Grugies
Grugies est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Grugies | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois | ||||
Maire Mandat |
Alain Brison 2020-2026 |
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Code postal | 02680 | ||||
Code commune | 02359 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grugeois(es) | ||||
Population municipale |
1 274 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 251 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 48′ 50″ nord, 3° 16′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 111 m |
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Superficie | 5,08 km2 | ||||
Unité urbaine | Saint-Quentin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Quentin-3 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Grugies est un village de l'ancien Vermandois bâti sur la rive gauche de la Somme, à une altitude de 72 mètres, à 46 km au nord-ouest de Laon et 5 km au sud de Saint-Quentin.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Grugies est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Quentin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 63 147 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,4 %), zones urbanisées (9 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Ce village existait déjà au Xe siècle. Il appartenait alors au chapitre de Noyon, qui le donna à un dénommé Rodolphe. En 1782, on a découvert plus de 600 médailles romaines renfermées dans un pot en fer. Elles appartenaient aux empereurs qui ont régné depuis Héliogabale jusqu'à Cassius Posthume.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Saint-Quentin-3.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le , rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[12].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [13] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[14].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[15].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2020, la commune comptait 1 274 habitants[Note 3], en augmentation de 0,87 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin.
- Monument aux morts.
- Au cimetière, des tombes de soldats des guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945.
- Église Saint-Martin.
- Monument aux morts.
- Fosse commune soldats 1870-1871.
Personnalités liées à la commune
- Louis Brassart-Mariage (1875-1933), architecte de l'église et des bâtiments communaux.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Quentin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loïc Rossignol, « Mise en place d'un service de transport à la demande : position de l'exploitant » [PDF], sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr, (consulté le ), p. 25.
- « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
- Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
- Nassera Lounassi, « Saint-Quentin : l’opposition fait son entrée au conseil communautaire », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
- {{Article Jean-Marc Bertrand, sur le chemin d’un 3e mandat à Grugies |périodique=Le Courrier picard |date=5/3/2014 |url texte=http://www.courrier-picard.fr/region/jean-marc-bertrand-sur-le-chemin-d-un-3e-mandat-a-grugies-ia196b0n327520 |consulté le=14 janvier 2017 }}.
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- « Une installation électrique pour Alain Brison à Grugies », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après plusieurs années en tant que premier adjoint, Alain Brison est devenu le nouveau maire ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.