Plouay
Plouay [pluÉ] est une commune française situĂ©e en Bretagne, dans le dĂ©partement du dĂ©partement du Morbihan. La commune de Plouay est une destination de renom pour les amateurs de cyclisme. Elle fait partie historiquement du Kemenet-HĂ©boĂ© et du Pays de Lorient. Plouay est surnommĂ©e la « Ville du VĂ©lo » [1] - [2] en raison de son engagement dans ce sport et de son accueil de nombreux Ă©vĂ©nements de cyclisme. Chaque annĂ©e, le dernier week-end d'aoĂ»t, la commune accueille la Bretagne Classic qui Ă©tait autrefois connue sous le nom de Grand Prix de Plouay. Cet Ă©vĂ©nement de cyclisme est trĂšs important pour la ville et attire de nombreux cyclistes professionnels chaque annĂ©e. En 2000, elle a organisĂ© les Championnats du monde de cyclisme sur route.
Plouay | |
![]() L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen de Plouay. | |
![]() HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
RĂ©gion | Bretagne |
DĂ©partement | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Intercommunalité | Lorient Agglomération |
Maire Mandat |
Gwenn Le Nay 2020-2026 |
Code postal | 56240 |
Code commune | 56166 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Plouaysien, Plouaysienne |
Population municipale |
5 789 hab. (2020 ![]() |
Densité | 86 hab./km2 |
Population agglomération |
12 260 hab. |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 47° 54âČ 56âł nord, 3° 20âČ 02âł ouest |
Altitude | 83 m Min. 13 m Max. 164 m |
Superficie | 67,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Plouay (ville isolée) |
Aire d'attraction | Lorient (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Guidel |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | plouay.fr |
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Plouay appartient à la communauté d'agglomération de Lorient Agglomération. Elle appartient par ses traditions au Pays de Lorient et à la Basse Bretagne. Le bourg de Plouay, qui sert de chef-lieu de commune, est situé à vol d'oiseau à 13 km au nord-ouest de Hennebont et à 18,5 km au nord de la ville de Lorient [3].
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GĂ©ologie et relief
La commune est vallonnĂ©e comme l'atteste la cĂŽte de Ty Marrec qui constituait autrefois la principale difficultĂ© du circuit du Grand Prix de Plouay. Le territoire communal s'Ă©tage entre 13 mĂštres ( point le plus bas de la vallĂ©e du Scorff) et 164 mĂštres d'altitude. La forĂȘt, qui couvre une surface de 1 679 ha soit 24,9 % de la superficie communale, occupe surtout les terrains en pente. La commune est situĂ©e sur les grandes failles du Massif Armoricain allant de Nantes Ă la Pointe du Raz.
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Hydrographie
Le Scorff est le principal cours d'eau de la commune. Il coule au fond d'une vallée encaissée et matérialise au nord et à l'ouest la limite avec les communes limitrophes de Berné, Guilligomarc'h et Arzano. Des cours d'eau de taille plus modeste drainent le territoire communal et matérialisent pour certains la limite communale : le ruisseau de Pont er Bellec dont le cours matérialise la frontiÚre au nord avec la commune d' Inguiniel, le ruisseau Saint-Sauveur qui traverse le bourg, le ruisseau du Crano dont le cours matérialise en partie la frontiÚre au sud avec les communes de Cléguer et Calan. Une station hydrométrique est située à Plouay au lieu-dit Pont Kerlo. La station est référencée J510221001 par le SANDRE.
- Le Scorff au niveau du moulin de Coët Cren en Plouay (la rive droite, à gauche sur la photographie, se trouve en Berné).
- Le Scorff au pont du Stang.
- Le Scorff et l'ancien moulin Ă papier du Paou.
- Le Scorff à la station hydrométrique de Pont Kerlo.
- Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'amont (limite Arzano-Plouay).
- Le Scorff en aval du site du Roc'h : Ă gauche de la photographie, la rive gauche en Plouay, Ă droite la rive droite en Arzano.
- Passerelle sur le Scorff entre Arzano et Plouay, à hauteur du sentier piétonnier menant à la chapelle Notre-Dame de Grùces (située en Plouay).
