AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Quimper

Quimper (/kɛ̃pɛʁ/[2] ) est une commune française de la rĂ©gion Bretagne situĂ©e dans le nord-ouest de la France. La ville est la prĂ©fecture du dĂ©partement du FinistĂšre, le siĂšge du Conseil dĂ©partemental, ainsi que des deux cantons qui la composent. Elle est Ă©galement la capitale traditionnelle de la Cornouaille, du Pays Glazik et du Pays de Cornouaille qui compte 331 300 habitants en 2009, le siĂšge de l'intercommunalitĂ© de Quimper Bretagne occidentale qui compte 100 187 habitants en 2014, le siĂšge de l'arrondissement de Quimper et enfin le siĂšge du diocĂšse de Quimper et LĂ©on. Ses habitants sont appelĂ©s les QuimpĂ©rois.

Quimper
Quimper
La cathédrale vue depuis l'Odet.
Blason de Quimper
Blason
Quimper
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
(préfecture)
Arrondissement Quimper
(chef-lieu)
Intercommunalité Quimper Bretagne occidentale
(siĂšge)
Maire
Mandat
Isabelle Assih (PS)
2020-2026
Code postal 29000
Code commune 29232
DĂ©mographie
Gentilé Quimpérois
Population
municipale
63 473 hab. (2020 en diminution de 0,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 752 hab./km2
Population
agglomération
75 636 hab. (2018[1])
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 59â€Č 48″ nord, 4° 05â€Č 47″ ouest
Altitude Min. −2 m
Max. 151 m
Superficie 84,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Quimper
(ville-centre)
Aire d'attraction Quimper
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Quimper-1 et Quimper-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Quimper
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Quimper
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
Voir sur la carte topographique du FinistĂšre
Quimper
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Quimper
Liens
Site web www.quimper.bzh

    Autrefois trĂšs rĂ©duit, son territoire communal a Ă©tĂ© trĂšs agrandi Ă  compter du par l'annexion des trois communes limitrophes de Kerfeunteun (3 216 hectares), ErguĂ©-Armel (3 356 ha) et Penhars (1 502 ha). La commune de Quimper, avant 1960, couvrait 192 hectares, ce qui en faisait le moins vaste chef-lieu de dĂ©partement français. Avec 63 513 habitants en 2014, elle est la 80e commune de France, la 3e de la rĂ©gion Bretagne (aprĂšs Rennes et Brest) et la 2e du FinistĂšre au regard de la population[3]. Son unitĂ© urbaine est de 79 804 habitants en 2014[4] et son aire urbaine est de 126 730 habitants en 2014[5] soit la 2e aire urbaine du dĂ©partement aprĂšs celle de Brest. La ville est traversĂ©e par quatre cours d'eau : l'Odet (stĂȘr Oded) et ses trois principaux affluents, le SteĂŻr, le Frout et le Jet.

    La ville est classée ville d'art et d'histoire[6], elle a aussi obtenu deux autres récompenses, celle de l'obtention de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[7] et de la note @@@@ par le label des villes Internet[8].

    Selon des Ă©tudes, Quimper se classait en 2e position des villes françaises oĂč il faisait bon vivre en 2017[9], 13e commune la moins pauvre de France en 2012[10] et 1re agglomĂ©ration comprise entre 70 000 et 100 000 habitants oĂč il fait bon d'entreprendre en 2016[11].

    GĂ©ographie

    L'Odet dans la ville de Quimper.

    Localisation

    L'axe historique de la ville est situé aux confluences de l'Odet et de ses affluents : le Steïr, le Frout et le Jet.

    Quimper est Ă  15 km des cĂŽtes atlantiques. La mer remonte la vallĂ©e encaissĂ©e de l'Odet et lui donne une position de port de fond d'estuaire qui explique son implantation et une partie de son rĂŽle Ă©conomique.

    C'est aussi un carrefour routier trĂšs ancien entre la route nationale 165 et les routes dĂ©partementales D765, D785 et D783. La ville est Ă  565 km de Paris, 550 km de Bordeaux, 740 km de Bayonne, 790 km de Toulouse, 1 022 km de Strasbourg, 1 030 km de Montpellier, 1 210 km de Marseille, 1 370 km de Nice, 215 km de Rennes, 232 km de Nantes, 71 km de Lorient, 122 km de Vannes ou encore Ă  72 km de Brest.

    Communes limitrophes

    Les inondations

    Les inondations provoquées par les crues de l'Odet et du Steïr, ainsi que celles provoquées par la montée du niveau de la mer lors de forts coefficients de marée associés à des coups de vents de sud ou de sud-ouest (ces inondations sont aggravées lorsque les deux phénomÚnes sont concomitants) sont chroniques à Quimper.

    Par exemple, pour celles provoquées par les crues des deux cours d'eau précités, l'histoire a retenu les inondations de 1651, 1765, 1769, 1788, 1838, 1846, 1856, 1865, etc.., et, pour les plus récentes, celles du , des 11 et , 1990, 1995 et 2000[12], mais des inondations moins importantes se produisent plus fréquemment[13].

    Les quartiers de Quimper

    • Carte des quartiers de Quimper
      Carte des quartiers de Quimper

    GĂ©ologie

    Carte géologique de la région de Quimper.
    Reconstruction moderne de la PangĂ©e (il y a 237 millions d'annĂ©es). La collision entre la Laurussia et le Gondwana Ă  l'origine de ce supercontinent est le moteur de l'orogĂšne varisque (variscan or. sur la carte) dont l'empreinte subsiste notamment Ă  travers l'Europe (dessinant un V dont la pointe serait le Massif central).

    Le territoire de Quimper appartient Ă  l'une des grandes unitĂ©s gĂ©ologiques de la pĂ©ninsule bretonne, le domaine sud armoricain. Sur un socle briovĂ©rien s'est formĂ©e une couverture sĂ©dimentaire palĂ©ozoĂŻque. L'ensemble, socle et couverture, est plissĂ© lors de l'orogenĂšse varisque (dite aussi hercynienne) (entre 350 et 290 Ma). La collision continentale au cours de cette orogenĂšse se traduit par un mĂ©tamorphisme gĂ©nĂ©ral de basse-moyenne pression, formant les micaschistes au nord de Quimper[14]. Au StĂ©phanien, partie sommitale du CarbonifĂšre, se forment de petits bassins lacustres d'effondrement Ă  remplissage dĂ©tritique et niveaux de charbon (bassin houiller de Quimper, baie des TrĂ©passĂ©s, Saint-Pierre-la-Cour). La formation de la chaĂźne hercynienne se traduit aussi par le Cisaillement Sud Armoricain, grand accident crustal (dĂ©crochement dont le rejet horizontal atteindrait 500 km et qui affecterait toute l'Ă©paisseur de la croĂ»te continentale, soit 30 Ă  35 km)[15] formant un couloir de failles hercyniennes (sĂ©rie de failles courant de la pointe du Raz Ă  la Loire), en partie relique de la suture de l'ocĂ©an sud-armoricain. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites crustaux en lobe selon cet axe partant de la Pointe du Raz et allant jusqu'Ă  Lizio prĂšs des Landes de Lanvaux[16]. Ces intrusions granitiques, concomitamment Ă  ce dĂ©crochement, suggĂšrent que ce dernier a favorisĂ© la gĂ©nĂ©ration de magmas en profondeur et la granitisation[17]. La mise en place du leucogranite de Pluguffan qui enveloppe aussi la leucogranodiorite de Plomelin et la granodiorite anatectique de Quimper (le passage Ă  ces deux entitĂ©s Ă©tant trĂšs progressif et continu) est ainsi liĂ©e Ă  cette tectonique hercynienne[18]. La granodiorite de Quimper forme un massif de 1 Ă  3 km de large et une quinzaine de km, d’Ouest en Est. Elle emballe de rares petites enclaves de micaschistes et d'orthogneiss ƓillĂ©s migmatitisĂ©s, dont les plus importantes (kilomĂ©triques) sont individualisĂ©es de part et d’autre de la rocade sud-est de Quimper[19]. Sa paragenĂšse comprend un quartz peu abondant (25 Ă  35 %) en plages moyennes parfois Ă©tirĂ©es dans le plan de foliation ; une richesse en albite-oligoclase (40 Ă  50 %) en plages moyennes souvent subautomorphes, avec microline subordonnĂ©e (10 Ă  20 %). La biotite (8 Ă  12 %) est abondante et disposĂ©e en petites paillettes orientĂ©es, associĂ©es Ă  celles de la muscovite (2 Ă  3 %)[20].

    Le site est difficile, car Ă©tabli dans des vallĂ©es Ă©troites encaissĂ©es dans du StĂ©phanien carbonifĂšre et surmontĂ©es d'assez fortes pentes de granulite et de schistes micacĂ©s. Les espaces plats et larges ne se trouvent qu'au confluent de petites riviĂšres portĂ©es Ă  de rapides dĂ©bordements lors de pluies prolongĂ©es. Le centre-ville et le quartier de la gare de chemin de fer sont particuliĂšrement exposĂ©s. Une grande partie de la ville de Quimper est construite sur les terrains houillers du CarbonifĂšre (bassin houiller de Quimper de 4 Ă— 1 km, commandĂ© par des failles NW-SE qui ont pincĂ© quelques lambeaux de StĂ©phanien) issus de sĂ©diments dĂ©tritiques (poudingues, grĂšs, schistes charbonneux riches en restes vĂ©gĂ©taux)[Note 1]. Des travaux de recherches par percement de galeries sont rĂ©alisĂ©es dĂšs 1744 Ă  Quimper[Note 2] et 1752 Ă  ErguĂ©-GabĂ©ric, ainsi qu'entre 1833 et 1844 pour la mine de Kergogne (bassin de Kergogne logĂ© dans la partie septentrionale du graben de Quimper)[Note 3]. MalgrĂ© ces plusieurs tentatives d'extraction de houille, aucun tonnage n'a jamais Ă©tĂ© extrait de ce bassin[21].

    Ces schistes charbonneux constituent un vĂ©ritable musĂ©e gĂ©ologique Ă  ciel ouvert, tĂ©moin de la biodiversitĂ© exceptionnelle au CarbonifĂšre. En effet Ă  cette Ă©poque, le Gondwana entre en collision avec la Laurussia (approximativement l'AmĂ©rique du Nord, l'Europe limitĂ©e Ă  peu prĂšs au niveau actuel de l'Oural) puis avec la SibĂ©rie, Ă  l'origine de la chaĂźne hercynienne et de la PangĂ©e. Ce supercontinent forme alors un vaste domaine continental rĂ©parti de part et d'autre de l'Ă©quateur. Il bĂ©nĂ©ficie d'un climat tropical chaud et humide et voit le dĂ©veloppement de la plus vaste forĂȘt Ă©quatoriale qu'ait connue notre planĂšte. Dans les lacs et marĂ©cages cĂŽtiers, couverts par une vĂ©gĂ©tation luxuriante (fougĂšres arborescentes, prĂȘles, sphaignes, mousses, gymnospermes — ancĂȘtres de nos sapins — et un groupe botanique aujourd'hui disparu, celui des lycophytes), se sont dĂ©composĂ©s ces vĂ©gĂ©taux. Ils ont ainsi contribuĂ© Ă  la formation des couches de roches riches en dĂ©bris vĂ©gĂ©taux et en matiĂšre carbonĂ©e, notamment celles du bassin de ChĂąteaulin, mais aussi les roches carbonĂ©es de type charbon des bassins houillers[22] (bassins de la baie des TrĂ©passĂ©s, de Quimper et de Kergogne). Vers cette Ă©poque, dans des lagunes, se forment Ă©galement les hydrocarbures que l'on recherche en mer d'Iroise et en Manche[23].

    La mine d'antimoine de Ty Gardien, au lieu-dit Le Moulin, a Ă©tĂ© exploitĂ©e entre 1970 et 1975, puis de 1981 Ă  1983, assurant une production totale de 565 tonnes d'antimoine. On y trouve de la stibine.

    D'anciennes auriÚres[24], reconnaissables à l'existence de fosses trÚs allongées, longues de plusieurs centaines de mÚtres, existent au Menez-Guen et à Toulgoat, ainsi qu'à Kerniou en Plonéis[25].

    Un site encaissé et dissymétrique

    On peut dĂ©celer une migration Ă©tonnante des lieux principaux d'habitation, sans doute due Ă  des contraintes gĂ©ographiques (variations du niveau de la mer) ou Ă©conomiques (voies sur les crĂȘtes). Une autre particularitĂ© est la dissymĂ©trie inhabituelle de la vallĂ©e principale : une rive nord convexe en pente et une rive sud concave montrant une hauteur de 60 mĂštres aux flancs abrupts.

    Ce fait et le tracé de courbes et contre-courbes du petit fleuve Odet est dû à des effondrements et soulÚvements créant plusieurs failles à l'Úre tertiaire auquel s'est ajouté un basculement nord-sud.

    La sismicité

    Zonage sismique en vigueur en France depuis le 1er mai 2011, à la suite du décret du 22 octobre 2010.

    Quimper est dans une zone de sismicité faible d'aprÚs le programme national de prévention du risque sismique « le Plan Séisme » datant du 22 octobre 2010[26]. Le plus fort séisme, ressenti le 2 janvier 1959, atteignit une magnitude de 5.2 sur l'échelle de Richter et le plus récent date du 11 octobre 2013 avec une magnitude de 3.9[27].

    Climat

    Selon la classification de Köppen, le climat y est de type océanique ou Cfb.

    • La lettre C indique qu'il s'agit d'un climat tempĂ©rĂ© : les tempĂ©ratures moyennes y sont supĂ©rieures Ă  -3° durant la saison froide.
    • La lettre f indique qu'il s'agit d'un climat humide : les pluies sont rĂ©parties sur toute l'annĂ©e. En effet, malgrĂ© un mois de juillet relativement sec, l'Ă©cart entre les prĂ©cipitations du mois le plus sec et du mois le plus pluvieux, n'est pas suffisant pour qu'on puisse rĂ©ellement parler de saison sĂšche.
    • La lettre b indique qu'il y a un Ă©tĂ© qui ne dĂ©passe pas les 22 °C mais que la tempĂ©rature moyenne de ses quatre mois les plus chauds dĂ©passe les 10 °C.

    En hiver il fait gĂ©nĂ©ralement doux tandis qu'en Ă©tĂ© la chaleur est rarement excessive. Les prĂ©cipitations sont abondantes toute l'annĂ©e mais l'automne et l'hiver sont les saisons les plus arrosĂ©es. La tempĂ©rature record la plus chaude Ă  y avoir Ă©tĂ© enregistrĂ©e est de 36,5 °C () et la plus froide de −10,1 °C (). Le record de hauteur de neige fut Ă©tabli le 9 dĂ©cembre 1990 avec 28 centimĂštres de neige tombĂ©s au sol[28].

    Statistiques 1981-2010 et records Station QUIMPER (29) Alt: 82m 47° 58â€Č 18″ N, 4° 09â€Č 36″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,2 3,8 5,2 6,3 9,2 11,7 13,6 13,6 11,8 9,7 6,6 4,7 8,4
    Température moyenne (°C) 6,8 6,7 8,5 10,1 13,1 15,8 17,7 17,8 15,8 12,8 9,5 7,4 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,4 9,7 11,9 13,9 17 19,8 21,7 21,9 19,8 16 12,4 10 15,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,1
    13.1987
    −8,4
    07.1991
    −7
    07.1971
    −2,2
    11.1978
    0,3
    05.1979
    3,9
    04.1975
    6,6
    12.1970
    6,9
    31.1986
    4,2
    28.1987
    −1,2
    29.1997
    −4,6
    29.2010
    −7,2
    10.1987
    −10,1
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    26.1983
    18,6
    24.2019
    23,3
    19.2005
    27,1
    23.1984
    30,3
    25.2012
    35,9
    30.1976
    35,7
    18.2022
    35,8
    09.2003
    31,1
    07.2021
    26,8
    02.2011
    19,7
    13.1989
    17,7
    19.2015
    35,9
    1976
    Ensoleillement (h) 65,9 85,7 126,5 170,7 194,2 215,9 194,3 194 177,3 111,5 77,9 70,1 1 683,8
    PrĂ©cipitations (mm) 151,1 120,4 98,9 90,2 90,2 59,3 67,2 64,6 86,9 130,1 139,7 151,6 1 250,2
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 16,4 13 13,7 12,4 11,3 8,8 9,6 9,5 9,6 14,8 15,9 15,8 150,8
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 9,5 7,8 6,6 6,3 5,2 3,7 3,7 4 5,3 8,6 9,2 9,4 79,4
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 5,4 4,5 3,4 2,8 2,9 1,8 1,9 1,9 2,9 4,4 4,9 5,6 42,3
    Nombre de jours avec neige 1,4 2,1 0,7 0,2 0 0 0 0 0 0 0,3 0,8 5,5
    Nombre de jours avec grĂȘle 1,2 1,2 1,5 1,3 0,3 0 0 0,1 0 0,3 0,7 0,9 7,7
    Nombre de jours d'orage 0,8 0,5 0,4 0,8 1,5 1 1,4 1,5 0,7 1,1 1,4 0,6 11,7
    Nombre de jours avec brouillard 5,7 5,5 5,4 3,7 3,5 4,1 4,3 5,7 5,3 6,2 5,4 5,4 60,2
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 29216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    SituĂ©e Ă  15 kilomĂštres de l'ocĂ©an Atlantique, la ville est trĂšs rĂ©guliĂšrement balayĂ©e par des dĂ©pressions mĂ©tĂ©orologiques. Les pluies sont donc consĂ©quentes toute l'annĂ©e mais c'est en hiver qu'il pleut le plus. Avec 1 251 millimĂštres de prĂ©cipitations par an, la ville est une des plus pluvieuses du pays avec Brest (1 109 mm/an) et Biarritz (1 483 mm/an) ce qui correspond Ă  un peu moins du double des prĂ©cipitations de la moyenne nationale. MalgrĂ© tout, l'ensoleillement est assez proche de la moyenne du pays mĂȘme s'il reste en dessous de celle-ci.

    Carte des précipitations annuelles dans le FinistÚre (moyenne sur la période 1997-2006).
    • > 1 500 mm
    • 1 400 Ă  1 500 mm
    • 1 300 Ă  1 400 mm
    • 1 200 Ă  1 300 mm
    • 1 100 Ă  1 200 mm
    • 1 000 Ă  1 100 mm
    • 900 Ă  1 000 mm
    • 800 Ă  900 mm
    • < 800 mm
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Quimper 1 767125151160
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    AccĂšs routier et voies de communication

    SituĂ©e Ă  l'extrĂȘme ouest de la Bretagne, Quimper est traversĂ©e par la voie express qui relie Nantes Ă  Brest (RN165 - E60). Quimper dispose de 4 rocades pour contourner la ville. Quimper est formĂ©e de 683 rues, 264 allĂ©es, 228 chemins, 74 impasses, 46 ronds-points, 33 avenues, 38 routes et 16 boulevards[29]. En outre, Quimper a Ă©tĂ© la ville test pour la construction et l'essai des ronds-points en France en 1976 grĂące Ă  l'intervention de Marc BĂ©cam alors dĂ©putĂ© du FinistĂšre et maire de Quimper[30]. La circulation connut une amĂ©lioration sans prĂ©cĂ©dent de sa fluiditĂ© grĂące Ă  la suppression des feux tricolores dans les carrefours, d'oĂč l'expansion rapide du systĂšme Ă  l'ensemble de l'hexagone[31]. Sur l'ensemble de la ville, 6 300 places de stationnement sont disponibles[32].

    Bus

    Le réseau Qub est le réseau de transport en commun par autobus, autocar, taxi et véhicules spécialisés de la Communauté d'agglomération Quimper Bretagne occidentale. Il est exploité par Keolis Quimper. Il est constitué de 20 lignes réguliÚres de bus, dont 12 lignes urbaines et 8 lignes suburbaines qui desservent les 14 communes de l'agglomération Quimper Bretagne Occidentale : Briec-de-l'Odet, Edern, Ergué-Gabéric, Guengat, Landrévarzec, Landudal, Langolen, Locronan, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan, Quéménéven et Quimper.

    Les lignes A et B, labellisĂ©es illiQo, sont dĂ©finies comme majeures et bĂ©nĂ©ficiant d'une frĂ©quence de passage de 12 minutes. Les 12 lignes urbaines sont accessibles aux personnes handicapĂ©es. Toutes les lignes urbaines et suburbaines (sauf la 17) circulent du lundi au samedi, et deux lignes le dimanche. Certains passages des lignes suburbaines et le transport des personnes handicapĂ©es sont faits sur demande prĂ©alable la veille du trajet.

    Le réseau comprend aussi 34 lignes Presto, doublant une partie des lignes ordinaires et adaptées aux horaires scolaires pour la desserte des collÚges et des lycées, mais ouvertes à tous.

    Il partage un certain nombre de points d'arrĂȘt avec le rĂ©seau BreizhGo qui est l'Ă©manation de l'autoritĂ© organisatrice des mobilitĂ©s, la RĂ©gion Bretagne.

    Ancienne ligne 5 direction Gourvily.(ligne B aujourd'hui).
    Lignes urbaines du réseau QUB
    Ligne Parcours
    A Accessible aux handicapĂ©s Kermoysan ↔ ErguĂ©-Armel Bourg ↔ Petit GuĂ©len (1/2 en HC)
    B Accessible aux handicapĂ©s UniversitĂ© ↔ Gourvily
    C1/C2 Accessible aux handicapĂ©s Kerjestin ↔ Kerjestin (boucle Ă  deux sens)
    1 Accessible aux handicapĂ©s Gourvily (Ă  partir de 2022) ↔ Ty Pont ↔ Prat Ar Rouz
    2 Accessible aux handicapĂ©s Ty Bos ↔ Kerlagatu
    3 Accessible aux handicapĂ©s Quimper Centre-Ville ↔ Rouillen ↔ ErguĂ©-GabĂ©ric Bourg
    4 Accessible aux handicapĂ©s Mercoeur ↔ Moulin Vert
    5 Accessible aux handicapĂ©s Saint Jean-Baptiste ↔ Petit GuĂ©len ↔ ZA Petit GuĂ©len
    6 Accessible aux handicapĂ©s Pluguffan Andrieux ↔ Gare SNCF ↔ Sainte-ThĂ©rĂšse
    7 Accessible aux handicapĂ©s Plomelin Saint Roch (4 Ă  5 passages/jour) ↔ Plomelin Kerveo ↔ Quimper Centre-Ville
    8 Accessible aux handicapĂ©s Quimper Centre-Ville ↔ Rouillen ↔ ErguĂ©-GabĂ©ric Lestonan
    9 Accessible aux handicapĂ©s Place de Tour d'Auvergne (en HP) ↔ Centre Ville de Quimper ↔ Kerlic
    Lignes interurbaines du réseau QUB
    Ligne Parcours
    10 Locronan-Kerjacob ↔ Plogonnec Centre ↔ Quimper Centre Ville
    11 Guengat-Kermarc ↔ PlonĂ©is Centre ↔ Quimper Centre Ville
    12 Briec Lumonoch ↔ Quimper Centre Ville
    13 Plogonnec-Keryouen ↔ Quimper Centre Ville ↔ Place de la Tour d'Auvergne
    14 Stangala ↔ CFA ↔ Cuzon ↔ Quimper Centre Ville
    15 QuĂ©mĂ©nĂ©ven Gare ↔ Quimper Centre Ville ↔ Place de la Tour d'Auvergne
    16 Landudal Bourg ↔ Quimper Centre-Ville ↔ Piscine Kerlan Vian
    17[Note 4] Briec Mairie ↔ Langolen Bourg ↔ Quimper Centre Ville

    Le parc est composĂ© de 53 bus de fabrication française dont 46 roulant au gaz naturel. En 2015, le rĂ©seau QUB a comptabilisĂ© 5 300 000 voyages (+ 2 % par rapport Ă  2012), soit prĂšs de 20 000 quotidiennement, dont plus de 19 000 sur les seules lignes urbaines[33]. Plus de 90 000 habitants sont desservis sur les 8 communes de l'agglomĂ©ration, reprĂ©sentant un territoire de prĂšs de 282 km2. En 2012 ce sont prĂšs de 12 000 abonnĂ©s qui ont Ă©tĂ© recensĂ©s[34].

