AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Plomelin

Plomelin [plɔmlɛ̃] est une commune française du dĂ©partement du FinistĂšre, faisant partie de la rĂ©gion Bretagne.

Plomelin
Plomelin
Église paroissiale Saint-Mellon de Plomelin.
Blason de Plomelin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté d'agglomération Quimper Bretagne Occidentale
Maire
Mandat
M. Dominique Le Roux
2020-2026
Code postal 29700
Code commune 29170
DĂ©mographie
Gentilé Plomelinois
Population
municipale
4 195 hab. (2020 en augmentation de 0,24 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 161 hab./km2
Population
agglomération
86 162 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 56â€Č nord, 4° 09â€Č ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 88 m
Superficie 26,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Plomelin
(ville isolée)
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Quimper-1
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Plomelin
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Plomelin
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
Voir sur la carte topographique du FinistĂšre
Plomelin
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Plomelin
Liens
Site web Site de la commune

    La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Elle est situĂ©e Ă  10 kilomĂštres environ de Quimper et de Pont-l'AbbĂ©. Son territoire longe la rive droite de l'Odet vers le sud. Depuis les annĂ©es 1970, elle s'est profondĂ©ment transformĂ©e sous l'effet d'une forte progression de sa population.

    GĂ©ographie

    Situation

    Carte de la commune de Plomelin
    Communes limitrophes de Plomelin
    Pluguffan Quimper
    Tréméoc Plomelin
    Combrit Gouesnach

    Plomelin est située en aval de Quimper sur la rive droite de l'aber de l'Odet, qui sert de limite orientale à la commune de l'anse de Kerogan à l'anse de Combrit. Plusieurs chùteaux et manoirs (Keraval, Kerdour, Kerbernez, Kerambleiz, Rossulien, Pérennou, Kerouzien), visibles depuis l'Odet (ou encore celui de Bodivit qui est sur la rive de l'anse de Combrit), aussi accessibles par la "Route des chùteaux" (RD 20), dominent l'Odet.

    Le bourg s'est dĂ©veloppĂ© Ă  l'Ă©cart de l'estuaire de l'Odet dans un vallon (Ă  une cinquantaine de mĂštres d'altitude) Ă©chancrant le plateau formant l'essentiel du finage communal, situĂ© aux alentours du bourg vers 70 mĂštres d'altitude, mais s'abaissant progressivement vers le sud de la commune jusqu'Ă  une trentaine de mĂštres seulement. Le territoire communal est dĂ©limitĂ© au sud-ouest par le ruisseau du Corroac'h[1] qui se jette dans le fond de l'Anse de Combrit. Le ruisseau du Roudou, affluent de rive gauche du Corroac'h, Ă©chancre aussi la partie sud de ce plateau ; dans la partie nord de la commune, de petits affluents de l'Odet en font autant ; en consĂ©quence, le relief de la commune est assez vallonnĂ©.

    La proximité de la ville de Quimper a provoqué la création de nombreux lotissements depuis la décennie 1970, aux environs du bourg d'une part (notamment au nord du bourg jusqu'à Picheri, mais aussi à l'est du bourg), mais aussi aux alentours de plusieurs hameaux de la partie nord du territoire communal comme aux alentours de Croaz Kermel, Kerriou, Ti Lipic, Kerdavid, Pen Ménez, Penker et Porrajen ; les derniers cités, à proximité de l'odet, étant des lotissements formés de propriétés assez aisées.

    SituĂ©e en amont du Pont de Cornouaille (oĂč passe le GR 34), la commune n'est pas soumise Ă  la Loi littoral. La commune est toutefois parvenue Ă  crĂ©er, de maniĂšre hĂ©las discontinue, des tronçons de sentier pĂ©destre le long de la rive droite de l'Odet, notamment le long de l'Anse de Kerongan, Ă©galement de part et d'autre de la cale de Rossulien (notamment Ă  hauteur des mĂ©andres de Vire-Court) et entre Meilh Mor et Lestremeur le long de l'Anse de Combrit.

    Les rives de l'Odet en Plomelin
    • Plomelin : l'Ă©tang de Kerbernez (rive droite de l'Odet)
      Plomelin : l'Ă©tang de Kerbernez (rive droite de l'Odet)
    • La rive droite de l'Odet et la maison de Ti Nod vus de la pointe de Kerambleiz
      La rive droite de l'Odet et la maison de Ti Nod vus de la pointe de Kerambleiz
    • Une "Vedette de l'Odet" dans le passage des "Vire-Court" (photographie prise de la cale de Rossulien)
      Une "Vedette de l'Odet" dans le passage des "Vire-Court" (photographie prise de la cale de Rossulien)
    • L'Odet : vue vers l'aval en direction des Vire-Court Ă  partir de l'anse de Kerambleiz en Plomelin
      L'Odet : vue vers l'aval en direction des Vire-Court Ă  partir de l'anse de Kerambleiz en Plomelin
    • L'anse de Kerambleiz Ă  marĂ©e basse
      L'anse de Kerambleiz à marée basse
    • L'anse de Bodivit, anse annexe de l'anse de Combrit, elle-mĂȘme anse annexe de la ria de l'Odet
      L'anse de Bodivit, anse annexe de l'anse de Combrit, elle-mĂȘme anse annexe de la ria de l'Odet
    • Le fond de l'anse de Combrit Ă  marĂ©e haute ; Ă  l'arriĂšre-plan Meilh Mor ("Moulin Mer" en breton) en Plomelin
      Le fond de l'anse de Combrit à marée haute ; à l'arriÚre-plan Meilh Mor ("Moulin Mer" en breton) en Plomelin

    GĂ©ologie

    Plomelin est en bonne partie formée de granulite (schisteuse et feuilletée)[2], propice entre autres, comme dans la région de Fouesnant, à la culture de pommiers à cidre[3] (une variété de pommes est la "Douce amÚre de Plomelin"[4]).

    Transports

    Le bourg de Plomelin est à l'écart des grands axes routiers, mais la commune est toutefois desservie par la voie expresse transbigoudÚne (D 785, ancienne Route nationale 785) qui traverse la partie nord-ouest du territoire communal (échangeurs de l'Avantage et de Ti-Lipig), ainsi que par la "Route des chùteaux" (RD 20), laquelle donne accÚs aux sites de la rive droite de l'Odet et aux chùteaux qui la bordent. L'Aéroport de Quimper-Bretagne est à proximité, mais sur le territoire de la commune de Pluguffan.

    La voie verte, liaison GR 34 - GR 38 (ancienne voie ferrée de Quimper à Pont-l'Abbé) longe la limite ouest de la commune. Plusieurs tronçons de sentiers de randonnée longent, mais de maniÚre discontinue, la rive droite de la ria de l'Odet.

    • La voie verte liaison GR 34-GR 38 (ancienne voie ferrĂ©e de Quimper Ă  Pont-l'AbbĂ©) Ă  hauteur de Kergorentin en Plomelin (vue en direction de Pont-l'AbbĂ©).
      La voie verte liaison GR 34-GR 38 (ancienne voie ferrée de Quimper à Pont-l'Abbé) à hauteur de Kergorentin en Plomelin (vue en direction de Pont-l'Abbé).
    • La voie verte liaison GR 34-GR 38 (ancienne voie ferrĂ©e de Quimper Ă  Pont-l'AbbĂ©) Ă  hauteur de Kergorentin en Plomelin (vue en direction de Quimper).
      La voie verte liaison GR 34-GR 38 (ancienne voie ferrée de Quimper à Pont-l'Abbé) à hauteur de Kergorentin en Plomelin (vue en direction de Quimper).
    • L'"escalier du marquis" sur le sentier littoral longeant la rive droite de l'Odet en amont de la cale de Rossulien.
      L'"escalier du marquis" sur le sentier littoral longeant la rive droite de l'Odet en amont de la cale de Rossulien.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 045 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records PLOMELIN-INRA (29) - alt : 33 m 47° 56â€Č 42″ N, 4° 07â€Č 36″ O
    Statistiques établies sur la période 1982-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1982 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,9 3,5 4,9 5,9 9 11,4 13,2 13 11,1 9,2 6,1 4,4 8
    Température moyenne (°C) 6,9 6,9 8,6 10,1 13,3 16 17,8 17,7 15,7 12,9 9,5 7,4 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 10,2 12,3 14,4 17,6 20,5 22,4 22,4 20,3 16,7 12,9 10,5 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,3
    13.01.1987
    −8
    08.02.1991
    −7,6
    01.03.05
    −3
    12.04.1986
    −0,7
    03.05.21
    3
    07.06.1986
    4,8
    02.07.1997
    2
    31.08.1986
    2,7
    28.09.07
    −2,3
    30.10.1997
    −4
    13.11.1985
    −6,6
    10.12.1987
    −10,3
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    26.01.1983
    18,6
    04.02.04
    23
    19.03.05
    26,4
    24.04.1984
    29,7
    25.05.12
    33,3
    23.06.05
    34,8
    12.07.1983
    36,6
    09.08.03
    31
    07.09.21
    27,2
    02.10.11
    19,5
    06.11.03
    17,4
    19.12.15
    36,6
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 135,5 102,5 85,9 80 81,6 52,8 57,8 61,3 77,9 117,9 127,1 137,5 1 117,8
    Source : « Fiche 29170001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Plomelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Plomelin, une unitĂ© urbaine monocommunale[15] de 4 171 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    La cale de Rossulien est une cale bùtie en 1883 ; elle a été utilisée par les Français lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Elle a été restaurée en 1997. Rossulien est le site touristique le plus visité de la commune.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 10,4 % 273
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,7 % 44
    Équipements sportifs et de loisirs 1,4 % 36
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 21,3 % 561
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 8,0 % 210
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 30,8 % 810
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 9,9 % 261
    ForĂȘts de feuillus 8,6 % 226
    ForĂȘts de conifĂšres 3,8 % 100
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 3,2 % 85
    Zones intertidales 0,2 % 5
    Estuaires 0,8 % 20
    Source : Corine Land Cover[20]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemerin vers 1330, Ploemelin en 1574, Plouveil en 1714[21].

