Accueil🇫🇷Chercher

Peumerit

Peumerit [pømʁit] (en breton : Purid), anciennement Peumérit[1], est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Peumerit
Peumerit
La mairie de Peumerit (Ti-Kêr en breton).
Blason de Peumerit
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Pays Bigouden
Maire
Mandat
Jean-Louis Caradec
2020-2026
Code postal 29710
Code commune 29159
Démographie
Gentilé Peumeritois
Population
municipale
865 hab. (2020 en augmentation de 7,86 % par rapport à 2014)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 22″ nord, 4° 18′ 34″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 127 m
Superficie 19,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plonéour-Lanvern
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Peumerit
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Peumerit
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Voir sur la carte topographique du Finistère
Peumerit
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Peumerit
Liens
Site web Site de la mairie

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune de Peumerit.


    Relief et hydrographie

    Le finage de Peumerit est constitué principalement d'un plateau vallonné dont l'ensemble est incliné vers le sud en direction de l'Océan Atlantique, qui est assez proche : les points les plus hauts sont à la limite nord du territoire communal (116 mètres près de Feuteniou Bleis (dont le nom signifie en breton "Fontaine du loup") et s'abaisse jusqu'à 38 mètres dans l'extrême sud dans le hameau de Derlez ; le bourg, en situation centrale dans la commune, est vers 82 mètres d'altitude.

    La commune est limitée à l'Est et à l'Ouest par de petits fleuves côtiers : à l'Est par celui qui se jette dans l'étang de Trunvel et à l'Ouest par celui qui alimente l'étang de Kergalan, deux étangs du littoral de la Baie d'Audierne et dont les vallées sont vers une quinzaine de mètres d'altitude seulement à leur sortie du territoire communal.

    Géologie

    Le sous-sol de la commune est constitué principalement d'amphibolites et de métagabbros dans sa moitié sud et d'orthogneiss dans sa moitié nord.

    De la serpentinite et de la chromite ont été trouvées dans la carrière de Kerguelmès, ainsi qu’à Kerantrevez, à Ty Lan et aux Moulins Verts en Peumerit[2]. De beaux cristaux d’apatite ont aussi été trouvés dans la commune[3]. Du granite orthogneissique et de la prasinite[4] (notamment aux alentours de la ferme de Kerinoret) y affleurent également[5].

    L'ancienne carrière située près du moulin de Pontalan est classée "site d'intérêt géologique " car ce site est « un affleurement rare de péridotite serpentinite, témoin régional de l'affleurement d'une croûte océanique »[6].

    La carrière de Pont-Illis, située juste au Sud du bourg, produit de pierres et des granulats ; elle a ouvert en 1979 et appartient à l'entreprise Le Pape ; son projet d'extension a soulevé des inquiétudes en l'an 2000[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 050 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-L'Abbé », sur la commune de Pont-l'Abbé, mise en service en 1994[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 993,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à 11 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[18], à 11,8 °C pour 1981-2010[19], puis à 12 °C pour 1991-2020[20].

    Habitat

    La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé constitué de hameaux (dénommés localement villages) et fermes isolées ; ce bocage est désormais à très larges mailles en raison des regroupements de parcelles réalisés depuis plusieurs décennies.

    Éloignée des grands centres urbains et non littorale, bien que proche de la mer) Peumerit a échappé à la rurbanisation et à la périurbanisation, conservant donc son aspect rural ; des lotissements d'importance modeste ont été construits toutefois au sud et à l'ouest du bourg.

    Transports

    Le bourg de Peumerit est à l'écart des grands axes de circulation, desservi principalement par la route départementale n° 302.

    La route départementale n° 2, allant de Pont-l'Abbé à Audierne, traverse la partie sud-ouest du territoire communal et la route départementale n° 57 sa partie nord-est.

    Urbanisme

    Typologie

    Peumerit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), terres arables (39,4 %), forêts (7,8 %), prairies (5,4 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Pumurit en 946, 952 et au XIe siècle, Pomerit en 1284, Pemerit en 1368[28].

