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Treffiagat

Treffiagat [tʁefjagat] ou Treffiagat-LĂ©chiagat [tʁefjagat leʃjagat] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France ; elle est littorale de l'ocĂ©an Atlantique.

Treffiagat
Treffiagat
Monument aux morts 1914-1918.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Bigouden Sud
Maire
Mandat
Nathalie Carrot-Tanneau
2020-2026
Code postal 29730
Code commune 29284
DĂ©mographie
Gentilé Treffiagatois - Treffiagatoise
Population
municipale
2 410 hab. (2020 en diminution de 0,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 298 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 48â€Č 16″ nord, 4° 15â€Č 43″ ouest
Altitude Min. −1 m
Max. 26 m
Superficie 8,10 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Penmarch
(banlieue)
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-l'Abbé
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Treffiagat
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Treffiagat
Liens
Site web Mairie de Treffiagat

    GĂ©ographie

    Situation et site

    Treffiagat est situĂ©e Ă  la pointe de la Bretagne dans le FinistĂšre-sud, en pays Bigouden. La superficie de la commune est de 810 hectares ; son altitude varie entre −1 et 26 mĂštres[1].

    La commune est implantĂ©e au sud-ouest du FinistĂšre dans le canton de Pont-l'AbbĂ©. Elle est situĂ©e Ă  10 km au sud-ouest de Pont-l'AbbĂ© et Ă  29 km au sud-ouest de Quimper, son chef-lieu d'arrondissement. Le dĂ©cor peint de son chĂąteau d'eau, une fresque mettant en valeur les atouts touristiques de la commune (le phare de Croas Malo, le marais et le menhir de Lehan, et les plages), peinte en 2009 par les frĂšres Gracia, est un vĂ©ritable signal situĂ© Ă  l'entrĂ©e de la commune lorsqu'on vient de Pont-l'AbbĂ©[2].

    Linguistiquement, Treffiagat se situe dans la zone du breton cornouaillais.

    L'estuaire du Steir[3], une ria, a permis la naissance du port, originellement un simple havre naturel, et est à l'origine de l'essor de l'agglomération née sur ses deux rives, Le Guilvinec sur sa rive droite, Léchiagat sur sa rive gauche.

    Une commune Ă  deux tĂȘtes

    Treffiagat-LĂ©chiagat est une commune doublet : elle est divisĂ©e en deux, la partie rurale (Treffiagat et son bourg) et la partie maritime (LĂ©chiagat, anciennement Lestriagat, et son port). La rivalitĂ© entre les deux agglomĂ©rations a Ă©tĂ© vive de tous temps et subsiste encore, mĂȘme si l'extension urbaine tend Ă  faire se rejoindre les deux agglomĂ©rations et que la commune a choisi d'implanter ses nouveaux Ă©quipements, par exemple la mairie, entre les deux agglomĂ©rations.

    Comme pour de nombreuses autres communes du littoral breton, le plou originel s'est installé à quelque distance de la cÎte, sur le plateau (par exemple à Plobannalec, Esquibien, Plouhinec, Poullan, Combrit, Beuzec-Conq, Nizon, etc.), les premiers émigrants bretons craignant probablement les incursions des pirates saxons et vikings[4].

    Le relief et l'agriculture

    Le menhir de Léhan posé dans l'étang de Loc'h Vihan (2015)

    La majeure partie du finage communal est formĂ©e d'un bas-plateau qui culmine Ă  25 mĂštres prĂšs de Kervillogan, hameau proche de la limite nord de la commune (le chĂąteau d'eau Ă©tant Ă  23 mĂštres d'altitude), qui descend assez rĂ©guliĂšrement en pente douce, jusqu'Ă  des altitudes proches du niveau de la mer, jusqu'au littoral oĂč l'existence de dunes de faible hauteur (de 4 Ă  11 mĂštres d'altitude selon les endroits) freine, voire bloque, l'Ă©coulement naturel de l'eau, d'oĂč la formation de marais littoraux, vastes d'une cinquantaine d'hectares Ă  l'origine, dĂ©sormais en grande partie assĂ©chĂ©s en raison ds travaux entrepris entre 1889 et 1928. De minuscules ruisseaux cĂŽtiers drainent naturellement ce bas-plateau, les deux plus importants Ă©tant Ă  l'ouest le Steir, dont le tracĂ© sert, sur une bonne partie de son cours, de limite communale avec Plomeur et Le Guilvinec et dont la partie aval forme un aber (ou ria) qui a servi de havre naturel au port de Guilvinec-LĂ©chiagat, et, Ă  l'est, le ruisseau de Kerlut, affluent de rive droite du Ster, qui prend sa source prĂšs du Letty, mais qui coule essentiellement sur le territoire de la commune voisine de Plobannalec, formant dans sa partie aval une ria annexe de celle du Ster, qui sert de site naturel au port de Lesconil. Un autre minuscule ruisseau cĂŽtier est celui de LĂ©han, qui alimente l'Ă©tang de Loc'h Vihan et contribue Ă  inonder le pied du menhir de LĂ©han.