    L'Ă©tymologie du toponyme Plomelin est discutĂ©e (grammatici certant). Il pourrait ĂȘtre un hagiotoponyme qui vient du breton ploe (paroisse) et de "Merin" (connu aussi sous le nom de saint Merryn en Cornouailles britannique), un saint gallois [21], disciple de saint Tugdual, Ă©galement honorĂ© en Bretagne (connu sous le nom de sant Vilin en breton), notamment Ă  LanmĂ©rin (CĂŽtes-d'Armor)[22]. Une autre hypothĂšse existe : le nom proviendrait de saint Mellon, auquel l'Ă©glise paroissiale est d'ailleurs dĂ©diĂ©e[23].

    Histoire

    Préhistoire

    Les menhirs de Pont-Menhir datent du Néolithique[24]. Un tumulus existait à Lezournon : il fut détruit par ses propriétaires dans le courant du XIXe siÚcle[25].

    • Plomelin : les menhirs de Pont-Menhir 1
      Plomelin : les menhirs de Pont-Menhir 1
    • Plomelin : les menhirs de Pont-Menhir 2
      Plomelin : les menhirs de Pont-Menhir 2
    • Plomelin : les menhirs de Pont-Menhir 3
      Plomelin : les menhirs de Pont-Menhir 3
    • deux menhirs Ă  Plomelin en 2000
      deux menhirs Ă  Plomelin en 2000

    Un souterrain datant de l'ùge du fer a été découvert à Kervéo en Plomelin ; deux vases et des tessons y ont été découverts, datant de l'époque de La TÚne[26].

    Antiquité

    Sur les rives de l'Odet, les restes d'une villa gallo-romaine se trouvent à Gorre Bodivit (découverts en 1834 et ayant à l'époque fait l'objet d'une campagne de fouille par Jean-Félix du Marhallac'h (alors chùtelain propriétaire du chùteau de Prennou) ont fait l'objet de nouvelles fouilles à partir de 2008[27] et depuis 2014[28]) et de thermes (qui dépendaient de la villa gallo-romaine précitée) au Pérennou, également fouillés par Jean-Félix du Marhallac'h ; une partie du systÚme de chauffe et des pavements furent transférés en 1873 au musée breton de Quimper ; le site fut nettoyé en 1889 par l'abbé Abgrall ; le site fut acquis en 2006 par le département du FinistÚre[29]. Des poteries fines, décorées d'ornements en relief et timbrées au nom d'Albinus, des médailles à l'effigie de Tiberius CÊsar, de l'an 14 à l'an 37 aprÚs J.-C, d'autres de Victorin, tyran associé en Gaule à Postume entre 264 et 268, avaient été trouvées lors des fouilles réalisées au XIXe siÚcle[30]. Le site est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis le [31].

    La villa gallo-romaine de Gorre-Bodivit
    • Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 1
      Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 1
    • Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 2
      Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 2
    • Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 3
      Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 3
    • Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 4
      Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 4
    • Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 5
      Les ruines de la villa gallo-romaine de Gorre Bodivit 5

    La campagne de fouilles de 2020 a permis d'étudier les niveaux gaulois antérieurs à la villa romaine, et de découvrir notamment 16 trous de poteaux monumentaux révélant la présence de quatre greniers à grains, ainsi que des poteries[32]. La partie résidentielle de la villa est constituée d'un bùtiment en "U", autour d'une cour centrale, mais les fouilles ont montré des traces d'une occupation gauloise antérieure[33]. Un fanum a été mis à jour lors de la campagne de fouilles de 2023.

    La statue d'un cavalier à l'anguipÚde, datant de l'époque gallo-romaine, trouvée prÚs du manoir de Kerlot, se trouve dans le parc du chùteau de Keraval[34].

    La voie romaine allant de Civitas Aquilonia (Quimper) Ă  Penmarch passait par Plomelin, un embranchement desservant la villa du PĂ©rennou[35].

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge la paroisse de Plomelin faisait partie du Cap Caval[36].

    Une motte féodale existe à Bossavarn ; c'est l'une des mieux conservée du FinistÚre[37].

    La famille du Menguen étaient seigneurs du dit lieu, situé dans la paroisse de Tréogat, mais aussi de Kerozal dans celle de Plomelin ; elle est présente aux réformations et montres entre 1442 et 1536, elle se fondit ensuite par mariage dans la famille de Kerraoul[38]. La famille Moreau, seigneurs de La Forest en Loctudy étaient aussi seigneurs de Keraval en Plomelin ; elle est présente aux réformations et montres entre 1426 et 1562[39]. Un écusson aux armes d'Augustin Moreau et de son épouse Marie Lhonoré (parents du chanoine Jean Moreau), qui fut substitut à la cour de Quimper au milieu du XVIe siÚcle, est encastré dans le pignon de l'église paroissiale[40].

    La maison noble de Kerdour appartenait en 1480 à Yves Le Torcol, sieur de Kerdour, aussi seigneur du Queffros en Plogonnec[41] ; un écusson et le blason de la famille Le Torcol de Kerdour sont encastrés dans le pignon du bas du transept nord de l'église paroissiale[40]. Une autre maison noble existait : le Trémeur[42].

    La bataille de Dour Ru oppose des paysans révoltés du Poher, dirigés par Yann Plouyé qui, aprÚs avoir mis à sac Quimper le , sont battus le à Penhars par une coalition regroupant des gentilhommes et bourgeois de Quimper aidés par des troupes ducales ; les insurgés en fuite sont écrasés et massacrés le au lieu-dit la BoixiÚre en Pluguffan, surnommé depuis Dour Ru ("Eau rouge"), nom qui aurait pour origine l'eau rougie par le sang des révoltés. Un monument a été érigé en 1990 lors du 500e anniversaire de ce combat, juste à la limite communale avec Pluguffan[43].

    La paroisse de Plomelin

    Un écusson relevé au pignon de l'église de Plomelin présente les armes d'Augustin Moreau, substitut à la Cour de Quimper vers 1550 et de sa femme Marie Lhonoré, héritiÚre de Keraval, qui furent les parents du chanoine Moreau, l'historien des Guerres de la Ligue en Bretagne[44].

    René Mocam, sieur du Perennou, conseiller du roi, magistrat criminel au siÚge présidial de Quimper, fut pourvu de la charge de sénéchal de Quimper le [45].

    Pierre de JĂ©gado, chevalier, seigneur de Kerollain[46], fonda le l'abbaye Notre-Dame de Kerlot[47], appartenant Ă  l'Ordre de Citeaux, dont sa sƓur, Élisabeth, fut la premiĂšre abbesse[42]. Cette abbaye fut transfĂ©rĂ©e Ă  Quimper dĂšs 1668[48] et les bĂątiments de Plomelin furent rasĂ©s.

