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Église constitutionnelle

L'Église constitutionnelle Ă©tait l'Église instituĂ©e et organisĂ©e par la Constitution civile du clergĂ© (1790) et constituĂ©e d'Ă©vĂȘques, de prĂȘtres, de diacres et de clercs ayant prĂȘtĂ© le serment exigĂ©.

Cette Église constitutionnelle est dĂ©clarĂ©e schismatique par le pape Pie VI. Les membres du clergĂ© ayant prĂȘtĂ© serment (Ă  la Constitution civile du clergĂ©) Ă©taient appelĂ©s « jureurs » ou « assermentĂ©s », par opposition aux « insermentĂ©s » ou « rĂ©fractaires ».

Le concordat de 1801, signĂ© entre le gouvernement de la RĂ©publique française et le Pape Pie VII, mit fin Ă  cette Église.

Origine du clergé constitutionnel

La Constitution civile du clergĂ© votĂ©e en 1790 par l'AssemblĂ©e constituante donne un nouveau statut aux prĂȘtres. Ils sont directement liĂ©s Ă  l'État, sont salariĂ©s par celui-ci et ne dĂ©pendent plus directement du Saint-SiĂšge.

Cette réforme est inspirée par le gallicanisme, doctrine mettant en valeur l'autonomie du clergé français par rapport au pape et le richérisme, doctrine ecclésiologique[1] trÚs implantée dans le bas-clergé, qui prÎne le gouvernement démocratique des communautés paroissiales et diocésaines.

Les prĂȘtres constitutionnels

Assiette commĂ©morative montrant un prĂȘtre jureur.

Les prĂȘtres constitutionnels sont les prĂȘtres qui ont prĂȘtĂ© le serment exigĂ© par la Constitution civile du ClergĂ©. Leur statut est celui de salariĂ© et d'agent de l'État. Les curĂ©s sont Ă©lus par les citoyens de leur circonscription.

Environ 50 % des curĂ©s d'Ancien RĂ©gime ont prĂȘtĂ© le serment. On les appelle Ă©galement prĂȘtres « jureurs ».

Parmi le clergé constitutionnel, on distingue :

  • ceux qui ont conservĂ© leur ancien office de curĂ© ou d'Ă©vĂȘque : ce sont les « jureurs » simples ;
  • et ceux qui, Ă  la suite d'une Ă©lection, ont Ă©tĂ© installĂ©s dans un office existant, qu'il soit vacant (par la mort ou la dĂ©mission du dernier titulaire) ou encore occupĂ© (par un prĂȘtre ou un Ă©vĂȘque « rĂ©fractaire ») : ce sont les « intrus ».
Carte des prĂȘtres jureurs en 1791.

Les rĂ©gions oĂč la part de prĂȘtres jureurs est la plus importante sont les rĂ©gions entourant le Bassin parisien, l'Aquitaine et le Sud-Est. On arrive Ă  une proportion de 75 Ă  100 % de jureurs dans des dĂ©partements comme l'Yonne, les rĂ©gions alpines, l'Allier par exemple. Cette forte proportion de jureurs peut s'expliquer par un dĂ©but de baisse de la pratique religieuse dans ces rĂ©gions. Les fidĂšles n'auraient alors pas fait pression sur leur clergĂ© pour refuser le serment. La prĂ©sence d'un clergĂ© gallican et l'implantation du jansĂ©nisme est certainement un des facteurs, dans le grand Bassin parisien et les Alpes notamment.

Les dĂ©partements oĂč les curĂ©s non-jureurs (appelĂ©s rĂ©fractaires) sont majoritaires sont situĂ©s Ă  l'ouest, au nord, en Alsace et au sud de l'Auvergne. Ces rĂ©gions sont particuliĂšrement excentrĂ©es, et conservent Ă  l'Ă©poque une forte identitĂ© locale, qui pousse peut-ĂȘtre les prĂȘtres Ă  se mĂ©fier des dĂ©cisions parisiennes. La forte prĂ©sence d'une petite noblesse locale attachĂ©e aux traditions et la grande influence de la RĂ©forme catholique issue du concile de Trente peuvent aussi expliquer les rĂ©ticences face au serment.

Socialement, la part de prĂȘtres jureurs est beaucoup plus importante dans le bas-clergĂ© (vicaires, curĂ©s de petites paroisses) que dans le haut-clergĂ©.

