Quimper
Quimper (/kÉÌpÉÊ/[2] ) est une commune française de la rĂ©gion Bretagne situĂ©e dans le nord-ouest de la France. La ville est la prĂ©fecture du dĂ©partement du FinistĂšre, le siĂšge du Conseil dĂ©partemental, ainsi que des deux cantons qui la composent. Elle est Ă©galement la capitale traditionnelle de la Cornouaille, du Pays Glazik et du Pays de Cornouaille qui compte 331 300 habitants en 2009, le siĂšge de l'intercommunalitĂ© de Quimper Bretagne occidentale qui compte 100 187 habitants en 2014, le siĂšge de l'arrondissement de Quimper et enfin le siĂšge du diocĂšse de Quimper et LĂ©on. Ses habitants sont appelĂ©s les QuimpĂ©rois.
Quimper | |||||
La cathédrale vue depuis l'Odet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
Département | FinistÚre (préfecture) |
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Arrondissement | Quimper (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Quimper Bretagne occidentale (siÚge) |
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Maire Mandat |
Isabelle Assih (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 29000 | ||||
Code commune | 29232 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Quimpérois | ||||
Population municipale |
63 473 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 752 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
75 636 hab. (2018[1]) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 59âČ 48âł nord, 4° 05âČ 47âł ouest | ||||
Altitude | Min. â2 m Max. 151 m |
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Superficie | 84,45 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Quimper (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Quimper (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Cantons de Quimper-1 et Quimper-2 (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.quimper.bzh | ||||
Autrefois trĂšs rĂ©duit, son territoire communal a Ă©tĂ© trĂšs agrandi Ă compter du par l'annexion des trois communes limitrophes de Kerfeunteun (3 216 hectares), ErguĂ©-Armel (3 356 ha) et Penhars (1 502 ha). La commune de Quimper, avant 1960, couvrait 192 hectares, ce qui en faisait le moins vaste chef-lieu de dĂ©partement français. Avec 63 513 habitants en 2014, elle est la 80e commune de France, la 3e de la rĂ©gion Bretagne (aprĂšs Rennes et Brest) et la 2e du FinistĂšre au regard de la population[3]. Son unitĂ© urbaine est de 79 804 habitants en 2014[4] et son aire urbaine est de 126 730 habitants en 2014[5] soit la 2e aire urbaine du dĂ©partement aprĂšs celle de Brest. La ville est traversĂ©e par quatre cours d'eau : l'Odet (stĂȘr Oded) et ses trois principaux affluents, le SteĂŻr, le Frout et le Jet.
La ville est classée ville d'art et d'histoire[6], elle a aussi obtenu deux autres récompenses, celle de l'obtention de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[7] et de la note @@@@ par le label des villes Internet[8].
Selon des Ă©tudes, Quimper se classait en 2e position des villes françaises oĂč il faisait bon vivre en 2017[9], 13e commune la moins pauvre de France en 2012[10] et 1re agglomĂ©ration comprise entre 70 000 et 100 000 habitants oĂč il fait bon d'entreprendre en 2016[11].
GĂ©ographie
Localisation
L'axe historique de la ville est situé aux confluences de l'Odet et de ses affluents : le Steïr, le Frout et le Jet.
Quimper est à 15 km des cÎtes atlantiques. La mer remonte la vallée encaissée de l'Odet et lui donne une position de port de fond d'estuaire qui explique son implantation et une partie de son rÎle économique.
C'est aussi un carrefour routier trÚs ancien entre la route nationale 165 et les routes départementales D765, D785 et D783. La ville est à 565 km de Paris, 550 km de Bordeaux, 740 km de Bayonne, 790 km de Toulouse, 1 022 km de Strasbourg, 1 030 km de Montpellier, 1 210 km de Marseille, 1 370 km de Nice, 215 km de Rennes, 232 km de Nantes, 71 km de Lorient, 122 km de Vannes ou encore à 72 km de Brest.
Communes limitrophes
Les inondations
Les inondations provoquées par les crues de l'Odet et du Steïr, ainsi que celles provoquées par la montée du niveau de la mer lors de forts coefficients de marée associés à des coups de vents de sud ou de sud-ouest (ces inondations sont aggravées lorsque les deux phénomÚnes sont concomitants) sont chroniques à Quimper.
Par exemple, pour celles provoquées par les crues des deux cours d'eau précités, l'histoire a retenu les inondations de 1651, 1765, 1769, 1788, 1838, 1846, 1856, 1865, etc.., et, pour les plus récentes, celles du , des 11 et , 1990, 1995 et 2000[12], mais des inondations moins importantes se produisent plus fréquemment[13].
Les quartiers de Quimper
- Carte des quartiers de Quimper
GĂ©ologie
Le territoire de Quimper appartient Ă l'une des grandes unitĂ©s gĂ©ologiques de la pĂ©ninsule bretonne, le domaine sud armoricain. Sur un socle briovĂ©rien s'est formĂ©e une couverture sĂ©dimentaire palĂ©ozoĂŻque. L'ensemble, socle et couverture, est plissĂ© lors de l'orogenĂšse varisque (dite aussi hercynienne) (entre 350 et 290 Ma). La collision continentale au cours de cette orogenĂšse se traduit par un mĂ©tamorphisme gĂ©nĂ©ral de basse-moyenne pression, formant les micaschistes au nord de Quimper[14]. Au StĂ©phanien, partie sommitale du CarbonifĂšre, se forment de petits bassins lacustres d'effondrement Ă remplissage dĂ©tritique et niveaux de charbon (bassin houiller de Quimper, baie des TrĂ©passĂ©s, Saint-Pierre-la-Cour). La formation de la chaĂźne hercynienne se traduit aussi par le Cisaillement Sud Armoricain, grand accident crustal (dĂ©crochement dont le rejet horizontal atteindrait 500 km et qui affecterait toute l'Ă©paisseur de la croĂ»te continentale, soit 30 Ă 35 km)[15] formant un couloir de failles hercyniennes (sĂ©rie de failles courant de la pointe du Raz Ă la Loire), en partie relique de la suture de l'ocĂ©an sud-armoricain. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites crustaux en lobe selon cet axe partant de la Pointe du Raz et allant jusqu'Ă Lizio prĂšs des Landes de Lanvaux[16]. Ces intrusions granitiques, concomitamment Ă ce dĂ©crochement, suggĂšrent que ce dernier a favorisĂ© la gĂ©nĂ©ration de magmas en profondeur et la granitisation[17]. La mise en place du leucogranite de Pluguffan qui enveloppe aussi la leucogranodiorite de Plomelin et la granodiorite anatectique de Quimper (le passage Ă ces deux entitĂ©s Ă©tant trĂšs progressif et continu) est ainsi liĂ©e Ă cette tectonique hercynienne[18]. La granodiorite de Quimper forme un massif de 1 Ă 3 km de large et une quinzaine de km, dâOuest en Est. Elle emballe de rares petites enclaves de micaschistes et d'orthogneiss ĆillĂ©s migmatitisĂ©s, dont les plus importantes (kilomĂ©triques) sont individualisĂ©es de part et dâautre de la rocade sud-est de Quimper[19]. Sa paragenĂšse comprend un quartz peu abondant (25 Ă 35 %) en plages moyennes parfois Ă©tirĂ©es dans le plan de foliation ; une richesse en albite-oligoclase (40 Ă 50 %) en plages moyennes souvent subautomorphes, avec microline subordonnĂ©e (10 Ă 20 %). La biotite (8 Ă 12 %) est abondante et disposĂ©e en petites paillettes orientĂ©es, associĂ©es Ă celles de la muscovite (2 Ă 3 %)[20].
Le site est difficile, car établi dans des vallées étroites encaissées dans du Stéphanien carbonifÚre et surmontées d'assez fortes pentes de granulite et de schistes micacés. Les espaces plats et larges ne se trouvent qu'au confluent de petites riviÚres portées à de rapides débordements lors de pluies prolongées. Le centre-ville et le quartier de la gare de chemin de fer sont particuliÚrement exposés. Une grande partie de la ville de Quimper est construite sur les terrains houillers du CarbonifÚre (bassin houiller de Quimper de 4 à 1 km, commandé par des failles NW-SE qui ont pincé quelques lambeaux de Stéphanien) issus de sédiments détritiques (poudingues, grÚs, schistes charbonneux riches en restes végétaux)[Note 1]. Des travaux de recherches par percement de galeries sont réalisées dÚs 1744 à Quimper[Note 2] et 1752 à Ergué-Gabéric, ainsi qu'entre 1833 et 1844 pour la mine de Kergogne (bassin de Kergogne logé dans la partie septentrionale du graben de Quimper)[Note 3]. Malgré ces plusieurs tentatives d'extraction de houille, aucun tonnage n'a jamais été extrait de ce bassin[21].
Ces schistes charbonneux constituent un vĂ©ritable musĂ©e gĂ©ologique Ă ciel ouvert, tĂ©moin de la biodiversitĂ© exceptionnelle au CarbonifĂšre. En effet Ă cette Ă©poque, le Gondwana entre en collision avec la Laurussia (approximativement l'AmĂ©rique du Nord, l'Europe limitĂ©e Ă peu prĂšs au niveau actuel de l'Oural) puis avec la SibĂ©rie, Ă l'origine de la chaĂźne hercynienne et de la PangĂ©e. Ce supercontinent forme alors un vaste domaine continental rĂ©parti de part et d'autre de l'Ă©quateur. Il bĂ©nĂ©ficie d'un climat tropical chaud et humide et voit le dĂ©veloppement de la plus vaste forĂȘt Ă©quatoriale qu'ait connue notre planĂšte. Dans les lacs et marĂ©cages cĂŽtiers, couverts par une vĂ©gĂ©tation luxuriante (fougĂšres arborescentes, prĂȘles, sphaignes, mousses, gymnospermes â ancĂȘtres de nos sapins â et un groupe botanique aujourd'hui disparu, celui des lycophytes), se sont dĂ©composĂ©s ces vĂ©gĂ©taux. Ils ont ainsi contribuĂ© Ă la formation des couches de roches riches en dĂ©bris vĂ©gĂ©taux et en matiĂšre carbonĂ©e, notamment celles du bassin de ChĂąteaulin, mais aussi les roches carbonĂ©es de type charbon des bassins houillers[22] (bassins de la baie des TrĂ©passĂ©s, de Quimper et de Kergogne). Vers cette Ă©poque, dans des lagunes, se forment Ă©galement les hydrocarbures que l'on recherche en mer d'Iroise et en Manche[23].
La mine d'antimoine de Ty Gardien, au lieu-dit Le Moulin, a été exploitée entre 1970 et 1975, puis de 1981 à 1983, assurant une production totale de 565 tonnes d'antimoine. On y trouve de la stibine.
D'anciennes auriÚres[24], reconnaissables à l'existence de fosses trÚs allongées, longues de plusieurs centaines de mÚtres, existent au Menez-Guen et à Toulgoat, ainsi qu'à Kerniou en Plonéis[25].
Un site encaissé et dissymétrique
On peut dĂ©celer une migration Ă©tonnante des lieux principaux d'habitation, sans doute due Ă des contraintes gĂ©ographiques (variations du niveau de la mer) ou Ă©conomiques (voies sur les crĂȘtes). Une autre particularitĂ© est la dissymĂ©trie inhabituelle de la vallĂ©e principale : une rive nord convexe en pente et une rive sud concave montrant une hauteur de 60 mĂštres aux flancs abrupts.
Ce fait et le tracé de courbes et contre-courbes du petit fleuve Odet est dû à des effondrements et soulÚvements créant plusieurs failles à l'Úre tertiaire auquel s'est ajouté un basculement nord-sud.
La sismicité
Quimper est dans une zone de sismicité faible d'aprÚs le programme national de prévention du risque sismique « le Plan Séisme » datant du 22 octobre 2010[26]. Le plus fort séisme, ressenti le 2 janvier 1959, atteignit une magnitude de 5.2 sur l'échelle de Richter et le plus récent date du 11 octobre 2013 avec une magnitude de 3.9[27].
Climat
Selon la classification de Köppen, le climat y est de type océanique ou Cfb.
- La lettre C indique qu'il s'agit d'un climat tempéré : les températures moyennes y sont supérieures à -3° durant la saison froide.
- La lettre f indique qu'il s'agit d'un climat humide : les pluies sont réparties sur toute l'année. En effet, malgré un mois de juillet relativement sec, l'écart entre les précipitations du mois le plus sec et du mois le plus pluvieux, n'est pas suffisant pour qu'on puisse réellement parler de saison sÚche.
- La lettre b indique qu'il y a un été qui ne dépasse pas les 22 °C mais que la température moyenne de ses quatre mois les plus chauds dépasse les 10 °C.
En hiver il fait gĂ©nĂ©ralement doux tandis qu'en Ă©tĂ© la chaleur est rarement excessive. Les prĂ©cipitations sont abondantes toute l'annĂ©e mais l'automne et l'hiver sont les saisons les plus arrosĂ©es. La tempĂ©rature record la plus chaude Ă y avoir Ă©tĂ© enregistrĂ©e est de 36,5 °C () et la plus froide de â10,1 °C (). Le record de hauteur de neige fut Ă©tabli le 9 dĂ©cembre 1990 avec 28 centimĂštres de neige tombĂ©s au sol[28].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 4,2 | 3,8 | 5,2 | 6,3 | 9,2 | 11,7 | 13,6 | 13,6 | 11,8 | 9,7 | 6,6 | 4,7 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 6,8 | 6,7 | 8,5 | 10,1 | 13,1 | 15,8 | 17,7 | 17,8 | 15,8 | 12,8 | 9,5 | 7,4 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 9,7 | 11,9 | 13,9 | 17 | 19,8 | 21,7 | 21,9 | 19,8 | 16 | 12,4 | 10 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â10,1 13.1987 |
â8,4 07.1991 |
â7 07.1971 |
â2,2 11.1978 |
0,3 05.1979 |
3,9 04.1975 |
6,6 12.1970 |
6,9 31.1986 |
4,2 28.1987 |
â1,2 29.1997 |
â4,6 29.2010 |
â7,2 10.1987 |
â10,1 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 26.1983 |
18,6 24.2019 |
23,3 19.2005 |
27,1 23.1984 |
30,3 25.2012 |
35,9 30.1976 |
35,7 18.2022 |
35,8 09.2003 |
31,1 07.2021 |
26,8 02.2011 |
19,7 13.1989 |
17,7 19.2015 |
35,9 1976 |
Ensoleillement (h) | 65,9 | 85,7 | 126,5 | 170,7 | 194,2 | 215,9 | 194,3 | 194 | 177,3 | 111,5 | 77,9 | 70,1 | 1 683,8 |
Précipitations (mm) | 151,1 | 120,4 | 98,9 | 90,2 | 90,2 | 59,3 | 67,2 | 64,6 | 86,9 | 130,1 | 139,7 | 151,6 | 1 250,2 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ1âŻmm | 16,4 | 13 | 13,7 | 12,4 | 11,3 | 8,8 | 9,6 | 9,5 | 9,6 | 14,8 | 15,9 | 15,8 | 150,8 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ5âŻmm | 9,5 | 7,8 | 6,6 | 6,3 | 5,2 | 3,7 | 3,7 | 4 | 5,3 | 8,6 | 9,2 | 9,4 | 79,4 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ10âŻmm | 5,4 | 4,5 | 3,4 | 2,8 | 2,9 | 1,8 | 1,9 | 1,9 | 2,9 | 4,4 | 4,9 | 5,6 | 42,3 |
Nombre de jours avec neige | 1,4 | 2,1 | 0,7 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,3 | 0,8 | 5,5 |
Nombre de jours avec grĂȘle | 1,2 | 1,2 | 1,5 | 1,3 | 0,3 | 0 | 0 | 0,1 | 0 | 0,3 | 0,7 | 0,9 | 7,7 |
Nombre de jours d'orage | 0,8 | 0,5 | 0,4 | 0,8 | 1,5 | 1 | 1,4 | 1,5 | 0,7 | 1,1 | 1,4 | 0,6 | 11,7 |
Nombre de jours avec brouillard | 5,7 | 5,5 | 5,4 | 3,7 | 3,5 | 4,1 | 4,3 | 5,7 | 5,3 | 6,2 | 5,4 | 5,4 | 60,2 |
SituĂ©e Ă 15 kilomĂštres de l'ocĂ©an Atlantique, la ville est trĂšs rĂ©guliĂšrement balayĂ©e par des dĂ©pressions mĂ©tĂ©orologiques. Les pluies sont donc consĂ©quentes toute l'annĂ©e mais c'est en hiver qu'il pleut le plus. Avec 1 251 millimĂštres de prĂ©cipitations par an, la ville est une des plus pluvieuses du pays avec Brest (1 109 mm/an) et Biarritz (1 483 mm/an) ce qui correspond Ă un peu moins du double des prĂ©cipitations de la moyenne nationale. MalgrĂ© tout, l'ensoleillement est assez proche de la moyenne du pays mĂȘme s'il reste en dessous de celle-ci.
- > 1 500 mm
- 1 400 Ă 1 500 mm
- 1 300 Ă 1 400 mm
- 1 200 Ă 1 300 mm
- 1 100 Ă 1 200 mm
- 1 000 Ă 1 100 mm
- 900 Ă 1 000 mm
- 800 Ă 900 mm
- < 800 mm
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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MĂ©diane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Quimper | 1 767 | 1251 | 5 | 11 | 60 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
AccĂšs routier et voies de communication
SituĂ©e Ă l'extrĂȘme ouest de la Bretagne, Quimper est traversĂ©e par la voie express qui relie Nantes Ă Brest (RN165 - E60). Quimper dispose de 4 rocades pour contourner la ville. Quimper est formĂ©e de 683 rues, 264 allĂ©es, 228 chemins, 74 impasses, 46 ronds-points, 33 avenues, 38 routes et 16 boulevards[29]. En outre, Quimper a Ă©tĂ© la ville test pour la construction et l'essai des ronds-points en France en 1976 grĂące Ă l'intervention de Marc BĂ©cam alors dĂ©putĂ© du FinistĂšre et maire de Quimper[30]. La circulation connut une amĂ©lioration sans prĂ©cĂ©dent de sa fluiditĂ© grĂące Ă la suppression des feux tricolores dans les carrefours, d'oĂč l'expansion rapide du systĂšme Ă l'ensemble de l'hexagone[31]. Sur l'ensemble de la ville, 6 300 places de stationnement sont disponibles[32].
Bus
Le réseau Qub est le réseau de transport en commun par autobus, autocar, taxi et véhicules spécialisés de la Communauté d'agglomération Quimper Bretagne occidentale. Il est exploité par Keolis Quimper. Il est constitué de 20 lignes réguliÚres de bus, dont 12 lignes urbaines et 8 lignes suburbaines qui desservent les 14 communes de l'agglomération Quimper Bretagne Occidentale : Briec-de-l'Odet, Edern, Ergué-Gabéric, Guengat, Landrévarzec, Landudal, Langolen, Locronan, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan, Quéménéven et Quimper.
Les lignes A et B, labellisées illiQo, sont définies comme majeures et bénéficiant d'une fréquence de passage de 12 minutes. Les 12 lignes urbaines sont accessibles aux personnes handicapées. Toutes les lignes urbaines et suburbaines (sauf la 17) circulent du lundi au samedi, et deux lignes le dimanche. Certains passages des lignes suburbaines et le transport des personnes handicapées sont faits sur demande préalable la veille du trajet.
Le réseau comprend aussi 34 lignes Presto, doublant une partie des lignes ordinaires et adaptées aux horaires scolaires pour la desserte des collÚges et des lycées, mais ouvertes à tous.
Il partage un certain nombre de points d'arrĂȘt avec le rĂ©seau BreizhGo qui est l'Ă©manation de l'autoritĂ© organisatrice des mobilitĂ©s, la RĂ©gion Bretagne.
Ligne | Parcours | |
---|---|---|
A | Kermoysan â ErguĂ©-Armel Bourg â Petit GuĂ©len (1/2 en HC) | |
B | UniversitĂ© â Gourvily | |
C1/C2 | Kerjestin â Kerjestin (boucle Ă deux sens) | |
1 | Gourvily (Ă partir de 2022) â Ty Pont â Prat Ar Rouz | |
2 | Ty Bos â Kerlagatu | |
3 | Quimper Centre-Ville â Rouillen â ErguĂ©-GabĂ©ric Bourg | |
4 | Mercoeur â Moulin Vert | |
5 | Saint Jean-Baptiste â Petit GuĂ©len â ZA Petit GuĂ©len | |
6 | Pluguffan Andrieux â Gare SNCF â Sainte-ThĂ©rĂšse | |
7 | Plomelin Saint Roch (4 Ă 5 passages/jour) â Plomelin Kerveo â Quimper Centre-Ville | |
8 | Quimper Centre-Ville â Rouillen â ErguĂ©-GabĂ©ric Lestonan | |
9 | Place de Tour d'Auvergne (en HP) â Centre Ville de Quimper â Kerlic |
Ligne | Parcours |
---|---|
10 | Locronan-Kerjacob â Plogonnec Centre â Quimper Centre Ville |
11 | Guengat-Kermarc â PlonĂ©is Centre â Quimper Centre Ville |
12 | Briec Lumonoch â Quimper Centre Ville |
13 | Plogonnec-Keryouen â Quimper Centre Ville â Place de la Tour d'Auvergne |
14 | Stangala â CFA â Cuzon â Quimper Centre Ville |
15 | QuĂ©mĂ©nĂ©ven Gare â Quimper Centre Ville â Place de la Tour d'Auvergne |
16 | Landudal Bourg â Quimper Centre-Ville â Piscine Kerlan Vian |
17[Note 4] | Briec Mairie â Langolen Bourg â Quimper Centre Ville |
Le parc est composé de 53 bus de fabrication française dont 46 roulant au gaz naturel. En 2015, le réseau QUB a comptabilisé 5 300 000 voyages (+ 2 % par rapport à 2012), soit prÚs de 20 000 quotidiennement, dont plus de 19 000 sur les seules lignes urbaines[33]. Plus de 90 000 habitants sont desservis sur les 8 communes de l'agglomération, représentant un territoire de prÚs de 282 km2. En 2012 ce sont prÚs de 12 000 abonnés qui ont été recensés[34].
Depuis décembre 2012, la carte KorriGo est déployée sur le réseau Qub. Cette carte bretonne des déplacements permet de voyager à la fois avec le TER Bretagne et les réseaux urbains de Brest, Lorient, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo et le réseau de car BreizhGo (ex-Illenoo) en Ille-et-Vilaine[35].