    En dépit des aménagements entrepris pendant la seconde moitié du XIXe siÚcle et l'entre-deux-guerres, la commune a conservé des zones humides ; l'inventaire réalisé en a identifiées 61,8 ha, soit 7,6 % de la superficie communale, dont 44 % liées à la proximité de l'océan (22,7 ha de marais littoral, 5 ha de slikke et schorre), les autres constituées principalement de bois humides (25 %) et de prairies hygrophiles (17 %) se trouvant principalement dans le lit majeur du Ster[5].

    Traditionnellement, les paysans de Treffiagat s'adonnaient Ă  la polyculture intensive et Ă  l'Ă©levage, dans un paysage bocager, mĂȘme si quelques mĂ©jous[6] existaient, formĂ© de petites exploitations agricoles. La culture des lĂ©gumes verts, principalement des petits pois, et celle des pommes de terre Ă©taient aussi dĂ©veloppĂ©es au dĂ©but du XXe siĂšcle[7], comme en tĂ©moigne aussi un fait divers survenu en 1911 concernant un charretier du hameau de LĂ©han victime d'un accident alors qu'il convoyait un chargement de pommes de terre en direction du port de Loctudy[8].

    GĂ©ologie

    Treffiagat, ainsi que les communes voisines de Plobannalec, Loctudy, Le Guilvinec, Pont-l'Abbé, Combrit, les deux-tiers sud de Plomeur et une partie de Penmarch sont constitués de leucogranite dit de Pont-l'Abbé[9].

    Le port de LĂ©chiagat

    LĂ©chiagat : le phare de Croas-Malo.

    Le port de Treffiagat-LĂ©chiagat fait face Ă  celui du Guilvinec et fait partie du mĂȘme ensemble portuaire ; il conserve une notable activitĂ© de pĂȘche maritime. Le hameau de LĂ©chiagat conserve un ensemble typique de maisons de pĂȘcheurs le long de ruelles Ă©troites. Ce fut longtemps un simple port d'Ă©chouage.

    L'entrĂ©e du port est balisĂ©e par trois phares : le premier phare, dit « phare de Croas Malo », construit en 1869-1870, haut de 22 mĂštres, situĂ© au fond du port (restaurĂ© en 2003[10]) ; le « petit phare » qui se trouve Ă  la pointe de LĂ©chiagat, prĂšs de la promenade de la cale de FaoutĂšs, dans l'« enclos des phares », haut de 6,5 mĂštres, mis en service en 1871 ; mais la vue de ce « petit phare » Ă©tant progressivement masquĂ©e par les constructions de plus en plus nombreuses, un troisiĂšme phare, rond cette-fois, situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la pointe, haut de 7,2 mĂštres, est mis en service en 1902. Il est restĂ© en service jusqu'en 1987. RestaurĂ©s en 2010, ces phares sont dĂ©sormais un tĂ©moignage du patrimoine maritime[11].

    La construction de nouveaux quais, d'une darse et d'un élévateur de bateaux (slipway), et d'un large terrassement accueillant les chalutiers en réparation ont donné un certain regain de dynamisme au port de Léchiagat, qui abrite aussi désormais des bateaux de plaisance, mais qui reste nettement moins développé que le port du Guilvinec, situé sur la rive opposée.

    • Le phare Ă  l'entrĂ©e du port du Guilvinec-LĂ©chiagat.
      Le phare à l'entrée du port du Guilvinec-Léchiagat.
    • Le port du Guilvinec-LĂ©chiagat vu du quai cĂŽtĂ© LĂ©chiagat (c'est donc Le Guilvinec qui est visible).
      Le port du Guilvinec-Léchiagat vu du quai cÎté Léchiagat (c'est donc Le Guilvinec qui est visible).
    • Chantier naval dans le port du Guilvinec (situĂ© cĂŽtĂ© LĂ©chiagat).
      Chantier naval dans le port du Guilvinec (situé cÎté Léchiagat).
    • Chalutiers en entretien dans le chantier naval du port du Guilvinec (situĂ© cĂŽtĂ© LĂ©chiagat).
      Chalutiers en entretien dans le chantier naval du port du Guilvinec (situé cÎté Léchiagat).
    • Le chalutier Gwenn Emma en rĂ©paration sur le quai de LĂ©chiagat.
      Le chalutier Gwenn Emma en réparation sur le quai de Léchiagat.
    • Le chalutier Gwenn Emma en rĂ©paration sur le quai de LĂ©chiagat.
      Le chalutier Gwenn Emma en réparation sur le quai de Léchiagat.
    • Chalutiers Ă  quai, dont l'Avel an Heol au premier plan, dans le port du Guilvinec-LĂ©chiagat (quai cĂŽtĂ© LĂ©chiagat).
      Chalutiers à quai, dont l'Avel an Heol au premier plan, dans le port du Guilvinec-Léchiagat (quai cÎté Léchiagat).

    Treffiagat a adhĂ©rĂ© en 2012 Ă  l'association « Ports d'intĂ©rĂȘt patrimonial »[12].

    Le pont entre LĂ©chiagat et Le Guilvinec

    DĂšs le , le maire de Treffiagat, Étienne Le Donge, dĂ©cide le principe de la construction d'un chemin reliant directement LĂ©chiagat et Le Guilvinec et Ă©vitant un dĂ©tour de 6 km Ă  marĂ©e haute (le passage Ă  guĂ© Ă©tant possible, mais incommode, Ă  marĂ©e basse) ; le projet est repris juste avant la Seconde Guerre mondiale, mais n'aboutit qu'en 1949[13].

