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Le Saint (Morbihan)

Le Saint [lə sɛ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Le Saint
Le Saint (Morbihan)
La mairie.
Blason de Le Saint
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Roi Morvan Communauté
Maire
Mandat
Jérôme Regnier
2020-2026
Code postal 56110
Code commune 56201
Démographie
Population
municipale
590 hab. (2020 en diminution de 2,64 % par rapport à 2014)
Densité 19 hab./km2
Population
agglomération
25 412 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 25″ nord, 3° 33′ 40″ ouest
Altitude 156 m
Min. 73 m
Max. 223 m
Superficie 31,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gourin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Le Saint
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Le Saint
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Le Saint

    Toponymie

    Le Saint est mentionné pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Landévennec. Il y est question de Ego Gradlonus do S. Wingualoeo... in Gurvreœn Lan Sent, c'est-à-dire de « moi, Gradlon de saint Guénolé... l'église de Le Saint en Gourin »[1], puis sous les formes Sent en 1426[2] (sent, pluriel de sant « saint », correspondant à la forme bretonne du toponyme), Ar Sent en 1465 et 1482[2], Seins puis Sainct en 1546[3].

    Le Saint fait référence à saint Guénolé et tire son nom de l'implantation, dès le Ve siècle, des bénédictins de Landévennec[4].

    En breton, on dit Ar Sent[2].

    Géographie

    Localisation

    • Le Saint et les communes avoisinantes.
      Le Saint et les communes avoisinantes.

    Le Saint est une commune rurale appartenant à la partie cornouaillaise du Morbihan. Le Bourg du Saint est situé au nord de Quimperlé (24,1 km à vol d'oiseau), au nord-ouest de Lorient (41,0 km à vol d'oiseau), à l'est de Quimper (41,8 km à vol d'oiseau) et à l'ouest de Pontivy (44,2 km à vol d'oiseau). La préfecture du Morbihan est à 76,8 km à vol d'oiseau tandis que la capitale Paris est à 443,6 km. La commune est traversée par la D 769 (axe Lorient-Roscoff) qui contourne le bourg par le nord-est.

    • voir la légende ci-après
      Carte en couleurs de la commune du Saint.
    Communes limitrophes du Saint
    Gourin Langonnet
    Saint
    Guiscriff Le Faouët

    Le Saint est limité au nord et à l'ouest par Gourin, au sud par l'Inam, qui le sépare de Guiscriff, et à l'est par le ruisseau du Moulin-du-Duc, qui le sépare du Faouët et de Langonnet.

    Relief et hydrographie

    La commune s'étend au sud des montagnes Noires. Son territoire est délimité par le ruisseau de Menguionnet à l'ouest (limite avec la commune de Gourin), la rivière Inam au sud (limite avec la commune de Guiscriff) et le ruisseau du moulin du Duc à l'est (limite avec les communes de Langonnet et Le Faouët). Ces deux derniers cours d'eau coulent au fond de vallées profondément encaissées et se rejoignent à l'extrémité sud de la commune au lieu-dit Pont-Briand.

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Le Saint.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 211 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guiscriff », sur la commune de Guiscriff, mise en service en 1987[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 305,3 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 35 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[15], à 12 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Paysages et habitat

    Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat rural dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. La plupart des noms des lieux-dits de la commune sont bretons et leur existence est attesté depuis au moins le XVe siècle.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Saint est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). Le bocage a été en grande partie préservé et occupe près de la moitié du territoire communal.

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 22,1 % 693
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 17,9 % 559
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 45,9 % 1436
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,3 % 167
    Forêts de feuillus 4,2 % 131
    Forêts mélangées 3,0 % 93
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,6 % 51
    Source : Corine Land Cover[24]

    Morphologie urbaine

    Outre le bourg, qui constitue l'agglomération principale, la population se répartit dans environ 85 lieux-dits ou écarts.

    Habitat

    La commune a conservé une partie de son habitat ancien, notamment dans le Bourg.

