Arsimont
Arsimont | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Namur | ||||
Commune | Sambreville | ||||
Code postal | 5060 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arsimontois(e) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ nord, 4° 38′ est | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
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GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
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GĂ©ographie
Arsimont (en wallon Årsumont) est une section de la commune belge de Sambreville située en Région wallonne dans la province de Namur.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Arsimont se situe à une altitude de 191 mètres (au seuil de l'église).
Histoire
La Première Guerre mondiale : la bataille d'Arsimont
La bataille d'Arsimont, entre le 21 et le , est un épisode de la bataille de Charleroi qui a opposé la 19e division d'infanterie française, sous les ordres du général Bonnier et la 2e division de la garde prussienne, dirigée par le général von Winckler[1]. Le , le 70e régiment d'infanterie (Vitré, colonel Laroque) et le 47e régiment d'infanterie (Saint-Malo), deux régiments français, reçoivent pour mission de défendre les ponts sur la Sambre situés à Auvelais, Tamines et Arsimont. Le 71e régiment d'infanterie (Saint-Brieuc, colonel Bonnefoy), lancé le 21 août dans le combat, se lance, avec les deux autres régiments précédemment cités, dans la conquête d'Auvelais et de Tamines, fortement tenus par les Allemands, mais doivent se replier. Le , le colonel Louis de Flotte[2], qui commande le 48e régiment d'infanterie (Guingamp)[3], reçoit l'ordre de reprendre Arsimont (il meurt ce jour-là dans les combats), mais les troupes françaises doivent se replier en direction de Chimay, puis en France sur la rive gauche de la Meuse où le général Fernand de Langle de Cary livre à Guise un combat victorieux contre les Allemands[4].
D'autres régiments français ont pris part à la bataille d'Arsimont :le 41e régiment d'infanterie (Rennes, colonel Passada), le 2e régiment d'infanterie (colonel Pérez), le 7e régiment d'infanterie (colonel Haffrier), le 118e régiment d'infanterie (Quimper)[4].
De nombreux soldats morts sont inhumés dans la nécropole d'Auvelais où leurs dépouilles (345 corps), précédemment enterrées en divers endroits par les Allemands, ont été regroupées en 1934.
Le le 1er RGR de l'armée impériale allemande y passa par les armes 13 civils et y détruisit 126 maisons au cours des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[5].
Notes et références
- « 8. Combat d'Arsimont (21 - 23 août 1914) », sur sambre-marne-yser.be (consulté le ).
- Louis de Flotte, né le à Perpignan
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/guingamp-des-milliers-de-poilus-partent-au-front-4047054
- Jean-Pascal Scadagne, "Les Bretons dans la guerre de 14-18", Ă©ditions Ouest-France, 2006, (ISBN 2737363152)
- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 479
Bibliographie
- Verhulst Louis, Glossaire d'Arsimont, Contribution au parler wallon en Basse-Sambre, Franière, Julie Servotte, .