Transports ferroviaires
La commune de Quimper est traversée d'est en ouest et longée au nord-ouest par la ligne de Savenay à Landerneau. Elle y dispose d'une gare SNCF, la gare de Quimper, mise en service à l'arrivée de la ligne depuis Lorient en 1863[36]. Classée 3e gare de Bretagne quant à la fréquentation, la gare permet aujourd'hui des liaisons par TER ou par Intercités vers Brest, Chùteaulin, Rennes, Lorient, Auray, Vannes, Redon et Nantes. Le TGV Atlantique relie chaque jour 10 fois Quimper à la gare de Paris-Montparnasse en plus de 4 h 30, via Rennes.
Dans le cadre de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, les gares du Mans et de Rennes sont reliées depuis juillet 2017 par une ligne à grande vitesse. Combiné aux travaux de modernisation des voies effectués entre les gares de Rennes et celles de Quimper et de Brest, la ville est désormais à 3 h 30 de Paris, soit plus d'une heure de moins qu'auparavant[37].
En revanche, en juin 2013, la « Commission Mobilité 21 » a jugé qu'une ligne grande vitesse entre Rennes et Quimper était non-prioritaire, ce qui remet la réalisation de celle-ci entre 2030 et 2050[38] - [39]. Les trajets entre Brest, Rennes et toutes les autres villes de l'Ouest reliées par cette gare seront donc aussi plus rapides, et il est ainsi estimé à 2 millions le nombre de voyageurs supplémentaires venant par train. La fréquentation de la gare est estimée à 1,6 million de passagers par an en 2020[40].
Année | Passagers | Variation annuelle |
---|---|---|
2010 | 946 000 | 0 % |
2011 | 979 000 | +3,5 % |
2012 | 987 000 | +4,3 % |
2013 | 928 000 | -6 % |
2014 | 914 000 | -1,5 % |
2015 | 908 486 | -0,7 % |
2016 | 880 602 | -3,1 % |
2017 | 949 964 | +7,8 % |
2018 | 951 271 | 0 % |
2019 | 1 058 048 | +11,2 % |
2020 | 745 934 | -29,5 % |
Transports aériens
L'aéroport de Quimper Cornouaille est un aéroport situé sur la commune de Pluguffan, à 5,5 km au sud-ouest de Quimper. à noter que l'aéroport a perdu en 18 ans 43 % de son trafic passagers au profit de l'aéroport de Brest-Bretagne (+52 % de passagers par rapport à 1998).
Transports maritimes
à cinq minutes de Quimper se trouve le petit port de Quimper-Corniguel qui dispose de 300 mÚtres de quai et d'un ponton de 54 mÚtres de long sur les bords de l'Odet. En moins de 1 h 30 il permet de rejoindre les communes de Bénodet et de Sainte-Marine. Le port est implanté à seulement dix minutes de la gare de Quimper et à quinze minutes de l'aéroport de Quimper-Bretagne[43].
VĂ©lo
Quimper Bretagne occidentale possÚde 81 km de pistes cyclables et 600 places de stationnement vélo. D'ici 2014, ce seront 250 km de pistes cyclables et 2 000 places de stationnement vélo qui seront disponibles[44].
L'agglomĂ©ration et le groupe Qub lancĂšrent, le 17 , le VĂ©loQub, une formule souple de location longue durĂ©e de vĂ©lo, au mois ou Ă l'annĂ©e. Deux offres sont proposĂ©es : le vĂ©lo classique et le vĂ©lo Ă assistance Ă©lectrique. Le service sâadresse Ă tous ceux qui souhaitent dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir le vĂ©lo comme mode de dĂ©placement urbain.
Urbanisme
Typologie
Quimper est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [45] - [46] - [47].
Elle appartient à l'unité urbaine de Quimper, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes[48] et 75 302 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[49] - [50].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[51] - [52].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain continu | 0,8 % | 64 |
Tissu urbain discontinu | 23,0 % | 1941 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 8,3 % | 701 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 0,5 % | 40 |
Extraction de matériaux | 0,7 % | 55 |
Espaces verts urbains | 1,2 % | 102 |
Ăquipements sportifs et de loisirs | 0,7 % | 56 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 16,1 % | 1356 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 8,7 % | 734 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 23,5 % | 1983 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 6,2 % | 520 |
ForĂȘts de feuillus | 6,6 % | 562 |
ForĂȘts de conifĂšres | 1,1 % | 89 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 2,4 % | 206 |
Zones intertidales | 0,05 % | 4 |
Estuaires | 0,3 % | 25 |
Source : Corine Land Cover[53] |
Toponymie
Le nom en breton est Kemper [ËkáșœmpÉÊ][54].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Kemper Conrentini, Kemper en 1084 - 1112[55], Kemper en 1116, Kimper en 1160, Confluentia en 1166 (traduction latine), Quemper en 1218, Quimper en 1236, kemper au XIVe siÚcle, Quimper en 1423 - 1425, Kemper en 1516, Kimper en 1541, Quimper en 1719[56], Quimpercorentin en 1723.
La rĂ©fĂ©rence Ă Corentin, 1er Ă©vĂȘque de Quimper, fut supprimĂ©e Ă la RĂ©volution.
La forme Quimper est une francisation de son nom breton apparue assez tĂŽt (1236). Avant la rĂ©forme de Jean-François Le Gonidec au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le son /k/ en breton Ă©tait notĂ© aussi bien par c ou qu, c'est pourquoi on note une alternance des graphies avec k- initial et qu- dans les formes anciennes Ă partir de 1218. De nos jours, le nom en breton sâĂ©crit Kemper[56].
Ce nom de lieu est issu d'un terme celtique dont la forme originelle reste Ă dĂ©finir. Sa forme initiale devait ĂȘtre kenber / kember, mot qui a Ă©tĂ© expliquĂ© au XXIe siĂšcle comme un composĂ© basĂ© sur les Ă©lĂ©ments ken- + -ber, dont le premier Ă©lĂ©ment ken- reprĂ©sente le breton ken « ensemble » et le second -ber, un dĂ©verbal ber qui dĂ©signe encore dans le breton contemporain un Ă©coulement (du verbe bera « couler »)[57], d'oĂč le sens global de « confluent ». Il constitue aussi le radical du mot aber (ad + ber)[Note 7].
Cette dénomination correspond bien au site de la ville, celle-ci ayant été bùtie à la confluence de l'Odet avec le Steïr[58]. Deux autres cours d'eau rejoignent l'Odet également à Quimper : le Frout et le Jet.
Le breton kember est un proche parent du gallois cymer, et du moyen irlandais commar[59]. Ces termes du celtique insulaire remontent à un celtique *comberos, sans doute semblable au gaulois *comberos « barrage de riviÚre » à l'origine de l'ancien français combre « barrage sur une riviÚre » et de ses dérivés modernes décombre, encombrer[60].
Des textes tardifs des XIe et XIIe siĂšcles situent une Civitas Aquilonia ou Aquilo Ă lâemplacement de l'ancien faubourg de Locmaria[61].
Avant la RĂ©volution française, la ville est communĂ©ment appelĂ©e Quimper-Corentin, en rĂ©fĂ©rence Ă saint Corentin, son premier Ă©vĂȘque. Ce qualificatif permet de la diffĂ©rencier des autres localitĂ©s bretonnes portant le nom de Kemper, notamment les communes qui s'appellent aujourd'hui, en français, QuimperlĂ©, Quemperven et Quemper-GuĂ©zennec. C'est Ă Quimper-Corentin que Jean de La Fontaine place sa fable du Charretier embourbĂ©[Note 8].
Pendant la Révolution française, la commune a été rebaptisée Montagne-sur-Odet[62].
Histoire
Devise
La devise de la ville de Quimper est, en breton, « Unanet e vimp kreñv », ce qui signifie « Unis nous serons forts ».
HĂ©raldique
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Le blason actuel de la ville de Quimper se blasonne ainsi : D'azur au bĂ©lier passant d'argent accornĂ© et onglĂ© d'or, au chef d'hermine. Il s'agit du blason attribuĂ© par l'Ă©dit royal de 1696 (armorial d'Hozier). Quimper a Ă©galement Ă©tĂ© dotĂ©e d'un blason plus ancien (Ă droite) figurant dans l'armorial de Guy Le Borgne (1667). Il se blasonne de gueules au cerf passant dâor ; au chef d'azur semĂ© de fleurs de lys d'or[63]. |
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Le champ d'hermines symbolise la Bretagne (emblÚme des ducs de Bretagne) et le bélier symbolise le pays de Cornouaille dont Quimper est la capitale. La ville obtient un brevet d'armoiries en 1697[64] - [65] - [66].
Préhistoire et Antiquité
Le Quimper préhistorique et antique a fait l'objet de recherches archéologiques importantes depuis le début du XIXe siÚcle (notamment sous l'égide, à partir de 1873, de la Société archéologique du FinistÚre), celles-ci ont connu un développement décisif, selon les méthodes modernes de fouille, avec la création en 1970 d'un Centre municipal d'étude et de recherche archéologique.
Des silex retrouvĂ©s Ă Pluguffan, commune limitrophe, sont datĂ©s de 6 000 ans. Le quartier de Kerjestin a fourni des vestiges (tertre funĂ©raire, cĂ©ramique) s'Ă©chelonnant du NĂ©olithique au Bronze ancien (3000-1800 av. J.-C.), celui de Penancreac'h les traces d'un habitat important datant de la fin du IIIe millĂ©naire avant notre Ăšre, celui du Braden des fragments de poterie remontant Ă 1800 av. J-C. environ. D'autres trouvailles dissĂ©minĂ©es sur tout le territoire de la commune (haches, tessonsâŠ) et remontant aux mĂȘmes Ă©poques montrent que la zone a Ă©tĂ© occupĂ©e depuis plusieurs millĂ©naires.
Les vestiges d'un oppidum ont Ă©tĂ© mis au jour au sommet de la colline de Kercaradec (quartier Ouest), et des traces d'habitats datant de l'Ăąge du fer (VIeâââIer siĂšcle av. J.-C.), de forges et de sĂ©pultures ont Ă©tĂ© trouvĂ©es dans les quartiers d'ErguĂ©-Armel et de Penhars avec une concentration sur le site du Braden. Une activitĂ© agricole florissante semble s'ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e Ă cette Ă©poque.
La dĂ©couverte en 2003 d'une agglomĂ©ration gauloise d'une surface estimĂ©e de plus de dix hectares Ă cheval sur le SteĂŻr au Nord, prĂšs du village de Kergolvez, a apportĂ© la confirmation d'un peuplement important de la zone dĂšs avant la conquĂȘte romaine, puisque les datations vont du IIe siĂšcle av. J.-C. ou du Ier siĂšcle av. J.-C. Ă un abandon datĂ© de -30[67]. Des traces d'artisanat ont Ă©tĂ© trouvĂ©es et des scories mĂ©talliques indiquent une activitĂ© mĂ©tallurgique notable. L'habitat, Ă l'Ă©poque, semble donc s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© sous la forme d'un ensemble de villages ou hameaux.
Des Ă©crits de Jules CĂ©sar et des historiens grecs, on dĂ©duit que le site de Quimper Ă©tait inclus dans la citĂ© des Osismes dont la capitale, au moins aprĂšs la conquĂȘte romaine, Ă©tait Vorgium (Carhaix). Elle Ă©tait Ă cette Ă©poque un carrefour entre plusieurs voies romaines.
Une agglomération gallo-romaine (Civitas Aquilonia) d'une quinzaine d'hectares a été repérée dans le quartier de Locmaria. Elle fut fondée sous le rÚgne de l'empereur Auguste et fut surtout florissante aux deux premiers siÚcles de notre Úre. Elle comportait un forum et des thermes situés au centre d'un plan orthogonal, dont un élément significatif a été retrouvé en 2006 à proximité d'un probable port sur l'Odet et d'une acropole située sur le sommet occidental du mont Frugy. Une voie romaine la reliait à Vannes et d'autres à Brest, Carhaix et la pointe du Van[68].
Le quartier de Roz-Avel, à deux kilomÚtres au nord-ouest du centre-ville actuel, comportait au début du Ier siÚcle une grande et belle villa avec des thermes privés qui restent utilisés jusqu'à la fin du IIIe siÚcle. Une villa similaire existait à Kervéguen, à la limite est, prÚs de l'Odet. En 2019, une nécropole gallo-romaine ainsi qu'une luxueuse villa furent exhumés sur la commune.
Apparition de Quimper dans les textes
La citĂ© gallo-romaine florissante semble s'amoindrir assez considĂ©rablement Ă partir du IVe siĂšcle (en tout cas d'un point de vue archĂ©ologique), l'on ignore tout de l'histoire du site au cours du trĂšs Haut Moyen Ăge. Dans le quartier portuaire a Ă©tĂ© retrouvĂ©e une nĂ©cropole datant de l'Ă©poque carolingienne. Une civitas aquilonia, au nom latin obscur signifiant la « citĂ© du Nord » (sans prĂ©cision de quel Nord il sâagit), est mentionnĂ©e dans un acte datĂ© d'environ 1020 dans le nom d'un lieu de culte Sancta Maria in aquilonia civitate : elle existait autour de l'Ă©glise abbatiale de Locmaria comme semble le confirmer un autre acte de 1124 par lequel l'abbaye devient un prieurĂ© de Saint-Sulpice de Rennes. L'abbaye de femmes semble avoir Ă©tĂ© fondĂ©e par des donations du comte et Ă©vĂȘque de Cornouaille, Binidic (BenoĂźt), peu avant sa mort en 1055, et bĂ©nĂ©ficier de la protection de son fils, Alain Canhiart, son successeur au comtĂ©, dont la fille, Hodierne, est la premiĂšre abbesse connue.
Cette anciennetĂ© a amenĂ© Ă supposer que Locmaria a Ă©tĂ© le premier siĂšge de l'Ă©vĂȘchĂ© de Quimper et donc de sa cathĂ©drale.
DĂ©jĂ vers l'an 900, un certain Huarwethen porte le titre d'Ă©vĂȘque de Saint-Corentin ; le personnage de saint Corentin, premier Ă©vĂȘque de Quimper selon la tradition, est mentionnĂ© vers 880 dans la Vie de saint GuĂ©nolĂ©, due Ă Wrdisten (Gourdisten), abbĂ© de LandĂ©vennec. DĂšs les annĂ©es 850, un autre document parle d'un dĂ©nommĂ© Anaweten, qualifiĂ© d'Ă©vĂȘque de Cornouaille (episcopus Cornugallensis), et il n'est pas douteux qu'il devait rĂ©sider Ă Quimper.
Le nom de Kemper ou de Quempercorentin apparaĂźt Ă la fin du XIe siĂšcle. On trouve aussi les termes latins Confluentia et aussi C(h)orisopitum (dans le titre Corisopitensis presul attribuĂ© Ă l'Ă©vĂȘque au milieu du XIe siĂšcle), ce que l'on croit ĂȘtre une cacographie de Curiosolitum (le nom, employĂ© au gĂ©nitif, de l'ancienne citĂ© gauloise des Curiosolites, chef-lieu « Fanum Martis »/Corseul, prĂšs de Dinan), rĂ©sultat, donc, d'une simple erreur d'un clerc de l'Ă©poque[Note 9]. La rĂ©fĂ©rence toponymique au « confluent » (de l'Odet et du SteĂŻr) paraĂźt tĂ©moigner d'un dĂ©placement du noyau urbain de Locmaria au centre-ville actuel, dĂ©placement dont on ne connaĂźt ni l'Ă©poque, ni la cause.
Les brumes des légendes, des cartulaires et des Vies de saints bretons
Sa Vie latine, (composĂ©e surtout par des mouvements rĂ©actionnaires identitaires de la fin du XIXe siĂšcle), fait de saint Corentin un protĂ©gĂ© de Gradlon, roi de Cornouaille ayant Ă©chappĂ© Ă la submersion de la ville d'Ys et auquel le prince aurait fait don de son chĂąteau pour Ă©tablir son palais Ă©piscopal, ce qui expliquerait le nom de « Tour-du-ChĂątel » (en latin Circuitus Castri, c'est-Ă -dire le « pourtour du chĂąteau ») donnĂ© autrefois Ă la place entourant la cathĂ©drale. Cependant ces Ă©vĂ©nements, sĂ»rement en grande partie fictifs, sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©s vers le Ve siĂšcle, alors que rien ne permet d'affirmer l'existence d'un Ă©vĂȘchĂ© chrĂ©tien Ă cette Ă©poque, d'autant que les Bretons n'eurent longtemps pas de diocĂšses territoriaux. Selon certains historiens modernes, le diocĂšse de Quimper aurait Ă©tĂ© fondĂ© seulement au IXe siĂšcle, aprĂšs la conquĂȘte carolingienne de l'Armorique.
Trois Gradlon sont connus par le Cartulaire de Landévennec, mais le seul pouvant avoir laissé une trace[Note 10] est le troisiÚme, Gradlon de Plonéour-(Lanvern), dont le petit-fils supposé, DilÚs, fit justement une donation de terres de Plonéour à l'abbaye de Landévennec.
Saint Corentin est associĂ© dans la lĂ©gende Ă un ermite de Kerfeunteun pour lequel il aurait crĂ©Ă© par miracle la fontaine sacrĂ©e toujours visible prĂšs de lâĂ©glise et saint GwenaĂ«l aurait Ă©tĂ© remarquĂ© par saint GuĂ©nolĂ© dans les rues de Quimper, n'ayant encore que onze ans. L'ayant fait Ă©duquer Ă l'abbaye de LandĂ©vennec, le disciple serait devenu son successeur.
Selon le Cartulaire de LandĂ©vennec, Corentin aurait eu pour successeur Guenuc et Allorus, ce dernier pouvant ĂȘtre le fondateur de la paroisse d'ErguĂ©-Armel, Ă trois kilomĂštres de la cathĂ©drale. La Vie latine de saint MĂ©loir, donnĂ© comme petit-fils du comte de Cornouaille, Budic Meur, montre le meurtrier du saint emmenĂ© par l'oncle Rivod, commanditaire du meurtre, au sommet du mont Coci dans lequel il semble appropriĂ© de voir le Mont Frugy.
On trouve Ă Locmaria quelques traces d'un culte de saint Tudy, dit aussi saint Pabu (voir Ă ce propos l'Ă©quivalence avec Saint Tugdual) : la donation de l'Ă©vĂȘque Binidic (un peu avant 1055) mentionne une pierre Maen Tudi et une fontaine de Pabu sur le minihi (territoire propre) de l'abbaye Sainte-Marie de Locmaria, prĂšs du mont Frugy, mentionnĂ© comme le Cnech Cuki[69]. Il a donc peut-ĂȘtre existĂ© en ce lieu, avant l'abbaye Sainte-Marie, un monastĂšre dĂ©diĂ© Ă saint Tudy, ce dernier formant une triade avec saint Corentin et saint GuĂ©nolĂ©, tant dans la Vie de saint GuĂ©nolĂ© de Wrdisten que dans la Vie de saint Corentin (XIIe siĂšcle). Autres preuves d'un lieu de priĂšre ancien, la rĂ©fĂ©rence tardive Ă une chapelle Saint-Colomban (Irlandais du Ve siĂšcle, auteur d'une rĂšgle monastique qui porte son nom) et le fait qu'un abbĂ©, Gourki, est prĂ©sent lors de la donation principale, donc avant la crĂ©ation de l'abbaye de femmes. Mais rien encore de probant n'a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur la PrĂ©histoire du siĂšge Ă©piscopal, qui n'est pas donnĂ© comme d'origine insulaire comme d'autres en Bretagne[Note 11].
Les relations complexes entre les pouvoirs civils et religieux
Le haut Moyen Ăge montre, de façon plus certaine, autour de l'an 1000, une confusion du pouvoir comtal et Ă©piscopal sous un certain Binidic, fils de Budic de ChĂąteaulin. Cette situation contestable est dĂ©nouĂ©e par l'attribution du comtĂ© de Cornouaille Ă Alain Canhiart (ou Cainhart), fils de Binidic, et celle de l'Ă©vĂȘchĂ© successivement Ă son frĂšre Orscand puis au fisl de celui-ci, Binidic. Il en restera le fait que l'Ă©vĂȘque gardera jusqu'en 1791 la possession de la ville fortifiĂ©e entre l'Odet, le SteĂŻr et le Frout, le duc de Bretagne, successeur des comtes de Cornouaille, gardant le faubourg ouest connu sous le nom de la Terre-au-Duc.
Deux seigneuries se partagent l'essentiel du pouvoir Ă©conomique (marchĂ©s, moulins, fours banaux, octrois, pĂ©ages), celle de l'Ă©vĂȘque en sa ville close de murailles entre l'Odet, le SteĂŻr et le Frout et le prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin fĂ©minin de Locmaria qui contrĂŽle les entrĂ©es et sorties maritimes, mais, dans ce qui reste, les possessions sont enchevĂȘtrĂ©es et matiĂšres Ă d'innombrables querelles et procĂšs.
En 1210, le duc est contraint de dĂ©truire la maison forte qu'il avait Ă©difiĂ©e sur le fief de l'Ă©vĂȘque et seul l'arbitrage du pape permettra la construction, au confluent, d'un petit chĂąteau en 1453, dont fort peu de traces subsistent. Dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit, les Ă©vĂȘques s'opposent Ă la levĂ©e des impĂŽts par l'Ătat ducal qui s'affirme. Choisis dans l'entourage ducal, ils doivent accepter l'impĂŽt, mais refusent pourtant garnison et atelier monĂ©taire.
L'essor du bas Moyen Ăge
En 1239, l'Ă©vĂȘque Raynaud dĂ©cide de reconstruire sur place la cathĂ©drale romane mais, contrairement Ă ce qu'ont longtemps pensĂ© les historiens, les travaux de la cathĂ©drale gothique n'ont pas commencĂ© avant les annĂ©es 1280. Le chantier subit un arrĂȘt prolongĂ© aux XIVe et XVe siĂšcles, annĂ©es noires pour la Cornouaille (guerre de Succession de Bretagne, Ă©pidĂ©mies).
Pendant la guerre de Succession de Bretagne, l'Ă©vĂȘque Geoffroy de Kermoysan prend le parti de Charles de Blois : Quimper est assiĂ©gĂ© par Jean de Montfort. Geoffroy rassemble les habitants pour dĂ©libĂ©rer et la rĂ©solution unanime est prise d'ouvrir les portes au vainqueur. Ă la suite de la prise de position de l'Ă©vĂȘque de Quimper en faveur de Jean de Montfort, Quimper est mis Ă sac par Charles de Blois. C'est vraisemblablement Ă cette pĂ©riode que l'ancien chĂąteau de Kermoisan est dĂ©mantelĂ©.