    Peumerit serait issu du latin pomaretum « pommeraie »[28], qui a donné pommerei en ancien français. Dans ce cas, son évolution phonétique s’explique par le breton.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Plusieurs mégalithes (menhirs et dolmens) parsèment le territoire de la commune, bien que nombre d'entre eux aient disparu. Les plus imposants sont ceux de Lespurit, remarquables par leur taille (le plus grand a 7 mètres de haut)[29], et situés dans un site qui pourrait être une ancienne carrière de menhirs : « Le menhir de Lespurit (...) haut de 7 mètres (...) présente la particularité intéressante qu'il est dressé à 20 ou 25 mètres de l'éperon rocheux dont il a été extrait, ce qui permet de se rendre compte de la façon d'opérer de ceux qui l'ont élevé. Cet éperon étant à une dizaine de mètres en contre-haut, il a suffi de faire un remblai à l'aide de rouleaux on a glissé la pierre jusqu'au lieu choisi »[30].

    Un cairn a existé à Penquelennec ; il n'en subsiste qu'un dolmen[31]. Quelques tronçons de voies romaines ont été identifiés dans la commune.

    Moyen Âge

    Peumerit est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plovan.

    En 1440 les maisons nobles de Peumerit étaient Pratanstang [Prat an Stang], Borzjull, Kerebil et Penquilly [Penguilly]où se tenaient les plaids de la paroisse[32].

    Selon A. Marteville et P. Varin le château de Prat an Stang aurait été une construction fort importante dont il ne restait dans la première moitié du XIXe siècle que des ruines. Le château aurait été détruit lors des Guerres de la Ligue. Ces auteurs écrivent qu'à environ 450 mètres des ruines on vit dans une taille dite "Bois du château" une élévation en terre, entourée de fossés encore assez profonds, et qui semblent être une motte féodale d'assez belle conservation. On dit que c'est en ce lieu que stationnaient les bandes armées de La Fontenelle quand elles se rendaient de Kérity à l'Île Tristan[33]. Les vestiges d'une motte féodale (ou peut-être d'un oppidum) sont effectivement encore visibles à Penguilly.

    Le manoir de Penguilly était situé à 2 km à l'Est du bourg, à proximité de la chapelle Saint-Joseph. Une motte féodale atteste l'ancienneté de la présence à cet endroit de la famille de Penguilly, mentionnée aussi dans les montres de 1426 à 1562[34].

    Époque moderne

    Dans le tome 2 de son roman historique Aliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue, 1594), règne de Henri IV, Pitre-Chevalier décrit l'affreuse misère des habitants de Tréogat, Peumerit et Pluguffan pendant les Guerres de la Ligue : « elle vit de pauvres pen-ty, décharnés par la souffrance et la faim, couverts de haillons moins effrayants que leurs figures sortir comme des fantômes des taillis et des clos de genêts, se réunir en troupes à l'ombredes talus et des grands chênes, mettre le feu aux ajoncs de la lande pour y jeter un reste de semence, s'attelr comme des bêtes de somme à la charrue commune, ou même s'accroupir sur le sol et creuser la terre avec leurs ongles, afin d'avoir quelques grains de blé l'année suivante, si les brigands n'en faisaient pas manger l'herbe par leurs chevaux !.. » ; il décrit ensuite la peur des loups devenus très nombreux[35].

    Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Peumerit en 1656[36].

    Le manoir de Lesmadec est construit, en pierres de prasinite, à la fin du XVIe siècle par Jean Corfineau, qui a épousé Louise Keroch, héritière de la seigneurie ; le manoir fut remanié aux XVIIIe siècle et XIXe siècle, mais conserva son pigeonnier circulaire à toiture conique placé sur le porche oriental d'accès à la cour seigneuriale. À partir de 1675 le manoir devint la propriété de la famille Forestier, une famille de bourgeois enrichis qui parvint progressivement à s'anoblir ; en 1790, Jean-François Le Forestier, seigneur de Lesmadec et de Kercorentin, se mua en "citoyen Le Forestier" pour échapper aux poursuites[37].

    Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Pémérit [Peumerit] de fournir 20 hommes et de payer 131 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[38].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Peumerit en 1778 :

    « Peumerit-Cap ; à 3 lieues et demie à l'Ouest-Sud-Ouest de Quimper, son évêché et son ressort ; à 44 lieues de Rennes et à 2 lieues de Pont-l'Abbé, sa subdélégation. On y compte 1 200 communiants[Note 7] ; la cure est à l'alternative. Ce territoire est dans le voisinage de la mer ; il est rempli de monticules et de vallons, mais fertile et très exactement cultivé[32]. »

    Révolution française

    Les paroissiens de Peumerit se réunissent le dans la sacristie de l'église paroissiale pour rédiger leur cahier de doléances[39] ; la paroisse, qui comprenait alors 140 feux, élit deux délégués, Allain Le Brun[Note 8] et Pierre Canévet[Note 9], pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[40].

