emploi (catĂ©gorie 1) au au pays de Lorient : 8 699.

    NĂ©e d'une dĂ©cision gouvernementale, Lorient a toujours dĂ©pendu de dĂ©cisions Ă©conomiques du pouvoir central. Les avatars des compagnies des Indes, de l'arsenal, du port de pĂȘche mĂȘme, ont toujours suivi le sort de politiques nationales. Le port de pĂȘche affronte la rarĂ©faction des poissons. Le fleuron industriel de la rĂ©gion, les fonderies de la SBFM, sous-traitant de Renault, y est dĂ©localisĂ© Ă  Caudan dans les annĂ©es soixante sur ordre de De Gaulle. En mai 2009, aprĂšs de nombreuses nĂ©gociations, la SBFM est en redressement judiciaire puis est reprise la mĂȘme annĂ©e par Renault devenant Fonderie de Bretagne, l'entreprise change de nouveau de propriĂ©taire en 2022[125]. La fin du XXe siĂšcle a permis Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration du pays de Lorient de recueillir d'exceptionnelles (et uniques) subventions europĂ©ennes (+ de 600 millions d'euros), pour lui permettre d'initier de nouveaux projets de dĂ©veloppement Ă©conomique.

    Activité portuaire

    Le port de commerce de Kergroise ; un vraquier décharge des tourteaux de soja.

    La ville de Lorient est surnommĂ©e « La ville aux cinq ports » (militaire, pĂȘche, commerce, voyageurs et plaisance)[126]. En 2010, le secteur reprĂ©sente 9 600 emplois directs, et un total de 12 000 emplois en comptabilisant les emplois indirects, soit 12 % de l'emploi local[127].

    • Port de pĂȘche de Keroman : 27 000 tonnes par an, deuxiĂšme port de pĂȘche de France en tonnage derriĂšre Boulogne-sur-Mer et premier en valeur ajoutĂ©e[128]. 3 000 emplois directs dont 700 embarquĂ©s et 130 bateaux immatriculĂ©s au port de Lorient.
    • Port de commerce de Kergroise : 2,6 millions de tonnes par an (premier port de la rĂ©gion Bretagne) dont produits pĂ©troliers, aliments pour bĂ©tail, sable, conteneurs[129]

    • Port de plaisance : nombreuses places de pontons rĂ©parties sur les ports de Lorient (370), Kernevel (1 000), Port-Louis (450), GĂąvres (57) et Guidel (102)[130]. À ces cinq sites s'ajoutent les 880 mĂštres de pontons du pĂŽle course au large amĂ©nagĂ©s sur le site de l'ancienne base de sous-marins de Keroman, et rĂ©servĂ©s aux bateaux de course, de location et aux vedettes de passagers.
    • Port de voyageurs : plus de 457 500 passages/an vers les Ăźles de Groix et Belle-Île-en-Mer.
    • Port militaire : prĂšs de 3 800 personnes travaillent entre l'arsenal et Lann-BihouĂ©.

    Activité industrielle

    • DCNS (devenu Naval Group depuis juin 2017), Ă©tablissement du groupe industriel français spĂ©cialisĂ© dans l'industrie navale militaire.
    • Entreprise LORIMA, mĂąts en carbone, piĂšces techniques de marine, 30 p. (depuis 2001)[131].

    Activité tertiaire

    Lorient est le siÚge de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan[132]. Elle gÚre l'aéroport, et le port de commerce de Kergroise.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    Les monuments inscrits ou classés sont :

    Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration
    Chapelle Saint-Christophe de Lorient Impasse de la Chapelle St Christophe 47° 45â€Č 36″ nord, 3° 21â€Č 52″ ouest « PA00091409 » Inscrit 1934
    Chapelle Saint-Christophe de Lorient
    Maison 18 rue Jules Legrand 47° 45â€Č 02″ nord, 3° 21â€Č 33″ ouest « PA00091410 » Inscrit 1929
    Maison
    Monument expiatoire de Lorient Avenue de la PerriĂšre
    Angle de la rue du Chalutier La Tanche
    47° 44â€Č 09″ nord, 3° 21â€Č 57″ est « PA00091411 » Inscrit 1944
    Monument expiatoire de Lorient
    HĂŽtel Gabriel (ancienne PrĂ©fecture maritime de Lorient) Place d'armes 47° 44â€Č 44″ nord, 3° 21â€Č 19″ est « PA00091412 » ClassĂ© 1930
    HÎtel Gabriel (ancienne Préfecture maritime de Lorient)

