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CarbonifĂšre

Le CarbonifĂšre est une pĂ©riode gĂ©ologique du PalĂ©ozoĂŻque. Elle s'Ă©tend de −358,9 ± 0,4 Ă  −298,9 ± 0,2 millions d'annĂ©es (Ma). Le CarbonifĂšre suit le DĂ©vonien et prĂ©cĂšde le Permien. Son nom provient des vastes couches de charbon qu’il a laissĂ©es en Europe de l'Ouest.

CarbonifĂšre
Houiller

Stratigraphie

DĂ©butFin
Point stratotypique mondial 358,9 ± 0,4 MaPoint stratotypique mondial 298,9 ± 0,15 Ma

Subdivisions

Paléogéographie et climat

Taux de O2 atmosphérique env. 25 %vol[1]
(125 % de l'actuel)
Taux de CO2 atmosphérique env. 450 ppm[2]
(2 fois le niveau d'avant la révolution industrielle)
Température moyenne 15 °C[3]
(+1 °C par rapport à l'actuel)

Contexte géodynamique

Faune et flore

Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
ReprĂ©sentation de ce Ă  quoi auraient pu ressembler les forĂȘts de la pĂ©riode du CarbonifĂšre d'aprĂšs les fossiles.

Évolution

La PangĂ©e continue sa formation durant le CarbonifĂšre, la tempĂ©rature moyenne, stable pendant la premiĂšre partie du CarbonifĂšre diminue par la suite. La partie sud du Gondwana est recouverte d’un glacier continental, mais aux latitudes plus basses un environnement propice et riche en vie prĂ©domine.

Cette pĂ©riode est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence des premiers grands arbres en abondance. Dans le nord-est de l'AmĂ©rique, les lys de mer deviennent moins communs et sont presque inexistants vers la fin de cette pĂ©riode. La vie marine est riche en crinoĂŻdes et autres espĂšces d’échinodermes. Les brachiopodes sont abondants. Les trilobites se sont rarĂ©fiĂ©s. Sur les terres, une population variĂ©e de plantes existe. Les vertĂ©brĂ©s terrestres incluent de grands amphibiens et les premiers reptiles.

Dans certains des textes anciens en français, une autre appellation (désormais obsolÚte) a été parfois utilisée : Carboniférien.

Subdivisions

Au niveau mondial, la Commission internationale de stratigraphie divise le CarbonifÚre en deux sous-systÚmes (ou sous-périodes) : le Pennsylvanien et le Mississippien, subdivisés chacun en trois séries : inférieur, moyen et supérieur, comprenant chacune un ou deux étages[4]. Les datations des subdivisions correspondent à celle de l'échelle des temps géologiques publiée en 2012 (Geologic Time Scale 2012, GTS2012)[5] - [6].

Pennsylvanien
Pennsylvanien supérieur :
Gzhélien(303,7 ± 0,1 - 298,9 ± 0,2 Ma)
Kasimovien(307,0 ± 0,1 - 303,7 ± 0,1 Ma)
Pennsylvanien moyen :
Moscovien(315,2 ± 0,2 - 307,0 ± 0,1 Ma)
Pennsylvanien inférieur :
Bashkirien(323,2 ± 0,4 - 315,2 ± 0,2 Ma)
Mississippien
Mississippien supérieur :
Serpukhovien(330,9 ± 0,2 - 323,2 ± 0,4 Ma)
Mississippien moyen :
Viséen(346,7 ± 0,4 - 330,9 ± 0,2 Ma)
Mississippien inférieur :
Tournaisien(358,9 ± 0,4 - 346,7 ± 0,4 Ma)

En Europe on utilise Ă©galement les notions de SilĂ©sien et de Dinantien, ces Ă©poques correspondent au Pennsylvanien et au Mississippien Ă  l’exception du Serpukhovien qui est placĂ© dans le SilĂ©sien. Le StĂ©phanien, Ă©tage rĂ©gional pour l'Europe du Nord-Ouest, couvre une partie du GzhĂ©lien et du Kasimovien[7].