    Julien Maunoir prĂȘcha une mission Ă  Plomelin en 1656[49].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomelin de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[50].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plomelin en 1778 :

    « Plomelin, dans un fond, sur la riviĂšre d'Odet ; Ă  une lieue un tiers au sud-sud-ouest de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort ; Ă  40 lieues de Rennes. On y compte 800 communiants[51] : la cure est Ă  l'alternative. (...) Ce territoire est un terrein [terrain] irrĂ©gulier, on y voit des terres en labeur et quelques petites landes[42]. »

    L'ancienne paroisse de Bodivit

    L'ancienne paroisse de Bodivit, dĂ©limitĂ©e par l'Odet et l'Anse de Combrit, est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1405 dans un acte du Saint-SiĂšge. Son nom voudrait dire "rĂ©sidence de saint David", connu aussi sous le nom de saint Dewi[52]. L'Ă©glise, qui date du XVe siĂšcle, fut dĂ©crite en 1664 par Madame de SĂ©vignĂ©, dont la famille possĂ©dait le manoir voisin de LestrĂ©meur (anciennement "Lestrehentmeur", la "cour au-delĂ  de la grande route" en breton) ; sa muraille est percĂ©e de meurtriĂšres et un double portail de style gothique orne l'entrĂ©e : le colombier de LestrĂ©meur, construit au XVIe siĂšcle ou XVIIe siĂšcle, haut de 16,5 mĂštres et ayant 26 mĂštres de circonfĂ©rence, pouvant abriter jusqu'Ă  1 000 pigeons (il comprend 998 boulins), porte les armes de la famille de SĂ©vignĂ©.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Bodivit de fournir 5 hommes et de payer 32 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[50].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bodivit en 1778 :

    « Bodivit, auprĂšs de la riviĂšre d'Odet ; Ă  une lieue trois quarts au sud-sud-ouest de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort, Ă  39 lieues de Rennes. On y compte 300 communiants[51] ; la cure est Ă  l'Ordinaire. Son territoire est fertile en toutes sortes de grains ; on y voit la maison du TrĂ©meur, avec moyenne justice, qui s'exerce Ă  Quimper[53]. »

    Pierre Faroux représenta la paroisse de Bodivit à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper en 1789[54].

    Thomas-François Compagnon fut le dernier recteur de Bodivit ; il vĂ©cut dans le presbytĂšre jusqu'en 1791, puis Ă©migra en Espagne[55]. En 1802, la paroisse est rattachĂ©e Ă  celle de Plomelin. La mĂȘme annĂ©e, Louis Le DĂ©an du GlascoĂ«t[56] (nĂ© en 1708 Ă  Quimper, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Bodivit), receveur des fermes, acheta le manoir de Penanros, alors en paroisse de Bodivit[57] ; un de ses fils Jean-François Le DĂ©an fut maire de Plomelin entre 1800 et 1802 et avec un autre de ses fils François JĂ©rĂŽme Le DĂ©an[58], tous deux rachĂštent l'Ă©glise et le presbytĂšre de Bodivit, transformant l'ancien presbytĂšre, remaniĂ© et agrandi, en manoir ; l'ancienne Ă©glise paroissiale, dĂ©laissĂ©e, tomba progressivement en ruine. Elle a Ă©tĂ© partiellement restaurĂ©e par les propriĂ©taires actuels, des nĂ©erlandais.

    • Le manoir et l'ancienne Ă©glise paroissiale de Bodivit
      Le manoir et l'ancienne Ă©glise paroissiale de Bodivit
    • L'ancien cimetiĂšre de Bodivit
      L'ancien cimetiĂšre de Bodivit
    • L'ancienne Ă©glise paroissiale de Bodivit
      L'ancienne Ă©glise paroissiale de Bodivit

    Le cimetiĂšre de l'ancienne paroisse devint au XIXe siĂšcle un cimetiĂšre privĂ© oĂč fut encore inhumĂ© en 1894 EugĂšne Le Bastard de Kerguiffinec (nĂ© en 1820, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Quimper), fils de Jean-Marie Pierre Le Bastard de Kerguiffinec et d'EugĂ©nie FĂ©licitĂ© Françoise Le DĂ©an (1781-1862), niĂšce de François JĂ©rĂŽme Le DĂ©an ; une polĂ©mique et mĂȘme un procĂšs eurent lieu car le dĂ©funt, sur dĂ©cision de sa sƓur, Mme Gueysse, nĂ©e Le Bastard, eut des obsĂšques religieuses Ă  Plomelin bien qu'il eusse manifestĂ© le dĂ©sir d'avoir un enterrement civil[59]. L'ensemble de la presse parisienne de l'Ă©poque Ă©voqua cette affaire.

    Révolution française

    La paroisse de Plomelin, qui comprenait alors 210 feux, élit trois délégués (Franços-Noël Souché de la BrémaudiÚre, François-Louis Guitot, Yves Le Brusque), et celle de Bodivit, qui comprenait alors 45 feux, élit deux délégués (Pierre Farroux, Jacques Le Guillou) pour les représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[60].

    Le recteur de Plomelin en 1790, Jean Lagadec, fut nommĂ© trĂ©sorier de la municipalitĂ© de Plomelin et prĂȘta le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ© et devint mĂȘme membre du directoire du district de Quimper ; il fut emprisonnĂ© pendant la Terreur pour avoir donnĂ© asile Ă  des Girondins en ; libĂ©rĂ©, il renonça le 15 florĂ©al an II () aux fonctions de prĂȘtre constitutionnel de Plomelin[61].

    Le , des Girondins en fuite embarquÚrent la nuit de Rossulien (qui appartenait alors à Françpis-Noël Souché de la BrémaudiÚre, qui commandait alors le bataillon des Fédérés du FinistÚre) afin de s'enfuir en direction de Bordeaux[62].

    L'abbaye Notre-Dame de Kerlot servit de lieu de détention pendant la Révolution française. Elle a été démolie en 1972[47].

    Le XIXe siĂšcle

    Pendant la Monarchie de Juillet, la municipalitĂ© de Plomelin refusa de voter les fonds nĂ©cessaires Ă  la crĂ©ation d'une Ă©cole en application de la loi Guizot, « attendu que le mauvais Ă©tat des chemins et la distance des villages au lieu central ne permettent pas aux cultivateurs d'y envoyer leurs enfants qui passeraient plus de temps dans le voyage qu'Ă  l'Ă©cole mĂȘme »[63].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plomelin en 1845 :

    « Plomelin (sous l'invocation de saint Mellon, Ă©vĂȘque de Rouen au XIe siĂšcle et breton) : commune formĂ©e de l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale (...). Principaux villages : Kerhuel, Combren, Kerguen,le Rest, Kerlenn, LeheurĂ©, Kerguinou, Kerguel, Kergrenn. Manoirs de Keraval, Kerdour, du PĂ©rennou, de Rossulein [Rossulien], de Bodivit, de Kerouzim. Superficie totale 2608 hectares dont (...) terres labourables 965 ha, prĂ©s et pĂątures 122 ha, bois 206 ha, vergers et jardins 69 ha, landes et incultes 1173 ha (...). Moulins : 9 (de Corrouac'h, en mer ; de Kerann, Kerdour, Rossulein [Rossulien], Kerun, Kergorantin, Boissarvan, Ă  eau) (...). La route de Quimper Ă  Pont-l'AbbĂ© traverse la commune de Plomelin, du nord-est au sud-ouest. (...) GĂ©ologie : constitution granitique. On parle le breton[64]. »

    Victor Roussin : Les noces de Corentin Le Guerveur et d'Anne-Marie Kerinvel (1880, musée des beaux-arts de Quimper)

    Le peintre Victor Roussin (nĂ© le Ă  Quimper, dĂ©cĂ©dĂ© en 1903 Ă  Plomelin), avocat (son pĂšre Jean-François Roussin fut briĂšvement dĂ©putĂ© du FinistĂšre entre 1816 et 1820), Ă©poux de Sophie-Catherine Adamson, fille adoptive du gĂ©nĂ©ral Cambronne, habita Ă  partir de 1880 le chĂąteau de Keraval en Plomelin. Il a peint toute sa vie de nombreux tableaux reprĂ©sentant la vie paysanne en Bretagne. Son tableau le plus cĂ©lĂšbre, Les noces de Corentin Le Guerveur et d'Anne-Marie Kerinvel reprĂ©sente le mariage de son fermier qui ont lieu dans un hangar recouvert d'une tenture improvisĂ©e. On reconnait des faĂŻences de Quimper et deux sonneurs animent la fĂȘte[65]. Le seul homme en habits sur le tableau pourrait ĂȘtre un autoportrait du peintre[66].

    Le vase trouvé à Plomelin en 1875 (photographie de Paul du Chatellier)

    La propriété du Perennou appartint à partir du milieu du XVIIIe siÚcle à la famille du Marhallac'h : Jean-Félix du Marhallac'h, puis son fils Auguste du Marhallac'h, aménagÚrent le parc[67]. Le beau-frÚre de ce dernier, Louis de Carné, époux de Caroline de Marhallac'h, député du FinistÚre, en hérita ensuite.

    La cale de Rozulien, sur l'Odet, construite en 1883, rendit « de trÚs grands services aux agriculteurs des communes voisines pour le dépÎt des engrais marins »[68].

