Finage
Le finage (du latin finis, limite, clôture) correspond à l'étendue d'un territoire villageois « sur lequel un groupe rural, une communauté de paysans, s’est installé, pour le défricher et le cultiver, et sur lequel il exerce des droits agraires[1] ». Très souvent le finage regroupe plusieurs terroirs permettant une diversification des ressources. En Europe, les limites des finages médiévaux se sont souvent transformées en limites de communes.
Dispositions
Le finage est divisé en trois grandes parties de distribution souvent centripète :
- l'habitat ;
- le parcellaire agricole (la frange cultivée et les prairies) ;
- les forĂŞts, bois, marais et zones humides.
Il correspondait à un territoire sur lequel une communauté de paysans s'était établie et exerçait dès lors ses droits agraires sur cet espace.
Le plan d'organisation d'un finage est défini par l'habitat ainsi que la morphologie agraire du territoire.
Le finage contemporain
La spécialisation agricole peut être perçue comme une remise en question du finage dans les espaces qui ont adopté la monoculture.
Références
- René Lebeau, Les grands types de structures agraires dans le monde, Masson, , p. 8.
Voir aussi
Bibliographie
- Pascal Acot, Histoire du climat, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 55), , 428 p. (ISBN 978-2-262-03028-5)