    Construit en 1951, un pont (autrefois seuls le passage en canot assuré par des passeurs ou le détour par un pont de grosses pierres posées dans l'eau qu'il fallait enjamber, situé au fond de l'arriÚre-port permettaient de rejoindre Le Guilvinec), relie désormais Léchiagat au Guilvinec, mais complété par deux endiguements à ses deux extrémités, il constitue un obstacle pour la circulation des chalutiers lancés depuis les chantiers navals de l'arriÚre-port et le rétrécissement du passage engendré par sa construction a accéléré et accentué l'ensablement et l'envasement de cet arriÚre-port et son déclin, le transformant principalement en cimetiÚre à bateaux pour les anciens chalutiers ou malamoks[14].

    • Le pont reliant LĂ©chiagat au Guilvinec.
      Le pont reliant LĂ©chiagat au Guilvinec.
    • L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : vieilles carcasses de bateaux (photo prise en 1975).
      L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : vieilles carcasses de bateaux (photo prise en 1975).
    • L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : carcasse de « malamok » avec les initiales du quartier maritime du Guilvinec.
      L'arriÚre-port du Guilvinec-Léchiagat : carcasse de « malamok » avec les initiales du quartier maritime du Guilvinec.
    • L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : le cimetiĂšre Ă  bateaux en 1990.
      L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : le cimetiĂšre Ă  bateaux en 1990.
    • Le fond de l'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : Ă©pave de bateau de pĂȘche 1.
      Le fond de l'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : Ă©pave de bateau de pĂȘche 1.
    • Le fond de l'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : Ă©pave de bateau de pĂȘche 2.
      Le fond de l'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : Ă©pave de bateau de pĂȘche 2.
    • L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : vieille carcasse dans le cimetiĂšre des bateaux.
      L'arriĂšre-port du Guilvinec-LĂ©chiagat : vieille carcasse dans le cimetiĂšre des bateaux.

    Le littoral

    LĂ©chiagat : le littoral entre la digue du port et la plage de Pors Treillen.

    Treffiagat-LĂ©chiagat possĂšde quatre plages (de l'est Ă  l'ouest les plages de Kersauz, Squividan, LĂ©han et Pors Treillen), longues en tout de 4,5 km, toutes bordĂ©es d'un cordon de dunes basses (gĂ©nĂ©ralement de 4 Ă  5 mĂštres d'altitude, exceptionnellement 11 mĂštres en arriĂšre de la plage de Kersauz) sensibles Ă  l'Ă©rosion marine lors des tempĂȘtes et fragilisĂ©es dans le passĂ© par des extractions de sable abusives et le piĂ©tinement touristique. Des cheminements piĂ©tonniers protĂ©gĂ©s en partie par des ganivelles ont Ă©tĂ© mis en place pour accĂ©der aux plages et le sentier de grande randonnĂ©e GR 34 passe en arriĂšre des dunes.

    Le cordon dunaire de LĂ©han est particuliĂšrement menacĂ© par l'Ă©rosion marine, dans sa partie non protĂ©gĂ©e par un cordon d'enrochement, particuliĂšrement lors des tempĂȘtes de sud-ouest coĂŻncidant avec des marĂ©es Ă  fort coefficient, comme lors de la tempĂȘte du [15]. Le cordon de dune a toutefois rĂ©sistĂ©, ce qui a Ă©vitĂ© l'invasion du polder, mais a dĂ» ĂȘtre renforcĂ© par des apports de sable, ce qui lui a permis de rĂ©sister aux grandes marĂ©es de l'hiver 2014-2015[16]. Mais les risques de submersion marine demeurent (il s'en est dĂ©jĂ  produit Ă  plusieurs reprises par le passĂ©, par exemple au dĂ©but de fĂ©vrier 1904[17]) et menacent en particulier les maisons construites juste en arriĂšre du fragile cordon de dunes. Des travaux de confortement des dunes, grĂące Ă  des apports de sable, ont Ă©tĂ©, dans l'urgence, rĂ©alisĂ©s au dĂ©but de l'annĂ©e 2014, mais les maisons et propriĂ©tĂ©s de la zone de LĂ©han restent menacĂ©es[5].

    Les tempĂȘtes Ciara, InĂšs et Dennis pendant l'hiver 2019-2020 font reculer la dune de deux mĂštres Ă  Lehan, lui donnant l'aspect d'une falaise[18].

    La mise en place dans les décennies 1990 et 2000 de cordons d'enrochement, outre que ceux-ci entraßne une aggravation de l'érosion dans les zones voisines non protégées défigurent et artificialisent le littoral. Le dispositif brise-vagues (des troncs d'arbres plantés dans le sable de la plage) implanté par exemple à Léhan en Treffiagat dans le prolongement du cordon d'enrochement) a été inefficace : en dépit d'apports fréquents de sable pour renforcer la dune entre Léhan et Squividan, par exemple en octobre 2020, il a suffi d'une marée à coefficient 109 coïncidant avec un vent de sud-ouest les 14 et pour faire reculer le cordon dunaire de trois mÚtres en quelques heures, provoquant l'inquiétude des riverains[19]. Des travaux d'urgence (un enrochement du pied du remblai sur une distance de 300 mÚtres) sont entrepris[20].