    Gustave Flaubert décrit ainsi Plomelin en 1886 dans "Par les champs et par les grÚves" :

    « Un clocher est sorti d'entre les arbres (...), deux ou trois maisons ont paru : c'Ă©tait le village de Plomelin. Un sentier fait la rue ; quelques maisons, sĂ©parĂ©es entre elles par des cours plantĂ©es, composent le village. Quel calme ! quel abandon plutĂŽt ! les seuils sont vides, les cours sont dĂ©sertes. (...) L'Ă©glise est pauvre et d'une nuditĂ© sans pareille. Pas de beaux saints peinturlurĂ©s, pas de toiles aux murs, ni, au plafond, de lampe suspendue au bout de sa longue corde Ă©troite. (...) Des piliers ronds supportent la voĂ»te de bois dont la couleur bleue est dĂ©teinte. Par les fenĂȘtres Ă  vitrail blanc arrive le grand jour des champs verdi par le feuillage des arbres d'alentour qui recouvrent le toit de l'Ă©glise. La porte (une petite porte en bois que l'on ferme avec un loquet) Ă©tait ouverte ; une volĂ©e d'oiseaux est entrĂ©e, voletant, caquetant, se cognant aux murs ; ils ont tourbillonnĂ© sous la voĂ»te, sont allĂ©s se jouer autour de l'autel. Deux ou trois se sont abattus sur le bord du bĂ©nitier, y ont trempĂ© leur bec, et puis, tous, comme ils Ă©taient venus, sont repartis ensemble. (...)[69] »

    En 1875, on dĂ©terra Ă  Plomelin, entre les racines d'un chĂȘne sĂ©culaire, une coupe en argent de 0,20 m de diamĂštre et 0,50 mĂštre de profondeur, en forme de vasque, soigneusement protĂ©gĂ©e par un pot de grĂšs renversĂ© ; au milieu de la vasque se trouve un bouton Ă  la surface duquel on distingue un suaire entourĂ© d'une lĂ©gende latine en caractĂšres du quatorziĂšme siĂšcle ; la lĂ©gende dit (en traduction française): « Voici la face auguste et sainte ». Autour du bouton serpente un rinceau obtenu au repoussoir et d'un style qui rappelle l'orfĂšvrerie orientale. Au revers de la coupe sont gravĂ©s ces mots : « Rion ar druvil le vieu », indiquant peut-ĂȘtre le nom du dernier propriĂ©taire de l'objet. Les archĂ©ologues ont sans hĂ©siter reconnu ce vase pour avoir servi, dans le culte catholique, Ă  donner la communion sous l'espĂšce du vin. Ce rite fut aboli par le concile de Constance en 1414, mais il subsista assez longtemps dans certaines contrĂ©es[70].

    Alexandre Massé, Kerbernez et la fondation Massé-Trévidy

    L'orphelinat agricole et horticole de KerbernĂšs [Kerbernez] vers 1910 (carte postale Villard).

    Alexandre Massé, un philanthrope quimpérois, achÚte en 1884 un domaine de 210 ha sur les rives de l'Odet ; il fait construire en 1899 un orphelinat agricole et horticole, qui fonctionne à partir de 1901 (en 1911, il accueille 35 orphelins « instruits en agriculture et jardinage »[71]), mais les bùtiments sont achevés en 1913 par l'architecte Charles Chaussepied. Devenu "Fondation de Kerbernez" en 1910 à la suite du legs effectué par Alexandre Massé[72], l'établissement est alors reconnu d'utilité publique. Il est devenu en 1984 le Lycée de l'Horticulture et du Paysage de Kerbernez.

    ParallĂšlement, la CongrĂ©gation des SƓurs de l'Adoration PerpĂ©tuelle du Saint Sacrement, responsable d'un orphelinat pour jeunes filles Ă  Quimper depuis 1821, est Ă  l'origine de la crĂ©ation en 1946 de l'association de TrĂ©vidy qui a fusionnĂ© en 2004 avec la fondation MassĂ© pour former la Fondation MassĂ©-TrĂ©vidy[73]

    La Belle Époque

    La société de chasse Le Pic de Plomelin, qui « compte parmi ses membres les meilleurs fusils du FinistÚre » (dont le comte Charles de Carné et d'autres notables de la région) inaugura un coquet et luxueux pavillon de chasse à Kerpic dans les Montagnes Noires (par exemple, un tableau de chasse de 180 perdreaux, 30 liÚvres, 27 grouses est évoqué pour une journée début )[74], y élevant notamment des grouses[75].

    Le , l'Ă©cole publique de Plomelin, jusqu'alors tenue par les SƓurs de la congrĂ©gation des Filles du Saint-Esprit est laĂŻcisĂ©e par dĂ©cret du prĂ©fet du FinistĂšre par application de la Loi sur les congrĂ©gations[76].

    En , le maire de Plomelin fut suspendu pendant un mois par le préfet du FinistÚre « pour avoir refusé d'assister au tirage au sort des jeunes gens de la commune »[77].

    L'inventaire des biens d'Ă©glise Ă  Plomelin en 1906 fut dans un premier temps empĂȘchĂ© par une manifestation assez violente :

    « Dans la petite commune de Plomelin, voisine de Quimper, administrĂ©e par M. Roussin, maire, et oĂč habitent plusieurs chĂątelains (MM. de Broc, de CarnĂ©, le marquis de PlƓuc, etc.), deux gendarmes sans plus Ă©taient chargĂ©s du service d'ordre. Ils avaient contre eux 500 personnes rĂ©solues Ă  empĂȘcher Ă  tout prix l'inventaire, et qui, en effet, y ont rĂ©ussi. M. Vavasseur, percepteur Ă  Quimper, chargĂ© de l'opĂ©ration, a Ă©tĂ© fort malmenĂ© ; voiture et cheval ont Ă©tĂ© enlevĂ©s de terre ; le cheval a Ă©tĂ© dĂ©telĂ©, les harnais coupĂ©s, la capote[78] trouĂ©e Ă  coups de couteau ; et c'est grĂące au sang-froid de Mme Vavasseur, qui accompagnait son mari, que celui-ci put se tirer des mains des paysans[79]. »

    Trois jeunes valets de ferme, Germain Levenes, Jean Yeurch et GuĂ©nolĂ© Le Nours furent condamnĂ©s en Ă  des peines d'amende, et pour les deux derniers citĂ©s Ă  10 jours de prison, pour « violences aux agents et voies de faits envers des particuliers » lors des manifestations pour tenter d'empĂȘcher l'inventaire des biens d'Ă©glise Ă  Plomelin[80].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plomelin

    Le monument aux morts de Plomelin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale (soit plus de 5% de la population communale en 1911[81]) ; parmi eux sept (Corentin DénÚs[82] (qui fut le premier mort plomelinois de la guerre), Alain Gestin, Vincent Hélias, Guillaume Lamy, Jean Pochet, Jacques Quiniou, Jean Tanneau) sont morts sur le front belge dÚs 1914, un (Michel Quéré) est décédé en captivité en Allemagne, un (François Droval[83]) est disparu en mer en 1918, la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont René Trochu[84], décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[85]. Quinze soldats plomelinois sont morts à Verdun et ses environs en 1916 et 1917, sept pendant la Bataille de la Somme, huit lors de l'offensive du Chemin des Dames. Comme on estime qu'entre 400 et 450 plomelinois ont été mobilisés, environ un sur quatre a été victime de la guerre[86].

    L'Entre-deux-guerres

    L'adjudication des travaux de construction de la nouvelle mairie a lieu le [87].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plomelin porte les noms de 5 personnes (M. Audren de Kerdrel, A. Berrou, Bertrand Kerbrat[88], Germain Le Quéau[89], M. Le Quéau) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[85].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Trois soldats originaires de Plomelin (Corentin Corai[90], Corentin Le Gall[91], P. Le Yeuc'h) sont morts pendant la Guerre d'Indochine[85].

    Tourisme

    Chùteau de plaisance dans une clairiÚre sur la rive boisée d'une large riviÚre
    Plomelin : le chĂąteau de Kerambleiz dominant la rive de l'Odet.

    Plomelin possĂšde plus de 40 km de sentiers piĂ©tonniers. L’étendue de la commune permet aux promeneurs de dĂ©couvrir un patrimoine naturel trĂšs variĂ© : rives de l’Odet que l’on atteint par de petits sentiers amĂ©nagĂ©s en sous-bois, faune et flore des bois communaux, paysages de bocages dans la campagne. Les amateurs peuvent effectuer tout un circuit sur plusieurs kilomĂštres sans emprunter les voies communales. PrĂšs de l'anse de Combrit, une construction en bois permet quotidiennement d'observer les oiseaux en quĂȘte de nourriture, .

    Économie

    Plomelin est devenue une cité-dortoir de l'agglomération quimpéroise. elle dispose cependant de quelques entreprises, dont :

    • la distillerie des Menhirs, qui transforme le blĂ© noir et les pommes Ă  cidre en une large gamme d’eaux-de-vie et de whiskies de grande qualitĂ©. DĂšs 1986, la famille Le Lay oriente sa production vers la crĂ©ation d’un whisky trĂšs original Ă  base de blĂ© noir et non de malt d’orge, vendu sous la marque Eddu. La distillerie propose des visites organisĂ©es, Ă  l’issue desquelles une dĂ©gustation est proposĂ©e[92]. Un livre publiĂ© en 2021 raconte les cent annĂ©es de la distillerie avec les 5 gĂ©nĂ©rations successives de la famille Le Lay qui se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l'entreprise[93] ;
    • l'entreprise Le Pape ("Le Pape TP" , "Le Pape environnement" (recyclage de matĂ©riaux) et "Ouest enrobĂ©s") existe depuis 1945[94].