Les Ă©vĂȘques constitutionnels

Les Ă©vĂȘques furent peu nombreux Ă  prĂȘter le serment de 1791. Seuls quatre le firent spontanĂ©ment[2]. La plupart attendirent la dĂ©cision du pape et, quand celle-ci fut connue, Ă©migrĂšrent.

Devant l'Ă©chec du serment dans le haut-clergĂ©, il a fallu procĂ©der Ă  un renouvellement du clergĂ© Ă©piscopal. Celui-ci s'est fait par des Ă©lections. Des nouveaux Ă©vĂȘques sont Ă©lus. Ils sont ensuite sacrĂ©s par les Ă©vĂȘques français. Certains d'entre eux, comme l'abbĂ© GrĂ©goire, ont Ă©tĂ© Ă©lus dans plusieurs dĂ©partements, et ont ensuite choisi leur diocĂšse. Les nouveaux Ă©vĂȘques sont marquĂ©s, plus encore que les prĂȘtres, par le gallicanisme. La plupart d'entre eux sont de simples curĂ©s ou des professeurs de sĂ©minaire.

L'Église constitutionnelle

De 1790 Ă  la Terreur

L'abbé Grégoire

La volontĂ© de l'AssemblĂ©e constituante de faire naĂźtre un clergĂ© national est accueillie de façon mitigĂ©e. Une moitiĂ© environ du clergĂ© est favorable Ă  cette mesure. MĂȘme l'avis dĂ©favorable du pape ne lui fait pas changer d'avis. La nomination des nouveaux curĂ©s constitutionnels ne se fait cependant pas sans heurts. Si dans une bonne partie des paroisses le curĂ© prĂȘte serment et continue Ă  administrer sa paroisse, dans les paroisses oĂč le curĂ© est rĂ©fractaire les conflits apparaissent. En effet, un curĂ© constitutionnel est alors nommĂ©, souvent venu de l'extĂ©rieur, et il est alors souvent mal accueilli par les paroissiens.

À partir du dĂ©cret contre les prĂȘtres rĂ©fractaires en 1791, les prĂȘtres n'ayant pas prĂȘtĂ© serment peuvent ĂȘtre arrĂȘtĂ©s. Ceux qui n'Ă©migrent pas se cachent alors Ă  proximitĂ© de leur ancienne paroisse et continuent parfois Ă  cĂ©lĂ©brer la messe et Ă  administrer les sacrements, ce qui tend Ă  diviser la population. Les prĂȘtres constitutionnels sont alors vus comme des intrus, ils sont parfois rejetĂ©s par la population, notamment dans l'Ouest de la France (Bretagne, VendĂ©e).

L'autorisation du mariage pour les prĂȘtres est vue comme une cause de scandale, et peu nombreux sont les prĂȘtres qui arrivent Ă  garder leur cure tout en Ă©tant mariĂ©s.

Petit Ă  petit, Ă  mesure que la RĂ©volution se radicalise, les prĂȘtres rĂ©fractaires sont de plus en plus vouĂ©s Ă  la clandestinitĂ©, sous peine d'ĂȘtre arrĂȘtĂ©s. Les curĂ©s constitutionnels s'installent dans leurs fonctions, en adoptant souvent une attitude de rĂ©serve face aux Ă©vĂ©nements politiques. Dans certaines rĂ©gions, curĂ© constitutionnel et curĂ© rĂ©fractaire font bon mĂ©nage, se partageant l'Ă©glise pour des cultes distincts. Mais ces cas de bonne entente sont rares et ne peuvent exister que dans des localitĂ©s isolĂ©es, oĂč le pouvoir politique ne peut surveiller quotidiennement ce qui se passe.

Le statut du prĂȘtre constitutionnel est Ă  l'Ă©poque assez flou. Il est vu comme un « officier public », c'est-Ă -dire Ă©gal Ă  un magistrat. Cette appellation, si elle choque au dĂ©part certains prĂȘtres, finit cependant par s'imposer, ceux-ci Ă©tant bien souvent la seule autoritĂ©, le seul vecteur d'informations sur les Ă©vĂ©nements de la capitale dans la France rurale de l'Ă©poque.