    La tempĂȘte Justine des 31 janvier et , associĂ©e Ă  de forts coefficients de marĂ©e, a dĂ©placĂ© encore du sable, qui commence Ă  envahir le chemin piĂ©tonnier amĂ©nagĂ© en arriĂšre de la dune[21].

    • Dunes de LĂ©han : creux dans la dune dĂ» Ă  d'anciennes extractions de sable qui l'ont considĂ©rablement fragilisĂ©e.
      Dunes de Léhan : creux dans la dune dû à d'anciennes extractions de sable qui l'ont considérablement fragilisée.
    • Le recul de la dune de Lehan aprĂšs la tempĂȘte du 1er janvier 2014 combattu par des apports de sable.
      Le recul de la dune de Lehan aprĂšs la tempĂȘte du 1er janvier 2014 combattu par des apports de sable.
    • Le recul du cordon dunaire de LĂ©han Ă  la suite de la tempĂȘte du 5 fĂ©vrier 2014.
      Le recul du cordon dunaire de LĂ©han Ă  la suite de la tempĂȘte du .
    • LĂ©chiagat : la plage de LĂ©han.
      LĂ©chiagat : la plage de LĂ©han.
    • LĂ©chiagat : rochers et plage de LĂ©han.
      LĂ©chiagat : rochers et plage de LĂ©han.
    • LĂ©chiagat : la plage de Kersauz et son rocher.
      LĂ©chiagat : la plage de Kersauz et son rocher.

    Le « chemin des dunes », une piste multi-usages (piĂ©tons, cyclistes, personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite) d'une longueur de 2,2 km, parallĂšle mais situĂ© juste en arriĂšre des dunes littorales, amĂ©nagĂ© entre juillet 2007 et mai 2012, permet dĂ©sormais de relier LĂ©chiagat Ă  Lesconil.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 938 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pont-L'abbe », sur la commune de Pont-l'AbbĂ©, mise en service en 1994[28] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 993,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  20 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[33], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Treffiagat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Penmarch, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 7 communes[38] et 22 587 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39] - [40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[41] - [42].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[43]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[44] - [45].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (58,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (44,1 %), zones urbanisĂ©es (29,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,3 %), terres arables (7,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (4,2 %), forĂȘts (4 %), prairies (1,9 %)[46].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[47].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 692, alors qu'il Ă©tait de 1 404 en 1999 en 1999[Insee 1].

    Parmi ces logements, 69,1 % étaient des résidences principales, 27,7 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,1 %, légÚrement en hausse par rapport à 1999 (84,9 %)[Insee 3].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Trefriagat en 1330, Trefiagat en 1351.

    Treffiagat dérive de Tref- désignant une paroisse ou entité administrative bretonne (trÚve) ou du breton treb (village) et de Riagat.
    Saint Riagat (du vieux breton ri, roi et cat, combat) est un abbĂ© irlandais du Ve siĂšcle qui quitta sa patrie et vint aborder en Cornouaille, dans le petit port de LĂ©chiagat[48]. Il est fĂȘtĂ© le 29 mai.

    Le nom en breton de la commune est Triagad.

    Histoire

    Préhistoire

    Le menhir de LĂ©han 'les pieds dans l'eau"

    Plusieurs menhirs (LĂ©han[49], Reun [ou Squividan], QuĂ©larn) tĂ©moignent de l'importance du peuplement prĂ©historique Ă  l'Ă©poque nĂ©olithique. Le menhir de LĂ©han, qui a dĂ©sormais "les pieds dans l'eau" car sa base est ennoyĂ© sous les eaux de l'Ă©tang du Loch Vihan, tĂ©moigne de la transformation des paysages cĂŽtiers depuis cette Ă©poque. Il y a 4 000 ans, le menhir de LĂ©han Ă©tait probablement situĂ© au bord d'un cours d'eau se dĂ©versant dans l'OcĂ©an Atlantique ; la remontĂ©e de 5 Ă  6 mĂštres du niveau de la mer depuis le NĂ©olithique et la formation d'un cordon dunaire qui fait obstacle Ă  l'Ă©coulement naturel de l'eau douce vers la mer ont ennoyĂ© sa base dans cet Ă©tang que ce menhir domine de 4 mĂštres, mais sa hauteur totale serait de 8 mĂštres.