    • Maison allongée constituée de trois logis accolés située dans le bourg.
      Maison allongée constituée de trois logis accolés située dans le bourg.
    • Puits orné de moulures situé près de l'ancien presbytère. On peut lire l'inscription : le 8 octobre Le Goff recteur 1808.
      Puits orné de moulures situé près de l'ancien presbytère. On peut lire l'inscription : le 8 octobre Le Goff recteur 1808.

    Histoire

    Origines et Moyen Âge

    Les restes du château du Saint, ancien lieu de résidence des seigneurs du Faouët, vers 1900 (carte postale ancienne).

    Au Ve siècle, le roi Gradlon fait don à Saint Gwénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec, du lieu-dit Le Saint. Le Saint, en breton Ar Zent, est lié à l'implantation des moines de Landévennec dans cette région, ils auraient défriché ces terres pour y bâtir un lieu consacré à Saint Gwénolé. Simple chapelle privée, Le Saint devint ensuite une église tréviale dépendant de Gourin, qui fut une paroisse de l'Armorique primitive.

    Ce territoire passe aux vicomtes de Gourin puis aux seigneurs du Faouët. Après la destruction de leur château au Faouët en 1343, les seigneurs du Faouët, les Bouteville, font de leur château du Saint leur résidence principale. Le château du Saint est ainsi habité par Jehan Bouteville[Note 7], puis par son fils Bizien de Bouteville[Note 8] et ensuite par leurs héritiers successifs dont en 1542 Yvon de Bouteville, né en 1500, décédé après 1554, seigneur du Faouët[25].

    En 1129, selon le Cartulaire de Quimperlé le vicomte Tanguy Ier donna la villa de Pont-Briant et de nombreuses terres dans le voisinage, qui devint alors un prieuré, à l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Parmi les principaux donateurs se trouvent le duc de Bretagne Alain Fergent et le vicomte de Gourin Tanguy Ier.

    Temps modernes

    Écu timbré d'une couronne comtale mi-parti Bahuno de Liscoët (à droite) et mi-parti Le Moine de Trévigny (à gauche), ornant le fronton de la fontaine Saint-Méen.

    Gabriel II de Goulaine démembra le domaine de la baronnie du Faouët et vendit le la seigneurie du Saint et de Queranroux qui en faisait partie à René du Liscoët (fils d'Yves du Liscoët). La seigneurie comprenait, selon un aveu daté de 1679, outre le château du Saint, situé aux abords du bourg, de nombreuses possessions, dont l'église tréviale et le cimetière comme fondateurs, la place principale et de nombreuses maisons au bourg, plusieurs métairies, les moulins du Jourdu et de Pen, et la plupart des villages du Saint. Les Bahuno du Liscoët[26] seront les derniers possesseurs des lieux.

    En 1664 le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission au Saint.

    En 1743, la célèbre brigande Marion du Faouët dévalisa le presbytère et la sacristie du Saint tandis qu'en 1752, son frère Corentin Tromel, qui résidait à Ty Poder, agressa mortellement le meunier de Pont-Briant, Jean Henry.

    En 1774 le chancelier Maupeou, ministre de Louis XV, puis de Louis XVI, fut exilé au manoir de Diarnelez[27].

    Révolution française

    Au bourg du Saint, se réunirent, pour la rédaction du cahier de doléances de la trève : François Lucas du Bourg, Jean Jaouen du Quinquis, Mathieu Le Bomin de Kervidien, Louis Le Goff de Forlosquet, Michel Le Cras de Traouen, Louis Cadic de Penfrat, Poder, avocat, Louis Jicquel, greffier, Nicolas Gerbet de Trévarnou, Joseph Le Merdy du Beuz, Jean Le Goff de Goasquellec, René Le Guevel de Minez Pempen, Louis Le Coz de la métairie du Bois, Jacques Quéré de Kermoric, Jean Le Goff de Kermorvan, Joseph Le Tenier du Jourdu, marguillier, Jean Le Goff, curé. Parmi les doléances sont mentionnées : l'égalité totale des voix du Tiers-état et de celles de la noblesse et du haut clergé réunies; l'uniformisation des poids et mesures; l'accession pour tous aux métiers de robe ou d'épée; l'entretien des grands chemins et les corvées à répartir entre les trois ordres et réduction du nombre d'inspecteurs[28].

