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Gourin

Gourin [ÉĄuʁɛ̃] est une commune du dĂ©partement du Morbihan, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Gourin
Gourin
Le manoir de Tronjoly.
Blason de Gourin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Roi Morvan Communauté
(siĂšge)
Maire
Mandat
HervĂ© Le Floc’h
2020-2026
Code postal 56110
Code commune 56066
DĂ©mographie
Gentilé Gourinois, Gourinoises
Population
municipale
3 783 hab. (2020 en diminution de 7,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 51 hab./km2
Population
agglomération
25 412 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 08â€Č 28″ nord, 3° 36â€Č 21″ ouest
Altitude Min. 83 m
Max. 301 m
Superficie 74,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gourin
(ville isolée)
Aire d'attraction Gourin
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gourin
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Gourin
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Gourin
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Gourin
Liens
Site web https://www.gourin.bzh/

    GĂ©ographie

    Localisation

    SituĂ© en Argoat, Gourin appartient Ă  la Cornouaille morbihannaise : elle faisait partie de l'Ă©vĂȘchĂ© de Quimper. La langue utilisĂ©e Ă©tait le breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique vers le français qui eut lieu dans les annĂ©es 1950. Le Cornouaillais Ă©tait utilisĂ© dans les communes des cantons de Gourin et du FaouĂ«t situĂ©es sur la rive droite de la riviĂšre EllĂ©, tandis que le reste du dĂ©partement utilisait le Breton vannetais (sauf la partie est parlant gallo).

    Gourin a la particularitĂ© de se trouver Ă  vol d'oiseau, Ă  83 km au nord-ouest de Vannes, son chef-lieu de dĂ©partement, et seulement Ă  40 km au nord-est de Quimper, le chef-lieu du dĂ©partement voisin du FinistĂšre. Gourin est Ă©galement situĂ© Ă  15 km au sud de Carhaix-Plouguer, Ă  47 km au nord-ouest de Lorient, Ă  71 km au sud-est de Brest, Ă  74 km au sud-ouest de Saint-Brieuc et Ă  143 km Ă  l'ouest de Rennes.

    Les communes limitrophes en suivant le sens horaire des aiguilles d'une montre sont Langonnet à l'est, Le Saint au sud-est, Guiscriff au sud, Roudouallec à l'ouest, Spézet au nord-ouest et Tréogan au nord.

    • Carte en couleurs reprĂ©sentant les limites d'une commune.
      Gourin dans son environnement géographique.
    • Carte reprĂ©sentant les limites territoriales de plusieurs communes.
      Gourin et ses communes limitrophes.
    • Carte reprĂ©sentant par des couleurs diffĂ©rentes l'emplacement d'une commune au sein de son dĂ©partement.
      Gourin (en rouge) à l'ouest du département du Morbihan (en gris).

    GĂ©ologie et relief

    Gourin se situe sur le flanc sud de la chaĂźne des Montagnes Noires, un des principaux reliefs du Massif armoricain, dont le point culminant est le Roc'h Toullaeron Ă  318 m, sur la commune limitrophe de SpĂ©zet. Plusieurs sommets de la chaĂźne se trouvent sur son territoire : Le Roc'h an Ankou, 236 m, Ă  l'ouest du bourg, le Minez Guernazou, 282 m, au nord et le Rocher de la Madeleine, 262 m, Ă  l'est. Le dĂ©partement du Morbihan culmine Ă  301 m d'altitude Ă  Gourin.

    Le sous-sol gourinois renferme des roches de natures diverses. On trouve notamment sur les flancs des Montagnes Noires des gisements de schiste d'Ăąge ordovicien qui furent exploitĂ©s de maniĂšre intensive au XIXe siĂšcle et au XXe siĂšcle pour produire des ardoises (gisements d'ardoise de Lannuon et de schiste de Kermoal). Du granite, qui affleure dans le sud-ouest de la commune aux abords du village de Kergus, fut Ă©galement exploitĂ© autrefois ainsi que du grĂšs Ă  Minez Cluon. Le « poudingue de Gourin[1] », formation gĂ©ologique qui dĂ©passe rarement 10 mĂštres d'Ă©paisseur, forme de grandes lentilles au sein des roches datant du briovĂ©rien[2]. Ce poudingue est un conglomĂ©rat composĂ© de galets bien arrondis de quartz blanc et de rares galets de phtanite noire et de grĂšs, rĂ©partis dans une matrice silto-grĂ©seuse[3]. La prĂ©sence de galets de quartz bien roulĂ©s au sommet d’une sĂ©rie essentiellement silteuse suggĂšre des dĂ©pĂŽts d’estuaire de fleuve Ă  rĂ©gimes variables sur une cĂŽte sableuse, mis place aprĂšs le dĂ©pĂŽt des turbidites ou une remobilisation ultĂ©rieure de matĂ©riau fluviatile allant se mettre en place dans les chenaux des cĂŽnes de turbidite (intercalation dans les siltites ?)[4] - [5].

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Gourin.

    Hydrographie

    L'Inam, principal cours d'eau de la commune, draine une bonne partie du territoire communal. Il prend sa source au nord-est du bourg qu'il contourne par le nord avant de se diriger vers le sud puis matérialiser la frontiÚre avec Guiscriff. Il est alimenté par de nombreux ruisseaux qui forment un réseau hydrographique dense : ruisseau de Rastal Grout, ruisseau du Moulin Pré, ruisseau de Kergonan, ruisseau du moulin Quilliou, ruisseau de Menguionnet.

    Transports

    Gourin est au carrefour de la départementale 769 (ancienne route nationale 169 ; axe routier Lorient-Roscoff) et de l'axe routier Quimper-Rostrenen-Saint-Brieuc (route départementale 1 pour sa partie morbihannaise et 3 pour son prolongement costarmoricain), le premier contournant la ville par l'est, le second par le nord-ouest. La départementale 27, qui emprunte le fond de la vallée de l'Inam, relie Gourin à Scaër.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 174 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Spezet », sur la commune de SpĂ©zet, mise en service en 1994[12] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 164,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952 et Ă  42 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  12 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Gourin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [19] - [20] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Gourin, une unitĂ© urbaine monocommunale[22] de 3 803 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourin, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 4,1 % 305
    Zones industrielles et commerciales 1,2 % 92
    Extraction de matériaux 0,9 % 64
    Terres arables hors irrigation 31,5 % 2367
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 9,9 % 743
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 40,5 % 3041
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,4 % 327
    ForĂȘts de feuillus 2,5 % 185
    ForĂȘts de conifĂšres 2,3 % 169
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 0,6 % 44
    Landes et broussailles 0,4 % 29
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 1,9 % 144
    Source : Corine Land Cover[27]

    Toponymie

    Attestée sous les formes de Gorvrein en 1294, Gorvrin au XIVe siÚcle et Gourin dÚs 1424.

    L'Office de la langue bretonne a collecté les formes suivantes[28]:

    • XIe siĂšcle : GurvreĂŠn[29]
    • 1108 : Gorwrein
    • 1163 : Gorurein [30]
    • 1163 : Goruurein
    • 1284 : Gourvin
    • 1368 : Gourvrein
    • 1368 : Goururein
    • 1391 : Gourrein
    • 1392 : Gouerien
    • 1395 : Gourverein
    • 1395 : Gourviein
    • 1426 : Gouourein
    • 1438 : Gourvrein
    • 1441 : Gourein
    • 1448 : Gourrein
    • 1448 : Gourrein
    • 1457 : Goureim
    • 1479 : Gourein
    • 1516 : Gourvrein
    • 1535 : Gourein
    • 1535 : Gourrein
    • 1536 : Gourrein
    • 1555 : Gouerein
    • 1566 : Gourin
    • 1574 : Gourrein
    • 1630 : Gorin

    Gourin est issu de verg, vorg « ouvrage fortifié » + suffixe[31] - [32].

    Bernard Tanguy a, quant à lui, rapproché Gourin du gallois corfryn (cor + bryn) au sens de « petite colline »[28] - [31]. Gourin semblerait dériver du préfixe Gou- « petit » et Bré, Bren « colline », avec mutation du B en V comme il est d'usage dans ce cas en breton.

    Histoire

    Moyen Âge

    Maison à piliers datant du XVe ou du XVIe siÚcle située autrefois place Stenfort à Gourin, avant qu'elle ne soit détruite (carte postale vers 1900).

    Aux XIe et XIIe siÚcles Gourin était le siÚge d'une vicomté qui s'étendait sur les paroisses de Gourin, Guiscriff, Langonnet, Le Faouët et Leuhan et les trÚves de Roudouallec, Le Saint, Lanvénégen et La Trinité. Parmi les vicomtes de Gourin citons les noms de Cadoret qui se souleva en 1075 contre le duc Hoël et Tanguy Ier qui participa à la PremiÚre croisade avec son duc Alain Fergent. La vicomté fut rattachée au domaine ducal dÚs 1265. Gourin devient alors le siÚge d'une barre ducale qui aprÚs l'acte d'union de la Bretagne à la France en 1532 deviendra le siÚge d'une sénéchaussée royale jusqu'à sa suppression lors de la Révolution française.

    Selon Jean-Baptiste OgĂ©e, « en 1400, on y connaissait les manoirs suivants : PencoĂ«t, Kerenbus, Quillion, Cozoellet, Langoezan, MĂ©gant-Flaret, Guern, Croniguer, Coetbuhat, Kerbiguet, Coatbihan, Kerrouart et Pont-Briand, qui est aujourd'hui [en 1778] un prieurĂ© oĂč l'on fait les fonctions curiales. Le chĂąteau du Kerstang appartenait Ă  Olivier de Kergus [Kerguz], seigneur du Kerstang, par son mariage en 1500 avec Jeanne de KergouĂ«t, hĂ©ritiĂšre du Kerstang »[33]. Le 30e abbĂ© de l'abbaye Sainte-Croix de QuimperlĂ©, entre 1500 et 1520, fut Pierre de Kerguz[34].

    Les seigneurs de Tronjoly

    Les premiers seigneurs de Tronjoly furent les Kergoët, qui résidÚrent dans l'ancien manoir de 1426 à 1660. Leur succédÚrent les L'Ollivier, de la Villeneuve-Lochrist, dont la branche de Tronjoly porta les armes "d'argent à la fasce de gueules, grillées d'or, accompagnée de trois quintefeuilles de gueules" ; successivement Sébastien L'Ollivier (né vers 1660 et époux d'Anne de Kerguz), leur fils François Claude Baptiste L'Ollivier (baptisé le à Gourin, époux d'Angélique de La Pierre de Frémeur) et le fils de ces derniers François L'Ollivier (né le à Gourin, époux de Françoise Guillemette de Quelen, chef d'escadre[35]) furent seigneurs de Tronjoly. Le chùteau actuel est construit en 1768, remplaçant l'ancien manoir.

