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Plouay

Plouay [pluɛ] est une commune française situĂ©e en Bretagne, dans le dĂ©partement du dĂ©partement du Morbihan. La commune de Plouay est une destination de renom pour les amateurs de cyclisme. Elle fait partie historiquement du Kemenet-HĂ©boĂ© et du Pays de Lorient. Plouay est surnommĂ©e la « Ville du VĂ©lo » [1] - [2] en raison de son engagement dans ce sport et de son accueil de nombreux Ă©vĂ©nements de cyclisme. Chaque annĂ©e, le dernier week-end d'aoĂ»t, la commune accueille la Bretagne Classic qui Ă©tait autrefois connue sous le nom de Grand Prix de Plouay. Cet Ă©vĂ©nement de cyclisme est trĂšs important pour la ville et attire de nombreux cyclistes professionnels chaque annĂ©e. En 2000, elle a organisĂ© les Championnats du monde de cyclisme sur route.

Plouay
Plouay
L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen de Plouay.
Blason de Plouay
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Lorient Agglomération
Maire
Mandat
Gwenn Le Nay
2020-2026
Code postal 56240
Code commune 56166
DĂ©mographie
Gentilé Plouaysien, Plouaysienne
Population
municipale
5 789 hab. (2020 en augmentation de 6,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 86 hab./km2
Population
agglomération
12 260 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 54â€Č 56″ nord, 3° 20â€Č 02″ ouest
Altitude 83 m
Min. 13 m
Max. 164 m
Superficie 67,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Plouay
(ville isolée)
Aire d'attraction Lorient
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Guidel
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Plouay
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Plouay
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Plouay
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Plouay
Liens
Site web plouay.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Plouay appartient Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Lorient AgglomĂ©ration. Elle appartient par ses traditions au Pays de Lorient et Ă  la Basse Bretagne. Le bourg de Plouay, qui sert de chef-lieu de commune, est situĂ© Ă  vol d'oiseau Ă  13 km au nord-ouest de Hennebont et Ă  18,5 km au nord de la ville de Lorient [3].

    • Carte en couleurs reprĂ©sentant les limites d'une commune.
      Plouay (en rouge) à l'ouest du département du Morbihan (en gris).
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Plouay dans son environnement géographique.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est vallonnĂ©e comme l'atteste la cĂŽte de Ty Marrec qui constituait autrefois la principale difficultĂ© du circuit du Grand Prix de Plouay. Le territoire communal s'Ă©tage entre 13 mĂštres ( point le plus bas de la vallĂ©e du Scorff) et 164 mĂštres d'altitude. La forĂȘt, qui couvre une surface de 1 679 ha soit 24,9 % de la superficie communale, occupe surtout les terrains en pente. La commune est situĂ©e sur les grandes failles du Massif Armoricain allant de Nantes Ă  la Pointe du Raz.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Plouay.

    Hydrographie

    Le Scorff est le principal cours d'eau de la commune. Il coule au fond d'une vallée encaissée et matérialise au nord et à l'ouest la limite avec les communes limitrophes de Berné, Guilligomarc'h et Arzano. Des cours d'eau de taille plus modeste drainent le territoire communal et matérialisent pour certains la limite communale : le ruisseau de Pont er Bellec dont le cours matérialise la frontiÚre au nord avec la commune d' Inguiniel, le ruisseau Saint-Sauveur qui traverse le bourg, le ruisseau du Crano dont le cours matérialise en partie la frontiÚre au sud avec les communes de Cléguer et Calan. Une station hydrométrique est située à Plouay au lieu-dit Pont Kerlo. La station est référencée J510221001 par le SANDRE.

