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Combrit

Combrit[1] [kɔ̃bʁit], Ă©galement nommĂ©e localement Combrit Sainte-Marine, est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne en France. La commune fait historiquement partie du Pays Bigouden.

Combrit
Combrit
L'Abri du Marin Ă  Sainte-Marine.
Blason de Combrit
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Bigouden Sud
Maire
Mandat
Christian Loussouarn
2020-2026
Code postal 29120
Code commune 29037
DĂ©mographie
Gentilé Combritois
Population
municipale
4 236 hab. (2020 en augmentation de 8,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 176 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 53â€Č 16″ nord, 4° 09â€Č 32″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 62 m
Superficie 24,13 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Pont-l'Abbé
(banlieue)
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plonéour-Lanvern
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Combrit
Liens
Site web combrit-saintemarine.bzh

    GĂ©ographie

    Localisation et description

    Le bourg est situé à une certaine distance de la cÎte atlantique, sur un plateau vers une trentaine de mÚtres d'altitude ; c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Ploaré, Esquibien, Plouhinec, Poullan, Plogoff, Beuzec-Conq, Nizon, etc.), les premiers émigrants bretons fixÚrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons[2].

    Le finage de la commune de Combrit forme pour l'essentiel une presqu'ßle délimitée au nord-est par l'Anse de Combrit, à l'est par la rive droite de la ria de l'Odet, au sud par le littoral atlantique (de la pointe de Combrit, un cordon littoral va jusqu'à la plage du Teven en passant par la plage de Kermor, protégeant de la mer les anciens marais du Treustel, désormais asséchés), au sud-est par l'étang de Kermor et l'anse de Pouldon ; seule la partie nord-ouest de la commune échappe à cette situation péninsulaire et est séparée de Tréméoc par le ruisseau du Corrouc'h, qui se jette dans l'anse du Pouldon.

    Localisation de la commune de Combrit dans le FinistĂšre.
    Communes limitrophes de Combrit-Sainte-Marine
    Tréméoc, ruisseau du Corrouc'h Anse de Combrit, Plomelin Odet, Gouesnach
    Pont-l'Abbé Combrit-Sainte-Marine Odet, Bénodet, Clohars-Fouesnant
    Île-Tudy, Anse du Pouldon OcĂ©an Atlantique, Anse de BĂ©nodet OcĂ©an Atlantique, Pointe de Combrit

    Les parties rurales de la commune sont caractĂ©risĂ©es par un habitat dispersĂ© en de nombreux hameaux et fermes isolĂ©es dont la toponymie indique que la moitiĂ© d'entre eux au moins remontent au haut Moyen Âge (tous ceux dont le prĂ©fixe est ker, lan ou trev (tref) ainsi que d'autres comme Cosquer, GorrĂ©ker, Goulether, etc.) ; mais l'Ă©cart principal est de loin celui du port de Sainte-Marine, aussi station balnĂ©aire rĂ©putĂ©e.

    Le bourg de Combrit est restĂ© longtemps peu important ; Marius Sepet Ă©crit en 1895 : « Le bourg se compose d'une dizaine de maisons Ă  peine, car la population de Combrit, qui dĂ©passe 2 000 habitants, est dispersĂ©e en hameaux ou en fermes isolĂ©es Ă  travers les champs, les bois et les dunes de son vaste territoire »[3].

    Les versants pentus de la rive droite de la ria de l'Odet sont restés en bonne partie boisés, formant la zone naturelle du bois de Roscouré[4] (anciennement bois du Cosquer), vaste de prÚs de 86 ha et en bonne partie propriété depuis 1983 du Conservatoire du littoral, prolongée par d'autres bois le long de l'anse de Combrit. Cette derniÚre est ainsi décrite en 1930 :

    « L'Odet n'est pas tout. À quelques encablures de l'estuaire, un grand bras se dessine Ă  droite. C'est l'anse de Combrit qui s'Ă©tire sur plusieurs kilomĂštres. Et je vous garantis que l'anse de Combrit ne le cĂšde en rien en pittoresque Ă  la riviĂšre [l'Odet], si mĂȘme elle ne la dĂ©passe pas sur ce point particulier. Les bois du PĂ©rennou d'un cĂŽtĂ©, du Cosquer, de Keroullin de l'autre, lui forment une parure incomparable de vertes frondaisons dont la fraĂźcheur, sous le soleil brĂ»lant de l'Ă©tĂ©, rĂ©jouit le promeneur solitaire[5]. »

    • Le recul de la dune (escalier emportĂ© par la mer) en raison de l'Ă©rosion marine entre Sainte-Marine et l'Île-Tudy (mars 2014).
      Le recul de la dune (escalier emportĂ© par la mer) en raison de l'Ă©rosion marine entre Sainte-Marine et l'Île-Tudy (mars 2014).
    • L'Ă©rosion de la dune du cordon littoral de la plage de Kermor 1.
      L'Ă©rosion de la dune du cordon littoral de la plage de Kermor 1.
    • L'Ă©rosion de la dune du cordon littoral de la plage de Kermor 2.
      L'Ă©rosion de la dune du cordon littoral de la plage de Kermor 2.
    • Le polder de Kermor-Treustel inondĂ© (avril 2014).
      Le polder de Kermor-Treustel inondé (avril 2014).
    • RĂ©fection par apport de sable de la dune du Treustel aprĂšs l'Ă©rosion subie pendant l'hiver 2013-2014.
      RĂ©fection par apport de sable de la dune du Treustel aprĂšs l'Ă©rosion subie pendant l'hiver 2013-2014.
    • La confluence Odet-Anse de Combrit vue de Plomelin.
      La confluence Odet-Anse de Combrit vue de Plomelin.
    • L'anse de Reluet, anse annexe de l'anse de Combrit, Ă  marĂ©e basse, vue du sentier pĂ©destre du bois de RoscourĂ©.
      L'anse de Reluet, anse annexe de l'anse de Combrit, à marée basse, vue du sentier pédestre du bois de Roscouré.
    • La fontaine du Stang dans le bois de RoscourĂ©.
      La fontaine du Stang dans le bois de Roscouré.

    Relief et risques de submersion marine

    La superficie de la commune est de 2 413 hectares ; son altitude varie entre 0 et 62 mĂštres[6], l'altitude la plus Ă©levĂ©e Ă©tant Ă  l'extrĂȘme nord de la commune.

    Des risques de submersion marine existent, particuliĂšrement au niveau des polders du Treustel et de Kermor ; ce fut le cas lors du raz-de-marĂ©e de fĂ©vrier 1904 ; le journal Ouest-Éclair Ă©crit alors :

    « Les tas de goémons placés assez loin de la plage du Téven ont été démolis et le fumier dispersé et répandu sur les dunes, puis repris par la mer. Les vagues étaient si fortes qu'elles ont passé par-dessus les dunes et, aprÚs y avoir pratiqué de grandes voies d'eau, ont fait irruption dans les palues de Treusten et Kermoor (...) saccageant tout sur leur passage[7]. »

    Des opĂ©rations de renforcement du cordon dunaire, qui protĂšge les terrains gagnĂ©s sur la mer et environ 400 habitations, s'avĂšrent frĂ©quemment nĂ©cessaire en raison de l'Ă©rosion marine qui fait reculer le trait de cĂŽte : par exemple des apports de sable et un reprofilage du cordon ont Ă©tĂ© effectuĂ©s entre le Treustel et Kermor en 2016 ; l'opĂ©ration a dĂ» ĂȘtre renouvelĂ©e au Treustel Ă  l'automne 2019[8] et plus de 600 oyats plantĂ©s en crĂȘte du cordon dunaire pour renforcer ce tronçon[9].

    Le sous-sol de la commune est principalement composé de leucogranite (dit de Pont-l'Abbé) et de schiste.

    Hydrographie

    La commune est située à l'embouchure de l'Odet ; par ailleurs seuls de minuscules ruisseaux cÎtiers drainent la commune, le principal étant le ruisseau de Corroug'h à sa limite nord-est.

    Voies de communication et transports

    Le pont de Cornouaille vu depuis les environs de Sainte-Marine.

    Longtemps isolĂ©e par la ria de l'Odet du Pays fouesnantais (seul le bac entre Sainte-Marine et BĂ©nodet permettant de la franchir), Combrit a Ă©tĂ© dĂ©senclavĂ©e par la construction du pont de Cornouaille, mis en service en 1964 (RD 44, axe Pont-l'AbbĂ© - BĂ©nodet - Fouesnant - Concarneau) et celle de la voie express RD 785, dite « TransbigoudĂšne » (ancienne route nationale 785), accessible grĂące Ă  l'Ă©changeur de Ty Robin, qui mĂšne Ă  Quimper et au-delĂ  Ă  la RN 165 en direction de Brest ou Nantes. La RD 144 mĂšne Ă  l'Île-Tudy. Une route touristique, la RD 20, surnommĂ©e « La route des chĂąteaux » permet d'accĂ©der aux diffĂ©rents chĂąteaux situĂ©s sur la rive droite de l'Odet, la plupart se trouvant sur le territoire de la commune de Plomelin.

    Si Combrit n'est plus desservie par la voie ferrée depuis la fermeture de la ligne Quimper - Pont-l'Abbé fermée au service voyageurs dÚs 1950 et totalement en 1988, la localité est proche de l'aéroport de Quimper Cornouaille.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 1 033 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Plomelin-Inra », sur la commune de Plomelin, mise en service en 1982[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 117,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  10 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Combrit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pont-l'AbbĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[26] et 14 429 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[29] - [30].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[31]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 18,5 % 446
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 14,5 % 349
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 8,6 % 207
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 36,4 % 876
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,8 % 91
    ForĂȘts de feuillus 13,5 % 326
    Landes et broussailles 2,7 % 65
    Plages, dunes et sable 0,4 % 9
    Zones intertidales 0,04 % 1
    Lagunes littorales 0,08 % 2
    Estuaires 0,5 % 12
    Source : Corine Land Cover[34]

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 707, alors qu'il Ă©tait de 2 251 en 1999[Insee 1].

    Parmi ces logements, 50,7 % étaient des résidences principales, 40,1 % des résidences secondaires et 3,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,6 %, en hausse par rapport à 1999 (81,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a diminué, passant de 3,8 % à 3,2 %[Insee 3].