Transports
L'axe Lorient Roscoff (D 769) traverse la commune suivant un axe NNO/SSE. La départementale a été partiellement aménagée en 2x2 voies entre le bourg de Plouay et Lorient. La distance par la route entre le bourg de Plouay et Hennebont est de 17 km et entre le bourg de Plouay et Lorient de 20 km.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952[10] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Plouay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouay, une unité urbaine monocommunale[18] de 5 670 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
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Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,7 % | 249 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,3 % | 90 |
Ăquipements sportifs et de loisirs | 1,1 % | 71 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 40,0 % | 2686 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,3 % | 493 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 10,6 % | 708 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,8 % | 123 |
ForĂȘts de feuillus | 11,7 % | 787 |
ForĂȘts de conifĂšres | 6,2 % | 414 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 15,4 % | 1030 |
ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation | 0,9 % | 58 |
Source : Corine Land Cover[23] |
L'occupation des sols montre la prĂ©dominance des territoires agricoles sur la forĂȘt et les milieux semi-naturels : 59,7 % contre 34,2 %. Les territoires agricoles ont perdu leur structure bocagĂšre pour laisser place aux grandes parcelles de terre. La forĂȘt, qui occupe 33,4 % de la surface communale, est constituĂ©e au 2/3 de feuillus. Les zones urbanisĂ©es sont passĂ©es de 184 ha en 1990 Ă 249 ha en 2018, soit une augmentation de 35%.
Morphologie urbaine
Le bourg constitue l'agglomération principale tandis que l'activité industrielle se concentre dans la ZA de Restavy, située à l'ouest du bourg à proximité de la voie rapide.
Lieux-dits et Ă©carts
La plupart des micro-toponymes dĂ©signant des hameaux sont d'origine bretonne. Ceux commençant par ker (signifiant "village") sont les plus nombreux. Ceux commençant par ty dĂ©signent des maisons isolĂ©es. Ce que semble contredire le village de Ty Henry qui Ă©tait l'un des plus peuplĂ©s de Plouay et comptait en 1408 une quarantaine de maisons. Ceux commençant par ManĂ© signalent la prĂ©sence d'un coteau. Lann Justice dĂ©signe une lande oĂč s'exerçait la justice du seigneur de Pontcallec car un gibet s'y dressait. D'autres sont plus atypiques comme Malachappe[Note 7].
Un exemple : le hameau de BĂ©cherel
Situé à l'est du bourg, le hameau de Bécherel avait traditionnellement une forte individualité (déjà en 1281 un acte ducal mentionnait Plouay et Bécherel comme deux entités distinctes ; et au XVIIe siÚcle, le verdict d'un procÚs long de 14 ans statua que la famille de Pontcallec, suzeraine de Plouay, ne put plus lever l'impÎt sur les terres de Bécherel, ce qui profita à la famille de Botderu, qui habitait le chùteau de Kerdreho). Autour de son oratoire, Notre-Dame-de-Bécherel[24]. Vers le milieu du XXe siÚcle, le hameau de Bécherel disposait de nombreux commerces, de sept bistros, etc.. De nos jours le quartier est devenu plus résidentiel, mais garde une partie de son particularisme[25].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plozoe en 1308 ; Plozoc en 1368[26] ; Plouzay en 1387 ; Plouay en 1448, en 1536 ; Ploay en 1464[26].
Son nom breton est Ploue, prononcĂ© localement [ploËe].
Plouay est une paroisse de l'Armorique primitive comme l'indique son nom qui associe le mot breton plou signifiant « paroisse » au nom d'un saint évangélisateur. Par contre, l'identité du saint évangélisateur fait débat. Il pourrait s'agir de saint Douë[Note 8] (comme le pensait Joseph Loth[27], mais Pierre Trépos en doute[28]), un moine gallois qui débarqua entre le Bélon et la Laïta et fonda sur la cÎte l'ermitage de Doëlan avant de devenir missionnaire itinérant et de franchir l'Ellé ou de saint Zay, un missionnaire originaire de Cornouailles disciple de saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Les formes anciennes du nom de la paroisse ne permettent pas de trancher. Toujours est-il que l'église catholique ne tarda pas à substituer à ce saint non officiel un autre saint reconnu celui-ci par le pape, saint Ouen[29].
Histoire
Moyen-Ăge
En l'an 1281, le duc de Bretagne Jean Ier et HervĂ© IV de LĂ©on firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait achetĂ© de la dame de Ty Henry (Adelice Henry Ă©pouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aĂźnĂ©, ce qu'ils possĂ©daient dans la paroisse de Plouay et Ă BĂ©cherel, ce prince, par cet acquĂȘt, devait avoir la moitiĂ© du marchĂ© de Plouay. En consĂ©quence, ils y firent Ă frais communs, une halle ou une cohue, qui coĂ»ta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre oĂč elle fut construite et la place qui l'environne[30].
Ăpoque moderne
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Avant la Révolution française, la paroisse de Plouay dépendait du Kemenet-Héboé et de la sénéchaussée d'Hennebont. Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer. Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (actuelle maison du Marquis). Le chef-lieu de Plouay s'apparentait à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse comptait 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournissait une quantité prodigieuse de fougÚre et des landes. Les terres cultivées produisaient du grain, du cidre et du lin.