    La RĂ©volte des Bonnets rouges

    Des habitants de Gourin participĂšrent Ă  la RĂ©volte des Bonnets Rouges : le « Ă  l'issue de la grand-messe, des paysans de Gourin, Leuhan, Roudouallec, plus de 200 personnes, conduites par Guillaume Morvan, cassĂšrent Ă  coups de pierre les portes et fenĂȘtres de François Jan, sergent de la juridiction de Carhaix, et le frappĂšrent "disant qu'il avait la gabelle" » ; le lendemain ils se rendirent au manoir de Kerbiquet et firent signer au sieur de Kerbiquet et Ă  celui de Kerstang "toutes les dĂ©clarations qu'ils voulurent"[36].

    Des paroissiens participĂšrent Ă  l'attaque de Carhaix le 6 et et au pillage le du chĂąteau de KergoĂ«t en Saint-Hernin, propriĂ©tĂ© du sieur Le Moyne de TrĂ©vigny. La paroisse et ses trĂšves durent verser 5 500 ÂŁ de dĂ©dommagements au sieur Le Moyne de TrĂ©vigny. Charles Morvan, le meneur des rĂ©voltĂ©s pour Gourin, fut envoyĂ© aux galĂšres pour servir d'exemple.

    Gourin décrit en 1778

    Carte de Cassini de Gourin et de ses environs (1784).
    Le blason de la famille Kergus de Kerstang.

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Gourin en 1778 :

    « Gourin, petite ville, sur une hauteur ; Ă  8 lieues trois quarts Ă  l'est-nord-est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; et Ă  30 lieues de Rennes ; elle relĂšve du Roi, et avait jadis une Juridiction royale, qui fut unie et incorporĂ©e Ă  celle de Carhaix, par Ă©dit du roi Charles IX donnĂ© Ă  Troyes, en Champagne, le ; elle a depuis Ă©tĂ© rĂ©tablie et est encore Cour royale. On y trouve aussi une subdĂ©lĂ©gation. Trois grandes routes y arrivent et il s'y tient un marchĂ© tous les lundis. On y compte 5 800 communiants[37], y compris ceux de Roudouallec et du Saint, ses trĂšves. M. l'ÉvĂȘque en est le curĂ© primitif, et nomme le vicaire perpĂ©tuel. Ce territoire est bornĂ©, au nord, par les Montagnes noires, et coupĂ© par une multitude de ruisseaux qui coulent dans les vallons. Les terres en sont d'assez bonne qualitĂ©, mais on y voit beaucoup de landes. ; on y trouve aussi la forĂȘt de Connevau [Conveau], qui dĂ©pend de l'abbaye de LangouĂ«t [abbaye Notre-Dame de Langonnet, et quelques bois, celui du Saint Ă©tant le plus considĂ©rable[33]. »

    Jean-Baptiste OgĂ©e indique Ă©galement que la seigneurie de Kerstang qui « s'Ă©tend dans le territoire de Gourin, du Saint, de Roudouallec, de Guiscriff et du FaouĂ«t, forme avec les fiefs de bois de Launai, de Coitanguern, Enbougent, le Legou, une haute, moyenne et basse justice ; elle appartient Ă  M. de Kergus du Kerstang[38] (...), avec ses droits de halle, fours bannaux, Ă©talage, mouteaux et bannalitĂ© dans toute l'Ă©tendue de la Cour royale de Gourin, et avec les prĂ©Ă©minences et droits honorifiques aux Églises, etc. On y voit aussi, aux environs du Saint, ceux de Kermenbigot, Tremeneuc, Kerraroux, du Saint et du Rux ; ces deux derniers appartenant alors au sieur du FaouĂ«t »[33].

    Révolution française

    Nicolas LoĂ«don de Keromen[Note 7], recteur de Gourin, fut dĂ©putĂ© de l'Ordre du clergĂ© aux États gĂ©nĂ©raux de 1789. Il prĂȘta serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, mais se rĂ©tracta immĂ©diatement et fut expulsĂ© en Espagne en 1792[39].

    Au dĂ©but de la RĂ©volution française, les seigneurs de Tronjoly hĂ©bergĂšrent des prĂȘtres rĂ©fractaires et des chouans. SurveillĂ©s par les autoritĂ©s rĂ©publicaines, les L'Ollivier furent contraints en de s'Ă©tablir au FaouĂ«t et certains membres de la famille Ă©migrĂšrent ; parmi eux François Urbain L'Ollivier de Tronjoly[40], blessĂ© lors du dĂ©barquement de Quiberon le , fut jugĂ© et exĂ©cutĂ© Ă  Vannes le 14 thermidor an III (). En 1796, Anne-Jacquette L'Ollivier[41], Ă©pouse de Jean Baptiste Rouxel, seigneur de LescoĂ«t, profita de l'autorisation accordĂ©e aux familles des Ă©migrĂ©s pour racheter les terres saisies et vendues comme biens nationaux pour racheter le chĂąteau et son domaine[42].

    Gourin décrit en 1843

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Gourin en 1843 :

    « Gourin (sous l'invocation de saint Pierre et saint Paul) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins ses trÚves Roudouallec et Le Saint (...) ; aujourd'hui cure de 2Úme classe ; chef-lieu de perception ; bureau de l'enregistrement ; brigade de gendarmerie à pied. (...) Principaux villages : Kerstang, Conveau, Kerenor, Saint-Hervé, Guernach, Kerscuidal, Lannizon, Kerouech, Kerbillio, Grondat, Landevec, Pratlédan, Lequenelec, Quistinet, Kervegan, Kergulvarec, Chùteaublanc, Kerviguet, Kerdrevbourne, Crondal, Kergaradec, Kergrist, Sainte-Julienne, le Ninger, Kergus, le HelÚs, Keruel, Kervouro, Kerbos, Penhoat, Penguily, Kerflous, Guernach, Cranpipidec, Cozvalet, le Mainguer. Superficie totale : 7 471 hectares, dont (...) terres labourables 3 429 ha, prés et pùturages 776 ha, bois 234 ha, vergers et jardins 170 ha, landes et incultes 2 653 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 15 (de Tronjoly, à vent ; du Corré, Madame, de Rosmellec, de Quilliou, de Mainguionet, de Kerbiguet, Conan, de Kerstang, de Tronjoly, à eau). (...) Il y avait autrefois, outre l'église, onze chapelles. Il y en a encore neuf, dont huit hors du bourg. Celles-ci sont desservies alternativement par les vicaires de la cure. Tous les manoirs indiqués par Ogée sont aujourd'hui convertis en métairies, à l'exception de Kerstang, dont on ne voit que des ruines. Tronjoly est le seul chùteau qui existe, et il est en fort bon état. Le territoire de Gourin est compris en partie dans les Montagnes Noires, et de plusieurs endroits on jouit d'une vue magnifique. On exporte dans les communes environnantes des bestiaux, du beurre, de la cire et du miel. Il y a foire le deuxiÚme lundi de chaque mois, le 22 février, le 1er juin, le 20 juillet, le 1er septembre, le 29 octobre, le 22 décembre. (...) Géologie : le schiste micacé est la roche dominante. On exploite quelques minerais de fer. CarriÚres de pierres ardoisiÚres et de pierres schisteuses à bùtir. (...) On parle le breton[43]. »

    Autres faits du XIXe siĂšcle

    Le chĂąteau de Tronjoly resta la propriĂ©tĂ© de la famille Rouxel de LescoĂ«t pendant le XIXe siĂšcle ; par exemple Joseph Charles Rouxel de LescoĂ«t, nĂ© en 1812, y dĂ©cĂ©da le et son fils Joseph Louis AmĂ©dĂ©e de LescoĂ«t, nĂ© en 1847, y dĂ©cĂ©da Ă©galement le ; par le mariage de la fille de ce dernier, Hermine Rouxel de LescoĂ«t, avec Marie Joseph Édouard Guy de Salvaing de Boissieu, la famille Salvaing de Boissieu devint alors propriĂ©taire du chĂąteau. Victime d'un incendie Ă  la fin du XIXe siĂšcle, l'aile est du chĂąteau fut alors reconstruite[42].

    Un scolasticat[44] de la Congrégation du Saint-Esprit existait à Gourin au milieu du XIXe siÚcle ; il fut transféré à l'abbaye Notre-Dame de Langonnet dans la décennie 1870[45]. Les religieuses missionnaires de Saint-Joseph de Cluny avaient à la fin du XIXe siÚcle un noviciat à Gourin : par exemple 24 jeunes filles en 1897 et 32 en 1901 y prirent l'habit avant de partir missionnaires dans les colonies françaises[46].

    Frank Davies[47] rapporte que lors des hivers rudes, aprĂšs une longue pĂ©riode de neige, « on a besoin d'allumer des feux la nuit Ă  tous les carrefours de routes entre Carhaix, Callac, Gourin, Rostrenen et autres petites villes du voisinage pour prĂ©server les troupeaux et mĂȘme les chiens de la rapacitĂ© des loups affamĂ©s »[48].

    Une Ă©pidĂ©mie de variole fit 226 malades dont 126 morts (parmi eux 84 enfants) Ă  Gourin entre 1865 et 1870, surtout en 1870[49].

    Dans un rapport daté de 1896, le sous-préfet de Lorient écrit : « Il est de notoriété publique à Gourin que le clergé fait tout ce qu'il peut pour que les enfants apprennent le catéchisme breton [en langue bretonne] »[50].

    L'émigration vers l'Amérique du Nord

    Réplique de la Statue de la Liberté située dans le centre-ville de Gourin.

    L'Ă©migration Ă©tait nĂ©cessaire dans la rĂ©gion de Gourin ; alors que la terre Ă©tait ingrate et que les petites exploitations agricoles de 5 Ă  10 hectares prĂ©dominaient et que les familles comptaient le plus souvent entre 5 et 8 enfants, la densitĂ© de population dĂ©passait 100 habitants au kmÂČ au dĂ©but du XXe siĂšcle[51].