    Toponymie

    Le nom Combrit serait apparentĂ© au vieux mot français Combre, qui signifie « confluent » ou « pĂȘcherie », et ferait allusion aux pĂȘcheries de la rive droite de l'Odet, situĂ©es au Moguer et Ă  Kerobistin[35], lui-mĂȘme issu du gaulois plutĂŽt que du breton. Mais d'autres hypothĂšses existent : RenĂ© Couffon pense qu'il s'agit d'un anthroponyme, con signifiant « Ă©minent » et brit « esprit » en vieux breton, ou encore le mot pourrait venir du mot combre (« confluent »)[36].

    Le nom de la paroisse s'est Ă©crit Combrit (en 1223 et en 1368), Combrictum (en 1284), Combric (vers 1330)[36].

    En breton, la commune se nomme Kombrid.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Cette commune abrite des vestiges nĂ©olithiques et gallo-romains. La prĂ©sence de groupes de population est attestĂ©e sur le territoire de la commune depuis la PrĂ©histoire. Les premiĂšres traces humaines recensĂ©es datent de l’époque nĂ©olithique, soit vers 4500 av. J.-C. Il s’agit de d’objets utilitaires (tessons de poteries et piĂšces de bronze retrouvĂ©s Ă  Kerobistin et pointes de flĂšches Ă  BonĂšze) et de menhirs (au Treustel-Nevez, Ă  Kerdousten et de Seiz Feuteun Ă  Pen Menez).

    À l’Âge du Bronze (vers 2000 av. J.-C.), l’usage de la mĂ©tallurgie se dĂ©veloppe. De cette Ă©poque, des armes en bronze ont Ă©tĂ© trouvĂ©es (poignards et haches trouvĂ©s Ă  Quilien, Ti Robin, Toul Ar Sarpent en Menez Boutin et Ker OmnĂšs). Des tumuli, sĂ©pultures de pierres recouvertes de terre ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©couverts sur le territoire communal (Ă  Quilien oĂč l’on a retrouvĂ© deux vases, deux haches et un polissoir[37] et Ă  Ker OmnĂšs oĂč l’on a dĂ©couvert une urne Ă  cendres, deux perles de verre et une bague en bronze).

    L’Âge du Fer, vers 300 av. J.-., est marquĂ© par la prĂ©sence des Celtes et des Armoricains dans la rĂ©gion. Ils nous ont laissĂ© des traces de leur installation Ă  travers des stĂšles, parfois sculptĂ©es (au LĂ©oc, Ă  Kerneac’h et Ă  KĂ©len). Les traces gauloises et gallo-romaines[38] sont particuliĂšrement nombreuses, notamment une villa romaine et un atelier de fabrication du garum Ă  Kerobestin[39], un cimetiĂšre Ă  Kergadec[40].

    Moyen Âge

    C'est une ancienne paroisse, probablement nĂ©e au VIe siĂšcle et faisant partie des paroisses de l'Armorique primitive, dont dĂ©pendaient les deux trĂšves de l'Île-Tudy et de Lambour. Elle pourrait avoir englobĂ© aussi la paroisse voisine de TrĂ©mĂ©oc[41]. Selon le mythe fondateur, sous le pontificat de saint Conogan, trois frĂšres (ou amis ?), Tudy, Vennec et Tudual, auraient dĂ©barquĂ© Ă  Loctudy et se seraient rĂ©partis le territoire avoisinant en le jouant Ă  la galoche : Tudy aurait obtenu l'Île-Tudy (incluant Ă  l'Ă©poque Lambour et l'Île Chevalier), Vennec les alentours de la chapelle Saint-Vennec et Tudual le reste de Combrit. En fait, en 1022, le partage des biens des comtes de Cornouaille et de l'abbaye Saint-Tugdual, qui Ă©tait situĂ©e sur le mont Frugy Ă  Quimper, attribue Combrit, ainsi que Loctudy, Plonivel, Treffiagat et TruortĂ©-Nabat [une partie de TrĂ©oultrĂ©] Ă  abbas Tudy, l'abbĂ© de Saint-Tudy, dĂ©nommĂ© Eudon[42] (le monastĂšre de Saint-Tudy, situĂ© probablement Ă  Loctudy (ou Ă  l'Île-Tudy) dĂ©pendait de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys).

    Selon HervĂ© Torchet, la toponymie indique la probabilitĂ© de l'existence d'une Ă©cole Ă  l'Ă©poque carolingienne Ă  Ty-Scoul (skol en breton signifie « Ă©cole »), d'une rĂ©sidence aristocratique des Ă©vĂȘques de Quimper au haut Moyen Âge dans la presqu'Ăźle du Haffond (une parcelle y est encore dĂ©nommĂ©e park an escop) et d'une ancienne rĂ©sidence seigneuriale au HellĂšs (hen en breton signifie « ancien » et lez, « rĂ©sidence seigneuriale ».

    Selon le mĂȘme auteur, la paroisse serait sans doute nĂ©e Ă  la Pointe de Combrit, oĂč se serait trouvĂ©e la premiĂšre Ă©glise paroissiale, avant de transfĂ©rer son centre au Penker vers 1300-1350[42]. Au Moyen Âge, cette paroisse est presque entiĂšrement incluse dans la seigneurie devenue vers 1493 baronnie de Pont-l'AbbĂ©, Ă  l'exception notamment du moulin du Pouldon, qui resta toujours aux mains du duc de Bretagne (AD29 cote A84). Elle Ă©tait l'une des cinq plus peuplĂ©es de Cornouaille lors du recensement connu sous le nom de RĂ©formation des Fouages de 1426, avec environ 1 425 habitants, dont un peu plus de 1 000 dans les limites de l'actuelle commune de Combrit[43].

    Selon Jean-Baptiste OgĂ©e, en 1390, on y connaissait les maisons nobles de Coetdern, appartenant Ă  HervĂ© de KĂ©raoul (Kerraoul), de Kergourlouen, qui appartenait Ă  Jean de Kergourlouen, de Rofcavel, de Kerbrefton et de Quouet-Roferech (Coetroserch, de nos jours Corroac'h)[44]. HervĂ© Trochet compte neuf manoirs : Coetroserch (ou Corroac'h, possĂ©dĂ© par la famille du Guermeur[45]), Kerraoul, Botenez (BonĂšze), Penmorvan, TrĂ©migou (TrĂ©mic), Keristou, Porz-Christ et Porz-Moro (ces trois derniers citĂ©s en Lambour), celui du roi Gradlon (dans l'Île Chevalier). Les seigneuries de Lescoulouarn (en PlonĂ©our), de la Coudraie et de LestrĂ©mec (en TrĂ©mĂ©oc) possĂ©daient des fiefs importants en Combrit. En 1395, sur les 137 feux fiscaux recensĂ©s dans la paroisse de Combrit, 30 sont dits « poissonniers », c'est-Ă -dire vouĂ©s Ă  la pĂȘche cĂŽtiĂšre : le compte des fouages de cette annĂ©e-lĂ  faisait de Combrit la deuxiĂšme paroisse de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille par le nombre de ses foyers fiscaux (137), aprĂšs Crozon (192) ; en 1427, la paroisse de Combrit, dans ses limites d'alors (donc y compris l'Île-Tudy et Lambour) est une des cinq paroisses les plus peuplĂ©es du dit Ă©vĂȘchĂ©. Cinq chapelles existaient alors dans la paroisse de Combrit : Saint-Vennec, Sainte-Marine (Saint-Moran), Saint-Vital (prĂšs du manoir du Corroac'h), Christ ( Ă  Lambour) et Saint-Gildas (dans l'Île Chevalier)[42].

    L'Ă©glise de Combrit, ainsi que celles de ces deux trĂšves prĂ©citĂ©es, fut donnĂ©e en 1223 par l'Ă©vĂȘque de Cornouaille Rainaud comme prĂ©bende au chapitre de chanoines de Quimper, et le resta jusqu'Ă  la RĂ©volution française[36]. L'Ă©glise paroissiale actuelle date en partie du XIVe siĂšcle, mais surtout des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles et les seigneurs du Cosquer y revendiquaient le droit de prĂ©Ă©minence, affirmant que l'Ă©glise avait Ă©tĂ© construite sur le territoire des Kerraoul dont ils Ă©taient les successeurs. L'Ă©glise a conservĂ© l'ancien enfeu des seigneurs de Kerraoul, armoriĂ© aux armes du Cosquer[36]. Jehan de Kerraaoul, ainsi que RenĂ© de Lisivy[46], sont les deux chevaliers combritois citĂ©s lors de la montre gĂ©nĂ©rale de Cornouaille en 1481 ; Daniel de Kerraoul, revĂȘtu de sa cotte d'armes, et son Ă©pouse Anne de Coetmeur, sont reprĂ©sentĂ©s sur la vitre maĂźtresse, qui date de 1519, de l'Ă©glise Saint-Tugdual.

    Un mĂ©moire de 1709, basĂ© sur un aveu de Pierre du Pont du et un autre aveu d'HĂ©lĂšne de Rohan[47] du Ă©tablit que « les seigneurs du Pont Ă©taient infĂ©odĂ©s de temps immĂ©morial envers le Roi du droit de pĂȘcherie, sĂ©cherie et vaccantage (?) dans les paroisses de Loctudi, Plonivel, Treffiagat, TrĂ©oultrĂ© et Combrit » ; les seigneurs de Pont-l'AbbĂ© affermaient ces droits aux pĂȘcheurs locaux moyennant la perception de droits : par exemple ils prĂ©levaient sur la grĂšve de l'Île Chevalier (qui faisait alors partie de la paroisse de Combrit) un « droit de quipage » sur chaque bateau pĂȘchant et sĂ©chant, d'un montant de huit deniers, somme Ă  payer en la ville du Pont [Pont-l'AbbĂ©] le jour de l'Ascension. La paroisse de Combrit se libĂ©ra des redevances qui lui Ă©taient imposĂ©es par un abonnement annuel de cent livres[48] - [49].