    Depuis décembre 2012, la carte KorriGo est déployée sur le réseau Qub. Cette carte bretonne des déplacements permet de voyager à la fois avec le TER Bretagne et les réseaux urbains de Brest, Lorient, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo et le réseau de car BreizhGo (ex-Illenoo) en Ille-et-Vilaine[35].

    Transports ferroviaires

    Gare de Quimper.

    La commune de Quimper est traversée d'est en ouest et longée au nord-ouest par la ligne de Savenay à Landerneau. Elle y dispose d'une gare SNCF, la gare de Quimper, mise en service à l'arrivée de la ligne depuis Lorient en 1863[36]. Classée 3e gare de Bretagne quant à la fréquentation, la gare permet aujourd'hui des liaisons par TER ou par Intercités vers Brest, Chùteaulin, Rennes, Lorient, Auray, Vannes, Redon et Nantes. Le TGV Atlantique relie chaque jour 10 fois Quimper à la gare de Paris-Montparnasse en plus de 4 h 30, via Rennes.

    Dans le cadre de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, les gares du Mans et de Rennes sont reliées depuis juillet 2017 par une ligne à grande vitesse. Combiné aux travaux de modernisation des voies effectués entre les gares de Rennes et celles de Quimper et de Brest, la ville est désormais à 3 h 30 de Paris, soit plus d'une heure de moins qu'auparavant[37].

    En revanche, en juin 2013, la « Commission MobilitĂ© 21 » a jugĂ© qu'une ligne grande vitesse entre Rennes et Quimper Ă©tait non-prioritaire, ce qui remet la rĂ©alisation de celle-ci entre 2030 et 2050[38] - [39]. Les trajets entre Brest, Rennes et toutes les autres villes de l'Ouest reliĂ©es par cette gare seront donc aussi plus rapides, et il est ainsi estimĂ© Ă  2 millions le nombre de voyageurs supplĂ©mentaires venant par train. La frĂ©quentation de la gare est estimĂ©e Ă  1,6 million de passagers par an en 2020[40].

    Évolution du trafic passagers de la gare de Quimper depuis 2010[41] - [42]
    Année Passagers Variation annuelle
    2010 946 000 en stagnation 0 %
    2011 979 000 en augmentation +3,5 %
    2012 987 000 en augmentation +4,3 %
    2013 928 000 en diminution -6 %
    2014 914 000 en diminution -1,5 %
    2015 908 486 en diminution -0,7 %
    2016 880 602 en diminution -3,1 %
    2017 949 964 en augmentation +7,8 %
    2018 951 271 en stagnation 0 %
    2019 1 058 048 en augmentation +11,2 %
    2020 745 934 en diminution -29,5 %

    Transports aériens

    Tour de contrÎle de l'aéroport de Quimper-Bretagne.

    L'aĂ©roport de Quimper Cornouaille est un aĂ©roport situĂ© sur la commune de Pluguffan, Ă  5,5 km au sud-ouest de Quimper. À noter que l'aĂ©roport a perdu en 18 ans 43 % de son trafic passagers au profit de l'aĂ©roport de Brest-Bretagne (+52 % de passagers par rapport Ă  1998).

    Transports maritimes

    À cinq minutes de Quimper se trouve le petit port de Quimper-Corniguel qui dispose de 300 mĂštres de quai et d'un ponton de 54 mĂštres de long sur les bords de l'Odet. En moins de 1 h 30 il permet de rejoindre les communes de BĂ©nodet et de Sainte-Marine. Le port est implantĂ© Ă  seulement dix minutes de la gare de Quimper et Ă  quinze minutes de l'aĂ©roport de Quimper-Bretagne[43].

    VĂ©lo

    Quimper Bretagne occidentale possĂšde 81 km de pistes cyclables et 600 places de stationnement vĂ©lo. D'ici 2014, ce seront 250 km de pistes cyclables et 2 000 places de stationnement vĂ©lo qui seront disponibles[44].

    L'agglomĂ©ration et le groupe Qub lancĂšrent, le 17 , le VĂ©loQub, une formule souple de location longue durĂ©e de vĂ©lo, au mois ou Ă  l'annĂ©e. Deux offres sont proposĂ©es : le vĂ©lo classique et le vĂ©lo Ă  assistance Ă©lectrique. Le service s’adresse Ă  tous ceux qui souhaitent dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir le vĂ©lo comme mode de dĂ©placement urbain.

    Urbanisme

    Typologie

    Quimper est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [45] - [46] - [47].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Quimper, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant trois communes[48] et 75 302 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[49] - [50].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[51] - [52].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain continu 0,8 % 64
    Tissu urbain discontinu 23,0 % 1941
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 8,3 % 701
    Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 0,5 % 40
    Extraction de matériaux 0,7 % 55
    Espaces verts urbains 1,2 % 102
    Équipements sportifs et de loisirs 0,7 % 56
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 16,1 % 1356
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 8,7 % 734
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 23,5 % 1983
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,2 % 520
    ForĂȘts de feuillus 6,6 % 562
    ForĂȘts de conifĂšres 1,1 % 89
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 2,4 % 206
    Zones intertidales 0,05 % 4
    Estuaires 0,3 % 25
    Source : Corine Land Cover[53]

    Toponymie

    Le nom en breton est Kemper [ˈkáșœmpəʁ][54].

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Kemper Conrentini, Kemper en 1084 - 1112[55], Kemper en 1116, Kimper en 1160, Confluentia en 1166 (traduction latine), Quemper en 1218, Quimper en 1236, kemper au XIVe siÚcle, Quimper en 1423 - 1425, Kemper en 1516, Kimper en 1541, Quimper en 1719[56], Quimpercorentin en 1723.

    La rĂ©fĂ©rence Ă  Corentin, 1er Ă©vĂȘque de Quimper, fut supprimĂ©e Ă  la RĂ©volution.

    La forme Quimper est une francisation de son nom breton apparue assez tĂŽt (1236). Avant la rĂ©forme de Jean-François Le Gonidec au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le son /k/ en breton Ă©tait notĂ© aussi bien par c ou qu, c'est pourquoi on note une alternance des graphies avec k- initial et qu- dans les formes anciennes Ă  partir de 1218. De nos jours, le nom en breton s’écrit Kemper[56].

    Ce nom de lieu est issu d'un terme celtique dont la forme originelle reste Ă  dĂ©finir. Sa forme initiale devait ĂȘtre kenber / kember, mot qui a Ă©tĂ© expliquĂ© au XXIe siĂšcle comme un composĂ© basĂ© sur les Ă©lĂ©ments ken- + -ber, dont le premier Ă©lĂ©ment ken- reprĂ©sente le breton ken « ensemble » et le second -ber, un dĂ©verbal ber qui dĂ©signe encore dans le breton contemporain un Ă©coulement (du verbe bera « couler »)[57], d'oĂč le sens global de « confluent ». Il constitue aussi le radical du mot aber (ad + ber)[Note 7].

    Cette dénomination correspond bien au site de la ville, celle-ci ayant été bùtie à la confluence de l'Odet avec le Steïr[58]. Deux autres cours d'eau rejoignent l'Odet également à Quimper : le Frout et le Jet.

    Le breton kember est un proche parent du gallois cymer, et du moyen irlandais commar[59]. Ces termes du celtique insulaire remontent à un celtique *comberos, sans doute semblable au gaulois *comberos « barrage de riviÚre » à l'origine de l'ancien français combre « barrage sur une riviÚre » et de ses dérivés modernes décombre, encombrer[60].

    Des textes tardifs des XIe et XIIe siùcles situent une Civitas Aquilonia ou Aquilo à l’emplacement de l'ancien faubourg de Locmaria[61].

    Avant la RĂ©volution française, la ville est communĂ©ment appelĂ©e Quimper-Corentin, en rĂ©fĂ©rence Ă  saint Corentin, son premier Ă©vĂȘque. Ce qualificatif permet de la diffĂ©rencier des autres localitĂ©s bretonnes portant le nom de Kemper, notamment les communes qui s'appellent aujourd'hui, en français, QuimperlĂ©, Quemperven et Quemper-GuĂ©zennec. C'est Ă  Quimper-Corentin que Jean de La Fontaine place sa fable du Charretier embourbĂ©[Note 8].

    Pendant la Révolution française, la commune a été rebaptisée Montagne-sur-Odet[62].

    Histoire

    Devise

    La devise de la ville de Quimper est, en breton, « Unanet e vimp kreñv », ce qui signifie « Unis nous serons forts ».

    HĂ©raldique

    moderne

    Le blason actuel de la ville de Quimper se blasonne ainsi : D'azur au bélier passant d'argent accorné et onglé d'or, au chef d'hermine. Il s'agit du blason attribué par l'édit royal de 1696 (armorial d'Hozier).

    Quimper a Ă©galement Ă©tĂ© dotĂ©e d'un blason plus ancien (Ă  droite) figurant dans l'armorial de Guy Le Borgne (1667). Il se blasonne de gueules au cerf passant d’or ; au chef d'azur semĂ© de fleurs de lys d'or[63].

    ancien

    Le champ d'hermines symbolise la Bretagne (emblÚme des ducs de Bretagne) et le bélier symbolise le pays de Cornouaille dont Quimper est la capitale. La ville obtient un brevet d'armoiries en 1697[64] - [65] - [66].

    Préhistoire et Antiquité

    Le Quimper préhistorique et antique a fait l'objet de recherches archéologiques importantes depuis le début du XIXe siÚcle (notamment sous l'égide, à partir de 1873, de la Société archéologique du FinistÚre), celles-ci ont connu un développement décisif, selon les méthodes modernes de fouille, avec la création en 1970 d'un Centre municipal d'étude et de recherche archéologique.

    Des silex retrouvĂ©s Ă  Pluguffan, commune limitrophe, sont datĂ©s de 6 000 ans. Le quartier de Kerjestin a fourni des vestiges (tertre funĂ©raire, cĂ©ramique) s'Ă©chelonnant du NĂ©olithique au Bronze ancien (3000-1800 av. J.-C.), celui de Penancreac'h les traces d'un habitat important datant de la fin du IIIe millĂ©naire avant notre Ăšre, celui du Braden des fragments de poterie remontant Ă  1800 av. J-C. environ. D'autres trouvailles dissĂ©minĂ©es sur tout le territoire de la commune (haches, tessons
) et remontant aux mĂȘmes Ă©poques montrent que la zone a Ă©tĂ© occupĂ©e depuis plusieurs millĂ©naires.

    Carte des peuples gaulois : le département du FinistÚre correspond au territoire des Osismes.

    Les vestiges d'un oppidum ont Ă©tĂ© mis au jour au sommet de la colline de Kercaradec (quartier Ouest), et des traces d'habitats datant de l'Ăąge du fer (VIe – Ier siĂšcle av. J.-C.), de forges et de sĂ©pultures ont Ă©tĂ© trouvĂ©es dans les quartiers d'ErguĂ©-Armel et de Penhars avec une concentration sur le site du Braden. Une activitĂ© agricole florissante semble s'ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e Ă  cette Ă©poque.

    Voies romaines des peuples gaulois de l'actuelle Bretagne.

    La dĂ©couverte en 2003 d'une agglomĂ©ration gauloise d'une surface estimĂ©e de plus de dix hectares Ă  cheval sur le SteĂŻr au Nord, prĂšs du village de Kergolvez, a apportĂ© la confirmation d'un peuplement important de la zone dĂšs avant la conquĂȘte romaine, puisque les datations vont du IIe siĂšcle av. J.-C. ou du Ier siĂšcle av. J.-C. Ă  un abandon datĂ© de -30[67]. Des traces d'artisanat ont Ă©tĂ© trouvĂ©es et des scories mĂ©talliques indiquent une activitĂ© mĂ©tallurgique notable. L'habitat, Ă  l'Ă©poque, semble donc s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© sous la forme d'un ensemble de villages ou hameaux.

    Des Ă©crits de Jules CĂ©sar et des historiens grecs, on dĂ©duit que le site de Quimper Ă©tait inclus dans la citĂ© des Osismes dont la capitale, au moins aprĂšs la conquĂȘte romaine, Ă©tait Vorgium (Carhaix). Elle Ă©tait Ă  cette Ă©poque un carrefour entre plusieurs voies romaines.

    Une agglomération gallo-romaine (Civitas Aquilonia) d'une quinzaine d'hectares a été repérée dans le quartier de Locmaria. Elle fut fondée sous le rÚgne de l'empereur Auguste et fut surtout florissante aux deux premiers siÚcles de notre Úre. Elle comportait un forum et des thermes situés au centre d'un plan orthogonal, dont un élément significatif a été retrouvé en 2006 à proximité d'un probable port sur l'Odet et d'une acropole située sur le sommet occidental du mont Frugy. Une voie romaine la reliait à Vannes et d'autres à Brest, Carhaix et la pointe du Van[68].

    Le quartier de Roz-Avel, à deux kilomÚtres au nord-ouest du centre-ville actuel, comportait au début du Ier siÚcle une grande et belle villa avec des thermes privés qui restent utilisés jusqu'à la fin du IIIe siÚcle. Une villa similaire existait à Kervéguen, à la limite est, prÚs de l'Odet. En 2019, une nécropole gallo-romaine ainsi qu'une luxueuse villa furent exhumés sur la commune.

    Apparition de Quimper dans les textes

    Le vieux Quimper.

    La citĂ© gallo-romaine florissante semble s'amoindrir assez considĂ©rablement Ă  partir du IVe siĂšcle (en tout cas d'un point de vue archĂ©ologique), l'on ignore tout de l'histoire du site au cours du trĂšs Haut Moyen Âge. Dans le quartier portuaire a Ă©tĂ© retrouvĂ©e une nĂ©cropole datant de l'Ă©poque carolingienne. Une civitas aquilonia, au nom latin obscur signifiant la « citĂ© du Nord » (sans prĂ©cision de quel Nord il s’agit), est mentionnĂ©e dans un acte datĂ© d'environ 1020 dans le nom d'un lieu de culte Sancta Maria in aquilonia civitate : elle existait autour de l'Ă©glise abbatiale de Locmaria comme semble le confirmer un autre acte de 1124 par lequel l'abbaye devient un prieurĂ© de Saint-Sulpice de Rennes. L'abbaye de femmes semble avoir Ă©tĂ© fondĂ©e par des donations du comte et Ă©vĂȘque de Cornouaille, Binidic (BenoĂźt), peu avant sa mort en 1055, et bĂ©nĂ©ficier de la protection de son fils, Alain Canhiart, son successeur au comtĂ©, dont la fille, Hodierne, est la premiĂšre abbesse connue.

    Cette anciennetĂ© a amenĂ© Ă  supposer que Locmaria a Ă©tĂ© le premier siĂšge de l'Ă©vĂȘchĂ© de Quimper et donc de sa cathĂ©drale.

    DĂ©jĂ  vers l'an 900, un certain Huarwethen porte le titre d'Ă©vĂȘque de Saint-Corentin ; le personnage de saint Corentin, premier Ă©vĂȘque de Quimper selon la tradition, est mentionnĂ© vers 880 dans la Vie de saint GuĂ©nolĂ©, due Ă  Wrdisten (Gourdisten), abbĂ© de LandĂ©vennec. DĂšs les annĂ©es 850, un autre document parle d'un dĂ©nommĂ© Anaweten, qualifiĂ© d'Ă©vĂȘque de Cornouaille (episcopus Cornugallensis), et il n'est pas douteux qu'il devait rĂ©sider Ă  Quimper.

    Le nom de Kemper ou de Quempercorentin apparaĂźt Ă  la fin du XIe siĂšcle. On trouve aussi les termes latins Confluentia et aussi C(h)orisopitum (dans le titre Corisopitensis presul attribuĂ© Ă  l'Ă©vĂȘque au milieu du XIe siĂšcle), ce que l'on croit ĂȘtre une cacographie de Curiosolitum (le nom, employĂ© au gĂ©nitif, de l'ancienne citĂ© gauloise des Curiosolites, chef-lieu « Fanum Martis »/Corseul, prĂšs de Dinan), rĂ©sultat, donc, d'une simple erreur d'un clerc de l'Ă©poque[Note 9]. La rĂ©fĂ©rence toponymique au « confluent » (de l'Odet et du SteĂŻr) paraĂźt tĂ©moigner d'un dĂ©placement du noyau urbain de Locmaria au centre-ville actuel, dĂ©placement dont on ne connaĂźt ni l'Ă©poque, ni la cause.

    Les brumes des légendes, des cartulaires et des Vies de saints bretons

    Sa Vie latine, (composĂ©e surtout par des mouvements rĂ©actionnaires identitaires de la fin du XIXe siĂšcle), fait de saint Corentin un protĂ©gĂ© de Gradlon, roi de Cornouaille ayant Ă©chappĂ© Ă  la submersion de la ville d'Ys et auquel le prince aurait fait don de son chĂąteau pour Ă©tablir son palais Ă©piscopal, ce qui expliquerait le nom de « Tour-du-ChĂątel » (en latin Circuitus Castri, c'est-Ă -dire le « pourtour du chĂąteau ») donnĂ© autrefois Ă  la place entourant la cathĂ©drale. Cependant ces Ă©vĂ©nements, sĂ»rement en grande partie fictifs, sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©s vers le Ve siĂšcle, alors que rien ne permet d'affirmer l'existence d'un Ă©vĂȘchĂ© chrĂ©tien Ă  cette Ă©poque, d'autant que les Bretons n'eurent longtemps pas de diocĂšses territoriaux. Selon certains historiens modernes, le diocĂšse de Quimper aurait Ă©tĂ© fondĂ© seulement au IXe siĂšcle, aprĂšs la conquĂȘte carolingienne de l'Armorique.

    Trois Gradlon sont connus par le Cartulaire de Landévennec, mais le seul pouvant avoir laissé une trace[Note 10] est le troisiÚme, Gradlon de Plonéour-(Lanvern), dont le petit-fils supposé, DilÚs, fit justement une donation de terres de Plonéour à l'abbaye de Landévennec.

    Saint Corentin est associĂ© dans la lĂ©gende Ă  un ermite de Kerfeunteun pour lequel il aurait crĂ©Ă© par miracle la fontaine sacrĂ©e toujours visible prĂšs de l’église et saint GwenaĂ«l aurait Ă©tĂ© remarquĂ© par saint GuĂ©nolĂ© dans les rues de Quimper, n'ayant encore que onze ans. L'ayant fait Ă©duquer Ă  l'abbaye de LandĂ©vennec, le disciple serait devenu son successeur.

    Selon le Cartulaire de LandĂ©vennec, Corentin aurait eu pour successeur Guenuc et Allorus, ce dernier pouvant ĂȘtre le fondateur de la paroisse d'ErguĂ©-Armel, Ă  trois kilomĂštres de la cathĂ©drale. La Vie latine de saint MĂ©loir, donnĂ© comme petit-fils du comte de Cornouaille, Budic Meur, montre le meurtrier du saint emmenĂ© par l'oncle Rivod, commanditaire du meurtre, au sommet du mont Coci dans lequel il semble appropriĂ© de voir le Mont Frugy.

    On trouve Ă  Locmaria quelques traces d'un culte de saint Tudy, dit aussi saint Pabu (voir Ă  ce propos l'Ă©quivalence avec Saint Tugdual) : la donation de l'Ă©vĂȘque Binidic (un peu avant 1055) mentionne une pierre Maen Tudi et une fontaine de Pabu sur le minihi (territoire propre) de l'abbaye Sainte-Marie de Locmaria, prĂšs du mont Frugy, mentionnĂ© comme le Cnech Cuki[69]. Il a donc peut-ĂȘtre existĂ© en ce lieu, avant l'abbaye Sainte-Marie, un monastĂšre dĂ©diĂ© Ă  saint Tudy, ce dernier formant une triade avec saint Corentin et saint GuĂ©nolĂ©, tant dans la Vie de saint GuĂ©nolĂ© de Wrdisten que dans la Vie de saint Corentin (XIIe siĂšcle). Autres preuves d'un lieu de priĂšre ancien, la rĂ©fĂ©rence tardive Ă  une chapelle Saint-Colomban (Irlandais du Ve siĂšcle, auteur d'une rĂšgle monastique qui porte son nom) et le fait qu'un abbĂ©, Gourki, est prĂ©sent lors de la donation principale, donc avant la crĂ©ation de l'abbaye de femmes. Mais rien encore de probant n'a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur la PrĂ©histoire du siĂšge Ă©piscopal, qui n'est pas donnĂ© comme d'origine insulaire comme d'autres en Bretagne[Note 11].

    Les relations complexes entre les pouvoirs civils et religieux

    Le haut Moyen Âge montre, de façon plus certaine, autour de l'an 1000, une confusion du pouvoir comtal et Ă©piscopal sous un certain Binidic, fils de Budic de ChĂąteaulin. Cette situation contestable est dĂ©nouĂ©e par l'attribution du comtĂ© de Cornouaille Ă  Alain Canhiart (ou Cainhart), fils de Binidic, et celle de l'Ă©vĂȘchĂ© successivement Ă  son frĂšre Orscand puis au fisl de celui-ci, Binidic. Il en restera le fait que l'Ă©vĂȘque gardera jusqu'en 1791 la possession de la ville fortifiĂ©e entre l'Odet, le SteĂŻr et le Frout, le duc de Bretagne, successeur des comtes de Cornouaille, gardant le faubourg ouest connu sous le nom de la Terre-au-Duc.

    Deux seigneuries se partagent l'essentiel du pouvoir Ă©conomique (marchĂ©s, moulins, fours banaux, octrois, pĂ©ages), celle de l'Ă©vĂȘque en sa ville close de murailles entre l'Odet, le SteĂŻr et le Frout et le prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin fĂ©minin de Locmaria qui contrĂŽle les entrĂ©es et sorties maritimes, mais, dans ce qui reste, les possessions sont enchevĂȘtrĂ©es et matiĂšres Ă  d'innombrables querelles et procĂšs.

    En 1210, le duc est contraint de dĂ©truire la maison forte qu'il avait Ă©difiĂ©e sur le fief de l'Ă©vĂȘque et seul l'arbitrage du pape permettra la construction, au confluent, d'un petit chĂąteau en 1453, dont fort peu de traces subsistent. Dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit, les Ă©vĂȘques s'opposent Ă  la levĂ©e des impĂŽts par l'État ducal qui s'affirme. Choisis dans l'entourage ducal, ils doivent accepter l'impĂŽt, mais refusent pourtant garnison et atelier monĂ©taire.

    L'essor du bas Moyen Âge

    En 1239, l'Ă©vĂȘque Raynaud dĂ©cide de reconstruire sur place la cathĂ©drale romane mais, contrairement Ă  ce qu'ont longtemps pensĂ© les historiens, les travaux de la cathĂ©drale gothique n'ont pas commencĂ© avant les annĂ©es 1280. Le chantier subit un arrĂȘt prolongĂ© aux XIVe et XVe siĂšcles, annĂ©es noires pour la Cornouaille (guerre de Succession de Bretagne, Ă©pidĂ©mies).

    Pendant la guerre de Succession de Bretagne, l'Ă©vĂȘque Geoffroy de Kermoysan prend le parti de Charles de Blois : Quimper est assiĂ©gĂ© par Jean de Montfort. Geoffroy rassemble les habitants pour dĂ©libĂ©rer et la rĂ©solution unanime est prise d'ouvrir les portes au vainqueur. À la suite de la prise de position de l'Ă©vĂȘque de Quimper en faveur de Jean de Montfort, Quimper est mis Ă  sac par Charles de Blois. C'est vraisemblablement Ă  cette pĂ©riode que l'ancien chĂąteau de Kermoisan est dĂ©mantelĂ©.