    À la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe, surtout entre 1902 et la PremiĂšre Guerre mondiale, Gourin et sa rĂ©gion ont connu une trĂšs forte Ă©migration, principalement d'hommes jeunes, vers l'AmĂ©rique du Nord, mĂȘme si celle-ci commença dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Des prĂȘtres parcouraient les campagnes et organisaient cette Ă©migration, d'abord vers le Canada, principalement vers le Manitoba, l'Alberta, l'Ontario et le QuĂ©bec, le gouvernement cĂ©dant des lots de terre qui devenaient la propriĂ©tĂ© des colons aprĂšs cinq ans de mise en valeur. La plupart des Ă©migrĂ©s travaillaient dans l'agriculture, d'autres travaillant dans l'abattage des arbres ou encore dans les usines de papier[52].

    En 1913, Joseph Ulliac[Note 8], qui travaillait jusque-là sur les terres du domaine de Tronjoly qui appartenait alors au baron de Boissieu, et qui avait notamment remporté le concours cantonal du comice agricole de Gourin, quitte Gourin avec sa femme Marie-Louise Cosperec[Note 9], et dix autres membres de sa famille. Ils fondent ensemble le village de Gourin City (en), faisant aujourd'hui partie de la municipalité régionale de Wood Buffalo, dans le nord de la province de l'Alberta, au Canada, au pied des Montagnes Rocheuses. En 1923, Gourin City obtient un bureau de poste et en 1937 une école catholique tenue par la Congrégation des Filles de Jésus y ouvre. Une douzaine de familles bretonnes, venues principalement de Gourin, Langonnet, Bannalec et Saint-Hernin, rejoignent par la suite les premiers colons[53].

    Dans la décennie 1930, des hommes de Gourin et Saint-Hernin émigrÚrent vers le nord du Québec, notamment à Kapuskasing et Abitibi.

    Il y eut une seconde vague d'émigration depuis les cantons de Gourin et Roudouallec dans les années 1950 à la suite de la visite du consul canadien. 85 jeunes gourinois partirent vers le Canada entre 1948 et 1953, ainsi que 59 jeunes originaires de Langonnet, 35 du Saint, 22 de Guiscriff, 15 de Roudouallec, 7 de Glomel, etc.

    Beaucoup des Bretons vivant actuellement aux États-Unis sont originaires de la rĂ©gion de Gourin (on estime que la rĂ©gion des Montagnes Noires autour de Gourin a perdu environ 4 000 Ă©migrants partis vers les États-Unis entre 1945 et 1958). Mais l'Ă©migration vers ce pays a commencĂ© vers 1885, les Ă©migrĂ©s n'Ă©tant pas tous des hommes jeunes, mais parfois des personnes d'Ăąge mĂ»r, petits agriculteurs (9 des 10 enfants de Louis Jamet (1871-1948), agriculteur Ă  Kerbiquet, Ă©migrĂšrent aux États-Unis ou au Canada), petits commerçants ou artisans, ne disposant pas de terres capables de les nourrir ; Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, un noyau important d'Ă©migrĂ©s venus des Montagnes Noires se fixe dans la rĂ©gion de villĂ©giature de Lenox (Massachusetts), les femmes devenant employĂ©es de maison, les hommes comme jardiniers). En 1927 on enregistrait 15 dĂ©parts par mois en moyenne Ă  Gourin et Roudouallec[54]. DĂšs 1928, on dĂ©nombre environ 3 000 habitants de Gourin Ă  New York, 400 d'entre eux Ă©tant directement employĂ©s par Michelin (crĂ©Ă©e en 1901 au sud de New York Ă  Miltown (dans le New Jersey) et qui recrutait de façon privilĂ©giĂ©e des Bretons). Entre les seules annĂ©es 1946 et 1955, 747 Ă©migrants, des jeunes principalement, quittent la rĂ©gion de Gourin (13,4 % de la population) dont une large part vers les États-Unis, beaucoup trouvant un emploi dans l'hĂŽtellerie ou la restauration (Monique et Jo JaffrĂ© tinrent un restaurant rĂ©putĂ©, "Le ChĂąteau", Ă  New-York). Les Bretons Ă©migrĂ©s ont tendance Ă  se regrouper en colonies, un vĂ©ritable « quartier breton » se crĂ©ant par exemple Ă  New York, Ă  la limite de Brooklyn et du Bronx, entre la 49e et la 52e Rue ; d'autres sont partis vers le Sud (Louisiane et Floride) ou l'Ouest (Californie)[52].

    Trois agences de la « Compagnie GĂ©nĂ©rale Transatlantique » ont d'ailleurs Ă  l'Ă©poque leur siĂšge Ă  Gourin et Roudouallec pour organiser les flux Ă  destination des États-Unis. Entre 1948 et 1953, 215 Ă©migrants sont originaires de Gourin, 85 de Roudouallec, 62 de Langonnet, 32 du Saint, 10 de Guiscriff, 8 du FaouĂ«t, 5 du Croisty, etc. Une autre statistique indique que 747 Gourinois ont quittĂ© leur commune pour l'AmĂ©rique du Nord entre 1946 et 1965, soit 13,4 % de la population communale en 1954[55].

    Le retour au pays d'une partie de ces émigrés, surnommés « les Américains », parfois enrichis, a été un puissant vecteur de modernisation de l'agriculture et de l'habitat ainsi que d'évolution des mentalités ; mais la plupart se sont fixés définitivement en Amérique du Nord[52]. Ces émigrés étaient aussi parfois surnommés « ar lostou ru » (« les queues rouges ») en breton local, en faisant référence à la couleur de leurs plaques minéralogiques.

    Les ardoisiĂšres

    La catastrophe de la carriùre du Guernanic le (journal L'Ouest-Éclair du ).

    La seconde moitié du XIXe siÚcle et la premiÚre moitié du XXe siÚcle correspondent à l'ùge d'or de l'exploitation des ardoisiÚres à Gourin. Celles-ci étaient déjà exploitées aux siÚcles précédents mais elles vont prospérer par la suite notamment grùce à un accroissement de la demande régionale (les toits en ardoise remplacent alors progressivement les couvertures de chaume à cause des risques d'incendie) et à la construction en 1892 de la ligne de chemin de fer à voie métrique reliant Guingamp à Rosporden. Le , un éboulement fit cinq morts et trois blessés (dont un décédé peu aprÚs) dans la carriÚre du Guernanic[56].

    L'ardoisiÚre de Ty Houlin[57], déjà exploitée avant 1914, avait un puits vertical de 220 mÚtres de profondeur qui permettait, grùce à un plan incliné descendant de 100 mÚtres, d'accéder à 6 chambres d'exploitation. Elle ferma en 1961[58].

    Les carriÚres durent fermer en 1962 en raison de la concurrence trop forte des ardoisiÚres de Trélazé.

    La Belle Époque

    La place Stenfort vers 1900 avec sa fontaine monumentale et la vieille maison Ă  piliers aujourd'hui disparues
    Le programme des FĂȘtes patronales de la Saint-HervĂ© Ă  Gourin en 1899.

    Gustave Geffroy fait une description sévÚre de Gourin en 1903 :

    « Gourin est tout noir, d'un vilain noir. (...) Je ne me crois pas en Bretagne, mais aux abords de quelque citĂ© industrielle du Nord, dans un voisinage de houillĂšres. (...) [La ville] doit (...) sa noirceur (...) Ă  la crasse rĂ©pandue partout. J'ai beau aller et venir, parcourir les rues, les ruelles, partout je retrouve cette mĂȘme impression de deuil. Heureusement, au moment oĂč je redescends vers le bas du bourg, je trouve un bal installĂ©, les gens qui dansent gaiement aux sons du biniou, au milieu de la route, dans la boue. C'est la dĂ©robĂ©e, avec son serpentement, ses tours et ses dĂ©tours. (...) Le lendemain matin, je pars de bonne heure. Pendant qu'on attelle, j'ai le temps d'aller voir une vieille chapelle restaurĂ©e, l'Ă©glise Saint-Pierre, le calvaire et l'ossuaire, quelques vieilles façades, mais rien de tout cela ne me ferait rester une minute de plus Ă  Gourin[59]. »

    Les travaux de construction de la ligne de chemin de fer d'intĂ©rĂȘt local Ă  voie mĂ©trique des Chemins de fer du Morbihan entre Nivino[60] (elle Ă©tait dĂ©jĂ  en service entre Lorient et Nivino) et Gourin commencĂšrent en 1902[61] ; la ligne ouvrit en 1906 et ferma en 1947. La ligne des Chemins de fer armoricains allant de Plouescat Ă  Rosporden via Carhaix et Gourin ouvrit en ; son exploitation fut transfĂ©rĂ©e en 1925 aux Chemins de fer dĂ©partementaux du FinistĂšre ; cette ligne ferma en 1939.

    Des congrÚs de l'Union régionaliste bretonne furent à plusieurs reprises organisés à Gourin, notamment en 1899 et en 1904[62].

    Les fĂȘtes patronales de la Saint-HervĂ© Ă©taient chaque annĂ©e un important moment festif ; celle de 1900 sont dĂ©crites en dĂ©tail par un envoyĂ© spĂ©cial du journal L'Ouest-Éclair[63]. Des trains spĂ©ciaux Ă©taient organisĂ©s au dĂ©part de Carhaix lors du pardon de la chapelle Saint-HervĂ©, par exemple le [64]. Elles duraient quatre jours : foire le samedi, pardon le dimanche, fĂȘte profane le lundi et le mardi, par exemple en 1913[65].

    L'inauguration du patronage Jeanne-d'Arc (journal "Croix du Morbihan" du 10 octobre 1909).

    Les SƓurs de la CongrĂ©gation du Saint-Esprit, qui enseignaient Ă  Gourin depuis plus d'un siĂšcle, furent en 1903 menacĂ©es d'expulsion (l'inventaire des biens de l'Ă©cole en suscita des rĂ©actions vives ; il fallut envoyer un escadron de chasseurs et deux brigades de gendarmerie pour y parvenir[66]) en vertu de la Loi sur les congrĂ©gations ; la directrice et ses 5 adjointes contournĂšrent la loi en se laĂŻcisant afin de pouvoir continuer Ă  enseigner, ce qui leur valut d'ĂȘtre condamnĂ©es en 1907 par le tribunal correctionnel de Pontivy[67]. Le curĂ© de Gourin vit son traitement [68] suspendu en pour avoir prĂȘchĂ© et enseignĂ© le catĂ©chisme en breton[69].

    Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 1906, le clergĂ© local fit pression sur les Ă©lecteurs, refusant l'absolution aux hommes et mĂȘme aux femmes dont les maris ne voteraient pas bien, incitant Ă  voter en faveur de Guy de Salvaing de Boissieu, lequel fut d'ailleurs rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ©[70].

    L'inventaire de l'Ă©glise de Gourin eut lieu le :

    « L'inventaire de l'Ă©glise Ă©tait fixĂ© hier matin, sept heures. Trois escadrons de chasseurs de Pontivy et 60 gendarmes avaient de bonne heure pris position pour maintenir l'ordre. Le curĂ© ayant refusĂ© d'ouvrir les portes, il fallut recourir au crochetage. Mais les fidĂšles opposĂšrent Ă  l'opĂ©ration une rĂ©sistance acharnĂ©e qui dura quatre heures. Trois portes durent ĂȘtre brisĂ©es par les crocheteurs. Une manifestation calme et grandiose a eu lieu ensuite. Les chasseurs sont partis pour appuyer les opĂ©rations de l'inventaire Ă  Roudouallec et Le Saint[71]. »

    CrĂ©Ă©e en 1906, l'association Jeanne-d'Arc inaugure en 1909 le patronage Jeanne-d'Arc (catholique). Gourin fĂȘta en l'inauguration de l'Ă©clairage Ă©lectrique dans la ville : « On va donc dire adieu aux rĂ©verbĂšres fumeux et quasi prĂ©historiques qui rĂ©pandaient si parcimonieusement leurs lueurs blafardes dans nos rues et ruelles » Ă©crit le journal L'Ouest-Éclair[72].

    Le pays de Gourin décrit en 1910

    Victor-EugÚne Ardouin-Dumazet décrit ainsi le pays de Gourin en 1910 :

    « Le plateau Ă©tait, il y a peu de temps, une immense lande au sein de laquelle les paysans avaient construits de misĂ©rables demeures entourĂ©es de quelques cultures. En ce moment la conquĂȘte se fait, la charrue a retournĂ© le sol, des talus Ă©closent les champs ainsi gagnĂ©s. J'ai l'explication de cette mĂ©tamorphose Ă  la gare de Guiscriff : plusieurs wagons de tangue y sont arrĂȘtĂ©s ; cet amendement calcaire a Ă©tĂ© chargĂ© sur les quais de Morlaix. GrĂące Ă  lui et Ă  la chaux Ă©galement amenĂ©e, la stĂ©rilitĂ© de la lande est vaincue. Longtemps on a cru que le reboisement seul pouvait mettre en valeur ces terres pauvres ; mais les progrĂšs de la science agricole ont rĂ©vĂ©lĂ© que la lande n'Ă©tait point stĂ©rile et qu'il suffisait de donner au sol les Ă©lĂ©ments dont il est privĂ©. L'ouverture des chemins de fer secondaires permet d'appliquer les mĂ©thodes nouvelles, grĂące Ă  l'apport des amendements calcaires et des engrais chimiques[73]. »

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Gourin : le Monument aux morts.

    Le monument aux morts de Gourin porte les noms de 303 soldats gourinois morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux, 16 au moins sont morts en Belgique (dont 9 dans les combats de Maissin et 2 à Rossignol) ; 2 au moins (Jean Corbel, Pierre Le Bomin) sont morts en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr ; Pierre Le Clech, marsouin au 57e régiment d'infanterie coloniale, est mort en mer à bord du navire-hÎpital Canada ; 4 au moins (Jean Coléon, Louis Gétin, Michel Péron et Pierre Riou) sont morts en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi ceux-ci, Bernard JérÎme, Jean Coutaller, Joseph Guillerme, Guillaume Le Bris, Jean Le Bris, Lucien Le Gall, Yves Le Gallic, Pierre Péron, Julien Pilorzé, Marie Gabriel Savary de Beauregard et André Troles ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Nicolas Berthelot de la Médaille militaire, Joseph Carré, Jean Jamet, Yves L'Hospital, Jean Le Bihan, Yves Le Cloarec, Louis Le Coze, Jean Le Floch, Yves Saget, Pierre Saint-Jalmes et François Talabardon de la Croix de Guerre[74] ; Jean Le Savéant a reçu deux citations à l'ordre de son régiment)[75].

    Jeanne-Marie et Auguste Barbey

    Jeanne-Marie Barbey[76], peintre et photographe parisienne, passe ses vacances Ă  Gourin pendant les premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle. Ses photographies (environ 200 nĂ©gatifs sur plaques de verre, qui ont Ă©tĂ© achetĂ©s par le MusĂ©e de Bretagne Ă  Rennes)[77] constituent un tĂ©moignage ethnographique visuel sur l'habitat, les costumes, les pratiques festives et culturelles des Gourinois de l'Ă©poque[78]. Mais c'est Ă  la peinture surtout qu'elle voua sa vie, peignant souvent d'aprĂšs ses photographies, et elle a laissĂ© de nombreuses Ɠuvres illustrant la rĂ©gion gourinoise, par exemple Le marchĂ© de Gourin [vers 1920], L'Ă©glise de Gourin, Jour de fĂȘte (MusĂ©e d'art et d'histoire de Locronan)[79], etc.

    On attribue Ă  son frĂšre, Auguste Barbey (1868-1931), d'abord enseignant, puis propriĂ©taire de l'hĂŽtel de la Croix-Verte, place du Martray Ă  Gourin, 202 nĂ©gatifs sur plaque de verre ayant pour cadre la rĂ©gion de Gourin conservĂ©s au MusĂ©e de Bretagne et dont plusieurs ont servi d'inspiration Ă  sa sƓur pour certains de ses tableaux. Il est aussi l'auteur d'une sĂ©rie de cartes postales.

    • Auguste Barbey : Femme de Gourin (MusĂ©e de Bretagne).
      Auguste Barbey : Femme de Gourin (Musée de Bretagne).
    • Auguste Barbey : Gourin. Le marchĂ© (MusĂ©e de Bretagne).
      Auguste Barbey : Gourin. Le marché (Musée de Bretagne).
    • Auguste Barbey : Lavoir de Pont-Min (MusĂ©e de Bretagne).
      Auguste Barbey : Lavoir de Pont-Min (Musée de Bretagne).
    • Auguste Barbey : AllĂ©e couverte. Gourin (MusĂ©e de Bretagne).
      Auguste Barbey : Allée couverte. Gourin (Musée de Bretagne).
    • Auguste Barbey : PiĂ©tĂ  (MusĂ©e de Bretagne) [cette statue a Ă©tĂ© volĂ©e en 2014].
      Auguste Barbey : Piétà (Musée de Bretagne) [cette statue a été volée en 2014].

    L'Entre-deux-guerres

    Les foires de Gourin Ă©taient trĂšs importantes. Elles commencĂšrent Ă  dĂ©cliner pendant la Seconde Guerre mondiale. Le journal L'Ouest-Éclair Ă©crit en 1941 : « Nous ne sommes plus au temps des grandes foires de Gourin. Cependant celle dite foire "Eune" reste une des meilleures de la rĂ©gion »[80].

    En 1928 ouvrent deux salles de cinéma : celle du "patro" et le "Familia" : cette derniÚre brûla quelques années plus tard. Le cinéma "Jeanne-d'Arc" passe au cinéma parlant en 1933[81].

    Une grÚve éclata en (elle dura une dizaine de jours) aux ardoisiÚres de Gourin, qui dépendaient du groupe des "ArdoisiÚres de Bretagne" ; les ouvriers obtinrent un relÚvement des salaires et le paiement d'heures supplémentaires[82].

    La famille d'Alexandre Montaufray (14 enfants vivants) est mise Ă  l'honneur en 1936[83].

    La Seconde Guerre mondiale

    Madame Conan, sage-femme Ă  Gourin, alors ĂągĂ©e de 26 ans, fut la plus jeune conseillĂšre municipale de France en 1941[84].

    Les actions de résistance contre l'occupant nazi

    Dans la soirĂ©e du , 200 gourinois narguent les autoritĂ©s allemandes en place, en dĂ©filant dans les rues de la ville, de l'actuelle place Charles-de-Gaulle jusqu'au collĂšge, drapeau tricolore en tĂȘte. Il s'ensuit une vague d'arrestations. Les cinq auteurs principaux de la manifestation sont arrĂȘtĂ©s et purgent une peine de trois Ă  six semaines dans la prison Nazareth Ă  Vannes.

    Le , Jacques Rodallec[85], maire de Gourin et conseiller gĂ©nĂ©ral, est arrĂȘtĂ© par les Allemands ; dĂ©portĂ© le de CompiĂšgne vers le camp de concentration de Neuengamme ; il dĂ©cĂšde le Ă  Noemberg (Allemagne).

    Un réseau de résistance FTPF, dénommé "Front National"[86], fut créé à partir de par Raymond Bosser[87], imprimant et distribuant des tracts, récupérant des armes volées aux Allemands, etc., mais il fut décimé en [88].

    Le monument aux résistants des Montagnes Noires à Gourin

    Un autre rĂ©seau de rĂ©sistance dĂ©nommĂ© "Turma-Vengeance" se dĂ©veloppe Ă  partir de mai 1943 dans le Centre Bretagne et l'ensemble du FinistĂšre. À Gourin, le groupe local, dirigĂ© par Jean Bariou[89], aide aussi bien les aviateurs alliĂ©s en crĂ©ant des filiĂšres d'Ă©vasion, en rĂ©ceptionnant les parachutages d'armes et de munitions, etc. que les rĂ©fractaires au STO[90], est formĂ© aussi de Raymond Cougard, Jo VĂ©tel, Jean Perrot, Paul Le Goff, Sam FĂ©vrier, Jean-Pierre Le Bris, Jean Picaud, Jo Le Bras, EugĂšne Le Dour, RenĂ© Le Guillou, Jean Fichen, Charles Le DĂ», François Morzellec, Jean Le Scouarnec, Charles Le Guillou (rĂ©fugiĂ©), etc., originaires pour la plupart de Gourin, Guiscriff, Roudouallec, etc[91]. Le , cinq des six gendarmes de la brigade de Gourin (Alban Le Cair[92], l'adjudant Jules Le Gal, les gendarmes NoĂ«l Le Gac[93], Joseph Rault, Joseph Le Flour), membres du rĂ©seau "Turma-Vengeance", sont arrĂȘtĂ©s par la Gestapo et dĂ©portĂ©s en Allemagne en au camp de concentration de Neuengamme oĂč tous dĂ©cĂ©dĂšrent.