    Autres monuments

    La chambre de commerce.
    • HĂŽtel de Ville : renferme deux peintures "a fresco" par Nicolas Untersteller en 1958, l'une dans le salon d'honneur, la seconde dans la salle des mariages[133]
    • La chambre de commerce et d'industrie du Morbihan, construite en 1928, label « Patrimoine du XXe siĂšcle »[134].
    • La base des sous-marins de Keroman, construite entre 1941 et 1944 par l'organisation Todt, label « Patrimoine du XXe siĂšcle »[134].
    • Le bĂątiment dit « Ă  Ă©chasses », construit en 1963 par Henri Conan — l'architecte fait ici rĂ©fĂ©rence aux unitĂ©s d'habitation de Le Corbusier Ă  une Ă©chelle moindre (99 logements au lieu de 300) — label « Patrimoine du XXe siĂšcle »[135].
    • La Villa de la Marne, construite en 1948 par RogĂ© Beauvir (Logo monument historique Patrimoine XXe s. (2000)[136])
    • L'abri de dĂ©fense passive[137] situĂ© sous la place Alsace-Lorraine est livrĂ© en septembre 1941. D'une capacitĂ© de 400 personnes, il a permis d'abriter la population du centre-ville en particulier lors des bombardements de janvier et fĂ©vrier 1943 qui rĂ©duisirent l'intra-muros Ă  l'Ă©tat de ruines.
    • La tour de la DĂ©couverte, tour de guet permettant de signaler l'approche des navires et de surveiller d'Ă©ventuelles manƓuvres de contrebande sur les cĂŽtes de l'Ăźle de Groix. Construite pour la premiĂšre fois en 1737, la tour de la dĂ©couverte est dĂ©truite Ă  deux reprises par la foudre en 1751 et 1784. En 1786, elle est rĂ©Ă©difiĂ©e sur la colline du FaouĂ«dic par l'architecte Philippe Guillois qui la dote alors d'un paratonnerre.
    • Les moulins du FaouĂ«dic. La compagnie des Indes fait Ă©lever deux moulins sur la colline du FaouĂ«dic : le premier en 1677, le second en 1719. Construits en moellons et couverts d'ardoises, ils mesurent chacun 25 m de haut et possĂšdent un escalier intĂ©rieur desservant les diffĂ©rents niveaux.
    • Le rĂ©servoir, construit en 1875 par l'ingĂ©nieur Édouard Angiboust sur le rĂ©seau d'alimentation en eau de la compagnie des Indes, permettait de stocker l'eau utilisĂ©e dans l'arsenal. D'une capacitĂ© de 3 105 m3, il est en grande partie enfoui et recouvert d'un remblai vĂ©gĂ©tal. C'est un bĂ©ton de ciment de Portland qui a Ă©tĂ© utilisĂ© ici Ă  titre expĂ©rimental pour Ă©difier les voĂ»tes portĂ©es des piliers.
    • Le thonier Biche, dernier thonier-dundee de l'Atlantique.

    Églises et temple

    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-Victoire, dite Ă©glise Saint-Louis, en rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ă©glise d'avant guerre, construite en 1954-56 par Jean-Baptiste Hourlier, label « Patrimoine du XXe siĂšcle »[138] (place Alsace Lorraine)
    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (Kerentrech - place de l'Yser)
    • L'Ă©glise du SacrĂ©-CƓur (Moustoir - boulevard LĂ©on Blum)
    • L'Ă©glise Sainte-Anne-d'Arvor (Nouvelle-Ville - rue Lazare Carnot)
    • L'Ă©glise Sainte-Bernadette (Kreisker - rue Corentin Le Floch)
    • L'Ă©glise Sainte-Jeanne-d'Arc (Merville - rue Bayard)
    • L'Ă©glise Sainte-ThĂ©rĂšse (Keryado - rue Docteur Calmette)
    • Le temple (boulevard de l'eau courante)
    • La Chapelle Saint-Christophe (le long du Scorff - impasse de la Chapelle Saint-Christophe)
    • La Chapelle de la Divine MisĂ©ricorde (rue Beauvais)
    • L'Ancienne Chapelle de l'HĂŽtel-Dieu (rue Colbert)
    • La Chapelle de la maison des Tamaris (rue de Kerjulaude)
    • La Chapelle du lycĂ©e Saint-Louis (rue Étienne Perault)
    • L'Ancienne Chapelle de l'hĂŽpital maritime (rampe de l'HĂŽpital des ArmĂ©es)
    • L'Ancienne Chapelle de l'ancien centre hospitalier BodĂ©lio (rue François Le LĂšve)

    Les grands espaces verts du centre-ville

    Jardin de l'amirauté, dans l'enclos du port.