Révolution française
Plouay est attaquĂ© par les chouans le . La petite ville tombe sous l'assaut des troupes de Louis Calan. Le dĂ©tachement rĂ©publicain de 100 hommes qui s'y trouve s'enfuit Ă Hennebont aprĂšs avoir eu deux tuĂ©s et deux blessĂ©s. Louis Calan,de PlumĂ©liau, surnommĂ© Salomon, Ă©tendait son autoritĂ© des rives du Blavet Ă celle de l'EllĂ©. Ses hommes avaient l'habitude des coups de main. La nuit ils entraient en maĂźtre dans les petites localitĂ©s. Ils dĂ©racinaient les arbres de la libertĂ©, dĂ©truisaient les ateliers de salpĂȘtre et dispersaient les documents administratifs. Le chef chouan sera arrĂȘtĂ© 2 jours plus tard le au chĂąteau de KerdrĂ©ho oĂč il se laissera surprendre par un dĂ©tachement de la garnison d'Hennebont aprĂšs que ses hommes aient essuyĂ©s un Ă©chec lors de l'attaque la veille de la ville du FaouĂ«t.
Le XIXe siĂšcle
Une épidémie de variole sévit à Plouay en 1869 : elle fit 250 malades, dont 97 moururent[31].
La Belle Ăpoque
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Une Ă©pidĂ©mie de dysenterie frappa Plouay en 1901[32]. Le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest indique dans son Ă©dition du que « des Ă©pidĂ©mies de fiĂšvre typhoĂŻde ayant Ă©clatĂ© dans les communes de ClĂ©guer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congĂ© ne sera accordĂ© pour aller dans ce[s] commune[s] »[33].
La ligne de chemin de fer d'intĂ©rĂȘt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885[34]) allant de Lorient Ă Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et ClĂ©guer, ouvrit le [35] ; la ligne fut prolongĂ©e jusqu'Ă Gourin en 1906. Cette ligne ferma le [36].
Le curĂ© de Plouay vit son traitement [37] suspendu en pour avoir prĂȘchĂ© et enseignĂ© le catĂ©chisme en breton[38].
La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidÚles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.
La PremiĂšre Guerre mondiale
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Le monument aux morts de Plouay, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 235 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale. Par ailleurs un soldat (Pierre Ledain) a été tué au Maroc le lors de la bataille d'Elhri[39].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[39].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
9 soldats originaires de Plouay sont morts pendant la guerre d'Indochine et 3 pendant la guerre d'Algérie[39].
ĂvĂ©nements
La paroisse de Plouay est sous le patronage de saint Ouen. Lors des fĂȘtes patronales qui avaient lieu au mois d'aoĂ»t diverses manifestations sportives Ă©taient organisĂ©es dont une course de vĂ©lo. Par la suite la course de vĂ©lo est devenu le Grand Prix de Plouay, puis la Bretagne Classic Ouest-France.
Blasonnement
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Les armoiries de Plouay se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Liste des maires
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Pendant 88 ans les membres de la famille de PluviĂ©, une famille de chĂątelains rĂ©sidant au chĂąteau de ManĂ©houarn, ont dirigĂ© la municipalitĂ©. Quatre gĂ©nĂ©rations se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de celle-ci.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[44].
En 2020, la commune comptait 5 789 habitants[Note 9], en augmentation de 6,12 % par rapport Ă 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 33,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 28,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,3 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 812 hommes pour 2 914 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Plouay et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.
Entreprises et commerces
Plouay est un petit centre d'industrie agro-alimentaire avec une usine de transformation et de conservation de la viande de volaille Celtys (170 salariĂ©s ), une usine de dĂ©coupe et transformation de porcs et volaille DĂ©lice mondial (50 salariĂ©s), les salaisons et charcuteries AT France (40 salariĂ©s) . En outre Plouay accueille la Forge LebĂ©on (45 salariĂ©s), la maçonnerie Garniel (30 salariĂ©s), les revĂȘtements DorĂ© sol (30 salariĂ©s), la menuiserie bois et pvc Loy (25 salariĂ©s), les transports Kerjean (30 salariĂ©s). Un supermarchĂ© Carrefour emploie 30 salariĂ©s et La Poste 20 salariĂ©s. Une ferme cidricole situĂ©e Ă Locunel utilise pour commercialiser sa production le nom la petite reine.