Geoffroy de Kermoysan (Pommerit-Le-Vicomte 1310 - 1380) Ă©tait entrĂ© dans l'ordre savant de Saint BenoĂźt et devint abbĂ© de la Couture (abbaye fondĂ©e fin VIe siĂšcle au Mans par Saint Bernard), puis fut nommĂ© Ă©vĂȘque de Cornouaille (Quimper) en 1358 et de Dol (12 aoĂ»t 1369).
Il est prĂ©sent sur un acte d'Avignon, de 1372, traitant de la fondation de la chapellenie du chĂąteau de Pont-l'AbbĂ©, en tant qu'Ă©vĂȘque de Quimper, et il assiste en 1375 au parlement tenu Ă Paris pour fixer la majoritĂ© des rois Ă 14 ans.
La ville se développant, le duc de Bretagne, qui voit son pouvoir politique se renforcer et ne manque pas de l'exprimer par l'apposition de son blason sur les remparts et sur les églises, est amené à tenir compte des notables et à leur octroyer des privilÚges pour favoriser l'économie locale et donc ses propres rentrées fiscales.
Le mouvement s'amorce par un acte de Jean IV en 1387, mais, si des réunions du « corps de ville » sont attestées dans l'une des chapelles[70] de la ville close, le Guéodet (d'un mot breton proche de « cité »), il n'a pas de traces de luttes pour ériger une « commune » en opposition avec l'autorité ducale ou épiscopale. Un procureur des bourgeois est nommé en vers 1430, mais ce n'est qu'en 1704 que la création d'un office de maire est décidée.
Quimper est une ville dont les notables, nobles, chanoines ou commerçants se font construire des « hostels » Ă pan de bois et aux façades savamment sculptĂ©es en bois et en pierre et les terres rurales proches sont parsemĂ©es des manoirs nobles dont certains sont des rĂ©sidences d'Ă©tĂ© comme celui de Lanniron Ă Locmaria pour l'Ă©vĂȘque.
La ville attire des ordres religieux qui s'installent dans et hors de la ville close, les Franciscains cordeliers étant mal acceptés et objets de saccages, malgré le renom de charité de Jean Discalceat, plus connu sous le nom de Santig du « le petit saint noir », mort en soignant les habitants de la peste en 1349.
En 1490 éclate une insurrection paysanne appelée « La commune de Cornouaille » et décrite par le chanoine Jean Moreau : des milliers de paysans mal armés assiÚgent la ville, mais sont repoussés et massacrés.
En 1494 et en 1495, la ville subit une épidémie de nature inconnue qui, selon le chanoine Moreau, emporte un tiers de la population et affecte nombre de soldats, lors du siÚge des troupes d'Henri IV.
Temps modernes
L'imprimerie n'est venue que vers 1525, mais son essor sera, comme partout, limitĂ© par la politique de contrĂŽle absolu de Louis XIV qui ne fait autoriser qu'un imprimeur par ville placĂ© sous la censure de l'Ă©vĂȘque qui est son premier client. La maison la plus ancienne de Quimper, datĂ©e du dĂ©but du XVe siĂšcle, fut justement le siĂšge de l'imprimerie diocĂ©saine.
Quimper bénéficie de la réforme judiciaire de 1552 qui renforce son rÎle en en faisant le siÚge d'un présidial dont le ressort coïncide grossiÚrement avec le territoire du futur département du FinistÚre, sauf Quimperlé subordonné à Vannes.
La période des guerres de Religion est plutÎt agitée, car la ville, alliée de la Sainte-Ligue, se rend aprÚs avoir été assiégée en 1595 par l'armée royale commandée par le maréchal d'Aumont au nom d'Henri IV dont la conversion au catholicisme reste suspecte aux yeux de beaucoup.
En 1597, le soldat ligueur et brigand Guy Ăder de La Fontenelle prend momentanĂ©ment la ville :
« Il Ă©tait environ 8 heures du matin le , quand les habitants de Quimper, dont plusieurs reposaient encore, furent soudain Ă©veillĂ©s, ou attirĂ©s Ă leurs fenĂȘtres, par un bruit insolite d'allĂ©es et venues, des pas prĂ©cipitĂ©s, le tocsin et les cris d'alarme poussĂ©s par les soldats de la garnison : l'ennemi, disait-on, Ă©tait aux portes de la ville ! Et quel ennemi ? Le fameux La Fontenelle, ce bandit que, depuis si longtemps dĂ©jĂ , on avait appris Ă redouter et Ă fuir ! Chacun saute aux armes et tous de courir, qui aux portes, qui aux murailles, pour conjurer le terrible danger. (âŠ) L'ennemi Ă©tait arrivĂ© prĂšs de la chapelle Saint-SĂ©bastien, avait forcĂ© l'entrĂ©e du faubourg et envahi la rue conduisant Ă Saint-Jean, gagnant bientĂŽt la place Saint-Mathieu. (âŠ)[71] »
La ville dut son salut au sieur de Kerollain, Jean Jegado, alors gouverneur de Concarneau et qui se trouvait venir à Quimper avec une petite troupe, et à une compagnie de 200 hommes commandés par le capitaine Magence et qui venaient de Scaër ou du Faouët. La Fontenelle et ses soldats quittÚrent la ville « avec leur courte honte, ayant laissés, de leurs gens, plus de 40 morts et plus de deux fois autant de blessés » écrit le chanoine Moreau[72].
Le , vers 7 heures du matin, la flÚche de la cathédrale fut touchée par la foudre, mais ce n'est que dans l'aprÚs-midi, qu'on vit apparaßtre de la fumée, puis des flammes. La foule, accourue en grand nombre, crut voir un horrible démon vert se trémoussant dans les flammes. Les chanoines du chapitre approchÚrent les saintes reliques des flammes ; peine perdue, l'incendie poursuivit ses ravages, malgré l'emploi de 150 barriques d'eau et d'une cinquantaine de charretées de fumier et le diable continuait à évoluer en haut du clocher. Pour lutter contre ce fait de sorcellerie, les chanoines décidÚrent alors de jeter dans le brasier un pain de seigle renfermant une hostie et d'asperger le feu d'eau bénite mélangée à du lait de femme. Tout aussitÎt, le démon quitta les flammes et le feu s'éteignit, mais le clocher était totalement ruiné. La légende affirme que le pain de seigle contenant l'hostie fut retrouvé intact au milieu des cendres. Cette anecdote est connue sous le nom du « diable de Quimper-Corentin »[73].
Le grand séminaire est institué le par François de Coëtlogon à l'initiative du recteur de Plouguernével, Maurice Picot de Coëthal ; il est installé dans le manoir de Créacheuzen, agrandi à partir de 1678 par la construction de bùtiments supplémentaires et par la construction entre 1711 et 1737 de la chapelle du Saint-Esprit, de style classique[74]. Il a été transféré à Kerfeunteun en 1932.
Le XVIIIe siÚcle apporte à Quimper l'exploitation, qui durera peu, du charbon de la Terre-Noire à Penhars et surtout le développement de la faïencerie initiée dÚs 1708 par un entrepreneur provençal, Pierre Bousquet suivi du Rouennais Pierre Clément Caussy. Ne disposant pas de terre à faïence, ils l'importent soit de Fronsac (Bordeaux), soit de Rouen. Plus tard, l'argile gréseuse extraite à quelques kilomÚtres au Sud de Locmaria permettra de fabriquer du grÚs (à partir de 1775-80).
La Révolution sera bien accueillie, mais les excÚs de la Gauche montagnarde et hébertiste en 1793 susciteront des oppositions telles que les Chouans seront prÚs de contrÎler toute la campagne environnante en 1799.
Le « brûlis des Saints », le 11 et 12 décembre 1792, journées de pillage et de destruction des églises, marquera les esprits : la municipalité a laissé faire les extrémistes antireligieux avant de s'apercevoir que la Convention avait demandé d'éviter de tels excÚs.
La ville est fermement tenue en main par les adeptes du changement, alors mĂȘme que, sous le Directoire, la Chouannerie est maĂźtresse, la nuit venue, de la campagne proche. En octobre 1800, l'Ă©vĂȘque de Quimper, Yves Marie Audrein, est interceptĂ© dans sa diligence dans une paroisse voisine, Kerfeunteun, et est assassinĂ© par des chouans qui seront pris et exĂ©cutĂ©s quelque temps plus tard.
Le XIXe siĂšcle
Le blocus continental mis en place par la Royal Navy en 1805 profite un temps au port de Quimper bien abritĂ© au fond de sa ria et libre d'accĂšs, car c'est surtout Brest qui est surveillĂ©e. Quelques corsaires font mĂȘme un temps de Quimper leur port d'attache.
Au XIXe siÚcle, les fonctions administratives fuient Quimper, qui ne les réunira aux religieuses qu'à la fin du siÚcle, renforçant enfin le rÎle de Quimper. L'augmentation lente de la population déborde peu à peu sur les communes voisines, car son territoire est exigu et les autres agglomérations trÚs proches.
C'est aussi une ville garnison qui héberge le 118e régiment d'infanterie de ligne (dont le colonel Philippe Pétain fut au commandement en 1907 sous la TroisiÚme République).
Auguste Romieu décrit ainsi la ville de Quimper en 1830 :
« Dans l'opinion des gens, Canton n'est guÚre moins éloigné de Paris que Quimper-Corentin. Or il y a du vrai dans cette croyance que j'ai partagée longtemps, quoiqu'à demi Bas-Breton. Je la partagerais encore tout entiÚre si je n'eusse été envoyé dans ce pays, comme pour me convaincre par mes propres yeux que Quimper-Corentin est une ville raisonnablement garnie de gardes nationaux pleins de zÚle, qu'on y compte une majorité de patriotes trÚs éclairés, et que le Huron de Voltaire aurait peine à s'y reconnaßtre aujourd'hui »
â Auguste Romieu, Les effets de la RĂ©volution de Juillet 1830[75].
Le 2 aoĂ»t 1858, l'empereur NapolĂ©on III et sa femme l'impĂ©ratrice EugĂ©nie se rendirent Ă Quimper, la Bretagne Ă©tant massivement favorable au rĂ©tablissement de l'Empire. C'Ă©tait la premiĂšre fois que la ville accueillait un chef d'Ătat français puisque la visite de NapolĂ©on Ier en 1808 fut annulĂ©e. Pour l'occasion, un arc de triomphe fut dressĂ© Ă l'entrĂ©e de la ville et son arrivĂ©e fut saluĂ© par 101 coups de canon. Au soir de sa visite, une grande fĂȘte fut organisĂ©e durant laquelle la Bretagne fut mise Ă l'honneur avec notamment des danses bretonnes. Le couple royal fut ravi de l'accueil et remercia la ville en finançant la construction d'un quai reliant la gare au centre-ville ainsi que le prolongement du chemin de halage[76] - [77].
Le peintre prĂ©-impressionniste EugĂšne Boudin revient plusieurs annĂ©es de suite dans la rĂ©gion de Quimper au milieu des annĂ©es 1850. Il est particuliĂšrement attirĂ© par la vie traditionnelle. Les costumes quâil voit aux pardons de Notre-Dame-de-KerdĂ©vot ou de Sainte-Anne-la-Palud, le faste des noces, lâanimation des marchĂ©s et des foires sont pour lui une vĂ©ritable rĂ©vĂ©lation. Pour sa Vue du Port, il s'est placĂ© au bord de l'Odet au "Cap Horn". Il y reprĂ©sente l'animation des quais, les bateaux et les flĂšches de la cathĂ©drale qui viennent d'ĂȘtre Ă©rigĂ©es[78]. Pour son premier envoi au Salon en 1859, il choisit de traiter le pardon de Sainte-Anne-la-Palud (Le Havre, musĂ©e d'art moderne AndrĂ© Malraux)[79] :
L'Odet aux environs de Quimper, 1855-1858
Musée des Beaux-Arts de Quimper[80].PrÚs de Quimper
Manchester Art Gallery[81].Noce Ă Quimper, 1857
musée des Beaux-Arts de Quimper[82].Vue du port de Quimper, prise de l'aval, vers 1857
musée des Beaux-Arts de Quimper[83].Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud,1858
Le Havre, musée d'Art moderne André-Malraux[84].Vanneuses à Quimper, 1858-1862
Collection privée, Vente 2016[85].
L'arrivée du chemin de fer en 1863 prolongé ultérieurement jusqu'à Douarnenez et le développement du port pour l'exportation et l'importation de denrées agricoles augmente l'activité économique avec une accélération aprÚs 1880 du fait des progrÚs de la productivité agricole et d'une industrialisation réelle, quoique modérée, symbolisée par l'arrivée du gaz de houille produit et exploité par la compagnie Lebon qui installe des gazomÚtres sur le port.
Celui-ci reste actif malgré la limitation en profondeur et en largeur d'un chenal étroit et soumis aux marées. Le port exporte des poteaux de mine à destination du Pays de Galles tandis que le charbon, le sable et le vin sont parmi les importations emblématiques.
Les jours de grande marĂ©e, les lougres, puis les goĂ©lettes et les sloops, plus tard les vapeurs, s'alignent le long des quais, du quartier du Cap Horn Ă la cale Saint-Jean. L'amĂ©lioration des communications permet les dĂ©buts du tourisme qui entraĂźne le dĂ©veloppement des hĂŽtels et des entreprises de transport. Quimper attire, par le charme de son site fluvio-maritime et de ses vieux quartiers. C'est aussi une plaque tournante pour l'accĂšs aux stations balnĂ©aires dont le succĂšs s'affirme (notamment BĂ©nodet et les petits ports de pĂȘche du Cap Sizun et du Pays Bigouden).
Un Ă©vĂ©nement de taille se produit d'ailleurs le 11 septembre 1885, alors que trois trains spĂ©ciaux arrivant en gare de Quimper dĂ©barquent Buffalo Bill et les 800 hommes (dont « 100 braves Peaux Rouges », comme le dit l'affiche de l'Ă©poque) et les 500 chevaux du Wild West Show en tournĂ©e en Europe. La reprĂ©sentation qui attire « Des milliers et des milliers de spectateurs, venus de Quimper et des environs » a lieu au Champs de manĆuvre : un terrain situĂ© sur le Frugy, aujourd'hui complĂštement urbanisĂ©[86].
Le début du XXe siÚcle
Les industries agro-alimentaires deviennent pour longtemps un des piliers économiques (conserves de poisson, de légumes et de fruits, confitures). Le textile et la mécanique légÚre, ainsi que la production de faïence contribuent aussi à une expansion importante dans la premiÚre moitié du XXe siÚcle.
La PremiĂšre Guerre mondiale
Quimper était alors une ville de garnison (le 118e régiment d'infanterie y était basé).
Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, 556 QuimpĂ©rois sont tombĂ©s au front. La ville a fait Ă©difier un mĂ©morial dans l'escalier d'honneur de la mairie oĂč sont exposĂ©es les peintures de Charles Godeby qui reprĂ©sentent des scĂšnes de bataille[87].
La Seconde Guerre mondiale
La ville de Quimper fut prise par l'armée allemande le 19 juin 1940. Elle fut cinq jours plus tÎt, le 14 juin 1940, la capitale de la France durant une journée comme ce fut le cas pour de nombreuses autres villes durant la Seconde Guerre mondiale[88].
Le , la gare de Quimper est mitraillée par des avions britanniques, l'usine à gaz est atteinte. Deux employés de la S.N.C.F. sont tués et deux autres blessés[89].
L'occupation allemande pÚse sur une ville qui est le théùtre de hauts faits de la Résistance (premiÚre émission de radio clandestine vers la Grande-Bretagne, vol des dossiers du STO) et celle-ci sera assez forte pour harceler l'ennemi qui se retire à la nouvelle de l'arrivée des Alliés. Ainsi la ville fut libérée le aprÚs 1 509 jours d'occupation[90].
Quimper connut aussi des collaborateurs notoires, par exemple Yann Bricler, directeur des Biscuiteries de Locmaria, membre du Parti national breton, partisan d'une collaboration totale avec les Allemands, dénonça de nombreux résistants. Il fut assassiné par deux résistants du maquis FTP de Saint-Goazec à Locmaria le . Il était le cousin d'Olier Mordrel et un proche de Jean-Marie Perrot[91]. Roger Elophe[92], un étudiant en droit de Quimper issu d'une famille germanophile, fut interprÚte du SD d'abord à Quimper, puis à Saint-Brieuc[93]. Maurice Zeller[94], un collaborateur notoire qui sévit d'abord dans la région de Plouha et Saint-Quay-Portrieux, fut muté à l'Abwehrstelle de Quimper, exerçant aussi ses sinistres activités à Douarnenez, avant d'aller aprÚs le débarquement de Normandie pourchasser les résistants du maquis de Saint-Marcel[95].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installĂšrent au lycĂ©e Le LikĂšs, et occupĂšrent l'Ă©cole Saint-Charles qu'ils utilisĂšrent comme prison oĂč fut notamment enfermĂ© Joseph SalaĂŒn, le directeur du LikĂšs, avant d'ĂȘtre dĂ©portĂ©[96]. On estime entre 2 000 et 3 000 le nombre de prisonniers passĂ©s par la prison Saint-Charles entre octobre 1943 et aoĂ»t 1944, dont plusieurs dizaines furent fusillĂ©s, en particulier entre le 21 avril et le dĂ©but du mois de mai 1944 dans les dunes du Poulguen Ă Penmarc'h[97] et le dix-sept hommes[98] dont 11 rĂ©sistants du groupe Vengeance et deux dĂ©serteurs russes dans les dunes domaniales de Mousterlin en Fouesnant[99].
Le 21 fĂ©vrier 1944, Jacques Stosskopf, ingĂ©nieur rĂ©sistant et membre du rĂ©seau Alliance, est arrĂȘtĂ© Ă Lorient alors qu'il habitait Quimper pour mettre sa famille Ă l'abri des bombardements.
Le camp de Lanniron
La ville abrita le camp de prisonniers de guerre de Lanniron « Frontstalag 135 » de 1940 Ă 1946[100]. Ce camp fut installĂ© sur la rive gauche de l'Odet oĂč des terrains privĂ©s furent rĂ©quisitionnĂ©s par les autoritĂ©s militaires allemandes d'occupation. Au dĂ©but du mois de novembre 1940, le chĂąteau de Lanniron fut Ă©galement rĂ©quisitionnĂ© et mis Ă disposition des officiers commandant le camp de prisonniers. Ă partir de la fin de l'annĂ©e 1940 jusqu'en aoĂ»t 1944, le site sera le lieu de l'emprisonnement de Français. Selon un rapport de la Croix-Rouge française il y avait « 803 blancs, 6 592 hommes de couleur, 31 noirs, 320 annamites, soit un total de 7 746 hommes » en mai 1941. Dix soldats coloniaux dĂ©cĂšderont dans le camp. Puis, Ă partir d'aoĂ»t 1944 jusqu'en juin 1946, le camp deviendra un camp de prisonniers pour les Allemands. On dĂ©nombra 39 dĂ©cĂšs allemands. Le camp de prisonniers fut fermĂ© le 29 juin 1946 car les autoritĂ©s militaires françaises levĂšrent la rĂ©quisition des terrains qui furent alors restituĂ©s Ă leur propriĂ©taire. Aujourd'hui, aucune trace du camp n'est visible puisqu'il fut entiĂšrement dĂ©moli[101].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
En 1960, Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars fusionnent avec Quimper pour former le « Grand Quimper ». La ville devient ainsi une véritable agglomération et porte mieux le rÎle de la préfecture du FinistÚre. Ce regroupement permet également le développement des moyens de transport comme des routes, des rocades ou des ponts, ainsi que les liaisons rapides comme l'avion grùce à l'ouverture d'une ligne directe Quimper-Paris-Orly, du train par le TGV et par la voie express Brest-Nantes.
Si Brest est choisie en 1962 comme siÚge de l'Université de Bretagne occidentale (UBO), Quimper accueille finalement un IUT, un collÚge universitaire étendu en un pÎle universitaire dépendant de l'UBO en 1998 et différentes formations supérieures, le tout concernant plus de 4 000 étudiants.
En 1968, le Stade de Penvillers est inauguré ainsi que le complexe autour du stade, dans le quartier de Kerfeunteun, il remplace le vieux Stade de Kerhuel construit en 1848 et qui accueille le Stade Quimpérois depuis 1920.
Le 2 février 1969, le Général de Gaulle prononce son dernier discours en tant que Président de la République française sur l'actuelle Place de la Résistance. Il annonce la tenue d'un référendum portant sur la régionalisation ainsi que le Plan routier breton visant à désenclaver la Bretagne par la création de voies express reliant les principales villes de la région entre elles.
Les halles de Quimper, dites Halles Saint-François, érigées entre 1843 et 1845 par l'architecte Joseph Bigot sont détruites par un incendie le . Les nouvelles halles sont inaugurées en 1979[102].
L'habitat collectif est implanté par planification nationale à Penhars et Ergué-Armel, tandis que les hauteurs se couvrent de milliers de pavillons aux murs blancs et aux toits d'ardoise sombres.
De moins de 44 000 habitants avant 1960, Quimper passe à 64 700 en 2006, loin des 120 000 projetés en 1970, mais continuant à accueillir quelques centaines de nouveaux habitants chaque année.
De grandes zones industrielles Ă l'Est et Ă l'Ouest s'ajoutent Ă la zone de l'Hippodrome.
Le 1er janvier 2000, Quimper Communauté s'est transformée en communauté d'agglomération, tout en conservant ses limites territoriales. à cette date elle regroupait 7 agglomérations, avant de s'élargir d'une 8e ville, Locronan, en 2011. Cette communauté d'agglomération fusionne au 1er janvier 2017 avec la Communauté de communes du Pays Glazik et la commune de Quéménéven. Elle compte désormais 14 communes qui réunissent plus de 100 000 habitants.
Lors de la crue du , due Ă plusieurs jours de pluies diluviennes coĂŻncidant avec un fort coefficient de marĂ©e, l'Odet atteint 3,97 mĂštres dans le centre-ville de Quimper, entre la zone de l'hippodrome et Locmaria, le dĂ©bit de l'eau atteignant 1 870 mÂł/seconde ; la place Terre-au-Duc se retrouve sous 2 mĂštres d'eau ; 200 personnes doivent ĂȘtre Ă©vacuĂ©es en urgence dans la nuit ; il fallut une semaine pour un retrait total des eaux. Une nouvelle inondation, certes moins grave, survint fin dĂ©cembre-dĂ©but janvier[103].
XXIe siĂšcle
En 2001 a été achevé un programme de rénovation du pavage complet dans la zone semi-piétonne, confortant l'image de ville touristique, qui est toujours classée « Ville d'art et d'histoire ».