    Dans les annĂ©es 1410 et 1420, la dĂ©couverte de bancs de merlus au large des cĂŽtes ouvrit une pĂ©riode de grande prospĂ©ritĂ© pour les pĂȘcheurs locaux, qui n'hĂ©sitĂšrent pas Ă  solliciter du pape en 1428 la dispense d'assister Ă  la messe dominicale pendant la courte pĂ©riode annuelle de pĂȘche au merlu d'avril Ă  juin[50]. Les pĂȘcheurs locaux pĂȘchaient soit en barque, soit dans des piĂšges Ă  poissons installĂ©s dans les nombreuses anses de la paroisse, qui Ă©taient fermĂ©es avec des nasses emprisonnant les poissons Ă  marĂ©e descendante.

    Époque moderne

    Combrit fait partie des nombreuses paroisses dont les habitants se plaignent des exactions subies entre 1592 et 1599 pendant les guerres de la Ligue et qui concernent alors tout l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille[51].

    L'Ă©glise Saint-Tugdual de Combrit fut en Pays Bigouden le point de dĂ©part de la RĂ©volte des Bonnets rouges le , les paroissiens s'en prenant au seigneur du Cosquer. Son Ă©glise fut alors dĂ©couronnĂ©e et ne retrouva son clocher qu'un siĂšcle plus tard, grĂące Ă  Jean-François Euzenou de Kersalaun, l'un des meneurs de la rĂ©sistance du Parlement de Bretagne sous le procureur gĂ©nĂ©ral La Chalotais, contre le roi Louis XV. On a Ă©mis l'hypothĂšse que la prononciation en langue bretonne du nom de l'architecte de ce clocher, nommĂ© Étienne Bigot[Note 6], serait Ă  l'origine du mot bigouden.

    La seigneurie du Cosquer

    Cette seigneurie est originellement la "sergentise fĂ©odĂ©e" de la seigneurie de Pont-l'AbbĂ© dans la paroisse. Son premier titulaire connu est Jacob du Cozkaer en 1427[43] - [52]. Elle est attestĂ©e lors de la montre de 1481 de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille oĂč est prĂ©sent « Jehan [de Kerraoul] du Cozquer, en brigandine et pertuisanne ». Ses armoiries sont "d'argent Ă  six alias sept feuilles de houx d'azur"[53]. Une de ses branches cadettes a donnĂ©, en Artois, le duc de la Vieuville[54], surintendant des finances lors de la minoritĂ© de Louis XIII. La seigneurie du Cosquer tombe en quenouille vers 1520, passant aux mains de la famille de Kerlazrec, originaire de TrĂ©guennec.

    En 1596, pendant les troubles de la Guerre de la Ligue, Christophe d'Arradon[55], surnommĂ© "Le baron de Camors", Ă  la fois ligueur (il avait par exemple participĂ© Ă  la reprise de Blavet, alors tenue par les huguenots, le ) et brigand, aprĂšs avoir dĂ©vastĂ© les ports d'Audierne et de Pont-Croix, s'installe au chĂąteau du Cosquer et, de lĂ , opĂšre des raids dans la rĂ©gion de l'embouchure de l'Odet, rançonnant les marchands de Pont-l'AbbĂ© et l'Île-Tudy[56]. Les troupes fidĂšles au roi Henri IV finissent par le chasser de lĂ . 106 paroisses de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille, dont la paroisse de Combrit et sa trĂšve de l'Île-Tudy, adressent une requĂȘte au Roi en janvier 1599 pour demander une exonĂ©ration d'impĂŽts compte tenu des dommages qu'elles ont subis, ce qu'elles obtiennent (remise des impĂŽts impayĂ©s jusqu'en 1604 et rĂ©duction de la dĂźme des deux-tiers pour les annĂ©es 1604 Ă  1606[57].

    En octobre 1625, Julienne de Kerlazrec, dame du Cosquer, Ă©pouse Alain EuzĂ©nou, fils de Louis EuzĂ©nou, seigneur de KersalaĂŒn en Leuhan. Leurs enfants furent seigneurs Ă  la fois de KersalaĂŒn et du Cosquer : c'est le cas de leur fils Nicolas EuzĂ©nou, mariĂ© en fĂ©vrier 1630 avec Claude GuĂ©gant de Querpiguet, puis de leur petit-fils Jean EuzĂ©nou, mariĂ© avec Anne-Corentine Le Lagadec. Leur arriĂšre-petit-fils Jean-Joseph EuzĂ©nou, nĂ© vers 1687, seigneur de KersalaĂŒn et du Cosquer, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, fut major gĂ©nĂ©ral garde-cĂŽtes Ă  Concarneau ; mariĂ© avec Marie de la Pierre, il est dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Quimper, paroisse de Saint-Mathieu. Leur propre fils, Jean-François EuzĂ©nou, nĂ© au chĂąteau du Cosquer le , fut pourvu le d'un office au Parlement de Bretagne; mariĂ© avec Catherine de la Pierre, il dĂ©cĂ©da au chĂąteau du Cosquer le [58].

    En 1668, Nicolas EuzĂ©nou[59], chevalier, capitaine garde-cĂŽte de BĂ©nodet et de l'Île-Tudy, seigneur de KersalaĂŒn et du Cosquer, demeurant au manoir du Cosquer, mariĂ© avec Claude GuĂ©gant de Querpiguet, demande, tant pour lui que pour ses hĂ©ritiers dont RenĂ© Euzenou, chevalier, seigneur de la Vieuville, son fils aĂźnĂ© Ă  ĂȘtre reconnus comme « nobles, issus d'ancienne chevalerie et extraction noble », Ă  ĂȘtre reconnu par le registre de rĂ©formation de la noblesse de Bretagne comme « noble et de vieille extraction chevaleresque », cette reconnaissance valant pour ses descendants[60]. C'est lui qui fut pendu le Ă  une fenĂȘtre de son chĂąteau du Cosquer par des paysans rĂ©voltĂ©s lors de la rĂ©volte du papier timbrĂ©. SauvĂ© momentanĂ©ment par un paysan de Combrit, Mathieu Mendez, il mourut le Ă  Quimper des suites de ses blessures.

    Son fils Jean-Joseph EuzĂ©nou, fut capitaine gĂ©nĂ©ral de la milice garde-cĂŽtes de Concarneau, Ă©pousa Marie de la Pierre, et dĂ©cĂ©da Ă  Quimper en 1773. Leur fils Jean-François EuzĂ©nou, nĂ© en 1714 au chĂąteau du Cosquer, fut conseiller au Parlement de Bretagne Ă  partir de 1739 et se maria en 1744 avec sa cousine Catherine de la Pierre ; il fut arrĂȘtĂ© en 1766 comme complice de La Chalotais Ă  la suite de la fronde parlementaire de 1763-1765, exilĂ© au Mans et ne retrouva sa libertĂ© qu'en 1775, annĂ©e oĂč il obtint l'Ă©rection en marquisat de ses seigneuries de TrĂ©valot et KervĂ©gant, situĂ©es dans la paroisse de ScaĂ«r. Il signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États gĂ©nĂ©raux et fut emprisonnĂ© Ă  Paris pendant la Terreur ; il mourut au chĂąteau du Cosquer en 1810[61].

    La révolte du papier timbré

    Le , des paroissiens se rĂ©voltent dans l'Ă©glise de Combrit. C'est le dĂ©but de la rĂ©volte du papier timbrĂ© en Pays Bigouden. Les paysans de Combrit accrochĂšrent Ă  l'une des fenĂȘtres de son chĂąteau du Cosquer le marquis de KersalaĂŒn. « AprĂšs l'avoir laissĂ© pour mort, les Ă©meutiers mirent le domaine Ă  sac. La nuit tombĂ©e, tandis que les pillards, terrassĂ©s par l'ivresse, ronflaient pĂšle-mĂȘle sur les planchers, un serviteur, Mathis Mendez, se glissant jusqu'Ă  la rive, dĂ©posait dans une barque le marquis respirant Ă  peine. Mathias, Ă  force de rames, remonta l'Odet jusqu'Ă  Quimper oĂč KersalaĂŒn put recevoir, avant de mourir, les secours de la religion »[62].

    La carte de Cassini représentant Combrit et ses environs.

    Le duc de Chaulnes, alors gouverneur de la Bretagne, fit pendre 14 paysans de Combrit Ă  un mĂȘme chĂȘne dans l'avenue seigneuriale du Cosquer et en envoya d'autres aux galĂšres[63]. Madame de SĂ©vignĂ© Ă©crivit Ă  leur propos : « On commence Ă  pendre. La penderie me paraĂźt maintenant un rafraĂźchissement [sic]. J'ai une toute [sic] autre idĂ©e de la justice depuis que je suis en ce pays. (...). Je trouve tout fort bon pourvu qu'on ne m'empĂȘche pas de me promener dans mes bois »[62].

    En reprĂ©sailles, le duc de Chaulnes fit raser le clocher de l'Ă©glise paroissiale de Combrit, ainsi que cinq autres clochers[64]. Toutefois, Ă  la diffĂ©rence des autres Ă©glises dĂ©capitĂ©es du Pays Bigouden, dont les clochers sont restĂ©s rasĂ©s (« dĂ©fense de les reconstruire jamais »), celui de l'Ă©glise paroisse de Combrit fut reconstruit vers 1770 grĂące Ă  une permission royale, Ă  la suite d'une requĂȘte des paroissiens de Combrit, appuyĂ©e par un petit-fils de Nicolas Euzenou.

    Description de Combrit en 1778

    Carte de Cassini (1783) : Combrit et ses environs.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne Ă  la paroisse de Combrit et l'Île-Tudy de fournir 21 hommes et de payer 137 livres pour « la dĂ©pense annuelle de la garde-cĂŽte de Bretagne »[65].

    Jean-Baptiste OgĂ©e dĂ©crit ainsi Combrit en 1778 : « Son territoire, environnĂ© de la mer, forme une presqu'Ăźle dont les terres sont trĂšs bonnes et bien cultivĂ©es par des femmes qui sont fort laborieuses, tandis que les hommes font leur occupation de la pĂȘche ou de la navigation. Il est fĂącheux que ce terrein [l'orthographe de l'Ă©poque a Ă©tĂ© respectĂ©e], si bon et si utilement employĂ©, soit aussi couvert qu'il l'est par les sables de la mer et qu'il soit rempli de monticules dont le sol paraĂźt de peu de valeur ». Selon lui, la paroisse de Combrit, y compris ses trĂšves de Lambour et de l'Île-Tudy, comptait alors 2 700 communiants[44].