    La vallée du Scorff
    • Le Scorff au niveau du moulin de CoĂ«t Cren en Plouay (la rive droite, Ă  gauche sur la photographie, se trouve en BernĂ©).
      Le Scorff au niveau du moulin de Coët Cren en Plouay (la rive droite, à gauche sur la photographie, se trouve en Berné).
    • Le Scorff au pont du Stang.
      Le Scorff au pont du Stang.
    • Le Scorff et l'ancien moulin Ă  papier du Paou.
      Le Scorff et l'ancien moulin Ă  papier du Paou.
    • Le Scorff Ă  la station hydromĂ©trique de Pont Kerlo.
      Le Scorff à la station hydrométrique de Pont Kerlo.
    • Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'amont (limite Arzano-Plouay).
      Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'amont (limite Arzano-Plouay).
    • Passerelle franchissant le Scorff juste en aval du site de la motte castrale du Roc'h (en Arzano).
      Passerelle franchissant le Scorff juste en aval du site de la motte castrale du Roc'h (en Arzano).
    • Le Scorff en aval du site du Roc'h : Ă  gauche de la photographie, la rive gauche en Plouay, Ă  droite la rive droite en Arzano.
      Le Scorff en aval du site du Roc'h : Ă  gauche de la photographie, la rive gauche en Plouay, Ă  droite la rive droite en Arzano.
    • Passerelle sur le Scorff entre Arzano et Plouay, Ă  hauteur du sentier piĂ©tonnier menant Ă  la chapelle Notre-Dame de GrĂąces (situĂ©e en Plouay).
      Passerelle sur le Scorff entre Arzano et Plouay, à hauteur du sentier piétonnier menant à la chapelle Notre-Dame de Grùces (située en Plouay).

    Transports

    L'axe Lorient Roscoff (D 769) traverse la commune suivant un axe NNO/SSE. La dĂ©partementale a Ă©tĂ© partiellement amĂ©nagĂ©e en 2x2 voies entre le bourg de Plouay et Lorient. La distance par la route entre le bourg de Plouay et Hennebont est de 17 km et entre le bourg de Plouay et Lorient de 20 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 034 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952[10] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Plouay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Plouay, une unitĂ© urbaine monocommunale[18] de 5 670 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 3,7 % 249
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,3 % 90
    Équipements sportifs et de loisirs 1,1 % 71
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 40,0 % 2686
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,3 % 493
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 10,6 % 708
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,8 % 123
    ForĂȘts de feuillus 11,7 % 787
    ForĂȘts de conifĂšres 6,2 % 414
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 15,4 % 1030
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 0,9 % 58
    Source : Corine Land Cover[23]

    L'occupation des sols montre la prĂ©dominance des territoires agricoles sur la forĂȘt et les milieux semi-naturels : 59,7 % contre 34,2 %. Les territoires agricoles ont perdu leur structure bocagĂšre pour laisser place aux grandes parcelles de terre. La forĂȘt, qui occupe 33,4 % de la surface communale, est constituĂ©e au 2/3 de feuillus. Les zones urbanisĂ©es sont passĂ©es de 184 ha en 1990 Ă  249 ha en 2018, soit une augmentation de 35%.

    Morphologie urbaine

    Le bourg constitue l'agglomération principale tandis que l'activité industrielle se concentre dans la ZA de Restavy, située à l'ouest du bourg à proximité de la voie rapide.

    Lieux-dits et Ă©carts

    La plupart des micro-toponymes dĂ©signant des hameaux sont d'origine bretonne. Ceux commençant par ker (signifiant "village") sont les plus nombreux. Ceux commençant par ty dĂ©signent des maisons isolĂ©es. Ce que semble contredire le village de Ty Henry qui Ă©tait l'un des plus peuplĂ©s de Plouay et comptait en 1408 une quarantaine de maisons. Ceux commençant par ManĂ© signalent la prĂ©sence d'un coteau. Lann Justice dĂ©signe une lande oĂč s'exerçait la justice du seigneur de Pontcallec car un gibet s'y dressait. D'autres sont plus atypiques comme Malachappe[Note 7].

    Un exemple : le hameau de BĂ©cherel

    Situé à l'est du bourg, le hameau de Bécherel avait traditionnellement une forte individualité (déjà en 1281 un acte ducal mentionnait Plouay et Bécherel comme deux entités distinctes ; et au XVIIe siÚcle, le verdict d'un procÚs long de 14 ans statua que la famille de Pontcallec, suzeraine de Plouay, ne put plus lever l'impÎt sur les terres de Bécherel, ce qui profita à la famille de Botderu, qui habitait le chùteau de Kerdreho). Autour de son oratoire, Notre-Dame-de-Bécherel[24]. Vers le milieu du XXe siÚcle, le hameau de Bécherel disposait de nombreux commerces, de sept bistros, etc.. De nos jours le quartier est devenu plus résidentiel, mais garde une partie de son particularisme[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plozoe en 1308 ; Plozoc en 1368[26] ; Plouzay en 1387 ; Plouay en 1448, en 1536 ; Ploay en 1464[26].

