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Tréogat

TrĂ©ogat [tʁeɔɡat] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du FinistĂšre en rĂ©gion Bretagne.

Tréogat
Tréogat
La mairie (Ti KĂȘr).
Blason de Tréogat
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Pays Bigouden
Maire
Mandat
Vacant
2023-2026
Code postal 29720
Code commune 29298
DĂ©mographie
Gentilé Tréogatais
Population
municipale
574 hab. (2020 en diminution de 0,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 58 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 55â€Č 12″ nord, 4° 19â€Č 30″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 51 m
Superficie 9,85 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plonéour-Lanvern
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Tréogat
Liens
Site web www.treogat.fr

    GĂ©ographie

    Carte de la commune de Tréogat.

    Situation

    Tréogat est une commune littorale de la baie d'Audierne dont elle est séparée par un cordon littoral, formé de galets, qui a provoqué la naissance de marais littoraux (paluds) et d'étangs, l'étang de Trunvel principalement (en fait un marais d'une superficie de 150 ha), qui limite la commune au sud, la séparant de celle de Tréguennec, Cet étang appartient au Conservatoire du littoral et accueille la reproduction d'ardéidés des roseliÚres, de passereaux paludicoles et de limicoles notamment. Il a été classé dans le programme "Life-Nature 2004-2008" pour la conservation du phragmite aquatique[1], car il était menacé, comme l'écrit Robert Corillion en 1951 : « Le grand étang de Trunvel, à la limite de Tréguennec et Tréogat, a vu réduire considérablement sa superficie et sa profondeur. La phragmitaie l'a envahi presque complÚtement »[2].

    Un autre étang existe, celui de Kergalan, qui limite la commune au nord, la séparant de celle de Plovan.

    Tréogat (baie d'Audierne) : l'étang de Trunvel entouré par des roseliÚres vu du cordon de galets du littoral de la baie d'Audierne.
    • TrĂ©ogat (baie d'Audierne) : les marais de Kerbinigou, site naturel protĂ©gĂ©.
      Tréogat (baie d'Audierne) : les marais de Kerbinigou, site naturel protégé.
    • TrĂ©ogat (baie d'Audierne) : le ruisseau reliant les Ă©tangs de Trunvel et de Kergalan.
      Tréogat (baie d'Audierne) : le ruisseau reliant les étangs de Trunvel et de Kergalan.

    Un décret en date du fixe la limite de séparation des quartiers maritimes d'Audierne et du Guilvinec au point de séparation des communes de Tréogat et de Tréguennec[3].

    Relief paysages

    La commune a un relief relativement accidentĂ©, sa partie la plus Ă©levĂ©e atteignant 54 mĂštres d'altitude au nord-est de son finage, prĂšs du chĂąteau de Minven ; le bourg lui-mĂȘme, excentrĂ© dans la partie orientale du territoire communal, se trouvant vers 45 mĂštres d'altitude, alors que les deux ruisseaux alimentant les Ă©tangs de Trunvel et de Kergalan, coulent Ă  quelques mĂštres d'altitude seulement (m au niveau de l'Ă©tang et du moulin de Bondivy par exemple), les deux Ă©tangs prĂ©citĂ©s et le cordon littoral en bordure de la baie d'Audierne Ă©tant Ă  peine au-dessus du niveau de la mer.

    La commune présente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé en un certain nombre d'écarts formés de hameaux ou de fermes isolées.

    GĂ©ologie

    Des affleurements de schistes verts et de prasinites existent Ă  TrĂ©ogat, ainsi que des micaschistes dans la vallĂ©e de Trunvel[4]. L'Ă©glise de TrĂ©ogart, notamment son porche sud, la croix de Lesvagnol ainsi que l'ancienne ferme de Lesvagnol (dĂ©sormais transformĂ©e en crĂȘperie) sont bĂątis en prasinite[5].

    Transports

    Tréogat est traversée par la Route départementale 2 du FinistÚre, dénommée touristiquement "Route du vent solaire". Cet axe routier a contribué à déplacer le développement du bourg le long de cette route, en délaissant le centre traditionnel autour de l'église.