    Le Saint fut érigé en commune en 1790 et annexa le territoire dépendant du prieuré de Saint-Gilles de Pont-Briant, supprimé en 1792. Elle devint paroisse en 1802 après avoir été rattachée au diocèse de Vannes en 1801. Auparavant, elle faisait partie de l'évêché de Cornouaille. Le recteur Le Goff, insermenté, dût s'exiler en Espagne, d'où il revint en 1801 ; le culte catholique continua de manière clandestine, assuré par l'abbé Michel Thalamot, qui ne fut jamais dénoncé.

    Le premier maire, Jacques Gicquel[Note 9]. Sous la Convention Le Saint fut renommé L'Union, les habitants étant appelés Unionistes[27].

    Guillaume Carré[Note 10], domestique au manoir de Launay en Gourin, fut un chef chouan, sous le nom de guerre Bonneaventure; parmi les faits d'armes, le les chouans du Saint s'emparèrent de 10 000 francs transportës par le courrier de Carhaix et en janvier 1796 ils firent prisonnier, puis fusillèrent Bazin, huissier à Gourin.

    En août 1795 la commune du Saint dût fournir 95 conscrits lors de la levée en masse. Des jeunes gens réfractaires se cachèrent dans les bois des environs comme le bois de Pontcallec et celui de Conveau ; un affrontement se produisit à Kerstang (au sud-ouest de Gourin) entre recruteurs et réfractaires[27].

    Le XIXe siècle

    Un relais de diligence entre Quimperlé et Gourin se trouvait au Saint dans la maison surnommée Ar Marsorzi ("la maison du cheval").

    La superficie totale de la commune selon le cadastre était en 1853 de 3 013 ha, 24 ares dont 1 419 ha de terres labourables, 295 ha de prés et pâturages, 124 ha de bois, 68 ha de vergers et jardins, 1 115 ha de landes et incultes, la superficie des propriétés bâties étant de 17 ha. Les moulins à eau en activité étaient au nombre de six : moulin de Pen, moulin de Morvan, moulin du Coz, moulin du Pont-au-Duc, moulin du Jourdu, moulin de Menguionet[29].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Le Saint en 1853 :

    « Le Saint : commune formée d'une ancienne trève de Gourin ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Poulriguen, Ménez-glas, Gromenou, Fourbouché, Trémon, Kerouarc'h, Kernine, Kergustiou, Boutihiry, Kerlao, Penfrat, le Beuz, Guern-Main, Pennohen, Kervidierne, le Quinquizauler, le Reste, le Quinquis-Gleis, Kerdaniel, Kerivain, Trévarneur, Kermorgant, le Jourdu, Rosnoën-d'en-Haut, Rosnoën-d'en-Bas, Pont-Priant. (...) On voit, outre l'église, les chapelles Saint-Gilles, Saint-Trémeur et Saint-Méen. Les petits étangs de Morvan et de Coz alimentent quelques moulins. On parle le breton[29]. »

    Le XXe siècle

    Le monument aux morts.

    La Belle Époque

    L'inventaire de l'église du Saint eût lieu le ; l'ordre était assuré par trois escadrons de chasseurs venus de Pontivy[30].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Saint porte les noms de 122 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux deux au moins (Yves Droual et Joseph Jacq) sont morts en captivité en Allemagne ; deux au moins sont morts en Belgique : Jean Lucas, disparu le dans les combats de Maissin, et Jean Le Floch est mort à Nieuport le ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[31].