Le pĂŽle agroalimentaire garde un socle d'activitĂ©s solide Ă KĂ©radennec (centre Sud) et Ă Troyallac'h (sur la commune proche de Saint-Ăvarzec), malgrĂ© des baisses conjoncturelles et la construction immobiliĂšre reste florissante.
La zone d'activité de Créac'h-Gwenn accueille plus d'entreprises, certaines des activités de service de haute technologie, à Kerbabic, ainsi qu'une extension des installations universitaires. La création d'une base de loisirs nautiques sur l'Odet maritime et la municipalisation d'équipements sportifs privés en fait aussi un lieu de pratique sportive de loisir de masse.
L'équipe de basket-ball, l'UJAP Quimper, s'est hissée au niveau national, ainsi que celle de volley-ball.
La communauté d'agglomération de Quimper est desservie en haut et trÚs haut débit par le réseau Hermineo. Plus de 90 km de fibre optique desservent les zones d'activités et services publics en trÚs haut débit. Ce réseau assure également le dégroupage total des 11 centraux téléphoniques de l'agglomération. Enfin, le réseau Hermineo propose aux foyers situés en zones blanches une connexion haut débit WiMAX et satellite.
Le dĂ©veloppement urbain s'effectue principalement au nord de l'agglomĂ©ration (entre l'avenue de Ti Pont et le boulevard urbain NO), ainsi qu'Ă l'ouest. La politique d'urbanisation prĂ©voit la crĂ©ation de plusieurs Ă©coquartiers. Une politique de ralentissement des vitesses de circulation en ville est aussi mise en Ćuvre par la crĂ©ation de « zones 30 ». Le dĂ©veloppement de bus en site propre, l'augmentation de frĂ©quences de passages sur les lignes principales et la crĂ©ation de parkings de dissuasion visent Ă limiter la circulation dans le centre-ville.
Chronologie
AnnĂ©e | ĂvĂ©nement |
---|---|
v.885 | PremiĂšre mention certaine d'un Ă©vĂȘque Ă Quimper. |
1022 | SĂ©paration des titres de comte et d'Ă©vĂȘque (Alain Canhiart et son frĂšre Orscant). |
1085 | PremiÚre mention de « Quempercorentin » dans un acte du comte (duc) Alain Fergent. |
1239 | Début des travaux de la cathédrale actuelle. |
1240 | Construction du couvent des Cordeliers entre le bas de la rue Kéréon et l'Odet. |
1344 | Prise de Quimper par Charles de Blois et massacre d'une partie de la population (Pierre Le Baud). |
1349 | ĂpidĂ©mie de peste. |
1364 | SiĂšge et prise de Quimper par Jean IV de Montfort. |
1384 | Jean IV de Bretagne accorde des privilÚges aux habitants de la ville close (exemption de droits féodaux et de taxes). |
1490 | Insurrection paysanne en Cornouaille, les révoltés prennent la ville qui est reprise par le roi Charles VIII en 1491. |
1510 | Construction de la remarquable partie ancienne du Palais de l'Ă©vĂȘque « fou », Claude de Rohan. |
1594 | SiÚge de Quimper par le maréchal d'Aumont. |
1594-1595 | ĂpidĂ©mie d'une maladie inconnue qui aurait touchĂ© un tiers de la population estimĂ©e Ă 5 000 habitants. |
1620 | Création du collÚge des Jésuites. Incendie du clocher de la cathédrale Saint-Corentin. |
1669 | Fondation du premier séminaire. |
1675 | Révolte du Papier timbré. |
1704 | Création de l'office de maire de Quimper. |
1708 | Création par Bousquet de la premiÚre fabrique de faïence à Locmaria. |
1746 | Incendie qui dure douze jours dans le vieux centre (rue du Guéodet et rue Kéréon). |
1747 | AchĂšvement de la chapelle du collĂšge des JĂ©suites aprĂšs 80 ans de travaux. |
1790 | Quimper emporte de haute lutte face Ă Landerneau d'ĂȘtre le chef-lieu du nouveau dĂ©partement du FinistĂšre. |
1792 | Le couvent des Cordeliers est vendu comme bien national. |
1793 | Le jour de la Saint-Corentin, sous la pression des antireligieux, la municipalité ordonne la destruction des objets du culte et des armoiries des églises et de la cathédrale devant laquelle est opéré le « brûlis des saints ». |
1800 | Assassinat par les Chouans de l'Ă©vĂȘque Yves Marie Audrein, premier Ă©vĂȘque constitutionnel de France. Premier prĂ©fet nommĂ© par NapolĂ©on Bonaparte. |
1838 | Fondation du LikĂšs. |
1842 | Percement de la rue de Brest. |
Inauguration de l'Hippodrome de Kerhuel | |
1843 | Construction des grandes halles couvertes Ă l'emplacement du cimetiĂšre de l'ancien du couvent des Cordeliers. |
1855 | Premier des trĂšs nombreux voyages d'EugĂšne Boudin Ă Quimper et aux alentours. |
1856 | Construction des flÚches de la cathédrale. |
1858 | Réception de l'empereur Napoléon III qui annonce le financement du quai de Kerguélen et du jardin public. |
1863 | Arrivée du chemin de fer. |
1876 | Louis-Marie Hémon, premier député républicain. |
1904 | Inauguration du théùtre municipal (qui a pris le nom de Max Jacob en 1998). |
1905 | GrÚve générale des ouvriers pendant quatre jours. |
1909 | Inauguration de la préfecture. |
1911 | Transfert du MusĂ©e dĂ©partemental breton dans l'ancien palais de l'Ă©vĂȘque. |
1923 | PremiĂšre fĂȘte des Reines de Cornouaille, devenue maintenant le Festival de Cornouaille. |
1927 | Les autonomistes bretons, alsaciens et corses signent la charte du Comité Central des Minorités Nationales de France au café de l'épée, provoquant la colÚre du président Poincaré. |
1933 | Construction de la maison Ty Kodak par Olier Mordrel dans le style « paquebot », courant de l'Art déco. |
1935 | AĂ©rodrome ouvert Ă Pluguffan. |
1941 | Construction du camp de prisonniers 135[104]. |
1944 | Libération de la ville, les résistants armés forçant l'ennemi à se retirer plus vite. |
1948 | Création de Eostiged ar Stangala, le cercle celtique de Kerfeunteun. |
1949 | CrĂ©ation de la Kevrenn Câhlazig qui prend le nom de Bagad Kemper en 1965. |
1955 | Construction du pont de Cornouaille, le premier construit entre Quimper et la mer. |
1960 | PremiÚre visite officielle du général de Gaulle à Quimper. |
Fusion des 4 communes pour former le Grand Quimper (avec Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars). | |
1964 | L'aéroport de Quimper-Bretagne est ouvert aux lignes réguliÚres de passagers vers Paris. |
1966 | Quimper devient une ville d'Art et d'Histoire. |
1968 | Inauguration du complexe sportif de Penvillers. |
1969 | DerniÚre apparition publique du général de Gaulle lors d'un discours sur la place de la Résistance. |
Ouverture du « second boulevard » de long de l'Odet (boulevard Dupleix). | |
Ouverture du premier hypermarché, route de Bénodet, dans le quartier de Créac'h-Gwenn. | |
Ouverture de l'Institut universitaire de technologie de Quimper. | |
1973 | Mise en service de la Cité administrative à Ty-Nay. |
1974 | Construction du pont de Poulguinan sur l'Odet (rocade sud). |
1976 | Incendie des halles couvertes. |
1980 | Création de l'hÎpital Laennec. |
1982 | Cession Ă la ville de la caserne La Tour d'Auvergne. |
1986 | Inauguration du Centre des Arts, de la Culture et de congrĂšs, rue du Chapeau-Rouge. |
1987 | L'ouragan dĂ©truit la hĂȘtraie du Frugy. |
1988 | Création de la TechnopÎle Quimper-Cornouaille. |
1989 | Ouverture de la zone commerciale de Gourvily. |
1992 | Création du groupe de rock Red Cardell. |
1993 | Création de Quimper Communauté (Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec et Quimper). |
1994 | Inauguration de la Halle des Sports d'Ergué-Armel. |
1995 | Graves inondations Ă Quimper. |
1997 | Quimper CommunautĂ© sâĂ©largit avec lâadhĂ©sion des communes de PlonĂ©is, Pluguffan et Plomelin. |
Inauguration du pÎle universitaire Pierre-Jakez-Hélias à Créac'h-Gwenn. | |
1998 | Inauguration du Théùtre de Cornouaille. |
1999 | Création de l'Office de la langue bretonne- Ofis ar Brezhoneg sous la forme d'une association. |
La tempĂȘte Martin s'abat sur la ville. | |
2005 | Quimper accueille la 42e Européade. |
2006 | Exposition au Quartier, en hommage à Jacques Villeglé, le célÚbre artiste précurseur du pop art né à Quimper en 1926. |
2007 | DĂ©but des travaux d'installation de la fibre optique, projet TrĂšs Haut DĂ©bit Hermineo, dans les rues de Quimper. |
2008 | AprÚs les entreprises, des offres commerciales d'opérateurs sont proposées aux particuliers en WiMAX. |
Inauguration du Contournement Nord Ouest (CNO), boulevard urbain à quatre voies, permettant une meilleure desserte du Nord et de l'Ouest de l'agglomération. | |
Inauguration de la MĂ©diathĂšque des Ursulines. | |
AchÚvement de la restauration de la Cathédrale Saint-Corentin. | |
2009 | Création du nouveau magazine mensuel de Quimper Communauté, « Le Mag ». |
2011 | Quimper Communauté s'élargit avec l'adhésion de la commune de Locronan. |
Ouverture de la galerie commerciale du Chapeau-Rouge (centre-ville). | |
Aménagement et piétonisation de la place Terre-au-Duc et de ses alentours. | |
2012 | Ouverture de la salle de cinéma multiplex de la Providence. |
Ouverture d'une Fnac de 2 000 m2 et de 21 nouvelles enseignes du centre commercial de GĂ©ant. | |
Ouverture d'un nouvel ensemble commercial de 3 000 m2. | |
Création de deux nouveaux magazines hebdomadaires « CÎté Quimper » et « Sept jours à Quimper », ce dernier n'aura publié que durant une année. | |
2013 | Début du raccordement de chaque foyer à la Fibre Optique Hermineo (Quimper Communauté) en accompagnement de la démarche d'Orange sur le territoire. |
Ouverture d'un nouveau pĂŽle commercial de 14 magasins d'une surface totale de 13 000 m2 route du Loc'h. | |
2014 | En juin mise à disposition par l'opérateur historique de la Fibre Optique pour les habitants des quartiers d'Ergué-Armel et de Kerfeunteun. |
2015 | Ouverture du Novomax, le pÎle artistique consacré aux musiques actuelles |
Inauguration du « pÎle culturel Max Jacob » | |
Fin des rénovations du parc des expositions Quimper Cornouaille. | |
2016 | Création d'un pÎle sportif à Créac'h-Gwen avec la création entre autres de plusieurs terrains synthétiques de rugby et de football. |
Inauguration du nouveau pĂŽle judiciaire. | |
2017 | Quimper devient le siÚge de la nouvelle communauté de communes Quimper Bretagne occidentale. |
Ouverture du centre des congrĂšs au Chapeau-Rouge. | |
2019 | Inauguration de la maison des associations d'Ergué-Armel. |
2021 | Inauguration de la Salle Dan-ar-Braz Ă Penvillers. |
Prévisions
AnnĂ©e | ĂvĂ©nement |
---|---|
2022 | Ouverture du nouveau pÎle santé qui regroupe la clinique Saint-Michel Sainte-Anne et la Polyclinique Sud. |
2023 | Rénovation du Théùtre Max Jacob. |
2024 | Destructions des halles Saint-François et reconstruction à un autre endroit. |
Inauguration d'un pĂŽle d'Ă©changes multimodal Ă la gare SNCF. | |
2025 | Inauguration d'une nouvelle salle multifonction. |
2026 | Fin de la rénovation du Stade de Penvillers. |
Politique et administration
Quimper a absorbé une grande partie de son agglomération en 1959, en fusionnant avec trois communes voisines (Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars)[105].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune est le chef-lieu du département du FinistÚre et de son arrondissement de Quimper. Pour l'élection des députés, Quimper fait partie de la premiÚre circonscription du FinistÚre.
Elle Ă©tait de 1793 Ă 1973 le chef-lieu d'un unique canton de Quimper, annĂ©e oĂč celui-ci est scindĂ© entre les cantons de Quimper-1 et de Canton de Quimper-2. En 1985 intervient un nouveau dĂ©coupage, et la ville est le chef-lieu des cantons de Quimper-1, de Quimper-2 et de Quimper-3[105]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, La ville est dĂ©sormais le bureau centralisateur de deux cantons :
- Le canton de Quimper-1, formé d'une partie de Quimper ainsi que des communes de Quimper Communauté sauf Ergué-Gabéric
- Le canton de Quimper-2, formé d'une partie de Quimper et de la commune d'Ergué-Gabéric.
En 2016, la ville dispose de 4 commissariats de police, d'un hĂŽtel de police ainsi qu'un tribunal d'instance, un tribunal de grande instance, un tribunal de commerce, un conseil des prud'hommes et un tribunal pour enfants[106].
Intercommunalité
Quimper Ă©tait la ville principale de Quimper CommunautĂ©, une communautĂ© de communes crĂ©Ă©e fin 1993 et qui sâest progressivement Ă©tendue Ă 8 communes. Elle sâest transformĂ© en communautĂ© d'agglomĂ©ration le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la petite communautĂ© de communes du Pays Glazik, qui nâatteignait pas ce seuil dĂ©mographique, fusionne avec Quimper communautĂ© pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration Quimper Bretagne occidentale[107], dont la ville est le siĂšge.
Tendances et résultats politiques
- Ălections prĂ©sidentielles
Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :
Candidat | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Quimper | National | Quimper | National | ||
François Mitterrand | 38,89 % | 34,11 % | 59,64 % | 54,02 % | |
Jacques Chirac | 18,37 % | 19,96 % | 40,36 % | 45,98 % | |
Raymond Barre | 17,54 % | 16,54 % | |||
Jean-Marie Le Pen | 9,65 % | 14,38 % | |||
Antoine Waechter | 5,00 % | 3,78 % | |||
Votants | 83,81 % | 81,35 % | 87,08 % | 84,06 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Quimper | National | Quimper | National | ||
Lionel Jospin | 29,69 % | 23,30 % | 54,39 % | 47,36 % | |
Jacques Chirac | 19,64 % | 20,84 % | 45,61 % | 52,64 % | |
Ădouard Balladur | 17,65 % | 18,58 % | |||
Jean-Marie Le Pen | 8,83 % | 15,00 % | |||
Robert Hue | 8,26 % | 8,64 % | |||
Arlette Laguiller | 6,88 % | 5,30 % | |||
Dominique Voynet | 5,44 % | 3,32 % | |||
Votants | 82,03 % | 78,38 % | 83,05 % | 79,66 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Quimper | National | Quimper | National | ||
Lionel Jospin | 19,95 % | 16,18 % | |||
Jacques Chirac | 19,32 % | 19,88 % | 90,90 % | 82,21 % | |
Jean-Marie Le Pen | 9,41 % | 16,86 % | 9,10 % | 17,79 % | |
François Bayrou | 8,30 % | 6,84 % | |||
Noël MamÚre | 7,82 % | 5,25 % | |||
Olivier Besancenot | 6,54 % | 4,25 % | |||
Arlette Laguiller | 6,33 % | 5,72 % | |||
Jean-Pierre ChevĂšnement | 5,47 % | 5,33 % | |||
Votants | 75,49 % | 71,60 % | 84,18 % | 79,71 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Quimper | National | Quimper | National | ||
SĂ©golĂšne Royal | 32,91 % | 25,87 % | 59,11 % | 46,94 % | |
Nicolas Sarkozy | 24,16 % | 31,18 % | 40,89 % | 53,06 % | |
François Bayrou | 23,89 % | 18,57 % | |||
Jean-Marie Le Pen | 5,26 % | 10,44 % | |||
Olivier Besancenot | 4,83 % | 4,08 % | |||
Votants | 88,33 % | 83,77 % | 88,10 % | 83,97 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Quimper | National | Quimper | National | ||
François Hollande | 37,05 % | 28,63 % | 63,48 % | 51,64 % | |
Nicolas Sarkozy | 22,47 % | 27,18 % | 36,52 % | 48,36 % | |
Jean-Luc MĂ©lenchon | 12,05 % | 11,10 % | |||
François Bayrou | 11,52 % | 9,13 % | |||
Marine Le Pen | 9,22 % | 17,90 % | |||
Votants | 83,43 % | 79,48 % | 84,59 % | 80,35 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Quimper | National | Quimper | National | ||
Emmanuel Macron | 33,22 % | 24,01 % | 83,29 % | 66,10 % | |
Jean-Luc MĂ©lenchon | 20,23 % | 19,58 % | |||
François Fillon | 16,52 % | 20,01 % | |||
BenoĂźt Hamon | 12,62 % | 6,36 % | |||
Marine Le Pen | 10,32 % | 21,30 % | 16,71 % | 33,90 % | |
Votants | 81,66 % | 77,77 % | 78,60 % | 74,56 % |
- Ălections lĂ©gislatives
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections lĂ©gislatives de 1997[114] : 51,00 % pour Bernard Poignant (PS), 49,00 % pour AndrĂ© Angot (RPR), 75,02 % de participation.
- Ălections lĂ©gislatives de 2002[115] : 50,88 % pour Daniel Le Bigot (Europe Ăcologie Les Verts), 49,12 % pour Marcelle Ramonet (UMP), 69,94 % de participation.
- Ălections lĂ©gislatives de 2007[116] : 56,69 % pour Jean-Jacques Urvoas (PS), 43,31 % pour Marcelle Ramonet (UMP), 67,01 % de participation.
- Ălections lĂ©gislatives de 2012[117] : 67,02 % pour Jean-Jacques Urvoas (PS), 32,98 % pour Georges-Philippe Fontaine (UMP), 58,61 % de participation.
- Ălections lĂ©gislatives de 2017[118] : 50,45 % pour Jean-Jacques Urvoas (PS), 49,55 % pour AnnaĂŻg Le Meur (LREM), 46,28 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes
RĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections europĂ©ennes de 1999[119] : 29,94 % pour François Hollande (PS), 14,34 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 51,33 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes de 2004[120] : 41,74 % pour Bernard Poignant (PS), 14,12 % pour Roselyne Bachelot (UMP), 49,64 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes de 2009[121] : 23,10 % pour Christophe BĂ©chu (UMP), 22,06 % pour Yannick Jadot (Europe Ăcologie), 44,49 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes de 2014[122] : 19,89 % pour Isabelle Thomas (PS), 16,09 % pour Alain Cadec (UMP), 46,58 % de participaion.
- Ălections rĂ©gionales
RĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections rĂ©gionales de 2004[123] : 64,10 % pour Jean-Yves Le Drian (PS), 35,90 % pour Josselin de Rohan (UMP), 68,29 % de participation.
- Ălections rĂ©gionales de 2010[124] : 53,22 % pour Jean-Yves Le Drian (PS), 28,86 % pour Bernadette Malgorn (Divers droite), 53,46 % de participation.
- Ălections rĂ©gionales de 2015[125] : 58,15 % pour Jean-Yves Le Drian (PS), 28,41 % pour Marc Le Fur (LR) et 13,44 % pour Gilles Pennelle (FN), 55,99 % de participation.
- Ălections dĂ©partementales (ex-cantonales)
Depuis les élections législatives de 2008, tous les cantons de Quimper sont représentés par des élus socialistes.
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections cantonales de 2001 : 52,13 % pour Alain GĂ©rard (UMP), 47,87 % pour Jean-Claude Joseph (PS), 62,7 % de participation.
- Ălections cantonales de 2008[126] : 59,6 % pour Armelle Huruguen (PS), 40,5 % pour Marie-Christine Coustens (UMP), 63,56 % de participation.
- Ălections dĂ©partementales de 2015[127] : 55,36 % pour Armelle Huruguen et StĂ©phane Le Bourdon (PS), 44,64 % Catherine Biliec et Didier Lennon (UMP), 51,76 % de participation pour le canton Quimper 1; 51,55% pour Isabelle Assih et Jean-Marc Tanguy (PS), 48,45% pour Claire Levry-GĂ©rard et Guillaume Menguy (UMP), 52,27% de participation pour le canton Quimper 2. Le total de la participation des deux cantons est de 52,02%.
- Ălections municipales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections municipales de 2001[128] : 52,13 % pour Alain Gerard (RPR) Ă©lu au deuxiĂšme tour, 47,87 % pour Jean Leguelinel (PS), 69,18 % de participation.
- Ălections municipales de 2008[129]: 55,70 % pour Bernard Poignant (PS) Ă©lu au deuxiĂšme tour, 32,10 % pour Marcelle Ramonet (DVG), 66,21 % de participation.
- Ălections municipales de 2014[130]: 56,65 % pour Ludovic Jolivet (UMP) Ă©lu au deuxiĂšme tour, 43,34 % pour le maire sortant Bernard Poignant (PS), 64,18 % de participation.
- Référendums
- Référendum sur le traité de Maastricht[131] : 66,60 % pour le Oui, 33,40 % pour le Non, 74,13 % de participation.
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel[132]: 82,56 % pour le Oui, 17,44 % pour le Non, 33,20 % de participation.
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope[133] : 55,07 % pour le Oui, 44,93 % pour le Non, 74,08 % de participation.
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | |||||||||||
Municipales 2014 | UMP | 29,31 | PS | 27,90 | MoDem | 14,93 | FN | 8,41 | UMP | 56,65 | PS | 43,34 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2014[134] | PS | 19,89 | UMP | 16,09 | UDI | 14,22 | FN | 11,99 | Tour unique | |||||||||||||||
RĂ©gionales 2015[135] | PS | 38,07 | LR | 22,70 | FN | 13,30 | MBP | 9,02 | PS | 58,15 | LR | 28,41 | FN | 13,44 | ||||||||||
Présidentielle 2017[136] | EM | 33,22 | LFI | 20,23 | LR | 16,52 | PS | 12,62 | EM | 83,29 | FN | 16,71 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2019[137] | LREM | 27,31 | EELV | 19,19 | RN | 12,36 | PP-PS | 9,92 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020 | PS | 32,06 | Agir | 30,22 | LREM | 13,75 | EELV | 7,03 | PS | 51,24 | Agir | 39,53 | LREM | 9,22 |
Ăvolution de la participation aux Ă©lections depuis 1995
Comme dans le reste de la France, la participation aux élections est globalement en baisse depuis plus de vingt ans. Cependant, elle est en moyenne supérieure de trois points par rapport à la moyenne nationale.