    Les petits parcs et squares urbains

    • le square Rio (6 000 m2) (ensemble de la « banane »)
    • le square Brizeux (plus ancien square amĂ©nagĂ© de Lorient), rue Alain-Colas
    • le mail du FaouĂ«dic (avec les deux cocotiers du Chili bicentenaires (1 ha)), rue du Tour-des-Portes
    • le mail Micheline-Ostermeyer (anciennement place de la RĂ©publique, avec la Statue de la RĂ©publique), quai de Rohan
    • le square de la rue des Douves (ancien glacis de fortifications, vestige du square BodĂ©lio)
    • le jardin Cosmao-Dumanoir (et sa fontaine Saint Christophe), rue Esnoul-Deschatelets
    • le square Sainte-Brigitte (et son lavoir), rue Merville
    • le square Max-ClĂ©ment (lotissement du Ter)
    • le square Élodie-Lavillette (et le lavoir de KermĂ©lo), rue de KermĂ©lo
    • le square Jules-Verne (et le lavoir de Kerlin), entre les rues Jules-Verne et de Kerlin
    • le square du bateau - KervĂ©nĂ©nec (amĂ©nagĂ© avec une aire de barbecue)

    Les poumons verts périphériques

    • le jardin Chevassu, (avec la statue d'Auguste Brizeux - 2,5 ha)
    • le parc du Bois-du-ChĂąteau (10 ha)
    • le jardin Youri-Gagarine-UniversitĂ© (2 ha)
    • le jardin des Quatre-Jeudis (avec la fontaine du Bourgneuf - 1,5 ha)
    • le parc du Venzu (Kervenanec) (4 ha)
    • le jardin du Manio (avec le lavoir du Manio)
    • le jardin humide de Kerforn

    Les promenades littorales

    • la promenade de l'anse du Ter (KermĂ©lo)
    • La promenade des rives du Scorff (la ville en bois)

    les jardins familiaux de Kervénanec (sud de Lorient) : 116 parcelles sur les coteaux de Kervénanec

    • les jardins familiaux du Bois-du-ChĂąteau (rue du Bois-du-ChĂąteau) : 100 parcelles dans le quartier du Bois-du-ChĂąteau prĂšs des rives du Scorff
    • les jardins familiaux de Kerguillette (rue SĂ©bastien-Le-Balp) : 10 parcelles.
    • les jardins Le Nadan (rue Le Nadan) : 8 parcelles sur le quartier du Perroquet-Vert
    • jardin partagĂ© du FaouĂ«dic
    • jardin partagĂ© FrĂ©bault-Polygone
    • jardin partagĂ© Madeleine-Desroseaux (dotĂ© d'un poulailler)
    • jardin partagĂ© RĂ©publique
    • jardin partagĂ© de Kerguilette.

    ÉvĂ©nements

    Le Festival interceltique rassemble jusqu'Ă  800 000 visiteurs tous les Ă©tĂ©s.

    Une trentaine d'Ă©vĂšnementiels sont organisĂ©s tous les ans dans la ville, certains entrant dans un cadre national (FĂȘte de la musique, Printemps des poĂštes
), rĂ©gional (FĂȘte de la Bretagne
), ou strictement local[139]

    La ville accueille chaque annĂ©e en aoĂ»t (depuis 1970) le Festival interceltique, lieu de rencontres entre artistes de tout le « monde celte » (Bretagne, Cornouailles, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Galice, Asturies, Australie, Acadie et Ăźle de Man). Tous les ans, un pays celte est Ă  l'honneur. C'est Ă©galement le plus grand festival d'Europe en termes de frĂ©quentation (800 000 visiteurs lors de la quarantiĂšme Ă©dition)[140].

    Elle accueille aussi depuis 2006, chaque annĂ©e aux alentours du 11 novembre, le Festival Les IndisciplinĂ©es consacrĂ© aux musiques contemporaines et comptant jusqu'Ă  7 000 festivaliers[141], et en juin « ports en fĂȘte » centrĂ© sur des concerts et sur des activitĂ©s liĂ©es au port de pĂȘche de Keroman[142].