Total | % com (% dep) | 0 salarié |
1 à 9 salarié(s) |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 496 | 100,0 (100) | 327 | 135 | 18 | 14 | 2 |
Agriculture, sylviculture et pĂȘche | 58 | 11,7 (10) | 48 | 9 | 1 | 0 | 0 |
Industrie | 28 | 5,6 (6) | 10 | 12 | 2 | 2 | 2 |
Construction | 66 | 13.3 (9,7) | 36 | 25 | 2 | 3 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 272 | 54,8 (60,1) | 185 | 78 | 7 | 2 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 100 | 20,2 (15,1) | 65 | 31 | 3 | 1 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 72 | 14,5 (14,2) | 48 | 11 | 6 | 7 | 0 |
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Plouay, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[53].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre dâexploitations | 149 | 92 | 61 |
Nombre dâexploitations ayant des vaches laitiĂšres | 93 | 49 | 40 |
Nombre dâexploitations ayant des poulets de chair et coqs | 75 | 28 | 0 |
Cheptel - gros bĂ©tail (nombre de tĂȘtes) | 8 211 | 8 345 | 7 003 |
Vaches laitiĂšres (nombre de tĂȘtes) | 1 992 | 1 457 | 1 261 |
Vaches nourrices (nombre de tĂȘtes) | 114 | 42 | 81 |
Surface agricole utile (SAU) (ha) | 3 616 | 3 592 | 3 402 |
Superficie en terres labourables (ha) | 2 502 | 3 066 | 3 169 |
Superficie toujours en herbe (ha) | 1 067 | 486 | 195 |
Langue bretonne
Le nom de la commune est Ploue en breton.
La langue autrefois pratiquée dans la commune était le breton bas-vannetais.
LâadhĂ©sion Ă la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le . La commune a obtenu le label de niveau 1.
à la rentrée 2016, 126 élÚves étaient scolarisés dans la filiÚre bilingue publique (soit 16 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[54].
Lieux et monuments
Sites naturels
- Vallée du Scorff.
Vestiges préhistoriques et antiques
- StĂšle de l'Ăge du fer du village de Zandec.
ChĂąteaux et manoirs
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- Chùteau de Manéhouarn : propriété de la ville depuis 1975 aprÚs avoir appartenu à la famille de Pluvié, ses dépendances abritaient le musée du Vélo.
- Chùteau de Kerdrého
- ChĂąteau de Kersily
- Manoir de Kermorgan
- Manoir de Cunffio
- Manoir de Kerhouant
- Manoir de Kermarec
Ăglise et chapelles
- Ăglise paroissiale Saint-Ouen. Le monument aux morts se trouvant sur sa place est construit en 1923 par l'architecte Charles Chaussepied et le sculpteur Gauthier. La partie centrale Ă quatre cĂŽtĂ©s rectangulaires est ornĂ©e de plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravĂ©s les noms des Plouaysiens tuĂ©s au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale. Les quatre piliers d'oĂč partent les arcs-boutants[55] qui rejoignent la partie centrale sont surmontĂ©s de sculptures reprĂ©sentant les corps d'armĂ©e de la Grande Guerre (fantassin, artilleur, aviateur et marin)[56].
- Chapelle de Locmaria-GrĂące, dite aussi "Chapelle Notre-Dame de GrĂące" : elle date du XVIe siĂšcle.
- Chapelle de Locmaria-GrĂące.
- La chapelle Notre-Dame de GrĂące, dite aussi chapelle de Locmaria (XVIe siĂšcle).
- Chapelle Saint-Sauveur
- Chapelle Sainte-Anne du Scorff
- Chapelle Saint-Vincent
- Chapelle Saint Hubert
- Chapelle Saint SĂ©bastien
- Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs
- Chapelle Notre-Dame-de-Vraie-Secours
- Chapelle Notre-Dame de Sion
- Chapelle Saint-Sauveur.
- Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs.
- Chapelle Saint-SĂ©bastien.
Maisons et autres Ă©tablissements
- La maison dite du Marquis, ancien siĂšge de la juridiction de la seigneurie de Pontcallec.
- Le moulin de Coët Cren, sur le Scorff.
- Le moulin de Coët Cren, sur le Scorff.
- Le moulin à papier du Paou, situé dans la vallée du Scorff[57].
- Plouay: le moulin Ă papier du Paou.
- Le moulin de la Rue Neuve.
Randonnée
La commune est parcourue par 300 km de sentiers de randonnée. Le GR34 emprunte la vallée du Scorff entre le Pont Neuf et l'ancien moulin à papier du Paou.
Personnalités liées à la commune
- Hyacinthe du Botderu, député du Morbihan de 1815 à 1816 et de 1820 à 1827, puis Pair de France entre 1827 et 1830.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Toponyme issu de mall (« hĂąte, presse ») et achap (« Ă©chapper ») qui dĂ©signait une taverne mal frĂ©quentĂ©e d'oĂč il fallait rapidement s'Ă©chapper.
- Il existe aussi une chapelle Saint-Doué à Questembert.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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- « Moulin à papier, Le Paou (Plouay) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Plouay
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- ComitĂ© des fĂȘtes de Plouay
- Plouay sur le site de l'Institut géographique national
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