Paléogéographie

La baisse globale du niveau de la mer de la fin du DĂ©vonien s’inverse au dĂ©but du CarbonifĂšre. Cette hausse du niveau de la mer crĂ©e des mers Ă©picontinentales et les dĂ©pĂŽts de carbonate du Mississippien. Une chute des tempĂ©ratures se produit au pĂŽle Sud et le sud du Gondwana est gelĂ©. On ignore si les glaciers de ce continent Ă©taient nouveaux, ou s'ils existaient dĂ©jĂ  durant le DĂ©vonien. Ces conditions plus froides ont peu d’effet aux plus basses latitudes, oĂč des marĂ©cages luxuriants sont communs[8].

Le niveau de la mer s'abaisse vers le milieu du CarbonifĂšre. De nombreuses espĂšces marines sont touchĂ©es et s’éteignent, particuliĂšrement les crinoĂŻdes et les ammonites. Cet Ă©pisode marque la limite entre le Mississippien et le Pennsylvanien[8].

OrogenĂšses varisque (hercynienne) et alleghenienne au CarbonifĂšre.

Le CarbonifĂšre est une pĂ©riode d’orogenĂšse active: la PangĂ©e est en cours de formation. Les continents de l’hĂ©misphĂšre sud restent liĂ©s dans Gondwana, tandis que ce supercontinent entre en collision avec la Laurussia le long de ce qui est actuellement la cĂŽte est de l’AmĂ©rique du Nord (voir l'article orogenĂšse allĂ©ghanienne). La chaĂźne hercynienne en Europe et les Appalaches en AmĂ©rique du Nord se forment lors de cette collision[8]. La plaque eurasienne se soude Ă  l’Europe de l'Ouest au niveau de l’Oural. La plus grande partie de la PangĂ©e est alors assemblĂ©e Ă  l’exception de la Chine du nord et de l’Asie du Sud-Est. La forme de la PangĂ©e Ă  la fin du CarbonifĂšre est celle d'un C quasi-fermĂ©, au bord gauche Ă©pais ; presque celle d’un D.

Il existe deux ocĂ©ans majeurs au CarbonifĂšre, Panthalassa et PalĂ©otĂ©thys, Ă  l’intĂ©rieur du C formĂ© par la PangĂ©e du CarbonifĂšre rĂ©cent.

D’autres ocĂ©ans mineurs existent :

Climat

AprĂšs le refroidissement amorcĂ© durant le DĂ©vonien, la tempĂ©rature reste tiĂšde (malgrĂ© un taux de CO2 estimĂ© entre 0.06 % et 0,09 %[9], soit deux Ă  trois fois celui du XIXe siĂšcle), et stable durant la premiĂšre partie du CarbonifĂšre. Pendant la seconde partie du CarbonifĂšre, le climat se refroidit Ă  nouveau. Le Gondwana, dans les latitudes hautes de l’hĂ©misphĂšre sud, est en partie couvert de glace, glaciation qui se poursuit au dĂ©but du Permien. Laurussia est situĂ© Ă  des latitudes peu Ă©levĂ©es et n'est guĂšre touchĂ© par le refroidissement.

GĂ©ologie

Écorce fossile, HĂ©rault.
Aviculopecten, Syringothyris.

Les couches rocheuses datant du CarbonifĂšre en Europe et en AmĂ©rique du Nord consistent souvent en des sĂ©quences rĂ©pĂ©tĂ©es de calcaire, grĂšs, schiste et charbon. En AmĂ©rique du Nord, les dĂ©pĂŽts de calcaire sont largement d’origine marine. Les dĂ©pĂŽts de charbon du CarbonifĂšre ont fourni une grande part des ressources Ă©nergĂ©tiques nĂ©cessaires Ă  la rĂ©volution industrielle. Ils restent encore de nos jours la source d'Ă©nergie la plus utilisĂ©e dans le monde pour produire de l'Ă©lectricitĂ© et leur exploitation est la principale cause du rĂ©chauffement climatique d'origine anthropique.