    Le menhir du Reun (en leucogranite de Pont-l'AbbĂ©, de mĂȘme que celui de LĂ©han) est haut de 6 mĂštres et la plate-forme granitique qui lui sert de base est marquĂ©e de ronds en creux, qui sont des cicatrices d'anciennes extractions de croix ou de meules[50]. À proximitĂ© se trouvent les vestiges d'un tumulus fouillĂ© en 1880 par Paul du Chatellier[51] ; des cupules et gravures de signification inconnue sont visibles sur le rocher qui forme le sol de la butte portant le tumulus[52]. Une fouille pratiquĂ©e vers 1920 permit de trouver deux pointes de silex Ă  tranchant transversal[53]. Pour Pierre-Jean Berrou, ce menhir, « enchĂąssĂ© dans une fente de rocher, d'oĂč il a Ă©tĂ© extrait, indiquait Ă  la fois la source voisine et une sĂ©pulture nĂ©olithique en V, construite sur les rochers apparents couverts de milliers de cupules, la plus grande concentration de cupules de Bretagne liĂ©es probablement au culte de l'eau. »[54]

    Le site de Pen-ar-Menez est formĂ© d'un vaste monument mĂ©galithique de plus de 100 mĂštres de long, composĂ© de grandes chambres Ă  ciel ouvert, formĂ© par des mĂ©galithes posĂ©s de champ, consolidĂ©s Ă  leur base par des pierres plus petites ; les restes d'un tumulus sont perceptibles autour ; deux menhirs sont Ă  proximitĂ©[55]. Un marteau en pierre, accompagnĂ© de vases, haches polies et de pendeloques, a Ă©tĂ© trouvĂ© Ă  Pen-ar-Menez[56] et un autre marteau en pierre, accompagnĂ© de vases et Ă©clats de silex Ă  Kervillogan[57] oĂč se trouve une galerie Ă  dolmen donnant accĂšs Ă  deux chambres Ă  ciel ouvert et, aprĂšs des pierres dissĂ©minĂ©es, deux autres chambres, le tout en partie dĂ©truit[58].

    • Plan de la partie centrale du monument mĂ©galithique de Pen-ar-Menez (dessin de Paul du Chatellier)
      Plan de la partie centrale du monument mégalithique de Pen-ar-Menez (dessin de Paul du Chatellier)
    • Plan de l'extrĂ©mitĂ© ouest du monument mĂ©galithique de Pen-ar-Menez (dessin de Paul du Chatellier)
      Plan de l'extrémité ouest du monument mégalithique de Pen-ar-Menez (dessin de Paul du Chatellier)
    • Vases trouvĂ©s dans la chambre sĂ©pulcrale du monument mĂ©galithique de Kervillogan (dessin de Paul du Chatellier)
      Vases trouvés dans la chambre sépulcrale du monument mégalithique de Kervillogan (dessin de Paul du Chatellier)
    • Le menhir du Reun (dit aussi de Squividan)
      Le menhir du Reun (dit aussi de Squividan)

    Le Catalogue du Musée archéologique James Miln-Zacharie Le Rouzic situé à Carnac, publié en 1940, indique que dans sa vitrine no 34, ce musée possÚde « 77 haches polies en pierres différentes, récoltées par les habitants de Treffiagat »[59].

    Moyen Âge

    Paroisse dĂšs le XIVe siĂšcle, Treffiagat, qui dĂ©pendait jadis de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille est un dĂ©membrement de la paroisse primitive de Plobannalec. Treffiagat a vu se crĂ©er sur son territoire, le , la paroisse de LĂ©chiagat (notĂ©e Lesriagat en 1428 et, en 1442, puis Leschiagat en 1634). On rencontre les appellations suivantes : Trefriagat (vers 1330), Treffriagat (en 1351, en 1405 et en 1535), Treffiagat (en 1659).

    Temps modernes

    Le prĂ©dicateur Julien Maunoir a prĂȘchĂ© une mission Ă  Treffiagat en 1676[60].

    Un mĂ©moire de 1709 indique que les barons du Pont disposaient du « droit de pĂȘcherie, sĂ©cherie et vaccantage (?) pour les paroisses de Loctudi, Plonivel, Treffiagat, TrĂ©oultrĂ© et Combrit » suivant l'aveu de Pierre du Pont du et celui d'HĂ©lĂšne de Rohan[61] du : les seigneurs de Pont-l'AbbĂ© affermaient ces droits aux pĂȘcheurs locaux moyennant la perception de droits[62].

    Cette commune est citée pour avoir participé à la révolte des Bonnets rouges survenue en 1675. En juillet 1675, « quelques mutins et gents soulevés dans les paroisses de Plomeur et de Treffiagat (...) dévastÚrent le manoir de Lestrédiagat, paroisse de Treffiagat, et le manoir de Brénauvec, trÚve de Plobannalec, appartenant à Messire René du Haffon, seigneur de Lestrédiégat. Ils en arrachÚrent jusqu'aux ardoises des toits »[63]. Ces mutins appartenaient à la mouvance dite « Torreben de Plomeur », probablement du nom d'un de leurs chefs[64].