    La loi du « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Peumerit comme succursale Tréogat[41].

    Le recteur Jacques-Marie Le Bihan refusa le serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire ; arrêté, il fut interné successivement à Kerlot, Landerneau et Quimper, avant d'être libéré en avril 1795. Guillaume Le Guellec, prêtre constitutionnel, le remplaça le .

    Les deux chapelles de Saint-Joseph et de Saint-Louis furent vendues comme biens nationaux le 16 prairial à III () à Yves-Gilles Le Hars[Note 10], lequel les céda à la fabrique le [42].

    Cosquéric, un sexagénaire, ouvrit une école à Peumerit, en vertu de la loi du 5 nivôse an II () qui rendait l'école primaire obligatoire et gratuite. « La municipalité, au lieu d'engager les enfants à se rendre aux écoles, demande, au contraire, le 10 thermidor an II () qu'ils en soient dispensés pendant les travaux de la récolte, étant indispensables à leurs parents, surtout pour garder les bestiaux. (...) Le 25 pluviôse an III (), il déclara ne pas être en état de faire le voyage de Pont-Croix pour se présenter devant le jury d'instruction »[43].

    Le XIXe siècle

    Dans la nuit du 17 au un violent incendie consuma quatre maisons, tout le mobilier qu'elles renfermaient et sept têtes de bétail dans le village de Kerinoret[44].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Peumerit en 1845 :

    « Peumerit, autrefois Peumerit-Cap-Caval ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Ménez-Cavarec, Penhoat, Quevinguy, Keredou, Kergoff,Lambrat, Lespurit-Coat, Lespurit-Elen, Brémillec. Superficiez totale 1 984 hectares dont (...) terres labourables 752 ha, prés et pâturages 173 ha, vergers et lardins 8 ha, bois 74 ha, landes et incultes 918 ha (...). Moulins : 5 (de Trévan, de Troyon, de Kervignol, Vert ; à eau). Peumerit-Cap-Caval, ainsi nommé tant à cause de sa proximité avec Penmarc'h que our le distinguer de l'autre Peumerit[Note 11], est sous l'invocation de saint Allouarn ou Annouard. Il y avant, avant 1789, outre l'église paroissiale qui offre le style du XIVe siècle, les chapelles de Sainte-Floride et de Saint-Joseph. La première est en ruine, la seconde est toujours desservie. Les terres sont de qualité médiocre et loin qu'on puisse dire, comme notre auteur, qu'en ce pays l'agriculture est prospère ; il faut remarquer que les landes y occupent encore près de la moitié de la superficie totale, ce qui est une énorme proportion. Toutefois il est juste d'ajouter que les parties cultivées sont d'un bon rapport, puisqu'on estime qu'elles rendent de 15 à 16 hectolitres de froment par hectare. (...) On a du bourg une fort belle perspective : l'œil découvre toute la Baie d'Audierne, depuis le phare de Penmarc'h jusqu'à l'Île de Sein. Il y a en Peumerit, que dans le pays on nomme plutôt Purit, quelques dolmens peu remarquables. On parle le breton[33]. »

    Corentin Coïc, né le à Peumerit, soldat au 67e de ligne, participa à la Guerre de 1870 au cours de laquelle il fut blessé lors de la bataille de Gravelotte[45].

    Théodore Le Hars (1861-1928), qui fut maire de Quimper et sénateur, était un descendant de Jacques-Pierre Le Hars, notaire à Peumerit avant la Révolution française, et de Yves-Gilles Le Hars, notaire à Peumerit sous le Directoire, puis notaire à Quimper[46].

    Une vie politique et religieuse parfois agitée

    En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Peumerit, l'abbé Kérivin, écrit que les enfants « viennent à l'école primaire surtout l'année de leur Première communion, et quelques-uns n'y vont pas du tout »[47].

    La suspension du culte à Peumerit en 1909 (journal La Croix du ).

    En 1906, la communion est refusée par le recteur de Peumerit à 14 enfants qui fréquentaient l'école publique de la commune[48].

    L'expulsion du clergé de la paroisse de Peumérit de son presbytère[49] entraîne le la décision d'Adolphe Duparc d'interdire toutes les sonneries religieuses, même pour l'Angélus et les enterrements ; un prêtre, installé dans le presbytère de Tréogat, est chargé de visiter les malades, procéder aux enterrements et administrer les sacrements[50].