    Geoffroy de Kermoysan (Pommerit-Le-Vicomte 1310 - 1380) Ă©tait entrĂ© dans l'ordre savant de Saint BenoĂźt et devint abbĂ© de la Couture (abbaye fondĂ©e fin VIe siĂšcle au Mans par Saint Bernard), puis fut nommĂ© Ă©vĂȘque de Cornouaille (Quimper) en 1358 et de Dol (12 aoĂ»t 1369).

    Il est prĂ©sent sur un acte d'Avignon, de 1372, traitant de la fondation de la chapellenie du chĂąteau de Pont-l'AbbĂ©, en tant qu'Ă©vĂȘque de Quimper, et il assiste en 1375 au parlement tenu Ă  Paris pour fixer la majoritĂ© des rois Ă  14 ans.

    Le vieux Quimper.

    La ville se développant, le duc de Bretagne, qui voit son pouvoir politique se renforcer et ne manque pas de l'exprimer par l'apposition de son blason sur les remparts et sur les églises, est amené à tenir compte des notables et à leur octroyer des privilÚges pour favoriser l'économie locale et donc ses propres rentrées fiscales.

    Le mouvement s'amorce par un acte de Jean IV en 1387, mais, si des réunions du « corps de ville » sont attestées dans l'une des chapelles[70] de la ville close, le Guéodet (d'un mot breton proche de « cité »), il n'a pas de traces de luttes pour ériger une « commune » en opposition avec l'autorité ducale ou épiscopale. Un procureur des bourgeois est nommé en vers 1430, mais ce n'est qu'en 1704 que la création d'un office de maire est décidée.

    Quimper est une ville dont les notables, nobles, chanoines ou commerçants se font construire des « hostels » Ă  pan de bois et aux façades savamment sculptĂ©es en bois et en pierre et les terres rurales proches sont parsemĂ©es des manoirs nobles dont certains sont des rĂ©sidences d'Ă©tĂ© comme celui de Lanniron Ă  Locmaria pour l'Ă©vĂȘque.

    La ville attire des ordres religieux qui s'installent dans et hors de la ville close, les Franciscains cordeliers étant mal acceptés et objets de saccages, malgré le renom de charité de Jean Discalceat, plus connu sous le nom de Santig du « le petit saint noir », mort en soignant les habitants de la peste en 1349.

    En 1490 éclate une insurrection paysanne appelée « La commune de Cornouaille » et décrite par le chanoine Jean Moreau : des milliers de paysans mal armés assiÚgent la ville, mais sont repoussés et massacrés.

    En 1494 et en 1495, la ville subit une épidémie de nature inconnue qui, selon le chanoine Moreau, emporte un tiers de la population et affecte nombre de soldats, lors du siÚge des troupes d'Henri IV.

    Temps modernes

    La Tour du Chatel, partie de la place Saint-Corentin, oĂč avaient lieu les exĂ©cutions capitales (dont celle de Marion du FaouĂ«t).

    L'imprimerie n'est venue que vers 1525, mais son essor sera, comme partout, limitĂ© par la politique de contrĂŽle absolu de Louis XIV qui ne fait autoriser qu'un imprimeur par ville placĂ© sous la censure de l'Ă©vĂȘque qui est son premier client. La maison la plus ancienne de Quimper, datĂ©e du dĂ©but du XVe siĂšcle, fut justement le siĂšge de l'imprimerie diocĂ©saine.

    Quimper bénéficie de la réforme judiciaire de 1552 qui renforce son rÎle en en faisant le siÚge d'un présidial dont le ressort coïncide grossiÚrement avec le territoire du futur département du FinistÚre, sauf Quimperlé subordonné à Vannes.

    La période des guerres de Religion est plutÎt agitée, car la ville, alliée de la Sainte-Ligue, se rend aprÚs avoir été assiégée en 1595 par l'armée royale commandée par le maréchal d'Aumont au nom d'Henri IV dont la conversion au catholicisme reste suspecte aux yeux de beaucoup.

    En 1597, le soldat ligueur et brigand Guy Éder de La Fontenelle prend momentanĂ©ment la ville :

    « Il Ă©tait environ 8 heures du matin le , quand les habitants de Quimper, dont plusieurs reposaient encore, furent soudain Ă©veillĂ©s, ou attirĂ©s Ă  leurs fenĂȘtres, par un bruit insolite d'allĂ©es et venues, des pas prĂ©cipitĂ©s, le tocsin et les cris d'alarme poussĂ©s par les soldats de la garnison : l'ennemi, disait-on, Ă©tait aux portes de la ville ! Et quel ennemi ? Le fameux La Fontenelle, ce bandit que, depuis si longtemps dĂ©jĂ , on avait appris Ă  redouter et Ă  fuir ! Chacun saute aux armes et tous de courir, qui aux portes, qui aux murailles, pour conjurer le terrible danger. (
) L'ennemi Ă©tait arrivĂ© prĂšs de la chapelle Saint-SĂ©bastien, avait forcĂ© l'entrĂ©e du faubourg et envahi la rue conduisant Ă  Saint-Jean, gagnant bientĂŽt la place Saint-Mathieu. (
)[71] »

    La ville dut son salut au sieur de Kerollain, Jean Jegado, alors gouverneur de Concarneau et qui se trouvait venir Ă  Quimper avec une petite troupe, et Ă  une compagnie de 200 hommes commandĂ©s par le capitaine Magence et qui venaient de ScaĂ«r ou du FaouĂ«t. La Fontenelle et ses soldats quittĂšrent la ville « avec leur courte honte, ayant laissĂ©s, de leurs gens, plus de 40 morts et plus de deux fois autant de blessĂ©s » Ă©crit le chanoine Moreau[72].

    Christophe-Paul de Robien : plan de Quimper vers 1735.
    Gilles André : plan de Quimper en 1764.
    Louis-François Cassas : Quimper en 1777 (dessin).

    Le , vers 7 heures du matin, la flÚche de la cathédrale fut touchée par la foudre, mais ce n'est que dans l'aprÚs-midi, qu'on vit apparaßtre de la fumée, puis des flammes. La foule, accourue en grand nombre, crut voir un horrible démon vert se trémoussant dans les flammes. Les chanoines du chapitre approchÚrent les saintes reliques des flammes ; peine perdue, l'incendie poursuivit ses ravages, malgré l'emploi de 150 barriques d'eau et d'une cinquantaine de charretées de fumier et le diable continuait à évoluer en haut du clocher. Pour lutter contre ce fait de sorcellerie, les chanoines décidÚrent alors de jeter dans le brasier un pain de seigle renfermant une hostie et d'asperger le feu d'eau bénite mélangée à du lait de femme. Tout aussitÎt, le démon quitta les flammes et le feu s'éteignit, mais le clocher était totalement ruiné. La légende affirme que le pain de seigle contenant l'hostie fut retrouvé intact au milieu des cendres. Cette anecdote est connue sous le nom du « diable de Quimper-Corentin »[73].

    Le grand séminaire est institué le par François de Coëtlogon à l'initiative du recteur de Plouguernével, Maurice Picot de Coëthal ; il est installé dans le manoir de Créacheuzen, agrandi à partir de 1678 par la construction de bùtiments supplémentaires et par la construction entre 1711 et 1737 de la chapelle du Saint-Esprit, de style classique[74]. Il a été transféré à Kerfeunteun en 1932.

    Le XVIIIe siÚcle apporte à Quimper l'exploitation, qui durera peu, du charbon de la Terre-Noire à Penhars et surtout le développement de la faïencerie initiée dÚs 1708 par un entrepreneur provençal, Pierre Bousquet suivi du Rouennais Pierre Clément Caussy. Ne disposant pas de terre à faïence, ils l'importent soit de Fronsac (Bordeaux), soit de Rouen. Plus tard, l'argile gréseuse extraite à quelques kilomÚtres au Sud de Locmaria permettra de fabriquer du grÚs (à partir de 1775-80).

    La Révolution sera bien accueillie, mais les excÚs de la Gauche montagnarde et hébertiste en 1793 susciteront des oppositions telles que les Chouans seront prÚs de contrÎler toute la campagne environnante en 1799.

    Le « brûlis des Saints », le 11 et 12 décembre 1792, journées de pillage et de destruction des églises, marquera les esprits : la municipalité a laissé faire les extrémistes antireligieux avant de s'apercevoir que la Convention avait demandé d'éviter de tels excÚs.

    La ville est fermement tenue en main par les adeptes du changement, alors mĂȘme que, sous le Directoire, la Chouannerie est maĂźtresse, la nuit venue, de la campagne proche. En octobre 1800, l'Ă©vĂȘque de Quimper, Yves Marie Audrein, est interceptĂ© dans sa diligence dans une paroisse voisine, Kerfeunteun, et est assassinĂ© par des chouans qui seront pris et exĂ©cutĂ©s quelque temps plus tard.

    Le XIXe siĂšcle

    La plus ancienne photo de Quimper (datant de 1860).

    Le blocus continental mis en place par la Royal Navy en 1805 profite un temps au port de Quimper bien abritĂ© au fond de sa ria et libre d'accĂšs, car c'est surtout Brest qui est surveillĂ©e. Quelques corsaires font mĂȘme un temps de Quimper leur port d'attache.

    Au XIXe siÚcle, les fonctions administratives fuient Quimper, qui ne les réunira aux religieuses qu'à la fin du siÚcle, renforçant enfin le rÎle de Quimper. L'augmentation lente de la population déborde peu à peu sur les communes voisines, car son territoire est exigu et les autres agglomérations trÚs proches.

    C'est aussi une ville garnison qui héberge le 118e régiment d'infanterie de ligne (dont le colonel Philippe Pétain fut au commandement en 1907 sous la TroisiÚme République).

    Auguste Romieu décrit ainsi la ville de Quimper en 1830 :

    « Dans l'opinion des gens, Canton n'est guÚre moins éloigné de Paris que Quimper-Corentin. Or il y a du vrai dans cette croyance que j'ai partagée longtemps, quoiqu'à demi Bas-Breton. Je la partagerais encore tout entiÚre si je n'eusse été envoyé dans ce pays, comme pour me convaincre par mes propres yeux que Quimper-Corentin est une ville raisonnablement garnie de gardes nationaux pleins de zÚle, qu'on y compte une majorité de patriotes trÚs éclairés, et que le Huron de Voltaire aurait peine à s'y reconnaßtre aujourd'hui »

    — Auguste Romieu, Les effets de la RĂ©volution de Juillet 1830[75].

    Croquis illustrant l'arrivée de Napoléon III le 2 août 1858.

    Le 2 aoĂ»t 1858, l'empereur NapolĂ©on III et sa femme l'impĂ©ratrice EugĂ©nie se rendirent Ă  Quimper, la Bretagne Ă©tant massivement favorable au rĂ©tablissement de l'Empire. C'Ă©tait la premiĂšre fois que la ville accueillait un chef d'État français puisque la visite de NapolĂ©on Ier en 1808 fut annulĂ©e. Pour l'occasion, un arc de triomphe fut dressĂ© Ă  l'entrĂ©e de la ville et son arrivĂ©e fut saluĂ© par 101 coups de canon. Au soir de sa visite, une grande fĂȘte fut organisĂ©e durant laquelle la Bretagne fut mise Ă  l'honneur avec notamment des danses bretonnes. Le couple royal fut ravi de l'accueil et remercia la ville en finançant la construction d'un quai reliant la gare au centre-ville ainsi que le prolongement du chemin de halage[76] - [77].

    Le peintre prĂ©-impressionniste EugĂšne Boudin revient plusieurs annĂ©es de suite dans la rĂ©gion de Quimper au milieu des annĂ©es 1850. Il est particuliĂšrement attirĂ© par la vie traditionnelle. Les costumes qu’il voit aux pardons de Notre-Dame-de-KerdĂ©vot ou de Sainte-Anne-la-Palud, le faste des noces, l’animation des marchĂ©s et des foires sont pour lui une vĂ©ritable rĂ©vĂ©lation. Pour sa Vue du Port, il s'est placĂ© au bord de l'Odet au "Cap Horn". Il y reprĂ©sente l'animation des quais, les bateaux et les flĂšches de la cathĂ©drale qui viennent d'ĂȘtre Ă©rigĂ©es[78]. Pour son premier envoi au Salon en 1859, il choisit de traiter le pardon de Sainte-Anne-la-Palud (Le Havre, musĂ©e d'art moderne AndrĂ© Malraux)[79] :

    L'arrivée du chemin de fer en 1863 prolongé ultérieurement jusqu'à Douarnenez et le développement du port pour l'exportation et l'importation de denrées agricoles augmente l'activité économique avec une accélération aprÚs 1880 du fait des progrÚs de la productivité agricole et d'une industrialisation réelle, quoique modérée, symbolisée par l'arrivée du gaz de houille produit et exploité par la compagnie Lebon qui installe des gazomÚtres sur le port.

    Celui-ci reste actif malgré la limitation en profondeur et en largeur d'un chenal étroit et soumis aux marées. Le port exporte des poteaux de mine à destination du Pays de Galles tandis que le charbon, le sable et le vin sont parmi les importations emblématiques.

    Les jours de grande marĂ©e, les lougres, puis les goĂ©lettes et les sloops, plus tard les vapeurs, s'alignent le long des quais, du quartier du Cap Horn Ă  la cale Saint-Jean. L'amĂ©lioration des communications permet les dĂ©buts du tourisme qui entraĂźne le dĂ©veloppement des hĂŽtels et des entreprises de transport. Quimper attire, par le charme de son site fluvio-maritime et de ses vieux quartiers. C'est aussi une plaque tournante pour l'accĂšs aux stations balnĂ©aires dont le succĂšs s'affirme (notamment BĂ©nodet et les petits ports de pĂȘche du Cap Sizun et du Pays Bigouden).

    Le théùtre municipal, vers 1904.

    Un Ă©vĂ©nement de taille se produit d'ailleurs le 11 septembre 1885, alors que trois trains spĂ©ciaux arrivant en gare de Quimper dĂ©barquent Buffalo Bill et les 800 hommes (dont « 100 braves Peaux Rouges », comme le dit l'affiche de l'Ă©poque) et les 500 chevaux du Wild West Show en tournĂ©e en Europe. La reprĂ©sentation qui attire « Des milliers et des milliers de spectateurs, venus de Quimper et des environs » a lieu au Champs de manƓuvre : un terrain situĂ© sur le Frugy, aujourd'hui complĂštement urbanisĂ©[86].

    Le début du XXe siÚcle

    Plan de Quimper en 1910, publié par J.-M. Abgrall.

    Les industries agro-alimentaires deviennent pour longtemps un des piliers économiques (conserves de poisson, de légumes et de fruits, confitures). Le textile et la mécanique légÚre, ainsi que la production de faïence contribuent aussi à une expansion importante dans la premiÚre moitié du XXe siÚcle.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Quimper était alors une ville de garnison (le 118e régiment d'infanterie y était basé).

    Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, 556 QuimpĂ©rois sont tombĂ©s au front. La ville a fait Ă©difier un mĂ©morial dans l'escalier d'honneur de la mairie oĂč sont exposĂ©es les peintures de Charles Godeby qui reprĂ©sentent des scĂšnes de bataille[87].

    La Seconde Guerre mondiale

    La ville de Quimper fut prise par l'armée allemande le 19 juin 1940. Elle fut cinq jours plus tÎt, le 14 juin 1940, la capitale de la France durant une journée comme ce fut le cas pour de nombreuses autres villes durant la Seconde Guerre mondiale[88].

    Le , la gare de Quimper est mitraillée par des avions britanniques, l'usine à gaz est atteinte. Deux employés de la S.N.C.F. sont tués et deux autres blessés[89].

    L'occupation allemande pĂšse sur une ville qui est le thĂ©Ăątre de hauts faits de la RĂ©sistance (premiĂšre Ă©mission de radio clandestine vers la Grande-Bretagne, vol des dossiers du STO) et celle-ci sera assez forte pour harceler l'ennemi qui se retire Ă  la nouvelle de l'arrivĂ©e des AlliĂ©s. Ainsi la ville fut libĂ©rĂ©e le aprĂšs 1 509 jours d'occupation[90].

    Le monument de la Libération.

    Quimper connut aussi des collaborateurs notoires, par exemple Yann Bricler, directeur des Biscuiteries de Locmaria, membre du Parti national breton, partisan d'une collaboration totale avec les Allemands, dénonça de nombreux résistants. Il fut assassiné par deux résistants du maquis FTP de Saint-Goazec à Locmaria le . Il était le cousin d'Olier Mordrel et un proche de Jean-Marie Perrot[91]. Roger Elophe[92], un étudiant en droit de Quimper issu d'une famille germanophile, fut interprÚte du SD d'abord à Quimper, puis à Saint-Brieuc[93]. Maurice Zeller[94], un collaborateur notoire qui sévit d'abord dans la région de Plouha et Saint-Quay-Portrieux, fut muté à l'Abwehrstelle de Quimper, exerçant aussi ses sinistres activités à Douarnenez, avant d'aller aprÚs le débarquement de Normandie pourchasser les résistants du maquis de Saint-Marcel[95].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installĂšrent au lycĂ©e Le LikĂšs, et occupĂšrent l'Ă©cole Saint-Charles qu'ils utilisĂšrent comme prison oĂč fut notamment enfermĂ© Joseph SalaĂŒn, le directeur du LikĂšs, avant d'ĂȘtre dĂ©portĂ©[96]. On estime entre 2 000 et 3 000 le nombre de prisonniers passĂ©s par la prison Saint-Charles entre octobre 1943 et aoĂ»t 1944, dont plusieurs dizaines furent fusillĂ©s, en particulier entre le 21 avril et le dĂ©but du mois de mai 1944 dans les dunes du Poulguen Ă  Penmarc'h[97] et le dix-sept hommes[98] dont 11 rĂ©sistants du groupe Vengeance et deux dĂ©serteurs russes dans les dunes domaniales de Mousterlin en Fouesnant[99].

    Le 21 fĂ©vrier 1944, Jacques Stosskopf, ingĂ©nieur rĂ©sistant et membre du rĂ©seau Alliance, est arrĂȘtĂ© Ă  Lorient alors qu'il habitait Quimper pour mettre sa famille Ă  l'abri des bombardements.

    Le camp de Lanniron
    Entrée du camp « Frontstalag 135 » en 1940.

    La ville abrita le camp de prisonniers de guerre de Lanniron « Frontstalag 135 » de 1940 Ă  1946[100]. Ce camp fut installĂ© sur la rive gauche de l'Odet oĂč des terrains privĂ©s furent rĂ©quisitionnĂ©s par les autoritĂ©s militaires allemandes d'occupation. Au dĂ©but du mois de novembre 1940, le chĂąteau de Lanniron fut Ă©galement rĂ©quisitionnĂ© et mis Ă  disposition des officiers commandant le camp de prisonniers. À partir de la fin de l'annĂ©e 1940 jusqu'en aoĂ»t 1944, le site sera le lieu de l'emprisonnement de Français. Selon un rapport de la Croix-Rouge française il y avait « 803 blancs, 6 592 hommes de couleur, 31 noirs, 320 annamites, soit un total de 7 746 hommes » en mai 1941. Dix soldats coloniaux dĂ©cĂšderont dans le camp. Puis, Ă  partir d'aoĂ»t 1944 jusqu'en juin 1946, le camp deviendra un camp de prisonniers pour les Allemands. On dĂ©nombra 39 dĂ©cĂšs allemands. Le camp de prisonniers fut fermĂ© le 29 juin 1946 car les autoritĂ©s militaires françaises levĂšrent la rĂ©quisition des terrains qui furent alors restituĂ©s Ă  leur propriĂ©taire. Aujourd'hui, aucune trace du camp n'est visible puisqu'il fut entiĂšrement dĂ©moli[101].

    stÚle à la mémoire d'Antoine Le Bris et du sabotage du STO le 14 janvier 1944, square Antoine Le Bris à Quimper.

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    En 1960, Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars fusionnent avec Quimper pour former le « Grand Quimper ». La ville devient ainsi une véritable agglomération et porte mieux le rÎle de la préfecture du FinistÚre. Ce regroupement permet également le développement des moyens de transport comme des routes, des rocades ou des ponts, ainsi que les liaisons rapides comme l'avion grùce à l'ouverture d'une ligne directe Quimper-Paris-Orly, du train par le TGV et par la voie express Brest-Nantes.

    Si Brest est choisie en 1962 comme siĂšge de l'UniversitĂ© de Bretagne occidentale (UBO), Quimper accueille finalement un IUT, un collĂšge universitaire Ă©tendu en un pĂŽle universitaire dĂ©pendant de l'UBO en 1998 et diffĂ©rentes formations supĂ©rieures, le tout concernant plus de 4 000 Ă©tudiants.

    En 1968, le Stade de Penvillers est inauguré ainsi que le complexe autour du stade, dans le quartier de Kerfeunteun, il remplace le vieux Stade de Kerhuel construit en 1848 et qui accueille le Stade Quimpérois depuis 1920.

    Le 2 février 1969, le Général de Gaulle prononce son dernier discours en tant que Président de la République française sur l'actuelle Place de la Résistance. Il annonce la tenue d'un référendum portant sur la régionalisation ainsi que le Plan routier breton visant à désenclaver la Bretagne par la création de voies express reliant les principales villes de la région entre elles.

    Les halles de Quimper, dites Halles Saint-François, érigées entre 1843 et 1845 par l'architecte Joseph Bigot sont détruites par un incendie le . Les nouvelles halles sont inaugurées en 1979[102].

    L'habitat collectif est implanté par planification nationale à Penhars et Ergué-Armel, tandis que les hauteurs se couvrent de milliers de pavillons aux murs blancs et aux toits d'ardoise sombres.

    De moins de 44 000 habitants avant 1960, Quimper passe Ă  64 700 en 2006, loin des 120 000 projetĂ©s en 1970, mais continuant Ă  accueillir quelques centaines de nouveaux habitants chaque annĂ©e.

    De grandes zones industrielles Ă  l'Est et Ă  l'Ouest s'ajoutent Ă  la zone de l'Hippodrome.

    Le 1er janvier 2000, Quimper CommunautĂ© s'est transformĂ©e en communautĂ© d'agglomĂ©ration, tout en conservant ses limites territoriales. À cette date elle regroupait 7 agglomĂ©rations, avant de s'Ă©largir d'une 8e ville, Locronan, en 2011. Cette communautĂ© d'agglomĂ©ration fusionne au 1er janvier 2017 avec la CommunautĂ© de communes du Pays Glazik et la commune de QuĂ©mĂ©nĂ©ven. Elle compte dĂ©sormais 14 communes qui rĂ©unissent plus de 100 000 habitants.

    Lors de la crue du , due Ă  plusieurs jours de pluies diluviennes coĂŻncidant avec un fort coefficient de marĂ©e, l'Odet atteint 3,97 mĂštres dans le centre-ville de Quimper, entre la zone de l'hippodrome et Locmaria, le dĂ©bit de l'eau atteignant 1 870 mÂł/seconde ; la place Terre-au-Duc se retrouve sous 2 mĂštres d'eau ; 200 personnes doivent ĂȘtre Ă©vacuĂ©es en urgence dans la nuit ; il fallut une semaine pour un retrait total des eaux. Une nouvelle inondation, certes moins grave, survint fin dĂ©cembre-dĂ©but janvier[103].

    XXIe siĂšcle

    En 2001 a été achevé un programme de rénovation du pavage complet dans la zone semi-piétonne, confortant l'image de ville touristique, qui est toujours classée « Ville d'art et d'histoire ».

    Le pĂŽle agroalimentaire garde un socle d'activitĂ©s solide Ă  KĂ©radennec (centre Sud) et Ă  Troyallac'h (sur la commune proche de Saint-Évarzec), malgrĂ© des baisses conjoncturelles et la construction immobiliĂšre reste florissante.