    Le GR 34 longe le littoral de la commune, contournant notamment les deux Ă©tangs de Trunvel et de Kergalan.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 953 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pont-L'abbe », sur la commune de Pont-l'AbbĂ©, mise en service en 1994[12] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 993,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  13 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Tréogat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[22] - [23].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (76,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,7 %), terres arables (28,9 %), zones humides intĂ©rieures (9,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,7 %), eaux maritimes (4,6 %), prairies (4,2 %), zones urbanisĂ©es (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[28].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Trefvozgat en 1348, Trevosgat en 1405, Treozgat en 1535 et 1574, Treogat en 1599.

    Treogad en breton.

    Ce toponyme est formé sur Trev dont le sens primitif signifait une division territoriale (trÚve), et l'antroponyme Bozkad ; une autre hypothÚse, émise par Joseph Loth évoque saint Gouescat (il existe une chapelle de Saint-Treouescat à Guipronvel), connu aussi sous les noms de saint Escat, Ergat ou Boscat, et à l'origine aussi des noms des paroisses de Pouldergat, Tréouergat et Louargat[29].

    Bozkad se retrouve comme prénom et est usité jusqu'au XVIIIe siÚcle. Bozkad signifierait « Victoire au combat » et provient de Bud, la victoire et Kad le combat.

    Histoire

    Pierre sculptée recouvrant une sépulture sous tumulus trouvée en 1886 à Tréogat par Paul du Chatellier

    Préhistoire

    En 1886, Paul du Chatellier trouva, sous un tumulus qu'on venait de raser sur les terres du chùteau de Men-Guen (Minven), une dalle dont la face supérieure était couverte de sculptures formant des cupules, les unes oblongues, les autres rondes, de dimensions différentes, reliées par des rigoles formant un dessin trÚs varié ; la pierre avait un trou central[30].

    Antiquité

    Une voie romaine partait de Pont-l'Abbé et allait jusqu'à la Pointe du Raz en passant par Plonéour, Tréogat, Pouldreuzic et Plozévet[31].

    Moyen Âge

    La famille de Minven Ă©tait « seigneur du dit-lieu » lors des rĂ©formations et montres de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille entre 1442 et 1536. Par la suite, la famille a Ă©tĂ© fondue (par le mariage d'une hĂ©ritiĂšre avec un homme de cette famille) en 1560 dans la famille de Lanros, puis en 1598 par le mariage de Marie de Lanros de la Boyne avec Charles du BoisguĂ©henneuc[32] (nĂ© le Ă  Caro dans l'actuel Morbihan, et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  TrĂ©ogat), dans celle de BoisguĂ©henneuc[33].

    Époque moderne

    Entre 1592 et 1599, pendant les Guerres de la Ligue, comme de nombreuses autres paroisses de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille, TrĂ©ogat fut victime des « continuelles guerres, courses, demeure et ravaige de l'ung et de l'autre party, tant estrangers, Angloys, Espagnolz, Suisses, Lansquenetz, qu autres, ont faicts esdictes paroesses et en genneral par tout ledict eveschĂ© de Cornouaille »[34].

    Dans le tome 2 de son roman historique AliĂ©nor, prieure de Lok-Maria (Ă©poque de la Ligue, 1594), rĂšgne de Henri IV, Pitre-Chevalier dĂ©crit l'affreuse misĂšre des habitants de TrĂ©ogat, Peumerit et Pluguffan pendant les Guerres de la Ligue : « elle vit de pauvres pen-ty, dĂ©charnĂ©s par la souffrance et la faim, couverts de haillons moins effrayants que leurs figures sortir comme des fantĂŽmes des taillis et des clos de genĂȘts, se rĂ©unir en troupes Ă  l'ombredes talus et des grands chĂȘnes, mettre le feu aux ajoncs de la lande pour y jeter un reste de semence, s'attelr comme des bĂȘtes de somme Ă  la charrue commune, ou mĂȘme s'accroupir sur le sol et creuser la terre avec leurs ongles, afin d'avoir quelques grains de blĂ© l'annĂ©e suivante, si les brigands n'en faisaient pas manger l'herbe par leurs chevaux !.. » ; il dĂ©crit ensuite la peur des loups devenus trĂšs nombreux[35].

    Le pĂšre Julien Maunoir prĂȘcha des missions Ă  TrĂ©ogat en 1656 et en 1676[36].