    L'opposition entre les « Blancs », majoritaires parmi les électeurs ruraux, et les « Rouges », majoritaires parmi les marins, fut longtemps très forte : en 1910, le marquis de L'Estourbeillon, député royaliste, dénonce les incidents survenus lors des élections législatives dans la deuxième circonscription de Quimper : « ce furent les voies d'accès aux salles de vote et même aux bourgs gardés par des groupes d'individus menaçant et frappant les électeurs ruraux qui venaient voter comme à Treffiagat, Peumerit et Plozévet ; des bureaux et des urnes pris violemment et gardés par des bandes de marins étrangers aux sections de vote, comme à Plobannalec, pour empêcher le vote des cultivateurs. (...) Ce n'est pas tout. Il y eut aussi des voies de fait (...), [une] agression même contre un des candidats, l'honorable M. de Servigny[Note 12], dans la commune de Peumerit, [des] coups et blessures à Plogastel-Saint-Germain (...) »[51]. Henri de Servigny, ahant appris qu"'à Peumérit ses adversaires gardaient la salle de vote et empêchaietnses amis d'entrer, vint en hâte ; « une bande d'énergumènes se jeta sur luiet le frappa sur tout le corps à coups de sabots » ; il déclare : « À Peumérit, j'ai été gravement frappé, et 150 électeurs n'ont pu voter (...) ; partout des apaches gardaient les mairies et empêchaient les électeurs de voter »[52].

    Le journal L'Aurore dans son édition du 24 avril 1910 écrit : « Des incidents se sont produits dans la deuxième circonscription, notamment dans les communes de Plozévet, Treffiagat, Peumerit, Plovan et Plobannalec. Des rixes se sont produites. Plusieurs électeurs ont été blessés »[53].

    Selon un décret du président de la République « sont attribués à la commune de Peumerit (Finistère), à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Peumerit et actuellement placés sous séquestre, la présente attribution faite sous la condition, par la commune, d'affecter tous les revenus ou produits des dits biens au service des secours de bienfaisance »[54].

    L'étude notariale de Peumerit est supprimée en vertu d'un décret du Président de la République en date du ; le dernier notaire exerçant à Peumerit étant Me Le Bihan[55].

    En 1913, le journal La Croix écrit : « (...) À tous les scrutins dans les communes de Plogastel, Plozévet, Plovan, Peumerit, où règnent par la terreur et par la fraude les partisans de M. Le Bail. Jets de poivre, coups de poing, coups de pied, coups de triques, tout est bon pour faire autour de l'urne un vide propice aux substitutions de bulletins ou pour en écarter l'électeur suspect de sympathie à l'égard du candidat adverse »[56].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Peumerit.

    Le monument aux morts de Peumerit porte les noms de 87 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, 7 au moins sont morts sur le front belge dont 6 dès 1914 (Pierre Goyat, François Le Gall, François Le Loch et Vincent Le Roux lors des combats de Maissin et Louis Jegou à Rossignol, tous le et Pierre Nicolas à Saint-Hubert le ) et 1 en 1918 (Alain Stéphan, tué à l'ennemi le à Locre) ; 2 au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Louis Lagadec à Salonique (Grèce) le et Henri Guichaoua en Serbie le ) ; Corentin Bonizec est disparu en mer le lors du naufrage du cuirassé Danton coulé par un sous-marin allemand ; Corentin Briec est mort en captivité en Allemagne et Yves Bosser aussi, mais le , donc après l'armistice ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux Jean Marie Le Goff[Note 13] et Noël Le Goff[Note 14] ont été tous les deux décorés à titre posthume de la médaille militaire et de la Croix de guerre et Jean-Louis Yannick[Note 15] de la croix de guerre[57].

    L'Entre-deux-guerres

    Le club de football "Joyeuse sportive de Peumérit" existait déjà entre les deux guerres mondiales.

    En 1928 l'église paroissiale de Peumérit est signalée par le recteur de la paroisse à Henri Waquet comme « étant dans un état lamentable » et des travaux de restauration sont enfin entrepris[58].

    Pendant l'Entre-deux-guerres l'émigration, notamment d'agriculteurs, fut forte : par exemple 117 personnes de Peumerit quittèrent la commune pour le Périgord, d'autres émigrants se dirigeant vers la Gironde, la Normandie, la Touraine, etc.., d'autres s'engageant dans la Marine[59].