    La zone d'activité de Créac'h-Gwenn accueille plus d'entreprises, certaines des activités de service de haute technologie, à Kerbabic, ainsi qu'une extension des installations universitaires. La création d'une base de loisirs nautiques sur l'Odet maritime et la municipalisation d'équipements sportifs privés en fait aussi un lieu de pratique sportive de loisir de masse.

    L'équipe de basket-ball, l'UJAP Quimper, s'est hissée au niveau national, ainsi que celle de volley-ball.

    La communautĂ© d'agglomĂ©ration de Quimper est desservie en haut et trĂšs haut dĂ©bit par le rĂ©seau Hermineo. Plus de 90 km de fibre optique desservent les zones d'activitĂ©s et services publics en trĂšs haut dĂ©bit. Ce rĂ©seau assure Ă©galement le dĂ©groupage total des 11 centraux tĂ©lĂ©phoniques de l'agglomĂ©ration. Enfin, le rĂ©seau Hermineo propose aux foyers situĂ©s en zones blanches une connexion haut dĂ©bit WiMAX et satellite.

    Le dĂ©veloppement urbain s'effectue principalement au nord de l'agglomĂ©ration (entre l'avenue de Ti Pont et le boulevard urbain NO), ainsi qu'Ă  l'ouest. La politique d'urbanisation prĂ©voit la crĂ©ation de plusieurs Ă©coquartiers. Une politique de ralentissement des vitesses de circulation en ville est aussi mise en Ɠuvre par la crĂ©ation de « zones 30 ». Le dĂ©veloppement de bus en site propre, l'augmentation de frĂ©quences de passages sur les lignes principales et la crĂ©ation de parkings de dissuasion visent Ă  limiter la circulation dans le centre-ville.

    Chronologie

    AnnĂ©e ÉvĂ©nement
    v.885 PremiĂšre mention certaine d'un Ă©vĂȘque Ă  Quimper.
    1022 SĂ©paration des titres de comte et d'Ă©vĂȘque (Alain Canhiart et son frĂšre Orscant).
    1085 PremiÚre mention de « Quempercorentin » dans un acte du comte (duc) Alain Fergent.
    1239 Début des travaux de la cathédrale actuelle.
    1240 Construction du couvent des Cordeliers entre le bas de la rue Kéréon et l'Odet.
    1344 Prise de Quimper par Charles de Blois et massacre d'une partie de la population (Pierre Le Baud).
    1349 ÉpidĂ©mie de peste.
    1364 SiĂšge et prise de Quimper par Jean IV de Montfort.
    1384 Jean IV de Bretagne accorde des privilÚges aux habitants de la ville close (exemption de droits féodaux et de taxes).
    1490 Insurrection paysanne en Cornouaille, les révoltés prennent la ville qui est reprise par le roi Charles VIII en 1491.
    1510 Construction de la remarquable partie ancienne du Palais de l'Ă©vĂȘque « fou », Claude de Rohan.
    1594 SiÚge de Quimper par le maréchal d'Aumont.
    1594-1595 ÉpidĂ©mie d'une maladie inconnue qui aurait touchĂ© un tiers de la population estimĂ©e Ă  5 000 habitants.
    1620 Création du collÚge des Jésuites. Incendie du clocher de la cathédrale Saint-Corentin.
    1669 Fondation du premier séminaire.
    1675 Révolte du Papier timbré.
    1704 Création de l'office de maire de Quimper.
    1708 Création par Bousquet de la premiÚre fabrique de faïence à Locmaria.
    1746 Incendie qui dure douze jours dans le vieux centre (rue du Guéodet et rue Kéréon).
    1747 AchĂšvement de la chapelle du collĂšge des JĂ©suites aprĂšs 80 ans de travaux.
    1790 Quimper emporte de haute lutte face Ă  Landerneau d'ĂȘtre le chef-lieu du nouveau dĂ©partement du FinistĂšre.
    1792 Le couvent des Cordeliers est vendu comme bien national.
    1793 Le jour de la Saint-Corentin, sous la pression des antireligieux, la municipalité ordonne la destruction des objets du culte et des armoiries des églises et de la cathédrale devant laquelle est opéré le « brûlis des saints ».
    1800 Assassinat par les Chouans de l'Ă©vĂȘque Yves Marie Audrein, premier Ă©vĂȘque constitutionnel de France. Premier prĂ©fet nommĂ© par NapolĂ©on Bonaparte.
    1838 Fondation du LikĂšs.
    1842 Percement de la rue de Brest.
    Inauguration de l'Hippodrome de Kerhuel
    1843 Construction des grandes halles couvertes Ă  l'emplacement du cimetiĂšre de l'ancien du couvent des Cordeliers.
    1855 Premier des trĂšs nombreux voyages d'EugĂšne Boudin Ă  Quimper et aux alentours.
    1856 Construction des flÚches de la cathédrale.
    1858 Réception de l'empereur Napoléon III qui annonce le financement du quai de Kerguélen et du jardin public.
    1863 Arrivée du chemin de fer.
    1876 Louis-Marie Hémon, premier député républicain.
    1904 Inauguration du théùtre municipal (qui a pris le nom de Max Jacob en 1998).
    1905 GrÚve générale des ouvriers pendant quatre jours.
    1909 Inauguration de la préfecture.
    1911 Transfert du MusĂ©e dĂ©partemental breton dans l'ancien palais de l'Ă©vĂȘque.
    1923 PremiĂšre fĂȘte des Reines de Cornouaille, devenue maintenant le Festival de Cornouaille.
    1927 Les autonomistes bretons, alsaciens et corses signent la charte du Comité Central des Minorités Nationales de France au café de l'épée, provoquant la colÚre du président Poincaré.
    1933 Construction de la maison Ty Kodak par Olier Mordrel dans le style « paquebot », courant de l'Art déco.
    1935 AĂ©rodrome ouvert Ă  Pluguffan.
    1941 Construction du camp de prisonniers 135[104].
    1944 Libération de la ville, les résistants armés forçant l'ennemi à se retirer plus vite.
    1948 Création de Eostiged ar Stangala, le cercle celtique de Kerfeunteun.
    1949 CrĂ©ation de la Kevrenn C’hlazig qui prend le nom de Bagad Kemper en 1965.
    1955 Construction du pont de Cornouaille, le premier construit entre Quimper et la mer.
    1960 PremiÚre visite officielle du général de Gaulle à Quimper.
    Fusion des 4 communes pour former le Grand Quimper (avec Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars).
    1964 L'aéroport de Quimper-Bretagne est ouvert aux lignes réguliÚres de passagers vers Paris.
    1966 Quimper devient une ville d'Art et d'Histoire.
    1968 Inauguration du complexe sportif de Penvillers.
    1969 DerniÚre apparition publique du général de Gaulle lors d'un discours sur la place de la Résistance.
    Ouverture du « second boulevard » de long de l'Odet (boulevard Dupleix).
    Ouverture du premier hypermarché, route de Bénodet, dans le quartier de Créac'h-Gwenn.
    Ouverture de l'Institut universitaire de technologie de Quimper.
    1973 Mise en service de la Cité administrative à Ty-Nay.
    1974 Construction du pont de Poulguinan sur l'Odet (rocade sud).
    1976 Incendie des halles couvertes.
    1980 Création de l'hÎpital Laennec.
    1982 Cession Ă  la ville de la caserne La Tour d'Auvergne.
    1986 Inauguration du Centre des Arts, de la Culture et de congrĂšs, rue du Chapeau-Rouge.
    1987 L'ouragan dĂ©truit la hĂȘtraie du Frugy.
    1988 Création de la TechnopÎle Quimper-Cornouaille.
    1989 Ouverture de la zone commerciale de Gourvily.
    1992 Création du groupe de rock Red Cardell.
    1993 Création de Quimper Communauté (Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec et Quimper).
    1994 Inauguration de la Halle des Sports d'Ergué-Armel.
    1995 Graves inondations Ă  Quimper.
    1997 Quimper CommunautĂ© s’élargit avec l’adhĂ©sion des communes de PlonĂ©is, Pluguffan et Plomelin.
    Inauguration du pÎle universitaire Pierre-Jakez-Hélias à Créac'h-Gwenn.
    1998 Inauguration du Théùtre de Cornouaille.
    1999 Création de l'Office de la langue bretonne- Ofis ar Brezhoneg sous la forme d'une association.
    La tempĂȘte Martin s'abat sur la ville.
    2005 Quimper accueille la 42e Européade.
    2006 Exposition au Quartier, en hommage à Jacques Villeglé, le célÚbre artiste précurseur du pop art né à Quimper en 1926.
    2007 DĂ©but des travaux d'installation de la fibre optique, projet TrĂšs Haut DĂ©bit Hermineo, dans les rues de Quimper.
    2008 AprÚs les entreprises, des offres commerciales d'opérateurs sont proposées aux particuliers en WiMAX.
    Inauguration du Contournement Nord Ouest (CNO), boulevard urbain à quatre voies, permettant une meilleure desserte du Nord et de l'Ouest de l'agglomération.
    Inauguration de la MĂ©diathĂšque des Ursulines.
    AchÚvement de la restauration de la Cathédrale Saint-Corentin.
    2009 Création du nouveau magazine mensuel de Quimper Communauté, « Le Mag ».
    2011 Quimper Communauté s'élargit avec l'adhésion de la commune de Locronan.
    Ouverture de la galerie commerciale du Chapeau-Rouge (centre-ville).
    Aménagement et piétonisation de la place Terre-au-Duc et de ses alentours.
    2012 Ouverture de la salle de cinéma multiplex de la Providence.
    Ouverture d'une Fnac de 2 000 m2 et de 21 nouvelles enseignes du centre commercial de GĂ©ant.
    Ouverture d'un nouvel ensemble commercial de 3 000 m2.
    Création de deux nouveaux magazines hebdomadaires « CÎté Quimper » et « Sept jours à Quimper », ce dernier n'aura publié que durant une année.
    2013 Début du raccordement de chaque foyer à la Fibre Optique Hermineo (Quimper Communauté) en accompagnement de la démarche d'Orange sur le territoire.
    Ouverture d'un nouveau pĂŽle commercial de 14 magasins d'une surface totale de 13 000 m2 route du Loc'h.
    2014 En juin mise à disposition par l'opérateur historique de la Fibre Optique pour les habitants des quartiers d'Ergué-Armel et de Kerfeunteun.
    2015 Ouverture du Novomax, le pÎle artistique consacré aux musiques actuelles
    Inauguration du « pÎle culturel Max Jacob »
    Fin des rénovations du parc des expositions Quimper Cornouaille.
    2016 Création d'un pÎle sportif à Créac'h-Gwen avec la création entre autres de plusieurs terrains synthétiques de rugby et de football.
    Inauguration du nouveau pĂŽle judiciaire.
    2017 Quimper devient le siÚge de la nouvelle communauté de communes Quimper Bretagne occidentale.
    Ouverture du centre des congrĂšs au Chapeau-Rouge.
    2019 Inauguration de la maison des associations d'Ergué-Armel.
    2021 Inauguration de la Salle Dan-ar-Braz Ă  Penvillers.

    Prévisions

    AnnĂ©e ÉvĂ©nement
    2022 Ouverture du nouveau pÎle santé qui regroupe la clinique Saint-Michel Sainte-Anne et la Polyclinique Sud.
    2023 Rénovation du Théùtre Max Jacob.
    2024 Destructions des halles Saint-François et reconstruction à un autre endroit.
    Inauguration d'un pĂŽle d'Ă©changes multimodal Ă  la gare SNCF.
    2025 Inauguration d'une nouvelle salle multifonction.
    2026 Fin de la rénovation du Stade de Penvillers.

    Politique et administration

    Le Palais de Justice.

    Quimper a absorbé une grande partie de son agglomération en 1959, en fusionnant avec trois communes voisines (Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars)[105].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune est le chef-lieu du département du FinistÚre et de son arrondissement de Quimper. Pour l'élection des députés, Quimper fait partie de la premiÚre circonscription du FinistÚre.

    Elle Ă©tait de 1793 Ă  1973 le chef-lieu d'un unique canton de Quimper, annĂ©e oĂč celui-ci est scindĂ© entre les cantons de Quimper-1 et de Canton de Quimper-2. En 1985 intervient un nouveau dĂ©coupage, et la ville est le chef-lieu des cantons de Quimper-1, de Quimper-2 et de Quimper-3[105]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, La ville est dĂ©sormais le bureau centralisateur de deux cantons :

    En 2016, la ville dispose de 4 commissariats de police, d'un hĂŽtel de police ainsi qu'un tribunal d'instance, un tribunal de grande instance, un tribunal de commerce, un conseil des prud'hommes et un tribunal pour enfants[106].

    Intercommunalité

    Quimper Ă©tait la ville principale de Quimper CommunautĂ©, une communautĂ© de communes crĂ©Ă©e fin 1993 et qui s’est progressivement Ă©tendue Ă  8 communes. Elle s’est transformĂ© en communautĂ© d'agglomĂ©ration le .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la petite communautĂ© de communes du Pays Glazik, qui n’atteignait pas ce seuil dĂ©mographique, fusionne avec Quimper communautĂ© pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration Quimper Bretagne occidentale[107], dont la ville est le siĂšge.

    Tendances et résultats politiques

    Élections prĂ©sidentielles
    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Les Quimpérois ont voté majoritairement pour la constitution européenne contrairement à la moyenne nationale (représentée en rouge).
    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections dĂ©partementales (ex-cantonales)

    Depuis les élections législatives de 2008, tous les cantons de Quimper sont représentés par des élus socialistes.

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections municipales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Référendums

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 UMP 29,31 PS 27,90 MoDem 14,93 FN 8,41 UMP 56,65 PS 43,34 Pas de 3e
    Européennes 2014[134] PS 19,89 UMP 16,09 UDI 14,22 FN 11,99 Tour unique
    RĂ©gionales 2015[135] PS 38,07 LR 22,70 FN 13,30 MBP 9,02 PS 58,15 LR 28,41 FN 13,44
    Présidentielle 2017[136] EM 33,22 LFI 20,23 LR 16,52 PS 12,62 EM 83,29 FN 16,71 Pas de 3e
    Européennes 2019[137] LREM 27,31 EELV 19,19 RN 12,36 PP-PS 9,92 Tour unique
    Municipales 2020 PS 32,06 Agir 30,22 LREM 13,75 EELV 7,03 PS 51,24 Agir 39,53 LREM 9,22

    Évolution de la participation aux Ă©lections depuis 1995

    Comme dans le reste de la France, la participation aux élections est globalement en baisse depuis plus de vingt ans. Cependant, elle est en moyenne supérieure de trois points par rapport à la moyenne nationale.

    Légende : Présidentielles / Législatives / Européennes / Régionales / Départementales (ex-cantonales) / Municipales

    Politique locale

    Le nombre d'habitants Ă©tant supĂ©rieur Ă  60 000 et infĂ©rieur Ă  80 000, le nombre de conseillers municipaux est de 49.

    En 2016, la ville dispose de 49 bureaux de vote[138].

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014 dans le FinistĂšre, le maire est Ludovic Jolivet, du groupe Les RĂ©publicains.

    Conseil municipal de Quimper (mandature 2014-2020)[139].
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Osons Quimper ! » Les Républicains Ludovic Jolivet 39 Majorité
    « Quimper pour vous » PS Gilbert Gramoullé 10 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires depuis l’absorption de ErguĂ©-Armel, Kerfeunteun et Penhars en 1960
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1960 1967 Yves Thépot SFIO, DVG Premier maire du « Grand Quimper »
    1967 1975 LĂ©on Goraguer SFIO Enseignant
    1975 1977 Jean Lemeunier PS
    1977 1989 Marc Bécam RPR Député du FinistÚre
    1989 2001 Bernard Poignant PS Député du FinistÚre
    2001 2008 Alain GĂ©rard RPR-UMP SĂ©nateur du FinistĂšre
    2008 avril 2014 Bernard Poignant PS Député européen
    avril 2014 5 juillet 2020 Ludovic Jolivet UMP → LR
    puis Agir[140]
    Consultant en communication
    PrĂ©sident de la CA Quimper Bretagne occidentale (2017 → 2020)
    5 juillet 2020 En cours Isabelle Assih[141] PS Psychologue scolaire
    PrĂ©sidente de la CA Quimper Bretagne occidentale (2020 → )[142]

    Distinctions et labels

    Quimper a reçu le Grand prix national du fleurissement en 2003 et 2006 et affiche 4 fleurs aux Concours des villes et villages fleuris[143].

    En cumulant toutes les surfaces dont a la charge la direction des espaces verts, on se rend compte de l'ampleur de la tĂąche (310 ha, non compris les 120 ha de rĂ©serves fonciĂšres, soit un total de 3 millions de mĂštres carrĂ©s Ă  entretenir)[144]. Plus de 350 points diffĂ©rents sont Ă  entretenir. Pour gĂ©rer un si grand espace, la ville est divisĂ©e en cinq grands secteurs gĂ©ographiques : le centre-ville, Kerfeunteun, Penhars, ErguĂ©-Armel, Kerambellec, plus quatre secteurs d'activitĂ©s : les sports, les cimetiĂšres, les serres et l'Ă©lagage. La ville met Ă©galement Ă  disposition 250 parcelles de 25 Ă  150 m2 reparties dans quatre jardins familiaux.

    La qualité du ramassage des ordures de Quimper Communauté a été reconnue grùce au label Qualitri 2010, un label de l'ADEME et d'Eco-Emballages[145].

    Quimper a également obtenu le label EVE décerné par Ecocert qui récompense la gestion des espaces verts, les pratiques écologiques et le respect de l'environnement. C'est la 1re ville de Bretagne et la 10e de France à obtenir cette récompense[146].

    DĂ©veloppement durable

    L'Ă©clairage public reprĂ©sente 37 % de la facture Ă©nergĂ©tique globale de la ville (450 000 â‚Ź par an)[147]. Voulant rĂ©duire sa consommation Ă©lectrique et ainsi faire des Ă©conomies, Quimper a participĂ© Ă  divers projets environnementaux. Ainsi fin 2009, 97 % des ampoules prĂ©sentaient le meilleur rapport efficacitĂ© lumineuse/consommation[147]. Le rĂ©sultat permit d'obtenir 30 % d’économie d’énergie.

    550 « lampadaires-boules » au sodium ont été recensés en 2009. Depuis décembre 2011, ils ont tous disparu, avec au passage une diminution de 56 % sur la facture.

    Jumelages

    Quimper est jumelée avec cinq villes européennes et une ville asiatique[148]. Elle abrite également un consulat honoraire de Finlande.

    vAnnéeVillePaysPopulation
    15 juillet 1971RemscheidDrapeau de l'Allemagne Allemagne109 024 hab. (2014)
    juillet 1981LimerickDrapeau de l'Irlande Irlande57 104 hab. (2011)
    2005YantaiDrapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine6 516 900 hab. (2008)
    15 juillet 2005OrenseDrapeau de l'Espagne Espagne106 905 hab. (2014)
    21 juillet 2009LavrioDrapeau de la GrĂšce GrĂšce10 370 hab. (2011)
    26 juillet 2011FoggiaDrapeau de l'Italie Italie152 549 hab. (2011)
    • Ourense.
      Ourense.
    • Lavrio.
      Lavrio.
    • Foggia.
      Foggia.
    • Remscheid.
      Remscheid.
    • Limerick.
      Limerick.
    • Santamaria-OrlĂ©a.
      Santamaria-Orléa.
    • Yantai.
      Yantai.
    Localisation des villes européennes jumelées avec Quimper

    Localisation de l'autre ville jumelée

    Population et société

    DĂ©mographie

    La Ville de Quimper possĂšde une population de 63 513 habitants en 2014, une unitĂ© urbaine de 79 804 habitants[149], une agglomĂ©ration de 100 187 habitants en 2014, ainsi qu'une population dans l'aire urbaine de 124 930 habitants pour l'annĂ©e 2011[150]. Il s'agit selon Le Parisien en 2013 de la 31e aire urbaine la plus attractive de France, en tenant compte du solde migratoire[151].

    Évolution dĂ©mographique

    D’aprĂšs le recensement de l'Insee de 2014, Quimper compte 63 513 habitants, soit une lĂ©gĂšre hausse par rapport Ă  1999 (+0,4 %) mais en recul de 0,7 % par rapport Ă  2008. La commune occupe le 80e rang au niveau national (alors qu'elle Ă©tait au 71e en 1999), le 2e au niveau dĂ©partemental aprĂšs Brest sur 283 communes et au 3e rang au niveau rĂ©gional derniĂšre Brest et Rennes sur 1 498 communes. Le maximum de la population a Ă©tĂ© atteint en 2006 avec 64 902 habitants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants depuis 1793[152] est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s Ă  Quimper depuis cette date. Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, pour les communes dont la population est supĂ©rieure Ă  10 000 habitants, une enquĂȘte par sondage est effectuĂ©e chaque annĂ©e, la totalitĂ© du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la mĂȘme pĂ©riode de cinq ans. La premiĂšre population lĂ©gale postĂ©rieure Ă  celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrĂ©e en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’annĂ©e 2006[Note 12] - [153] - [154].

    Ville de Quimper seule

    Depuis 1960, les statistiques du Grand Quimper sont produites par l'Insee, d'oĂč le dĂ©crochage aprĂšs cette date.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8 4006 6516 9059 4009 8609 71510 15410 94310 904
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11 45011 43812 53213 15913 87915 22817 17117 40618 557
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    19 44119 51619 36718 44418 68618 29718 81420 14919 352
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    45 98952 49655 97756 90759 43763 23864 90263 23563 405
    2020 - - - - - - - -
    63 473--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[105] puis Insee Ă  partir de 2006[155].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Cumul du Grand Quimper

    Données cumulés avec celles des communes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars, qui ont fusionné avec la ville de Quimper en 1960.

    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    8 4009 91510 60513 05814 07114 26814 81215 74115 69916 275
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    16 63718 51819 29920 26422 32824 62625 37326 58027 66628 172
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    28 61028 12730 93132 17335 87340 34541 24345 98952 49655 977
    1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
    56 90759 43763 27464 90263 96163 92963 38763 55063 23563 360
    2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 - - -
    63 53263 51363 50863 40562 98563 16663 283---
    (Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[156], base Insee Ă  partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale Ă  partir de 2006)[157])

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 29 646 hommes pour 33 520 femmes, soit un taux de 53,07 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[158]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,9
    6,5
    75-89 ans
    11,0
    16,8
    60-74 ans
    18,4
    21,1
    45-59 ans
    20,7
    18,4
    30-44 ans
    15,9
    20,8
    15-29 ans
    18,8
    15,8
    0-14 ans
    13,4
    Pyramide des ùges du département du FinistÚre en 2018 en pourcentage[159]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7,4
    75-89 ans
    11,5
    18,4
    60-74 ans
    19,4
    21
    45-59 ans
    19,9
    17,9
    30-44 ans
    16,6
    17,2
    15-29 ans
    14,9
    17,4
    0-14 ans
    15,6

    Natalité et mortalité

    Depuis l'an 2000, le taux de natalitĂ© baisse alors que celui de la mortalitĂ© augmente, c'est pour cela que la population de Quimper n'augmente plus. RapportĂ© Ă  la population correspondante, le taux de dĂ©ficit naturel en 2015 est de 0,14 % soit 92 personnes.