    La famille du Boisguéhenneuc est chevalier et seigneur de Minven pendant toute l'époque moderne ; parmi ses membres connus Alexandre François du Boisguéhenneuc, né le à Tréogat, écuyer et seigneur de Minven et autres lieux, décédé le à Tréogat et son fils Charles du Boisguéhenneuc, né le à Tréogat, décédé vers 1770 et pÚre de Charles Nicolas du Boisguéhenneuc.

    Le , selon les archives de l'AmirautĂ© de Quimper, le Petit-Achille, un bateau de 25 tonneaux de Boulogne, vint se briser lors d'une tempĂȘte sur la cĂŽte de TrĂ©ogat[37]. Le le capitaine Michel Laot fit Ă©chouer volontairement son bateau, le Saint-Jean-Baptiste, d'Argenton, prĂšs de TrĂ©ogat, pour Ă©viter d'ĂȘtre pris par un corsaire anglais, et qu'il n'a aucune espĂ©rance de pouvoir le faire relever[38].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Tréogat de fournir 6 hommes et de payer 39 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[39].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréogat en 1778 :

    « TrĂ©ogan [en fait TrĂ©ogat], Ă  4 lieues Ă  l'ouest-sud-ouest de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort, Ă  43 lieues de Rennes et Ă  deux lieues de Pont-l'AbbĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation. On y compte 450 communiants[40], la cure est Ă  l'alternative. Le territoire, qui est bornĂ© par la mer, est trĂšs bien cultivĂ© et fertile en grains de toutes espĂšces[41]. »

    Révolution française

    La paroisse de Tréogat, qui comprenait alors 45 feux, élit deux délégués, Noël Le Goff et Christophe Le Berre, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[42].

    La loi du « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Peumerit comme succursale Tréogat[43].

    Charles Nicolas Du BoisguĂ©henneuc, chevalier de Minven, nĂ© le dans la paroisse Saint-Julien Ă  Quimper, chevalier seigneur de La ForĂȘt en Loctudy, de TrĂ©mĂ©brit et autres lieux, commissaire de la noblesse aux États de Bretagne Ă©migra en Allemagne pendant la RĂ©volution française et ses biens, notamment son chĂąteau du Minven, saisis comme biens nationaux, furent acquis par son rĂ©gisseur Michel Caoudal grĂące Ă  de l'argent qui lui aurait Ă©tĂ© fourni par Charles Nicolas Du BoisguĂ©henneuc ; ce dernier rĂ©cupĂ©ra le ceux qui n'avaient pas encore Ă©tĂ© vendus[44], mais pas ceux acquis par Michel Caoudal qui aurait "oubliĂ©" de les rendre par la suite[32].

    Le , la frégate Calliope, qui en compagnie des corvettes Diligente et Pélagie, escortait un convoi de navires de commerce fut attaquée par trois frégates et une corvette anglaises, renforcés peu aprÚs par d'autres navires de guerre anglais, les frégates Pomone et Astrea, prÚs d'Audierne, et atteinte par leurs boulets. « Le capitaine Deshayes prit le parti d'aller s'embosser[45] aussi prÚs que possible de la cÎte de Tréogat, commune de Plovant [Plovan] ; mais l'embossure ayant cassé, la corvette évita, le beaupré au large. (...) La mer était houleuse, l'ancre de la Calliope ne tint pas ; la corvette cula et talonna avec une force telle que son grand mùt se brisa un peu au-dessus de la hune. Les autres mùts furent coupés, et les canons, moins six, furent jetés à la mer. (...) L'équipage descendit à terre, et [la Calliope] fut livrée aux flammes »[46].

    Le XIXe siĂšcle

    Le , le commissaire des classes du quartier de Quimper s'Ă©lĂšve contre les pillages affreux qui s'exercent, sur les navires naufragĂ©s, par les habitants des communes littorales et notamment « ceux qui se sont exercĂ©s sur le naufrage du navire suĂ©dois la Jeanne Caroline, survenu le Ă  la cĂŽte de TrĂ©ogat, et sur celui du navire français la Minerve, arrivĂ© le Ă  la cĂŽte de Plovan »[47].