    Le , deux avions alliés mitraillent une locomotive en gare de Gourin ne causant que peu de dégùts matériels[94].

    Le monument aux rĂ©sistants des Montagnes Noires de Gourin porte 59 noms[95]. La famille la plus touchĂ©e fut la famille Bouchard qui perdit trois de ses membres, le pĂšre et ses deux fils aĂźnĂ©s, Albert et Ernest, arrĂȘtĂ©s le dans les camps de concentration, pour avoir abritĂ© sous son toit un rĂ©sistant mortellement blessĂ©, Joseph Scotet, surnommĂ© "Job la Mitraille", chef du maquis des Montagnes Noires. Les Allemands dĂ©couvriront en effet quelque temps plus tard le corps enterrĂ© de ce rĂ©sistant dans un champ Ă  la suite d'une dĂ©nonciation. Le docteur Paul LohĂ©ac, aussi arrĂȘtĂ© pour avoir opĂ©rĂ© Joseph Scotet, est Ă©galement dĂ©portĂ©[96].

    Parmi les autres rĂ©sistants gourinois dĂ©portĂ©s, Nathan Schmerler[97]. Cinq rĂ©sistants sont arrĂȘtĂ©s Ă  l'hĂŽtel-restaurant Perrot de Gourin cernĂ© par la Gestapo dans la nuit du 8 au , emprisonnĂ©s Ă  la prison Saint-Charles de Quimper et fusillĂ©s sur la dune du Poulguen Ă  Penmarc'h le [98] : Marcel GuĂ©rin[99], EugĂšne Cadic (23 ans), EugĂšne Lorec (24 ans), Jean-Louis Lancien (23 ans), Roger Signor (23 ans)[100].

    Le , trois gourinois, François Bernard, FĂ©lix Daouphars et Samuel Lessard, font partie des seize rĂ©sistants fusillĂ©s Ă  RosquĂ©o en LanvĂ©nĂ©gen et quatre autres sont fusillĂ©s le : Yves Le Corre, Jean Poher, Jean Le Roux et Joseph Chanut. Cinq gourinois du groupe "Vengeance" de Gourin, Yves Faucheur (de Langonnet), Jean-Louis Poher, Joseph-Marie Le Corre, François-Marie Le Roux (tous trois de Gourin) et Antoine Marchica (rĂ©fugiĂ© Ă  Langonnet, mais originaire de Lorient), qui avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin Ă  Plouray lors d'un parachutage d'armes, aprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ©s Ă  l'Ă©cole Sainte-Barbe du FaouĂ«t[101], firent partie des 16 rĂ©sistants fusillĂ©s le Ă  Landordu en BernĂ©[102]. Un autre rĂ©sistant gourinois, Raymond Bosser, qui fit partie des jeunes organisateurs de la manifestation du Ă  Gourin (voir ci-dessus), engagĂ© dĂšs 1942 dans le groupe de rĂ©sistants Front national, adhĂ©ra dans les premiers mois de 1943 au groupe FTPF de la rĂ©gion de Gourin, en compagnie de son oncle Job HĂ©naff, puis au 3e bataillon FTPF de Plouray, puis, membre du 6e bataillon FFI du Morbihan combat Ă  partir de juin 1944 dans la rĂ©gion de Bubry - Inguiniel contre les Allemands de la poche de Lorient et meurt dans un accident de circulation, sa voiture percutant un camion blindĂ© amĂ©ricain, le Ă  Keryhuel en Inguiniel[103].

    Raymond Ledan, ùgé de 15 ans, fut tué le à Gourin : il avait fui lors d'une opération de contrÎle[104].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    L'« association sportive Jeanne d'Arc » est créée le ; les activités déclarées dans ses statuts initiaux sont « gymnastique, football, athlétisme, préparation militaire, éducation physique et musique ».

    Les courses de chevaux organisées lors du pardon de Saint-Hervé perdurÚrent jusqu'au début de la décennie 1950. Les courses se déroulaient entre le carrefour Toul-ar-C'hi et la Grand'Rue, renommée de nos jours rue Rodallec. Il y avait auparavant des éliminatoires par quartiers. Seuls les excellents cavaliers pouvaient se présenter à la finale[105].

    Jean Pengloan, un immigrĂ© originaire de Gourin, crĂ©a en 1955 Ă  New-York le "Stade Breton", le plus vieux club de football d'origine française aux États-Unis[106].

    Jean Montaufray[107], Gourinois parti en 1950 au Canada, oĂč il fut bĂ»cheron dans la forĂȘt de North Bay avant de devenir photographe, fonda lors de son retour au pays en 1970 l'association TransAmerica, qui compta jusqu'Ă  3 000 membres, organisant des voyages touristiques aux États-Unis pour les familles d'Ă©migrĂ©s et fut prĂ©sident de l’APEAN, l'« Association des Parents d’émigrĂ©s en AmĂ©rique du Nord »[108]. Une exposition consacrĂ©e aux Ă©migrĂ©s bretons est visible l'Ă©tĂ© au chĂąteau de Tronjoly[109].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1803 1807 Julien Joseph Bosquet
    1817 1831 Joseph Le Gouallé
    1831 1838 BenoĂźt Jullou[110]
    avant 1858 aprÚs 1858 Comte Joseph Charles Rouxel de Lescouët[111] Enseigne de vaisseau. Chevalier de la Légion d'honneur.
    1868 1870 Roger du Bourg[112] Propriétaire. Conseiller général.
    1870 1883 Félix Stenfort[113] Notaire. Conseiller général.
    1884 1910 Comte Joseph-Louis-Amédée Rouxel de Lescouët[114] Propriétaire. Conseiller général entre 1895 et 1910[115]
    1910 aprÚs 1914 Paul Le Bouar[116] Républicain indépendant. Notaire.
    Baron Guy de Salvaing de Boissieu Conseiller général. Gendre du comte Joseph-Louis-Amédée Rouxel de Liscouët.
    1919 1937 Jean-Louis Kergaravat[117] Rad. Instituteur puis directeur d'école publique.Conseiller général (1919-1937).
    1937 Jacques Rodallec[118] Mort en déportation[119].
    Louis Le Coz Réquisitionné par les Allemands pour faire fonction de maire.
    François Guillou Réquisitionné par les Allemands pour faire fonction de maire.
    M. Lasquellec Réquisitionné par les Allemands pour faire fonction de maire.
    1947 1953 Joseph Le Roux Droite
    1953 1960 Alexis-Joseph Kergaravat[120] SFIO Directeur d'école. Conseiller général (1955-1961).
    1965 1983 Émile Le Gall[121] DVD
    mars 1983 mars 1989 Yves Huitorel[122] PS Enseignant puis principal de collĂšge.
    mars 1989 juin 1995 Louis Le Quintrec RPR
    juin 1995 mars 2001 Robert Ulliac PS Conseiller régional.
    mars 2001 25 mai 2020 David Le Solliec DVD puis UMP-LR Associé d'une société de nettoyage industriel
    Conseiller régional (2004-2015).
    25 mai 2020 En cours HervĂ© Le Floc’h[123] MoDem Premier adjoint de son prĂ©dĂ©cesseur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[124]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[125].

    En 2020, la commune comptait 3 783 habitants[Note 10], en diminution de 7,12 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4963 5793 0023 2613 6263 3943 7834 0624 310
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1924 0214 1844 1814 4194 4484 5554 5294 723
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 9195 0535 4095 7665 5225 9095 7376 3915 576
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 1955 1285 1994 9254 7344 4644 1934 1314 068
    2017 2020 - - - - - - -
    3 8033 783-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[126] puis Insee Ă  partir de 2006[127].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  25,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 38,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 803 hommes pour 1 991 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,51 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[128]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    2,9
    10,6
    75-89 ans
    15,7
    22,9
    60-74 ans
    23,2
    23,1
    45-59 ans
    21,5
    14,8
    30-44 ans
    12,7
    13,8
    15-29 ans
    12,3
    13,8
    0-14 ans
    11,7
    Pyramide des ùges du département du Morbihan en 2018 en pourcentage[129]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    8,1
    75-89 ans
    11,6
    19,5
    60-74 ans
    20,5
    21
    45-59 ans
    20,3
    17,4
    30-44 ans
    16,5
    15,6
    15-29 ans
    13,2
    17,8
    0-14 ans
    15,9

    Langue bretonne

    À la rentrĂ©e 2016, 71 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans les filiĂšres bilingues publiques et catholiques (soit 21,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[130].

    Les associations de la ville

    • L'association du cinĂ©ma Jeanne d'Arc de Gourin, crĂ©Ă©e en 1925.
    • Bretagne TransAmerica
    • À Ciel Ouvert : association culturelle

    Transports

    Voir Transports à Roi Morvan Communauté

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Gourin et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.

    Revenus des ménages à Gourin (56) en 2016.
    Gourin[131] Morbihan[132]
    Nombre de mĂ©nages fiscaux1 839332 909
    Nombre de personnes dans les mĂ©nages fiscaux3 779740 023
    MĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation (en euros)18 90120 607
    Part des ménages fiscaux imposés42,0 %49,1 %

    Secteur primaire

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Gourin, observĂ©es entre 1988 et 2010, soit sur une pĂ©riode de 22 ans[133].

    198820002010
    Nombre d’exploitations agricoles27314795
    Équivalent UnitĂ© de travail annuel (UTA)329182132
    Surface agricole utile (SAU) (ha)5 1075 4645 427
    Superficie en terres labourables (ha)4 3595 0284 549
    Superficie toujours en herbe (ha)740433871
    Nombre d’exploitations ayant des vaches laitiùres964932
    Vaches laitiĂšres (nombre de tĂȘtes)2 6412 0841 992
    Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs362912
    Poulets de chair et coqs (nombre de tĂȘtes)196 15293 728196 811

    Voir Économie Ă  Roi Morvan CommunautĂ©

    Télécommunications

    Voir Télécommunications à Roi Morvan Communauté

    Santé

    Voir Santé à Roi Morvan Communauté

    Enseignement

    Voir Enseignement à Roi Morvan Communauté pour les collÚges et lycées.

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges préhistoriques et antiques

    L'allée couverte de Menguionnet.

    Église & chapelles

    L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Gourin.
    • l'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul : sa construction a dĂ©butĂ© en 1490, sous le ministĂšre de Payen Daviou, premier recteur connu Ă  Gourin, avec l'appui des seigneurs de KergoĂ«t, de Kerbiguet et de Tronjoly et a Ă©tĂ© achevĂ©e sous le ministĂšre de Christophe Rivoalen. Un ossuaire indĂ©pendant est construit dans son enclos ; il est classĂ© monument historique.