    Révolution française

    En 1789, la paroisse de Combrit, qui possĂšde alors 130 feux, envoie trois dĂ©putĂ©s (RenĂ© Cariou, RenĂ© Le Gal, Yves Nicolas) Ă  l'assemblĂ©e du tiers-Ă©tat de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Quimper, chargĂ©e de dĂ©signer ensuite ses reprĂ©sentants aux États gĂ©nĂ©raux de 1789[66].

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e nationale du prĂ©cise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont rĂ©duites Ă  18. Parmi elles, « Combrit, qui aura pour succursale l'Île-Tudy »[67]. Ce dĂ©coupage ne fut que provisoire et non repris lors de la crĂ©ation des communes par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ().

    Françoise-PĂ©tronille Bochhen, nĂ©e Ă  Combrit, tricoteuse, couturiĂšre et commissionnaire, nĂ©e le Ă  Combrit, mais vivant Ă  Morlaix, fut la premiĂšre femme du dĂ©partement Ă  ĂȘtre guillotinĂ©e Ă  Brest le , pendant la Terreur[68], accusĂ©e d'avoir fait plusieurs voyages en Allemagne, Ă  Guernesey et surtout Ă  Londres, pour le compte des Ă©migrĂ©s[69].

    Combrit perd Ă  cette Ă©poque la trĂšve de Lambour, alors rattachĂ©e Ă  Pont-l'AbbĂ©, et l'ancienne trĂšve de l'Île-Tudy, qui devient aussi en 1793 une commune indĂ©pendante[36].

    Le Premier Empire et la Restauration

    En raison du blocus continental, le , le maire de Combrit écrit : « L'ennemi [Anglais] a attaqué sept chasse-marées venant de Bordeaux à Quimper et bien chargés. Ils se sont défendus avec leurs canons et leurs pierriers. L'un d'eux a coulé pendant le combat »[70].

    L'ordonnance du Ă©rige l'Île-Tudy en paroisse autonome, ne dĂ©pendant plus de Combrit[71].

    Description de Combrit en 1843

    Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, Combrit en 1843, pour une superficie totale de 2 332 ha, possédait alors 888 ha de terres labourables, 144 ha de prés et pùtures, 115 ha de bois, 201 ha de canaux et marais, 903 ha de landes et incultes ; la commune possédait deux moulins à eau (les moulins du Pouldon et du Corrouac'h) et les auteurs précisent : « On parle le breton »[72].

    Description du chĂąteau du Cosquer au milieu du XIXe siĂšcle

    Le chĂąteau du Cosquer (collection Villard).

    Édouard Vallin dĂ©crit ainsi le chĂąteau du Cosquer au milieu du XIXe siĂšcle :

    « Voici déjà le chùteau du Cosquer, avec ses tours, ses fossés, ses machicoulis et ses gargouilles bizarres, qui attestent un édifice de la fin du quinziÚme siÚcle ; mais, si toute médaille a un revers, un chùteau a aussi deux façades qui ne se ressemblent pas toujours. Le chùteau du Cosquer a été en effet reconstruit à une époque assez peu éloignée, et l'étrange variété de son ensemble serait capable de troubler le cerveau de quelque touriste sous l'empire de nos merveilleuses légendes bretonnes, et voyageant, à la nuit close, dans ces paisibles contrées[73]. »

    Durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, le chĂąteau du Cosquer appartient Ă  Charles Cousin-Montauban, comte de Palikao. À la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, le chĂąteau du Cosquer est la propriĂ©tĂ© de la comtesse Cousin-Montauban de Palikao, nĂ©e de Gricourt, qui habite Ă  Paris, rue du faubourg Saint-HonorĂ©, mais y rĂ©side pendant la saison touristique[74].

    Le mauvais Ă©tat des routes

    En 1861, la route reliant Pont-l'Abbé à Fouesnant est classée Chemin de grande communication (sauf le passage dans le bourg de Combrit, sanctionné car en trop mauvais état). Les communes de Pont-l'Abbé, Combrit, Perguet (Bénodet) et Fouesnant sont désignées pour pourvoir à son entretien[75].

    Lors d'une longue discussion à propos du projet de création d'un nouveau bac charretier entre Bénodet et Sainte-Marine, le conseil général du FinistÚre évoque en 1872 le mauvais état de la route reliant Combrit à Pont-l'Abbé :

    « La commune de Combrit est accidentĂ©e Ă  certains endroits ; un vallon profond la sĂ©pare de la commune de Pont-l'AbbĂ©. Pour passer d'une commune Ă  l'autre, jadis il fallait traverser une chaussĂ©e Ă©troite oĂč la circulation Ă©tait trĂšs difficile. Le chemin vicinal de Combrit traversait des terres humides, toujours dĂ©trempĂ©es en hiver. Pendant de longues annĂ©es, il y avait nĂ©cessitĂ© de faire un long dĂ©tour, d'emprunter le chemin du bourg [de Combrit] Ă  Quimper, pour ensuite rejoindre la route dĂ©partementale, c'est-Ă -dire d'effectuer un trajet de 12 kilomĂštres, quand aujourd'hui on n'a plus Ă  faire que 7 ou 8 kilomĂštres. Le seul passage difficile se trouve aux abords de Sainte-Marine, et c'est pour faire cesser cette lacune qu'une subvention a Ă©tĂ© rĂ©clamĂ©e cette annĂ©e [en 1872][76]. »

    L'aménagement des marais entourant l'Anse du Pouldon

    Les travaux de la digue LaĂ«nnec, au fond de l’Anse du Pouldon, commencĂšrent en mars 1825 et se terminĂšrent en mars 1826. La digue de pierre est longue de 77 mĂštres et a m d’épaisseur ; elle est renforcĂ©e Ă  sa base par un remblai de terre cĂŽtĂ© ouest. Cette digue a pour but de rendre hors eau, en y crĂ©ant un polder, l’ancienne palue du Cosquer qui avait environ 25 ha de superficie : c’était un ancien marais maritime formĂ© de vasiĂšres malodorantes, avec aussi des parties recouvertes d’ajoncs, d’oseraies et de bruyĂšres. RenĂ©-ThĂ©ophile LaĂ«nnec Ă©tait le propriĂ©taire de la quasi-totalitĂ© des terres avoisinantes, en partie par hĂ©ritage, en partie par acquisition. Un voisin, le docteur Bohan, contesta opiniĂątrement en justice le droit de LaĂ«nnec d’amĂ©nager ainsi une partie du domaine public maritime et gagna finalement son procĂšs, aprĂšs plusieurs rebondissements, en novembre 1828, plus de deux ans aprĂšs l’achĂšvement des travaux et le dĂ©cĂšs de LaĂ«nnec ; ses hĂ©ritiers durent racheter les terrains amĂ©nagĂ©s[77].

    La palue du Cosquer commença Ă  ĂȘtre assĂ©chĂ©e dĂšs la fin du XVIIIe siĂšcle quand Monsieur de KersalaĂŒn, chĂątelain du Cosquer en Combrit, construisit la chaussĂ©e de Pont-Rouge, qui soustraiya Ă  l’influence de la marĂ©e son quart oriental. En 1827, Jean-Julien Derrien, entrepreneur, acquit 300 ha de vasiĂšres et prĂ©s salĂ©s qui servaient de pĂąture pour le bĂ©tail des riverains et d’espace de sĂ©chage pour le goĂ©mon, mais renonça finalement Ă  amĂ©nager cette zone qui fut revendue en 1851 au comte Gaston du Plessis de GrĂ©nĂ©dan, qui habitait le manoir de KerascoĂ«t en Pluguffan, lequel construisit une digue de plus de 500 mĂštres de long allant de la Pointe du Haffont en Combrit Ă  la partie nord du sillon de Combrit, afin de poldĂ©riser cette zone. Ces travaux furent contestĂ©s par la majeure partie des habitants de l’Île-Tudy, y compris son maire Jegou. Les travaux furent achevĂ©s en 1854, un an avant le dĂ©cĂšs de Gaston du Plessis de GrĂ©nĂ©dan, mais son fils, qui avait le mĂȘme prĂ©nom, et un associĂ©, Victor de CrĂ©solles, poursuivirent l’amĂ©nagement, y crĂ©ant plusieurs fermes (Le Treustel, Kermor, Beg an Fry) et un Ă©tang de 13 ha, qui permit la crĂ©ation de la "SociĂ©tĂ© des PĂȘcheries de Kermor"[78] dont le duc de Morny devint l’un des principaux actionnaires ; cette sociĂ©tĂ© fut rachetĂ©e en 1869 par le baron ThĂ©odore Gudin, peintre de la marine et fondateur de la SociĂ©tĂ© centrale de sauvetage des naufragĂ©s, associĂ© Ă  plusieurs autres personnes, dont FortunĂ© Halna du Fretay[79] et EugĂšne Le Goazre de ToulgoĂ«t[80], qui habitait le chĂąteau de Malakoff en Sainte-Marine, qui fit aussi une tentative de pisciculture Ă  Veilh Vor, au fond du port de Guilvinec-LĂ©chiagat en 1865[81]. L’exploitation commença en 1871, certains compartiments Ă©tant consacrĂ©s Ă  l’entrepĂŽt des crustacĂ©s, homards et langoustes, d’autres Ă  l’élevage de poissons de luxe comme des turbots et des bars, approvisionnĂ©s par les pĂȘcheurs des ports voisins. Mais l’affaire se rĂ©vĂ©la guĂšre rentable et fut revendue en 1888 Ă  un ancien notaire de Pont-l’AbbĂ©, Guillaume Le DiĂ©lou, lequel fut assassinĂ© le Ă  Pont-l’AbbĂ© par un boulanger qui l’accusait de malversations[77].

    En 1840, Hyacinthe le Bleis[82] achĂšte Ă  Édouard Le Normant des Varannes[83], chĂątelain de Kerazan, un terrain fermĂ© par la digue de Pen-Glaouic, construite par ce dernier en 1835, afin d’y faire l’élevage des sangsues. Le mĂȘme Hyacinthe Le Bleis eĂ»t en mai 1860 le projet d'endiguer les terrains entourant l'Île aux Rats et l'Île Queffen, mais y renonça en 1862[77].