    Politique et administration

    La mairie (Ti-Ker) de Plomelin

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 Yves Le Brusque[95] Cultivateur
    1792 1795 Alain Daniel[96] Cultivateur
    1795 1798 François Guitot[97] Cultivateur
    1798 1798 Yves Le Brusque Cultivateur. DĂ©jĂ  maire entre 1790 et 1792.
    1799 1800 Alain Daniel Cultivateur. DĂ©jĂ  maire entre 1792 et 1795.
    1800 1802 Jean-François Le DĂ©an[98] Receveur des fouages. Acheta le chĂąteau de Lanroz oĂč il acclimata la pomme de terre et Bodivit[99].
    1802 1806 Yves Le Cloarec[100] Cultivateur
    1806 1830 Jean-FĂ©lix du Marhallac'h ChĂątelain du Perennou
    1830 1840 Pierre Daniel[101] Cultivateur. Fils d'Alain Daniel, maire entre 1792 et 1795 et entre 1799 et 1800.
    1841 1850 Yves Le Cloarec[102] Cultivateur. Fils d'Yves Le Cloarec, maire entre 1802 et 1806.
    1850 1859 JĂ©rĂŽme Le Brusque[103] Cultivateur. Petit-fils d'Yves Le Brusque, maire entre 1790 et 1792 et en 1798.
    1859 1876 René-Jean Daniel[104] Cultivateur. Conseiller d'arrondissement.
    1876 1882 Édouard-Olivier de Rodellec du Porzic[105] Chñtelain du Perennou. Ancien officier
    1882 1887 Étienne Roussin[106] Conservateur IngĂ©nieur de l'École Centrale, dirigea l'usine de machines Ă  vapeur de Yokohama (Japon), fit construire le manoir de Kerambleiz
    1887 1888 René-Jean Daniel Cultivateur. Déjà maire entre 1859 et 1876.
    1888 1912 Étienne Roussin Conservateur IngĂ©nieur. DĂ©jĂ  maire entre 1882 et 1887 et dĂ©putĂ© entre 1885 et 1889[107].
    1912 1925 Charles de Carné-Marcein[108] Chùtelain du Perennou. Comte.
    1925 1945 Jacques Prigent de Kerallain[109] Propriétaire. Il habitait le manoir de Lestrémeur.
    avril 1945 1965 Pierre Larhant[110] Cultivateur
    mars 1965 1995 Robert Omnes SE Professeur
    mars 1995 2008 Yves Rohou DVD Ingénieur
    mars 2008 mars 2014 Franck Pichon DVD Professeur
    mars 2014 25 mai 2020 Jean-Paul Le Dantec PS[111] Policier
    25 mai 2020 En cours Dominique Le Roux [112] DVD Retraité de l'Armée de l'air

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[113]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[114].

    En 2020, la commune comptait 4 195 habitants[Note 6], en augmentation de 0,24 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0471 0961 0381 1261 2341 2721 2331 3101 316
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3411 4011 5001 5011 5231 6961 7791 9341 913
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0082 0792 0241 9381 8161 6431 5201 5021 380
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2781 3212 0523 0413 8703 9384 0534 0654 113
    2015 2020 - - - - - - -
    4 2024 195-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[115] puis Insee Ă  partir de 2006[116].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langue bretonne et jeux bretons

    En breton la ville se nomme Ploveilh.

    La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le . Le a été remis à la commune le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2, puis le le label de niveau 3.

    Le jeu de galoche bretonne serait pratiqué dans la commune depuis au moins 1925. Le club "La Galoche plomelinoise" fut créé en 1980 et organise chaque année un tournoi : "La Galoche d'or"[117].

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise paroissiale et les chapelles de Plomelin
    • Plomelin : l'Ă©glise paroissiale Saint-Mellon, cĂŽtĂ© sud
      Plomelin : l'église paroissiale Saint-Mellon, cÎté sud
    • Plomelin : l'Ă©glise paroissiale Saint-Mellon, statue du porche
      Plomelin : l'Ă©glise paroissiale Saint-Mellon, statue du porche
    • Le calvaire Ă©rigĂ© lors de la mission paroissiale de 1866
      Le calvaire érigé lors de la mission paroissiale de 1866
    • Plomelin : la chapelle Saint-Philibert, la façade
      Plomelin : la chapelle Saint-Philibert, la façade
    • Plomelin : la chapelle Saint-Philibert, flanc sud
      Plomelin : la chapelle Saint-Philibert, flanc sud
    • Plomelin : la chapelle Saint-Roch
      Plomelin : la chapelle Saint-Roch
    • D'autres chapelles ayant existĂ© ont dĂ©sormais disparu : la chapelle Saint-Nic, la chapelle Saint-Connec (dite aussi Saint-Conogan), la chapelle Saint-Tudy, la chapelle du Perennou[21].
    • La cale et le moulin Ă  marĂ©e de Rossulien [Rozulien] :
      • La cale, bĂątie en 1883, permettait le dĂ©chargement des sables et engrais marins. Aujourd'hui elle est essentiellement utilisĂ©e par les plaisanciers.
      • Le moulin, quant Ă  lui existait bien avant (il date du XVIIe siĂšcle) et compte parmi les 8 moulins recensĂ©s sur la commune ; Le moulin Ă  marĂ©e est toujours en ruine au bord du ruisseau et n'a plus fonctionnĂ© depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle. La partie habitĂ©e jusqu'aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1997. Une roue Ă  aubes avait Ă©tĂ© installĂ©e pour avoir de l'Ă©lectricitĂ© aprĂšs la guerre. Rossulien est un des sites touristiques les plus frĂ©quentĂ©s sur la commune. Une association, "Les meuniers de Rossulien", soutenue financiĂšrement par la sociĂ©tĂ© Krampouz, a entrepris depuis 2016 la restauration du moulin, l'achĂšvement des travaux Ă©tant effectif Ă  l'automne 2020[123].
    • Le moulin de Rossulien 1
      Le moulin de Rossulien 1
    • Le moulin de Rossulien 2
      Le moulin de Rossulien 2
    • La cale de Rossulien (Rozulien) sur l'Odet (le port de Plomelin)
      La cale de Rossulien (Rozulien) sur l'Odet (le port de Plomelin)
    • Les chĂąteaux des rives de l'Odet :
      • Le chĂąteau de Kerambleiz (son nom signifie en breton "la maison du loup"), de style nĂ©o-gothique, construit par Étienne Roussin, ingĂ©nieur des Arts et Manufactures, fils de Victor-Marie Roussin, peintre et chĂątelain de Keraval et ami du grand collectionneur nantais Thomas DobrĂ©e[124]. Étienne Roussin fut dessiner autour de son castel un parc paysager romantique d'une superficie d'une vingtaine d'ha dominant l'Odet, agrĂ©mentĂ© d'un temple, d'un bassin, de rochers et desservi par un dĂ©barcadĂšre ; des traces d'occupation romaine du site furent dĂ©couvertes lors de l'amĂ©nagement du parc[125]. Devenu maire de Plomelin de 1882 Ă  1912 (sauf en 1887-1888), il fut aussi dĂ©putĂ© du FinistĂšre entre 1885 et 1889. Il vĂ©cut avec son Ă©pouse et ses 8 enfants Ă  Kerambleiz jusqu'en 1901, annĂ©e oĂč il vendit Kerambleiz au marquis RenĂ© Alexandre de PlƓuc pour s'installer au chĂąteau de Kerdour. Kerambleiz fut revendu aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale Ă  la famille Audren de Kerdrel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le chĂąteau abrita des activitĂ©s clandestines du rĂ©seau Johnny. En 1980 Kerambleiz fut achetĂ© par la famille Alterio qui y organise des rĂ©ceptions et loue des gĂźtes meublĂ©s. Le parc a beaucoup souffert lors de la tempĂȘte d'.
    • Plomelin : le chĂąteau de Kerambleiz dominant la rive de l'Odet
      Plomelin : le chĂąteau de Kerambleiz dominant la rive de l'Odet
    • Le chĂąteau de Kerambleiz
      Le chĂąteau de Kerambleiz
    • La ferme prĂšs du chĂąteau de Kerambleiz
      La ferme prĂšs du chĂąteau de Kerambleiz
    • Fontaine dans le parc du chĂąteau de Kerambleiz
      Fontaine dans le parc du chĂąteau de Kerambleiz
    • Arbre aux formes curieuses (ressemblant Ă  un Ă©lĂ©phant) sur les rives de l'Odet prĂšs du chĂąteau de Kerambleiz
      Arbre aux formes curieuses (ressemblant à un éléphant) sur les rives de l'Odet prÚs du chùteau de Kerambleiz
      • Le chĂąteau de Kerdour[126] (en Plomelin) date pour partie du milieu du XIXe siĂšcle et pour le reste de l'extrĂȘme fin du XIXe siĂšcle et du tout dĂ©but du XXe siĂšcle; son style est trĂšs Ă©clectique.
      • Le chĂąteau de Kerouzien (en Plomelin) dont le parc est classĂ© par les Monuments historiques (RĂ©fĂ©rence base MĂ©rimĂ©e : IA29000340). Des salles du chĂąteau sont louĂ©es pour des mariages ou autres Ă©vĂšnements festifs[127].
    • Plomelin : le chĂąteau de Kerouzien sur la rive droite de l'Odet 1.
      Plomelin : le chĂąteau de Kerouzien sur la rive droite de l'Odet 1.
    • Plomelin : le chĂąteau de Kerouzien sur la rive droite de l'Odet 2.
      Plomelin : le chĂąteau de Kerouzien sur la rive droite de l'Odet 2.
    • Le chĂąteau de Kerouzien en Plomelin vu de Pors Keraign en Gouesnach
      Le chĂąteau de Kerouzien en Plomelin vu de Pors Keraign en Gouesnach
      • Le manoir de Kerbernez (en Plomelin), dĂ©sormais lycĂ©e horticole.
      • le chĂąteau du PĂ©rennou[128], en Plomelin, fut largement rĂ©novĂ© en 1812. Il appartient Ă  la famille du navigateur Bertrand de Broc depuis le mariage en 1891 Ă  Plomelin de Marie de CarnĂ©-Marcein (1871-1919) avec le comte Adolphe de Broc[129] (1867-1914), lequel fit transformer le PĂ©rennou en demeure nĂ©o-gothique de style troubadour par l'ajout de quatre tours circulaires aux quatre angles, d'un avant-corps polygonal devant la façade avant, d'une chapelle domestique Ă  l'arriĂšre et d'un donjon crĂ©nelĂ© en encorbellement. Ce chĂąteau, qui date du XIXe siĂšcle, domine la vallĂ©e de l'Odet, et son parc des cinq continents qui fut amĂ©nagĂ© par FĂ©lix du Marhallac'h, est dĂ©nommĂ© ainsi Ă  cause des espĂšces de plantes qui s'y trouvent[130] dont des sĂ©quoias parmi les plus hauts de Bretagne, des magnolias et un ginkgo biloba. Le jardin fut dessinĂ© dans la dĂ©cennie 1840 par Denis BĂŒlher, grand crĂ©ateur de parcs en France au XIXe siĂšcle. Le chĂąteau, de style classique Ă  l'origine, fut profondĂ©ment transformĂ© entre 1893 et 1899 en chĂąteau de style nĂ©ogothique. Un monument mĂ©galithique (trois dolmens) et des vestiges de bains romains datant du Ier siĂšcle apr. J.-C. se trouvent sur le domaine, ainsi qu'une glaciĂšre datant du XVIIIe siĂšcle. En 2008, le Conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre a achetĂ© deux ha situĂ©s en contrebas du chĂąteau du PĂ©rennou incluant les vestiges des thermes romains, qui firent l'objet de fouilles en 1833, puis en 1889 et Ă  nouveau en 2012[131]. Une partie du contenu de ces fouilles (dont des mosaĂŻques) se trouve au MusĂ©e dĂ©partemental breton de Quimper.