    La famille du Haffont, qui résidait dans le chùteau de Lestridiagat depuis au moins le début du XVIIe siÚcle (le plus ancien membre connu de cette famille est Hervé du Haffont, né à la fin du XVIe siÚcle, qui était conseiller du procureur du Roy au présidial de Quimper). Son arriÚre-arriÚre-petit-fils, Charles Marie du Haffont (né vers 1690 à Treffiagat, décédé avant 1729), seigneur de Lestrédiagat, comte de Pratmaria, fut « escuyer, Procureur du Roy et de la Maréchaussée au Parlement de Quimper ». Son fils Guillaume Charles du Haffont (né à Treffiagat, décédé le à Quimper et inhumé le lendemain en la paroisse Saint-Mathieu de Quimper) fut « chef de nom et d'armes, comte, enseigne de Vaisseaux du Roy au Département de Toulon, commissaire inspecteur des Haras de Bretagne à son décÚs ». Il possédait aussi en 1732 le manoir de Squividan en Treffiagat et celui de Trévélep en Ploenivel (Plonivel) et était aussi sergent féodé dépendant du baron du Pont pour les paroisses de Plonivel et Treffiagat[65] et c'est lui qui fit construire l'hÎtel du Haffont à Quimper[66]. Son propre fils, Louis Charles du Haffont (1747-1800), lui aussi seigneur de Lestrédiagat, comte de Lestriagat et Kéréon, fut capitaine de cavalerie.

    La famille du Haffont Ă©tait trĂšs riche[67] : Ă  la veille de la RĂ©volution française, elle possĂ©dait, en plus de son chĂąteau avec jardins et dĂ©pendances, fĂ»taies (18 journaux soit 9 ha), prairies (12 journaux), 101 propriĂ©tĂ©s agricoles, acquises par « successions au paternel depuis trois gĂ©nĂ©rations ». À Treffiagat, elle touchait les rentes de 32 tenures ou exploitations agricoles dont 2 mĂ©tairies (MĂ©ziou et Le Vivier) et 30 fermes, et exploitait aussi un moulin Ă  vent (KerlĂ©guer ?). La famille possĂ©dait aussi des exploitations dans de nombreuses autres paroisses (21 Ă  Plobannalec, 14 Ă  Loctudy, 6 Ă  GouĂ©zec, 4 Ă  Penmarc'h, etc.[68].

    Carte de Cassini (1783) : Treffiagat et ses environs.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Treffiagat de fournir 5 hommes et de payer 32 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[69].

    Un aveu rendu en 1765 par le domanier JĂ©rome Le Donge[70], qui exploitait alors la tenue de Ker-Arun, qui faisait partie du domaine foncier de la famille du Haffont permet d'avoir une idĂ©e de la condition paysanne Ă  cette Ă©poque Ă  Treffiagat ; ce paysan doit payer une rente convenanciĂšre de 14 boisseaux de cĂ©rĂ©ales (soit moins de 4 hectolitres) pour sa ferme d'une douzaine d'hectares dont 7,5 ha en terres chaudes (terres Ă  cĂ©rĂ©ales : froment, seigle et avoine), au sol riche, bien fumĂ© en raison de la proximitĂ© de la mer (grĂące au goĂ©mon), formĂ© de terres encloses, mais aussi d'un mĂ©jou, mĂȘme si son exploitation contient aussi deux ha Âœ de terres froides (pĂątures des marais et champs situĂ©s sur les "menez", ces derniers Ă©cobuĂ©s de temps Ă  autre, restant le reste du temps en jachĂšre et fournissant l'ajonc et la litiĂšre pour les animaux), le reste Ă©tant formĂ© d'un courtil et des bĂątiments et dĂ©pendances ; ce paysan utilise aussi les communaux. Ce paysan doit aussi fournir Ă  son propriĂ©taire des chapons, lui doit des corvĂ©es et la banalitĂ© pour l'utilisation du moulin, et lui payer le champart[71].

    L'histoire a conservé le souvenir de deux Naufrages survenus au

    devant la cĂŽte de LĂ©chiagat : en novembre 1749 le Barbau Eleonor, de Dantzig (Pologne) et en dĂ©cembre 1768 les Trois FrĂšres de Cork (Irlande). Les naufragĂ©s Ă©taient alors enterrĂ©s Ă  mĂȘme la dune, ce qui explique que l'on retrouve parfois des squelettes[72].

    Révolution française et Empire

    En 1789, la paroisse de Treffiagat, qui comprenait alors 70 feux, Ă©lit deux dĂ©putĂ©s (HervĂ© Guiriec et Ambroise Tanneau) Ă  la rĂ©union du tiers-Ă©tat de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Quimper, prĂ©alable Ă  la rĂ©union des États gĂ©nĂ©raux de 1789[73].

    Joseph Marie du Haffont, frĂšre cadet du seigneur de LestrĂ©diagat, capitaine au rĂ©giment de Chartres, dĂ©serta dĂšs 1789 et Charles Marie du Haffont lui-mĂȘme Ă©migra (le chĂąteau de LestrĂ©diagat Ă©chappa Ă  la vente comme bien national car Ambroise du Haffont, fils cadet de Charles du Haffont, soutenait la RĂ©volution ; il Ă©tait administrateur du district de Quimper). Le recteur de Treffiagat, Larour, refusa de prĂȘter le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ©, mais dĂ©cĂ©da peu aprĂšs ; il fut remplacĂ© par un curĂ© jureur, Bizien, originaire de Kerlaz. Un prĂȘtre rĂ©fractaire originaire de Treffiagat, Jean Querneau, qui Ă©tait recteur du Juch vint se cacher dans sa famille Ă  KĂ©rĂ©on et demeura « introuvable »[74].

    La loi du transforma momentanément la paroisse de Treffiagat en une succursale de celle de Plobannalec[75].

