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Prieuré Notre-Dame de Locmaria de Quimper

Le prieuré Notre-Dame de Locmaria était un établissement monastique situé à Quimper, dans le quartier de Locmaria auquel il a donné son nom. Appartenant à l'ordre bénédictin, il a longtemps dépendu de l'abbaye Saint-Sulpice de Rennes.

Prieuré Notre-Dame de Locmaria
Peinture représentant l'église de Locmaria
L'église de Locmaria par Max Jacob.
Présentation
Culte catholique romain
Dédicataire Notre-Dame
Type Prieuré
Protection Logo monument historique Classé MH (1855, 1875, église)
Logo monument historique Inscrit MH (1963, 1969, cloître, prieuré)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Coordonnées 47° 59′ 06″ nord, 4° 06′ 43″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Prieuré Notre-Dame de Locmaria de Quimper
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Prieuré Notre-Dame de Locmaria de Quimper
Géolocalisation sur la carte : Quimper
(Voir situation sur carte : Quimper)
Prieuré Notre-Dame de Locmaria de Quimper

Les bâtiments subsistants sont composés d'une église dont la construction remonte au XIe siècle et de bâtiments claustraux datant du XVIIe siècle[1]. Le cloître date de 1670[1].

L'église est classée monument historique par l'avis de classement du et par la liste de 1875 ; les vestiges du cloître font l'objet d'une inscription par arrêté du et le bâtiment dit du prieuré, transformé en caserne (caserne Emeriau), fait l'objet d'une inscription par arrêté du [1].

Histoire

Le couvent d'hommes disparaît au XIVe siècle[1].

Pitre-Chevalier a raconté l'histoire romancée d'Aliénor, prieure de Locmaria, dans un livre : "Aliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue : 1594)", publié en 1842 : il raconte que celle-ci, fille de Bertrand du Liscoët, seigneur de Rustéfan (près de Pont-Aven) avait grandi « au village de Lok Maria-lès-Quimper » ; un jour elle fut avertie par un capitaine de Ligueurs, Ronan de Lestialla, qui l'avait déjà sauvée, ainsi que sa cousine, alors qu'elles avaient failli être prises en otage par des soldats de sa troupe après avoir traversé l'Odet grâce au bac de Locmaria, de quitter rapidement Locmaria qui fut effectivement pillé la nuit suivante par une bande d'Espagnols ; Ronan de Liscoët, de son nom de guerre Mor-Vaniel, se fit par la suite prisonnier volontaire de Bertand de Liscoët dans le but de séduire sa fille ; etc[2]...

Danq le tome 2 de ce livre, Pitre-Chevalier décrit notamment les horreurs des guerres de la Ligue en Cornouaille et notamment la désolation et les dangers des loups qui pullulaient alors « s'étant habitués à vivre de chair et de sang humain, par l'abondance des cadavres que leur servit d'abord la guerre »[3].

Notes et références

  1. « Ancien prieuré de Locmaria, ancienne caserne Emeriau », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. Pitre-Chevalier, Aliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue : 1594), t. 1, Paris, W. Coquebert, (lire en ligne), pages 137 à 329
  3. Pitre-Chevalier, Aliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue : 1594), t. 2, Paris, W. Coquebert, , chapitre XV

Voir aussi

Bibliographie

  • Louise-Marie Tillet, « Notre-Dame de Locmaria », dans Bretagne romane, La Pierre-Qui-Vire, Zodiaque, coll. « La Nuit des Temps », , 392 p.
  • Article dans le Congrès archéologique de France de 2007 sur le Finistère

Articles connexes

Liens externes

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