    En août 1936 un arrêté préfectoral entérine la création d'un syndicat en vue de l'électrification de la région, comprenant les communes de Landudec, Tréogat, Plonéis, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espérons que désormais la création de ce syndicat ne tardera guère et souhaitons que 1937 nous apporte l'électricité tant attendue »[60].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Peumerit porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Plouzennec, tué à l'ennemi le à Rance (Belgique) ; Yves Le Brun, quartier-maître canonnier à bord du Tahure, disparu en mer le lors du naufrage de son bateau coulé par un navire américain l' USS Flasher au large du Cap Varella (Indochine)[57].

    Le XXIe siècle

    Le , le Journal officiel publie le décret modifiant le nom de la commune, qui devient Peumerit en remplacement de Peumérit[61].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1951 1965 Jean Louis Le Hénaff[Note 28] Cultivateur.
    1965 1995 Daniel Brigant SFIOPS Agriculteur
    1995 2001 Gabrielle Serville DVG
    mars 2001 En cours Jean-Louis Caradec[62] PS Cadre.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].

    En 2020, la commune comptait 865 habitants[Note 29], en augmentation de 7,86 % par rapport à 2014 (Finistère : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9379821 0881 1341 1491 2481 1951 2711 269
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2551 3011 3701 3061 4461 3811 5141 6201 639
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6511 6481 7151 7341 9001 4371 4051 2981 165
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 011884739755729663760771781
    2015 2020 - - - - - - -
    800865-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale Saint-Annouarn (dédiée probablement à saint Alor, évêque de Cornouaille) aurait été construite entre le XIIe et le XVIe siècle ; une partie de son chœur date du XIVe siècle et est dans le style architectural de l'École de Pont-Croix ; l'église abrite une statue très expressive de saint Yves, patron des hommes de loi, sculptée en 1750 ; elle possède aussi un vitrail de Jean Norman datant de 1539) et une « Toile du Rosaire », peinture de la fin du XVIe siècle , représentant la victoire chrétienne de Lépante. En 1675, cette église comportait encore sur ses vitraux armoriés, le témoignage des familles nobles locales, Penquellec, Lesmadec, Penguilly et Penmorvan[67].
    • L'église paroissiale Saint-Annouarn
    • Vue extérieure d'ensemble.
      Vue extérieure d'ensemble.
    • Chevet et flanc sud.
      Chevet et flanc sud.
    • Chevet et flanc nord.
      Chevet et flanc nord.
    • Flanc septentrional.
      Flanc septentrional.
    • Le manoir de Penquelenec, robuste construction en grosse taille du XVe siècle comportant fenêtres à meneaux et porche mouluré à pinacles et choux frisés. Si la chapelle a disparu, le puits existe toujours. Penquelenec fut la propriété des seigneurs de Penquelenec jusqu'à la fin du XIVe siècle, puis passe ensuite aux de Bonescat, aux de Lezandevez, enfin toujours par mariage, aux Le Prestre de Lézonnet. Peu avant la Révolution, Jacques René Le Prestre, baron de Châteaugiron, président à mortier du Parlement de Bretagne baille le domaine à titre de domaine congéable à Daniel Voquer et Marguerite Stéphan.
    Différents propriétaires parisiens se succéderont ensuite, sans qu'aucun ne se soucie de son entretien.
    Le début du XXe siècle voit la regrettable destruction de la double enceinte à tours d'angle et mâchicoulis qui le protégeait.
    Son inscription à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1931 le sauve in extremis d'une triste fin prévisible.
    • Le manoir de Lesmadec, antérieur au XVe siècle, est propriété de Jehan Kerroc'h en 1426. En , son petit-fils Jean rend aveu de sa terre de Lesmadec.
    La terre noble de Lesmadec appartenait aux moines cisterciens de Coat Malaouen en Kerpert avant qu'ils ne l'échangent en 1284 contre une terre plus proche de leur abbaye, avec duc de Bretagne Jean Ier le Roux.
    En 1541, Jeanne du Chastel épouse d'Alain II de Rosmadec fait aveu pour Lesmadec inclus dans son fief de Prat ar Stang dont dépend Lesmadec. Idem en 1607 où le marquis Sébastien de Rosmadec fait aveu au roi incluant Lesmadec.
    Vers 1580, Louise de Lesmadec, épouse de Jehan de Corfmao sieur de Kervern, édifie le remarquable pigeonnier sur porche orné de leur écu party en clé de voûte. Contrôlant l'accès oriental de la cour il fait pendant au simple arc ogival surplombant l'entrée ouest, timbré d'un écu comportant entre autres, un chef et une fasce déjointe. Trois futaies servaient d'écrin au manoir et à ses dépendances, ainsi qu'à ses deux avenues et à son vivier.