    Équipements culturels

    L'Hydrophone occupe une des alvéoles de la base sous-marine de Lorient.

    Plusieurs Ă©quipements lorientais sont destinĂ©s au spectacle vivant. Le plus grand d'entre eux, le ThĂ©Ăątre de Lorient, accueille tous les ans environ 130 reprĂ©sentations, pour une capacitĂ© d'un peu plus de 1 000 spectateurs. Il est complĂ©tĂ© par des infrastructures plus rĂ©duites dans diffĂ©rents quartiers de la ville, comme le ThĂ©Ăątre de la ChimĂšre, et les salles de La Balise (quartier de KervĂ©nanec), Le City et Le ScĂ©nith (quartier de Bois du chĂąteau)[143]. L'Ă©quipement le plus rĂ©cent, destinĂ© aux musiques contemporaines, l'Hydrophone, ouvre en 2019 dans une des alvĂ©oles de la base sous-marine de Lorient[144].

    La ville dispose aussi d'une petite dizaine de galeries d'art. La plus grande d'entre elles, la Galerie du Faouëdic, est située dans une aile de la mairie. Son offre est complétée par des structures publiques (Le Lieu, ou encore la galerie d'art de l'école européenne supérieure d'art de Bretagne) ou privées (Keroman, atelier 13
)[145]. Le quartier de Keroman/Kergroise connait aussi une activité importante de street art, avec de nombreuses réalisations visibles sur les murs des friches du quartier[146], et d'autres structures comme l'HÎtel Gabriel peuvent accueillir ponctuellement des expositions[147].

    Plusieurs musĂ©es sont aussi prĂ©sents Ă  Lorient. Dans l'enceinte de la base sous-marine de Lorient sont regroupĂ©s le musĂ©e sous-marin du Pays de Lorient ainsi que le sous-marin « La Flore », et des visites guidĂ©es de la base de sous-marins sont aussi organisĂ©es. À proximitĂ© immĂ©diate est situĂ©e la CitĂ© de la Voile Éric Tabarly, destinĂ©e Ă  la navigation Ă  voile[148].

    La ville dispose aussi d'un réseau de 3 médiathÚques municipales, auxquelles se rajoutent des bibliothÚques universitaires[149], mais aussi 2 services d'archives (municipales, et de la Marine nationale)[148].

    Gastronomie

    Le gùteau breton, spécialité locale.

    La ville est Ă  l'origine de plusieurs recettes originales. Le Kari Gosse, mĂ©lange d'Ă©pices venant des Indes, est crĂ©Ă© Ă  la fin du XIXe siĂšcle dans la ville, et accompagne les produits de la mer[150]. À la mĂȘme Ă©poque est aussi crĂ©Ă© dans la rĂ©gion lorientaise, Ă  Port-Louis, le « gĂąteau Lorientais », connu depuis sous le nom de gĂąteau breton, et popularisĂ© dĂšs ses origines par les boulangeries de la ville[151].

    Les produits de la mer sont aussi prĂ©sents dans la cuisine locale, du fait de l'activitĂ© du port de pĂȘche de Keroman. La ville est notamment le premier port de langoustines de France, et celle-ci est une des spĂ©cialitĂ©s de la ville, aux cĂŽtĂ©s du merlu pour les poissons. La Cotriade, soupe de poisson Ă  partir des restes invendus de la pĂȘche est aussi notable Ă  Lorient[152].

    Culture bretonne

    Coiffe bretonne de la région de Lorient.
    Le bagad de Lann-Bihoué, l'un des deux bagad associé à la ville.

    La ville de Lorient est le centre d'une variĂ©tĂ© dialectale du breton vannetais, le breton bas-vannetais, historiquement parlĂ© dans la ville et une quinzaine d'autres villes voisines. Si des locuteurs sont toujours prĂ©sents dans la rĂ©gion lorientaise, ceux-ci sont essentiellement prĂ©sents dans des zones rurales, et la transmission familiale semble s'ĂȘtre arrĂȘtĂ©e autour de la Seconde Guerre mondiale. De par l'attractivitĂ© de la ville, des locuteurs d'autres variĂ©tĂ©s dialectales sont aussi prĂ©sents, en plus grand nombre[153]. Des actions de prĂ©servations sont cependant mises en place pour assurer la prĂ©servation du breton dans la ville. L'adhĂ©sion Ă  la charte Ya d’ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le et la commune a reçu le label de niveau 1 de la charte ce mĂȘme jour[154]. La ville dispose depuis 1978 d'une Ă©cole primaire Diwan, qui scolarise 93 Ă©lĂšves en 2018[155].