    Évolution du nombre de naissances de 1999 à 2018
    Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
    Nombre de naissances 744 745 757 735 713 701 661 648 681 702 657 693 643 645 627 562 586 587 595
    Évolution par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente +0,1 % +1,6 % -3 % -3,1 % -1,7 % -6,1 % -2 % +5,1 % +3,1 % -6,8 % +5,5 % -7,2 % +0,3 % -2,8 % -10,4 % +4,2 % +0,1 % +1,2 %
    Sources des données : Annuaire-Mairie[160]
    Évolution du nombre de dĂ©cĂšs de 1999 Ă  2018
    Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
    Nombre de décÚs 595 578 558 628 587 567 567 619 605 616 670 676 633 657 570 658 663 710 713
    Évolution par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente -2,9 % -3,6 % +12,5 % -7 % -3,5 % +0 % +9,2 % -2,3 % +1,8 % +8,8 % +0,7 % -6,4 % +3,8 % -13,25 % +15,4 % +0,9 % +8,4 % +0,4 %
    Sources des données : Annuaire-Mairie[160]

    Superficie et population

    Densité de population par commune en 2007.
    • >400 hab./km2
    • 200 Ă  400 hab./km2
    • 100 Ă  200 hab./km2
    • 50 Ă  100 hab./km2
    • 25 Ă  50 hab./km2
    • <25 hab./km2

    La ville de Quimper a une superficie de 84,55 km2 et une population de 63 360 habitants, ce qui la classe[3]:

    Rang Population Superficie Densité
    France 80e 263e 1 143e
    RĂ©gion Bretagne 3e 6e 31e
    FinistĂšre 2e 2e 6e
    Arrondissement de Quimper 1re 2e 2e

    Du fait de la fusion de Penhars, de Kerfeunteun et d'ErguĂ©-Armel avec Quimper en 1960, la superficie de Quimper est importante. Elle est de 84,55 km2, soit plus que Nantes (65,19 km2) ou Brest (49,51 km2), et presque autant que Paris (105,40 km2). De ce fait, la densitĂ© de Quimper est relativement faible pour une ville moyenne avec 752 hab./km2 contre 3 299 hab./km2 pour Lorient et 1 642 hab./km2 pour Vannes qui sont deux villes proches en termes du nombre d'habitants.

    Immigration

    D'aprĂšs le recensement de l'Insee de 2006, la population immigrĂ©e reprĂ©sentait 2 053 personnes (soit 3,2 % de la population totale)[161]. Le nombre d'Ă©trangers, quant Ă  lui, Ă©tait de 1 563 personnes (soit 2,4 % de la population totale). Sur ces 1 563 Ă©trangers, 355 personnes viennent de Turquie (22 % des Ă©trangers), 206 du Portugal (13 %) ou encore 140 du Maroc (9 %)[162]. 957 personnes sont des Français par acquisition, c'est-Ă -dire des naturalisĂ©s.

    État matrimonial

    État matrimonial de Quimper en 2011.

    La ville compte 46 % d'hommes et 54 % de femmes[163], et sur les 64 000 habitants de Quimper[164] :

    • 8 % sont des divorcĂ©s/divorcĂ©es (environ 5 100 habitants) ;
    • 9 % sont des veufs/veuves (environ 5 800 habitants) ;
    • 41 % sont des mariĂ©s/mariĂ©es (environ 26 200 habitants) ;
    • 43 % sont des cĂ©libataires (environ 27 500 habitants).

    Répartition des ménages

    En 2008, le nombre total de mĂ©nages quimpĂ©rois est de 31 897. Voici ci-dessous, les donnĂ©es en pourcentage de la rĂ©partition de ces mĂ©nages par rapport au nombre total de mĂ©nages.

    Les ménages en 2008
    MĂ©nages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
    Quimper 48,3 % 28,3 % 11,1 % 8,3 % 3,0 % 1,1 %
    Moyenne nationale 32,8 % 32,6 % 15,0 % 12,7 % 4,9 % 1,9 %
    Sources des données : Insee[165]

    La rĂ©partition de la population de plus de 15 ans non scolarisĂ©e par niveau d'Ă©tudes montrait en 2009 Ă  Quimper des taux comparables Ă  ceux de la France pour les niveaux V et VI (sauf « pas de scolaritĂ© ou aucun diplĂŽme »), et des taux supĂ©rieurs Ă  la moyenne nationale pour les niveaux I, II, III et IV montrant ainsi de meilleurs rĂ©sultats que le dĂ©partement, la rĂ©gion et le pays.

    Population non scolarisĂ©e de 15 ans ou plus par diplĂŽme en 2009 (%)
    Quimper FinistĂšre RĂ©gion Bretagne France
    Pas de scolarité ou aucun diplÎme (niveau VI) 9,94 10,63 13,44 18,93
    CEP (niveau VI) 10,51 13,90 13,38 10,94
    BEPC (niveau VI) 7,61 7,44 6,83 6,27
    CAP ou BEP (niveau V) 22,94 26,58 26,26 23,80
    Bac ou BP (niveau IV) 19,43 17,90 16,85 15,79
    Bac + 2 (niveau III) 15,24 13,24 12,80 11,65
    Supérieur (niveaux I et II) 14,32 10,32 10,47 12,62
    Sources des données : Insee[166]

    Enseignement

    Les écoles et lycées quimpérois dépendent de l'académie de Rennes qui se situe à la 3e place des meilleures académies sur le plan national pour son taux de réussite au Baccalauréat[167]. Quimper se trouve en zone B dans le calendrier scolaire et abrite l'Inspection académique du FinistÚre.

    Enseignement primaire

    On dĂ©nombre Ă  Quimper 57 Ă©coles gĂ©rĂ©es par la ville[168] qui accueillent 5 607 Ă©lĂšves dont 3 449 dans le public et 2 158 dans le privĂ© sur l'annĂ©e scolaire 2015-2016[169].

    Écoles de Quimper

    Écoles maternelles publiques

    • École Ferdinand Buisson
    • École Edmond-Michelet
    • École du Quinquis
    • École Pauline-Kergomard (KerlaĂ«ron)
    • École LĂ©on-Blum
    • École Petit Parc
    • École de Kergoat Al Lez
    • École Emile-Zola
    • École Victor-Hugo
    • École du Bourg de Penhars
    • École de Kerjestin
    • École Paul-Langevin
    • École de Kervilien
    • École de Penanguer
    • École Yves-le-Manchec
    • École LĂ©on-Goraguer
    • École FrĂ©dĂ©ric-le-Guyader
    • École Jacques-PrĂ©vert
    • École Paul-Grimault
    • École Jean-Monnet

    Écoles maternelles privĂ©es

    • École Sainte-Bernadette
    • École Saint-Jean-Baptiste - KĂ©rivoal
    • École Saint-Corentin
    • École Saint-Joseph
    • École Saint-Julien
    • École Saint-RaphaĂ«l
    • École Sainte-ThĂ©rĂšse
    • Skol Diwan Kerfeunteun
    • Skol Diwan Penharz

    Écoles Ă©lĂ©mentaires publiques

    • École Ferdinand-Buisson
    • École Jules-Ferry
    • École Edmond-Michelet
    • École Pauline-Kergomard (KerlaĂ«ron)
    • École LĂ©on-Blum
    • École de Kergoat Ar Lez
    • École Emile-Zola
    • École Victor-Hugo
    • École de Kerjestin
    • École Paul-Langevin
    • École de Kervilien
    • École de Penanguer
    • École Yves-le-Manchec
    • École LĂ©on-Goraguer
    • École FrĂ©dĂ©ric-le-Guyader
    • École Jacques-PrĂ©vert
    • École Stang Ar C'Hoat
    • École Jean-Monnet

    Écoles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es

    • École Notre-Dame de la MisĂ©ricorde
    • École Sainte-Bernadette
    • École Saint-Jean-Baptiste - KĂ©rivoal
    • École Saint-Charles
    • École Saint-Corentin
    • École Saint-Joseph
    • École Saint-Julien
    • École Saint-RaphaĂ«l
    • École Sainte-ThĂ©rĂšse
    • Skol Diwan Kemper Kerfeunteun
    • Skol Diwan Kemper Penharz
    • Skol Diwan Kemper Krec'h Gwenn

    Enseignement secondaire

    Le département gÚre 11 collÚges et la région 8 lycées[170].

    Lycée La Tour d'Auvergne.
    Lycée Chaptal.
    CollÚges et lycées de Quimper

    CollĂšges publics

    • CollĂšge Brizeux
    • CollĂšge La Tour-d’Auvergne
    • CollĂšge La Tourelle
    • CollĂšge Max-Jacob
    • Établissement rĂ©gional d'enseignement adaptĂ©

    CollÚges privés

    • CollĂšge Le LikĂšs Saint-Yves
    • CollĂšge Saint-Jean-Baptiste - KĂ©rivoal
    • CollĂšge Sainte-ThĂ©rĂšse
    • CollĂšge la SabliĂšre
    • CollĂšge Saint-Joseph-de-KĂ©rustum
    • Skolaj Diwan Jakez-Riou

    Lycées publics d'enseignement général ou/et technologique

    • LycĂ©e de Cornouaille
    • LycĂ©e Brizeux
    • LycĂ©e et L.E.P. Yves-ThĂ©pĂŽt
    • LycĂ©e et L.E.P. Chaptal

    Lycées privés d'enseignement général ou/et technologique

    • Le LikĂšs Sainte-Marie
    • LycĂ©e technique Le Paraclet
    • LycĂ©e Sainte-ThĂ©rĂšse
    • LycĂ©e agricole Saint-Joseph-de-KĂ©rustum

    En 2009 le taux de rĂ©ussite au brevet des collĂšges Ă©tait Ă  Quimper de 88,5 %[171] soit plus de 5 points au-dessus de la moyenne nationale qui Ă©tait de 83,3 %[172].

    En 2010 le taux de rĂ©ussite au baccalaurĂ©at, toutes sĂ©ries confondues, Ă©tait de 94,3 %[173] dans les lycĂ©es quimpĂ©rois, soit prĂšs de 9 points au-dessus de la moyenne nationale qui Ă©tait de 85,4 %[174].

    Enseignement supérieur

    Quimper compte un pÎle scientifique de classes préparatoires aux grandes écoles dans le cadre du lycée Auguste Brizeux avec 4 classes PCSI A - PCSI B- PSI - PC. De plus le lycée de Cornouaille dispose de classes préparatoires littéraires (hypokhùgne).

    Quimper est Ă©galement le siĂšge d'un IUT : IUT de Quimper (4 dĂ©partements) qui accueille prĂšs de 1 400 Ă©lĂšves[175], dispose d’une antenne de l’universitĂ© de Bretagne-Occidentale sur le site du pĂŽle universitaire Pierre-Jakez-HĂ©lias, Ă  Creach-Gwen et d'une ESPE (ex-IUFM), École supĂ©rieure du professorat et de l'Ă©ducation sur le site historique de l'Ă©cole normale fondĂ©e en 1874 rue de Rosmadec[176].

    Est Ă©galement prĂ©sente l'EESAB (École EuropĂ©enne SupĂ©rieure d'Art de Bretagne).

    L'EMBA, École de Management Bretagne Atlantique crĂ©Ă©e en mars 2009, rassemble les formations supĂ©rieures de gestion de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille : commerce international Europe-Asie / ISUGA, commerce vente alternance et gestion des administrations des entreprises[177].

    Quimper accueille le centre de formation Kelenn de Diwan qui prĂ©pare au Master MEEF-EBI (MĂ©tiers de l'Enseignement, de l'Éducation et de la Formation-Enseignement bilingue Immersif en langue bretonne) sous convention avec l'ESPE de Bretagne et en partenariat avec l'ISLRF.

    En tout, Quimper accueille prĂšs de 5 000 Ă©tudiants toutes filiĂšres confondues[32].

    Santé

    Centre hospitalier de Cornouaille.

    Quimper dispose du Centre hospitalier de Cornouaille qui possĂšde 1 044 places tous services confondus[178], de l'hĂŽpital psychiatrique Gourmelen qui possĂšde lui 656 places[179], de 4 cliniques, de 9 maisons de retraite[180], de 9 laboratoires d'analyses, de 40 dentistes, d'environ 90 mĂ©decins[181] et de 37 pharmacies[182]. En 2015, Quimper compte 40 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, ce qui correspond Ă  un niveau de dĂ©ficit sĂ©vĂšre. En effet, il en faudrait prĂšs de 100 pour ĂȘtre dans la moyenne nationale qui est de 156 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes pour 100 000 habitants[183].

    Quimper abrite Ă©galement un institut de formation en soins infirmiers qui a une capacitĂ© de plus de 450 Ă©lĂšves-Ă©tudiants[184].

    De plus, la ville abrite une caserne de 135 sapeurs-pompiers dont 81 sont professionnels[185]. En 2014, les sapeurs-pompiers de Quimper sont intervenus 6 000 fois sur leur territoire d'intervention[186].

    Sports

    La ville de Quimper est trĂšs sportive puisqu'elle compte prĂšs de 22 000 licenciĂ©s dans 104 clubs sportifs pour 71 disciplines[187].

    Équipements sportifs

    Voici la liste du patrimoine sportif de la ville de Quimper[188]:

    Clubs sportifs

    Athlétisme

    • Le Quimper AthlĂ©tisme (QA) est rĂ©guliĂšrement classĂ© autour de la 50e place sur plus de 1 600 clubs français d'athlĂ©tisme[189].

    Aviron

    • Le club d'aviron de l'Odet Ă  Creac'h Gwen[190].

    Badminton

    Basket-ball

    • L'Union Jeanne d'Arc Phalange Quimper (UJAP Quimper) crĂ©Ă© en 1984 Ă©volue en Pro B (2e division). Le club compte 350 licenciĂ©s[192].
    • Il existe aussi deux autres clubs de basketball :
      • l'AS ErguĂ©-Armel Basketball
      • Espoir Basket Quimper Cornouaille, club fĂ©minin.

    Canoë-kayak

    • Le club de CanoĂ«-Kayak de Quimper Cornouaille (CCKQC) qui fait ses descentes sur l'Odet[193].

    Escrime

    • L'Escrime Quimper Cornouaille crĂ©Ă©e en 1970 compte 172 adhĂ©rents. Le club a reçu par la FĂ©dĂ©ration française d'escrime trois labels : le Label Ecole Française d'Escrime, le label Performance Argent et le label Prestige[194].

    Football

    • Le Quimper Kerfeunteun Football Club (anciennement Quimper Cornouaille Football Club) fondĂ© en 1905 Ă©volue en RĂ©gional 1 (R1) de la Ligue de Bretagne de football (6e division). Le club atteint son niveau le plus haut entre 1970 et 1972, entre 1974 et 1975, entre 1976 et 1982, ainsi qu'entre 1983 et 1990 lorsqu'il jouait en Division 2 (l'actuelle Ligue 2)[195].
    • Le QKFC fĂ©minin Ă©volue en RĂ©gional 1. Il atteint son meilleur niveau entre 1974 et 1992 lorsqu'il Ă©tait en Division 1.

    Football américain

    • Le Kelted de Quimper crĂ©Ă© en 1997 dont l'Ă©quipe des sĂ©niors joue en National 3[197].

    Golf

    • La ville ne dispose pas d'un club de golf mais possĂšde le Golf de l'Orangerie de Lanniron, un golf Ă  9 trous[198].

    Haltérophilie

    • L'AL Quimper HaltĂ©rophilie, dont l'Ă©quipe 1 masculine Ă©volue en Nationale 1 (1re division)[199].

    Handball

    • Le Quimper Cornouaille HandBall crĂ©Ă© en 2003 compte 170 licenciĂ©s[200]. En 2019, le club a fusionnĂ© avec un club de la ville d'ErguĂ©-GabĂ©ric pour former l'ErguĂ© Quimper Handball, le club Ă©volue aujourd'hui en Honneur Bretagne.

    Hockey sur gazon

    • Le Hockey Club QuimpĂ©rois qui joue au lycĂ©e Brizeux[201].

    Natation

    • L'Union Quimper Natation qui participe rĂ©guliĂšrement aux champtionnats de National 2[202].

    Rugby Ă  XV

    • Le Rugby Club QuimpĂ©rois a Ă©tĂ© fondĂ© en 1947 joue en Honneur au Stade de Creac'h Gwen et compte 350 licenciĂ©s. L'Ă©cole de rugby est labellisĂ© par la FFR.

    Tennis

    • Le Tenis Club de Quimper compte 400 licenciĂ©s qui peuvent jouer sur 9 courts[203].

    Tennis de table

    • Le Quimper Cornouaille Tennis de Table crĂ©Ă© en 1997 dont l'Ă©quipe fĂ©minine Ă©volue en Pro A (1re division). C'est le plus grand club de tennis de table de Bretagne avec plus de 300 adhĂ©rents hommes et 95 femmes[204].

    Tir Ă  l'arc

    • La Compagnie des archers de l'Odet qualifient rĂ©guliĂšrement des archers pour les championnats de France[205].

    Volley-ball

    • Le Quimper Volley 29 crĂ©Ă© en 1989 dont l'Ă©quipe fĂ©minine est en Élite (2e division). Elle a jouĂ© en Ligue A FĂ©minine (1re division) Ă  4 reprises. Le club joue en Elite FĂ©minine lors de la saison 2021-2022[206].

    ÉvĂ©nements sportifs

    Presse Ă©crite

    Hormis la presse nationale et internationale, les Quimpérois peuvent lire :

    Télévisions

    Depuis le 8 juin 2012, la région Bretagne et donc Quimper dispose des chaßnes de la télévision numérique terrestre[210]. Hormis les télévisions nationales, les Quimpérois peuvent regarder :

    Il y a 3 sites de diffusion de la TNT Ă  Quimper afin de combler les zones blanches : Quimper 1 (LycĂ©e A.Brizeux - Tour du CĂŽteau), Quimper 2 (Penvillers) et Quimper 3 (Le Merdy). Quimper a participĂ© Ă  l'Ă©mission Jeux sans frontiĂšres en 1967 (4e sur 6 avec 36 points)[211]. La ville a enfin accueilli l'Ă©mission Les Copains d'abord en juillet 2017 sur la place Saint-Corentin pendant deux jours.

    Radios

    Hormis les radios nationales, les Quimpérois peuvent écouter :

    Voici les fréquences des grandes radios régionales et nationales :

    Culte

    Pour le culte catholique, en plus d'une cathĂ©drale, Quimper dispose de huit Ă©glises et de neuf chapelles. Il y a un temple protestant et la paroisse orthodoxe Saint-Jacques-le-FrĂšre-du-Seigneur [212], qui est sous l'obĂ©dience du Patriarcat ƓcumĂ©nique de Constantinople, Ă©tant rattachĂ©e au Vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine rĂ©unissant les paroisses de tradition russe au sein de la MĂ©tropole de France ; elle cĂ©lĂšbre ses offices dans la chapelle de Cuzon[213]. Une mosquĂ©e est Ă©difiĂ©e dans le quartier de Penhars[214]. L'Église catholique rassemble deux mille fidĂšles se rendant aux messes et on estime que 80 % de la population de la ville est baptisĂ©e[215], tandis que l'Église protestante rĂ©unie 200 pratiquants[216]. On dĂ©nombre Ă©galement 150 musulmans, 80 mormons[217] et 25 bouddhistes[218].

    Quimper fait partie du diocÚse de Quimper et Léon, lequel est intégré depuis 2002 à la province ecclésiastique de Rennes.

    • CathĂ©drale de Quimper.
    • Église Sainte-Claire de Penhars.
      Église Sainte-Claire de Penhars.
    • Église Saint-Mathieu.
      Église Saint-Mathieu.
    • Église Notre-Dame de Locmaria.
      Église Notre-Dame de Locmaria.
    • Église Saint-Alor d'ErguĂ©-Armel.
      Église Saint-Alor d'ErguĂ©-Armel.
    • Église de la TrinitĂ© de Kerfeunteun.
      Église de la TrinitĂ© de Kerfeunteun.
    • Chapelle du cimetiĂšre Saint-Louis.
      Chapelle du cimetiĂšre Saint-Louis.
    • Chapelle de Ty-Mamm-DouĂ©.
      Chapelle de Ty-Mamm-Doué.
    • Chapelle du manoir des Indes.
      Chapelle du manoir des Indes.

    Vie militaire

    En dehors des unités de gendarmerie, Quimper ne compte plus d'unités militaires depuis 1997.

    Par le passé, deux régiments ont été stationnés à Quimper :

    Économie

    Quimper est le siĂšge de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille. Elle gĂšre le port de Quimper situĂ© au Corniguel et six ports de pĂȘche environnants dont celui du Guilvinec, premier port de pĂȘche de France en valeur dĂ©barquĂ©e de bateaux français. La ville est Ă©galement le siĂšge du conseil dĂ©partemental du FinistĂšre. Ceci se traduit par la prĂ©sence de nombreux siĂšges d'administrations telles que l'inspection acadĂ©mique du FinistĂšre, les archives dĂ©partementales ou encore l'Agence rĂ©gionale de santĂ© de Bretagne (ex-DDASS) rĂ©unies au sein d'une citĂ© administrative dans le quartier de Kerfeunteun, ainsi que les siĂšges d'entreprises comme Verlingue dans le quartier de Creac'h Gwen. Le siĂšge du CrĂ©dit agricole du FinistĂšre se trouve Ă©galement Ă  Quimper. Le quartier de l'hippodrome est un petit quartier industriel oĂč se trouve une usine d'Entremont ainsi que des usines de construction de matĂ©riaux de construction en plastique ou en mĂ©tal. Enfin, Quimper est connu pour fariquer le cidre d'Appellation d'origine contrĂŽlĂ©e (A.O.C.) « Cidre de Cornouaille ».

    FaĂŻencerie

    Assiette à décor régionaliste datant des années 1930.

    La principale renommée de Quimper est sa faïence fabriquée depuis 1708 dans le quartier historique de Locmaria. Elle est reconnue dans le monde pour ses célÚbres bols, assiettes ou encore statuettes. Plus récemment, des bijoux sont confectionnés pour diversifier l'offre de produits.

    Industrie textile

    Depuis 1938, Quimper est connue pour la marque de bonneterie Armor-Lux qui fabrique entre autres la cĂ©lĂšbre mariniĂšre, ainsi que des sous-vĂȘtements et des bonnets. Aujourd'hui elle compte deux usines dans la ville et accueille son siĂšge social. Les Fileuses d'Arvor est une autre marque de fabrique de vĂȘtements prĂ©sente dans la ville. Elle fut crĂ©Ă©e en 1927 Ă  Brest et dĂ©mĂ©nagea Ă  Quimper en 1947 oĂč l'expĂ©rience dans l'industrie textile est reconnue[219].

    Autre marque qui s'associe Ă  l'histoire de la ville : Les vĂȘtements Le Glazik basĂ©e depuis 1928 Ă  Quimper, est une marque fabricant toujours en France ses produits icononiques comme la vareuse, le caban[220]
 Le Glazik est tirĂ© du nom Pays Glazik qui est la rĂ©gion autour de Quimper, sa capitale. Glazik signifie « petit bleu » qui Ă©tait la couleur du costume local historique.

    Tourisme

    L'office de tourisme de Quimper-Cornouaille dans la vieille ville.
    La place Terre-au-Duc avec ses maisons Ă  colombages.

    Classée « ville d'art et d'histoire » depuis 1989, Quimper attire de nombreux touristes en été. Ce sont particuliÚrement les touristes anglais et allemands qui visitent la ville. La proximité de la mer, de sites naturels telle que la Pointe du Raz et de villes telles que Concarneau, Locronan ou Bénodet participent au dynamisme du tourisme quimpérois. Enfin, le Festival de Cornouaille attire des milliers de touristes chaque année à la mi-juillet.

    Capacité d'hébergement en 2012[221]
    Nombre dont 4 Ă©toiles dont 3 Ă©toiles dont 2 Ă©toiles dont 1 Ă©toile Total emplacements /chambres
    Terrains de campings classés 2 1 0 1 0 285
    HÎtels classés 10 0 4 5 1 513
    RĂ©sidences secondaires 800

    Revenus de la population

    Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2012, Quimper est la 13e ville la moins pauvre de France. On dĂ©nombre 3 901 habitants vivant avec moins de 60 % du revenu mĂ©dian, soit un taux de pauvretĂ© de 13 %. Le revenu mĂ©dian de ces foyers les plus pauvres est de 796 euros[10].