Légende : Présidentielles / Législatives / Européennes / Régionales / Départementales (ex-cantonales) / Municipales |
Politique locale
Le nombre d'habitants étant supérieur à 60 000 et inférieur à 80 000, le nombre de conseillers municipaux est de 49.
En 2016, la ville dispose de 49 bureaux de vote[138].
Depuis les Ă©lections municipales de 2014 dans le FinistĂšre, le maire est Ludovic Jolivet, du groupe Les RĂ©publicains.
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« Osons Quimper ! » | Les Républicains | Ludovic Jolivet | 39 | Majorité | |
« Quimper pour vous » | PS | Gilbert Gramoullé | 10 | Opposition |
Liste des maires
Distinctions et labels
Quimper a reçu le Grand prix national du fleurissement en 2003 et 2006 et affiche 4 fleurs aux Concours des villes et villages fleuris[143].
En cumulant toutes les surfaces dont a la charge la direction des espaces verts, on se rend compte de l'ampleur de la tùche (310 ha, non compris les 120 ha de réserves fonciÚres, soit un total de 3 millions de mÚtres carrés à entretenir)[144]. Plus de 350 points différents sont à entretenir. Pour gérer un si grand espace, la ville est divisée en cinq grands secteurs géographiques : le centre-ville, Kerfeunteun, Penhars, Ergué-Armel, Kerambellec, plus quatre secteurs d'activités : les sports, les cimetiÚres, les serres et l'élagage. La ville met également à disposition 250 parcelles de 25 à 150 m2 reparties dans quatre jardins familiaux.
La qualité du ramassage des ordures de Quimper Communauté a été reconnue grùce au label Qualitri 2010, un label de l'ADEME et d'Eco-Emballages[145].
Quimper a également obtenu le label EVE décerné par Ecocert qui récompense la gestion des espaces verts, les pratiques écologiques et le respect de l'environnement. C'est la 1re ville de Bretagne et la 10e de France à obtenir cette récompense[146].
DĂ©veloppement durable
L'Ă©clairage public reprĂ©sente 37 % de la facture Ă©nergĂ©tique globale de la ville (450 000 ⏠par an)[147]. Voulant rĂ©duire sa consommation Ă©lectrique et ainsi faire des Ă©conomies, Quimper a participĂ© Ă divers projets environnementaux. Ainsi fin 2009, 97 % des ampoules prĂ©sentaient le meilleur rapport efficacitĂ© lumineuse/consommation[147]. Le rĂ©sultat permit d'obtenir 30 % dâĂ©conomie dâĂ©nergie.
550 « lampadaires-boules » au sodium ont été recensés en 2009. Depuis décembre 2011, ils ont tous disparu, avec au passage une diminution de 56 % sur la facture.
Jumelages
Quimper est jumelée avec cinq villes européennes et une ville asiatique[148]. Elle abrite également un consulat honoraire de Finlande.
vAnnée | Ville | Pays | Population |
---|---|---|---|
15 juillet 1971 | Remscheid | Allemagne | 109 024 hab. (2014) |
juillet 1981 | Limerick | Irlande | 57 104 hab. (2011) |
2005 | Yantai | Chine | 6 516 900 hab. (2008) |
15 juillet 2005 | Orense | Espagne | 106 905 hab. (2014) |
21 juillet 2009 | Lavrio | GrĂšce | 10 370 hab. (2011) |
26 juillet 2011 | Foggia | Italie | 152 549 hab. (2011) |
- Ourense.
- Lavrio.
- Foggia.
- Remscheid.
- Limerick.
- Santamaria-Orléa.
- Yantai.
Population et société
DĂ©mographie
La Ville de Quimper possÚde une population de 63 513 habitants en 2014, une unité urbaine de 79 804 habitants[149], une agglomération de 100 187 habitants en 2014, ainsi qu'une population dans l'aire urbaine de 124 930 habitants pour l'année 2011[150]. Il s'agit selon Le Parisien en 2013 de la 31e aire urbaine la plus attractive de France, en tenant compte du solde migratoire[151].
Ăvolution dĂ©mographique
DâaprĂšs le recensement de l'Insee de 2014, Quimper compte 63 513 habitants, soit une lĂ©gĂšre hausse par rapport Ă 1999 (+0,4 %) mais en recul de 0,7 % par rapport Ă 2008. La commune occupe le 80e rang au niveau national (alors qu'elle Ă©tait au 71e en 1999), le 2e au niveau dĂ©partemental aprĂšs Brest sur 283 communes et au 3e rang au niveau rĂ©gional derniĂšre Brest et Rennes sur 1 498 communes. Le maximum de la population a Ă©tĂ© atteint en 2006 avec 64 902 habitants.
L'Ă©volution du nombre d'habitants depuis 1793[152] est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s Ă Quimper depuis cette date. Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, pour les communes dont la population est supĂ©rieure Ă 10 000 habitants, une enquĂȘte par sondage est effectuĂ©e chaque annĂ©e, la totalitĂ© du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la mĂȘme pĂ©riode de cinq ans. La premiĂšre population lĂ©gale postĂ©rieure Ă celle de 1999 et sâinscrivant dans ce nouveau dispositif est entrĂ©e en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de lâannĂ©e 2006[Note 12] - [153] - [154].
Ville de Quimper seule
Depuis 1960, les statistiques du Grand Quimper sont produites par l'Insee, d'oĂč le dĂ©crochage aprĂšs cette date.
Cumul du Grand Quimper
Données cumulés avec celles des communes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars, qui ont fusionné avec la ville de Quimper en 1960.
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (32,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 27,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 29 646 hommes pour 33 520 femmes, soit un taux de 53,07 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Natalité et mortalité
Depuis l'an 2000, le taux de natalité baisse alors que celui de la mortalité augmente, c'est pour cela que la population de Quimper n'augmente plus. Rapporté à la population correspondante, le taux de déficit naturel en 2015 est de 0,14 % soit 92 personnes.
Année | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de naissances | 744 | 745 | 757 | 735 | 713 | 701 | 661 | 648 | 681 | 702 | 657 | 693 | 643 | 645 | 627 | 562 | 586 | 587 | 595 |
Ăvolution par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente | +0,1 % | +1,6 % | -3 % | -3,1 % | -1,7 % | -6,1 % | -2 % | +5,1 % | +3,1 % | -6,8 % | +5,5 % | -7,2 % | +0,3 % | -2,8 % | -10,4 % | +4,2 % | +0,1 % | +1,2 % | |
Sources des données : Annuaire-Mairie[160] |
Année | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de décÚs | 595 | 578 | 558 | 628 | 587 | 567 | 567 | 619 | 605 | 616 | 670 | 676 | 633 | 657 | 570 | 658 | 663 | 710 | 713 |
Ăvolution par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente | -2,9 % | -3,6 % | +12,5 % | -7 % | -3,5 % | +0 % | +9,2 % | -2,3 % | +1,8 % | +8,8 % | +0,7 % | -6,4 % | +3,8 % | -13,25 % | +15,4 % | +0,9 % | +8,4 % | +0,4 % | |
Sources des données : Annuaire-Mairie[160] |
Superficie et population
- >400 hab./km2
- 200 Ă 400 hab./km2
- 100 Ă 200 hab./km2
- 50 Ă 100 hab./km2
- 25 Ă 50 hab./km2
- <25 hab./km2
La ville de Quimper a une superficie de 84,55 km2 et une population de 63 360 habitants, ce qui la classe[3]:
Rang | Population | Superficie | Densité |
---|---|---|---|
France | 80e | 263e | 1 143e |
RĂ©gion Bretagne | 3e | 6e | 31e |
FinistĂšre | 2e | 2e | 6e |
Arrondissement de Quimper | 1re | 2e | 2e |
Du fait de la fusion de Penhars, de Kerfeunteun et d'Ergué-Armel avec Quimper en 1960, la superficie de Quimper est importante. Elle est de 84,55 km2, soit plus que Nantes (65,19 km2) ou Brest (49,51 km2), et presque autant que Paris (105,40 km2). De ce fait, la densité de Quimper est relativement faible pour une ville moyenne avec 752 hab./km2 contre 3 299 hab./km2 pour Lorient et 1 642 hab./km2 pour Vannes qui sont deux villes proches en termes du nombre d'habitants.
Immigration
D'aprÚs le recensement de l'Insee de 2006, la population immigrée représentait 2 053 personnes (soit 3,2 % de la population totale)[161]. Le nombre d'étrangers, quant à lui, était de 1 563 personnes (soit 2,4 % de la population totale). Sur ces 1 563 étrangers, 355 personnes viennent de Turquie (22 % des étrangers), 206 du Portugal (13 %) ou encore 140 du Maroc (9 %)[162]. 957 personnes sont des Français par acquisition, c'est-à -dire des naturalisés.
Ătat matrimonial
La ville compte 46 % d'hommes et 54 % de femmes[163], et sur les 64 000 habitants de Quimper[164] :
- 8 % sont des divorcés/divorcées (environ 5 100 habitants) ;
- 9 % sont des veufs/veuves (environ 5 800 habitants) ;
- 41 % sont des mariés/mariées (environ 26 200 habitants) ;
- 43 % sont des célibataires (environ 27 500 habitants).
Répartition des ménages
En 2008, le nombre total de ménages quimpérois est de 31 897. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
MĂ©nages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
---|---|---|---|---|---|---|
Quimper | 48,3 % | 28,3 % | 11,1 % | 8,3 % | 3,0 % | 1,1 % |
Moyenne nationale | 32,8 % | 32,6 % | 15,0 % | 12,7 % | 4,9 % | 1,9 % |
Sources des données : Insee[165] |
La répartition de la population de plus de 15 ans non scolarisée par niveau d'études montrait en 2009 à Quimper des taux comparables à ceux de la France pour les niveaux V et VI (sauf « pas de scolarité ou aucun diplÎme »), et des taux supérieurs à la moyenne nationale pour les niveaux I, II, III et IV montrant ainsi de meilleurs résultats que le département, la région et le pays.
Quimper | FinistĂšre | RĂ©gion Bretagne | France | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Pas de scolarité ou aucun diplÎme | (niveau VI) | 9,94 | 10,63 | 13,44 | 18,93 | |
CEP | (niveau VI) | 10,51 | 13,90 | 13,38 | 10,94 | |
BEPC | (niveau VI) | 7,61 | 7,44 | 6,83 | 6,27 | |
CAP ou BEP | (niveau V) | 22,94 | 26,58 | 26,26 | 23,80 | |
Bac ou BP | (niveau IV) | 19,43 | 17,90 | 16,85 | 15,79 | |
Bac + 2 | (niveau III) | 15,24 | 13,24 | 12,80 | 11,65 | |
Supérieur | (niveaux I et II) | 14,32 | 10,32 | 10,47 | 12,62 | |
Sources des données : Insee[166] |
Enseignement
Les écoles et lycées quimpérois dépendent de l'académie de Rennes qui se situe à la 3e place des meilleures académies sur le plan national pour son taux de réussite au Baccalauréat[167]. Quimper se trouve en zone B dans le calendrier scolaire et abrite l'Inspection académique du FinistÚre.
Enseignement primaire
On dénombre à Quimper 57 écoles gérées par la ville[168] qui accueillent 5 607 élÚves dont 3 449 dans le public et 2 158 dans le privé sur l'année scolaire 2015-2016[169].
Ăcoles maternelles publiques
|
Ăcoles maternelles privĂ©es
|
Ăcoles Ă©lĂ©mentaires publiques
|
Ăcoles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es
|
Enseignement secondaire
Le département gÚre 11 collÚges et la région 8 lycées[170].
CollĂšges publics
CollÚges privés
|
Lycées publics d'enseignement général ou/et technologique
Lycées privés d'enseignement général ou/et technologique
|
En 2009 le taux de réussite au brevet des collÚges était à Quimper de 88,5 %[171] soit plus de 5 points au-dessus de la moyenne nationale qui était de 83,3 %[172].
En 2010 le taux de réussite au baccalauréat, toutes séries confondues, était de 94,3 %[173] dans les lycées quimpérois, soit prÚs de 9 points au-dessus de la moyenne nationale qui était de 85,4 %[174].
Enseignement supérieur
Quimper compte un pÎle scientifique de classes préparatoires aux grandes écoles dans le cadre du lycée Auguste Brizeux avec 4 classes PCSI A - PCSI B- PSI - PC. De plus le lycée de Cornouaille dispose de classes préparatoires littéraires (hypokhùgne).
Quimper est Ă©galement le siĂšge d'un IUT : IUT de Quimper (4 dĂ©partements) qui accueille prĂšs de 1 400 Ă©lĂšves[175], dispose dâune antenne de lâuniversitĂ© de Bretagne-Occidentale sur le site du pĂŽle universitaire Pierre-Jakez-HĂ©lias, Ă Creach-Gwen et d'une ESPE (ex-IUFM), Ăcole supĂ©rieure du professorat et de l'Ă©ducation sur le site historique de l'Ă©cole normale fondĂ©e en 1874 rue de Rosmadec[176].
Est Ă©galement prĂ©sente l'EESAB (Ăcole EuropĂ©enne SupĂ©rieure d'Art de Bretagne).
L'EMBA, Ăcole de Management Bretagne Atlantique crĂ©Ă©e en mars 2009, rassemble les formations supĂ©rieures de gestion de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille : commerce international Europe-Asie / ISUGA, commerce vente alternance et gestion des administrations des entreprises[177].
Quimper accueille le centre de formation Kelenn de Diwan qui prĂ©pare au Master MEEF-EBI (MĂ©tiers de l'Enseignement, de l'Ăducation et de la Formation-Enseignement bilingue Immersif en langue bretonne) sous convention avec l'ESPE de Bretagne et en partenariat avec l'ISLRF.
En tout, Quimper accueille prĂšs de 5 000 Ă©tudiants toutes filiĂšres confondues[32].
Santé
Quimper dispose du Centre hospitalier de Cornouaille qui possĂšde 1 044 places tous services confondus[178], de l'hĂŽpital psychiatrique Gourmelen qui possĂšde lui 656 places[179], de 4 cliniques, de 9 maisons de retraite[180], de 9 laboratoires d'analyses, de 40 dentistes, d'environ 90 mĂ©decins[181] et de 37 pharmacies[182]. En 2015, Quimper compte 40 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, ce qui correspond Ă un niveau de dĂ©ficit sĂ©vĂšre. En effet, il en faudrait prĂšs de 100 pour ĂȘtre dans la moyenne nationale qui est de 156 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes pour 100 000 habitants[183].
Quimper abrite également un institut de formation en soins infirmiers qui a une capacité de plus de 450 élÚves-étudiants[184].
De plus, la ville abrite une caserne de 135 sapeurs-pompiers dont 81 sont professionnels[185]. En 2014, les sapeurs-pompiers de Quimper sont intervenus 6 000 fois sur leur territoire d'intervention[186].
Sports
La ville de Quimper est trÚs sportive puisqu'elle compte prÚs de 22 000 licenciés dans 104 clubs sportifs pour 71 disciplines[187].
Ăquipements sportifs
Voici la liste du patrimoine sportif de la ville de Quimper[188]:
- Creac'h Gwen : 1 centre nautique (voile, canoë-kayak et aviron), 6 terrains de tennis couverts, 3 terrains de tennis découverts, 1 pas de tir découvert, 1 piste de BMX, 1 piste de patinage free style, 1 espace de skateboard, 1 parcours de 2 000 m et 1 circuit de VTT
- Stade de Penvillers : 2 terrains en herbe, 2 terrains stabilisés, 1 terrain synthétique, athlétisme (saut en longueur, en hauteur, à la perche, lancer de marteau, disque, poids, javelot)
- Stade d'Ergué-Armel : 2 terrains en herbe, 1 terrain synthétique, 1 petit terrain d'entraßnement en herbe, 1 club house
- Stade de Coat Ligavan : 2 terrains en herbe de rugby, 1 club house
- Stade du Corniguel : 1 terrain en herbe, 1 court de tennis, 1 circuit de cross
- Stade de Cuzon : 2 terrains en herbe
- Stade de Kerhuel : 1 terrain en herbe, 1 petit terrain stabilisé, 1 mur de frappe
- Stade de Kermabeuzen : 1 terrain en herbe
- Stade de Kermoguer : 2 terrains en herbe (1 grand et 2 de foot Ă 7)
- Stade de Kernilis : 4 terrains en herbe
- Stade de Nicolas-Kervahut : 1 terrain en herbe et 2 petits, 2 terrains stabilisés
- Stade du Moulin Vert : 1 petit terrain stabilisé
- Stade Pierre-de-Coubertin : 1 terrain en herbe, 1 petit terrain stabilisé, 1 club house
- Stade de Prat-ar-Rouz : 1 terrain en herbe, 1 petit terrain d'entraĂźnement en herbe
- Halle des Sports d'Ergué-Armel : 2 terrains de basket-ball, 2 de volley, 1 de handball, 2 de badminton, 1 de gym, 2 de gym GRS, 3 de tennis de table, 1 de sports de combat et une salle spécifique à l'haltérophilie et à la musculation
- Halle des sports de Penhars : 1 terrain de basket-ball, 1 de volley, 1 de handball, 1 de badminton, 1 de gym, 1 de sports de combat, 1 d'escrime, une salle spécifique à l'escalade et une salle de réunion
- Gymnase municipal de Pen-ar-Stang : 1 salle de gym et une petite salle annexe de gym et de danse classique
- Parc des expositions de Penvillers : 2 terrains de basket-ball, 3 de handball, 2 de tennis et une salle spécifique au tir à l'arc
- Salle omnisports Michel-Gloaguen : 1 terrain de basket-ball et une salle de réception et de réunion
- Salle de Brizeux : 1 terrain de basket-ball, 1 de handball et 1 de tennis
- Salle de Chaptal : 1 terrain de basket-ball, 1 de volley et 1 de tennis
- Salle de Cornouaille : 1 terrain de volley, 1 de handball et 1 de badminton
- Salles du LikĂšs : 2 terrains de basket-ball, 1 de volley, 1 de handball, 1 de badminton, 1 de tennis, 1 de gym et une aire d'Ă©volution des sports de combat
- Salles de Max-Jacob : 1 terrain de basket-ball, 1 de volley, 1 de handball, 1 de tennis et une petite salle
- Salle polyvalente de Michelet : 1 salle spécialisée en EPS
- Salle de Paul-Bert : 1 de terrain de basket-ball, 1 de badminton et 1 de tennis
- Salle Saint-Joseph : 1 salle spécialisée en EPS
- Salle de la Terre-Noire : 1 salle de gym et des sports de combat
- Salle de la Tourelle : 1 salle de gym et 1 de basket, 1 terrain de volley, 1 de handball et 1 de badminton
- Salle de Thépot : 1 terrain de basket-ball, 1 de volley et 1 de badminton
- Salle de La Tour-d'Auvergne : 1 terrain de basket-ball, 1 de volley, 1 de badminton, 1 de handball et 1 de tennis
- Salle de l'UGSEL : 1 terrain de basket-ball, 1 de handball et 1 de tennis
- Salles de l'UJAP : 1 terrain de basket-ball, 1 de handball, 1 de volley, 1 de tennis, 1 salle de gym et 1 salle de tennis de table
- 2 centres Ă©questres
- 2 piscines
- 7 boulodromes
Clubs sportifs
- Le Quimper Athlétisme (QA) est réguliÚrement classé autour de la 50e place sur plus de 1 600 clubs français d'athlétisme[189].
- Le club d'aviron de l'Odet Ă Creac'h Gwen[190].
- En badminton, lâUnion Jeanne d'Arc Phalange Quimper (UJAP Quimper)[191].
- L'Union Jeanne d'Arc Phalange Quimper (UJAP Quimper) créé en 1984 évolue en Pro B (2e division). Le club compte 350 licenciés[192].
- Il existe aussi deux autres clubs de basketball :
- l'AS Ergué-Armel Basketball
- Espoir Basket Quimper Cornouaille, club féminin.
- L'Escrime Quimper Cornouaille créée en 1970 compte 172 adhérents. Le club a reçu par la Fédération française d'escrime trois labels : le Label Ecole Française d'Escrime, le label Performance Argent et le label Prestige[194].
- Le Quimper Kerfeunteun Football Club (anciennement Quimper Cornouaille Football Club) fondé en 1905 évolue en Régional 1 (R1) de la Ligue de Bretagne de football (6e division). Le club atteint son niveau le plus haut entre 1970 et 1972, entre 1974 et 1975, entre 1976 et 1982, ainsi qu'entre 1983 et 1990 lorsqu'il jouait en Division 2 (l'actuelle Ligue 2)[195].
- Le QKFC féminin évolue en Régional 1. Il atteint son meilleur niveau entre 1974 et 1992 lorsqu'il était en Division 1.
En 2023, 5 clubs de football Ă Quimper possĂšdent une Ă©quipe senior.
- Quimper Kerfeunteun Football Club (RĂ©gional 1)
- US Quimper Italia Calcio (RĂ©gional 2)
- Quimper Ergué-Armel (Régional 3)
- Quimper Penhars (District 1)
- Union Sportive Quimper Portugais (District 2)
- En football gaélique, le Kerne Football gaélique, créé en 2011, évolue en championnat de Bretagne parmi les 9 autres clubs de la Ligue bretonne de football gaélique[196]
- Le Kelted de Quimper créé en 1997 dont l'équipe des séniors joue en National 3[197].
- La ville ne dispose pas d'un club de golf mais possĂšde le Golf de l'Orangerie de Lanniron, un golf Ă 9 trous[198].
- L'AL Quimper Haltérophilie, dont l'équipe 1 masculine évolue en Nationale 1 (1re division)[199].
- Le Quimper Cornouaille HandBall créé en 2003 compte 170 licenciés[200]. En 2019, le club a fusionné avec un club de la ville d'Ergué-Gabéric pour former l'Ergué Quimper Handball, le club évolue aujourd'hui en Honneur Bretagne.
- Le Hockey Club Quimpérois qui joue au lycée Brizeux[201].
- L'Union Quimper Natation qui participe réguliÚrement aux champtionnats de National 2[202].
- Le Rugby Club Quimpérois a été fondé en 1947 joue en Honneur au Stade de Creac'h Gwen et compte 350 licenciés. L'école de rugby est labellisé par la FFR.
- Le Tenis Club de Quimper compte 400 licenciés qui peuvent jouer sur 9 courts[203].
- Le Quimper Cornouaille Tennis de Table créé en 1997 dont l'équipe féminine évolue en Pro A (1re division). C'est le plus grand club de tennis de table de Bretagne avec plus de 300 adhérents hommes et 95 femmes[204].