    A. Marteville et P. Varin décrivent ainsi Tréogat en 1845 :

    « TrĂ©ogat, commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom. (..) Principaux villages : Kerganet QuĂ©lern, Lebragnol, KerguĂ©nal, Penhors, TrĂ©onvel, MouguĂ©roux. Maison importante : manoir de Minven. Superficie totale : 952 ha dont (...) terres labourables 268 ha, prĂ©s et pĂątures 48 ha, bois 32 ha, vergers et jardins 9 ha, landes et incultes 503 ha, Ă©tangs et canaux 57 ha (...). Moulin Ă  eau de Kervahu. Étangs de Kerlan et Traonven [Trunvel]. Cette commune n'a pas de succursale, le desservant de Plovan fait le binage [dessert les deux paroisses]. GĂ©ologie : constitution granitique. On parle le breton[48] »

    Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Tréogat fait partie des six communes du département du FinistÚre « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[49]. L'école communale ouvrit en 1887.

    Les registres communaux de TrĂ©ogat font mention d'un jeu ou sport dĂ©nommĂ© "tir Ă  la rondache" ; peut-ĂȘtre s'agit-il tout simplement de la galoche, toujours pratiquĂ©e dans le Pays bigouden[50].

    La Belle Époque

    Le journal Le Matin indique dans son n° du qu'« il a été impossible de procéder aux inventaires à Plovan, à Plomeur, à Tréogat et à Plozévet, des groupes compacts de femmes entourant les églises »[51].

    Un service de téléphone public ouvre à Tréogat le [52].

    Le , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Tréogat, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune de Tréogat[53].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Tréogat.

    Le monument aux morts de TrĂ©ogat porte les noms de 32 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale : parmi eux, deux (Pierre Bonizec et Yves Quiniou) sont morts le mĂȘme jour le mĂȘme jour le lors des combats de Maissin[54] en Belgique ; un (JoĂ«l Guilly) est mort en Serbie en 1916 dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français[55].

    L'Entre-deux-guerres

    Une école des filles est construite en 1924 à Tréogat[56].

    La ligne ferroviaire Ă  voie mĂ©trique surnommĂ©e « train carottes », exploitĂ©e initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurĂ©e le et ferma le , ne fonctionnant donc que 33 ans Ă  peine. La voie ferrĂ©e partait de Pont-l'AbbĂ© et desservait les gares de PlonĂ©our-Lanvern, TrĂ©ogat, Pouldreuzic, PlozĂ©vet, Plouhinec, Pont-Croix, pour aboutir Ă  Audierne ; la ligne desservait aussi des arrĂȘts facultatifs supplĂ©mentaires comme celui de Plovan[57]. « C'Ă©tait un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie Ă©conomique et sociale en pays bigouden et dans le cap Sizun » a Ă©crit l'historien Serge Duigou.

    En aoĂ»t 1936 un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral entĂ©rine la crĂ©ation d'un syndicat en vue de l'Ă©lectrification de la rĂ©gion, comprenant les communes de Landudec, TrĂ©ogat, PlonĂ©is, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espĂ©rons que dĂ©sormais la crĂ©ation de ce syndicat ne tardera guĂšre et souhaitons que 1937 nous apporte l'Ă©lectricitĂ© tant attendue »[58].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Tréogat porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, Corentin Plouzennec[59], marin second maßtre mécanicien, disparu en mer le lors du naufrage en Manche du paquebot MeknÚs torpillé par les Allemands ; Daniel Toullec, mort le à Asfeld (Aisne), lors de la Débùcle ; Michel Autret, mort le à Vienne (Autriche)[55].

    Les Allemands construisirent Ă  partir de une sĂ©rie de blockhaus au lieu-dit KĂ©ryĂ©rĂ©, sur une colline situĂ©e Ă  800 m de la mer, mais qui permettait de surveiller toute la baie d'Audierne depuis la Pointe du Raz jusqu'Ă  la Pointe de Penmarc'h ; ceux-ci furent construits Ă  partir de bĂ©ton et de galets provenant du cordon de galets voisins concassĂ©s dans l'usine de TrĂ©guennec[60].

    • Les blockhaus de KĂ©ryĂ©rĂ©.
      Les blockhaus de Kéryéré.