    « Long de 16 m et large de 7 m, le balneum se divisait en six piÚces : un vestibule, le fomix (chaufferie), le caldarium (salle chaude), le tepidarium (salle froide) et l' apodyterium (vestiaire et salle des onguents). Les fondations et le reste de l' hypocauste (systÚme de chauffage par en dessous utilisé par les Romains) qui sont encore visibles ont été restaurés. Les salles froides et chaudes étaient décorées de pavements de marbres de quinze origines différentes et de couleurs variées ainsi que de peintures murales. (...) Une photo aérienne du site a par ailleurs permis de retrouver les traces d'un chemin menant à une villa romaine située à 450 mÚtres au-dessus, une « villa à portique en "U" »[132]. »

    Les thermes de Perennou
    • Plomelin : le chantier des fouilles des thermes de Perennou en 2008.
      Plomelin : le chantier des fouilles des thermes de Perennou en 2008.
    • Plomelin : le plan des thermes romains de Perennou.
      Plomelin : le plan des thermes romains de Perennou.
    • Plomelin : les thermes de la villa gallo-romaine de Perennou (Ă©tat actuel aprĂšs restauration).
      Plomelin : les thermes de la villa gallo-romaine de Perennou (Ă©tat actuel aprĂšs restauration).
    • Plomelin : l'Odet vu des thermes de Perennou.
      Plomelin : l'Odet vu des thermes de Perennou.
    Le chĂąteau de Perennou
    • Plomelin : le chĂąteau du Perennou vu de la rive droite de l'Odet
      Plomelin : le chĂąteau du Perennou vu de la rive droite de l'Odet
    • Plomelin : le chĂąteau du Perennou sur la rive droite de l'Odet
      Plomelin : le chĂąteau du Perennou sur la rive droite de l'Odet
    • Plomelin : dĂ©cor intĂ©rieur d'une des salles du chĂąteau du Perennou
      Plomelin : décor intérieur d'une des salles du chùteau du Perennou
    • Plomelin : dĂ©cor du plafond d'une des salles du chĂąteau du Perennou
      Plomelin : décor du plafond d'une des salles du chùteau du Perennou
    • Plomelin : le parc du chĂąteau du Perennou, vue partielle
      Plomelin : le parc du chĂąteau du Perennou, vue partielle
    • Plomelin : chĂątaignier sĂ©culaire dans le parc du chĂąteau du Perennou
      Plomelin : chùtaignier séculaire dans le parc du chùteau du Perennou
    • Plomelin : l'ancienne fontaine de Perennou
      Plomelin : l'ancienne fontaine de Perennou

    Le chùtaignier géant du parc de Pérennou mesurait en 1977 7 mÚtres de circonférence à 1 mÚtre du sol[133]. Depuis 1984 Christian de Broc, oncle du navigateur Bertrand de Broc, possÚde et entretient le Pérennou[134].

      • Le chĂąteau de Keraval (date en partie des XVIe siĂšcle, construit initialement par Guillaume Moreau, et XVIIe siĂšcle)[135]. Il a Ă©tĂ© remaniĂ© au XIXe siĂšcle et possĂšde dĂ©sormais des parties de style nĂ©o-gothique. Il est situĂ© dans la commune de Plomelin et domine l'anse de Kerogan. Le peintre Victor Roussin l'a possĂ©dĂ© au XIXe siĂšcle.
      • Le manoir de Lestremeur (en Plomelin) a appartenu successivement Ă  Guy de Keraldanet (dĂ©cĂ©dĂ© en 1628 ou 1629), seigneur de Rossulien et Ă©poux de Marguerite de CoĂ«tnempren (nĂ©e vers 1599, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  Rennes) ; puis Ă  la famille de SĂ©vignĂ© (en raison du mariage de Marguerite de CoĂ«tnempren avec Charles de SĂ©vignĂ© (1598-1635). Il fut vendu en 1713 Ă  RenĂ© Le Prestre (1656-1724), seigneur de LĂ©zonnet et de ChĂąteaugiron, qui fut notamment prĂ©sident Ă  mortier du Parlement de Bretagne[21].
    Le manoir de Lestremeur et ses dépendances
    • Plomelin : le manoir de Lestremeur.
      Plomelin : le manoir de Lestremeur.
    • Plomelin : manoir de Lestremeur, le pigeonnier 1.
      Plomelin : manoir de Lestremeur, le pigeonnier 1.
    • Plomelin : manoir de Lestremeur, le pigeonnier 2.
      Plomelin : manoir de Lestremeur, le pigeonnier 2.
    • Plomelin : la fontaine et le four Ă  pain de Lestremeur.
      Plomelin : la fontaine et le four Ă  pain de Lestremeur.
    • Le blason de la famille de SĂ©vignĂ© sur le colombier de Lestremeur
      Le blason de la famille de Sévigné sur le colombier de Lestremeur
    • Le four Ă  pain et le colombier de Lestremeur
      Le four Ă  pain et le colombier de Lestremeur
      • Le manoir de Bodivit (en Plomelin)
    Le manoir de Bodivit et ses dépendances
    • Le manoir de Bodivit et sa chapelle
      Le manoir de Bodivit et sa chapelle
    • Le manoir de Bodivit
      Le manoir de Bodivit
    • Le parc du manoir de Bodivit
      Le parc du manoir de Bodivit

    Un chĂȘne de Bodivit Ă  5 mĂštres de circonfĂ©rence Ă  1 mĂštre du sol. Il se trouve Ă  proximitĂ© du colombier de Lestremeur[136].

      • Le manoir de Penanros (en Plomelin)

    LĂ©gendes

    Une sage jeune fille, poursuivie par un galant trĂšs assidu, prĂ©fĂ©ra se jeter dans l’Odet plutĂŽt que de perdre son honneur. Une main surnaturelle lui fit franchir l’obstacle sans dommages. Le galant sauta Ă  l’eau lui aussi mais trĂ©passa. Dans les Vire-Court, on peut voir un grand rocher marquĂ© de blanc : c’est le rocher du « Saut de la Pucelle », encore appelĂ© le rocher du « saut prodigieux » (« Roc’h lamm ar gast »).