- La Compagnie des archers de l'Odet qualifient réguliÚrement des archers pour les championnats de France[205].
- Le Quimper Volley 29 crĂ©Ă© en 1989 dont l'Ă©quipe fĂ©minine est en Ălite (2e division). Elle a jouĂ© en Ligue A FĂ©minine (1re division) Ă 4 reprises. Le club joue en Elite FĂ©minine lors de la saison 2021-2022[206].
ĂvĂ©nements sportifs
- Tennis : Open EuroĂnergie de Quimper 2011
- Tennis : Open BNP Paribas-Banque de Bretagne de Quimper depuis 2011 (13 200 spectateurs en 2015)[207]
- Tennis de table : Gala de l'équipe de France masculine (récemment sacrée Championne d'Europe) en 1996
- Cyclisme : Quimper fut ville Ă©tape du Tour de France en 1958 (9e Ă©tape), 1962 (7e Ă©tape), 1965 (6e Ă©tape), 1991 (10e Ă©tape) et 2004 (8e Ă©tape)[208]. La ville est candidate pour l'accueillir de nouveau en 2018[209].
- Football : « Match de rĂȘve » 2013 entre le Quimper Kerfeunteun Football Club et l'Auray Football Club
Presse Ă©crite
Hormis la presse nationale et internationale, les Quimpérois peuvent lire :
- Ouest-France
- Le Télégramme
- Le ProgrĂšs de Cornouaille
- Le journal des entreprises
- Les nouvelles de l'Odet
- Le courrier-Le progrĂšs
- CÎté Quimper
Télévisions
Depuis le 8 juin 2012, la région Bretagne et donc Quimper dispose des chaßnes de la télévision numérique terrestre[210]. Hormis les télévisions nationales, les Quimpérois peuvent regarder :
- France 3 Bretagne : chaßne régionale publique ;
- Tébéo : chaßne locale privée du FinistÚre.
Il y a 3 sites de diffusion de la TNT à Quimper afin de combler les zones blanches : Quimper 1 (Lycée A.Brizeux - Tour du CÎteau), Quimper 2 (Penvillers) et Quimper 3 (Le Merdy). Quimper a participé à l'émission Jeux sans frontiÚres en 1967 (4e sur 6 avec 36 points)[211]. La ville a enfin accueilli l'émission Les Copains d'abord en juillet 2017 sur la place Saint-Corentin pendant deux jours.
Radios
Hormis les radios nationales, les Quimpérois peuvent écouter :
- Radio Kerne (90.2 FM) : radio associative proposant des programmes uniquement en breton. Ses studios se trouvent à Plonéis.
- RCF FinistÚre (92.6 FM) : radio locale chrétienne appartenant au DiocÚse de Quimper et Léon. Elle est adhérente au réseau RCF.
- Radio Neptune (93.8 FM) : radio associative diffusant de la musique classique. Elle se trouve Ă Brest.
- Hit West (95.8 FM) : radio régionale commerciale couvrant la Bretagne et une partie des Pays de la Loire. Elle appartient au groupe Précom et occupe depuis 2008 cette fréquence laissée vacante par l'ex-radio associative Celtic FM.
- Radiocéan (97.2 FM) : radio locale commerciale provenant de Moëlan-sur-Mer. Elle émet aussi à Quimperlé sur 99.2 FM et à Concarneau sur 90.7 FM.
- France Bleu Breizh Izel (98.6 FM) : radio régionale publique de la partie ouest de la Bretagne. Ses studios se trouvent sur l'Esplanade François Mitterrand. Elle est aussi recevable sur le 93.0 FM dans tout le FinistÚre grùce à l'émetteur de Plounéour-Ménez, au Roc Trédudon.
- Europe 2 Quimper (101.0 FM) : Station locale de Europe 2. Elle propose des décrochages locaux et des infos locales. Sa régie publicitaire est gérée par le groupe Précom qui est aussi propriétaire d'Hit West.
- Chérie FM Quimper (102.6 FM) : Station locale de Chérie FM. Elle propose des décrochages locaux et des infos locales le matin.
Voici les fréquences des grandes radios régionales et nationales :
- 88.5 RMC
- 89.4 France Musique (fréquence du Roc Trédudon)
- 89.8 RFM
- 90.2 Radio Kerne
- 91.3 France Musique
- 92.6 RCF FinistĂšre
- 93.0 France Bleu Breizh Izel (fréquence du Roc Trédudon)
- 93.4 Skyrock
- 93.8 Radio Neptune
- 94.7 MFM Radio
- 95.4 France Inter (fréquence du Roc Trédudon)
- 95.8 Hit West
- 96.3 France Culture
- 97.2 Radiocéan
- 97.8 France Culture (fréquence du Roc Trédudon)
- 98.6 France Bleu Breizh Izel
- 99.9 NRJ
- 101.0 Europe 2 Quimper
- 101.6 Radio Classique
- 102.0 RTL2
- 102.6 Chérie FM
- 103.6 France Inter
- 104.3 RTL
- 104.7 Europe 1
- 105.5 France Info
- 106.3 Nostalgie
- 107.1 Fun Radio
Culte
Pour le culte catholique, en plus d'une cathĂ©drale, Quimper dispose de huit Ă©glises et de neuf chapelles. Il y a un temple protestant et la paroisse orthodoxe Saint-Jacques-le-FrĂšre-du-Seigneur [212], qui est sous l'obĂ©dience du Patriarcat ĆcumĂ©nique de Constantinople, Ă©tant rattachĂ©e au Vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-dâUgine rĂ©unissant les paroisses de tradition russe au sein de la MĂ©tropole de France ; elle cĂ©lĂšbre ses offices dans la chapelle de Cuzon[213]. Une mosquĂ©e est Ă©difiĂ©e dans le quartier de Penhars[214]. L'Ăglise catholique rassemble deux mille fidĂšles se rendant aux messes et on estime que 80 % de la population de la ville est baptisĂ©e[215], tandis que l'Ăglise protestante rĂ©unie 200 pratiquants[216]. On dĂ©nombre Ă©galement 150 musulmans, 80 mormons[217] et 25 bouddhistes[218].
Quimper fait partie du diocÚse de Quimper et Léon, lequel est intégré depuis 2002 à la province ecclésiastique de Rennes.
- Ăglise Sainte-Claire de Penhars.
- Ăglise Saint-Mathieu.
- Ăglise Notre-Dame de Locmaria.
- Ăglise Saint-Alor d'ErguĂ©-Armel.
- Ăglise de la TrinitĂ© de Kerfeunteun.
- Chapelle du cimetiĂšre Saint-Louis.
- Chapelle de Ty-Mamm-Doué.
- Chapelle du manoir des Indes.
Vie militaire
En dehors des unités de gendarmerie, Quimper ne compte plus d'unités militaires depuis 1997.
Par le passé, deux régiments ont été stationnés à Quimper :
- 118e régiment d'infanterie de ligne (1794-1997)
- 137e régiment d'infanterie de ligne (1813-1946)
- 6e bataillon colonial de commandos parachutistes (1948-1952)
Ăconomie
Quimper est le siĂšge de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille. Elle gĂšre le port de Quimper situĂ© au Corniguel et six ports de pĂȘche environnants dont celui du Guilvinec, premier port de pĂȘche de France en valeur dĂ©barquĂ©e de bateaux français. La ville est Ă©galement le siĂšge du conseil dĂ©partemental du FinistĂšre. Ceci se traduit par la prĂ©sence de nombreux siĂšges d'administrations telles que l'inspection acadĂ©mique du FinistĂšre, les archives dĂ©partementales ou encore l'Agence rĂ©gionale de santĂ© de Bretagne (ex-DDASS) rĂ©unies au sein d'une citĂ© administrative dans le quartier de Kerfeunteun, ainsi que les siĂšges d'entreprises comme Verlingue dans le quartier de Creac'h Gwen. Le siĂšge du CrĂ©dit agricole du FinistĂšre se trouve Ă©galement Ă Quimper. Le quartier de l'hippodrome est un petit quartier industriel oĂč se trouve une usine d'Entremont ainsi que des usines de construction de matĂ©riaux de construction en plastique ou en mĂ©tal. Enfin, Quimper est connu pour fariquer le cidre d'Appellation d'origine contrĂŽlĂ©e (A.O.C.) « Cidre de Cornouaille ».
FaĂŻencerie
La principale renommée de Quimper est sa faïence fabriquée depuis 1708 dans le quartier historique de Locmaria. Elle est reconnue dans le monde pour ses célÚbres bols, assiettes ou encore statuettes. Plus récemment, des bijoux sont confectionnés pour diversifier l'offre de produits.
Industrie textile
Depuis 1938, Quimper est connue pour la marque de bonneterie Armor-Lux qui fabrique entre autres la cĂ©lĂšbre mariniĂšre, ainsi que des sous-vĂȘtements et des bonnets. Aujourd'hui elle compte deux usines dans la ville et accueille son siĂšge social. Les Fileuses d'Arvor est une autre marque de fabrique de vĂȘtements prĂ©sente dans la ville. Elle fut crĂ©Ă©e en 1927 Ă Brest et dĂ©mĂ©nagea Ă Quimper en 1947 oĂč l'expĂ©rience dans l'industrie textile est reconnue[219].
Autre marque qui s'associe Ă l'histoire de la ville : Les vĂȘtements Le Glazik basĂ©e depuis 1928 Ă Quimper, est une marque fabricant toujours en France ses produits icononiques comme la vareuse, le caban[220]⊠Le Glazik est tirĂ© du nom Pays Glazik qui est la rĂ©gion autour de Quimper, sa capitale. Glazik signifie « petit bleu » qui Ă©tait la couleur du costume local historique.
Tourisme
Classée « ville d'art et d'histoire » depuis 1989, Quimper attire de nombreux touristes en été. Ce sont particuliÚrement les touristes anglais et allemands qui visitent la ville. La proximité de la mer, de sites naturels telle que la Pointe du Raz et de villes telles que Concarneau, Locronan ou Bénodet participent au dynamisme du tourisme quimpérois. Enfin, le Festival de Cornouaille attire des milliers de touristes chaque année à la mi-juillet.
Nombre | dont 4 Ă©toiles | dont 3 Ă©toiles | dont 2 Ă©toiles | dont 1 Ă©toile | Total emplacements /chambres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Terrains de campings classés | 2 | 1 | 0 | 1 | 0 | 285 |
HÎtels classés | 10 | 0 | 4 | 5 | 1 | 513 |
RĂ©sidences secondaires | 800 |
Revenus de la population
Selon une étude réalisée en 2012, Quimper est la 13e ville la moins pauvre de France. On dénombre 3 901 habitants vivant avec moins de 60 % du revenu médian, soit un taux de pauvreté de 13 %. Le revenu médian de ces foyers les plus pauvres est de 796 euros[10].
Le revenu moyen par mĂ©nage quimpĂ©rois est de 15 745 ⏠par an, ce qui est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă la moyenne nationale de 15 027 ⏠par an. Au niveau de la fiscalitĂ©, on dĂ©nombre 250 QuimpĂ©rois redevables de l'impĂŽt sur la fortune (ISF). L'impĂŽt moyen sur la fortune Ă Quimper est de 4 941 âŹ/an contre 5 683 âŹ/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables quimpĂ©rois de l'ISF est estimĂ© Ă environ 1 403 687 âŹ/an[222].
Fiscalité
Le taux de fiscalité directe locale de la commune pour l'année 2013 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bùti, le taux non foncier bùti. La taxe professionnelle elle fut supprimée le 1er janvier 2011.
- Le taux de la taxe d'habitation s'Ă©lĂšve, au niveau communal Ă 19,81% (18,3% en 2008).
- Le taux foncier bĂąti se monte au niveau communal Ă 21,02% (19,23% en 2008).
- Le taux foncier non bĂąti se chiffre, au niveau communal Ă 64,24% (59,36% en 2008)[223] - [224] - [225] - [226].
En euros | En euros par habitant | Moyenne de la strate | ||
---|---|---|---|---|
Opérations de fonctionnement | ||||
Total des produits de fonctionnement = A | 68 436 000 | 1 018 | 1 422 | |
Dont : | ImpĂŽts Locaux | 31 258 000 | 465 | 499 |
Autres impĂŽts et taxes | 4 314 000 | 0 | 38 | |
Dotation globale de fonctionnement | 133 000 | 64 | 115 | |
Total des charges de fonctionnement = B | 59 085 000 | 879 | 1298 | |
Dont : | Charges de personnel | 29 128 000 | 433 | 711 |
Achats et charges externes | 12 171 000 | 181 | 257 | |
Charges financiĂšres | 933 000 | 14 | 40 | |
Contingents | 0 | 0 | 33 | |
Subventions versées | 12 583 000 | 187 | 143 | |
RĂ©sultat comptable = R (A-B) | 9 351 000 | 139 | 124 | |
Opérations d'investissement | ||||
Total des ressources d'investissement = C | 26 925 000 | 400 | 530 | |
Dont : | Emprunts bancaires et dettes assimilées | 8 001 000 | 119 | 126 |
Subventions reçues | 2 687 000 | 40 | 70 | |
FCTVA | 2 414 000 | 36 | 44 | |
Retour de biens affectés, concédés, etc. | 0 | 0 | 0 | |
Total des emplois d'investissement = D | 28 376 000 | 422 | 541 | |
Dont : | DĂ©penses d'Ă©quipement | 23 008 000 | 342 | 323 |
Remboursement d'emprunt et dettes assimilées | 4 832 000 | 72 | 115 | |
Charges à répartir | 0 | 0 | 1 | |
Immobilisation affectées, concédées, etc. | 0 | 0 | 0 | |
Besoin ou capacité de financement résiduel de la section d'investissement = E (D-C) | 1 414 000 | 21 | 11 | |
RĂ©sultat d'ensemble = R-E | 7 937 000 | 118 | 113 | |
Autofinancement | ||||
Excédent brut de fonctionnement | 12 789 000 | 190 | 211 | |
Capacité d'autofinancement (CAF) | 11 860 000 | 176 | 169 | |
CAF nette du remboursement en capital des emprunts | 7 028 000 | 105 | 54 | |
Endettement | ||||
Encours de la dette au 31/12 | 32 738 000 | 487 | 1 209 | |
Annuité de la dette | 5 710 000 | 85 | 153 | |
Budget municipal
Le budget de la ville de Quimper en 2016 est de 100 000 000 ⏠(soit une baisse de prĂšs de 2 % par rapport au budget de 2015). En 2013, 34,8 millions d'euros ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă l'investissement : 4,16 millions Ă l'accessibilitĂ©, 1,4 million pour l'administration gĂ©nĂ©rale, 31,2 millions d'euros Ă l'amĂ©nagement et au cadre de vie, 1,4 million au commerce, 15,6 millions d'euros Ă la culture, 7,28 millions d'euros Ă l'Ă©ducation et Ă l'enfance, 5,2 millions Ă l'environnement, 31,2 millions d'euros au patrimoine et 7,28 millions d'euros au sport. L'endettement de la ville est faible : 58 millions dâeuros en 2015, ce qui correspond Ă 870 euros par habitant, contre 1 335 euros en moyenne pour une ville de mĂȘme taille. Entre 2011 et 2015, l'endettement a augmentĂ© de plus de 27 millions d'euros du fait des nombreuses rĂ©alisations dans la ville comme la rĂ©habilitation du Pavillon, le pĂŽle culturel Max Jacob ou encore le pĂŽle sportif de Creacâh Gwen. Les impĂŽts locaux reprĂ©sentent 49 % des recettes et les dotations de l'Ătat sont de l'ordre d'environ 10 millions d'euros[227].
Ăvolution de l'endettement (en millions dââŹ)[228] :
Emploi
En 2008, on dénombre 31 900 ménages à Quimper. La commune de Quimper comptait environ 43 905 emplois totaux (salarié + non salarié) en 2008, dont 40 129 emplois salariés[229]. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1999 et 2008, est +1,5 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au était de 5 017 et le taux de chÎmage de 7,8 %[229]. Le taux d'activité entre 15 et 64 ans s'établit à 71,5 % ce qui est proche de la moyenne départementale qui est de 70,5 %. On comptait 46,2 % d'actifs contre 18,7 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 26,3 % de jeunes scolarisés et 8,8 % de personnes sans activité[222].
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire | dont Commerce | dont Services | |
---|---|---|---|---|---|---|
Quimper | 1,6 % | 5,9 % | 8,7 % | 83,9 % | 19,7 % | 18,2 % |
Moyenne nationale | 4,2 % | 18,2 % | 5,8 % | 71,8 % | 13,2 % | 19,7 % |
Sources des données : INSEE[230] |
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres, professions intellectuelles |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Quimper | 0,5 % | 5,4 % | 13,0 % | 26,0 % | 32,0 % | 23,0 % |
RĂ©gion Bretagne | 3,4 % | 6,4 % | 12,8 % | 24,0 % | 27,9 % | 25,5 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[222] |
Employeurs | Effectif | Activité |
---|---|---|
Verlingue | 550 | Courtier en assurances |
EDF | 398 | Production d'électricité |
Cummins | 390 | Production de filtres industriels |
Armor-Lux | 382 | Fabrication de vĂȘtements |
E.Leclerc | 313 | Hypermarché |
Caisse régionale du Crédit maritime | 308 | Banque |
Génération | 290 | Assurances |
Carrefour | 286 | Hypermarché |
Meralliance Armoric | 250 | Transformation et fumage de produits de la mer |
Culture et patrimoine
Spécialités bretonnes
Quimper possĂšde quelques spĂ©cialitĂ©s culinaires, dont la traditionnelle crĂȘpe bretonne et les cĂ©lĂšbres crĂȘpes dentelles (crĂȘpe dorĂ©e et craquante). Cette invention est due Ă une erreur : la crĂȘpe ayant Ă©tĂ© trop cuite, madame Cornic dĂ©cida de la rouler pour former la fameuse crĂȘpe dentelle (inventĂ©e en 1888).
Langue bretonne
- Charte de niveau 1
- Charte de niveau 2
- Charte de niveau 3
- Charte de niveau 4
En breton, la ville se nomme Kemper, et ses habitants Kemperad (masculin), Kemperadez (féminin), Kemperiz (masculin pluriel), Kemperadezed (féminin pluriel). De façon traditionnelle, les Quimpérois ainsi que les habitants de la région du Pays Glazik, sont appelés les Glazik (pluriel Glaziked)[231].
Le 8 fĂ©vrier 2008, la ville a reçu le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg[232]. Deux jours auparavant, le 6 fĂ©vrier 2008, elle avait dĂ©jĂ signĂ© le niveau 2. C'est le 16 mai 2012 qu'elle parviendra Ă le recevoir. Pour obtenir ce niveau, au moins dix actions sont demandĂ©es comme la signalisation bilingue français/breton sur les panneaux routiers, des invitations bilingues pour les Ă©vĂ©nements culturels organisĂ©s par la mairie ou encore un rĂ©pondeur municipal bilingue[233]. Ă la suite de l'obtention du label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2 en 2012, le Conseil municipal de Quimper a votĂ© le 9 novembre 2017 une autre dĂ©libĂ©ration comprenant de nouvelles actions Ă rĂ©aliser en vue dâobtenir le label de niveau 3.
à la rentrée 2016, 690 élÚves étaient scolarisés au sein des trois filiÚres, immersives (Diwan) ou bilingues publiques (association de parents Div yezh Breizh) et catholiques (association de parents Dihun) de la maternelle jusqu'à la fin du collÚge. Ce qui fait de Quimper la 3e ville de Bretagne historique ayant le plus d'élÚves scolarisés tout ou partie en breton, aprÚs Rennes et Vannes. Il faut souligner que l'école Diwan de Quimper, constituée actuellement de deux pÎles à Kerfeunteun et Penhars est l'une des écoles immersives les plus anciennes, ayant été créée dÚs 1977[234].
Le centre de formation des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire de Diwan, dénommé Kelenn (enseigner en breton) est situé à Quimper, à proximité du CollÚge Skolaj Diwan Jakez Riou et du pÎle maternelle/ primaire de Penhars Skol Penharz.
Costume glazik
Quimper et sa région, le pays Glazik possédaient un costume traditionnel porté à partir de la Révolution française jusque dans les années 1950. Ce costume a commencé à se différencier des costumes traditionnels des environs aux modes Rouzig, Bigouden, Aven à partir de la disparition des lois somptuaires en France[235].
Pour les hommes, le haut du costume Ă©tait gĂ©nĂ©ralement bleu ou noir. Glazig signifie petit bleu en langue bretonne. L'origine de l'utilisation de ce drap bleu semble ĂȘtre la disponibilitĂ© sur les marchĂ©s de Quimper de stocks de drap utilisĂ©s jusqu'alors pour la confection des uniformes des troupes impĂ©riales. La couleur a plu et les stocks ont Ă©tĂ© massivement utilisĂ©s, jusqu'Ă ce que la teinte donne son nom au pays. Le haut se composait d'une chemise blanche ou claire (roched en langue bretonne) Ă manches longues qui Ă©tait autrefois de lin, de chanvre ou plus rĂ©cemment de coton. La chemise Ă©tait revĂȘtue d'une veste (jiletenn en langue bretonne) de drap de laine Ă manches longues Ă©galement, recouverte aux plus rĂ©centes modes de velours, et brodĂ©e de couleurs vives Ă certaines Ă©poques et pour les familles d'une certaine aisance financiĂšre. Elle Ă©tait fermĂ©e sur le devant par deux rangĂ©es de boutons. La veste Ă manches longues Ă©tait ensuite recouverte d'une veste Ă manches courtes (chupenn en langue bretonne) non boutonnĂ©e mais Ă©galement recouverte de velours et brodĂ©e.
Le champ de foire de Quimper. Hommes et enfants en costume de Quimper à la mode des années 1820.
Les modes vestimentaires les plus anciennes disposaient la veste sans manche sous la veste avec manches. Plusieurs vestes sans manches pouvaient mĂȘme ĂȘtre superposĂ©es.
Pour le bas du costume des hommes, c'est un pantalon noir ou rayĂ© sombre ou des bragou-bras (culotte bouffante en langue bretonne) qui Ă©taient portĂ©s selon les Ă©poques. Les pieds Ă©taient chaussĂ©s de sabots de bois (botoĂč-koad en langue bretonne) ou bien des chaussures de cuir noir (botoĂč-lĂȘr). Lorsque les bragoĂč-bras Ă©taient portĂ©s, ils l'Ă©taient en association avec des guĂȘtres (botreoĂč) de laine ou de cuir sur les mollets. Des ceintures (gouriz) de flanelle ou de cuir ont Ă©galement Ă©tĂ© portĂ©es Ă certaines Ă©poques ou par certaines populations aisĂ©es. De plus les hommes portaient un chapeau de feutre noir recouvert de rubans de velours noir (tog voulouz) qui se prolongeaient Ă l'arriĂšre en guides, brodĂ©es ou perlĂ©es pour les plus aisĂ©s)[236] - [237].