    De nombreuses chapelles jalonnent la commune et ses hameaux environnants. Elles sont souvent entretenues par des associations locales qui y organisent annuellement des fĂȘtes traditionnelles : les pardons.

    • la chapelle Saint-HervĂ© (placĂ©e sous la protection de ce saint dompteur car les hauteurs des Montagnes Noires Ă©taient autrefois infestĂ©es de loups), construite initialement entre 1447 et 1510 par Henry et Vincent de KergoĂ«t (seigneurs de Tronjoly et de Menguionned [Minguionnet]) et reconstruite entre 1518 Ă  1536 par Yves de Boutteville [Bouteville], abbĂ© de Langonnet et fils de Jean IV de Boutteville, baron du FaouĂ«t. Les portails, les contreforts et les fenĂȘtres sont de style flamboyant. Le pardon a lieu fin septembre ; ce pardon, aux confins de la Cornouaille et du pays Vannetais, Ă©tait l'occasion de combats homĂ©riques entre clans, dont l'enjeu Ă©tait de conquĂ©rir la banniĂšre du saint[134]. La chapelle est classĂ©e monument historique depuis 1922.
    • la chapelle Saint-Nicolas (1507), Ă©difiĂ©e par Jacob Le Trancher et Thomine de Bodilleau. Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 1970. Le Pardon a lieu Ă  la mi-juillet.
    • la chapelle Notre-Dame-des-Victoires ou chapelle de la Vierge (1509). DĂ©truite par un incendie, la chapelle est restaurĂ©e et agrandie en 1830 sous le ministĂšre du curĂ© Le Goff, On y trouve la pierre tombale du Tad Mad (Jean Marie Le Gorrec, curĂ© de Gourin de 1758 Ă  1772) : selon une tradition populaire, faire gambader les nourrissons sur la pierre tombale du Tad Mad accĂ©lĂšre leur apprentissage de la marche.
    • la chapelle Saint-Philibert (1668), situĂ©e Ă  Landevec : pardon fin-aoĂ»t.
    • la chapelle Notre-Dame-de-Consolation (XVIe – XVIIe siĂšcles), situĂ©e Ă  MoustĂ©rien et reconstruite en 1874-1875. Cet Ă©difice (encore surnommĂ© « Mouster Yann ») dĂ©pendait autrefois de la commanderie des templiers de l'ordre de Saint-Jean-de-JĂ©rusalem (dont l'autoritĂ© locale siĂ©geait Ă  Roudouallec). Le pardon y est cĂ©lĂ©brĂ© Ă  la mi-aoĂ»t.
    • la chapelle Saint-GwĂ©nolĂ© (1688), elle semble avoir remplacĂ© un Ă©difice plus ancien qui a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1649. Pardon cĂ©lĂ©brĂ© fin juillet.
    • la chapelle Saint-Symphorien ou chapelle de Bever ou Besver ou Bezuer (1704), reconstruite en 1878 au fief de Jacques SĂ©bastien de Kerguz. Cette chapelle, non datĂ©e, est citĂ©e en 1704. La chapelle de Bever est situĂ©e entre Gourin et Cudel non loin de la route D1, menant vers Roudouallec. Aujourd'hui Ă  l'abandon, on y cĂ©lĂšbre encore un pardon tous les ans au dĂ©but de l'Ă©tĂ©.
    • la chapelle Saint-Abibon (Sainte-Julienne) : cette chapelle, dĂ©diĂ©e Ă  saint Abibon, en raison de la prĂ©sence d'une source aux vertus curatives situĂ©e Ă  700 mĂštres de lĂ , est Ă©difiĂ©e en 1885 Ă  la place d'un Ă©difice plus ancien construit en 1814, dĂ©diĂ© Ă  sainte Julienne dont le lieu-dit a gardĂ© le nom, sous le rectorat de M. Le Gand, par le propriĂ©taire de Menguionnet, M. de Ruberzo. Elle reste d'ailleurs plus connue sous le nom de Sainte-Julienne et le pardon en est cĂ©lĂ©brĂ© le troisiĂšme dimanche de juillet. La chapelle a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1980.
    • l’ancienne chapelle Saint-Claude (XVIIe siĂšcle). ÉdifiĂ©e dans un lieu isolĂ© et mentionnĂ© encore en 1930, elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e par les riverains en 2009. Pardon cĂ©lĂ©brĂ© fin juin.
    • La chapelle Saint-HervĂ©.
      La chapelle Saint-Hervé.
    • La chapelle Saint-Abibon (Sainte-Julienne).
      La chapelle Saint-Abibon (Sainte-Julienne).
    • La chapelle Saint-Nicolas et son calvaire : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      La chapelle Saint-Nicolas et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.

    ChĂąteaux & manoirs

    Le manoir de Kerbiquet.
    • le manoir de Kerbiguet ou Kerbiquet ou Kerbiged (1564-1580), est Ă©difiĂ© par la famille Guegan Ă  qui appartient la seigneurie (de 1445 Ă  1663). Puis propriĂ©tĂ© successive des familles du Fresnay, seigneurs du FaouĂ«t, et Euzenou de KersalaĂŒn (en 1754).
    • le manoir de Kerambris ou Kerbris (XVIe siĂšcle), propriĂ©tĂ© successive des familles Le Trancher (en 1426 et en 1530), KervenozaĂ«l de Guiscriff (de 1636 Ă  1773), Dresnay, Le Gorju (en 1795).
    Le manoir de Menguionnet.
    • le manoir de Menguionnet ou Menguyonnet, Mengueonet (XVe – XVIe siĂšcles), La seigneurie avait jadis sa chapelle privĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  saint Yves. PropriĂ©tĂ© successive des familles KergoĂ«t (dĂšs 1300), Le Moyne de TrĂ©vigny (en 1542), Michau, sieurs de Ruberzo (en 1695).
    • le manoir de Gwel Kaer (belle vue, en breton). La premiĂšre construction date de 1880. Le manoir est agrandi et amĂ©nagĂ© dans sa forme actuelle en 1907. Ce manoir laissĂ© Ă  l'abandon pendant une dĂ©cennie est rachetĂ© en 2015 par un particulier et reprend peu Ă  peu ses notes de noblesse. Cette Ă©lĂ©gante bĂątisse Ă  la particularitĂ© de se trouver Ă  quelques pas du centre-ville. Il se distingue Ă©galement par une magnifique verriĂšre de style Victorienne complĂštement restaurĂ©e en 2016 Ă  l'identique de son origine de 1890 environ. Les Gourinois sont attachĂ©s Ă  ce bĂątiment qu'ils surnomment 'notre petit chĂąteau '.
    • l'ancien manoir de Conveau (XVIe siĂšcle). En 1426, Conveau (ou Convoye) dĂ©pendait de l'abbaye de Langonnet. Un manoir en ruines datant du XVIe siĂšcle existait lĂ  en 1684
    • l'ancien manoir de Crondal ou Cromear (XVe siĂšcle). PropriĂ©tĂ© successive des familles Maitret (en 1426), Le Gentil, dame de Kerorchant (en 1542). L'Ă©difice actuel est datĂ© de 1735 ;
    • l'ancien manoir de DrolorĂ© ou Lanzent (XVe siĂšcle). PropriĂ©tĂ© successive des sires du FaouĂ«t (de 1447 Ă  1644), puis des familles Bannier et Le Sech (en 1695), Gallic de Kergonan (en 1774) ;
    • l'ancien manoir de Kerandraon (XVIe siĂšcle). La seigneurie Ă©tait Ă  la famille Kergus (en 1426), puis Ă  la famille KergoĂ«t (en 1542) et Kerstang. Le manoir appartient Ă  la famille Hamon des Roches, seigneurs du Diarnelez en Le FaouĂ«t (de 1778 Ă  1781) ;
    • l'ancien manoir de KerblĂ©zec ou Kervleizec (XVIe siĂšcle). La seigneurie appartient successivement aux familles Corre (en 1447), KerblĂ©zec (en 1540), CoĂ«dic (en 1637 et en 1743) ;
    • l'ancien manoir de Kerstang (XVe siĂšcle), ruinĂ© dĂšs 1848. PropriĂ©tĂ© successive des familles KergoĂ«t, Kergus (en 1500). Il avait haute, moyenne et basse justice et les seigneurs possĂ©daient des prĂ©Ă©minences dans l'Ă©glise ;
    • l'ancien manoir de Lanvoellan ou Langoelan ou Lanvolez (XVe siĂšcle). PropriĂ©tĂ© de la famille Le Trancher (en 1426 et en 1452), puis de la famille HĂ©mery (au XVIe siĂšcle) ;
    • l'ancien chĂąteau de Launay ou « le Guern » (XVIIIe siĂšcle). PropriĂ©tĂ© successive des familles Guern-Herpin (en 1426 et en 1447), Allano (en 1500), Le TĂ©off (en 1662), Famille de Mascle (en 1774 et en 1795)Puis la famille de Launay avec l'alliance de Françoise Pauline de Mascle mariĂ©e avec Pierre Gabriel de Launay, dont Sophie mariĂ©e avec Louis Marie du BoĂŒays de CouĂ«sbouc. Il possĂ©dait jadis un colombier ;
    • Le chĂąteau de Tronjoly, Ă©difiĂ© en 1768 Ă  l'emplacement d’un ancien manoir ; propriĂ©tĂ© successive des familles KergoĂ«t (de 1426 Ă  1669), Lollivier (jusqu'Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle), Rouxel (Ă  la RĂ©volution) et LescoĂ«t (jusqu'en 1900). Hermine de LescoĂ«t Ă©pouse le baron Guy de Salvaing de Boissieu, qui dĂ©cĂšde en 1954 et laisse la demeure Ă  sa fille Madeleine. C'est un Rouxel de LescoĂ«t qui le restaure Ă  la fin du XIXe siĂšcle, Ă  la suite d'un incendie. La demeure possĂ©dait autrefois une chapelle privĂ©e, un parc et un colombier. Le domaine est rachetĂ© par la commune de Gourin en 1984 ; son parc est dĂ©sormais un lieu de promenade pour les Gourinois et le chĂąteau abrite des expositions d'art et d'artisanat ; le thĂ©Ăątre de verdure sert l'Ă©tĂ© Ă  diverses manifestations culturelles et fĂȘtes.