    Le revenu moyen par mĂ©nage quimpĂ©rois est de 15 745 â‚Ź par an, ce qui est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale de 15 027 â‚Ź par an. Au niveau de la fiscalitĂ©, on dĂ©nombre 250 QuimpĂ©rois redevables de l'impĂŽt sur la fortune (ISF). L'impĂŽt moyen sur la fortune Ă  Quimper est de 4 941 â‚Ź/an contre 5 683 â‚Ź/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables quimpĂ©rois de l'ISF est estimĂ© Ă  environ 1 403 687 â‚Ź/an[222].

    Fiscalité

    Le taux de fiscalité directe locale de la commune pour l'année 2013 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bùti, le taux non foncier bùti. La taxe professionnelle elle fut supprimée le 1er janvier 2011.

    • Le taux de la taxe d'habitation s'Ă©lĂšve, au niveau communal Ă  19,81% (18,3% en 2008).
    • Le taux foncier bĂąti se monte au niveau communal Ă  21,02% (19,23% en 2008).
    • Le taux foncier non bĂąti se chiffre, au niveau communal Ă  64,24% (59,36% en 2008)[223] - [224] - [225] - [226].

    Budget municipal

    Le budget de la ville de Quimper en 2016 est de 100 000 000 â‚Ź (soit une baisse de prĂšs de 2 % par rapport au budget de 2015). En 2013, 34,8 millions d'euros ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă  l'investissement : 4,16 millions Ă  l'accessibilitĂ©, 1,4 million pour l'administration gĂ©nĂ©rale, 31,2 millions d'euros Ă  l'amĂ©nagement et au cadre de vie, 1,4 million au commerce, 15,6 millions d'euros Ă  la culture, 7,28 millions d'euros Ă  l'Ă©ducation et Ă  l'enfance, 5,2 millions Ă  l'environnement, 31,2 millions d'euros au patrimoine et 7,28 millions d'euros au sport. L'endettement de la ville est faible : 58 millions d’euros en 2015, ce qui correspond Ă  870 euros par habitant, contre 1 335 euros en moyenne pour une ville de mĂȘme taille. Entre 2011 et 2015, l'endettement a augmentĂ© de plus de 27 millions d'euros du fait des nombreuses rĂ©alisations dans la ville comme la rĂ©habilitation du Pavillon, le pĂŽle culturel Max Jacob ou encore le pĂŽle sportif de Creac’h Gwen. Les impĂŽts locaux reprĂ©sentent 49 % des recettes et les dotations de l'État sont de l'ordre d'environ 10 millions d'euros[227].

    Évolution de l'endettement (en millions d’€)[228] :

    Emploi

    En 2008, on dĂ©nombre 31 900 mĂ©nages Ă  Quimper. La commune de Quimper comptait environ 43 905 emplois totaux (salariĂ© + non salariĂ©) en 2008, dont 40 129 emplois salariĂ©s[229]. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1999 et 2008, est +1,5 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catĂ©gories 1-2-3-HAR) au Ă©tait de 5 017 et le taux de chĂŽmage de 7,8 %[229]. Le taux d'activitĂ© entre 15 et 64 ans s'Ă©tablit Ă  71,5 % ce qui est proche de la moyenne dĂ©partementale qui est de 70,5 %. On comptait 46,2 % d'actifs contre 18,7 % de retraitĂ©s dont le nombre est supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 26,3 % de jeunes scolarisĂ©s et 8,8 % de personnes sans activitĂ©[222].

    Répartition des emplois par domaines d'activités
    Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
    Quimper 1,6 % 5,9 % 8,7 % 83,9 % 19,7 % 18,2 %
    Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 %
    Sources des données : INSEE[230]
    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Quimper 0,5 % 5,4 % 13,0 % 26,0 % 32,0 % 23,0 %
    RĂ©gion Bretagne 3,4 % 6,4 % 12,8 % 24,0 % 27,9 % 25,5 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[222]
    Principaux employeurs privés ayant leur entreprise à Quimper[32]
    Employeurs Effectif Activité
    Verlingue 550 Courtier en assurances
    EDF 398 Production d'électricité
    Cummins 390 Production de filtres industriels
    Armor-Lux 382 Fabrication de vĂȘtements
    E.Leclerc 313 Hypermarché
    Caisse régionale du Crédit maritime 308 Banque
    Génération 290 Assurances
    Carrefour 286 Hypermarché
    Meralliance Armoric 250 Transformation et fumage de produits de la mer

    Culture et patrimoine

    Spécialités bretonnes

    Quimper possĂšde quelques spĂ©cialitĂ©s culinaires, dont la traditionnelle crĂȘpe bretonne et les cĂ©lĂšbres crĂȘpes dentelles (crĂȘpe dorĂ©e et craquante). Cette invention est due Ă  une erreur : la crĂȘpe ayant Ă©tĂ© trop cuite, madame Cornic dĂ©cida de la rouler pour former la fameuse crĂȘpe dentelle (inventĂ©e en 1888).

    Langue bretonne

    Signalisations bilingues français/breton.
    Carte des communes participant Ă  la charte dans le FinistĂšre.
    • Charte de niveau 1
    • Charte de niveau 2
    • Charte de niveau 3
    • Charte de niveau 4
  1. Communes liées par l'intercomunauté
  2. En breton, la ville se nomme Kemper, et ses habitants Kemperad (masculin), Kemperadez (féminin), Kemperiz (masculin pluriel), Kemperadezed (féminin pluriel). De façon traditionnelle, les Quimpérois ainsi que les habitants de la région du Pays Glazik, sont appelés les Glazik (pluriel Glaziked)[231].

    Le 8 fĂ©vrier 2008, la ville a reçu le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg[232]. Deux jours auparavant, le 6 fĂ©vrier 2008, elle avait dĂ©jĂ  signĂ© le niveau 2. C'est le 16 mai 2012 qu'elle parviendra Ă  le recevoir. Pour obtenir ce niveau, au moins dix actions sont demandĂ©es comme la signalisation bilingue français/breton sur les panneaux routiers, des invitations bilingues pour les Ă©vĂ©nements culturels organisĂ©s par la mairie ou encore un rĂ©pondeur municipal bilingue[233]. À la suite de l'obtention du label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2 en 2012, le Conseil municipal de Quimper a votĂ© le 9 novembre 2017 une autre dĂ©libĂ©ration comprenant de nouvelles actions Ă  rĂ©aliser en vue d’obtenir le label de niveau 3.

    À la rentrĂ©e 2016, 690 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s au sein des trois filiĂšres, immersives (Diwan) ou bilingues publiques (association de parents Div yezh Breizh) et catholiques (association de parents Dihun) de la maternelle jusqu'Ă  la fin du collĂšge. Ce qui fait de Quimper la 3e ville de Bretagne historique ayant le plus d'Ă©lĂšves scolarisĂ©s tout ou partie en breton, aprĂšs Rennes et Vannes. Il faut souligner que l'Ă©cole Diwan de Quimper, constituĂ©e actuellement de deux pĂŽles Ă  Kerfeunteun et Penhars est l'une des Ă©coles immersives les plus anciennes, ayant Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dĂšs 1977[234].

    Le centre de formation des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire de Diwan, dénommé Kelenn (enseigner en breton) est situé à Quimper, à proximité du CollÚge Skolaj Diwan Jakez Riou et du pÎle maternelle/ primaire de Penhars Skol Penharz.

    Costume glazik

    Quimper et sa région, le pays Glazik possédaient un costume traditionnel porté à partir de la Révolution française jusque dans les années 1950. Ce costume a commencé à se différencier des costumes traditionnels des environs aux modes Rouzig, Bigouden, Aven à partir de la disparition des lois somptuaires en France[235].

    Pour les hommes, le haut du costume Ă©tait gĂ©nĂ©ralement bleu ou noir. Glazig signifie petit bleu en langue bretonne. L'origine de l'utilisation de ce drap bleu semble ĂȘtre la disponibilitĂ© sur les marchĂ©s de Quimper de stocks de drap utilisĂ©s jusqu'alors pour la confection des uniformes des troupes impĂ©riales. La couleur a plu et les stocks ont Ă©tĂ© massivement utilisĂ©s, jusqu'Ă  ce que la teinte donne son nom au pays. Le haut se composait d'une chemise blanche ou claire (roched en langue bretonne) Ă  manches longues qui Ă©tait autrefois de lin, de chanvre ou plus rĂ©cemment de coton. La chemise Ă©tait revĂȘtue d'une veste (jiletenn en langue bretonne) de drap de laine Ă  manches longues Ă©galement, recouverte aux plus rĂ©centes modes de velours, et brodĂ©e de couleurs vives Ă  certaines Ă©poques et pour les familles d'une certaine aisance financiĂšre. Elle Ă©tait fermĂ©e sur le devant par deux rangĂ©es de boutons. La veste Ă  manches longues Ă©tait ensuite recouverte d'une veste Ă  manches courtes (chupenn en langue bretonne) non boutonnĂ©e mais Ă©galement recouverte de velours et brodĂ©e.

    DĂ©tail du tableau d'Olivier Perrin
    Le champ de foire de Quimper. Hommes et enfants en costume de Quimper à la mode des années 1820.

    Les modes vestimentaires les plus anciennes disposaient la veste sans manche sous la veste avec manches. Plusieurs vestes sans manches pouvaient mĂȘme ĂȘtre superposĂ©es.

    Pour le bas du costume des hommes, c'est un pantalon noir ou rayĂ© sombre ou des bragou-bras (culotte bouffante en langue bretonne) qui Ă©taient portĂ©s selon les Ă©poques. Les pieds Ă©taient chaussĂ©s de sabots de bois (botoĂč-koad en langue bretonne) ou bien des chaussures de cuir noir (botoĂč-lĂȘr). Lorsque les bragoĂč-bras Ă©taient portĂ©s, ils l'Ă©taient en association avec des guĂȘtres (botreoĂč) de laine ou de cuir sur les mollets. Des ceintures (gouriz) de flanelle ou de cuir ont Ă©galement Ă©tĂ© portĂ©es Ă  certaines Ă©poques ou par certaines populations aisĂ©es. De plus les hommes portaient un chapeau de feutre noir recouvert de rubans de velours noir (tog voulouz) qui se prolongeaient Ă  l'arriĂšre en guides, brodĂ©es ou perlĂ©es pour les plus aisĂ©s)[236] - [237].

    Détail du tableau d'Olivier Perrin Le champ de foire de Quimper. Femmes en costume de Quimper à la mode des années 1820.

    En ce qui concerne les femmes, le costume était constitué d'une coiffe, d'un haut constitué de plusieurs piÚces et d'une jupe avec tablier.

    Trois coiffes différentes ont semble-t-il existé, pichou, artisane et la borledenn dérivant d'une coiffe originairement en toile.

    La partie haute du costume Ă©tait constituĂ©e d'une chemise fine et claire de drap de chanvre, lin ou coton comme les hommes recouverte par deux ou plusieurs Ă©paisseurs de drap de laine de diffĂ©rentes couleurs suivant les Ă©poques (rouge, bleu, noir) et recouvert Ă©galement de rubans de soie brochĂ©e, passementerie, broderies, perlages et velours suivant les Ă©poques et les fortunes. La premiĂšre piĂšce de drap, le jiletenn est frĂ©quemment Ă  manches longues repliĂ©es dans les premiĂšres modes. Une deuxiĂšme piĂšce Ă  manches courtes, le corselet ou (manchoĂč) vient par-dessus.

    Le bas du costume est une jupe en drap de laine recouverte ou remplacĂ©e par du velours suivant les Ă©poques. La jupe est recouverte par un tablier de diffĂ©rentes couleurs, motifs, matiĂšres, broderies et de perles suivant les Ă©poques et les fortunes. Les femmes portent sur leur tĂȘte une coiffe blanche en toile ou en dentelle suivant les Ă©poques. La coiffe majoritairement et le plus tardivement portĂ©e nommĂ©e borledenn a donnĂ© son nom aux femmes du pays. Une borledenn est une femme qui porte la coiffe borledenn. Cette coiffe a comme le reste du costume Ă©voluĂ© suivant les gĂ©nĂ©rations en forme, en matiĂšres et en taille.

    Les pieds des femmes Ă©taient chaussĂ©s de sabots de bois ou des chaussures de cuir noir (voire de bottines) comme les hommes. Le cou des femmes a pu ĂȘtre agrĂ©mentĂ© de bijoux divers en mĂ©tal et d'un scapulaire de velours ou de soie[236].

    Les petits garçons portaient le mĂȘme costume que les hommes.

    Les fillettes et les trĂšs jeunes garçons portaient des petites jupes en laine ou en velours parfois brodĂ© (leur costume Ă©tait composĂ© Ă©galement d'un haut assorti Ă  la jupe). Ils ne portaient pas de coiffe mais de petits bonnets en velours ou satin brodĂ© et perlĂ© formant des motifs (fleurs
).

    Danse et musique bretonne

    Les diffĂ©rents costumes Ă  la mode glazik sont actuellement portĂ©s et prĂ©sentĂ©s de maniĂšre occasionnelle par diffĂ©rents groupes de danse bretonne (cercles celtiques) de Quimper comme Eostiged ar Stangala de Kerfeunteun, Danserien Kemper d'ErguĂ©-Armel, Mederien Penhars de Penhars, Korriganed ar Meilhou glaz du Moulin Vert, Keltiad et du pays glazig (Cercle celtique Gwen-ha-du de LandrĂ©varzec) en particulier Ă  l'occasion de fĂȘtes bretonnes de Quimper (Cornouaille) ou des environs. DiffĂ©rents bagadoĂč de Quimper et du pays glazig utilisent Ă©galement un costume inspirĂ© du costume glazig comme le Bagad Kemper, Bagad Brieg, Bagad ar MeilhoĂč Glaz, Bagad Kerne, Bagad Penhars, etc.

    • Costumes masculins et fĂ©minins de diffĂ©rentes modes du pays Glazik.
      Costumes masculins et féminins de différentes modes du pays Glazik.
    • Costumes masculins et fĂ©minins canetillĂ©s du pays Glazik (LandrĂ©varzec) sous la pluie.
      Costumes masculins et féminins canetillés du pays Glazik (Landrévarzec) sous la pluie.
    • Coiffe borledenn et costume rouge de la fin du XIXe siĂšcle.
      Coiffe borledenn et costume rouge de la fin du XIXe siĂšcle.
    • Coiffe borledenn et costume du dĂ©but du XXe siĂšcle.
      Coiffe borledenn et costume du début du XXe siÚcle.
    • Coiffe et costume blanc du XXe siĂšcle.
      Coiffe et costume blanc du XXe siĂšcle.
    • Costume fĂ©minin du pays Glazik avec la coiffe borledenn de Quimper.
      Costume féminin du pays Glazik avec la coiffe borledenn de Quimper.
    • Bagad Kemper.
      Bagad Kemper.
    • Les bombardes du Bagad Brieg.
      Les bombardes du Bagad Brieg.
    • Les cornemuses du Bagad ar MeilhoĂč glas.
      Les cornemuses du Bagad ar MeilhoĂč glas.
    • Bagad Penhars.
      Bagad Penhars.

    Enseignement des pratiques artistiques

    Le CMAD, Conservatoire de Musique et d'Art Dramatique, rue des douves.

    L'EESAB, École europĂ©enne supĂ©rieure d'art de Bretagne, esplanade François Mitterrand.

    Le Novomax, PĂŽle de Musiques actuelles, quai Dupleix.

    L'École de broderie d'art de Kemper du styliste Pascal Jaouen, allĂ©es de Locmaria.

    Lieux et monuments

    Quimper compte 58 édifices protégés au titre des monuments historiques et est classée ville d'art et d'histoire.

    Patrimoine religieux

    La cathĂ©drale Saint-Corentin est situĂ©e dans le centre-ville de Quimper. Elle est de style gothique (XIIIe – XIXe siĂšcle). IncendiĂ©es en 1720, les deux flĂšches nĂ©o-gothique ont Ă©tĂ© reconstruites en 1854 et s’élĂšvent Ă  77 m d’altitude. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e aux monuments historiques par la liste de 1862[238].

    L’église du prieurĂ© Notre-Dame de Locmaria est de style roman et date des XIe – XIIe siĂšcles. L'Ă©difice roman a Ă©tĂ© remaniĂ© au XVe siĂšcle puis restaurĂ©. À l'intĂ©rieur, trĂšs sobre, on peut voir, dans le bas-cĂŽtĂ© gauche, trois pierres tombales des XIVe siĂšcle, XVe et XVIIe siĂšcles et, sur la poutre de gloire, un Christ en robe. Dans le bas-cĂŽtĂ© droit, une porte donne dans le jardin de l'ancien prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin ( XVIe et XVIIe siĂšcles) qui conserve une galerie du cloĂźtre de 1669 et deux arcs du XIIe siĂšcle. L’église elle-mĂȘme est classĂ©e depuis 1855, les vestiges du cloĂźtre sont inscrits depuis 1963, tandis que les façades et toitures du prieurĂ© de l’ancienne caserne Emeriau ont Ă©tĂ© inscrits en 1969[239] - [240] - [241].

    • Église de Locmaria
    • Vue d'ensemble.
      Vue d'ensemble.
    • Façade.
      Façade.
    • Notre-Dame-de-Locmaria.
      Notre-Dame-de-Locmaria.
    • CloĂźtre.
      CloĂźtre.
    • Vue intĂ©rieure d'ensemble.
      Vue intérieure d'ensemble.

    L’église de la TrinitĂ©, Ă  Kerfeunteun, est de style gothique tardif. Elle date du XVIe siĂšcle et est classĂ©e aux monuments historiques depuis 1915[242].

    L’église Saint-Alor, Ă  ErguĂ©-Armel, est de style gothique tardif. Elle date du XVIe siĂšcle et a Ă©tĂ© inscrite aux monuments historiques en 1926[243].

    L’église Saint-Mathieu date du XIXe siĂšcle (elle a remplacĂ© une ancienne Ă©glise datant du XVe siĂšcle) et est de style nĂ©ogothique. Reconstruite en 1898, elle a conservĂ©, au centre du chƓur, un beau vitrail de la Passion du XVIe siĂšcle[244] et [245].

    L’église Sainte-Claire, Ă  Penhars, est de style nĂ©ogothique et date de la fin du XIXe siĂšcle[246].

    La chapelle de Ti Mamm Doué (Maison de la MÚre de Dieu) située à Kerfeunteun date des XVIe et XVIIe siÚcles. Elle est classée aux monuments historiques depuis 1903[247].

    L’ancienne chapelle du collĂšge jĂ©suite (XVIIIe siĂšcle).

    La chapelle de Cuzon est de style néogothique et a été construite en 1875[248].

    La chapelle Saint-Marc est de style néo-classique et date du XIXe siÚcle[249].

    La chapelle du Saint-Esprit[250], ancienne chapelle du premier grand sĂ©minaire de Quimper, puis de l'ancien hĂŽpital Laennec jusqu'Ă  son dĂ©mĂ©nagement en 1981, dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©e pour le culte, est restaurĂ©e par l'association Les ouvriers du Saint-Esprit, affiliĂ©e Ă  l'association L'ƒuvre de Saint-Joseph, qui en est propriĂ©taire et dont le propriĂ©taire est Philippe Abjean, crĂ©ateur des Chemins du Tro Breiz et de la VallĂ©e des Saints Ă  CarnoĂ«t[74].

    • La chapelle et le calvaire de Cuzon.
      La chapelle et le calvaire de Cuzon.
    • La chapelle de Cuzon.
      La chapelle de Cuzon.
    • Kerfeunteun : la chapelle de MenfouĂšs.
      Kerfeunteun : la chapelle de MenfouĂšs.
    • Kerfeunteun : la chapelle de Kernilis.
      Kerfeunteun : la chapelle de Kernilis.
    • Chapelle de l'ancien grand sĂ©minaire Ă  Kerfeuteun.
      Chapelle de l'ancien grand séminaire à Kerfeuteun.
    Ancienne maison conventuelle de la Retraite à Quimper, début du XXe siÚcle.

    Patrimoine civil

    • Le Vieux Quimper (remparts, maisons anciennes (certaines sont Ă  pans de bois), dont la Maison des cariatides, rue du GuĂ©odet) s'Ă©tend en avant de la cathĂ©drale, entre l'Odet et le SteĂŻr. La rue du parc longeant l'Odet mĂšne au quai du SteĂŻr. Ce petit affluent, maintenant canalisĂ© et couvert avant son confluent, offre une vaste zone piĂ©tonne. Le centre-ville se visite par le petit-train
    • L’hĂŽtel de prĂ©fecture du FinistĂšre.
    • La faĂŻencerie HB-Henriot.
    • Le Conservatoire de musique et d'art dramatique.
    • Le chĂąteau de Lanniron.
    • Le chĂąteau de Kerivoal, construit en 1891 par Antoine Montluc de la RiviĂšre[252].
    • La villa Keristeir, construite en 1897, elle appartint Ă  la famille Jacob, avant d'ĂȘtre la propriĂ©tĂ© de Gabriel Esun en 1936, et d'ĂȘtre rĂ©quisitionnĂ©e par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 2020[253].
    • Le manoir de Roz Maria, construit vers 1910 pour le photographe Joseph Villard sur des terres appartenant Ă  la famille de la HubaudiĂšre. PropriĂ©tĂ© du dĂ©partement du FinistĂšre, il a Ă©tĂ© rachetĂ© en 2021 par la Ville de Quimper[254].
    • CimetiĂšres :
      • Saint-Louis, place de la Tourbie, bĂąti Ă  la fin du Moyen Âge, il prend son nom en 1549 ;
      • Kerfeunteun, seul cimetiĂšre autour d’une Ă©glise ;
      • Saint-Joseph, rue de Kerfeunteun ;
      • Saint-Marc, rue Saint-Marc, crĂ©Ă© Ă  la RĂ©volution, traversĂ© par l’ancienne voie ferrĂ©e Quimper-Pont-l’AbbĂ©, il abrite le carrĂ© militaire de la PremiĂšre Guerre mondiale ;
      • Penhars ;
      • ErguĂ©-Armel, le plus Ă©tendu (2,3 hectares) ;
      • Saint-Conogan, ouvert en 1966, se trouve au Moulin-Vert ;
      • Stang-Bihan, le plus rĂ©cent (1988) se trouve derriĂšre le parc des expositions, en bas de Penvillers. Il jouxte le crĂ©matorium de Quimper-Cornouaille.
    Musées

    Le musée des Beaux-Arts de Quimper[255] se trouve prÚs de la cathédrale.

    Le musée départemental breton (archéologie, ethnologie, mobilier et costumes anciens, estampes, faïences) dans l'ancien palais épiscopal.

    Le musée de la Faïence. Situé au bord de l'Odet, le musée est installé dans l'ancienne maison Porquier construite en 1797. Riche d'un fonds de prÚs de deux mille cinq cents piÚces exposées par roulement, il retrace, sur deux étages, plusieurs siÚcles de l'histoire de Quimper et de sa faïence.

    De au , Quimper disposait d'un centre d'art contemporain, Le Quartier. Celui-ci ferma Ă  la suite de la dĂ©cision de la municipalitĂ© de supprimer les subventions accordĂ©es au centre qui Ă©taient de plus de 250 000 € par an[256].

    Théùtres

    Le théùtre de Cornouaille, scÚne nationale, inauguré en juin 1998.

    Le théùtre Max-Jacob, 6 boulevard Dupleix, inscrit en 1997 aux monuments historiques.

    Salles de spectacles

    Le Pavillon, la salle de spectacle du Parc des expositions Quimper Cornouaille à Penvillers, géré par la SEM Quimper événements.

    Le Novomax, le PÎle de musiques actuelles, Quai Dupleix, géré par l'association Polarités et inauguré le .