Une partie des curĂ©s ayant prĂȘtĂ© serment souhaite organiser une vĂ©ritable Église nationale. Ces prĂȘtres sont rassemblĂ©s autour de l'abbĂ© GrĂ©goire, chef de file, depuis le dĂ©but de la RĂ©volution, du clergĂ© constitutionnel. DĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution, il avait souhaitĂ© organiser un concile national, suivant en cela la requĂȘte d'un certain nombre de cahiers de dolĂ©ances de curĂ©s, notamment du DauphinĂ©[3]. Cette volontĂ© d'organiser l'Église gallicane est issue aussi du richĂ©risme, doctrine ecclĂ©siologique trĂšs implantĂ©e dans le bas-clergĂ©. Toutefois, il n'est pas question alors de faire sĂ©cession d'avec l'Église romaine. L'abbĂ© GrĂ©goire l'expose dĂšs 1789 : « L'intention de l'AssemblĂ©e est de rĂ©duire l'autoritĂ© du pape Ă  de justes bornes [
] mais elle est Ă©galement de ne pas faire de schisme[4] ». La condamnation par Pie VI de la Constitution civile du clergĂ© pousse les ecclĂ©siastiques constitutionnels Ă  s'organiser et leur permet de songer vĂ©ritablement Ă  l'organisation d'une Église autocĂ©phale. Mais la Terreur survient alors, mettant en sommeil ces projets.

La déchristianisation

La Terreur entreprend, de façon organisĂ©e ou non, une vaste entreprise de dĂ©christianisation. Les prĂȘtres, jureurs ou non, sont persĂ©cutĂ©s, exĂ©cutĂ©s ou dĂ©portĂ©s (en Guyane notamment). Toute activitĂ© religieuse est interdite, et rares sont les ecclĂ©siastiques qui peuvent garder une vie publique[5]. Les dĂ©missions se multiplient chez les Ă©vĂȘques[6] et chez les prĂȘtres. À partir de 1794, Robespierre instaure le culte de la Raison et de l'Être suprĂȘme afin de garder une rĂ©fĂ©rence spirituelle qu'il juge indispensable Ă  la moralitĂ© du peuple. Dans le mĂȘme temps se dĂ©veloppe la thĂ©ophilanthropie, culte philosophique nouveau.

La réouverture des églises

À la chute de Robespierre, le 9 thermidor de la mĂȘme annĂ©e, l’Église constitutionnelle est dans une situation catastrophique. DĂ©sorganisĂ©e par le mariage et l’abdication de certains de ses prĂȘtres et de ses Ă©vĂȘques et par la persĂ©cution de la Terreur, il ne reste en fonction qu'une trentaine d'Ă©vĂȘques constitutionnels[7]. La suppression du budget des cultes, par le dĂ©cret du 2 sansculottides an II (), allait rendre la vie matĂ©rielle du clergĂ© trĂšs difficile.
En novembre et , se constitue autour de quatre Ă©vĂȘques, GrĂ©goire, Royer, Desbois et Saurine, de l’abbĂ© Augustin ClĂ©ment, futur Ă©vĂȘque de Versailles, et de Charles Saillant, le groupe des « ÉvĂȘques rĂ©unis Ă  Paris » qui se donne pour mission de rĂ©gĂ©nĂ©rer l’Église de France.

« Dans l'Ă©tat de confusion auquel l'Église Gallicane est rĂ©duite, plus encore par la dĂ©fection ou le dĂ©faut de zĂšle d'une partie de ses Ministres, que par les persĂ©cutions des soi-disant philosophes, on ne peut trop remercier Dieu d'avoir inspirĂ© Ă  des ÉvĂȘques, que les circonstances retiennent Ă  Paris, de confĂ©rer ensemble sur les maux qui nous affligent, et sur les moyens d'y remĂ©dier[8]. »

Le , devant la Convention, GrĂ©goire tente de prononcer sous les huĂ©es son Discours sur la libertĂ© des cultes dans lequel il demande la libertĂ© pour les cultes et la rĂ©ouverture des Ă©glises. NĂ©anmoins la Convention finit par voter le 3 ventĂŽse an III () un dĂ©cret sur la libertĂ© des cultes[9]. Ce dĂ©cret confirme la sĂ©paration de l'Église et de l'État qui avait Ă©tĂ© instaurĂ©e de fait par le dĂ©cret du 2 sansculottides an II () qui supprimait le budget de l'Église constitutionnelle.