    Les pĂȘcheries de Kermor

    Portrait de Théodore Gudin (photographie, vers 1865, musée d'Orsay).
    Costume d'un habitant de Combrit (dessin d'Albert Racinet, 1888).

    En 1871, le peintre ThĂ©odore Gudin, qui est aussi propriĂ©taire des marais de Kermor, confie Ă  EugĂšne de ToulgoĂ«t, un armateur de Loctudy, la direction de la « SociĂ©tĂ© des pĂȘcheries de Kermor » qui se lance dans la pisciculture[84] dans des bassins crĂ©Ă©s en arriĂšre de la digue, mais l'expĂ©rience tourne court[85]. Selon une proposition de vente datant de 1900, les PĂȘcheries de Kermor, implantĂ©es sur le territoire de Combrit, mais situĂ©es Ă  seulement 600 mĂštres du bourg de l'Île-Tudy, Ă©taient constituĂ©es de trois bassins murĂ©s, dont un Ă  crustacĂ©s, d'une superficie de 500 m2, de quatre grands rĂ©servoirs, dont un d'eau douce et la superficie totale des pĂȘcheries, alimentĂ©es par une prise d'eau dans l'Anse du Pouldon, Ă©tait de 60 hectares. Cette proposition de vente indique aussi que ces pĂȘcheries sont protĂ©gĂ©es par une digue de 500 mĂštres de long, dont 398 mĂštres ont Ă©tĂ© refaits en 1897, que « la main-d'Ɠuvre est Ă  bas prix dans le pays » et inclut deux mĂ©tairies, celle de Pendiry (59 hectares) et celle de Beg-ar-Fritz (35 hectares) « bordĂ©e d'une grande plage de beau sable blanc de plusieurs kilomĂštres ; on pourrait, comme spĂ©culation, vendre des terrains pour construire des villas »[86].

    La mise en service de la voie ferrée allant de Quimper à Pont-l'Abbé

    Le , grùce à la mise en service de la voie ferrée allant de Quimper à Pont-l'Abbé, ouvre la gare de Combrit-Tréméoc[87].

    Combrit connaĂźt un essor Ă©conomique important, grĂące Ă  l’amendement des terres par le maĂ«rl de l'archipel des GlĂ©nan. La mĂ©canisation voit l’implantation de nombreuses conserveries approvisionnĂ©es en cĂ©rĂ©ales, pommes de terre, petits pois et haricots par les paysans de Combrit et des communes voisines. Le train permet, Ă  partir de la gare de Combrit-TrĂ©mĂ©oc, les expĂ©ditions de ces denrĂ©es vers le reste de la France. Cette gare permet aussi l'accĂšs aux stations balnĂ©aires de Sainte-Marine et de l'Île-Tudy[88].

    Les costumes traditionnels des Combritois

    Le costume de fĂȘte des habitants de Combrit est ainsi dĂ©crit en 1888 par Albert Racinet : « Veste et gilet de drap, passementĂ©s sur les bords ; large pantalon de laine. Chaussures : sabots Ă  bouts noircis. Chapeau de feutre de moyenne dimension, avec ruban noir »[89].

    Le costume des Combritoises Ă  la sortie de la messe est ainsi dĂ©crit en 1897 :« Ici, les riches costumes de la Bretagne existent heureusement toujours : les femmes portent deux ou trois jupons de diffĂ©rentes longueurs garnis de jaune, et comme coiffure de charmants petits bonnets parsemĂ©s de paillettes d'argent et ornĂ©s de rubans roses ou bleus. Par un beau soleil de printemps, c'est un coup d'Ɠil ravissant »[90].

    Une complainte rapportée par Auguste Brizeux disait (en breton) :

    TĂȘte-de-sardine, ceux de Concarneau
    TĂȘte-de-saumon, ceux de ChĂąteaulin
    TĂȘte-de-merlus, ceux de Combrit[91].

    Les Ă©coles de Combrit

    DĂšs le Second Empire, deux Ă©coles existent Ă  Combrit, l'Ă©cole privĂ©e Saint-Joseph pour les garçons et une Ă©cole privĂ©e pour les filles, propriĂ©tĂ© de la comtesse de Guerdavid et gĂ©rĂ©e par les SƓurs du Saint-Esprit[88]. Les enfants de la commune se rendaient Ă  pied Ă  l'Ă©cole, distante pour certains de 7 kilomĂštres, parfois en marchant pieds nus pour ne pas abĂźmer leurs sabots. En 1905, la municipalitĂ© de Combrit refuse, en dĂ©pit des injonctions du PrĂ©fet du FinistĂšre, de voter les crĂ©dits nĂ©cessaires afin de construire une Ă©cole publique de filles destinĂ©e Ă  remplacer l'Ă©cole privĂ©e en passe d'ĂȘtre laĂŻcisĂ©e en vertu de la loi sur les congrĂ©gations ; il faut le vote d'une loi pour permettre Ă  l'État d'inscrire d'office la dĂ©pense[92]. Vers 1910, on notait un fort taux d'absentĂ©isme chez les filles, dĂ» au travail de la dentelle qui les retenait Ă  la maison pour rapporter de l'argent au foyer. Pour beaucoup d'enfants, l'Ă©cole est la premiĂšre occasion d'entendre du français. Il fallut attendre 1922 pour voir ouvrir, Ă  Sainte-Marine, une Ă©cole publique, sous l'impulsion du maire Isidore BĂ©chennec, que les pressions de l'Ă©vĂȘque de Quimper obligĂšrent Ă  dĂ©missionner peu aprĂšs[93].

    • ÉlĂšves (bigoudĂšnes) de l'Ă©cole privĂ©e de filles de Combrit au dĂ©but du XXe siĂšcle (photographie de Jacques de ThĂ©zac).
      ÉlĂšves (bigoudĂšnes) de l'Ă©cole privĂ©e de filles de Combrit au dĂ©but du XXe siĂšcle (photographie de Jacques de ThĂ©zac).
    • Combrit : classe des filles Ă  l'Ă©cole congrĂ©ganiste Ă  la fin du XIXe siĂšcle (photographie de Jacques de ThĂ©zac).
      Combrit : classe des filles à l'école congréganiste à la fin du XIXe siÚcle (photographie de Jacques de Thézac).
    • Chahut d'Ă©coliers dans la cour de l'Ă©cole privĂ©e de garçons du bourg de Combrit (dĂ©but XXe siĂšcle).
      Chahut d'écoliers dans la cour de l'école privée de garçons du bourg de Combrit (début XXe siÚcle).

    Une guérison miraculeuse à Combrit

    En 1891 Guillaume Grall, un cultivateur d'Elliant, perdit l'usage de son deuxiĂšme Ɠil. Son frĂšre l'emmĂšne au pardon de Notre-Dame-de-La-ClartĂ© Ă  Combrit oĂč il baigne ses yeux malades dans la fontaine rĂ©putĂ©e miraculeuse. Lors du chemin de retour il aurait retrouvĂ© la vue, mais redevint aveugle car il ne tint pas sa promesse de vendre sa jument blanche. Il refit l'annĂ©e suivante le pĂšlerinage, vendit sa jument et donna l'argent aux pauvres et retrouva la vue ! Pauline de La Jarrige a rĂ©alisĂ© en 1943 un grand vitrail qui se trouve derriĂšre le maĂźtre-autel de la chapelle et qui retrace cette histoire extraordinaire[94].

    La Belle Époque

    En mai 1903, en vertu de la loi sur les congrégations, les FrÚres de l'instruction chrétienne durent fermer leur école de Combrit[95], mais ils purent la rouvrir en 1906.

    Le , le vapeur Glaneuse, qui se rendait de Brest Ă  Quimper avec un chargement de phosphates, s'Ă©choua dans l'anse de Combrit[96].

    En 1907, une bagarre illustre la rivalitĂ© traditionnelle, de type clanique, entre Combrit et TrĂ©mĂ©oc et les problĂšmes de l'alcoolisme : le , Ă  la foire de Pont-l'AbbĂ©, « des garçons de Combrit, surexcitĂ©s par l'alcool, attendirent ceux de TrĂ©mĂ©oc sur la route pour les empĂȘcher de passer. Une bagarre Ă©clata et les garçons de Combrit sortirent leurs couteaux, frappĂšrent leurs adversaires ». La bagarre fit deux morts parmi les jeunes de TrĂ©mĂ©oc. Un jeune homme de Combrit fut condamnĂ© Ă  deux ans de prison et trois autres Ă  un an avec sursis[97].

    Le , le Sénat accepte que la commune de Combrit perçoive pendant trente ans une imposition extraordinaire pour rembourser l'emprunt de 20 208,47 francs contracté pour financer la construction du groupe scolaire du hameau de Sainte-Marine[98].

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Tugdual et le calvaire vers 1920 (carte postale collection Villard).
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Tugdual et le calvaire vers 1920 (carte postale collection Villard).
    • Procession de la FĂȘte-Dieu Ă  Combrit vers 1920 (photographie de Jacques de ThĂ©zac).
      Procession de la FĂȘte-Dieu Ă  Combrit vers 1920 (photographie de Jacques de ThĂ©zac).
    • Premiers communiants devant l'Ă©glise Saint-Tugdual en 1921 ou 1922 (photographie de Jacques de ThĂ©zac).
      Premiers communiants devant l'église Saint-Tugdual en 1921 ou 1922 (photographie de Jacques de Thézac).
    • Le manoir de Kerobestin au dĂ©but du XXe siĂšcle.
      Le manoir de Kerobestin au début du XXe siÚcle.
    • Le chĂąteau du Cosquer vers 1920.
      Le chĂąteau du Cosquer vers 1920.