    Yves Riou, nĂ© le Ă  TrĂ©ogat, instituteur Ă  Pouldergat, fut arrĂȘtĂ© dans sa classe le en raison de ses sentiments anti-nazis ; dĂ©portĂ©, il est mort le au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen ; son nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  l'Ă©cole publique de Pouldergat.

    Les « Marcassins » de Tréogat

    La premiÚre équipe de football de Tréogat est créée en 1929 par Alain Hascoët, boulanger ; elle cesse ses activités pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Le club des « Marcassins Sportifs de TrĂ©ogat » est fondĂ© en 1947 par le mĂȘme Alain HascoĂ«t. Le nom choisi pour le club s'explique probablement par le grand nombre de chasseurs et de sangliers dans la commune[61].

    Le XXIe siĂšcle

    La difficulté à constituer en 2023 un conseil municipal et un maire a failli provoquer la disparition de l'indépendance communale de Tréogat.

    Enseignement

    Ouverte en 1887, l'école publique de Tréogat comptait 106 élÚves en 1908. Dénommée désormais "Les Hirondelles" elle n'en compte plus que 42 pour l'année scolaire 2022-2023 répartis en deux classes, la troisiÚme classe ayant fermé en raison de la faiblesse des effectifs scolarisés liée au déclin démographique de la commune[62].

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1803 1804 Yvinou
    1820 1826 Jacques Billien (Bilien)[63]
    1826 1826 Pierre Le Berre
    1827 1848 Jacques Billien DĂ©jĂ  maire entre 1820 et 1826
    1850 1874 Louis Voquer[64] Cultivateur.
    1874 1888 Jean Marie Bilien[65] Cultivateur et meunier. Petit-fils de Jacques Billien, maire à deux reprises précédemment
    1888 1891 ZĂ©phirin Caoudal[66] Capitaine d'infanterie
    1891 1896 Jean Marie Bilien[67] DĂ©jĂ  maire entre 1874 et 1888
    1896 1908 Yves Le Brun
    1908 1935 Georges Caoudal[68] RĂ©p. G → Rad-soc Fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur[69]. Percepteur. Fils de ZĂ©phirin Caoudal, maire entre 1888 et 1891.
    1935 1944 Daniel Toullec
    1944 1947 Pierre Le Brun URD → MRP
    1947 1948 Pierre Guichaoua MRP
    1948 1953 Pierre Le Brun MRP
    1953 1983 François Gloaguen MRP → CD → CDS
    1983 1995 Corentin Riou CDS
    1995 mars 2014 Jacques Le Goff UDF-CDS
    mars 2014 25 mai 2020 Pierre Le Berre DVG Retraité Fonction publique
    25 mai 2020 mars 2021 Michel Raphalen Ingénieur retraité. Démissionne en mars 2021 pour raisons de santé.
    23 mars 2021 janvier 2023 Jean-Pierre Miagoux Cadre retraité. Démissionne en janvier 2023 pour raisons personnelles, déclarant : « Ma famille et ma santé sont mes priorités », il argue « une grande fatigue morale »[70].
    24 juin 2023 mandat en cours Alain Gerbe Précédemment adjoint au maire[71]. La charge de maire était restée vacante pendant plusieurs mois, faute de candidats pour constituer un nouveau conseil municipal, la commune étant administrée par une délégation spéciale de trois membres nommés par le préfet.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    351385359412480482494496509
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    501515589568576592635665684
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    658696711778723700712637602
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    594519416419420398492519563
    2018 2020 - - - - - - -
    580574-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee Ă  partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Boscat
    • Vue extĂ©rieure, flanc nord, depuis le cimetiĂšre.
      Vue extérieure, flanc nord, depuis le cimetiÚre.
    • Vue extĂ©rieure, chevet et flanc sud 1.
      Vue extérieure, chevet et flanc sud 1.
    • Vue extĂ©rieure, chevet et flanc sud 2.
      Vue extérieure, chevet et flanc sud 2.
    • Costale nord du chƓur et collatĂ©ral adjacent.
      Costale nord du chƓur et collatĂ©ral adjacent.
    • Costale sud de la nef et collatĂ©ral mĂ©ridional.
      Costale sud de la nef et collatéral méridional.
    • Sculpture de l'arc triomphal.
      Sculpture de l'arc triomphal.
    • Ange orant.
      Ange orant.
    • Fonts baptismaux et banniĂšres.
    • PietĂ .
    • Statue du bienheureux Julien Maunoir.
      Statue du bienheureux Julien Maunoir.
    • Croix de Kerguenol, annĂ©es 1500[76].
    • La croix de Kerguenol.
      La croix de Kerguenol.
    • Manoir de Minven, XVIe siĂšcle. Ce manoir dont le nom proviendrait de Mein Vein (« Pierre blanche » en breton), en raison des affleurements de quartz nombreux dans les environs, possĂšde « une porte en anse de panier encadrĂ©s par deux pinacles, Ă  nids d'abeille Ă  la base, et torsadĂ©s au-dessus »[77]. À l'intĂ©rieur, on peut voir un escalier rampe-sur-rampe (exemple prĂ©coce), cĂŽtĂ© façade postĂ©rieure[78].
    • Lavoir de Ty-Poul.