    L'Entre-deux-guerres

    Albert, Marcel et Jean Le Floch, trois frères originaires de la commune, émigrèrent aux États-Unis à la fin de la décennie 1920 et y devinrent des commerçants prospères, à la tête notamment d'une chaîne de motels dans la décennie 1960.

    L'école communale du Saint ferma en 1930 (une nouvelle école publique, l'école Jacques Prévert, a ouvert en 1968). Les locaux de l'école communale accueillir et des réfugiés espagnols en 1938 et des Lorientais en 1943[27].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Saint porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Corentin Dinasquet, déporté depuis Compiègne le vers le camp de concentration de Neuengamme et mort dans le port de Brême le ; Louis Jamet, mort en déportation à Neuengamme le ; Joseph Le Floch, déporté à Buchenwald, mort à Javenitz (Allemagne) le après la libération du camp de concentration[31].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    La langue utilisée était le breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique vers le français qui eut lieu dans les années 1950. Le cornouaillais était utilisé à l'ouest du cours de l'Ellé, tandis que le reste du département parlait le breton vannetais (sauf l'extrémité Est qui parlait gallo).

    L'émigration vers l'Amérique du Nord fut importante au XIXe siècle et surtout au XXe siècle ; entre 1948 et 1953, 35 personnes originaires du Saint émigrent au Canada et 32 aux États-Unis[32]. Entre 1946 et 1965 266 personnes originaires du Saint émigrèrent, soit 17,6 % de la population communale en 1954[33].

    Deux soldats originaires du Saint (Joseph Le Corre et Jean Le Dour) ont été tués pendant la Guerre d'Algérie[31].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 Jacques Jicquel
    1803 Joseph Jaouen
    1803 juin 1813 Jacques Quéré
    juin 1813 1823 Louis Cadic
    1823 1828 Louis Le Courant
    1828 1854 Michel Louis Canaff[Note 11] Cultivateur.
    1854 juillet 1860 Jean Le Cras
    juillet 1860 1864 Samuel Marie Le Roux[Note 12] Agriculteur.
    1865 octobre 1876 Jean Louis Le Poulichet
    octobre 1876 après 1906 Samuel Le Roux[Note 13]. Agriculteur. Fils de Samuel Marie Le Roux, maire entre 1860 et 1864.
    1971 juin 1995 Samuel Baniel[Note 14] Agriculteur.
    juin 1995 mars 2014 Yves Le Goff PS
    mars 2014 4 juillet 2020 Hélène Le Ny
    4 juillet 2020 En cours Jérôme Régnier[34] Le maire doit faire face à une vive opposition[35]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 590 habitants[Note 15], en diminution de 2,64 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6441 6331 3781 2201 4581 4871 6301 7041 627
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5821 6461 6791 6091 6391 7531 7821 8041 820
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9622 0552 1592 0682 0882 0351 9671 8001 513
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3541 2081 013881761696663630591
    2020 - - - - - - - -
    590--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    En 2015, Le Saint comptait 75 établissements actifs dont la moitié dans le secteur de l'agriculture avec 38 établissements [40].

    Culture locale et patrimoine

    L’église paroissiale Saint-Samuel

    Le porche sud du XVIe siècle est de style flamboyant et présente un arc cintre surmonté d'une arcade à crosse et à chou. Vers l'an 1110 un seigneur du nom d'Epoues ou Epones avait fait construire une chapelle dont il fit don aux moines de Landévennec. Cette chapelle aurait été détruite en 1573. L'église actuelle porte la date de 1575 au-dessus de la fenêtre occidentale du bras sud. La partie orientale a été reconstruite en 1847 après effondrement. En 1954 eut lieu la restauration de la partie orientale et le remplacement de la toiture. Le clocher carré construit en 1724 est surmonté d'un petit dôme octogonal qui accentue sa forme massive. L'église mesure 33 m sur 10 m environ. Ses arcades en plein-cintre ou en ogive sont portées sur de courts piliers à simple tailloir. Dans le transept sud, on peut voir sur une sablière l'écusson des Guegan de Kerbiquet. Dans le transept nord on remarque un groupe en bois (XVIIe siècle) représentant sainte Anne, la Vierge et I'Enfant. Au fond de l'abside, un tableau : l'Adoration des bergers (XVIIe siècle). Le porche sud (XVIe siècle) présente un arc plein cintre surmonté d'une arcade à crosse et chou. L'ossuaire, de la même époque, adossé à la face sud, est percé d'une fenêtre rectangulaire visée en quatre formes tricotées.