    Son nom breton est Ploue, prononcé localement [ploˈe].

    Plouay est une paroisse de l'Armorique primitive comme l'indique son nom qui associe le mot breton plou signifiant « paroisse » au nom d'un saint évangélisateur. Par contre, l'identité du saint évangélisateur fait débat. Il pourrait s'agir de saint Douë[Note 8] (comme le pensait Joseph Loth[27], mais Pierre Trépos en doute[28]), un moine gallois qui débarqua entre le Bélon et la Laïta et fonda sur la cÎte l'ermitage de Doëlan avant de devenir missionnaire itinérant et de franchir l'Ellé ou de saint Zay, un missionnaire originaire de Cornouailles disciple de saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Les formes anciennes du nom de la paroisse ne permettent pas de trancher. Toujours est-il que l'église catholique ne tarda pas à substituer à ce saint non officiel un autre saint reconnu celui-ci par le pape, saint Ouen[29].

    Histoire

    Moyen-Âge

    En l'an 1281, le duc de Bretagne Jean Ier et HervĂ© IV de LĂ©on firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait achetĂ© de la dame de Ty Henry (Adelice Henry Ă©pouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aĂźnĂ©, ce qu'ils possĂ©daient dans la paroisse de Plouay et Ă  BĂ©cherel, ce prince, par cet acquĂȘt, devait avoir la moitiĂ© du marchĂ© de Plouay. En consĂ©quence, ils y firent Ă  frais communs, une halle ou une cohue, qui coĂ»ta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre oĂč elle fut construite et la place qui l'environne[30].

    Époque moderne

    Maison dite du Marquis oĂč s'exerçait la justice seigneuriale du Marquis de Pontcallec. Il s'agit probablement de la plus ancienne demeure de Plouay

    Avant la Révolution française, la paroisse de Plouay dépendait du Kemenet-Héboé et de la sénéchaussée d'Hennebont. Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer. Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (actuelle maison du Marquis). Le chef-lieu de Plouay s'apparentait à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse comptait 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournissait une quantité prodigieuse de fougÚre et des landes. Les terres cultivées produisaient du grain, du cidre et du lin.

    Révolution française

    Plouay est attaquĂ© par les chouans le . La petite ville tombe sous l'assaut des troupes de Louis Calan. Le dĂ©tachement rĂ©publicain de 100 hommes qui s'y trouve s'enfuit Ă  Hennebont aprĂšs avoir eu deux tuĂ©s et deux blessĂ©s. Louis Calan,de PlumĂ©liau, surnommĂ© Salomon, Ă©tendait son autoritĂ© des rives du Blavet Ă  celle de l'EllĂ©. Ses hommes avaient l'habitude des coups de main. La nuit ils entraient en maĂźtre dans les petites localitĂ©s. Ils dĂ©racinaient les arbres de la libertĂ©, dĂ©truisaient les ateliers de salpĂȘtre et dispersaient les documents administratifs. Le chef chouan sera arrĂȘtĂ© 2 jours plus tard le au chĂąteau de KerdrĂ©ho oĂč il se laissera surprendre par un dĂ©tachement de la garnison d'Hennebont aprĂšs que ses hommes aient essuyĂ©s un Ă©chec lors de l'attaque la veille de la ville du FaouĂ«t.

    Le XIXe siĂšcle

    Une épidémie de variole sévit à Plouay en 1869 : elle fit 250 malades, dont 97 moururent[31].

    La Belle Époque

    Laveuses au moulin de la Ville (carte postale du premier quart du XXe siĂšcle)

    Une Ă©pidĂ©mie de dysenterie frappa Plouay en 1901[32]. Le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest indique dans son Ă©dition du que « des Ă©pidĂ©mies de fiĂšvre typhoĂŻde ayant Ă©clatĂ© dans les communes de ClĂ©guer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congĂ© ne sera accordĂ© pour aller dans ce[s] commune[s] »[33].

    La ligne de chemin de fer d'intĂ©rĂȘt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885[34]) allant de Lorient Ă  Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et ClĂ©guer, ouvrit le [35] ; la ligne fut prolongĂ©e jusqu'Ă  Gourin en 1906. Cette ligne ferma le [36].

    Le curĂ© de Plouay vit son traitement [37] suspendu en pour avoir prĂȘchĂ© et enseignĂ© le catĂ©chisme en breton[38].