En ce qui concerne les femmes, le costume était constitué d'une coiffe, d'un haut constitué de plusieurs piÚces et d'une jupe avec tablier.
Trois coiffes différentes ont semble-t-il existé, pichou, artisane et la borledenn dérivant d'une coiffe originairement en toile.
La partie haute du costume Ă©tait constituĂ©e d'une chemise fine et claire de drap de chanvre, lin ou coton comme les hommes recouverte par deux ou plusieurs Ă©paisseurs de drap de laine de diffĂ©rentes couleurs suivant les Ă©poques (rouge, bleu, noir) et recouvert Ă©galement de rubans de soie brochĂ©e, passementerie, broderies, perlages et velours suivant les Ă©poques et les fortunes. La premiĂšre piĂšce de drap, le jiletenn est frĂ©quemment Ă manches longues repliĂ©es dans les premiĂšres modes. Une deuxiĂšme piĂšce Ă manches courtes, le corselet ou (manchoĂč) vient par-dessus.
Le bas du costume est une jupe en drap de laine recouverte ou remplacĂ©e par du velours suivant les Ă©poques. La jupe est recouverte par un tablier de diffĂ©rentes couleurs, motifs, matiĂšres, broderies et de perles suivant les Ă©poques et les fortunes. Les femmes portent sur leur tĂȘte une coiffe blanche en toile ou en dentelle suivant les Ă©poques. La coiffe majoritairement et le plus tardivement portĂ©e nommĂ©e borledenn a donnĂ© son nom aux femmes du pays. Une borledenn est une femme qui porte la coiffe borledenn. Cette coiffe a comme le reste du costume Ă©voluĂ© suivant les gĂ©nĂ©rations en forme, en matiĂšres et en taille.
Les pieds des femmes Ă©taient chaussĂ©s de sabots de bois ou des chaussures de cuir noir (voire de bottines) comme les hommes. Le cou des femmes a pu ĂȘtre agrĂ©mentĂ© de bijoux divers en mĂ©tal et d'un scapulaire de velours ou de soie[236].
Les petits garçons portaient le mĂȘme costume que les hommes.
Les fillettes et les trĂšs jeunes garçons portaient des petites jupes en laine ou en velours parfois brodĂ© (leur costume Ă©tait composĂ© Ă©galement d'un haut assorti Ă la jupe). Ils ne portaient pas de coiffe mais de petits bonnets en velours ou satin brodĂ© et perlĂ© formant des motifs (fleursâŠ).
Danse et musique bretonne
Les diffĂ©rents costumes Ă la mode glazik sont actuellement portĂ©s et prĂ©sentĂ©s de maniĂšre occasionnelle par diffĂ©rents groupes de danse bretonne (cercles celtiques) de Quimper comme Eostiged ar Stangala de Kerfeunteun, Danserien Kemper d'ErguĂ©-Armel, Mederien Penhars de Penhars, Korriganed ar Meilhou glaz du Moulin Vert, Keltiad et du pays glazig (Cercle celtique Gwen-ha-du de LandrĂ©varzec) en particulier Ă l'occasion de fĂȘtes bretonnes de Quimper (Cornouaille) ou des environs. DiffĂ©rents bagadoĂč de Quimper et du pays glazig utilisent Ă©galement un costume inspirĂ© du costume glazig comme le Bagad Kemper, Bagad Brieg, Bagad ar MeilhoĂč Glaz, Bagad Kerne, Bagad Penhars, etc.
- Costumes masculins et féminins de différentes modes du pays Glazik.
- Costumes masculins et féminins canetillés du pays Glazik (Landrévarzec) sous la pluie.
- Coiffe borledenn et costume rouge de la fin du XIXe siĂšcle.
- Coiffe borledenn et costume du début du XXe siÚcle.
- Coiffe et costume blanc du XXe siĂšcle.
- Costume féminin du pays Glazik avec la coiffe borledenn de Quimper.
- Bagad Kemper.
- Les bombardes du Bagad Brieg.
- Les cornemuses du Bagad ar MeilhoĂč glas.
- Bagad Penhars.
Enseignement des pratiques artistiques
Le CMAD, Conservatoire de Musique et d'Art Dramatique, rue des douves.
L'EESAB, Ăcole europĂ©enne supĂ©rieure d'art de Bretagne, esplanade François Mitterrand.
Le Novomax, PĂŽle de Musiques actuelles, quai Dupleix.
L'Ăcole de broderie d'art de Kemper du styliste Pascal Jaouen, allĂ©es de Locmaria.
Lieux et monuments
Quimper compte 58 édifices protégés au titre des monuments historiques et est classée ville d'art et d'histoire.
Patrimoine religieux
La cathĂ©drale Saint-Corentin est situĂ©e dans le centre-ville de Quimper. Elle est de style gothique (XIIIeâââXIXe siĂšcle). IncendiĂ©es en 1720, les deux flĂšches nĂ©o-gothique ont Ă©tĂ© reconstruites en 1854 et sâĂ©lĂšvent Ă 77 m dâaltitude. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e aux monuments historiques par la liste de 1862[238].
LâĂ©glise du prieurĂ© Notre-Dame de Locmaria est de style roman et date des XIeâââXIIe siĂšcles. L'Ă©difice roman a Ă©tĂ© remaniĂ© au XVe siĂšcle puis restaurĂ©. Ă l'intĂ©rieur, trĂšs sobre, on peut voir, dans le bas-cĂŽtĂ© gauche, trois pierres tombales des XIVe siĂšcle, XVe et XVIIe siĂšcles et, sur la poutre de gloire, un Christ en robe. Dans le bas-cĂŽtĂ© droit, une porte donne dans le jardin de l'ancien prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin ( XVIe et XVIIe siĂšcles) qui conserve une galerie du cloĂźtre de 1669 et deux arcs du XIIe siĂšcle. LâĂ©glise elle-mĂȘme est classĂ©e depuis 1855, les vestiges du cloĂźtre sont inscrits depuis 1963, tandis que les façades et toitures du prieurĂ© de lâancienne caserne Emeriau ont Ă©tĂ© inscrits en 1969[239] - [240] - [241].
- Vue d'ensemble.
- Façade.
- Notre-Dame-de-Locmaria.
- CloĂźtre.
- Vue intérieure d'ensemble.
LâĂ©glise de la TrinitĂ©, Ă Kerfeunteun, est de style gothique tardif. Elle date du XVIe siĂšcle et est classĂ©e aux monuments historiques depuis 1915[242].
LâĂ©glise Saint-Alor, Ă ErguĂ©-Armel, est de style gothique tardif. Elle date du XVIe siĂšcle et a Ă©tĂ© inscrite aux monuments historiques en 1926[243].
LâĂ©glise Saint-Mathieu date du XIXe siĂšcle (elle a remplacĂ© une ancienne Ă©glise datant du XVe siĂšcle) et est de style nĂ©ogothique. Reconstruite en 1898, elle a conservĂ©, au centre du chĆur, un beau vitrail de la Passion du XVIe siĂšcle[244] et [245].
LâĂ©glise Sainte-Claire, Ă Penhars, est de style nĂ©ogothique et date de la fin du XIXe siĂšcle[246].
La chapelle de Ti Mamm Doué (Maison de la MÚre de Dieu) située à Kerfeunteun date des XVIe et XVIIe siÚcles. Elle est classée aux monuments historiques depuis 1903[247].
Lâancienne chapelle du collĂšge jĂ©suite (XVIIIe siĂšcle).
La chapelle de Cuzon est de style néogothique et a été construite en 1875[248].
La chapelle Saint-Marc est de style néo-classique et date du XIXe siÚcle[249].
La chapelle du Saint-Esprit[250], ancienne chapelle du premier grand sĂ©minaire de Quimper, puis de l'ancien hĂŽpital Laennec jusqu'Ă son dĂ©mĂ©nagement en 1981, dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©e pour le culte, est restaurĂ©e par l'association Les ouvriers du Saint-Esprit, affiliĂ©e Ă l'association L'Ćuvre de Saint-Joseph, qui en est propriĂ©taire et dont le propriĂ©taire est Philippe Abjean, crĂ©ateur des Chemins du Tro Breiz et de la VallĂ©e des Saints Ă CarnoĂ«t[74].
- La chapelle et le calvaire de Cuzon.
- La chapelle de Cuzon.
- Kerfeunteun : la chapelle de MenfouĂšs.
- Kerfeunteun : la chapelle de Kernilis.
- Chapelle de l'ancien grand séminaire à Kerfeuteun.
- La maison conventuelle des Dames de la Retraite est un bùtiment datant de 1758. Il devint en 1811 un bùtiment abritant le poste de commandement de la gendarmerie du FinistÚre. Sa façade donnant sur la place de La Tour-d'Auvergne et sa toiture sont inscrits aux Monuments historiques en 1963, et la clÎture de la maison conventuelle, ainsi que la chapelle et l'escalier d'honneur, depuis 2010[251].
Patrimoine civil
- Le Vieux Quimper (remparts, maisons anciennes (certaines sont à pans de bois), dont la Maison des cariatides, rue du Guéodet) s'étend en avant de la cathédrale, entre l'Odet et le Steïr. La rue du parc longeant l'Odet mÚne au quai du Steïr. Ce petit affluent, maintenant canalisé et couvert avant son confluent, offre une vaste zone piétonne. Le centre-ville se visite par le petit-train
- LâhĂŽtel de prĂ©fecture du FinistĂšre.
- La faĂŻencerie HB-Henriot.
- Le Conservatoire de musique et d'art dramatique.
- Le chĂąteau de Lanniron.
- Le chĂąteau de Kerivoal, construit en 1891 par Antoine Montluc de la RiviĂšre[252].
- La villa Keristeir, construite en 1897, elle appartint Ă la famille Jacob, avant d'ĂȘtre la propriĂ©tĂ© de Gabriel Esun en 1936, et d'ĂȘtre rĂ©quisitionnĂ©e par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 2020[253].
- Le manoir de Roz Maria, construit vers 1910 pour le photographe Joseph Villard sur des terres appartenant à la famille de la HubaudiÚre. Propriété du département du FinistÚre, il a été racheté en 2021 par la Ville de Quimper[254].
- CimetiĂšres :
- Saint-Louis, place de la Tourbie, bĂąti Ă la fin du Moyen Ăge, il prend son nom en 1549 ;
- Kerfeunteun, seul cimetiĂšre autour dâune Ă©glise ;
- Saint-Joseph, rue de Kerfeunteun ;
- Saint-Marc, rue Saint-Marc, crĂ©Ă© Ă la RĂ©volution, traversĂ© par lâancienne voie ferrĂ©e Quimper-Pont-lâAbbĂ©, il abrite le carrĂ© militaire de la PremiĂšre Guerre mondiale ;
- Penhars ;
- Ergué-Armel, le plus étendu (2,3 hectares) ;
- Saint-Conogan, ouvert en 1966, se trouve au Moulin-Vert ;
- Stang-Bihan, le plus récent (1988) se trouve derriÚre le parc des expositions, en bas de Penvillers. Il jouxte le crématorium de Quimper-Cornouaille.
- Maison du vieux Quimper datant du XVIIe siĂšcle.
- Le chĂąteau de Lanniron au bord de l'Odet, ancienne rĂ©sidence d'Ă©tĂ© des Ă©vĂȘques de Quimper.
Musées
Le musée des Beaux-Arts de Quimper[255] se trouve prÚs de la cathédrale.
Le musée départemental breton (archéologie, ethnologie, mobilier et costumes anciens, estampes, faïences) dans l'ancien palais épiscopal.
Le musée de la Faïence. Situé au bord de l'Odet, le musée est installé dans l'ancienne maison Porquier construite en 1797. Riche d'un fonds de prÚs de deux mille cinq cents piÚces exposées par roulement, il retrace, sur deux étages, plusieurs siÚcles de l'histoire de Quimper et de sa faïence.
De au , Quimper disposait d'un centre d'art contemporain, Le Quartier. Celui-ci ferma à la suite de la décision de la municipalité de supprimer les subventions accordées au centre qui étaient de plus de 250 000 ⏠par an[256].
- Musée des Beaux-Arts de Quimper et mairie.
Théùtres
Le théùtre de Cornouaille, scÚne nationale, inauguré en juin 1998.
Le théùtre Max-Jacob, 6 boulevard Dupleix, inscrit en 1997 aux monuments historiques.
Salles de spectacles
Le Pavillon, la salle de spectacle du Parc des expositions Quimper Cornouaille à Penvillers, géré par la SEM Quimper événements.
Le Novomax, le PÎle de musiques actuelles, Quai Dupleix, géré par l'association Polarités et inauguré le .
Le Terrain blanc, la salle de spectacle de la MPT de Penhars.
L'auditorium de la Tour d'Auvergne (ancienne Chapelle JĂ©suite) dans les vieux quartiers.
Cinémas
Quimper dispose de deux cinémas : le nouveau centre d'art et d'essai Katorza (à la suite de la fermeture des Arcades et du Quai Dupleix) et le Cinéville qui a remplacé le cinéma Le Bretagne en 2012 sur le parking de la Providence. Ils comptabilisent respectivement 46 139, 62 968 et 483 400 entrées en 2016, soit un total de 592 507 entrées (+ 8 % par rapport à 2015)[257] - [258]. Ainsi, chaque habitant de Quimper voit plus de 9 films par an en moyenne, contre 3 films par an pour la moyenne nationale[259].
- Liste des films tournés à Quimper
- La Grande FĂȘte des reines de Cornouaille (1923)
- Les Naufrageurs (1958)
- Que la bĂȘte meure de Claude Chabrol (1969)
- Doucement les basses de Jacques Deray (1971)
- Le Cadran solaire (1978)
- Le Cheval d'orgueil de Claude Chabrol, adapté du livre de Pierre-Jakez Hélias (1980)
- Rends-moi la clé de Gérard PirÚs (1981)
- Les FantĂŽmes du chapelier de Claude Chabrol (1982)
- L'Honneur d'un capitaine de Pierre SchĆndĆrffer (1982)
- Western de Manuel Poirier (1997)
- Bowling de Marie-Castille Mention-Schaar (2011)
- Les Yeux de sa mĂšre de Thierry Klifa (2011)
- Livide de Julien Maury et Alexandre Bustillo (2011)
- Frau Ella (2012)
- Cornouaille d'Anne Le Ny (2012)
- Harmonies de Eurydice Calméjane (2015), avec la Quimpéroise Rosemary Standley dans le rÎle principal[260].
BibliothĂšques
- MĂ©diathĂšque de Penhars.
- MédiathÚque d'Ergué-Armel.
- MĂ©diathĂšque Alain-GĂ©rard (anciennement mĂ©diathĂšque des Ursulines) qui abrite 120 000 documents (livres, disques et DVD). Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2008 par le maire Bernard Poignant, remplaçant l'ancienne bibliothĂšque municipale, qui Ă©tait situĂ©e rue Toul al LaĂ«r[261]. Elle utilise le bĂątiment d'un ancien couvent, qui a servi aussi de caserne. Les façades extĂ©rieures et la charpente du bĂątiment dâorigine ont Ă©tĂ© conservĂ©es et restaurĂ©es ainsi que deux galeries du cloitre[262] - [263].
- Façade est de la médiathÚque Alain-Gérard.
- Façade ouest de la médiathÚque Alain-Gérard.
Statuaire
- Le Monument Ă RenĂ© LaĂ«nnec est Ă©rigĂ© devant l'hĂŽtel de ville. Cette statue en bronze est lâĆuvre d'EugĂšne-Louis Lequesne et date de 1867. Le mĂ©decin, inventeur de l'auscultation mĂ©diate et du stĂ©thoscope, est Ă©galement figurĂ© en buste sur un monument de pierre dĂ» au sculpteur RenĂ© Quillivic, visible Ă l'hĂŽpital qui porte aussi son nom, avenue Yves ThĂ©pot.
- Place La Tour d'Auvergne, se dressait avant la Seconde Guerre mondiale le Monument Ă La Tour d'Auvergne Ă©rigĂ© en 1908, Ă la mĂ©moire du carhaisien, « premier grenadier de la RĂ©publique », nĂ© en 1743, tuĂ© au combat d'Oberhausen en Allemagne le et auteur de divers ouvrages sur la langue bretonne. Cette statue de bronze du sculpteur Philippe Joseph Henri Lemaire reprĂ©sentant sur piĂ©destal de maçonnerie le hĂ©ros expirant soutenu par une victoire ailĂ©e, occupait le centre de la place, qui sert maintenant de parking payant. Ce monument a Ă©tĂ© remplacĂ© par une statue en granite figurant le mĂȘme personnage au garde Ă vous, Ćuvre du sculpteur Robert Michel, Ă©rigĂ©e aprĂšs la Seconde Guerre mondiale.
- Ă l'angle nord-ouest de la mĂȘme place se dresse le Monument aux morts de la PremiĂšre Guerre mondiale, reprĂ©sentant un fusilier marin en fonte. Il s'agit d'un monument Ă©rigĂ© Ă l'origine sous l'Ă©gide du Souvenir français, en 1909 au cimetiĂšre Saint-Marc. Il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en 1951 sur son site actuel. Le personnage du fusilier marin, antĂ©rieur Ă 1914, ne reprĂ©sente donc pas, contrairement Ă ce qu'on dit parfois, un des glorieux marins de l'amiral Ronarc'h. Il s'agit en fait de la copie de l'un des nombreux personnages de la base du monument inaugurĂ© au Mans en 1885 Ă la mĂ©moire de la deuxiĂšme armĂ©e de la Loire dĂ©faite Ă proximitĂ© de cette ville par les Prussiens aprĂšs deux journĂ©es de rĂ©sistance en . Le crĂ©ateur du marin est le sculpteur ardennais Aristide Croisy.
- Ă proximitĂ© du pont Firmin se dresse le Monument aux filles de la mer, du sculpteur François Bazin, datant de 1935 ; il reprĂ©sente, au pied d'un menhir de granit, une SĂ©nane et une Ouessantine sculptĂ©es dans la mĂȘme roche, abĂźmĂ©es Ă l'origine dans la contemplation des flots ocĂ©aniques, et maintenant dans celle de la circulation automobile locale.
- Dans le petit espace en bordure de la rue RenĂ©-Madec, le long du StĂ©ir redĂ©couvert, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2003 une stĂšle surmontĂ©e d'un buste en bronze du rĂ©sistant Jean Moulin pour marquer le 60e anniversaire de sa mort. Il avait occupĂ© dans les annĂ©es 1930 les fonctions de sous-prĂ©fet de ChĂąteaulin. Il en est de mĂȘme pour la stĂšle au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, qui prononça son dernier grand discours public lors de son voyage Ă Quimper en 1969.
Parcs et jardins
Quimper a reçu quatre fleurs et la distinction « Grand prix » au palmarÚs 2007 du concours des villes et villages fleuris[7].
Le jardin de la Retraite est situĂ© dans le centre-ville Ă l'intĂ©rieur des remparts de l'ancienne ville fortifiĂ©e. Ă cette Ă©poque, il Ă©tait le jardin d'un monastĂšre. Les espĂšces viennent du monde entier puisque certains arbres viennent de Chine, d'Afrique du Sud ou encore de Nouvelle-ZĂ©lande. Sa superficie totale est de 5 800 m2. En surplomb de ce jardin se trouve le jardin de la Paix. Il fut inaugurĂ© en et regroupe un ensemble de plantes mĂ©diterranĂ©ennes sur 900 m2[264]. Ăgalement au centre-ville, prĂšs du mont Frugy, le jardin du ThĂ©Ăątre regroupe depuis le XIXe siĂšcle des plantes originaires de Chine et des Ătats-Unis. Il s'Ă©tend sur 6 400 m2. Toujours au centre-ville, derriĂšre le thĂ©Ăątre Max-Jacob, le jardin Ă©ponyme ouvert en 1904 accueille principalement des variĂ©tĂ©s venues du Chili. Dans le cadre du PĂŽle culturel Max-Jacob, ce jardin dispose Ă©galement d'une roseraie et d'un jardin pĂ©dagogique[265]. Enfin, le jardin du PrieurĂ©, situĂ© le long de l'Odet, prĂšs du quartier historique de Locmaria, regroupe quant Ă lui 150 plantes mĂ©diĂ©vales dans le but de reproduire le jardin Ă l'Ă©poque d'Anne de Bretagne. Sa surface est de 1 700 m2[266]. Depuis 2009, il a le titre de « Jardin remarquable. » Plus en aval de l'Odet, le chĂąteau de Lanniron abrite des jardins Ă la française depuis le XVIIe siĂšcle sur 27 hectares[267].
- Jardin de la Paix.
- Jardin de la Retraite.
- ChĂąteau de Lanniron et son jardin remarquable.
Patrimoine naturel
Le mont Frugy est parcouru par des chemins dans une falaise boisĂ©e surplombant la ville. Câest un site classĂ© depuis 2011 de 6 hectares[268].
Les gorges du Stangala oĂč coule le fleuve Odet (Ă 7 km N.E.). Les gorges boisĂ©es de l'estuaire de l'Odet (visite en vedettes touristiques).
La commune compte plusieurs espaces naturels protégés à divers titres :
- le chemin de halage de l'Odet[269] comprenant 4 hectares couverts par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope en date du afin de protĂ©ger le cranson des estuaires (Colchearia aestuaria), plante protĂ©gĂ©e au niveau national. Cette zone de protection se trouve sur la rive droite de l'Odet, le long du chemin de halage entrer la place des Acadiens et le bois du Corniguel[270] ;
- la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 de 2 611 hectares de la vallĂ©e de lâOdet, Ă©galement sur les communes de BĂ©nodet, Combrit, Gouesnach, Plomelin[271] ;
- la ZNIEFF de type 2 de 296 hectares de la baie de Kerogan, également sur la commune de Plomelin[272]. La baie de Kerogan est situé juste en aval de la ville. Elle est bordée sur sa rive gauche par les tourbiÚres de Kerogan[273] et Stang Zuqui abrite entre autres l'escargot de Quimper et des droséras, ce qui provoqua des polémiques, les écologistes protestants contre les projets d'urbanisation dans cette zone, finalement protégée par un périmÚtre de protection et de valorisation (décision du conseil municipal de Quimper en date du )[274].