L'importance des dépÎts de charbon est due à deux facteurs :

  • l’apparition d’arbres Ă  Ă©corces et en particulier ceux Ă  Ă©corces ligneuses ;
  • le niveau des mers, peu Ă©levĂ©, comparĂ© Ă  celui du DĂ©vonien, qui a permis l’extension de vastes marĂ©cages et forĂȘts en AmĂ©rique du Nord et en Eurasie.

Le taux de CO2 de l'atmosphÚre (deux à trois fois celui du XIXe siÚcle) a certainement favorisé la croissance de la végétation.

On a Ă©mis l’hypothĂšse que l’enfouissement de grandes quantitĂ©s de bois est dĂ» au fait que les bactĂ©ries et les animaux n’étaient pas encore assez Ă©voluĂ©s pour ĂȘtre capables de digĂ©rer et de dĂ©composer les nouveaux ligneux. La lignine est en effet difficile Ă  dĂ©composer. De plus les plantes ligneuses de cette pĂ©riode comportaient un ratio Ă©corce/bois bien plus important que de nos jours, 8 pour 1 Ă  20 pour 1, contre 1 pour 4 de nos jours. Les Ă©corces devaient comporter entre 38 et 58 % de lignine. La lignine n’est pas soluble, elle peut rester dans le sol pendant des centaines d’annĂ©es et inhiber la dĂ©composition d’autres substances vĂ©gĂ©tales[10].

L’enfouissement massif de carbone a pu conduire Ă  un surplus d’oxygĂšne dans l’air allant jusqu’à 35 %[11] mais des modĂšles rĂ©visĂ©s considĂšrent ce chiffre comme irrĂ©aliste et estiment que le pourcentage d’oxygĂšne dans l’air devait se situer entre 15 et 25 %[12]. Des taux Ă©levĂ©s d’oxygĂšne sont une des causes possibles du gigantisme de certains insectes et amphibiens dont la taille est inversement corrĂ©lĂ©e Ă  leur capacitĂ© Ă  absorber de l’oxygĂšne.

Faune et flore

Lepidodendron, un plantae du CarbonifĂšre.
Megarachne, un euryptéride du CarbonifÚre long de 60 cm.

Faune

Le CarbonifĂšre voit l'apparition de l'Ɠuf amniotique et par consĂ©quent des amniotes. Le groupe apparait vers 340 Ma, les synapsides s'en diffĂ©rencient vers 320 Ma et les saurospides Ma plus tard. À la fin du CarbonifĂšre, les deux clades seront en place et bien diversifiĂ©s.

Le gigantisme affiché par les arthropodes (myriapode géant, Arthropleura, libellule géante Meganeura) et les amphibiens du CarbonifÚre s'expliquerait par un fort taux de dioxygÚne contenu dans l'air (proche de 35 % au lieu des 21 % actuels), la quasi-absence de prédateurs, et une nourriture abondante[13] - [14].

Flore

La forĂȘt du CarbonifĂšre subsiste aujourd'hui sous la forme de gisements de houille, qui en sont les dĂ©pĂŽts fossilisĂ©s. Elle Ă©tait composĂ©e de grands arbres, notamment les LĂ©pidodendrons, hauts de 40 mĂštres (lycophytes arborescentes) ; y dominaient Ă©galement les Calamites, arbres d'une hauteur de 10 mĂštres, semblables aux prĂȘles actuelles, et les fougĂšres arborescentes[15]. Si la forĂȘt du CarbonifĂšre Ă©tait pour une grande part une forĂȘt de PtĂ©ridophytes (plantes ne produisant ni fleurs ni graines, dont font partie les lycophytes, les calamites et les fougĂšres), y figuraient aussi, en moindre nombre, les premiers conifĂšres archaĂŻques (les Cordaitales), ainsi qu'un groupe aujourd'hui Ă©teint, les PtĂ©ridospermales (« fougĂšres Ă  graines »)[15].