    La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidÚles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Monument aux morts de Plouay (face sud).

    Le monument aux morts de Plouay, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 235 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale. Par ailleurs un soldat (Pierre Ledain) a été tué au Maroc le lors de la bataille d'Elhri[39].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[39].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    9 soldats originaires de Plouay sont morts pendant la guerre d'Indochine et 3 pendant la guerre d'Algérie[39].

    ÉvĂ©nements

    La paroisse de Plouay est sous le patronage de saint Ouen. Lors des fĂȘtes patronales qui avaient lieu au mois d'aoĂ»t diverses manifestations sportives Ă©taient organisĂ©es dont une course de vĂ©lo. Par la suite la course de vĂ©lo est devenu le Grand Prix de Plouay, puis la Bretagne Classic Ouest-France.

    Blasonnement

    Les armoiries de Plouay se blasonnent ainsi :

    De sinople au pairle d’or – au chef d’hermine chargĂ© d’une trangle ondĂ©e d’azur.
    Devise : digemér mat é Ploué (bon accueil à Plouay).

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.

    Pendant 88 ans les membres de la famille de PluviĂ©, une famille de chĂątelains rĂ©sidant au chĂąteau de ManĂ©houarn, ont dirigĂ© la municipalitĂ©. Quatre gĂ©nĂ©rations se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de celle-ci.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    13 février 1790 Yves Mahé
    17 février 1790 Paul-Olivier Le Corre
    13 novembre 1791 Joseph-Marie Horel
    19 juillet 1800 Gilles Lorient
    2 août 1804 Joseph EugÚne Maho
    1811 1811 Jean Barré
    1811 1815 Comte Hyacinthe du Botderu Député. Membre de la Chambre des Pairs
    1816 1836 Auguste de Pluvié
    1837 1840 Fortuné de Pluvié
    1841 1846 Édouard de Kermasson
    1847 1869 Édouard-François-Marie Cornilly
    1870 1881 Fortuné de Pluvié
    1882 1925 Auguste de Pluvié Conservateur Propriétaire du chùteau de Manehouarn
    Conseiller général de Plouay (1882-1919)
    Décédé en fonction
    1925 1935 Jacques-Joseph de Pluvié
    1935 1945 Pierre-Marie Le Floch RG Greffier de justice de paix
    Conseiller général de Plouay (1922-1940)
    1945 mars 1959 Antoine Le Floch Pharmacien
    mars 1959 mars 1989 Yves Le Cabellec CD puis
    UDF-CDS
    Chapelier
    Député du Morbihan (6e circ.) (1974-1981)
    Conseiller général de Plouay (1970-1988)
    mars 1989 octobre 2017 Jacques Le Nay UDF puis UMP
    puis UDI
    Horticulteur
    Député du Morbihan (6e circ.) (1993-2012)
    Conseiller général de Plouay (1988-2001)
    Président de la CC de la Région de Plouay (1997-2008)
    octobre 2017[40]
    RĂ©Ă©lu en 2020[41]
    En cours Gwenn Le Nay UDI puis
    Horizons[42]
    Assistant parlementaire
    Conseiller départemental de Guidel (depuis 2021)
    Vice-président de Lorient Agglomération

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[44].

    En 2020, la commune comptait 5 789 habitants[Note 9], en augmentation de 6,12 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6563 5163 6023 6323 8164 2104 0474 3084 362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 5604 3604 2814 0934 2614 5264 5394 4304 572
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 6974 7774 9204 8214 7724 5904 3805 1204 112
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 9643 8764 0534 3684 8344 7595 1125 2935 604
    2020 - - - - - - - -
    5 789--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 28,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 812 hommes pour 2 914 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,51 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,7
    8,0
    75-89 ans
    11,9
    17,0
    60-74 ans
    16,6
    21,5
    45-59 ans
    20,4
    18,1
    30-44 ans
    17,6
    15,1
    15-29 ans
    13,4
    19,6
    0-14 ans
    18,3
    Pyramide des ùges du département du Morbihan en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    8,1
    75-89 ans
    11,6
    19,5
    60-74 ans
    20,5
    21
    45-59 ans
    20,3
    17,4
    30-44 ans
    16,5
    15,6
    15-29 ans
    13,2
    17,8
    0-14 ans
    15,9

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Plouay et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.