Le , les « ÉvĂȘques rĂ©unis Ă  Paris » publient la PremiĂšre Lettre Encyclique qui propose un rĂšglement provisoire pour le fonctionnement de l'Église. La mĂȘme annĂ©e, GrĂ©goire fonde la SociĂ©tĂ© de philosophie chrĂ©tienne, qui remet Ă  l'honneur les Ă©tudes religieuses, complĂštement stoppĂ©es par la RĂ©volution, et rĂ©flĂ©chit Ă  une vĂ©ritable organisation gallicane de l'Église de France. L'organe de presse de cette sociĂ©tĂ©, les Annales de la religion, propage ces idĂ©es dans le clergĂ© constitutionnel.

Vers une Église nationale

L'organisation de l'Église nationale se fait, selon les principes gallicans et richĂ©ristes en vigueur dans le clergĂ© constitutionnel, par la forme d'un concile national. Celui-ci a lieu Ă  Paris en mai 1797. Il rĂ©unit la plus grande majoritĂ© des Ă©vĂȘques constitutionnels. Ce concile rĂ©affirme les principes de l'Église constitutionnelle, l'organisation de celle-ci, les procĂ©dures d'Ă©lection des Ă©vĂȘques et des prĂȘtres. Le pape condamne ce concile en le dĂ©clarant invalide.

Pendant toute la pĂ©riode du Directoire, le clergĂ© constitutionnel se rĂ©organise et s'implante dans les structures locales. Les scandales du dĂ©but de la RĂ©volution et de la Terreur s'effacent peu Ă  peu, le clergĂ© est de mieux en mieux apprĂ©ciĂ©. Le clergĂ© rĂ©fractaire, lui, s'enfonce dans la clandestinitĂ©, malgrĂ© quelques tentatives de cohabitation entre les deux clergĂ©s. Un deuxiĂšme concile est prĂ©vu, afin de poursuivre les travaux de l'Église constitutionnelle, pour l'annĂ©e 1801.

La fin du clergé constitutionnel

Le deuxiĂšme concile national se tient Ă  Paris en 1801. Malheureusement pour lui, NapolĂ©on Bonaparte est justement en train de nĂ©gocier le Concordat avec le pape Pie VII. Il condamne donc la tenue du concile dĂšs ses dĂ©buts. Celui-ci, paralysĂ© par les nĂ©gociations en cours, se contente de formuler des principes gĂ©nĂ©raux sur la nĂ©cessitĂ© d'une Église gallicane, qui sont reprises dans les Annales de la religion, journal tenu essentiellement par l'Ă©vĂȘque de Blois, Henri GrĂ©goire. À la suite de la signature du Concordat, les Ă©vĂȘques constitutionnels sont priĂ©s par Bonaparte et par le pape de dĂ©missionner, tout comme leurs collĂšgues rĂ©fractaires, afin de procĂ©der Ă  la nomination de nouveaux Ă©vĂȘques, dans un souci d'apaisement[10]. Le pape veut rĂ©organiser l'Ă©piscopat français en nommant un tiers d'Ă©vĂȘques rĂ©fractaires, un tiers d'Ă©vĂȘques constitutionnels et un tiers de nouveaux Ă©vĂȘques. Si une moitiĂ© des Ă©vĂȘques constitutionnels accepte la proposition du Saint-SiĂšge, une autre moitiĂ© refuse et argue de sa lĂ©gitimitĂ©.

Dans le clergĂ©, la majoritĂ© des prĂȘtres constitutionnels accepte de prĂȘter serment au Concordat et poursuit sa carriĂšre ecclĂ©siastique. Mais une minoritĂ© significative refuse. Ces prĂȘtres gallicans entrent alors dans une guerre d'usure avec les autoritĂ©s politiques et ecclĂ©siastiques. Cette rĂ©sistance au concordat se poursuit jusqu'Ă  l'extinction de cette gĂ©nĂ©ration, qui se termine dans les annĂ©es 1840. Progressivement, les sanctions sont de plus en plus sĂ©vĂšres, allant jusqu'Ă  l'interdiction totale de donner les sacrements et de cĂ©lĂ©brer la messe en public. Les diocĂšses de Troyes, de Sens et de Paris sont les plus marquĂ©s par cette survivance constitutionnelle.