    ÉvĂ©nements

    • Tous les ans, depuis 1985, la commune accueille le Mondial Pupille de football. En a Ă©tĂ© organisĂ©e la 32e Ă©dition, rĂ©unissant 72 Ă©quipes provenant pour certaines d'entre elles de divers pays europĂ©ens et mĂȘme du Liban, d'Iran, de Russie, du Canada, du BrĂ©sil, etc. Ce tournoi est organisĂ© sur divers sites de Cornouaille, les demi-finales et la finale se dĂ©roulant Ă  Plomelin. Plus de 1 000 bĂ©nĂ©voles participent Ă  son organisation[137].
    • Le "Trail de plomelin" est organisĂ© chaque annĂ©e au mois d'octobre. Deux distances de 13 et 26 km superbes balades le long de la riviĂšre "Odet". L'Ă©dition 2016 a rĂ©uni plus de 600 participants[138].
    • La FĂȘte de la Musique au mois de juin.
    • La FĂȘte de la BiĂšre au mois d'octobre.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Les jumelages de Plomelin, en 2013.

    La ville de Plomelin est jumelĂ©e avec deux villes d’autres pays :

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Serge Duigou, L'Odet, Éditions Palantines, Plomelin, 2007.

    Sources

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 2, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73390r/f418.image.r=Plomelin?rk=21459;2
    2. Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, "Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112503n/f311.image.r=Plomelin?rk=2746794;4
    3. "La Cidrerie française", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122454p/f122.image.r=Plomelin?rk=2682416;4
    4. "La Cidrerie française", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122459k/f169.image.r=Plomelin?rk=64378;0
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Fiche du Poste 29170001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Plomelin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    21. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plomelin » (consultĂ© le ).
    22. « Sant Merin », sur grandterrier.net (consulté le ).
    23. « Saint Mellon de Cardiff », sur cef.fr (consulté le ).
    24. http://www.plomelin.com/index.php?option=com_content&view=article&id=82:son-patrimoine&catid=25&Itemid=62
    25. Émile Cartailhac, "Dictionnaire archĂ©ologique de la Gaule : Époque celtique", tome II (H-Z), 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763804h/f435.image.r=Plomelin?rk=21459;2
    26. P.-R. Giot et J.-P. Ducouret, Le souterrain de l'ùge du fer de Kervéo en Plomelin, revue "Annales de Bretagne", 1968, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1968_num_75_1_2439
    27. http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/plomelin-l-appel-de-la-villa-gallo-romaine-04-06-2015-10653289.php et http://www.letelegramme.fr/finistere/plomelin/journees-de-l-archeologie-la-villa-gallo-romaine-ouverte-au-public-15-06-2016-11108949.php
    28. Jean-Charles Arramond et autres auteurs, Villa du Pérennou, "Rapport de fouille programmée. TroisiÚme année de triannuelle 2014-2016", consultable http://bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr/files/original/cbb604ad36aac8081fcb4ad6ccf9b5c1.pdf
    29. « Bienvenue à l'Office de Tourisme de Quimper Cornouaille - Office de Tourisme de Quimper Cornouaille », sur Office de Tourisme de Quimper Cornouaille (consulté le ).
    30. Bejamin Girard, "La Bretagne maritime"1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f330.image.r=Plomelin
    31. Thierry Charpentier, « La ferme romaine bientÎt inscrite aux Monuments historiques », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    32. Thierry Charpentier, « À Plomelin, les Gaulois tiennent leur revanche sur les Romains », sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    33. Anna Quéré, « Plomelin : ils savent qu'il y avait des Gaulois à la Villa du Pérennou », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
    34. http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fserie_fi%2FFRAD029_0000004FI%2Exml&page_ref=93460&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=
    35. RenĂ© Kerliver, "Étude critique sur la gĂ©ographie de la presqu'Ăźle armoricaine au commencement et Ă  la fin de l'occupation romaine", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f92.image.r=Plomelin?rk=1716746;4
    36. Aurélien de Courson, "La Bretagne du Ve au XIIe siÚcles", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plomelin?rk=3154522;0
    37. « VENDREDI VISITE GUIDÉE DE LA MOTTE DE BOSSAVARN », sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    38. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f172.image.r=Plomelin?rk=2446364;0
    39. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f196.image.r=Plomelin?rk=2446364;0
    40. « Eglise Saint-Mellon », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
    41. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f449.image.r=Plomelin?rk=2446364;0
    42. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 3, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og
    43. « Ville de Plomelin » (consulté le ).
    44. Séance du 28 juillet 1928, "Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786704t/f53.image.r=Plomelin?rk=128756;0
    45. Marie-ThérÚse-Armande-Frédérique de Saisy de Kerampuil, comtesse du Laz, "Généalogie de la maison de Saisy de Kerampuil", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55351888/f261.image.r=Plomelin?rk=2124474;0
    46. Paul Aveneau de la GranciĂšre, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f145.image.r=Plomelin?rk=236052;4
    47. « Abbaye ou MonastÚre Notre-Dame de Kerlot (FinistÚre) », sur infobretagne.com (consulté le ).
    48. « Abbaye Notre-Dame de Kerlot. Quimper (1652 - 179.) - Organisation - Ressources de la BibliothÚque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
    49. Edm.-M. P. Du V. , "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de JĂ©sus, apĂŽtre de la Bretagne au XVIIe siĂšcle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Plomelin?rk=1866962;0
    50. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Bodivit?rk=21459;2
    51. Personnes en Ăąge de communier
    52. Alexandre Marie Thomas, "Saint Pol-Aurélien et ses premiers successeurs", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739054p/f30.image.r=Bodivit?rk=1008588;4
    53. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og
    54. René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, les bretons, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f237.image.r=Bodivit?rk=901292;0
    55. Manuscrit de M. BoissiĂšre. Liste des prĂȘtres finistĂ©riens rĂ©fugiĂ©s ou dĂ©portĂ©s en Espagne, "Bulletin diocĂ©sain d'histoire et d'archĂ©ologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f255.image.r=Bodivit?rk=987129;2
    56. La famille Le DĂ©an a notamment comme ancĂȘtre un sculpteur qui Ɠuvra notamment dans la construction des Ă©glises paroissiales de Pleyben et de Pont-Croix
    57. renĂ© Kerviler, " Recherches et notices sur les dĂ©putĂ©s de la Bretagne aux États-gĂ©nĂ©raux et Ă  l'AssemblĂ©e nationale constituante de 1789", 1885-1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f106.image.r=Bodivit?rk=600861;2
    58. François JérÎme Le Déan, né le à Douarnenez, décédé le à Bodivit, fit fortune dans la Compagnie des Indes, fut élu représentant du tiers état de la sénéchaussée de Quimper en 1789, devint maire de Quimper en 1791-1792 et à nouveau entre 1800 et 1803 ; il racheta le couvent des Cordeliers dans cette ville. Il fut fait baron d'Empire par Napoléon Ier et fut briÚvement député du FinistÚre pendant les Cent-Jours.
    59. « Bulletin officiel du MinistÚre de l'intérieur », 1895 [lire en ligne], journal La Lanterne, 4 mars 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7505792t/f2.image.r=Bodivit?rk=450646;0 et journal La Croix, 12 février 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k216021b/f3.image.r=Bodivit?rk=128756;0
    60. "Archives parlementaires de 1787 Ă  1860 ; 2-7. États gĂ©nĂ©raux ; Cahiers des sĂ©nĂ©chaussĂ©es et bailliages", sĂ©rie 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
    61. « La paroisse de Plomelin (Bretagne) durant la période révolutionnaire », sur infobretagne.com (consulté le ).
    62. Julien Trévédy, "Essai sur l'histoire de Concarneau", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1454150/f197.image.r=Plomelin
    63. Louis OgĂšs, « L'instruction dans le FinistĂšre sous Louis-Philippe », La DĂ©pĂȘche de Brest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    64. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwick7HAoMHTAhVH1BoKHahuAO8Q6wEIJTAA#v=onepage&q=Plomelin&f=false
    65. « Tourisme et vacances en région Bretagne », sur Bretagne.com (consulté le ).
    66. (en) « Musee-trochu.com », sur musee-trochu.com (consulté le ).
    67. Lucien Rossi, "Notice sur Mgr Du Marhallac'h, protonotaire apostolique, vicaire général du diocÚse de Quimper, ancien aumÎnier de mobiles", 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581136w/f42.image.r=Plomelin?rk=278971;2
    68. Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 6, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733944/f218.image.r=Plomelin?rk=42918;4