    Revenus des ménages à Plouay (56) en 2016.
    Plouay[49] Morbihan[50]
    Nombre de mĂ©nages fiscaux2 408332 909
    Nombre de personnes dans les mĂ©nages fiscaux5 587740 023
    MĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation (en euros)20 16220 607
    Part des ménages fiscaux imposés46,0 %49,1 %

    Entreprises et commerces

    Plouay est un petit centre d'industrie agro-alimentaire avec une usine de transformation et de conservation de la viande de volaille Celtys (170 salariĂ©s ), une usine de dĂ©coupe et transformation de porcs et volaille DĂ©lice mondial (50 salariĂ©s), les salaisons et charcuteries AT France (40 salariĂ©s) . En outre Plouay accueille la Forge LebĂ©on (45 salariĂ©s), la maçonnerie Garniel (30 salariĂ©s), les revĂȘtements DorĂ© sol (30 salariĂ©s), la menuiserie bois et pvc Loy (25 salariĂ©s), les transports Kerjean (30 salariĂ©s). Un supermarchĂ© Carrefour emploie 30 salariĂ©s et La Poste 20 salariĂ©s. Une ferme cidricole situĂ©e Ă  Locunel utilise pour commercialiser sa production le nom la petite reine.

    Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au [51] - [52]
    Total % com (% dep) 0
    salarié
    1 Ă  9
    salarié(s)
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariĂ©s
    ou plus
    Ensemble496100,0 (100) 32713518142
    Agriculture, sylviculture et pĂȘche5811,7 (10) 489100
    Industrie285,6 (6) 1012222
    Construction6613.3 (9,7) 3625230
    Commerce, transports, services divers27254,8 (60,1) 18578720
    dont commerce et réparation automobile10020,2 (15,1)6531310
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale7214,5 (14,2) 4811670

    Secteur primaire

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Plouay, observĂ©es entre 1988 et 2010, soit sur une pĂ©riode de 22 ans[53].

    198820002010
    Nombre d’exploitations1499261
    Nombre d’exploitations ayant des vaches laitiùres934940
    Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs75280
    Cheptel - gros bĂ©tail (nombre de tĂȘtes)8 2118 3457 003
    Vaches laitiĂšres (nombre de tĂȘtes)1 9921 4571 261
    Vaches nourrices (nombre de tĂȘtes)1144281
    Surface agricole utile (SAU) (ha)3 6163 5923 402
    Superficie en terres labourables (ha)2 5023 0663 169
    Superficie toujours en herbe (ha)1 067486195

    Langue bretonne

    Le nom de la commune est Ploue en breton.

    La langue autrefois pratiquée dans la commune était le breton bas-vannetais.

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le . La commune a obtenu le label de niveau 1.

    À la rentrĂ©e 2016, 126 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue publique (soit 16 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[54].

    Lieux et monuments

    Sites naturels

    Vestiges préhistoriques et antiques

    ChĂąteaux et manoirs

    Chùteau de Manéhouarn.
    • ChĂąteau de ManĂ©houarn : propriĂ©tĂ© de la ville depuis 1975 aprĂšs avoir appartenu Ă  la famille de PluviĂ©, ses dĂ©pendances abritaient le musĂ©e du VĂ©lo.
    • ChĂąteau de KerdrĂ©ho
    • ChĂąteau de Kersily
    • Manoir de Kermorgan
    • Manoir de Cunffio
    • Manoir de Kerhouant
    • Manoir de Kermarec