    Le , Lesmadec devient par vente par licitation la propriété de maître Gilles Le Forestier de la Noé, avocat en la Cour, capitaine garde côtes, et receveur des fouages extraordinaires de l'évêché de Cornouaille, arrivé peu avant du pays de Dinan.
    Le , la mort de son petit-fils Jean François Yves de Lesmadec, capitaine d'infanterie à vingt ans, écuyer puis citoyen propriétaire, entraîne la vente du domaine en 1812. L'adjudication est attribuée à un spéculateur brestois, Pierre Marie Lavallée.
    Sous l'Empire, Jacques Julien Marie le Forestier Lesmadec, fils du capitaine et de sa seconde épouse Rosalie Marie de Puyferré descendante d'Henri II d'Albret roi de Navarre (et grand-père d'Henri IV), est maire de Peumerit alors que Yves François Marie son frère, devient maire adjoint de Plonéour.
    Yves François Marie Le Forestier épouse le Marie Anne Le Coq Duparc, sœur aînée de Delphine Charlotte… la troisième épouse de son père. Le , veuve, sans enfants, âgée de vingt cinq ans, Delphine traumatisera pour longtemps les esprits étriqués en épousant contre son père, l'apprenti jardinier du manoir.
    Devenu en 1828 la propriété des aïeux de Théodore Le Hars, sénateur-maire républicain de gauche de Quimper. L'ajout d'une haute toiture à quatre rampants chapeautant l'escalier en pierre rampe sur rampe, de chaînages, bandeau et corniche, modernisent radicalement la physionomie du logis pour lui conférer celle que nous lui connaissons aujourd'hui.
    À la mort de madame veuve Le Hars en 1937, le domaine est acquis à nouveau par un notaire, maître Jacques Quéinnec, député puis sénateur conservateur du Finistère.
    Louis Le Guennec visita le manoir au début de l'été 1921 et laissa un croquis aux proportions pour le moins fantaisistes du pigeonnier porche[68]. Prudemment, il ne publiera rien d'autre sur Lesmadec faute d'avoir vérifié les informations glanées auprès d'un ancien vicaire, l'abbé Henry, lesquelles se révèlent très approximatives ou erronées. Versées à sa mort aux Archives départementales du Finistère, ces notes induisent en erreur aujourd'hui encore tous ceux qui s'intéressent à ce manoir ou à ses anciens occupants. Ainsi il déclarait trouver « un air XVIIIe au logis », ce qui devient pour ceux qui ne vont pas chercher plus loin, « un remaniement au XVIIIe siècle ». Lequel est en réalité postérieur à 1812 (et même probablement postérieure à 1838), comme le prouve l'inventaire effectué cette année-là et comportant une description suffisamment précise de la façade de la maison structurellement différente de celle qu'a vu Le Guennec. Modification importante confirmée par M. Cailleau, architecte des Bâtiments de France dans son rapport de présentation. Également fantaisiste l'orientation des issues de la cour, à l'évidence est-ouest et non nord-sud, reprise en chœur par InfoBretagne.com ou le site de la commune de Peumerit, et tous ceux qui se contentent de plagier Louis Le Guennec dans leurs écrits.
    Le pigeonnier porche et son escalier d'accès furent inscrits en 1968 à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
    Le jardin clos de murs est encore rythmé par ses anciennes bordures de buis.
    Sur les dix hectares que comportait le domaine de Lesmadec au XIXe, se trouvait un tumulus de l'âge du bronze.
    • La chapelle Saint-Joseph date du XVIIe siècle ; tombée en ruines, elle a été restaurée par une poignée de bénévoles à partir de la décennie 1980 ; elle possède des fresques naïves et est située dans un cadre champêtre.
    • La chapelle Saint-Joseph
    • La façade et son calvaire.
      La façade et son calvaire.
    • Flanc sud.
      Flanc sud.
    • Chevet et flanc nord.
      Chevet et flanc nord.
    • Vue intérieure d'ensemble.
      Vue intérieure d'ensemble.
    • Le retable du maître-autel.
      Le retable du maître-autel.
    • Une des fresques.
      Une des fresques.
    • Autre fresque.
      Autre fresque.
    • Crucifix.
    • Statue de Saint Louis.
      Statue de Saint Louis.
    • La croix nommée Kroaz an Iskidi, nommée aussi croix de Lesmadec, date probablement du XVe siècle[69].
    • La croix de Bremillec : elle date du haut Moyen Âge[70].
    • La croix monumentale de Hent ar Mor : elle date probablement du XVIe siècle[71].
    • L'enceinte ovalaire de Porsgall datée du haut Moyen Âge[72].
    • Le menhir de Kervenn.
    • Le menhir de Keringuy.
    • Les menhirs de Kerloazec (réinstallés dans le parc animalier de la Pommeraie).
    • Le menhir de Foennec an Garengen en Kervoalic.
    • Le tumulus de Coat Penguilly, de l'âge du bronze.
    • Le dolmen de Penquelenec.
    • Les deux menhirs de Kerloazec, dans le parc animalier de la Pommeraie.
      Les deux menhirs de Kerloazec, dans le parc animalier de la Pommeraie.
    • La maison Kernebret[73].
    • La maison de Bremillec Izella[74].