    Le Terrain blanc, la salle de spectacle de la MPT de Penhars.

    L'auditorium de la Tour d'Auvergne (ancienne Chapelle JĂ©suite) dans les vieux quartiers.

    Cinémas
    Cinéville de Quimper.

    Quimper dispose de deux cinĂ©mas : le nouveau centre d'art et d'essai Katorza (Ă  la suite de la fermeture des Arcades et du Quai Dupleix) et le CinĂ©ville qui a remplacĂ© le cinĂ©ma Le Bretagne en 2012 sur le parking de la Providence. Ils comptabilisent respectivement 46 139, 62 968 et 483 400 entrĂ©es en 2016, soit un total de 592 507 entrĂ©es (+ 8 % par rapport Ă  2015)[257] - [258]. Ainsi, chaque habitant de Quimper voit plus de 9 films par an en moyenne, contre 3 films par an pour la moyenne nationale[259].

    Liste des films tournés à Quimper
    BibliothĂšques
    • MĂ©diathĂšque de Penhars.
    • MĂ©diathĂšque d'ErguĂ©-Armel.
    • MĂ©diathĂšque Alain-GĂ©rard (anciennement mĂ©diathĂšque des Ursulines) qui abrite 120 000 documents (livres, disques et DVD). Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2008 par le maire Bernard Poignant, remplaçant l'ancienne bibliothĂšque municipale, qui Ă©tait situĂ©e rue Toul al LaĂ«r[261]. Elle utilise le bĂątiment d'un ancien couvent, qui a servi aussi de caserne. Les façades extĂ©rieures et la charpente du bĂątiment d’origine ont Ă©tĂ© conservĂ©es et restaurĂ©es ainsi que deux galeries du cloitre[262] - [263].
    • Façade est de la mĂ©diathĂšque Alain-GĂ©rard.
      Façade est de la médiathÚque Alain-Gérard.
    • Façade ouest de la mĂ©diathĂšque Alain-GĂ©rard.
      Façade ouest de la médiathÚque Alain-Gérard.

    Statuaire

    Monument à René Laënnec.
    • Le Monument Ă  RenĂ© LaĂ«nnec est Ă©rigĂ© devant l'hĂŽtel de ville. Cette statue en bronze est l’Ɠuvre d'EugĂšne-Louis Lequesne et date de 1867. Le mĂ©decin, inventeur de l'auscultation mĂ©diate et du stĂ©thoscope, est Ă©galement figurĂ© en buste sur un monument de pierre dĂ» au sculpteur RenĂ© Quillivic, visible Ă  l'hĂŽpital qui porte aussi son nom, avenue Yves ThĂ©pot.
    • Place La Tour d'Auvergne, se dressait avant la Seconde Guerre mondiale le Monument Ă  La Tour d'Auvergne Ă©rigĂ© en 1908, Ă  la mĂ©moire du carhaisien, « premier grenadier de la RĂ©publique », nĂ© en 1743, tuĂ© au combat d'Oberhausen en Allemagne le et auteur de divers ouvrages sur la langue bretonne. Cette statue de bronze du sculpteur Philippe Joseph Henri Lemaire reprĂ©sentant sur piĂ©destal de maçonnerie le hĂ©ros expirant soutenu par une victoire ailĂ©e, occupait le centre de la place, qui sert maintenant de parking payant. Ce monument a Ă©tĂ© remplacĂ© par une statue en granite figurant le mĂȘme personnage au garde Ă  vous, Ɠuvre du sculpteur Robert Michel, Ă©rigĂ©e aprĂšs la Seconde Guerre mondiale.
    • À l'angle nord-ouest de la mĂȘme place se dresse le Monument aux morts de la PremiĂšre Guerre mondiale, reprĂ©sentant un fusilier marin en fonte. Il s'agit d'un monument Ă©rigĂ© Ă  l'origine sous l'Ă©gide du Souvenir français, en 1909 au cimetiĂšre Saint-Marc. Il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en 1951 sur son site actuel. Le personnage du fusilier marin, antĂ©rieur Ă  1914, ne reprĂ©sente donc pas, contrairement Ă  ce qu'on dit parfois, un des glorieux marins de l'amiral Ronarc'h. Il s'agit en fait de la copie de l'un des nombreux personnages de la base du monument inaugurĂ© au Mans en 1885 Ă  la mĂ©moire de la deuxiĂšme armĂ©e de la Loire dĂ©faite Ă  proximitĂ© de cette ville par les Prussiens aprĂšs deux journĂ©es de rĂ©sistance en . Le crĂ©ateur du marin est le sculpteur ardennais Aristide Croisy.
    • À proximitĂ© du pont Firmin se dresse le Monument aux filles de la mer, du sculpteur François Bazin, datant de 1935 ; il reprĂ©sente, au pied d'un menhir de granit, une SĂ©nane et une Ouessantine sculptĂ©es dans la mĂȘme roche, abĂźmĂ©es Ă  l'origine dans la contemplation des flots ocĂ©aniques, et maintenant dans celle de la circulation automobile locale.
    • Dans le petit espace en bordure de la rue RenĂ©-Madec, le long du StĂ©ir redĂ©couvert, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2003 une stĂšle surmontĂ©e d'un buste en bronze du rĂ©sistant Jean Moulin pour marquer le 60e anniversaire de sa mort. Il avait occupĂ© dans les annĂ©es 1930 les fonctions de sous-prĂ©fet de ChĂąteaulin. Il en est de mĂȘme pour la stĂšle au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, qui prononça son dernier grand discours public lors de son voyage Ă  Quimper en 1969.

    Parcs et jardins

    Quimper a reçu quatre fleurs et la distinction « Grand prix » au palmarÚs 2007 du concours des villes et villages fleuris[7].

    Le jardin de la Retraite est situĂ© dans le centre-ville Ă  l'intĂ©rieur des remparts de l'ancienne ville fortifiĂ©e. À cette Ă©poque, il Ă©tait le jardin d'un monastĂšre. Les espĂšces viennent du monde entier puisque certains arbres viennent de Chine, d'Afrique du Sud ou encore de Nouvelle-ZĂ©lande. Sa superficie totale est de 5 800 m2. En surplomb de ce jardin se trouve le jardin de la Paix. Il fut inaugurĂ© en et regroupe un ensemble de plantes mĂ©diterranĂ©ennes sur 900 m2[264]. Également au centre-ville, prĂšs du mont Frugy, le jardin du ThĂ©Ăątre regroupe depuis le XIXe siĂšcle des plantes originaires de Chine et des États-Unis. Il s'Ă©tend sur 6 400 m2. Toujours au centre-ville, derriĂšre le thĂ©Ăątre Max-Jacob, le jardin Ă©ponyme ouvert en 1904 accueille principalement des variĂ©tĂ©s venues du Chili. Dans le cadre du PĂŽle culturel Max-Jacob, ce jardin dispose Ă©galement d'une roseraie et d'un jardin pĂ©dagogique[265]. Enfin, le jardin du PrieurĂ©, situĂ© le long de l'Odet, prĂšs du quartier historique de Locmaria, regroupe quant Ă  lui 150 plantes mĂ©diĂ©vales dans le but de reproduire le jardin Ă  l'Ă©poque d'Anne de Bretagne. Sa surface est de 1 700 m2[266]. Depuis 2009, il a le titre de « Jardin remarquable. » Plus en aval de l'Odet, le chĂąteau de Lanniron abrite des jardins Ă  la française depuis le XVIIe siĂšcle sur 27 hectares[267].

    • Jardin de la Paix.
      Jardin de la Paix.
    • Jardin de la Retraite.
      Jardin de la Retraite.
    • ChĂąteau de Lanniron et son jardin remarquable.
      ChĂąteau de Lanniron et son jardin remarquable.

    Patrimoine naturel

    Le mont Frugy est parcouru par des chemins dans une falaise boisĂ©e surplombant la ville. C’est un site classĂ© depuis 2011 de 6 hectares[268].

    Les gorges du Stangala oĂč coule le fleuve Odet (Ă  km N.E.). Les gorges boisĂ©es de l'estuaire de l'Odet (visite en vedettes touristiques).

    La commune compte plusieurs espaces naturels protégés à divers titres :

    On trouve aussi :

    • la ZNIEFF de type 2 de 33 hectares de l’Isole, Ă©galement sur la commune de Roudouallec[275] ;
    • la ZNIEFF de type 1 de 9 hectares de la tourbiĂšre de la fontaine de Keribin[276].
    • La tourbiĂšre de Kerogan sur la rive gauche de l'Odet juste en aval de Quimper 1.
      La tourbiĂšre de Kerogan sur la rive gauche de l'Odet juste en aval de Quimper 1.
    • La tourbiĂšre de Kerogan sur la rive gauche de l'Odet juste en aval de Quimper 2.
      La tourbiĂšre de Kerogan sur la rive gauche de l'Odet juste en aval de Quimper 2.

    Romans dont l'intrigue ou une partie se déroule à Quimper

    • Jules Verne : le Comte de Chanteleine (1864), dĂ©crit Quimper en 1793.
    • Bernard Larhant : Quimper sur le gril (2009), premier roman des aventures de Paul Capitaine, capitaine de police.
    • Jean Michel Bernard : Le bagad bombarde Ă  Quimper (2017).
    • François Lange : le Manuscrit de Quimper (2018) se passe Ă  Quimper au dĂ©but de l'annĂ©e 1858.
    • François Lange : son roman policier La BĂȘte de l'Aven (2018) se passe en partie Ă  Quimper en juillet 1858.
    • AndrĂ© Grall, Le Pendu d'Argol
    • Jean-François Tifiou, De Quimper Ă  Cayenne, le singulier destin d'une Bretonne, Feedback Ă©ditions, 2017, 174 p

    Tableaux et gravures représentant Quimper

    De nombreux peintres et dessinateurs ont représenté Quimper. Parmi eux :

    Philatélie

    Un timbre postal, d'une valeur de 12 francs soit 1,83 euro reprĂ©sentant la rue KĂ©rĂ©on et la cathĂ©drale de Quimper a Ă©tĂ© Ă©mis le 14 juin 1954 Ă  19 468 000 exemplaires[287]. Six autres timbres Ă  l'effigie du Festival de Cornouaille ont Ă©tĂ© Ă©mis le 27 juin 2013[288].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Manifestations hebdomadaires :
      • les Halles Saint-François, tous les jours ;
      • le Grand MarchĂ© de Quimper, les mercredis et samedis matin ;
      • marchĂ© du Braden, les dimanches matin de 7 h Ă  14 h ;
      • marchĂ© bio de Kerfeunteun, les vendredis aprĂšs-midi de 16 h Ă  19 h 30.
    • Liste des manifestations et festivitĂ©s quimpĂ©roises classĂ©e par mois :
    Bagad Karaez au Festival de Cornouaille de 2012.
      • Cirques d'hiver (fin janvier) ;
      • Les Hivernautes (fĂ©vrier) ;
      • festival YakayalĂ© (avril) ;
      • Les Jeudis de l’ÉvĂȘchĂ© (les jeudis soir de mi-juin Ă  mi-septembre) ;
      • Festival de Cornouaille (troisiĂšme semaine de juillet) ;
      • Les visites contĂ©es estivales (juillet et aoĂ»t) ;
      • Semaines Musicales de Quimper (3 premiĂšres semaines d'aoĂ»t) ;
      • Festival Insolent (octobre) ;
      • L’odyssĂ©e des mots (octobre) ;
      • Festival Halloween (fin octobre) ;
      • Cyber fest-noz (novembre) ;
      • Cirque de NoĂ«l (dĂ©cembre) ;
      • ThĂ©Ăątre Ă  Tout Âge (dĂ©cembre) ;
      • Penn Ar BD, festival de bande dessinĂ©e.
    • Manifestations et festivitĂ©s non spĂ©cifiques Ă  Quimper mais auxquelles elle participe :
    Le feu de la Saint-Jean de 2012 au Moulin Vert.

    Personnes célÚbres nées à Quimper

    Selon la base LĂ©onore, 382 personnes nĂ©es Ă  Quimper et dĂ©cĂ©dĂ©es avant 1977 ont reçu l'Ordre national de la LĂ©gion d'honneur[291].

    Personnes célÚbres mortes à Quimper

    Personnes célÚbres ayant vécu ou travaillé à Quimper

    Artistes et Ă©crivains contemporains vivant Ă  Quimper

    Notes et références

    Notes

    1. On peut observer au no 3 de la rue de Pen-ar-Steir de Quimper un affleurement de « poudingues, constitués de galets de taille trÚs diverse et de pétrologie variée (granites, ultramylonites, quartz, etc.), avec un ciment microconglomératique ; en face du no 1, on peut voir la succession : poudingues à gros galets, passées à petits galets et arkoses fines ; les assises sont redressées et à pendage nord ». Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 202-203.
    2. D'anciennes galeries de mine sont parfois mises à jour à l'occasion de travaux de génie civil dans le sous-sol de la ville.
    3. Les schistes charbonneux (prĂ©sents dans un conglomĂ©rat arkosique Ă  niveaux charbonneux et aux strates redressĂ©es) sont visibles en affleurement sur le cĂŽtĂ© sud-ouest de la route D39, 300 m avant le chemin d'accĂšs Ă  Kerrun. Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 203.
    4. Seule ligne Ă  circuler uniquement le Samedi.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Formulation de Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2001, p. 102 : « Le mot du latin mĂ©diĂ©val combrus qui signifie 'abattis d'arbres' (VIe – VIIe siĂšcle) et "barrage" (XIe siĂšcle), ainsi que le vieux français combre 'barrage sur une riviĂšre', remontent Ă  un gaulois *com-beros, construit comme des mots du celtique insulaire : v. irl. commar, gall. cymer, bret. kemper (> Quimper) 'confluent' (*com-beros) [
] cf. dans la toponymie Combleux (Loiret), Combriol (Hte-Loire, Combroilium 1021), de *comb(e)ro-ialon, Combretouio (Itin.) en GB, [
]. ComposĂ© de com- 'avec', et de -bero- (-beru-), mot qui sert en celtique Ă  dĂ©signer diverses 'modalitĂ©s' de riviĂšres selon le prĂ©fixe (ad-bero-, uo-bero-, com-bero-, eni-bero-, etc. [
], racine du grec phrĂ©ar). Le vieux français combre a gĂ©nĂ©rĂ© le français moderne encombrer (initialement 'gĂȘner', 'entraver'), dĂ©combres, etc.[
] (qui doute du mot gaulois en raison de la divergence de sens entre 'barrage' / 'confluent'), [
] »
    8. Le Phaéton d'une voiture à foin
      Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin
      De tout humain secours. C'Ă©tait Ă  la campagne,
      PrĂšs d'un certain canton de basse Bretagne
      Appelé Quimper-Corentin.
      On sait assez que le destin
      Adresse lĂ  les gens quand il veut qu'on enrage.
      Dieu nous préserve du voyage.

      Le Charretier embourbé par Jean de La Fontaine (voir en ligne le texte complet de la fable sur Wikisource).
    9. Il y eut, au XIe siĂšcle, dans l'entreprise de rĂ©forme de l'Église, un effort pour asseoir la lĂ©gitimitĂ© des Ă©vĂȘques et archevĂȘques sur le souvenir des citĂ©s et provinces gauloises du Bas-Empire, ce qui Ă©tait impossible pour Quimper.
    10. Les Actes de l’abbaye Saint-Mesmin de Micy, rĂ©digĂ©s avant 972, indiquent que l'abbaye de Noirmoutier aurait accueilli pour la fin de sa vie, un Gradlon, Ă©vĂȘque et neveu d'un trĂšs puisant roi des Bretons. Il est curieux de constater qu'un prieurĂ© de LandĂ©vennec Ă  Lanvern, prĂšs de PlonĂ©our, est dĂ©diĂ© Ă  saint Philibert, le fondateur de Noirmoutier.
    11. JoĂ«lle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siĂšcle
, soutient l'existence d'un monastĂšre trĂšs ancien, ayant Ă©tĂ© le siĂšge de l'Ă©vĂȘchĂ© breton primitif, ce qui expliquerait qu'un simple transfert Ă  quelques centaines de mĂštres n'ait pu donner matiĂšre Ă  un rĂ©cit de fondation comme pour les Ă©vĂȘchĂ©s voisins.
    12. Par convention, les chiffres de la population lĂ©gale de 2006 et 2009 publiĂ©s par l’Insee sont prĂ©sentĂ©s.