    Autres Ă©difices et monuments

    L'ancienne halte de Kerbiquet.
    • Une rĂ©plique de la statue de la LibertĂ©, sur la place Centrale, tĂ©moigne de l'exode de la population de Gourin vers le continent amĂ©ricain. Elle a Ă©tĂ© offerte en 1990 par Air France Ă  l'association Bretagne TransAmĂ©rica ; elle est devenue l'emblĂšme de l'Ă©popĂ©e transatlantique des Gourinois.

    Cette statue, réalisée en résine, a beaucoup souffert des intempéries et est devenue vétuste. Désormais installée dans le parc du chùteau de Tronjoly, elle a été remplacée par une nouvelle, en fonte, réalisée par les fonderies d'art Chapon de Bobigny, copie de celle exposée au Musée d'Orsay, posée sur son socle le , financée par divers donateurs grùce au soutien d'associations locales[135].

    • L'ancienne halte ferroviaire de Kerbiquet, une des huit stations intermĂ©diaires de l'ancienne voie mĂ©trique Rosporden-Carhaix.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Gourin Blason
    ÉcartelĂ© : aux un et quatre d’argent Ă  cinq fusĂ©es de gueules accolĂ©es en fasce et accompagnĂ©es en chef de quatre roses du mĂȘme ; aux deux et trois d’azur Ă  la croix pattĂ©e alĂ©sĂ©e d’or ; au chef d’hermine.
    DĂ©tails
    Fusées et roses sont les armes de Kergoët. Création Jean Hénaff.

    Coiffe traditionnelle

    Coiffe gourinoise.

    La coiffe gourinoise est une « corleden » avec brides. Ces derniĂšres sont relevĂ©es en forme d'anses et Ă©pinglĂ©es au sommet de la tĂȘte.

    Pour entrer Ă  l'Ă©glise, les jeunes filles pieuses dĂ©grafaient leurs brides et les laissaient retomber. Tout le canton de Gourin portait la mĂȘme coiffe Ă  l'exception de Plouray[138].

    Culture et loisirs

    Voir Culture et loisirs à Roi Morvan Communauté

    ÉvĂ©nements

    Salle des fĂȘtes de Tronjoly.
    • Au mois de juillet, Gourin revendique le titre de capitale de la crĂȘpe en organisant depuis 1992 la FĂȘte de la CrĂȘpe, dans le parc de Tronjoly.
    • Chaque annĂ©e, le premier dimanche de septembre, sont organisĂ©s, dans le parc du chĂąteau de Tronjoly, les championnats de Bretagne de musique traditionnelle.
    • La commune est Ă©galement rĂ©putĂ©e pour sa Festy Gay, manifestation festive en forme de gay pride, organisĂ©e chaque annĂ©e le premier week-end d'aoĂ»t. L'organisation d'un tel Ă©vĂšnement dans cette petite commune (le cortĂšge ne se dĂ©plaçant que sur 600 mĂštres[139]) a surpris de nombreux observateurs, avant que la Festy Gay ne gagne en notoriĂ©tĂ©, d'annĂ©e en annĂ©e[140] - [141].
    • Juillet et aoĂ»t : expositions d'Ă©tĂ© au chĂąteau de Tronjoly par l'association À Ciel Ouvert et Bretagne TransAmerica. Artistes variĂ©s : peintres, sculpteurs, verriers, exposition de coiffes et costumes bretons (Da Vro), et l'histoire de l'Ă©migration vers la Nouvelle France de BTA.