    • L'église paroissiale Saint-Samuel (côté sud) avec le porche et l'ossuaire.
      L'église paroissiale Saint-Samuel (côté sud) avec le porche et l'ossuaire.
    • L'église paroissiale Saint-Samuel ( côté nord).
      L'église paroissiale Saint-Samuel ( côté nord).

    Le calvaire

    Dans un enclos au nord-est de l'église, un calvaire de m de haut date de la fin du XVIIIe siècle - début du XIXe siècle. Sur le socle en retrait, on peut encore distinguer une Vierge de Pitié en granit, du XVe siècle (?).

    • Le calvaire situé au centre du bourg.
      Le calvaire situé au centre du bourg.

    La fontaine de Saint-Samuel

    À 500 mètres à peine de l'église, à la sortie sud-ouest du bourg, par la route de Guiscriff. Cette fontaine, construite probablement au XVIIe siècle est formée d'une enceinte en granit façonné formant banc et délimitant un espace ovoïde dallé. La statue représentant un pèlerin à l'intérieur de la niche peut dater du XVIe siècle alors que la statue de saint Samuel qui domine l'ensemble est du XIXe siècle.

    Bois, grotte et chapelle de Notre-Dame-de-Lourdes

    Grotte de Notre-Dame de Lourdes à Le Saint

    À la sortie Est du bourg, prendre la direction de la route dite du Château (de ce château du XIVe siècle il ne reste hélas que des ruines).

    On peut d'abord descendre dans le petit bois et suivre le sentier jusqu'au bas. Là, dans un site merveilleux et qui invite au recueillement, une reproduction de la grotte de Massabielle. Cette grotte fut construite en 1876, année qui suivit le premier pèlerinage du diocèse de Vannes à Lourdes. Le jour du pardon, les pèlerins sont rassemblés sous l'abondante frondaison du Bois disposé en amphithéâtre naturel, face à l'autel, qui lui-même fait face à la grotte. Du Bois on remontera par les lacets jusqu'à la coquette chapelle construite en 1892 et dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Elle abrite dans son chœur les statues de sainte Geneviève, saint François d'Assise, sainte Thérèse et saint Yves. Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet. Messe déjà la veille au soir, avec procession aux flambeaux dans le bois jusqu'à la chapelle.

    La chapelle Saint-Gilles

    Située à km au sud du bourg, sur la route de Pont-Priant, elle la plus renommée de nos chapelles de campagne. Cette chapelle faisait partie du prieuré de Pont-Priant, fondé en 1108 par un vicomte du Poher (région de Carhaix). Le prieuré fut donné vers 1129 à l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé par Tanguy I, vicomte de Gourin. Au XVIIIe siècle, la chapelle servait de succursale à la trève du Saint : on y célébrait baptêmes, mariages et sépultures. Les murs furent restaurés en 1883 et la toiture en 1923. Le retable provient de l’église Saint-Patern de Vannes. On peut remarquer, à droite du retable, un groupe du XVIIe représentant saint Gilles caressant une biche et à gauche, une Vierge à l'Enfant, Notre-Dame des Grâces, de la fin du XVIIe. Saint Gilles est invoqué contre les rhumatismes et les douleurs articulaires. Le Pardon est organisé le premier dimanche de septembre.