Extinctions

Lacune de Romer

Les 15 premiers millions d'annĂ©es du CarbonifĂšre sont marquĂ©s par la pauvretĂ© des fossiles terrestres dans les couches gĂ©ologiques. Cette lacune dans le registre fossile est appelĂ©e lacune de Romer, en hommage au palĂ©ontologue amĂ©ricain Alfred Romer[16]. Cette lacune a fait l'objet d'un long dĂ©bat (rĂ©sultat d'un dĂ©ficit dans la fossilisation ou consĂ©quence d'un Ă©vĂ©nement), jusqu'Ă  une Ă©tude publiĂ©e en 2006 qui montre que la pĂ©riode a connu une baisse du niveau d'oxygĂšne, ce qui indique une sorte d'effondrement Ă©cologique[17]. Cette pĂ©riode a vu la disparition de tĂ©trapodes basaux du DĂ©vonien, tel Ichthyostega, et l'essor des temnospondyles plus avancĂ©s et des reptiliomorphes, caractĂ©risant la faune des vertĂ©brĂ©s terrestres du CarbonifĂšre.

Effondrement de la forĂȘt tropicale du CarbonifĂšre

Avant la fin de la pĂ©riode carbonifĂšre, il y a environ 305 millions d'annĂ©es, une extinction de masse a eu lieu, qui a concernĂ© principalement les plantes, appelĂ©e effondrement de la forĂȘt pluviale du CarbonifĂšre[18] (en anglais CRC, Carboniferous Rainforest Collapse). De vastes forĂȘts humides se sont effondrĂ©es soudainement alors que le climat, chaud et humide, devenait frais et sec, probablement Ă  cause d'une glaciation intense et de la baisse du niveau de la mer consĂ©cutive[19]. Les forĂȘts ont vu leur espace se rĂ©trĂ©cir et leur flore a perdu une grande part de sa diversitĂ© (les Lycophytes notamment ont Ă©tĂ© les grandes victimes de cet effondrement).

Les amphibiens, qui Ă©taient les vertĂ©brĂ©s dominants Ă  l'Ă©poque, ont Ă©tĂ© pour une grande partie d'entre eux anĂ©antis ; les reptiles, en revanche, ont continuĂ© Ă  se diversifier en raison d'adaptations dĂ©cisives qui leur ont permis de survivre dans un habitat plus sec, en particulier l'Ɠuf Ă  coquille dure, et les Ă©cailles, qui retiennent mieux l'humiditĂ© que ne le fait la peau des amphibiens[18].

Cause de la fin du CarbonifĂšre

Le charbon a arrĂȘtĂ© de se former il y a prĂšs de 290 millions d'annĂ©es (fin du CarbonifĂšre). Selon une Ă©tude ayant comparĂ© l'horloge molĂ©culaire et le gĂ©nome de 31 espĂšces de basidiomycĂštes (agaricomycetes : « pourriture blanche », groupe qui contient aussi des champignons ne dĂ©gradant pas la lignine — pourriture brune — et des espĂšces ectomycorrhiziennes), cet arrĂȘt de formation du charbon semble pouvoir ĂȘtre expliquĂ© par l'apparition de nouvelles espĂšces de champignons lignivores (dits aussi xylophages) capables de dĂ©grader la totalitĂ© de la lignine grĂące Ă  des enzymes (les lignine peroxydases)[20] - [21].