    L'histoire du cheval blanc et les traditions à la chapelle de la Clarté à la fin du XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle

    Un vitrail de Pauline Lajarrige Ă  la chapelle Notre-Dame de la ClartĂ© illustre l'histoire du cheval blanc : un paysan d'Elliant, Guillaume Grall, nĂ© le Ă  KerĂ©ven en Elliant, dĂ©jĂ  borgne, perdit son deuxiĂšme Ɠil en 1891. Il fut conduit en char Ă  bancs au pardon de Notre-Dame de la ClartĂ©. L'eau bĂ©nie de la fontaine rendit la vue au paysan... qui oublia ensuite de tenir sa promesse : vendre sa jument prĂ©fĂ©rĂ©e et donner l'argent aux pauvres. Il redevint aveugle. L'annĂ©e suivante, Guillaume Grall retourna au pardon et le miracle se reproduisit. Cette fois-ci, il tint parole[99].

    « La ClartĂ© ! Lieu touchant de pĂšlerinage d'oĂč montent vers le Ciel les ferventes priĂšres de ceux que menace la cĂ©citĂ© ; d'oĂč s'Ă©lĂšvent les poignantes supplications de ceux qui, privĂ©s de la vue, veulent voir Ă  nouveau. La ClartĂ© ! On y rencontre aussi les filles Ă  marier, jeunes ou vieilles, belles ou laides ; les chastes et naĂŻves mƓurs de la Bretagne bretonnante ne sauraient ĂȘtre offusquĂ©es de cette foire Ă  l'Ă©pousaille[100]. »

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Combrit : le monument aux morts.

    Le monument aux morts de Combrit porte les noms de 135 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Parmi eux, huit soldats (HervĂ© Campion, Martin Cariou, Joseph Durand, Yves L'Helgouarc'h, Jean Le Corre, Pierre Le Mut, Jean Pellae, Corentin PoullĂ©laouen) sont morts sur le front belge en 1914 dans les combats de Maissin (Belgique) et de Rossignol ; trois marins (Louis Le Sevignon[101]) ; un soldat (Étienne DiquĂ©lou) est mort en Serbie dans le cadre de l'ExpĂ©dition de Salonique ; un (Jean Blanchard) est mort de maladie Ă  Casablanca (Maroc) ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français : parmi eux, François Garin[102] a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire[103].

    Trois soldats originaires de Combrit sont morts pour la France aprÚs la PremiÚre Guerre mondiale, un (H.P. Daniel) en 1919, un (François Carrec) en 1923, un autre (Pierre Cariou) en 1924, dans des circonstances non précisées.

    L'Entre-deux-guerres

    DĂ©but janvier 1920, le canot de pĂȘche Jeanne d'Arc sombre dans l'anse de Combrit ; ses trois hommes d'Ă©quipage sont noyĂ©s[104]. En 1925, Fernand Chauvel, chirurgien, ancien Ă©lĂšve du Docteur Émile Roux Ă  l'institut Pasteur et du Professeur FĂ©lix Terrier, fut Ă©lu maire de Combrit. Il Ă©tait Ă©galement prĂ©sident de l'association des mĂ©decins du FinistĂšre, prĂ©sident de l'Ɠuvre Grancher du FinistĂšre, prĂ©sident du Yacht-Club de l'Odet, officier de la LĂ©gion d'Honneur, Croix de Guerre 1914-1918 et membre de l'AcadĂ©mie Nationale de Chirurgie. En 1935, le maĂźtre vitrail de l'Ă©glise est rĂ©alisĂ© sur des cartons et selon les directives de Pauline Lajarrige, fille du peintre Lucien Simon. Il reprĂ©sente les Ă©tapes de la Passion du Christ.

    La persistance de la concentration de la propriété fonciÚre

    À Combrit, entre les deux guerres mondiales, trois propriĂ©taires (la marquise de Mortemart, le docteur Fernand Chauvel et Jacques Queinnec, notaire Ă  Pont-l'AbbĂ© et sĂ©nateur), possĂšdent les trois-quarts des terres, la marquise de Mortemart ayant Ă  elle seule de 30 Ă  40 fermes[105].

    Louis de Penfentenyo de Kervéréguin, saint-cyrien de la promotion du chevalier Bayard (1923-1925), est mort pour la France en 1933 au Maroc.

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Combrit porte les noms de 25 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, François de Penfentenyo de Kervéréguin[106] chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre avec palme, est décédé le à Blaregnies (Belgique) ; Félix Le Bleis, soldat du 25e régiment d'infanterie, est décédé le , Hervé Morvan, du 25e régiment d'artillerie, le et Félix Diquélou, du 47e régiment d'infanterie, le , tous trois pendant la Débùcle[107] ; Louis Adam, matelot chauffeur à bord du Mogador, est décédé lors de la bataille de Mers el-Kébir ; Jean Canevet et Pierre Tanniou sont des marins disparus en mer ; Corentin Castric[108] est décédé au Maroc (il a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre) ; Louis Garin[109] est mort en déportation le à Friedberg en Allemagne[110] ; Jean Gerbet, soldat du 137e régiment d'infanterie le et René Castric sont décédés en captivité en Allemagne[111].

    Deux aviateurs anglais, Richard Rigby et Walter Tonge, tués lors de la perte en mer de leur avion Mosquito abattu par la flak allemande au large de Bénodet le , sont inhumés dans le cimetiÚre de Combrit[112].

    Parmi les résistants originaires de Combrit, Robert Diquélou[113] a une rue à son nom à Sainte-Marine.

    L'aprĂšs-Seconde Guerre mondiale

    Alain de Penfentenyo de Kervéréguin[114] et Jean Le Nir[115] sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine[110].

    Les salaisons Jaouen, créées en 1925 dans un atelier installé face à l'église, déménagées au lieu-dit « BonÚze » aprÚs la Seconde Guerre mondiale, employÚrent jusqu'à une centaine de personnes vers 1968, mais fermÚrent en 1983.

    Politique et administration

    Combrit : la mairie (Ti-Ker) et la poste.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[116].

    Liste des maires

    Les maires successifs[117]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Nicolas Castric
    Yves Le Bleis
    Jean-Louis PĂ©ron
    Henri PĂ©ron UDR Pharmacien
    Jean Richard PS Non réélu
    Henri PĂ©rennou[135] RPR
    Gérard Cariou[136] UMP Retraité
    Jean-Claude Dupré[137] PS Principal de collÚge retraité[138]
    Jacques Beaufils DVG Professeur de collĂšge en retraite
    Maire de Rimogne (Ardennes) (1983-2001)
    En cours Christian Loussouarn[139] - [140] DVG Ancien technicien France Télécom
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[141]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[142].

    En 2020, la commune comptait 4 236 habitants[Note 8], en augmentation de 8,12 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1451 3921 3401 5161 6171 6401 6231 6961 616
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6501 7781 8361 8702 1082 3542 3902 4212 553
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6302 6412 7602 7302 6282 5742 4422 4792 292
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 2622 2332 3022 4952 6733 1653 3643 3943 521
    2015 2020 - - - - - - -
    4 0114 236-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[143] puis Insee Ă  partir de 2006[144].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : La population de Combrit a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 3,3 en un peu plus de deux siĂšcles (entre 1793 et 2013), mais cette augmentation n'a pas Ă©tĂ© constante : un premier pic dĂ©mographique est atteint en 1911 avec 2 760 habitants (la population a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 2,4 entre 1793 et 1911) ; un dĂ©clin dĂ©mographique persiste pendant une cinquantaine d'annĂ©es entre 1911 et 1968, annĂ©e oĂč la population n'est plus que de 2 233 habitants, la commune ayant perdu 527 habitants en 57 ans, en raison de l'exode rural ; par contre depuis 1968, l'augmentation de la population est constante, la commune gagnant 1593 habitants en 45 ans et le rythme d'augmentation va en s'accĂ©lĂ©rant, l'attractivitĂ© de la commune croissant en raison de sa situation littorale et de sa proximitĂ© de l'agglomĂ©ration quimpĂ©roise.

    La population communale augmente en raison d'une immigration nette notable : depuis 1968, le solde migratoire est constamment positif, compris selon les intervalles intercensitaires entre + 1 % et + 2,1 % l'an ( + 1,9 % l'an entre 2007 et 2012) ; par contre le solde naturel est constamment négatif ces derniÚres décennies, compris entre - 0,2 % et - 0,8 % l'an selon les années ( - 0,3 % l'an entre 2007 et 2012). Entre 2007 et 2014 inclus, le nombre total des décÚs a été de 367 alors que celui des naissances n'a été que de 263 ; entre 2007 et 2012, le taux de natalité a été en moyenne de 9,3 pour mille et le taux de mortalité de 12,4 pour mille, le taux d'accroissement naturel étant donc négatif ( - 3,1 pour mille)[145].

    Le nombre des résidences principales (1 475 en 2007, 1 671 en 2012) va croissant, en raison de la construction de plusieurs lotissements ces derniÚres décennies à la périphérie du bourg et de Sainte-Marine, mais celui des résidences secondaires augmente encore plus vite (956 en 2007, 1 193 en 2012 ; elles forment en 2012 plus de 40 % du parc immobilier total constitué à plus de 92 % de maisons individuelles) en raison de son attractivité balnéaire, qui entraßne aussi, en raison de l'afflux de retraités, un certain vieillissement de la population : en 2012 les 65 ans et plus représentaient 24,8 % de la population totale alors que les 0 à 19 ans n'en représentaient que 16,3 %[145].

    En 2012, il ne subsistait que quatre agriculteurs exploitants dans la commune (24 en 2007) ; les migrants pendulaires sont nombreux : 47, 6 % des actifs combritois en 2012 travaillaient à l'extérieur de la commune, principalement à Quimper ; la commune est donc partiellement une ville-dortoir.

    Entre 2011 et 2016 Combrit est la commune la plus dynamique démographiquement du Pays Bigouden, passant de 3 620 habitants en 2011 à 4 048 habitants en 2016[146].

    Manifestations culturelles et festivités

    Le bagad et le cercle celtique de Combrit sont réguliÚrement primés au Festival interceltique de Lorient et dans d'autres manifestations culturelles.

    Sports

    Combrit est l'un des sites oĂč se pratique la galoche bigoudĂšne.

    Cultes

    Outre l'église paroissiale, placée sous l'invocation de saint Tugdual, la paroisse compte deux chapelles actives, l'une dédiée à sainte Marine, l'autre à Notre Dame de la Clarté.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 32 220 €, ce qui plaçait Combrit au 10 371e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[147].