    • Porte du pignon occidental de la chapelle Saint-Gilles.
      Porte du pignon occidental de la chapelle Saint-Gilles.

    La chapelle Saint-Méen

    Cette chapelle, située à km à l'ouest du bourg sur la vieille route de Gourin (route du Kellenek), fut construite vers la fin du XVIe siècle par le seigneur du Faouët. C'est une jolie chapelle à transept unique (côté nord), pilier et fenêtres, les unes en plein cintre, les autres en arc brisé. Un clocheton surmonte le mur occidental. Le montant en bois de la cloche porte la date de 1834. La chapelle de Saint-Méen est un site classé depuis 1934. À 200 m à l’est de la chapelle, on trouve la fontaine de dévotion, au style seigneurial et dont une pierre porte la date de 1615.

    • La chapelle Saint-Méen (côté sud).
      La chapelle Saint-Méen (côté sud).
    • La chapelle Saint-Méen (côté nord).
      La chapelle Saint-Méen (côté nord).
    • La fontaine Saint-Méen.
      La fontaine Saint-Méen.

    La chapelle de Saint-Trémeur

    Cette chapelle, située à km à l'ouest du bourg, dans une vallée d'accès difficile, est loin de toute habitation. On peut s'y rendre soit par Roshéry (prendre la route de Guiscriff) soit par Goaskellek ou Pennerc'h (prendre l'ancienne route de Gourin dite route du Kellenek, et tourner à gauche à Kervidiern). La chapelle a été construite à la fin du XVIe siècle par un seigneur de Minguionnet, Le Moine de Trévigny. Son architecture n'a rien de particulier. Par contre, deux statues qui s'y trouvaient méritent une attention spéciale : un groupe statuaire représentant une Vierge de Pitié en bois polychrome du XVe (classée monument historique en 1969) et un groupe représentant la Sainte Trinité, du l'âme siècle. Ces deux groupes sont visibles dans l’église paroissiale au bourg. Il n'y a pas de pardon proprement dit à Saint-Trémeur.

    • La chapelle Saint-Trémeur (pignon ouest).
      La chapelle Saint-Trémeur (pignon ouest).
    • La chapelle Saint-Trémeur (côté nord).
      La chapelle Saint-Trémeur (côté nord).

    La chapelle de Sainte-Jeanne de Chantal

    Située à km au nord du bourg, par la route de Gourin. Cette chapelle qui fut construite en 1827 présente un plan original avec sa sacristie accolée, une charpente initialement lambrissée et des sablières moulurées. On remarquera l'originalité du plan de la façade. Elle a été entièrement restaurée par une équipe de bénévoles du quartier. Le lambris de la voute a été enlevé et laisse apparente une belle charpente de chêne et de châtaignier. Sainte Jeanne est invoquée contre la fièvre. Pardon deuxième dimanche d'août (pardon dit des vacanciers) .

    Vestiges de la chapelle Saint-Adrien à Bouthiry

    Chapelle située à km au nord du bourg, sur la D 769 Le Faouët - Gourin. C'était un édifice du XVIe siècle, de style ogival, à meneaux flamboyants et contreforts. Cette chapelle, qui n'était plus entretenue depuis 1905, fut démolie en 1932, et ses pierres ont servi à la construction de la mairie actuelle. Un clocheton élevé à l'emplacement de la chapelle rappelle l'existence de saint Adrien de Bouthiry. On peut voir sur ce clocheton la statue de saint Adrien (XVIe siècle), la Vierge de Pitié (XVIe siècle), et la frise en granit. On remarquera aussi, au bord de la route, le curieux calvaire du XVIe siècle aux sculptures bien érodées.

    • La Croix de Bouthiry et le clocheton.
      La Croix de Bouthiry et le clocheton.
    • Le clocheton élevé à l'emplacement de la chapelle de Saint-Adrien de Bouthiry.
      Le clocheton élevé à l'emplacement de la chapelle de Saint-Adrien de Bouthiry.