On trouve aussi :
- la ZNIEFF de type 2 de 33 hectares de lâIsole, Ă©galement sur la commune de Roudouallec[275] ;
- la ZNIEFF de type 1 de 9 hectares de la tourbiĂšre de la fontaine de Keribin[276].
- La tourbiĂšre de Kerogan sur la rive gauche de l'Odet juste en aval de Quimper 1.
- La tourbiĂšre de Kerogan sur la rive gauche de l'Odet juste en aval de Quimper 2.
Romans dont l'intrigue ou une partie se déroule à Quimper
- Jules Verne : le Comte de Chanteleine (1864), décrit Quimper en 1793.
- Bernard Larhant : Quimper sur le gril (2009), premier roman des aventures de Paul Capitaine, capitaine de police.
- Jean Michel Bernard : Le bagad bombarde Ă Quimper (2017).
- François Lange : le Manuscrit de Quimper (2018) se passe à Quimper au début de l'année 1858.
- François Lange : son roman policier La BĂȘte de l'Aven (2018) se passe en partie Ă Quimper en juillet 1858.
- André Grall, Le Pendu d'Argol
- Jean-François Tifiou, De Quimper à Cayenne, le singulier destin d'une Bretonne, Feedback éditions, 2017, 174 p
Tableaux et gravures représentant Quimper
De nombreux peintres et dessinateurs ont représenté Quimper. Parmi eux :
- Olivier Perrin, Le Champ de foire à Quimper, 1821, 69,4 à 86,4 cm, musée des Beaux-Arts de Quimper[277]
- EugĂšne Boudin :
- Le port de Quimper, 1857, 40,3 cm à 62,3 cm, musée des Beaux-Arts de Quimper[278]
- Bretonnes agenouillées dans la cathédrale de Quimper, 1857, 12,6 cm à 21,7 cm, musée du Louvre, département des Arts graphiques[279]
- Marché sous l'ancienne halle de la place Saint-François à Quimper, 22 cm à 29,8 cm, musée du Louvre, département des Arts graphiques[280]
- Sonneur bretons, à Quimper, 20,4 cm à 27 cm, musée du Louvre, département des Arts graphiques[281]
- Jules Noël, L'arrivée de la diligence à Quimper-Corentin sous le Directoire, 1873, 100,2 cm à 130,5 cm, musée des Beaux-Arts de Quimper[282]
- Jules Girardet, Les Révoltés de Fouesnant ramenés à Quimper par la garde nationale, 1886-1887, 158 cm à 221,5 cm, musée des Beaux-Arts de Quimper[283]
- Henri Alphonse Barnoin, Jour de marché à Quimper Place Saint-Corentin, début du XXe siÚcle[284]
- William Henry Charlton, Vue de Quimper, début du XXe siÚcle, 46 cm à 54 cm[285]
- Fernand Legout-Gérard, La place Terre-au-Duc, 1910, 46 cm à 54 cm, musée des Beaux-Arts de Quimper[286]
- Constantin Petrescu Dragoe, Peisaj din Quimper, 1930
- Paul Signac, Quimper, 1935, 15,9 cm Ă 19,9 cm
Le Champ de foire Ă Quimper, 1821
Olivier Perrin
Musée de Quimper.L'Arrivée de la diligence à Quimper-Corentin sous le Directoire, 1873
Jules Noël
Musée de Quimper.Les Révoltés de Fouesnant ramenés à Quimper par la garde nationale, 1886
Jules Girardet
Musée de Quimper.Jour de marché à Quimper place Saint-Corentin
Henri Alphonse Barnoin (1882-1940)
Collection privée, vente 2005Vue de Quimper
William Henry Charlton (1846-1918)La Place Terre-au-Duc, 1910
Fernand Legout-GĂ©rard
Musée de QuimperQuimper
Paul Signac
Collection privéePaysage de Quimper, 1930
Constantin Petrescu Dragoe
Collection privée
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de 12 francs soit 1,83 euro représentant la rue Kéréon et la cathédrale de Quimper a été émis le 14 juin 1954 à 19 468 000 exemplaires[287]. Six autres timbres à l'effigie du Festival de Cornouaille ont été émis le 27 juin 2013[288].
Manifestations culturelles et festivités
- Manifestations hebdomadaires :
- les Halles Saint-François, tous les jours ;
- le Grand Marché de Quimper, les mercredis et samedis matin ;
- marché du Braden, les dimanches matin de 7 h à 14 h ;
- marché bio de Kerfeunteun, les vendredis aprÚs-midi de 16 h à 19 h 30.
- Liste des manifestations et festivités quimpéroises classée par mois :
- Cirques d'hiver (fin janvier) ;
- Les Hivernautes (février) ;
- festival Yakayalé (avril) ;
- Les Jeudis de lâĂvĂȘchĂ© (les jeudis soir de mi-juin Ă mi-septembre) ;
- Festival de Cornouaille (troisiĂšme semaine de juillet) ;
- Les visites contées estivales (juillet et août) ;
- Semaines Musicales de Quimper (3 premiÚres semaines d'août) ;
- Festival Insolent (octobre) ;
- LâodyssĂ©e des mots (octobre) ;
- Festival Halloween (fin octobre) ;
- Cyber fest-noz (novembre) ;
- Cirque de Noël (décembre) ;
- ThĂ©Ăątre Ă Tout Ăge (dĂ©cembre) ;
- Penn Ar BD, festival de bande dessinée.
- Manifestations et festivités non spécifiques à Quimper mais auxquelles elle participe :
- Luna Park (fin janvier à début mars) ;
- Printemps des PoĂštes (mars) ;
- Printemps du cinéma (fin mars) ;
- FĂȘte des voisins (dernier vendredi de mai ou premier vendredi de juin) ;
- Nuit des musées (mai) ;
- FĂȘte de la Saint-Yves (19 mai) ;
- FĂȘte de la lecture (fin mai) ;
- Rendez-vous aux jardins (premier week-end de juin) ;
- FĂȘte de la musique (21 juin) ;
- FĂȘte de la Saint-Jean (24 juin) ;
- FĂȘte du cinĂ©ma (fin juin) ;
- FĂȘte nationale française (14 juillet) ;
- FĂȘte foraine (aoĂ»t) ;
- Rentrée du cinéma (septembre) ;
- Journées européennes du patrimoine (mi-septembre).
Personnes célÚbres nées à Quimper
- Michel Marion, receveur ducal mort pour délivrer son duc (vers 1450) ;
- Jean Moreau, chanoine et auteur de MĂ©moires sur les guerres de la Ligue en Cornouaille (vers 1552) ;
- Ălie FrĂ©ron, critique littĂ©raire, adversaire de Voltaire (1718) ;
- Denis Bérardier (1735-1794), théologien et religieux français, a obtenu que Quimper soit le chef-lieu du département ;
- René Madec, soldat du roi, général et nabab du grand moghol des Indes (1736) ;
- Augustin Le Goazre de Kervélégan (1748-1825), avocat et révolutionnaire ;
- Jean Marie Jacques de LĂ©cluse de Longraye de Vieux-ChĂątel (1759-1834), noble français ayant participĂ© Ă la Guerre d'indĂ©pendance des Ătats-Unis ;
- Esprit-Tranquille Maistral, (1763 - 1815), contre-amiral ;
- René Laennec, médecin, inventeur du stéthoscope (1781) ;
- Anne-Marie Audouyn de Pompéry, épistoliÚre, surnommé la « Sévigné cornouaillaise » ;
- Alexandre Massé, industriel du textile, inventeur du bouton à quatre trous, bienfaiteur (1829) ;
- Ămile Lemoine (1840-1912), gĂ©omĂštre ;
- Alexandre Marie Thomas (1844-1908), aumÎnier du Lycée, chanoine à la cathédrale, historien, né et mort à Quimper[289] - [290].
- Louis Hémon, avocat, député, puis sénateur du FinistÚre (1844-1914) ;
- Pierre Alexis Ronarc'h, vice-amiral (1865) ;
- Charles Armand Picquenard, docteur en médecine, botaniste, promoteur du scoutisme (1872) ;
- Léon Le Berre, journaliste et écrivain, promoteur du régionalisme breton (1874) ;
- René Cardaliaguet ou chanoine Cardaliaguet, 1875 ;
- Victor Le Gorgeu, sénateur du FinistÚre, maire de Brest, commissaire régional de Bretagne (1881) ;
- Max Jacob, poĂšte, romancier, essayiste et peintre (1876) ;
- Augustin Tuset, sculpteur & graveur (1893-1967) ;
- Jean Le Roy (1894-1918), poĂšte ;
- Carl de la SabliÚre, (1895-1979), navigateur, champion olympique aux Jeux olympiques d'été de 1928 ;
- André Derrien(1895-1994), champion olympique de voile en 1928 ;
- Georges Chauvel (1902-1973), homme politique ;
- Louis Salou (1902), acteur ;
- Césaire de Poulpiquet, (1903-1943), résistant ayant hébergé clandestinement des aviateurs pendant la Seconde Guerre mondiale, déporté et mort en Allemagne ;
- Charles Hernu (1923), ministre, député du RhÎne ;
- Jacques Villeglé (1926), artiste peintre/plasticien renommé pour ses affiches lacérées ;
- Dodik Jégou (1934), artiste peintre, céramiste, poÚte, récipiendaire de l'Ordre de l'Hermine, promotion 1997 ;
- Jean-Yves Besselat (1943), homme politique ;
- Hervé Jaouen (1946), écrivain ;
- Dan Ar Braz (1949), guitariste auteur-compositeur-interprĂšte qui donne naissance Ă l'HĂ©ritage des Celtes pour le festival de Cornouaille de 1993 ;
- Erwan Ropars (1950-2015), musicien et compositeur, il fut penn-soner du Bagad Kemper durant vingt-cinq ans ;
- Philippe Poupon (1954), navigateur ;
- Pierre Miossec (1955), professeur dâimmunologie clinique ;
- André Grall (1956), écrivain, scénariste ;
- Jakez Bernard (1956), producteur musical et président de Produit en Bretagne ;
- Marie Seznec Martinez (1958-2015), mannequin, ambassadrice puis directrice de la haute couture chez Christian Lacroix, styliste ;
- Marc Guillemot (1959), navigateur ;
- Jean Le Cam (1959), navigateur ;
- Bertrand de Broc (1960), navigateur ;
- Fañch Le Henaff (1960), graphiste ;
- Roland Jourdain (1964), navigateur ;
- Anthony Palou (1965), Ă©crivain ;
- Pascal Le Guern (1968), journaliste ;
- Jean-Charles Guichen (1970), guitariste ;
- Hervé Gainche (1971), sportif force athlétique ;
- Ronan Bouroullec (1971), designer ;
- Frédéric Guichen (1972), accordéoniste ;
- Erwan Bouroullec (1976), designer ;
- Vincent Le Goff, (1989), footballeur professionnel.
Selon la base Léonore, 382 personnes nées à Quimper et décédées avant 1977 ont reçu l'Ordre national de la Légion d'honneur[291].
Personnes célÚbres mortes à Quimper
- Jean Discalceat, Santig Du (1349),
- Jean Moreau, voir ci-dessus ()
- François de CoĂ«tlogon, Ă©vĂȘque de Cornouaille pendant 40 ans. C'est son carrosse embourbĂ© qui aurait inspirĂ© Jean de La Fontaine (1706).
- Marie Tromel, dite Marion du Faouët, bandit, torturée et pendue en 1755
- Alain NĂ©dĂ©lec, agriculteur, juge de paix du canton de Fouesnant, premier condamnĂ© Ă ĂȘtre guillotinĂ© Ă Quimper (1793)
- Yves Marie Audrein, Ă©vĂȘque du FinistĂšre (1800)
- François Valentin, peintre et homme politique (1804)
- Pierre-Vincent Dombidau de Crouseilles, Ă©vĂȘque de Quimper (1823)
- Jean-Marie de Silguy, fondateur du musée des Beaux-Arts de Quimper (1864)
- Olivier Perrin, peintre (1832)
- Nanine Souvestre-Papot, romanciĂšre fĂ©ministe, Ă©pouse d'Ămile Souvestre et belle-mĂšre d'Alfred Beau, aprĂšs 1854
- Pierre-Paul de La GrandiĂšre, vice-amiral, gouverneur de Cochinchine (1876)
- François-Marie Luzel, conservateur des Archives départementales, folkloriste, écrivain en breton (1895)
- Jean-Marie Déguignet, écrivain breton de langue française (1905)
- Auguste de Penfentenyo (1837-1906), amiral
- Raoul Anthony (1874-1941), mĂ©decin, anthropologiste, professeur au MusĂ©um dâhistoire naturelle
- Henri PĂ©rennĂšs, prĂȘtre et historien (1951)
- Charles Léon Godeby, peintre et conservateur du Musée des beaux-arts de Quimper (1952)
- Abel Villard, peintre et industriel breton, fondateur de la confiturerie Villard en 1924 (1969)
- EugĂšne De Bie, peintre belge (1983)
- Pierre-Jakez HĂ©lias, Ă©crivain en breton, journaliste, professeur de lettres (1995).
- Jean-Luc Dehaene, premier ministre belge (2014).
- Maurice Laval (1921-2019), résistant, journaliste et homme politique.
Personnes célÚbres ayant vécu ou travaillé à Quimper
- RĂ©mi Blanchard, peintre.
- Ronan et Erwan Bouroullec, designers.
- Yann Brekilien, Ă©crivain, fondateur de l'Association des Ă©crivains bretons.
- Yann Bricler, militant nationaliste breton devenu pro-nazi pendant la Seconde Guerre mondiale et assassiné à Quimper.
- Patrick Camus, peintre.
- André Cariou, historien de l'art, directeur du musée des beaux-arts de 1984 à 2012.
- Saint Corentin (VIe siĂšcle ?), lĂ©gendaire premier Ă©vĂȘque de Cornouaille.
- René-Yves Creston, artiste plasticien, ethnologue et résistant, au Musée départemental breton.
- Yan' Dargent (1824-1899), peintre et illustrateur français.
- Joseph François Dupleix (1697-1763), gouverneur des Indes françaises, a étudié au collÚge des Jésuites.
- Gweltaz Ar Fur, chanteur et auteur-compositeur, libraire (Ar Bed keltiek) Ă Quimper de 1980 Ă 2010.
- LĂ©on Goraguer, maire de Quimper entre 1967 et 1975.
- Julien Gracq, Ă©crivain.
- Gradlon (VIe siÚcle ?), roi légendaire de Cornouaille.
- Jean Guillou, poĂšte breton, auteur de nombreux cantiques, recteur de Locmaria entre 1870 et 1872[292].
- Hoël Ier, comte de Bretagne (vers 1030-1084).
- James de Kerjégu, conseiller général du FinistÚre, bùtisseur de la préfecture du FinistÚre et du Chùteau de Trévarez.
- Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret (né en 1743 à Carhaix), a fait ses études au collÚge de Quimper.
- Claude Le Coz (1740-1815), principal du collĂšge de Quimper, puis Ă©vĂȘque constitutionnel d'Ille-et-Vilaine.
- GĂ©rard Le Gouic, poĂšte et Ă©crivain.
- Jacques Lachaud (1893-1973) et René Legrand (1890-1984) Architectes régionalistes
- Nathalie Lemel (1826-1921), libraire-relieur à Quimper, militante anarchiste, dirigeante féministe de l'Internationale.
- Léon Le Minor (né en 1920), microbiologiste, a fait ses études secondaires au collÚge de La Tour d'Auvergne, actuel lycée de Cornouaille.
- Gwenc'hlan Le Scouëzec (1929-2008), médecin de ville à Quimper, éditeur et écrivain, grand druide du Gorsedd de Bretagne.
- Joseph Loth, (1847-1934), professeur de langues celtiques.
- Bienheureux PÚre Julien Maunoir, jésuite.
- Robert Micheau-Vernez, (1907-1989), peintre, illustrateur, sculpteur.
- Edmond Michelet, député de Quimper (1967 et 1968-1969), ministre de la Fonction publique, ministre des Affaires culturelles.
- Ămile de Najac (1828-1899), dramaturge, propriĂ©taire du manoir du Bourdonnel.
- Ronan Olier, peintre.
- Ămile Rocher, peintre, sculpteur et cĂ©ramiste.
- Jean-Pierre Riou, né en 1963, chanteur, guitariste et leader du groupe Red Cardell.
- Rosemary Standley, née en 1979, chanteuse du groupe Moriarty.
- Pierre Tal Coat, (1905-1985), peintre.
- Gaspard Larsonneur (1994), surfeur, champion de France 2019.
Artistes et Ă©crivains contemporains vivant Ă Quimper
- Dan Ar Braz, guitariste et auteur-compositeur
- Louis Bertholom, poĂšte
- Mikael Bodlore-Penlaez, auteur
- Marie-Josée Christien, poÚte et critique
- Louise Ebrel, chanteuse de kan ha diskan
- Pascal Jaouen, brodeur, fondateur de l'Ăcole de Broderie, styliste
- Henry Le Bal, Ă©crivain
- Martial MĂ©nard, Ă©crivain et linguiste
- Jean-Michel Moal, accordéoniste du groupe Red Cardell
- Jean-Paul Le Bihan, archéologue, romancier et poÚte
Notes et références
Notes
- On peut observer au no 3 de la rue de Pen-ar-Steir de Quimper un affleurement de « poudingues, constitués de galets de taille trÚs diverse et de pétrologie variée (granites, ultramylonites, quartz, etc.), avec un ciment microconglomératique ; en face du no 1, on peut voir la succession : poudingues à gros galets, passées à petits galets et arkoses fines ; les assises sont redressées et à pendage nord ». Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 202-203.
- D'anciennes galeries de mine sont parfois mises à jour à l'occasion de travaux de génie civil dans le sous-sol de la ville.
- Les schistes charbonneux (présents dans un conglomérat arkosique à niveaux charbonneux et aux strates redressées) sont visibles en affleurement sur le cÎté sud-ouest de la route D39, 300 m avant le chemin d'accÚs à Kerrun. Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 203.
- Seule ligne Ă circuler uniquement le Samedi.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Formulation de Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2001, p. 102 : « Le mot du latin mĂ©diĂ©val combrus qui signifie 'abattis d'arbres' (VIeâââVIIe siĂšcle) et "barrage" (XIe siĂšcle), ainsi que le vieux français combre 'barrage sur une riviĂšre', remontent Ă un gaulois *com-beros, construit comme des mots du celtique insulaire : v. irl. commar, gall. cymer, bret. kemper (> Quimper) 'confluent' (*com-beros) [âŠ] cf. dans la toponymie Combleux (Loiret), Combriol (Hte-Loire, Combroilium 1021), de *comb(e)ro-ialon, Combretouio (Itin.) en GB, [âŠ]. ComposĂ© de com- 'avec', et de -bero- (-beru-), mot qui sert en celtique Ă dĂ©signer diverses 'modalitĂ©s' de riviĂšres selon le prĂ©fixe (ad-bero-, uo-bero-, com-bero-, eni-bero-, etc. [âŠ], racine du grec phrĂ©ar). Le vieux français combre a gĂ©nĂ©rĂ© le français moderne encombrer (initialement 'gĂȘner', 'entraver'), dĂ©combres, etc.[âŠ] (qui doute du mot gaulois en raison de la divergence de sens entre 'barrage' / 'confluent'), [âŠ] »
- Le Charretier embourbé par Jean de La Fontaine (voir en ligne le texte complet de la fable sur Wikisource).
Le Phaéton d'une voiture à foin
Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin
De tout humain secours. C'Ă©tait Ă la campagne,
PrĂšs d'un certain canton de basse Bretagne
Appelé Quimper-Corentin.
On sait assez que le destin
Adresse lĂ les gens quand il veut qu'on enrage.
Dieu nous prĂ©serve du voyage. - Il y eut, au XIe siĂšcle, dans l'entreprise de rĂ©forme de l'Ăglise, un effort pour asseoir la lĂ©gitimitĂ© des Ă©vĂȘques et archevĂȘques sur le souvenir des citĂ©s et provinces gauloises du Bas-Empire, ce qui Ă©tait impossible pour Quimper.
- Les Actes de lâabbaye Saint-Mesmin de Micy, rĂ©digĂ©s avant 972, indiquent que l'abbaye de Noirmoutier aurait accueilli pour la fin de sa vie, un Gradlon, Ă©vĂȘque et neveu d'un trĂšs puisant roi des Bretons. Il est curieux de constater qu'un prieurĂ© de LandĂ©vennec Ă Lanvern, prĂšs de PlonĂ©our, est dĂ©diĂ© Ă saint Philibert, le fondateur de Noirmoutier.
- JoĂ«lle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siĂšcleâŠ, soutient l'existence d'un monastĂšre trĂšs ancien, ayant Ă©tĂ© le siĂšge de l'Ă©vĂȘchĂ© breton primitif, ce qui expliquerait qu'un simple transfert Ă quelques centaines de mĂštres n'ait pu donner matiĂšre Ă un rĂ©cit de fondation comme pour les Ă©vĂȘchĂ©s voisins.
- Par convention, les chiffres de la population lĂ©gale de 2006 et 2009 publiĂ©s par lâInsee sont prĂ©sentĂ©s.
Références
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Voir aussi
Bibliographie
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- Jean-Paul Le Bihan (dir.) et Jean-François Villard, Archéologie de Quimper : matériaux pour servir l'Histoire, t. 2 : Au temps de l'empire romain, Quimper & Saint-Thonan, Centre de Recherche Archéologique du FinistÚre & éditions Cloßtre, , 846 p. (ISBN 978-2-35002-038-9)
- Jean Kerhervé (dir.), Histoire de Quimper, Privat-SAF,
- Jean-François Douguet et Hervé Glorennec, Quimper, des rues et des noms au fil du temps, Cercle culturel Quimpérois,
- Serge Duigou, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Paul Le Bihan, André Cariou, Annick Fleitour et HélÚne Henry, Quimper, Plomelin, Palantines, coll. « Histoire et géographie contemporaine », , 230 p. (ISBN 2-911434-58-7, BNF 40932644)
- Quimper, ville d'art et d'histoire, Ă©ditions Monum,
- Serge Duigou, L'Odet, éditions Palantines, coll. « Plomelin »,
- GĂ©rard Le Gouic, La place Bouchaballe, Ă©ditions Telen Arvor,
- Ămile Souvestre, En Bretagne : Kemper, la ville d'Is, dans ses Ćuvres complĂštes, Paris : Michel LĂ©vy frĂšres, 1867, vol.14, p. 1â44
- Jean-François Tifiou, De Quimper à Cayenne, le singulier destin d'une Bretonne, Feedback éditions, 2017, 174 p
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
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- (en) Grove Art Online
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