    Emploi

    En 2009, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  2 055 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,2 % d'actifs dont 63,6 % ayant un emploi et 5,6 % de chĂŽmeurs[Insee 4].

    On comptait 738 emplois dans la zone d'emploi, contre 594 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 1 312, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 56,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un peu plus d'un emploi emplois pour deux habitants actifs[Insee 5].

    Entreprises et commerces

    Au 31 dĂ©cembre 2010, Combrit comptait 300 Ă©tablissements : 28 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 16 dans l'industrie, 43 dans la construction, 167 dans le commerce-transports-services divers et 46 Ă©taient relatifs au secteur administratif[Insee 6].

    En 2011, 23 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Combrit[Insee 7], dont 12 par des autoentrepreneurs[Insee 8].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments remarquables

    La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[148] et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[149] :

    Par ailleurs, elle compte deux objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[152] et aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[153] :

    • une garniture d'autel composĂ©e d'une croix et six chandeliers, en cuivre argentĂ©, datĂ© de l'Ă©poque Louis XIV, classĂ©e depuis le 23 fĂ©vrier 1960[154] ;
    • une sculpture reprĂ©sentant la TrinitĂ©, inscrite depuis le 14 juin 1973[155].

    Autres lieux et monuments

    On peut citer Ă©galement :

    • le phare de Sainte-Marine ;
    • la Pointe de Combrit et son corps de garde pour 8 hommes (maison Ti NapolĂ©on), ancien casernement d'une batterie cĂŽtiĂšre datant du XVIIIe siĂšcle[156] ;
    • le fort de Combrit (situĂ© prĂšs de la Pointe de Combrit, Ă  Sainte-Marine), construit en 1861-1862 est le rĂ©duit d'une batterie, opĂ©rationnelle pendant une trentaine d'annĂ©es. Ce corps de garde crĂ©nelĂ© modĂšle 1846 prĂ©vu pour accueillir 60 homes, fut occupĂ© par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1990, il a Ă©tĂ© achetĂ© par la commune de Combrit, qui l'a restaurĂ© et il sert dĂ©sormais de lieu pour des expositions temporaires[157] ;
    • La Pointe de Combrit vue depuis BĂ©nodet.
      La Pointe de Combrit vue depuis BĂ©nodet.
    • Le poste de garde (datant du XVIIIe siĂšcle) Ă  la Pointe de Combrit.
      Le poste de garde (datant du XVIIIe siĂšcle) Ă  la Pointe de Combrit.
    • Henry Moret : Jour de calme Ă  Sainte-Marine.
      Henry Moret : Jour de calme Ă  Sainte-Marine.
    • Le phare de Sainte-Marine.
      Le phare de Sainte-Marine.
    • Le fort de Combrit 1 (Ă  Sainte-Marine).
      Le fort de Combrit 1 (Ă  Sainte-Marine).
    • Le fort de Combrit 2 (Ă  Sainte-Marine).
      Le fort de Combrit 2 (Ă  Sainte-Marine).
    La chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté de Combrit
    • Combrit : la chapelle Saint-Vennec : vue extĂ©rieure d'ensemble 1.
      Combrit : la chapelle Saint-Vennec : vue extérieure d'ensemble 1.
    • Combrit : la chapelle Saint-Vennec : vue extĂ©rieure d'ensemble 2.
      Combrit : la chapelle Saint-Vennec : vue extérieure d'ensemble 2.
    • Combrit : chapelle Saint-Vennec, statue de Notre-Dame de la ClartĂ©.
      Combrit : chapelle Saint-Vennec, statue de Notre-Dame de la Clarté.
    • Combrit : chapelle Saint-Vennec, statue de Notre-Dame de la ClartĂ© en faĂŻence de Quimper.
      Combrit : chapelle Saint-Vennec, statue de Notre-Dame de la Clarté en faïence de Quimper.
    • Combrit : chapelle Saint-Vennec, statue de saint Vennec.
      Combrit : chapelle Saint-Vennec, statue de saint Vennec.
    L'église Saint-Tugdual de Combrit : vues extérieures
    • Façade principale de l'Ă©glise Saint-Tugdual.
      Façade principale de l'église Saint-Tugdual.
    • Le calvaire devant l'Ă©glise Saint-Tugdual (il date de la mission de 1874).
      Le calvaire devant l'Ă©glise Saint-Tugdual (il date de la mission de 1874).
    • Combrit : inscription sur un mur extĂ©rieur de l'Ă©glise paroissiale Saint-Tugdual.
      Combrit : inscription sur un mur extérieur de l'église paroissiale Saint-Tugdual.
    • Combrit : tĂȘte de mort sur un mur extĂ©rieur de l'Ă©glise paroissiale Saint-Tugdual.
      Combrit : tĂȘte de mort sur un mur extĂ©rieur de l'Ă©glise paroissiale Saint-Tugdual.
    • Cadran solaire sur la façade sud de l'Ă©glise Saint-Tugdual.
      Cadran solaire sur la façade sud de l'église Saint-Tugdual.
    L'église Saint-Tugdual de Combrit : vues intérieures
    • les croix et calvaires : 13 sont en tout recensĂ©s dans la commune, dont celui situĂ© prĂšs de l'Ă©glise Saint-Tugdual (qui date de la mission de 1874), les deux croix du Cosquer et les deux croix de Saint-Vennec ; etc.[159]
    • les ruines de la chapelle Saint-Vital, prĂšs de Ty Robin, ancienne chapelle, datant du XVe siĂšcle, de la famille du Guermeur, seigneurs de Corroac'h et construite Ă  l'emplacement d'un ancien camp romain[160] ;
    • des fontaines et lavoirs, ainsi qu'un pigeonnier ;
    • le pigeonnier de Kerscuntec ; une lĂ©gende court Ă  son propos : le gĂ©nĂ©ral Charles Guillaume Cousin-Montauban, comte de Palikao et propriĂ©taire du chĂąteau du Cosquer, aurait dĂ©cidĂ© d'y faire enterrer son cheval et on affirma par la suite que le fantĂŽme du cheval sortait du pigeonnier Ă  chaque pleine lune.. Lors de travaux de restauration entrepris en 1989, on trouva effectivement les ossements d'un cheval[161] ;
    • La fontaine et le lavoir de Kerdec'h.
      La fontaine et le lavoir de Kerdec'h.
    • Le pigeonnier de Kerscuntec.
      Le pigeonnier de Kerscuntec.

    Le port

    Le port de plaisance, Sainte-Marine, est situé à l'embouchure de l'Odet, sur la rive opposée à celle abritant le port de Bénodet.

    Langue bretonne

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le 29 mai 2008.

    Combrit et le cinéma

    Dans le film L'honneur d'un capitaine, le mariage du capitaine Caron est célébré dans l'église Saint-Tugdual et beaucoup de figurants sont des habitants de Combrit.

    Tableaux

    • Pierre Plouhinec (1907-1984) : Petit port Bigouden Ă  Sainte-Marine (don reçu en 2022 par la commune et exposĂ© dans la salle des mariages de la mairie[162].

    Personnalités liées à la commune

    • Lucien Simon (1861-1945) est un peintre, aquarelliste, dessinateur et lithographe français. Il acquit un ancien sĂ©maphore de la Marine nationale et y installa son atelier oĂč il travailla durant de longues annĂ©es, rayonnant de lĂ  pour observer et peindre les rĂ©alitĂ©s villageoises et cĂŽtiĂšres de son Ă©poque. Alfred Marzin (1880-1943) peignit aussi abondamment la rĂ©gion.
    • AndrĂ© Dauchez (1870-1948), peintre de la Marine, qui a peint notamment L'anse de Combrit et l'estuaire de l'Odet.
    • Jacques de ThĂ©zac (1862 - 1936) yachtman, ethnologue, photographe et philanthrope français, fondateur de l'ƒuvre des Abris du marin, il fut Ă  l'initiative de celui de Sainte Marine.
    • Fernand Chauvel, chirurgien, fondateur de la premiĂšre clinique chirurgicale du FinistĂšre, prĂ©sident de l'association des mĂ©decins du FinistĂšre, prĂ©sident de l'Ɠuvre Grancher du FinistĂšre, cofondateur des Abris du Marin, prĂ©sident du Yacht-Club de l'Odet, officier de la LĂ©gion d'Honneur, Croix de Guerre 1914-1918, membre de l'AcadĂ©mie nationale de chirurgie.
    • Jean Chauvel (fils de Fernand Chauvel) , ambassadeur de France, grand-croix de la LĂ©gion d'honneur, poĂšte, rĂ©sistant.
    • Georges Chauvel, avocat, dĂ©putĂ© de l'Oise, rĂ©sistant.
    • Jean-François Chauvel (fils de Jean Chauvel), grand-reporter, producteur de tĂ©lĂ©vision, rĂ©sistant, croix de guerre 1939-1945.
    • Patrick Chauvel, photographe de guerre, Ă©crivain, acteur de cinĂ©ma.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[13].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Étienne Bigot est un des grands-pùres de l'architecte Joseph Bigot.
    7. Fernand Chauvel fonda la clinique Saint-Michel Ă  Quimper, fut cofondateur de l'ƒuvre des Abris du marin avec Jacques de ThĂ©zac et trĂ©sorier pendant 50 ans de l'L'Almanach du Marin Breton ; il fut aussi prĂ©sident du Yacht Club de l'Odet
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Références

    Insee :

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références :