    En 1792 Lesconil et Le Guilvinec n'avaient qu'une chaloupe, Sainte-Marine 3, Treffiagat et KĂ©rity 4 chacun, L'Île-Tudy 8, Concarneau 250 et Douarnenez 275 environ[76].

    L'essor du port de LĂ©chiagat

    Si, depuis des siĂšcles, les habitants de LĂ©chiagat ont exercĂ© les divers mĂ©tiers de la mer et fourni des marins aux vaisseaux du Roi, c'est dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle que ce hameau se dĂ©veloppe vĂ©ritablement, profitant du dynamisme du port de pĂȘche voisin du Guilvinec et de ses conserveries oĂč de nombreuses femmes allaient travailler. Poursuivi pendant les premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle, cet essor a fait de LĂ©chiagat une agglomĂ©ration plus importante que celle du chef-lieu communal. En 1889, Benjamin Girard Ă©crit : « Le bourg [de Treffiagat] n'a que 46 habitants ; l'agglomĂ©ration principale est Ă  LĂ©chiagat, village de pĂȘcheurs »[77].

    Une cale de 44 mĂštres de long sur m de large est construite en 1883, puis, entre 1907 et 1909, un mĂŽle-abri de 90 m de long sur 4 mĂštres de large ; deux autres cales sont construites vers 1920 et enfin et surtout, entre 1930 et 1932, la construction de l'actuel mĂŽle-abri long de 471 mĂštres permet enfin Ă  LĂ©chiagat de disposer d'un vĂ©ritable port abritĂ© des tempĂȘtes[78].

    L'Ă©cole de hameau de LĂ©chiagat

    Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le FinistÚre par deux décrets :

    • Le dĂ©cret du qui a dĂ©lĂ©guĂ© une subvention pour 18 Ă©coles de hameaux sur l'arrondissement de QuimperlĂ© ; toutes ont Ă©tĂ© bĂąties.
    • Le dĂ©cret du qui a dĂ©lĂ©guĂ© une subvention pour 50 Ă©coles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du dĂ©partement (Brest, ChĂąteaulin, Morlaix, Quimper) Ă  choisir dans les communes « dont le territoire est le plus Ă©tendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont Ă©tĂ© bĂąties dont 1 Ă  Treffiagat (LĂ©chiagat)[79].

    Le début de l'assÚchement des marais littoraux

    En 1883, les terrains communaux, jusque-lĂ  consacrĂ©s Ă  la vaine pĂąture au bĂ©nĂ©fice des paysans sans terre, des journaliers et des valets de ferme, furent partagĂ©s entre les domaines, fermes et mĂ©tairies, au prorata de leur superficie dĂ©jĂ  existante. À Treffiagat, ce partage concerna les menez (mauvaises terres souvent rocailleuses), et surtout les paluds, les landes et les dunes du bord de mer, prolongeant le glacis des terres cultivables des fermes de Kersaoz, du Reun, de Squividan, de KerlĂ©guer, de LĂ©han, de LĂ©chiagat, etc. En hiver, ces marais devenaient des Ă©tangs temporaires (les dunes freinant l'Ă©coulement naturel vers la mer des tout petits ruisseaux cĂŽtiers les alimentant et la mer pĂ©nĂ©trant temporairement en arriĂšre du cordon de dunes lors des tempĂȘtes) comme ceux de Loc'h Vraz devant KerlĂ©guer et de Loc'h Vihan prĂšs de LĂ©han, recouvrant une centaine d'hectares pendant cette saison humide. L'Ă©tĂ©, cette zone humide servait de pĂąture, produisait du foin et de la litiĂšre ; par le passĂ©, les roseaux (phragmites) servaient Ă  recouvrir de chaume les toits des maisons, mais ce n'Ă©tait dĂ©jĂ  plus le cas ; par contre le rouissage du chanvre s'y pratiquait encore, principalement pour la fabrication de cordes.

    En 1884 un premier essai d'assĂšchement Ă©choua en raison de mĂ©sententes. En 1889 Corentin Toulemont et sa sƓur, originaires de Loctudy, mais mariĂ©s Ă  une sƓur et un frĂšre Daniel, du hameau de Kersaoz, parvinrent Ă  crĂ©er une association avec leurs voisins et entreprirent l'assĂšchement des marais, en creusant notamment un aqueduc souterrain aboutissant Ă  la plage de Goudoul, gagnant ainsi une douzaine d'hectares de terres exploitables[80].

    Les naufrages et la noyade de l'abbé Signor

    Les naufrages Ă©taient alors nombreux, mĂȘme si l'histoire en a perdu la trace : par exemple le , le journal La Presse Ă©crit que le naufrage du brick l'Émile, de TrĂ©guier, qui allait de Bordeaux en Angleterre avec un chargement de manganĂšse, « est le cinquiĂšme des navires qui, depuis le 1er janvier, se sont perdus entiĂšrement sur le littoral de la commune de Treffiagat »[81].

    En 1872 (ou 1873), le vapeur anglais William-Connal s'Ă©choua sur la cĂŽte de LĂ©chiagat, aprĂšs avoir confondu le feu de Penmarc'h et celui de Loctudy[82].