    69. Gustave Flaubert, "Par les champs et par les grĂšves", Club de l'honnĂȘte homme, 1973, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26953w/f162.image.r=Plomelin?rk=3025766;0
    70. Paul du Chatellier, Le vase de Plomelin, " Bulletin monumental", 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31060p/f794.image.r=Plomelin?rk=1652368;4 et journal Le Temps, no 5066 du 1er mars 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2260431/f3.image.r=Plomelin?rk=21459;2
    71. Revue Les Annales politiques et littéraires, n° du 23 avril 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57640544/f21.image.r=Plomelin?rk=21459;2
    72. "Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine", août 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58282405/f17.image.r=Plomelin?rk=85837;2
    73. « Historique - Lycée de Kerbernez », sur Lycée de Kerbernez (consulté le ).
    74. Journal La Presse, n° du 8 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k550384d/f3.image.r=Plomelin?rk=85837;2
    75. Journal Gil Blas, n° du 19 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7546294b/f2.image.r=Plomelin?rk=21459;2
    76. 'Journal des débats politiques et littéraires, n° du 7 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4809342/f4.image.r=Plomelin?rk=107296;4
    77. Journal L'Aurore, no 1984 du 26 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k728679s/f3.image.r=Plomelin?rk=42918;4
    78. Toit repliable en forte toile d'une voiture
    79. Journal Le Figaro, no 73 du 14 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k287285h/f4.image.r=Plomelin?rk=429186;4
    80. Journal Le Figaro, no 84 du 25 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k287297m/f4.image.r=Plomelin?rk=364808;4 et journal Le Temps, no 16349 du 26 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k238568z/f2.image.r=Plomelin?rk=42918;4
    81. Jean-Pierre Royant, "Plomelin. Racines et identités", UBAPAR, 1991.
    82. Corentin DénÚs, né le à Plomelin, soldat au 7e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Arsimont (Belgique)
    83. François Droval, disparu en mer le lors du naufrage du City-of-Athens Ă  la suite de l’abordage de ce bĂątiment par le croiseur cuirassĂ© français Gloire
    84. René Trochu, né le à Plomelin, caporal au 118e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Laffaux (Aisne
    85. « Plomelin - Monument aux Morts », sur memorialgenweb.org.
    86. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 8 novembre 2018.
    87. Journal L'Ouest-Éclair, no 9781 du 5 aoĂ»t 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657535t/f13.image.r=Plomelin?rk=1931340;0
    88. Bertrand Kerbrat, né le à Landerneau, résistant, tué le à Combrit (FinistÚre)
    89. Germain Le Quéau, né en octobre 1913 à Plomelin, soldat au 27e bataillon de chars de combat, tué à l'ennemi le à Grugies (Aisne)
    90. Corentin Corai, né le à Plomelin, sergent-chef au 1er régiment de chasseurs parachutistes, tué à l'ennemi le à Hotrack (Tonkin)
    91. Corentin Le Gall, né le à Penhars, brigadier-chef au 1er régiment de chasseurs à cheval, mort en captivité le à Bin Lien (Tonkin)
    92. « Plomelin », sur jplours.fr (consulté le ).
    93. Anne-Marie Le Lay, Eddu, 100 ans d'histoire(s) d'une distillerie familiale, .
    94. https://www.ouest-france.fr/bretagne/plomelin-29700/plomelin-le-compresseur-de-1963-renove-a-l-identique-7076197
    95. Yves Le Brusque, né le à Plomelin, décédé le à Plomelin
    96. Alain Daniel, né en 1761 à Penhars, décédé le à Penanguer en Plomelin
    97. François Guitot, né le à Keranguen en Plomelin, décédé le 29 thermidor an VII () à Kergorentin en Plomelin
    98. Jean-François Le Déan, né le en la paroisse de Loctudy (ßle de Groix), décédé le à Quimper
    99. Il achĂšte l'Ă©glise, le cimetiĂšre et le presbytĂšre de Bodivit, devenus biens nationaux, le .
    100. Yves Le Cloarec, né le à Kerveur Huella en Bodivit, décédé le à Plomelin
    101. Pierre Daniel, né le 2 prairial an VI () à Plomelin, décédé le à Plomelin
    102. Yves Le Cloarec, né le à Kerveur en Plomelin, décédé le à Guerveur [Kerveur] en Plomelin
    103. JérÎme Le Brusque, né le au Polhoat en Plomelin, décédé le au bourg de Plomelin
    104. René-Jean Daniel, né le au Rest en Plomelin, décédé le à Kerautret Rest en Plomelin
    105. Édouard-Olivier de Rodellec du Porzic, nĂ© le au chĂąteau de PennĂ©lĂ© en Saint-Martin-des-Champs (FinistĂšre), Ă©poux de Marie FĂ©licie ArthĂ©mise de CarnĂ©-Marcein, ancien commandant du 5e bataillon de mobiles du FinistĂšre, dĂ©cĂ©dĂ© le au chĂąteau de Perennou en Plomelin
    106. Étienne Roussin, nĂ© le Ă  Nantes, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Plomelin
    107. Journal Le Matin, no 590s du 6 octobre 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5524123/f4.image.r=Plomelin?rk=42918;4
    108. Charles de Carné-Marcein, né le à Noyal (CÎtes-d'Armor), petit-fils de Louis de Carné, sous-lieutenant au 271e régiment d'infanterie pendant la PremiÚre Guerre mondiale, décédé le à Plomelin
    109. Jacques Prigent de Kerallain, né le à Quimper, fils de Jean René Prigent de Kerallain, décédé le au manoir de Lestrémeur en Plomelin
    110. Pierre Lahrant, né le à Plomelin, décédé le à Plomelin
    111. Thierry Charpentier, « Municipales. Jean-Paul Le Dantec tout ouïe », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    112. « Plomelin. Sans surprise, Dominique Le Roux est Ă©lu maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    113. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    114. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    115. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    116. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    117. « La Galoche plomelinoise affiche presque 100 ans de pratique », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
    118. « Trois menhirs », notice no PA00090185, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    119. L'Ă©glise de LanmĂ©rin (CĂŽtes-d'Armor) est dĂ©diĂ©e Ă  saint MĂ©rin et le nom de cette commune provient du mĂȘme saint
    120. http://fr.topic-topos.com/saint-mellon-plomelin
    121. « Saint-Philibert. Un chÚque à l'Amicale laïque », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    122. « Chapelle Saint-Roch », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
    123. Sophie Benoit, Le moulin de Rossulien a enfin du grain à moudre, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 septembre 2020.
    124. http://fr.topic-topos.com/chateau-de-kerambleiz-plomelin
    125. A. Serret, "Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6340997f/f65.image.r=Plomelin?rk=386268;0
    126. « Accueil - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur region-bretagne.fr (consulté le ).
    127. « http://ma-tvideo.france2.fr/video/d4fb38f4724s.html »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    128. http://www.passionchateaux.com/ch_perennou.htm
    129. Le comte Adolphe de Broc, né le à Angers, fut maire de Mégrit (CÎtes-du-Nord)
    130. http://fr.topic-topos.com/chateau-de-perennou-plomelin
    131. 47° 54â€Č 47″ N, 4° 08â€Č 53″ O.
    132. Delphine Tanguy, article publié dans le journal Le Télégramme n° 20846 du 10 juillet 2012.
    133. Jean Auffret, Les arbres vénérables de Bretagne, Les éditions de la Plomée, (ISBN 2-912113-48-2).
    134. Yves Madec, « À Plomelin, Christian de Broc rĂšgne sur le PĂ©rennou », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    135. « Accueil - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur region-bretagne.fr (consulté le ).
    136. Jean Auffret, "Les arbres vénérables de Bretagne", Les éditions de la Plomée, 2002, (ISBN 2-912113-48-2).
    137. « Accueil - Mondial Pupilles Plomelin », sur Mondial Pupilles Plomelin (consulté le ).
    138. https://www.ouest-france.fr/sport/running/trail-de-plomelin-retrouvez-tous-les-resultats-4563234
    139. RenĂ© Kerviler, "Recherches et notices sur les dĂ©putĂ©s de la Bretagne aux États-gĂ©nĂ©raux et Ă  l'AssemblĂ©e nationale constituante de 1789", 1885-18889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f277.image.r=Plomelin?rk=1824043;2
    140. « Leçons de français : à l'usage de l'Académie française ([Reprod.]) / par un Bas-Breton, Ja. Fr. Daniel,... », sur Gallica, (consulté le ).
    141. « Gallica - », sur bnf.fr (consulté le ).
    142. Journal L'Ouest-Éclair, no 4105 du 20 avril 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6425055/f4.image.r=Plomelin?rk=1072966;4
    143. "Généalogie des de La GrandiÚre, 1280-1894", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55644615/f157.image.r=Plomelin?rk=2103014;4
    144. Journal Action française, no 163 du 11 juin 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766361w/f3.image.r=Plomelin?rk=64378;0
    145. Journal L'Ouest-Éclair, no 16066 du 21 novembre 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662166v/f3.image.r=Plomelin?rk=407727;2
    146. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.