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Nicolas Loëdon de Keromen, né le à Quimper, décédé le à Majosceda de Talavera (Espagne).
    8. Joseph Ulliac, né le à Langonnet, décédé le dans la province d'Alberta (Canada).
    9. Marie-Louise Cosperec, née le à Langonnet, décédée le au Canada.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roche formée d'un conglomérat de galets de quartz, voir http://www.sols-de-bretagne.fr/phototheque?func=detail&catid=5&id=102
    2. http://espace-svt.ac-rennes.fr/lithotheque/marette/marette-03.htm et http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182x_1958_num_19_1_1213
    3. Patrick Le Berre, Jean-Michel Schroëtter, Eric Thomas, A. Cocherie, Anne Carn, Bruno Mougin, M. Tegyey, Blandine Lemercier, J.-M RiviÚre, M. Gautier, J.B. Vivet (2009). Notice explicative, Carte Géol. France (1/50 000), feuille Guer (352), Orléans, BRGM, p. 26.
    4. Patrick Le Berre, op. cit., p. 59.
    5. Dans un article de 1966 « Problems in paleoclimatology (réimpression à partir des "Nato Paleociimates conferences", Newcastle, 1963). Dangeard (Observations and reflections on the periglacial and glacial formations of the upper Brioverian) » sur la base de l'étude du gisement du Bois Gory, prÚs de Pipriac, estime, contrairement aux auteurs précédents que les poudingues de Gourin ont une origine fluvio-glaciaire voir p. 306 des Chroniques de Bretagne et du Bas-Maine (1966), par André Meynier & Anne-Marie Goales, Ed Norois
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Spezet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Gourin et Spézet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Spezet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Gourin et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Unité urbaine 2020 de Gourin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    23. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gourin », sur insee.fr (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    27. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    28. KerOfis
    29. cité dans le cartulaire de Landévenec
    30. Dans le cartulaire de Quimperlé
    31. Cf la page bretagne/gourin/accueil.htm sur le site Marikavel].
    32. Hervé ABALAIN, Les noms de lieux bretons, Universels Gisserot. 2000.
    33. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/146
    34. Dom Placide Le Duc, "Histoire de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé", 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56002071/f380.image.r=Kerstang?rk=429186;4
    35. Gazette de France, n° du 30 mars 1779, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437674j/f2.image.r=Tronjoly?rk=107296;4
    36. Roland Mousnier, RĂ©volte du papier timbrĂ© en Bretagne (1675), "Actes. 1, L’Élevage. DĂ©mographie. Insurrections populaires du 92e CongrĂšs national des sociĂ©tĂ©s savantes. Strasbourg et Colmar, 1967. Section d'histoire moderne et contemporaine", 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62459592/f357.image.r=Roudouallec
    37. Personnes en Ăąge de communier.
    38. Probablement François Sébastien Kergus [Kerguz] de Kerstang, né le à Nantes, émigré en 1792, décédé le à Nantes. Selon Pol Potier de Courcy, la seigneurie de Kerguz se situait à Trégourez et celle de Kerstang à Gourin.
    39. Assemblée nationale, « Nicolas, Joseph Loëdon de Keromen » (consulté le ).
    40. François Urbain L'Ollivier de Tronjoly, né le à Gourin, seigneur de Kerohan, lieutenant de vaisseau sur le Hector.
    41. Anne-Jacquette L'Ollivier, née le au chùteau de Tronjoly, fille de François L'Ollivier et de Françoise Guillemette de Quélen.
    42. D'aprĂšs la notice d'information touristique du chĂąteau de Tronjoly.
    43. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjf8ILk9qrfAhULyIUKHaiYDgEQ6wEINDAC#v=onepage&q=Gourin&f=false
    44. Maison ou rĂ©sidence oĂč vit une large communautĂ© de religieux en cours de formation spirituelle ou intellectuelle.
    45. Charles Pierfitte, "Le R. P. Sundhauser, de la congrĂ©gation du Saint-Esprit & du saint cƓur de Marie, supĂ©rieur du collĂšge Saint-Nicolas de Rambervillers et de l'institution Saint-Joseph d'Epinal : nĂ©crologie", 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9752172b/f11.image.r=Gourin?rk=364808;4
    46. Journal La Croix, n° du 27 mars 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k217220v/f2.image.r=Gourin?rk=64378;0 et n° du 2 avril 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219371t/f1.image.r=Gourin?rk=944210;4
    47. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.
    48. Frank Davies (trad. de l'anglais), Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne, Gourin, Ă©ditions des Montagnes Noires, , 253 p. (ISBN 978-2-919305-22-3).
    49. Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiÚne du Morbihan", 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485479p/f16.image.r=Gourin
    50. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    51. L. Bernard, L'émigration « américaine » de la région de Gourin et ses conséquences géographiques, revue Norois, n° 34, avril-juin 1962.
    52. Lysiane Bernard, L'émigration « américaine » de la région de Gourin et ses conséquences géographiques, revue Norois, 1962, consultable https://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1962_num_34_1_1394
    53. Paul R. Magosci, Encyclopedia of Canada's peoples, page 286. et Marcel Le Moal, L'Ă©migration bretonne, Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-583-3).
    54. Claire Arlaux, "Gourin, Roudouallec, Le Saint", éditions Keltia-Graphic, Spézet, 1988
    55. Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
    56. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 fĂ©vrier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642803b/f1.image.r=Gourin?rk=3347656;0
    57. http://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/ardoisiere-de-minez-ty-oulin-gourin/810b19ca-2f27-4a7e-9bf8-e1d99269f69e
    58. Christiane Le Borgne, Les ardoisiers de Maël-Carhaix, Saint-Goazec, Motreff, Commana et Gourin, revue Micheriou Koz, n°17, automne 2007.
    59. Gustave Geffroy, La Bretagne du centre, dans "Le Tour du monde : nouveau journal des voyages", n° de juillet 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k34446z/f184.image.r=Gourin
    60. La halte ferroviaire de Nivino était située entre Cléguer et Plouay.
    61. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 6 mai 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6385999x/f15.image.r=Gourin
    62. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 septembre 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638640c/f3.image.r=Gourin?rk=1072966;4 et n° du 1er octobre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640478v/f2.image.r=Gourin?rk=708158;0
    63. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 octobre 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6390326/f2.image.r=Gourin?rk=236052;4
    64. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 20 septembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640832f/f3.image.r=Gourin?rk=772536;0
    65. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 septembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437607/f5.image.r=Gourin?rk=1437775;2
    66. Journal La Croix, n° du 27 octobre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220161m/f3.image.r=Gourin?rk=42918;4
    67. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 27 juin 190, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641477r/f4.image.r=Gourin?rk=4871268;4
    68. En vertu du Concordat de 1801, les prĂȘtres Ă©taient payĂ©s par l'État.
    69. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2
    70. "Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés", n° du 2 juillet 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6230676q/f25.image.r=Langonnet?rk=1845502;4
    71. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641000f/f4.image.r=Roudouallec?rk=1845502;4
    72. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 16 juillet 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643688n/f5.image.r=Gourin?rk=858373;2
    73. Victor-EugĂšne Ardouin-Dumazet, "Voyage en France", 1910.
    74. Germain Le Fer, mort à Nieuport (Belgique) a aussi reçu la Croix de guerre.
    75. Memorialgenweb.org - Gourin : monument aux morts
    76. Née à Paris le de parents bretons (son pÚre est né à Carhaix et sa mÚre à Gourin), décédée le à Bagnolet, voir https://www.ouest-france.fr/jeanne-marie-barbey-photographie-le-gourin-dautrefois-880561
    77. http://www.lumieredesroses.com/expositions/52/jeanne-marie-barbey
    78. Laurence Prodhomme et Pauline JĂ©hannin, Jeanne-Marie Barbey : une peintre-photographe en Centre-Bretagne, Saint-Jacques-de-la-Lande, Les Éditions de Juillet, , 111 p. (ISBN 978-2-36510-011-3).
    79. (en) « BARBEY Jeanne-Marie 1934c Jour de fĂȘte », sur Flickr (consultĂ© le ).
    80. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 6 juin 1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662354c/f4.image.r=Gourin?rk=321890;0
    81. https://drive.google.com/drive/folders/1jmIEY54pl0P3gxNyiMp2MuAGuPr_LTfO?usp=sharing
    82. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 14 septembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6606507/f8.image.r=Gourin?rk=729617;2
    83. Journal La Croix, n° du 14 février 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k442641x/f6.image.r=Gourin?rk=2081555;2
    84. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 mai 1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662343n/f1.image.r=Gourin?rk=922751;2
    85. Jacques Rodallec, né le à Spézet (FinistÚre)
    86. Rien Ă  voir avec le parti Front national actuel
    87. Originaire de Gourin, il fut Ă©levĂ© par ses grands-parents car ses parents Ă©taient partis travailler aux États-Unis oĂč ils Ă©taient dĂ©cĂ©dĂ©s. En 1943 il intĂ©gra l'Ă©cole d'instituteurs d'Angers oĂč il poursuivit son action rĂ©sistante avant de reprendre la lutte dans la rĂ©gion de Gourin un an plus tard
    88. http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/resources/ami-15.pdf
    89. Né le à Tréboul, préparateur en pharmacie à Gourin, voir http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=53483 et http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/resources/ami-15.pdf
    90. Christian Bougeard, "Histoire de la RĂ©sistance en Bretagne", Les Universels Gisserot, 1992
    91. http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=53483
    92. Son nom a Ă©tĂ© donnĂ© en 2013 Ă  la 45e promotion de l'École de gendarmerie de ChĂąteaulin, voir http://www.gourin.fr/alban-le-cair-gendarme-gourinois-et-r%C3%A9sistant-parrain-de-la-45%C3%A8me-promotion-de-l%E2%80%99%C3%A9cole-de.html
    93. NĂ© le ; choisi comme parrain de la promotion 2014 de l'École de gendarmerie de ChĂąteaulin, voir http://www.gourin.fr/c%C3%A9r%C3%A9monie-dhommage-au-gendarme-no%C3%ABl-le-gac.html
    94. Éric Rondel, La Bretagne bombardĂ©e, 1940-1944, Ă©ditions Ouest et Cie, 2011, [ (ISBN 9-782364-28007-6)]
    95. Memorialgenweb.org - Gourin :monument commémoratif des Montagnes Noires
    96. Paul LohĂ©ac est envoyĂ© d'abord au camp de CompiĂšgne avant d'ĂȘtre dĂ©portĂ© au camp de concentration de Neuengamme le , puis dans des kommandos de la ville de Hambourg et enfin dans le mouroir du camp de Sandbostel oĂč il est victime du typhus, mais finalement libĂ©rĂ© par les troupes britanniques, voir Paul LohĂ©ac, "Un mĂ©decin français en dĂ©portation", Ă©ditions Bonne Presse, 1949 et http://www.terreneffacepasleursvisages.com/article-un-medecin-fran-ais-en-deportation-de-paul-loheac-116529589.html
    97. NĂ© le Ă  Paris, mais rĂ©sistant dans la rĂ©gion de Gourin, juif, ĂągĂ© de 17 ans lorsqu'il est dĂ©portĂ© dans le camp de concentration de Dachau le aprĂšs avoir transitĂ© par le camp de CompiĂšgne
    98. http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/page3/styled-20/page322/index.html
    99. Marcel Guérin, de son vrai nom Jacques Gavois, né en 1922 en région parisienne
    100. Originaire de Camaret ; fut membre du maquis de Saint-Goazec - Spézet avant de rejoindre celui des Montagnes Noires
    101. Servant alors de prison, plusieurs dizaines de résistants y furent torturés et condamnés à mort
    102. https://www.ouest-france.fr/le-6-juillet-1944-seize-resistants-etaient-fusilles-landordu-710279
    103. http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/resources/ami-85.pdf
    104. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-aoĂ»t 1944)",Ă©ditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
    105. Témoignage de Joseph Cospérec, né en 1928, ancien président du "Comité du cheval breton de Gourin", cité par Thierry Gigourel, "Le cheval en Bretagne", Coop Breizh, 2017.
    106. Didier Le Corre et MaĂŻwen Raynaudon-Kerherzo, "La Bretagne sous l'Occupation", Ă©ditions Blanc et Noir, 2015, (ISBN 979-1093733029).
    107. https://www.ouest-france.fr/bretagne/gourin-56110/une-vieille-famille-gourinoise-se-retrouve-2694466 et https://www.letelegramme.fr/morbihan/le-saint/retrouvailles-la-famille-montaufray-reunie-11-07-2014-10254521.php
    108. « La Grande Traversée », sur Bretagne TransAmerica, (consulté le ).
    109. Marcel Le Moal, "L'Ă©migration bretonne", Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-583-3).
    110. Benoßt Jullou, né le à Gourin, décédé le à Gourin.
    111. Comte Joseph Charles Rouxel de Lescouët, né le à RiviÚre-Pilote (Martinique), décédé le au chùteau de Tronjoly en Gourin.
    112. Roger Marie du Bourg, né le à Laval (Mayenne), époux de Marie Rouxel de Lescouet, chevalier de l'Ordre militaire de Pie IX, décédé le à Laval.
    113. Félix Charles Joseph Stenfort, né le à Gourin (fils de Charles Stenfort, notaire, qui fut conseiller général du canton de Gourin), décédé le à Gourin.
    114. Comte Joseph-Louis-Amédée Rouxel de Lescouët, né le à Gourin, décédé le au chùteau de Tronjoly en Gourin.
    115. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 juillet 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639315k/f3.image.r=Gourin?rk=171674;4. En 1907, il est rĂ©Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral avec 1 813 voix, battant le candidat radical Pierre Stenfort, qui en recueillit 512 (Journal L'Ouest-Éclair, n° du 30 juillet 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641510b/f3.image.r=Gourin?rk=8712489;2)
    116. Paul Le Bouar, né le à Gourin, décédé le à Gourin.
    117. Jean-Louis Kergaravat, né le à Gourin, décédé le à Gourin.
    118. « Les Municipales Ă  Gourin, de l’aprĂšs-guerre Ă  aujourd’hui », sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    119. http://memoiredeguerre.free.fr/deportation/29/p6-list-qr.htm
    120. https://maitron.fr/spip.php?article107819&id_mot=176
    121. Émile Le Gall, nĂ© le Ă  Gourin, dĂ©cĂ©dĂ© en 1987.
    122. Yves Huitorel, né en 1922 à Carnoët (CÎtes-du-Nord), décédé en mars 2018 ; il fut aussi trÚs impliqué dans le club cycliste "Les chasseurs de Gourin", voir https://www.letelegramme.fr/morbihan/gourin/necrologie-yves-huitorel-ancien-maire-17-03-2018-11889978.php.
    123. « Municipales Ă  Gourin. HervĂ© Le Floc’h a Ă©tĂ© Ă©lu nouveau maire », sur Ouest-France, (consultĂ© le ).
    124. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    125. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    126. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    127. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    128. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gourin (56066) », (consultĂ© le ).
    129. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Morbihan (56) », (consultĂ© le ).
    130. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    131. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 à Gourin » (consulté le ).
    132. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 dans le Morbihan » (consulté le ).
    133. « Recensement agricole 2010 - Principaux rĂ©sultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministĂšre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la ForĂȘt (consultĂ© le ).
    134. Yann Brékilien, "La vie quotidienne des paysans bretons (au XIXe siÚcle), Librairie Hachette, 1966.
    135. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 12 juillet 2020.
    136. François du Couédic, né le au manoir de Kerbleizec en Gourin, seigneur de Kerbeizec ; membre d'une branche cadette de la famille du Couédic de Kergoulaer, originaire de Scaër, voir http://www.infobretagne.com/famille-couedic-kergoualer.htm.
    137. Journal Le Constitutionnel, n° du 24 juin 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k674665t/f3.image.r=Gourin?rk=536483;2
    138. Maurice Bigot, 100 Coiffes anciennes de Bretagne, ed. O.L. Aubert, St Brieuc, 1928
    139. J'irai Danser chez Vous - La Gay Pride de Gourin sur brain-magazine.com du 7 septembre 2011
    140. La Gay pride de Gourin en passe de devenir une institution ! sur morbihan.lemensuel.com du 8 septembre 2011
    141. Une gay pride dans un village breton? C'est samedi à Gourin sur tetu.fr du 5 août 2011

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claire Arlaux, GOURIN, ROUDOUALLEC, LE SAINT, Ed. des Montagnes noires, , 128 p. (ISBN 2-919305-59-X, EAN 9782919305599).
    • Lysiane Bernard, « L'Ă©migration « amĂ©ricaine » de la rĂ©gion de Gourin et ses consĂ©quences gĂ©ographiques », Norois, vol. 34, no 1,‎ , p. 185–195 (DOI 10.3406/noroi.1962.1394, lire en ligne, consultĂ© le ).
    • Marcel Carmard, GOURIN ET SON CANTON, Saint-Avertin, Editions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 978-2842534844, EAN 9782842534844).
    • Josette JOUAS, « L'Ă©migration des Bretons du centre Bretagne vers les États-Unis au dĂ©but du XXe siĂšcle », Les Cahiers de l'Iroise, no 177 « Bretons aux quatre vents »,‎ , p. 3-20.
    • Anne Ligaon, Gourin au XIXe siĂšcle, Rue des scribes, , 259 p. (ISBN 978-2-906064-30-0, EAN 9782906064300, ASIN B00M1TH4I4).

    Articles connexes

    Liens externes

    Monuments historiques, bĂątiments et objets artistiques
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