    Références

    1. « Dossier complet − UnitĂ© urbaine 2020 de Quimper (29501) », sur insee.fr (consultĂ© le )
    2. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
    3. « Ville de Quimper », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    4. « Unité urbaine de Quimper (29501) - POP1A - Population par sexe et ùge regroupé - 2014 », sur insee.fr (consulté le ).
    5. « Aire urbaine de Quimper (066) - POP1A - Population par sexe et ùge regroupé - 2010 », sur insee.fr (consulté le ).
    6. « Quimper, ville d'art et d'histoire », sur quimper-tourisme.com (consulté le ).
    7. Source : Villes et Villages Fleuris
    8. « Villes Internet> Quimper », sur villes-internet.net (consulté le ).
    9. Lucas HobĂ©, « La Bretagne en force dans les palmarĂšs des villes oĂč il fait bon vivre », 18 juin 2017, sur france3-regions.francetvinfo.fr.
    10. « Le Top 20 des villes les moins pauvres de France », sur Challenges, (consulté le ).
    11. « PalmarÚs des meilleurs villes pour entreprendre », sur LEntreprise.com (consulté le ).
    12. Krystel Veillard, « Il y a 20 ans, en 2000, la crue de l'Odet met Quimper sous les eaux », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ).
    13. « Les colĂšres de l’Odet et du SteĂŻr Ă  travers les siĂšcles », sur quimper.bzh (consultĂ© le ).
    14. Claude Le Corre, Bernard Auvray, Michel Ballevre, Michel Robardet, « Le Massif Armoricain », Sciences GĂ©ologiques, bulletins et mĂ©moires, vol. 44, nos 441-2,‎ , p. 88.
    15. C. Lorenz, GĂ©ologie des pays europĂ©ens : France, Belgique, Luxembourg, Éditions Dunod, , p. 135.
    16. Comptes rendus de l'Académie des sciences, avril 1982, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5653152t/f280.r=Locronan.langFR et 1984, no 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5831698v/f50.r=Locronan.langFR
    17. [PDF] F. Béchennec, B. Hallegouët, D. Thiéblemont, I. Thinon, avec la collaboration de A. Cocherie, C. Guerrot, F. Lucassou, Notice explicative de la feuille Lorient (383) à 1/50 000e, BRGM, 2012, p. 18.
    18. [PDF], F. BĂ©chennec, B. HallĂ©gouĂ«t, D. ThiĂ©blemont, avec la collaboration de C. Guerrot, A. Cocherie, A. Corn, Notice explicative de la feuille Quimper Ă  1/50 000, Éditions du BRGM, 1999, p. 56.
    19. BĂ©chennec, op. cit., p. 55.
    20. BĂ©chennec, op. cit., p. 56.
    21. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 202.
    22. Bernard Biju-Duval, Géologie sédimentaire, éditions TECHNIP, , p. 640.
    23. Yann BouĂ«ssel Du Bourg, La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 26.
    24. Anciennes carriĂšres exploitant des minerais aurifĂšres
    25. Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat, 2014, [ (ISBN 978-2-917198-22-3)]
    26. BRGM, « Zonage sismique de la France », sur planseisme.fr (consulté le ).
    27. / Anne Lessard @Annelessard29 /, « FinistÚre - FinistÚre. Un tremblement de terre de 3.9 secoue la pointe Bretagne », sur Le Telegramme, (consulté le ).
    28. Source : MĂ©tĂ©o France (donnĂ©es arrĂȘtĂ©es au 17 janvier 2013), « Neige. Notre carte interactive des records dans l’Ouest depuis 1945 », sur Ouest-France.fr (consultĂ© le ).
    29. « Rues, itinéraire et plan de Quimper, la Mairie de Quimper, sa commune et sa ville », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    30. « Des ministres, de Tanguy-Prigent à Lebranchu », sur brest.maville.com (consulté le ).
    31. « Quimper. L’art de tourner en rond », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    32. « S’installer Ă  Quimper », sur s-installer-a.com.
    33. Ronan Larvor, « Quimper Bus. « Être rĂ©actif Ă  la demande » », sur Le Telegramme, (consultĂ© le ).
    34. « Quimper. Avec KorriGo, que devient mon ticket 10 voyages ? », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    35. « La carte Korrigo s'étend à toute la Bretagne », sur bretagne.fr, (consulté le ).
    36. « Quimper ville : quelques repĂšres historiques », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. J.H., « LGV. Paris Ă  3h30 de Brest et Quimper en 2017 », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. « La nouvelle gare pousse à trÚs petite vitesse », sur maville.com (consulté le ).
    39. A.L. avec L'usine nouvelle, « LGV. La commission recommande une rĂ©vision du projet breton [rapport intĂ©gral] », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    40. « Région_Bretagne - Signature du contrat de pÎle d'échange multimodal à Quimper », sur bretagne.bzh (consulté le ).
    41. Gares et aéroports. Les chiffres bretons, Le Télégramme, 24 janvier 2014.
    42. Ressources data SNCF
    43. « Implantez votre activité sur le PÎlemaritime du Corniguel ».
    44. « VéloQub, le service de location de vélo de Quimper Communauté - vidéo Dailymotion », sur Dailymotion (consulté le ).
    45. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    46. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
    47. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    48. « Unité urbaine 2020 de Quimper », sur insee.fr (consulté le ).
    49. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    50. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    51. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    52. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    53. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    54. Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.
    55. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, 1963 (réédition guénégaud 1979), p. 551b.
    56. « Résultats concernant « Quimper » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
    57. Article ber du Dictionnaire Ă©tymologique du breton, par Albert Deshayes, Coop Breizh, 2003, et Divi Kervella, Noms de lieux bretons, 2008.
    58. Le Bihan et Villard 2005, p. 116.
    59. Dans le Lebor GabĂĄla Érenn (XIe), on trouve un lieu dĂ©nommĂ© Cummar ntrĂ­ n-Uisce (Confluent des Trois-Eaux), citĂ© par Pierre-Yves Lambert, Histoire des Bretagnes, UBO, 2010.
    60. Xavier Delamarre, op. cit.
    61. François Merlet, « La formation des diocÚses et des paroisses en Bretagne. Période antérieure aux immigrations bretonnes ». Rennes, Imprimerie bretonne [en dépÎt chez A. Picard], 1951. Extrait des Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. XXX, p. 5-61, et t. XXXI, p. 137-172. (lire en ligne)
    62. Henriette Walter, Des mots sans-culottes, Robert Laffont, 1989.
    63. Archives municipales de Quimper, « le-blason-de-la-ville-de-quimper », sur www.quimper.bzh (consulté le ).
    64. Histoire de Quimper de 1438 Ă  nos jours : PĂ©riode 1650 - 1699 sur le site de la ville de Quimper.
    65. Charles d'Hozier, dir. M. de La Roche-Lambert-Mions, Armorial général de France : recueil officiel dressé en vertu de l'édit royal du 20 novembre 1696 (lire en ligne).
    66. Autre blason connu de la ville de Quimper, dans Atlas d'Histoire et de Géographie de Marie-Nicolas Bouillet, Hachette, 1936. « Armoiries ville Quimper 1877 ».
    67. Cyril Marcigny et Daphné Bétard, La France racontée par les archéologues : Fouilles et découvertes au XXIe siÚcle, Paris, Gallimard, Inrap, , 221 p. (ISBN 978-2-07-013725-1), p. 100-101.
    68. Charles Armand Picquenard, L'occupation romaine dans le bassin de l'Odet, Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre, 1906, lire en ligne
    69. Bernard Tanguy, « Hagionomastique et histoire, Pabu Tugdual alias Tudy et les origines du diocĂšse de Cornouaille », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du FinistĂšre,‎ , p. 124
    70. Pour l'église (chapelle) disparue Notre-Dame de Guéodet, encore appelée Notre-Dame-de-la-Cité, voir : Fulcanelli, Le MystÚre des Cathédrales (vierges noires), 1926 ; « Quimper, chapelle Notre-dame du Guéodet » sur jeanpierrelebihan2.over-blog.com ; « La cloche de la chapelle du Guéodet » sur quimper.bzh ; Alain Dag'Naud, Lieux insolites et secrets du FinistÚre, Jean-paul Gisserot, , 32 p. (lire en ligne), p. 26 (puits dans l'église communiquant avec l'Odet).
    71. J. Baudry, La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602, L. Durance, Nantes, 1920, [[ lire en ligne]].
    72. Jean Moreau, Henri Waquet (publié par), Mémoires du chanoine Jean Moreau sur les guerres de la ligue en Bretagne, Quimper, 1960.
    73. Journal de la Bretagne des origines Ă  nos jours, Larousse, 2001, (ISBN 2-03-575097-0).
    74. « RESTAURATION DE LA CHAPELLE DU SAINT-ESPRIT ».
    75. Auguste Romieu, Les effets de la RĂ©volution de Juillet 1830, Revue de Paris, tome XXII, 1831
    76. « Archives numériques du journal », sur CÎté Quimper (consulté le ).
    77. « Les visites officielles des chefs d'Etat au XIXe siÚcle », sur quimper.fr (consulté le ).
    78. « Vue du Port », sur Musée de Quimper (consulté le )
    79. « Noces à Quimper », sur Musée de Quimper (consulté le )
    80. Boudin, Odet, Musée de Quimper
    81. Boudin, Musée de Manchester
    82. Boudin, Noces, Musée de Quimper
    83. Musée
    84. Musée
    85. Boudin, Sotheby's
    86. Flora Chauveau, « Le jour oĂč Buffalo Bill a foulĂ© le sol quimpĂ©rois », sur Ouest-France, (consultĂ© le ).
    87. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    88. « Histoire de Quimper », sur bretagneweb.com (consulté le ).
    89. Éric Rondel, La Bretagne bombardĂ©e, 1940-1944, Ă©ditions Ouest et Cie, 2011, (ISBN 9-782364-28007-6).
    90. « Connexion », sur jeun.fr (consulté le ).
    91. Jean-René Canevet, "La guerre 1939-1845 à Fouesnant et dans sa région", 2011, [ (ISBN 978-2-9529834-1-9)] et http://www.39-45.org/viewtopic.php?p=181941
    92. Roger Elophe, né en 1920 à AmbriÚres-les-Vallées (Mayenne). Jugé le à Saint-Brieuc, il fut condamné à une peine de travaux forcés.
    93. Kristian Hamon, "Agents du Reich en Bretagne", chapitre Un jeune homme de bonne famille, agent du SD, Skol Vreizh, 2011, (ISBN 978-2-915623-80-2) et https://www.shabretagne.com/scripts/files/58977dad88c9f0.63703713/2012_55.pdf
    94. Maurice Zeller et ses complices François Munoz et Alfred Gross furent condamnés à mort et fusillés en 1946.
    95. Kristian Hamon, "Agents du Reich en Bretagne", chapitre Maurice Zeller ou la collaboration ultime, Skol Vreizh, 2011, (ISBN 978-2-915623-80-2) et https://www.shabretagne.com/scripts/files/58977dad88c9f0.63703713/2012_55.pdf
    96. http://www.likes.org/IMG/pdf/dossier_mag_likes_guerre_39_45.pdf
    97. « Les fusillés de Poulguen et de la Torche - - RESISTANTS et AMIS de la RESISTANCE - ANACR - FINISTERE », sur lesamisdelaresistancedufinistere.com (consulté le ).
    98. Memorialgenweb.org - Fouesnant : monument commémoratif de Mousterlin
    99. « Ecole Saint Raphaël Saint Charles QUIMPER », sur ddec29.org (consulté le ).
    100. « Le camp des prisonniers de Lanniron - Ville de Quimper », sur quimper.fr (consulté le ).
    101. « LE CAMP DE PRISONNIERS DE LANNIRON », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
    102. Il y a 44 ans, les halles de Quimper partaient en fumĂ©e, journal Le TĂ©lĂ©gramme, n° du 26 aoĂ»t 2020.
    103. « Il y a vingt ans, Quimper submergée par les eaux » AccÚs payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    104. « Commercial Plumbing Abbreviations », sur frontstalag.com (consulté le ).
    105. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    106. « Annuaire Téléphonique Gratuit des professionnels - FinistÚre - 118218 », sur 118218.fr (consulté le ).
    107. « Quimper. Refonte des intercommunalitĂ©s : le pays Glazik avec Quimper communautĂ© », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    108. « Tous les jeux de données de 1965 à 2012 au format XLS en une archive » [xls], sur data.gouv.fr (consulté le ).
    109. « Résultats de l'élection présidentielle de 1995 dans la commune de : Quimper », sur www.politiquemania.com (consulté le ).
    110. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    111. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    112. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    113. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    114. « Résultats des élections législatives de 1997 dans la commune de : Quimper - Politiquemania », sur politiquemania.com (consulté le ).
    115. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    116. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2007 », sur .interieur.gouv.fr (consulté le ).
    117. « Elections législatives 2012 - Quimper - COMPLET », sur ouest-france.fr (consulté le ).
    118. « Résultats des élections législatives 2017 Commune de Quimper - 1re circonscription », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    119. « Résultats des élections européennes de 1999 dans la commune de : Quimper - Politiquemania », sur politiquemania.com (consulté le ).
    120. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    121. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    122. « Ville de Quimper-Européennes : les résultats du vote quimpérois », sur quimper.fr (consulté le ).
    123. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2004 », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
    124. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2010 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    125. « Résultats Quimper élections Régionales 2015 - [29000] », sur Ouest-France.fr (consulté le ).
    126. « Elections cantonales - FinistÚre - Canton de QUIMPER-3 - CANTONALES 2008 ».
    127. « Ville de Quimper-Elections départementales 2015 : les résultats du vote quimpérois », sur quimper.bzh (consulté le ).
    128. « Elections municipales 2001 », sur ouestfrance.fr (consulté le ).
    129. Quimper - RĂ©sultats de diverses Ă©lections sur elections.lefigaro.fr.
    130. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    131. MinistÚre de l'Intérieur, « Référendum du 20 septembre 1992 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    132. « Résultats du référendum de 2000 dans la commune de : Quimper - Politiquemania », sur politiquemania.com (consulté le ).
    133. MinistÚre de l'Intérieur, « Référendum du 29 mai 2005 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    134. « Résultats des élections européennes 2014 ».
    135. « Résultats des élections régionales 2015 ».
    136. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
    137. « Résultats des élections européennes 2019 ».
    138. « Bureaux de vote quimpérois - Ville de Quimper », sur quimper.fr (consulté le ).
    139. « Ville de Quimper-Installation du nouveau conseil municipal et élection du maire le 6 avril », sur quimper.fr (consulté le ).
    140. « Le maire de Quimper Ludovic Jolivet quitte LR et rejoint la droite pro-Macron », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
    141. « Isabelle Assih officiellement élue maire de Quimper », Ouest-France, 5 juillet 2020
    142. « Quimper. Isabelle Assih Ă©lue prĂ©sidente de l’agglomĂ©ration : Isabelle Assih, maire de Quimper (FinistĂšre), a Ă©tĂ© Ă©lue prĂ©sidente de Quimper Bretagne occidentale, ce jeudi 16 juillet 2020. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    143. « Quimper ».
    144. « Les espaces verts) ».
    145. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    146. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    147. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    148. « Jumelages », sur www.quimper.bzh (consulté le ).
    149. « Insee - UnitĂ© urbaine de Quimper (29501) - Chiffres clĂ©s Évolution et structure de la population - 2014 », sur insee.fr (consultĂ© le ).
    150. « Insee - Aire urbaine de Quimper (066) - Dossier complet », sur insee.fr (consulté le ).
    151. article sur leparisien.fr
    152. À compter du , les chiffres donnĂ©s intĂšgrent la population des anciennes communes de Kerfeunteun, ErguĂ©-Armel et Penhars.
    153. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
    154. « Calendrier de recensement », sur statistiques-locales.insee.fr (consulté le ).
    155. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    156. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Quimper », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    157. « Évolution et structure de la population (de 1968 Ă  2007) », sur Insee (consultĂ© le ).
    158. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Quimper (29232) », (consultĂ© le ).
    159. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du FinistĂšre (29) », (consultĂ© le ).
    160. « Statistiques sur la population de Quimper », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    161. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    162. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    163. « POPULATION QUIMPER : statistique de Quimper 29000 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
    164. « Population totale - Quimper (29000) », sur LaVieImmo.com (consulté le ).
    165. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », sur insee.fr (consulté le ).
    166. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », sur insee.fr (consulté le ).
    167. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    168. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    169. « Quimper. RentrĂ©e scolaire : les chiffres », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    170. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    171. « PalmarÚs des collÚges 2015 : l'analyse », sur france-examen.com (consulté le ).
    172. « PalmarÚs des établissements - France examen », sur france-examen.com (consulté le ).
    173. « Bac 2010. Performances comparables Ă  2009 Ă  Quimper », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    174. « Résultat bac 2016 - Tous les resultats du bac officiels par académie et série », sur france-examen.com (consulté le ).
    175. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    176. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    177. « emba - Ecole de Management Bretagne Atlantique », sur emba (consulté le ) (authentification requise).
    178. « FHF - Annuaire siÚge centre hospitalier intercommunal de cornouaille quimper 658 », sur hopital.fr (consulté le ).
    179. « Etablissement Public de Santé Mentale Etienne Gourmelen (Quimper) », sur fhf.fr (consulté le ).
    180. « 3evie.com/maison-de-retraite_q
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    181. « Médecin - Annuaire des médecins et de la santé en France - allo-medecins.fr », sur allo-medecins.fr (consulté le ).
    182. « Pharmattitude : le site internet de votre pharmacien », sur pharmattitude.fr (consulté le ).
    183. « Statistiques et Études FR », sur insee.fr (consultĂ© le ).
    184. Daniel Lawson, « IFSI / IFAS - Quimper », sur ifsi-quimper.fr (consulté le ).
    185. « Quimper. Les pompiers sont arrivĂ©s dans leurs nouveaux locaux », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    186. « Quimper. Les pompiers sont intervenus 6000 fois en 2014 », sur Ouest-France.fr (consulté le ).
    187. http://www.mairie-quimper.fr/21636818/0/fiche___pagelibre/&RH=ACCEUILMAIRIE&RF=SQLOLOET
    188. « Equipements sportifs », sur quimper.fr (consulté le ).
    189. Site du Quimper Athlétisme
    190. « club aviron quimper », sur google.com (consulté le ).
    191. « UJAP Badminton Quimper », sur ujapbadminton.fr (consulté le ).
    192. « Site officiel de l'UJAP Quimper 29 », sur ujap-quimper.bzh (consulté le ).
    193. « Kayak Quimper - Club canoë kayak Quimper Cornouaille », sur Kayak Quimper (consulté le ).
    194. http://www.eqc-asso.fr/32/le-club
    195. « Quimper Kerfeunteun Football Club », sur quimperkerfeunteunfc.org (consulté le ).
    196. « Brittany GAA », sur footballgaelique.com (consulté le ).
    197. « Les KELTED - Le Club de Football Américain de Quimper - KELTED », sur jimdo.com (consulté le ).
    198. « Le Golf de l'Orangerie de Lanniron, Quimper, Sud Bretagne », sur Orangerie de Lanniron (consulté le ).
    199. « Actualités de l'AL Quimper », sur free.fr (consulté le ) ; ALQ haltérophilie sur Facebook.
    200. L'administrateur, « Qui sommes nous ? - Quimper Cornouaille Handball », sur Quimper Cornouaille Handball (consulté le ).
    201. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    202. « Accueil », sur uqn.fr (consulté le ).
    203. « le-club - Tennis Club de Quimper », sur tcquimper.org (consulté le ).
    204. QCTT, « Le Club », sur qctt.org (consulté le ).
    205. « Accueil », sur archers-odet.com (consulté le ).
    206. « quimper volley 29 », sur quimper-volley.com (consulté le ).
    207. « La plus belle ! », sur Open de Quimper (consulté le ).
    208. « Historique du Tour de France », sur letour.fr (consulté le ).
    209. « Route - La Bretagne pour le Grand Départ du Tour en 2018 ? », sur cyclismactu.net.
    210. « Couverture des émetteurs en France », sur tousaunumerique.fr (consulté le ).
    211. « Jeux sans frontiÚres - JSfnet.fr », sur free.fr (consulté le ).
    212. « Parution de la « Lettre du Vicariat », sur mgro.fr (consultĂ© le ).
    213. « Paroisses », sur vicariatorthodoxe.fr (consulté le ).
    214. « synagogue – Lieu de culte de Quimper - Repose En Paix - Part 2 », sur repose-en-paix.fr (consultĂ© le ).
    215. « Quimper. SĂ©rie sur les confessions Ă  Quimper (5/5) : l'Église catholique », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    216. « SĂ©rie sur les confessions Ă  Quimper : l'Église protestante (2/5) », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    217. « Quimper. SĂ©rie sur les confessions Ă  Quimper : l'Église mormonne (1/5) », CĂŽtĂ© Quimper,‎ « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    218. « SĂ©rie sur les confessions Ă  Quimper (4/5) : le mouvement bouddhiste », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    219. « Fileuse d’Arvor - vĂȘtements marins, prĂȘt Ă  porter de luxe en France » La Fileuse », sur fileusedarvor.fr (consultĂ© le ).
    220. Jamais Vulgaire, « Le Glazik : Des produits fabriqués en France à prix abordable », sur jamaisvulgaire.com, (consulté le ).
    221. « Insee - Bases de données - Données locales », sur insee.fr (consulté le ).
    222. « Emploi et chĂŽmage Ă  Quimper (code postal 29
 », sur linternaute.com (consultĂ© le ).
    223. « ImpÎts locaux 2010 : le classement des départements », sur VotreArgent.fr (consulté le ).
    224. « tableau des communes »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur finances.gouv.fr (consultĂ© le ).
    225. « Impots.gouv.fr - Indisponibilité » [archive du ], sur impots.gouv.fr (consulté le ).
    226. « (lien brisĂ© »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    227. « Budget », sur quimper.fr (consulté le ).
    228. « tableau des communes »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur finances.gouv.fr (consultĂ© le ).
    229. « Insee - Chiffres clés : Commune de Quimper (29232), Département du FinistÚre (29) », sur insee.fr (consulté le ).
    230. statistiques-locales.insee.fr
    231. Laurent Stépha, Visant Sétié, Lexique breton-français et français-breton, 20e édition revue et augmentée, 1989, éditions Emgleo-Breiz.
    232. « Quimper, label 1 : vers le label de niveau 2 d'ici à trois ans. », sur agencebretagnepresse.com (consulté le ).
    233. [pdf] « L’Office de la Langue Bretonne » sur ofis-bzh.org.
    234. « Enseignement - Ofis Publik ar Brezhoneg », sur opab-oplb.org (consulté le ).
    235. René-Yves Creston, Le costume breton, Paris, Champion, , 444 p., Conditions de naissance des modes bretonnes p 36-40.
    236. Simone Morand, Histoire du costume Glazig et Bigouden, 35 Chateaugiron, Yves Salmon, , 119 p. (ISBN 2-903414-29-7).
    237. René-Yves Creston, Le costume breton, Paris, Champion, , 444 p., groupe de Quimper p 93-102.
    238. « Cathédrale Saint-Corentin », notice no PA00090326, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    239. « Ancien prieuré de Locmaria, ancienne caserne Emeriau », notice no PA00090376, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    240. PrieurĂ© de Locmaria, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne..
    241. Église paroissiale, ancienne Ă©glise abbatiale, Locmaria, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne..
    242. « Eglise de Kerfeunteun », notice no PA00090330, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    243. « Eglise d'Ergué-Armel », notice no PA00090323, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    244. Église paroissiale Saint-Mathieu, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
    245. Inventaire du patrimoine culturel de Bretagne, « Église paroissiale Saint-Mathieu, place Saint-Mathieu (Quimper). », sur Bretania (consultĂ© le ).
    246. « Église paroissiale Sainte-Claire de Penhars », notice no IA29003556, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    247. « Chapelle de la MÚre-de-Dieu, à Kerfeunten, dite Ty-Man-Doué », notice no PA00090327, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    248. « Chapelle de Cuzon », notice no IA29003555, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    249. « Chapelle Saint-Marc », notice no IA29003557, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    250. SituĂ©e rue Étienne Gourmelen
    251. Olivier Scaglia, « Caserne de la Tour-d'Auvergne à Quimper : pourquoi il ne pourra pas s'y faire n'importe quoi. », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
    252. letelegramme.fr.
    253. et https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-l-historien-serge-duigou-revele-les-derniers-secrets-de-la-villa-keristeir-09-01-2021-12685849.php letelegramme.fr.
    254. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Demeure de Roz-Maria, 2 rue du 19 mars 1962 (Quimper) », sur Bretania, (consulté le ).
    255. « Musée des beaux-arts de la Ville de Quimper: Accueil », sur quimper.fr (consulté le ).
    256. « À Quimper, le centre d'art contemporain Le Quartier a fermĂ© », sur ouest-france.fr, .
    257. « Quimper. Le top 10 des films les plus vus au Cinéville en 2016 », 17 janvier 2017, sur ouest-france.fr.
    258. « Record historique pour le quai Dupleix », 17 janvier 2017, sur actu.fr.
    259. « 2016 : une année record pour la fréquentation en salles de cinéma », 30 décembre 2016, sur cnc.fr.
    260. « Rosemary, la chanteuse de Quimper dans le groupe Moriarty », sur Ouest-France.
    261. « MĂ©diathĂšque : inauguration le 5 septembre », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    262. « MĂ©diathĂšque, centre de rĂ©seau – Atelier Novembre », sur novembre-architecture.com (consultĂ© le ).
    263. « MĂ©diathĂšque: les Ursulines s'ouvrent au public », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    264. « Quimper, ville de jardins », sur quimper-tourisme.com (consulté le ).
    265. « Le projet architectural du futur PÎle Max Jacob - vidéo Dailymotion », sur Dailymotion (consulté le ).
    266. « Jardins remarquables - Ville de Quimper », sur quimper.bzh (consulté le ).
    267. « Parc et jardins de l'Orangerie de Lanniron à Quimper », sur Orangerie de Lanniron (consulté le ).
    268. Liste des sites classés du département du FinistÚre (19/10/2011) sur le site de la DREAL Bretagne.
    269. Chemin de halage de l'Odet (FR3800661), arrĂȘtĂ© de protection de biotope, sur le site de l’INPN.
    270. « (lien brisĂ©) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    271. ZNIEFF 530014734 - VallĂ©e de l’Odet sur le site de l’INPN..
    272. ZNIEFF 530010394 - Baie de Kerogan sur le site de l’INPN..
    273. La tourbiĂšre de Kerogan sur le site de Bretagne vivante.
    274. « Protection et valorisation des tourbiÚres de Kerogan Avenant au "contrat nature" », conseil municipal de Quimper, séance du 19 décembre 1997 sur le site de la marie de Quimper.
    275. ZNIEFF 530015600 - Isole sur le site de l’INPN..
    276. ZNIEFF 530009892 - Tourbiùre de la fontaine de Keribin sur le site de l’INPN..
    277. « Le Champ de foire à Quimper », sur le site du musée des Beaux-Arts de Quimper.
    278. Le port de Quimper sur le site du musée des beaux-arts de Quimper
    279. « Bretonnes agenouillées dans la cathédrale de Quimper », notice no 50350126188, base Joconde, ministÚre français de la Culture.
    280. « Marché sous l'ancienne halle de la place Saint-François à Quimper », notice no 50350126563, base Joconde, ministÚre français de la Culture.
    281. « Sonneur bretons, à Quimper », notice no 50350126011, base Joconde, ministÚre français de la Culture.
    282. « L'arrivée de la diligence à Quimper-Corentin sous le Directoire » sur le site du musée des beaux-arts de Quimper
    283. « Les Révoltés de Fouesnant ramenés à Quimper par la garde nationale », sur le site du musée des beaux-arts de Quimper.
    284. Henri Barnoin 1882-1940 sur le site « Concarneau et ses peintres » d’Yvon Le Floc'h.
    285. The Studio, An Illustrated Magazine of Fine & Applied Arts, vol. 44, 1908, p. 21, lire en ligne
    286. « La place Terre-au-Duc » sur le site du musée des beaux-arts de Quimper
    287. « La France par ses timbres; p. 5 », sur tout-sur-google-earth.com (consulté le ).
    288. « Quimper. Le Festival de Cornouaille a son timbre », CĂŽtĂ© Quimper,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    289. « Collections numĂ©risĂ©es : Thomas Alexandre », sur Église catholique en FinistĂšre (consultĂ© le ).
    290. Christian Girard, Liste des prĂȘtres du diocĂšse ordonnĂ©s depuis 1803 selon leur paroisse d'origine (SupplĂ©ment Ă  la Semaine religieuse du 29 novembre 1968 - liste extraite du mĂ©moire sur «l'Ă©volution quantitative du clergĂ© diocĂ©sain de Quimper, de 1803 Ă  1968 », prĂ©sentĂ© devant la FacultĂ© des lettres et Sciences humaines de l'UniversitĂ© de Rennes - mention TrĂšs Bien), Quimper, (lire en ligne), p. 33 (17 du pdf).
    291. Base LEONORE sur culture.gouv.fr.
    292. Henri PĂ©rennĂšs, « Une gerbe de cantiques bretons composĂ©s par l'abbĂ© Jean Guillou, recteur de Penmarc'h », Annales de Bretagne,‎ (lire en ligne).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Paul Le Bihan (dir.) et Jean-François Villard, ArchĂ©ologie de Quimper : matĂ©riaux pour servir l'Histoire, t. 1 : De la chute de l'empire romain Ă  la fin du Moyen Âge, Quimper & Saint-Thonan, Centre de Recherche ArchĂ©ologique du FinistĂšre & Ă©ditions CloĂźtre, , 459 p. (ISBN 978-2-910981-06-8)
    • Jean-Paul Le Bihan (dir.) et Jean-François Villard, ArchĂ©ologie de Quimper : matĂ©riaux pour servir l'Histoire, t. 2 : Au temps de l'empire romain, Quimper & Saint-Thonan, Centre de Recherche ArchĂ©ologique du FinistĂšre & Ă©ditions CloĂźtre, , 846 p. (ISBN 978-2-35002-038-9)
    • Jean KerhervĂ© (dir.), Histoire de Quimper, Privat-SAF, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Jean-François Douguet et HervĂ© Glorennec, Quimper, des rues et des noms au fil du temps, Cercle culturel QuimpĂ©rois, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Serge Duigou, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Paul Le Bihan, AndrĂ© Cariou, Annick Fleitour et HĂ©lĂšne Henry, Quimper, Plomelin, Palantines, coll. « Histoire et gĂ©ographie contemporaine », , 230 p. (ISBN 2-911434-58-7, BNF 40932644)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Quimper, ville d'art et d'histoire, Ă©ditions Monum, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Serge Duigou, L'Odet, Ă©ditions Palantines, coll. « Plomelin », Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • GĂ©rard Le Gouic, La place Bouchaballe, Ă©ditions Telen Arvor, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Émile Souvestre, En Bretagne : Kemper, la ville d'Is, dans ses ƒuvres complĂštes, Paris : Michel LĂ©vy frĂšres, 1867, vol.14, p. 1–44
    • Jean-François Tifiou, De Quimper Ă  Cayenne, le singulier destin d'une Bretonne, Feedback Ă©ditions, 2017, 174 p

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.