    Le costume breton propre Ă  la ville se distingue par plusieurs attributs. Le costume fĂ©minin, dont l'usage est recensĂ© historique dans 29 communes autour de Lorient, est apparu autour des annĂ©es 1870. La coiffe est composĂ©e de deux parties : un bĂ©guin, emprisonnant les cheveux, et des ailettes de dentelles. Les deux parties sont fixĂ©es entre elles par des Ă©pingles. Le costume fĂ©minin comporte aussi un tablier, qui peut ĂȘtre aussi brodĂ© ou peint de motifs floraux ou dĂ©coratifs[156].

    Dans le domaine artistique, la ville héberge trois cercles celtiques destinés aux danses bretonnes : le cercle « Brizeux », « Bugale en Oriant », et « Armor-Argoat »[157]. Deux bagads sont aussi associés à Lorient, le Bagad Sonerien An Oriant et le bagad de Lann-Bihoué[158]. Des groupes comme Djiboudjep (chants de marins)[159] ou Soldat Louis (rock celtique) sont aussi originaires de la ville[160].

    Une cinquantaine d'associations Ɠuvrant pour la culture bretonne sont au total recensĂ©es dans la ville, et sont regroupĂ©es au sein de l'association « Emglev bro an Oriant »[161].

    HĂ©raldique et devise

    Armes de Lorient.

    Les armoiries de la ville de Lorient furent fixées en 1744 : Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derriÚre des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe. Les montagnes représentent l'exploitation de kaolin ; le soleil fait référence au navire le Soleil d'Orient, et les hermines la Bretagne.

    À partir de ce blason a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© un drapeau utilisĂ© notamment par le Bagad Sonerien An Oriant.

    La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit » ou encore « De L'Orient resplendit la lumiÚre »[162].

    Lorientais célÚbres et personnalités

    Lorient a Ă©tĂ© la terre d'accueil, de passage ou de naissance de nombreuses personnalitĂ©s, ayant eu une notoriĂ©tĂ© nationale ou ayant marquĂ© l’histoire locale. Y sont nĂ©s le poĂšte Auguste Brizeux, l'actrice Marie Dorval, la libraire fouriĂ©riste Caroline AubrĂ©e, les hommes politiques Jules Simon et Jean-Yves Le Drian, l'ingĂ©nieur Henri Dupuy de LĂŽme ou bien encore le sportif Christian Gourcuff.

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.
    5. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. E. Colin, Jean-Philippe Tranvouez, « Lorient, la ville aux cinq ports », dans France 3 Bretagne, le 16 décembre 2013, consulté sur france3-regions.francetvinfo.fr le 21 août 2019
    2. Voir Ploemeur sur les archives départementales du Morbihan.
    3. Résumé extrait de l'article Histoire de Lorient.
    4. C. Lorenz, GĂ©ologie des pays europĂ©ens : France, Belgique, Luxembourg, Éditions Dunod, , p. 135.
    5. [PDF] F. Béchennec, B. Hallégouët, D. Thiéblemont, I. Thinon, avec la collaboration de A. Cocherie, C. Guerrot, F. Lucassou, Notice explicative de la feuille Lorient (383) à 1/50 000e, BRGM, 2012, p. 18.
    6. Focus sur le trafic routier au Pays de Lorient, Agence d'Urbanisme, de DĂ©veloppement Économique et Technopole du Pays de Lorient, consultĂ© sur audelor.com le 21 aoĂ»t 2019
    7. Les routes du Morbihan, en chiffres, Département du Morbihan, consulté sur morbihan.fr le 21 août 2019
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    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

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    • Dominique Le Guidec, Un arsenal et des hommes, Le FaouĂ«t, Liv'Éditions, coll. « Libre expression »,
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    • Christian Tomine, À Lorient la jolie (1714-1763), Le FaouĂ«t, Liv'Éditions, 328 p. (ISBN 978-2-84497-188-3 et 2-84497-188-1)
    • Philippe Leblanche (Directeur de la publication), Dynamique culturelle du pays de Lorient, Lorient, Agence d'Urbanisme, de DĂ©veloppement Économique et Technopole du Pays de lorient (no 88), , 48 p. (ISSN 2118-1632, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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