    La mairie

    Construite en 1932 par l'architecte Guillaume de Lorient, avec des éléments provenant de la chapelle Saint-Adrien de Bouthiry. Elle comporte deux portes, l'une sur la façade et l'autre sur le mur-pignon ouest, l'une est en anse de panier et l'autre en plein cintre encadré de pilastres[41].

    • Façade de la mairie.
      Façade de la mairie.
    • Mur-pignon ouest de la mairie.
      Mur-pignon ouest de la mairie.

    Langue bretonne

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

    Héraldique

    Les armoiries de Le Saint se blasonnent ainsi :

    D’argent au chêne arraché de sinople, le fût accosté de deux mouchetures d’hermine de sable, au chef de gueules chargé de sept billettes percées d’argent, quatre et trois.
    Conc. B. Le Ny-Jegat.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Jean III de Bouteville, né en 1315, décédé après 1380, seigneur de Kerbrat, époux d'Andrée de la Rivière.
    8. Bizien de Bouteille, né en 1340, décédé en 1420, seigneur du Faouët, de Barrégan et du Saint, époux de Jeanne de Quelen.
    9. Jacques Jicquel, né le Modèle:7 février 1744 au Saint, décédé le au Saint.
    10. Guillaume Carré, né le à Bouthiry, trève du Saint, décédé le à Châteaulin.
    11. Michel Louis Canaff, né le à Menez Glas en Le Saint, décédé le à Prenfaou en Le Saint.
    12. Samuel Marie Le Roux, né vers 1814 à Langonnet, décédé le au Saint.
    13. Samuel Le Roux, né le à Gourin, décédé le au Saint.
    14. Samuel Baniel, né le à Langonnet, décédé le au Saint.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Étymologie et histoire du Saint », sur infobretagne.com (consulté le ).
    2. Ker Ofis
    3. « Histoire », sur Le saint 56110 Site Officiel (consulté le ).
    4. « Étymologie et Histoire du Saint », sur infobretagne.com (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Guiscriff - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Le Saint et Guiscriff », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Guiscriff - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Le Saint et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. , cgh poher
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duGourin », sur insee.fr (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    25. Pierre Hollocou et Jean-Yves Plourin, Les noms de lieux et leur histoire, De Quimperlé aux montagnes noires, éditions Emgleo Breiz, page 70 (ISBN 978-2-911210-59-X) édité erroné (BNF 40932621).
    26. « LA FAMILLE du BAHUNO (de Kerolain et du Liscoët). », sur www.infobretagne.com.
    27. François Moal, Carhaix et le Poher, Spezet, Keltia Graphic (ISBN 2-85257-000-9), page 325.
    28. Laurent Léna, Le Faouët sous la Révolution et l'empire, Priziac, .
    29. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Deniel, (lire en ligne), page 693.
    30. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 mars 1906, lire en ligne sur Gallica.
    31. « Le Saint – Monument aux Morts », sur www.memorialgenweb.org.
    32. Lysiane Bernard, L'émigration « américaine » de la région de Gourin et ses conséquences géographiques, revue Norois, 1962, [lire en ligne].
    33. Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
    34. « Jérôme Régnier nouveau maire », sur Le Télégramme, (consulté le ).
    35. « Le Saint. Les opposants au maire tentent de s’organiser en dehors du conseil municipal », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. « Dossier complet INSEE ».
    41. Secrétariat d'état à la culture, Le Faouët et Gourin, inventaire topographique, Imprimerie Nationale, .
    42. Chanoine Peyron, Documents sur la Chouannerie, cité par Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, lire en ligne sur Gallica.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gourin Roudouallec Le Saint, Claire Arlaux, Keltia Graphic, 1988
    • Le Saint Souvenirs de mon enfance Début XXe siècle, François Bordier, Liv'éditions, 2016

    Articles connexes

    Liens externes

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