Notes et références

  1. (de) teneur en oxygÚne dans l'atmosphÚre au Phanérozoïque
  2. (en) dioxyde de carbone au Phanérozoïque
  3. (en) température de la Terre
  4. Gradstein et al. 2012, p. 603-651.
  5. Gradstein et al. 2012.
  6. (en) « International chronostratigraphic chart (2012) » [PDF], sur stratigraphy.org.
  7. Gradstein, Ogg et Smith 2005, p. 227.
  8. (en) Steven M. Stanley, Earth System History. (New York: W. H. Freeman and Company, 1999), 414-426.
  9. « Historique du taux de CO2 »
  10. (en) Jennifer M. Robinson, « Lignin, land plants, and fungi: Biological evolution affecting Phanerozoic oxygen balance », Geology, vol. 18, no 7,‎ , p. 607-610 (DOI 10.1130/0091-7613(1990)018<0607:LLPAFB>2.3.CO;2, rĂ©sumĂ©).
  11. (en) Robert A. Berner, « Atmospheric oxygen over Phanerozoic time », PNAS, vol. 96, no 20,‎ , p. 10955-10957 (lire en ligne).
  12. (en) Timothy M. Lenton, « The role of land plants, phosphorus weathering and fire in the rise and regulation of atmospheric oxygen », Global Change Biology (en), vol. 7, no 6,‎ , p. 613-629 (DOI 10.1046/j.1354-1013.2001.00429.x).
  13. (en) N. J. Butterfield, « Oxygen, animals and oceanic ventilation: An alternative view », Geobiology (en), vol. 7, no 1,‎ , p. 1–7 (PMID 19200141, DOI 10.1111/j.1472-4669.2009.00188.x).
  14. (en) Martin Lockley et Christian Meyer, Dinosaur Tracks and Other Fossil Footprints of Europe, Columbia University Press, , p. 32.
  15. Marcel Bournérias et Christian Bock, Le génie des végétaux. Des conquérants fragiles, Humensis, (ISBN 978-2-7011-8702-0, lire en ligne), p. 135.
  16. (en) Michael I. Coates et Jennifer A. Clack, « Romer's gap: tetrapods orings and terrestriality », Bulletin du MusĂ©um National d'Histoire Naturelle (es), 4e sĂ©rie, vol. 17, nos 1-4,‎ , p. 373-388 (rĂ©sumĂ©).
  17. (en) Peter Waerd, Conrad Labandeira, Michel Laurin et Robert A. Berner, « Confirmation of Romer’s Gap as a low oxygen interval constraining the timing of initial arthropod and vertebrate terrestrialization », PNAS, vol. 103, no 45,‎ , p. 16818-16822 (DOI 10.1073/pnas.060782410).
  18. Sahney, S., Benton, M.J. et Falcon-Lang, H.J., « Rainforest collapse triggered Pennsylvanian tetrapod diversification in Euramerica », Geology, vol. 38, no 12,‎ , p. 1079–1082 (DOI 10.1130/G31182.1, Bibcode 2010Geo....38.1079S).
  19. Heckel, P.H., « Pennsylvanian cyclothems in Midcontinent North America as far-field effects of waxing and waning of Gondwana ice sheets », Resolving the Late Paleozoic Ice Age in Time and Space: Geological Society of America Special Paper, vol. 441,‎ , p. 275–289 (ISBN 978-0-8137-2441-6, DOI 10.1130/2008.2441(19)).
  20. (en) Floudas D. et al. (2012). The Paleozoic Origin of Enzymatic Lignin Decomposition Reconstructed from 31 Fungal Genomes Science, 336, 1715, (résumé).
  21. David Garon et Jean-Christophe Guéguen, Biodiversité et évolution du monde végétal, EDP Sciences, , p. 166.

Bibliographie

  • (en) F.M. Gradstein, J.G Ogg, M. Schmitz et G. Ogg, The Geologic Time Scale 2012, Elsevier, , 1176 p. (ISBN 978-0-444-59448-8, lire en ligne).
  • (en) Felix M. Gradstein, James G. Ogg et Alan G. Smith, A Geologic Time Scale 2004, Cambridge, Cambridge University Press, , 610 p. (ISBN 0-521-78142-6).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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