Les Annales de la religion sont interdites en 1803 par dĂ©cision de NapolĂ©on Bonaparte, sans doute Ă  cause de leur refus du Concordat, mais aussi parce que le journal a une position trĂšs critique envers le pouvoir civil. La rĂ©daction poursuit cependant ses activitĂ©s et diffuse le journal quelques annĂ©es sous forme manuscrite. Un nouveau journal, regroupant d'anciens membres du clergĂ© constitutionnel, voit le jour en 1819. C'est la Chronique religieuse, qui ne dure que deux ans, jusqu'en 1821. Ce journal est constamment attaquĂ© par les publications ultramontaines. On y retrouve la signature de l'abbĂ© GrĂ©goire ainsi que des principaux chefs de l'Église constitutionnelle.

Bibliographie et sources

Notes

  1. Sur l’organisation de l’Église.
  2. Plus trois Ă©vĂȘques in partibus.
  3. Léon Séché, Les Derniers jansénistes depuis la ruine de Port-Royal jusqu'à nos jours, Paris, 1891, 3 vol.
  4. Intervention Ă  la tribune de la Constituante le 2 juin 1790.
  5. L'exemple de l'abbé Grégoire, siégeant en soutane à la Convention au plus fort de la Terreur, reste assez marginal.
  6. Gobel Ă  Paris, Dumouchel, Gay, Huguet, Jarente, Joubert, Lindet, Marolles, Massieu, Pelletier, Pontard, Sanadon.
  7. Rodney J. Dean, L'AbbĂ© GrĂ©goire et l'Église constitutionnelle aprĂšs la Terreur 1794-1797, Paris, 2008, p. 341.
  8. Annales de la religion, no 3, 16 mai 1795, 27 floréal an 3.
  9. voir le texte dans l'article Constitution civile du clergé.
  10. Voir : Louis-Julien LĂ©tard.

Bibliographie

  • Augustin Gazier, Études sur l'histoire religieuse de la RĂ©volution française, d'aprĂšs des documents originaux et inĂ©dits, depuis la rĂ©union des Ă©tats gĂ©nĂ©raux jusqu'au Directoire, Paris, A. Colin, 1887.
  • Michel Biard et Pascal Dupuy, La RĂ©volution française. Dynamiques, influences, dĂ©bats. 1787-1804, Armand Colin, 2004.
  • Rodney Dean, L'Église constitutionnelle, NapolĂ©on et le Concordat de 1801, Paris, Picard, 2004, 737 p. (Ă©dition française).
  • Rodney J. Dean, L'AbbĂ© GrĂ©goire et l'Église constitutionnelle aprĂšs la Terreur 1794-1797, Paris, 2008.
  • RenĂ© Epp, « RĂ©volution et christianisme, selon le clergĂ© assermentĂ© », Revue des sciences religieuses, 1989, vol. 63, no 3-4, p. 207-225.
  • Rita Hermon-Belot, L'AbbĂ© GrĂ©goire, la politique et la vĂ©ritĂ©, Paris, Le Seuil, 2000, 506 pages.
  • AbbĂ© Louis Kammerer, « La RĂ©conciliation de deux prĂȘtres assermentĂ©s : Pierre Antoine Labarbe et Joseph JĂ©rĂŽme Chevrier », Archives de l'Église d'Alsace, SociĂ©tĂ© d'histoire de l'Église d'Alsace, Haguenau, 1987, vol. 46, p. 199-209.
  • Bernard Plongeron, L'AbbĂ© GrĂ©goire et la RĂ©publique des savants, Paris, CTHS, 1991.
  • Edmond PrĂ©clin, Les JansĂ©nistes du XVIIIe siĂšcle et la Constitution civile du clergĂ©. Le dĂ©veloppement du richĂ©risme. Sa propagation dans le bas clergĂ©. 1713-1791, Paris, librairie universitaire J. Gamber, 1929, 578 pages.
  • Dale K. Van Kley, Les Origines religieuses de la RĂ©volution française, 1560 - 1791, Points Seuil Histoire no H355, 2002 (pour la traduction française), 572 p.
  • Michel Vovelle, La RĂ©volution contre L'Église. De la Raison Ă  l'Être SuprĂȘme, Éditions Complexe, 1998.

Liens externes

Voir aussi

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