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Bibliographie

    • À la dĂ©couverte du pays bigouden, Marcellin Caillon, Pont-l'AbbĂ©, 1980.
    • Quand s'essoufflait le train carottes, Serge Duigou, Editions Ressac, 1984. [le petit train Ă  voie Ă©troite Pont-l'AbbĂ©-Audierne qui desservait TrĂ©ogat]
    • ChĂąteaux et manoirs en pays bigouden, Serge Duigou, Ressac, 1988. [sur le manoir du Minven]
    • L'Australie oubliĂ©e de Saint-Allouarn, Serge Duigou, Ressac, 1989. [sur Charles du BoisguĂ©henneuc, famille du Minven, qui prit possession des Kerguelen en 1772]
    • Quand les Bigoudens Ă©taient pilleurs d'Ă©paves, Serge Duigou, Editions Ressac, 1985.

    Sources

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Moule perliÚre, phragmite aquatique, sterne de Dougall - Bretagne Vivante », sur life-moule-perliere.org (consulté le ).
    2. Robert Corillion, Les progrÚs de l'assÚchement de quelques lagunes et étangs de la région maritime finistérienne. Conséquences sur l'appauvrissement de la flore, "Bulletin de la Société scientifique de Bretagne : Sciences mathématiques, physiques et naturelles", 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581492j/f85.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=107296;4
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    5. Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", Ă©ditions Skol Vreizh, 2011, [ (ISBN 978-2-915-623-58-1)]
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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    14. « Station Météo-France Pont-L'abbe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Tréogat et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    40. Personnes en Ăąge de communier
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    45. Fixer un navire au moyen de cùbles et d'ancres mouillées à l'avant et à l'arriÚre
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    48. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj_u6zXpenSAhVLLsAKHXgyCmkQ6wEIHTAA#v=onepage&q=Tr%C3%A9ogan&f=false
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    50. Jakez Cornou et Pierre-Roland Giot, Origine et Histoire des Bigoudens, éditions François Le Signor, Le Guilvinec, 1977.
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    63. Jacques Billien, né le à Plonéour-Lanvern, décédé le à Tréogat
    64. Louis Voquer, né le à Peumérit, décédé le à Tréogat
    65. Jean Marie Bilien, né le au bourg de Tréogat, fils de Jean-Marie Bilien, né le au bourg de Tréogat, décédé le au bourg de Tréogat
    66. Zéphirin Caoudal, né le à Tréboul, décédé le à Tréogat
    67. Jean Marie Bilien, né le au bourg de Tréogat
    68. Georges Caoudal, né le à Tréogat, décédé en 1967 à Tréogat
    69. « Maire ayant moins de trente ans et décoré à titre exceptionnel », journal Le Petit Parisien, n° du 29 juillet 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k627804m/f9.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=278971;2
    70. « « Ma famille et ma santĂ© sont mes prioritĂ©s » : qui veut devenir le nouveau maire de TrĂ©ogat ? », Journal Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    71. « TrĂ©ogat retrouve un maire, des adjoints et des conseillers municipaux », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    72. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    74. http://1fluences.fr/saint-boscat-architecture.php
    75. http://fr.topic-topos.com/saint-boscat-treogat
    76. http://fr.topic-topos.com/croix-treogat
    77. http://fr.topic-topos.com/manoir-du-minven-treogat.
    78. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Chùteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 127.
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