    Personnalités liées à la commune

    Photo noir et blanc. Le roi, en grand uniforme, de profil sur une estrade, tend la médaille à Cariou, qui est à cheval, vu de dos.
    Stockholm, 1912. Jacques Cariou, avec Mignon, reçoit sa médaille d'or des mains du roi de Suède Gustave V.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Personnes en âge de communier.
    8. Alain Le Brun, baptisé le à Kerquéré en Tréogat, décédé le à Peumerit ; cultivateur, il fut aussi juge de paix.
    9. Pierre Canévet, né le à Peumérit, décédé le à Crenach en Peumérit ; il fut maire de Peumérit en 1793
    10. Yves-Gilles Le Hars, né le à Peumerit, notaire, décédé le à Quimper.
    11. Cet autre Peumerit est Peumerit-Quintin.
    12. Henri de Servigny, avocat, conseiller général du Finistère.
    13. Jean Marie Le Goff, soldat au 116e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Lenharrée (Marne) ; un homonyme Jean Marie Le Goff est lui décédé le à l'hôpital auxiliaire n°63 à Saint-Genis-Laval (Rhône).
    14. Noël Le Goff, soldat au 116e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à l'hôpital auxiliaire n° 13 à Troyes (Aube).
    15. Jean-Louis Yannick, caporal au 319e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vandy (Ardennes).
    16. Corentin Autret, né le au Creach en Tréogat, décédé le au Creach en Peumérit.
    17. Jacques Julien Le Forestier de Lesmadec, né le au château de Lesmadec en Peumerit, décédé le au bourg de Peumerit.
    18. Pierre Guennec, né le à Kervoyen en Plonéour-Lanvern, décédé le à Peumerit.
    19. Charles Piriou, né le à Quimper.
    20. Jean Canévet, né le à Creach en Peumérit, décédé le à Creach en Peumérit.
    21. René Viers, né le 3 germinal an XI () à Pont-l'Abbé, décédé à Pont-l'Abbé (mais habitait Peumerit).
    22. Michel Louis Voquer, né le à Minven en Tréogat, décédé le à Peumerit.
    23. Jean Noël Le Hénaff, né le à Landudec, décédé le à Peumerit.
    24. Jean René Caradec, né le à Menez Cavarec en Peumerit, décédé le à Menez Cavarec en Peumérit.
    25. Noël Guénec, né le à Bremphuez en Peumérit, décédé le à Bremphuez en Peumérit.
    26. Pierre Canévet, né le à Pénamprat en Plonéour-Lanvern, décédé en 1945 à Peumérit.
    27. Jean Louis Le Coant, né le à Peumerit.
    28. Probablement Jean Louis Le Hénaff, né le à Peumérit, décédé le à Ty Garde en Peumérit.
    29. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Décret n° 2012-938 du 1er août 2012 portant changement du nom de communes (lire en ligne).
    2. Jean Bouladon et Louis Chauris, « La minéralisation en chromite de Peumerit (Finistère) », Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, (lire en ligne, consulté le ).
    3. Louis Chauris, Minéraux de Bretagne, Saint-Julien-du-Pinet, Les Éd. du Piat, , 325 p. (ISBN 978-2-917198-22-3).
    4. Anciennes laves sous-marines
    5. Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [ (ISBN 978-2-915-623-58-1)]
    6. http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr- https://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/ressources-minerales-et-patrimoine-geologique-r1203.html [bre_0183_moulin_pontalan.pdf].
    7. https://archive.wikiwix.com/cache/20220720210541/https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20000410&article=966989&type=ar.
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Pont-L'abbe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Peumerit et Pont-l'Abbé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Pont-L'abbe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Peumerit et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    28. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Peumerit » (consulté le ).
    29. « Menhir de Lespurit, en Peumérit », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Société préhistorique française, « Nouvelles diverses », Bulletin de la Société préhistorique de France, 25 avil 1929 (lire en ligne, consulté le ).
    31. https://peumerit.fr/vie-touristique/histoire-2/.
    32. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné (lire en ligne), page 343.
    33. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 271.
    34. « Étymologie et histoire de Peumerit », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
    35. Pitrte-Chevalier, Aliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue, 1594), règne de Henri IV, t. 2, Paris, W. Coquebert, (lire en ligne), ages 276-277.