    1. Combrit dans le Code officiel géographique
    2. René LargilliÚre, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR
    3. Marius Sepet, Sur les cÎtes de Bretagne. Un mois à l'Ile-Tudy, "La Semaine des familles", n° du 23 mars 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5513669g/f11.image.r=Combrit
    4. « PR : Le bois de Roscouré, à Combrit », sur ffrandonnee.fr (consulté le ).
    5. Jean Corcuff, Une visite Ă  l'Île aux Moutons et Ă  l'archipel des GlĂ©nan, journal Ouest-Éclair n° du 30 septembre 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k498632t/f1.image.r=Combrit
    6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    7. Journal Ouest-Éclair, n° 1631 du 6 fĂ©vrier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6402405/f2.image.r=Combrit
    8. Steven Lecornu, « Cordon dunaire. OpĂ©ration d’urgence Ă  Combrit-Sainte-Marine [VidĂ©o] » AccĂšs payant, sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    9. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 23 novembre 2019.
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    45. L'un de ses membres, Yvon du Guermeur fut Ă©cuyer du duc de Bretagne en 1422
    46. René de Lisivy, fils de Bizien de Lisivy et de Jehanne de Lanros, possédait le manoir de Kerjoce en Pluguffan
    47. HélÚne de Rohan-Guémené était veuve de Pierre du Pont, sire de Pont-l'Abbé et de Rostrenen, mort à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, et tutrice de son fils, Jehan, sire du Pont et de Rostrenen.
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    53. Pierre tombale sculptée dans l'église de Combrit.
    54. Coz Ker signifie Vieille Ville en langue bretonne.
    55. Christophe d'Arradon, quatriÚme des cinq fils de René d'Arradon, seigneur de Kerdréan, Qinipily, Camors, Botblezven, La Grandville, chevalier du roi et de Claude de Guého, capitaine de 50 hommes d'armes, frÚre de René d'Arradon et de Georges d'Arradon
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    59. Nicolas EuzĂ©nou (1626-1675), Ă©cuyer, seigneur de KersalaĂŒn et du Cosquer, mariĂ© en fĂ©vrier 1650 avec Claude GuĂ©gan, fille de Jean, seigneur de Kerbiguet en Gourin, et de Françoise de BrĂ©sal
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    64. Ceux de la chapelle de Languivoa, de la chapelle Saint-Philibert de Lanvern, de l'église tréviale Saint-Honoré de Lanvern, de l'église tréviale de Pont-l'Abbé et de l'église paroissiale de Tréguennec, le tout étant appelé "églises décapitées du Pays Bigouden"
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    79. Fortuné Halna, baron du Fretay (1832-1908), frÚre de l'archéologue Maurice Halna du Fretay, construisit aussi une pisciculture dans l'ßle du Loc'h dans l'archipel des Glénan
    80. EugÚne François Le Goazre de Toulgoët, né le à Quimper, fils d'Augustin de Toulgoet et de Marie ThérÚse Du Haffont. Il est le frÚre d'Auguste de Toulgoët.
    81. « Une tentative de pisciculture à Veilh Vor en 1865 / Kanevedenn penn ar bed, L'arc-en-ciel du bout du monde », sur infini.fr (consulté le ).
    82. Hyacinthe Le Bleis, né le 3 germinal an XIII () à Pont-l'Abbé, marié le à Pont-l'Abbé avec Constance Pouliquen Quenerdu, constructeur de la minoterie située sur le pont de Pont-l'Abbé en 1849 et aménageur également des marais du Ster Kerdour en Loctudy, décédé le à Pont-l'Abbé
    83. Édouard Le Normant des Varannes (nĂ© le Ă  Mer (Loir-et-Cher), dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Pont-l'AbbĂ©) fut un grand artisan du dĂ©veloppement Ă©conomique de Loctudy, crĂ©ant notamment la premiĂšre fĂ©culerie de pommes de terre dans la rĂ©gion
    84. Ă©levage de turbots, bars et autres poissons de luxe.
    85. Serge Duigou, L'Odet, plus belle riviĂšre de France, Ă©ditions Palantines, 2010 [ (ISBN 978-2-35678-026-3)]
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    100. Pierre Souvestre, En Basse Bretagne. Guide illustré de l'Odet, Oberthur, 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35381f/f18.image.r=Combrit.langFR
    101. Yves Le Moal, Thomas Le Nours et Louis Le Sevignon, né le à Combrit, matelot fusilier à bord du croiseur-cuirassé Amiral Charner) sont disparus en mer le .
    102. François Garin, nĂ© le Ă  Combrit, soldat au 85e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le aux Éparges (Meuse) et inhumĂ© dans la nĂ©cropole nationale du Trottoir aux Éparges
    103. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé v21 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
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    105. GeneviĂšve d'Haucourt, DentelliĂšres et brodeuses dans le Sud-FinistĂšre selon une enquĂȘte d'octobre-novembre 1941, revue "Les Études sociales", Paris, mai 1973, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62833656/f13.image.r=loctudy.langFR
    106. François de Penfentenyo de Kervéréguin, né le à Brest, élÚve officier à l'Saint-Cyr entre 1937 et 1939, fils du vice-amiral Hervé de Penfentenyo , sous-lieutenant au 10e bataillon de chasseurs à pied
    107. « Combrit en 1948 », sur arbannour.free.fr (consulté le ).
    108. Corentin Castric, quartier-maßtre canonnier, décédé le à Fédala (Maroc) lors du débarquement américain en Afrique du Nord
    109. Louis Garin, né le à Combrit
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    112. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé v21 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    113. Robert Diquélou, né en 1923 à Sainte-Marine ; il s'engagea ùgé de 17 ans dans les Forces françaises libres, fit notamment les campagnes de Syrie, de Libye et d'Italie, participa au débarquement de Provence et combattit jusqu'en Alsace. Il est décédé en juin 1964 à Combrit.
    114. Alain de Penfentenyo de Kervéréguin, né le à Larcan (Haute-Garonne), fils du vice-amiral Hervé de Penfentenyo, enseigne de vaisseau aux Forces amphibies Indochine est tué à l'ennemi le à Thuien-Quan (Viet-Nam)
    115. Jean Le Nir, né le à Paris (XVe), maréchal des logis au 11e bataillon vietnamien, tué à l'ennemi le à Cao Lang (Viet-Nam)
    116. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    117. Pour l'historique des XIXe et XXe siÚcles, travaux de Mme Marguerite Péron, ancienne secrétaire de mairie de Combrit et http://www.combrit-saintemarine.fr/liste-des-maires-depuis-1800/.
    118. Louis Carot, originaire de Gourin (Morbihan) oĂč il est nĂ© vers 1750, mariĂ© le 23 pluviĂŽse an III Ă  Combrit avec Marie Jeanne Tromenec
    119. Jean-Vincent Euzenou de KersalaĂŒn, nĂ© le au chĂąteau de Kersalaun en Leuhan
    120. Sébastien Louis Marie Le Gall, né le à Quimper, marié avec Marie Turnier, décédé le à Audierne ; il vivait au manoir de Keroulin en 1820 et au chùteau du Cosquer en 1826
    121. Jean Guitot, né le à Combrit, décédé le à Combrit
    122. Thimothée Chauvel, né le à Quimper Saint-Mathieu
    123. Victor de Crésolles, décédé le à Paris
    124. Jean-Joseph Biger, né le à Combrit, décédé le à Combrit
    125. Paul Roussin, né le à Nantes, décédé le à Kerautret en Landerneau
    126. Henri Chauvel, né le à Quimper, décédé le à Quimper
    127. Probablement François Govin, né le à Quimper, décédé le à Quimper
    128. Probablement Alexandre Mauduit, né le à Quimper, marié le à Douarnenez avec Marie Aline Le Guillou de Pennanros
    129. Félix Borrelly de Kervelegan, né le à Orléans (Loiret), décédé le à Combrit
    130. Pour avoir refusé d'afficher un discours du président du conseil Waldeck-Rousseau, dont la Chambre des députés avait ordonné l'affichage, voir journal Le Temps du 7 mars 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k236689s/f3.image.r=Combrit
    131. Journal Le Radical n° du 26 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7609164x/f1.image.r=Combrit
    132. Tugdual Le Certen, né le à Hellez Huella en Combrit, décédé le au bourg de Combrit
    133. Journal La Lanterne n° du 30 juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504479m/f4.image.r=Combrit
    134. Probablement (mais à vérifier) Isidore Marie Le Béchennec, né le à Pont-l'Abbé, marié le à Loctudy avec Marie Biger
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    161. D'aprĂšs une notice d'information touristique qui se trouve sur le site
    162. « À Combrit, un tableau de Pierre Plouhinec en cadeau », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Anonyme, Balades traversiĂšres au pays de Combrit-Sainte Marine, dix balades commentĂ©es, histoires et lĂ©gendes pour tout connaĂźtre de Combrit. Éditions L. Écrire, Concarneau, mai 2007.
    • Anonyme, Marins du FinistĂšre, Jacques de ThĂ©zac et l'Ɠuvre des abris du marin, MusĂ©e dĂ©partemental breton, Quimper, 1998.
    • Serge Duigou, Sainte-Marine, Éditions Ressac, 1984.
    • Serge Duigou, ChĂąteaux et manoirs en pays Bigouden (sur le manoir du Cosquer), Ressac, 1988.
    • Serge Duigou, La rĂ©volte des Bonnets Rouges en Pays Bigouden, Ressac, 1989.
    • Serge Duigou, La rĂ©volte des pĂȘcheurs bigoudens sous Louis XIV (comment les paroissiens de Combrit ont luttĂ© contre les droits de pĂȘcherie rĂ©clamĂ©s par le baron de Pont-l'AbbĂ©), Ressac, 2006.
    • Serge Duigou, L'Odet, Éditions Palantines, Plomelin, 2007.
    • Jacqueline Favreau, Pilhaouer et bonnet rouge, Liv'Ă©ditions, 1998.
    • Émile-Paul FrĂšres, Le livre de l'Emeraude, AndrĂ© SuarĂšs, 1919.
    • LĂ©o Kerlo et Jacqueline Duroc, Peintres des CĂŽtes de Bretagne, de la rade de Brest au pays Bigouden , Ă©ditions Chasse-MarĂ©e, 2005.
    • Marry Kerveillant, En c'temps-lĂ , Sainte-Marine, Pont-l'AbbĂ©, 1984.
    • HervĂ© Torchet, Combrit-Sainte-Marine, L'Île-Tudy et Lambour au Moyen Âge, Paris, 2013.
    • HervĂ© Torchet, Combrit-Sainte-Marine, L'Île-Tudy et Lambour de 1500 Ă  1600, Paris, 2015.
    • HervĂ© Torchet, Fernand Chauvel, chirurgien pionnier Ă  Quimper et maire de Combrit (1925-1944), Paris, 2018.
    • Jean-Marie Gustave Le ClĂ©zio, Chanson bretonne, Gallimard, 2020.

    Article connexe

    Liens externes

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