    Église et chapelles

    • Église paroissiale Saint-Ouen. Le monument aux morts se trouvant sur sa place est construit en 1923 par l'architecte Charles Chaussepied et le sculpteur Gauthier. La partie centrale Ă  quatre cĂŽtĂ©s rectangulaires est ornĂ©e de plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravĂ©s les noms des Plouaysiens tuĂ©s au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale. Les quatre piliers d'oĂč partent les arcs-boutants[55] qui rejoignent la partie centrale sont surmontĂ©s de sculptures reprĂ©sentant les corps d'armĂ©e de la Grande Guerre (fantassin, artilleur, aviateur et marin)[56].
    • Chapelle de Locmaria-GrĂące, dite aussi "Chapelle Notre-Dame de GrĂące" : elle date du XVIe siĂšcle.
    • Chapelle de Locmaria-GrĂące.
      Chapelle de Locmaria-GrĂące.
    • La chapelle Notre-Dame de GrĂące, dite aussi chapelle de Locmaria (XVIe siĂšcle).
      La chapelle Notre-Dame de GrĂące, dite aussi chapelle de Locmaria (XVIe siĂšcle).
    • Chapelle Saint-Sauveur
    • Chapelle Sainte-Anne du Scorff
    • Chapelle Saint-Vincent
    • Chapelle Saint Hubert
    • Chapelle Saint SĂ©bastien
    • Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs
    • Chapelle Notre-Dame-de-Vraie-Secours
    • Chapelle Notre-Dame de Sion
    • Chapelle Saint-Sauveur.
      Chapelle Saint-Sauveur.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs.
      Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs.
    • Chapelle Saint-SĂ©bastien.
      Chapelle Saint-SĂ©bastien.

    Maisons et autres Ă©tablissements

    • La maison dite du Marquis, ancien siĂšge de la juridiction de la seigneurie de Pontcallec.
    • Le moulin de CoĂ«t Cren, sur le Scorff.
    • Le moulin de CoĂ«t Cren, sur le Scorff.
      Le moulin de Coët Cren, sur le Scorff.
    • Le moulin de la Rue Neuve.

    Randonnée

    La commune est parcourue par 300 km de sentiers de randonnĂ©e. Le GR34 emprunte la vallĂ©e du Scorff entre le Pont Neuf et l'ancien moulin Ă  papier du Paou.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Toponyme issu de mall (« hĂąte, presse ») et achap (« Ă©chapper ») qui dĂ©signait une taverne mal frĂ©quentĂ©e d'oĂč il fallait rapidement s'Ă©chapper.
    8. Il existe aussi une chapelle Saint-Doué à Questembert.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Les 4 jours de Plouay : l’évĂ©nement du cyclisme en Bretagne », sur le site de France Info, (consultĂ© le ).
    2. « Le Grand Prix de Plouay, le RDV des champions du cyclisme depuis 1931 ! », sur le site de Lorient (consulté le ).
    3. « Calcul de l'orthodromie entre Plouay et Lorient » (consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    10. « Station météofrance Lorient-Lann Bihoue - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Plouay et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Plouay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    24. « Oratoire Notre-Dame, Bécherel (Plouay) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
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    26. « Étymologie et Histoire de Plouay », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    27. Joseph Loth, Les noms des Saints Bretons, (lire en ligne)
    28. Pierre Trépos, « Les saints bretons dans la toponymie », sur Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, (consulté le ).
    29. « Histoire de Plouay », sur infobretagne.com (consulté le ).
    30. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, page 320
    31. Alfred Fouquet, « Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiÚne du Morbihan. », (consulté le )
    32. Journal La Croix, n° du 24 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219544j/f2.image.r=Langonnet?rk=343349;2
    33. « ÉpidĂ©mies », La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    34. Conseil gĂ©nĂ©ral du Morbihan, « Discussion de l'avant-projet de la ligne de Lorient Ă  Gourin », Rapports du PrĂ©fet et dĂ©libĂ©rations du Conseil gĂ©nĂ©ral / Conseil gĂ©nĂ©ral du Morbihan,‎ , p. 181 et suivantes (lire en ligne, consultĂ© le ).
    35. « Les Chemins de fer dans le Morbihan », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    36. « Recueil gĂ©nĂ©ral des lois, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s... », sur Gallica, (consultĂ© le ), p. 150
    37. En vertu du Concordat de 1801, les prĂȘtres Ă©taient payĂ©s par l'État.
    38. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2
    39. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=4551
    40. « Plouay. Gwenn Le Nay est élu nouveau maire », sur Ouest-France, (consulté le ).
    41. « Municipales à Plouay. Gwenn Le Nay réélu maire », sur Ouest-France, (consulté le ).
    42. https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Plouay (56166) », (consultĂ© le ).
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Morbihan (56) », (consultĂ© le ).
    49. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 à Plouay » (consulté le ).
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    54. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    55. Ces arcs-boutants sont ornés dde plaques sur lesquelles sont gravées les noms des morts des autres conflits.
    56. MichĂšle Bourret, Le patrimoine des communes du Morbihan, Flohic Ă©ditions, , p. 694.
    57. « Moulin à papier, Le Paou (Plouay) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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