    36. Edm.-M. P. Du V., Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au XVIIe siècle, (lire en ligne), page 173.
    37. Serge Duigou et Yannick Le Gal, Manoirs et châteaux du Finistère, éditions Palantines, 2008, (ISBN 978-2-35678-002-7).
    38. Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne, 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2
    39. « Cahier de doléances de Peumerit en 1789 », sur InfoBretagne.com. (consulté le ).
    40. "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
    41. " Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR
    42. « Étymologie et histoire de Peumerit », sur InfoBretagne.com. (consulté le ).
    43. Daniel Bernard, L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (Finistère) en l'an II et en l'an III, revue "Annales de Bretagne", 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f172.image.r=Plogoff.langFR
    44. « On lit dans Le Quimpérois », Journal Le Courrier français, (lire en ligne, consulté le ).
    45. Jean-Charles Chenu, Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871, vol. tome 2, 1870-1871, page 344 (lire en ligne).
    46. Jean Savina, Notre vieux Quimper, Quimper, Éditions de la Société les Amis de Jean Savina, (lire en ligne), page 245.
    47. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    48. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, (ISBN 978-27373-3908-0).
    49. « On expulse les prêtres », Journal La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
    50. Journal La Croix, n° du 28 mars 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2573327/f4.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=107296;4
    51. "Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés", séance du 23 juin 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65530867/f2.image.r=Plobannalec.langFR.
    52. « Gazette. Aux protecteurs des apaches », Journal La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
    53. Journal L'Aurore, no 4554 du 25 avril 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7522439/f2.image.r=Plobannalec.langFR
    54. « Bureaux de bienfaisance », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
    55. « Suppression d'étude de notaire », Journal du notariat, , page 336 (lire en ligne, consulté le ).
    56. Journal La Croix, n° du 2 août 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258675z/f4.image.r=Plovan?rk=278971;2
    57. « Peumerit », sur MémorialGenWeb (consulté le ).
    58. Société archéologique du Finistère, « Séance du 29 novembre 1928 », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, (lire en ligne, consulté le ).
    59. Pierre Flatrès, « Le pays nord-bigouden », Annales de Bretagne, (lire en ligne, consulté le ).
    60. « Plogastel-Saint-Germain », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
    61. « Peumerit perd son accent », Le Télégramme, (lire en ligne).
    62. « Municipales à Peumerit, les drôles de dames s'en vont », Le Télégramme, (lire en ligne).
    63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    67. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Eglise paroissiale Saint-Annouarn (Peumérit) », sur Bretania, (consulté le ).
    68. Choses et gens de Basse Bretagne. Page 53
    69. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Croix monumentale, Lesmadec (Peumérit) », sur Bretania, (consulté le ).
    70. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Croix monumentale, Bremillec (Peumérit) », sur Bretania, (consulté le ).
    71. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Croix monumentale, Hent Ar Mor (Peumérit) », sur Bretania, (consulté le ).
    72. L'ouest de la Cornouaille dans les tourments de l'histoire, guide de découverte sur le patrimoine fortifié du Pays Bigouden, du Cap-Sizun et du Pays de Douarnenez, Syndicat Mixte, Pointe du Raz, (ISBN 9782952581004), p. 2, et voir : Plan d'interprétation du patrimoine bâti de l'ouest de la Cornouaille.
    73. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Maison, Kernebret (Peumérit) », sur Bretania, (consulté le ).
    74. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Maison, Bremillec Izella (Peumérit) », sur Bretania, (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marcellin Caillon, À la découverte du pays bigouden, Pont-l'Abbé, 1980.
    • A. Le Grand, G. M. Thomas, Manoir de Basse-Bretagne, Éditions de la Cité, Brest, 1973.

    Article connexe

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.