    En aoĂ»t 1875, l'abbĂ© Signor, recteur de la paroisse de Treffiagat, parti faire de la pĂȘche en mer avec trois jeunes du petit sĂ©minaire de Pont-Croix se noya en raison du chavirage du bateau, les adolescents Ă©tant recueillis par un canot du Guilvinec[83].

    La tempĂȘte du provoqua la disparition de six chaloupes dont trois Ă©taient du Guillvinec et trois de LĂ©chiagat : le VolontĂ© de Dieu (9 noyĂ©s), le Saint-Corentin (6 noyĂ©s), le Notre-Dame-de-la-Mer (7 noyĂ©s). Dans le Journal des dĂ©bats du , Anatole Le Braz, Ă  propos de cette tempĂȘte, qui fit en tout 44 disparus laissant 32 veuves et 85 orphelins, Ă©crit : « Trois des embarcations englouties relevaient du port de LĂ©chiagat, un faubourg maritime qui n'est sĂ©parĂ© du Guilvinec que par un arriĂšre-port, large seulement d'une ou deux encablures, mais qui se rattache Ă  Treffiagat, la commune limitrophe. Un canot nous mit sur l'autre rive. C'Ă©tait l'heure de l'appareillage pour les bateaux qui se livrent Ă  la pĂȘche nocturne du merlu. Nous croisĂąmes, au cours de la traversĂ©e, plusieurs d'entre eux qui s'Ă©branlaient ; leurs hautes voilures, en s'Ă©branlant, projetĂšrent sur nous leur ombre. (....) À Leschiagat [LĂ©chiagat], les femmes avaient Ă©tĂ© convoquĂ©es Ă  la maison d'Ă©cole ; nous les trouvĂąmes, au nombre d'une vingtaine, installĂ©es sur les bancs de la classe. Quelques-unes avaient encore sur les bras des enfants encore Ă  la mamelle qu'elles durent bercer en chantant Ă  mi-voix, pour les faire taire, tandis que le maire de Treffiagat, un vieux paysan aux longs cheveux celtiques, procĂ©dait Ă  l'appel des noms », avant de procĂ©der Ă  la distribution de secours qui leur Ă©taient attribuĂ©s[84].

    Fin mai 1897, le bateau de pĂȘche Saint-Jean, de LĂ©chiagat, parti relever ses casiers, disparut avec son Ă©quipage de 8 marins-pĂȘcheurs ; le mĂȘme jour disparut le Sainte-Anne, du Guilvinec, qui Ă©tait parti pĂȘcher le homard dans l'archipel des GlĂ©nan, avec ses quatre hommes d'Ă©quipage[85].

    L'épidémie de choléra de 1885-1886

    Alors que Le Guilvinec est durement frappĂ© par l'Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra de 1885-1886 qui y provoque 126 cas dont 72 dĂ©cĂšs, LĂ©chiagat, pourtant tout proche et en communication de tous les instants avec ce port, fut peu concernĂ© : 2 cas seulement et aucun dĂ©cĂšs. Henri Monod attribue cette chance au fait que les habitants du Guilvinec buvaient l'eau souillĂ©e des puits de la ville alors que « les habitants de LĂ©chiagat, la trouvant trop mauvaise, ne la boivent jamais. PlutĂŽt que de la boire, ils vont Ă  deux kilomĂštres chercher de l'eau potable Ă  une source qui jaillit en dehors de toute agglomĂ©ration. Un assez grand nombre ont Ă  leur porte des citernes oĂč ils recueillent l'eau de pluie »[86].

    Les tensions politico-religieuses de la « Belle Époque »

    De 1880 Ă  1920 la mission mĂ©thodiste presbytĂ©rienne galloise, la Welsh Missionary Society, ouvre des temples Ă  Pont-L’AbbĂ©, LĂ©chiagat (le pasteur Jones y achĂšte une maison transformĂ©e en temple en 1903[87]) et Lesconil[88].

    Croix, vieux puits et bretonnes en tenue bigoudÚne à Lestriagat (Léchiagat); à l'arriÚre-plan, le port du Guilvinec (début XXe siÚcle)

    En 1891, à Treffiagat, l'école tenue par les frÚres de l'instruction chrétienne de Ploërmel dut refuser des élÚves faute de place, alors que l'école laïque, située à Léchiagat, n'avait qu'une douzaine d'élÚves[89].

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de Treffiagat Ă©crit : « Aucun [enfant] n'a entendu le moindre mot de français Ă  la maison »[90].

    En 1902, la fermeture de l'Ă©cole privĂ©e tenue par les SƓurs des Filles du Saint-Esprit en vertu de la loi du 1er juillet 1901 sur les congrĂ©gations, provoqua des troubles Ă  Treffiagat : « À Treffiagat, lorsque les commissaires et les gendarmes arrivĂšrent, ils trouvĂšrent l'Ă©cole barricadĂ©e et gardĂ©e intĂ©rieurement par les habitants. Ils essayĂšrent d'entrer, mais des pierres leur furent jetĂ©es de l'intĂ©rieur. Les agents et les gendarmes jugĂšrent prudent de se retirer pour revenir l'aprĂšs-midi avec le concours d'une compagnie du 118e d'infanterie et de deux nouvelles brigades de gendarmerie. Les rebelles, devant l'importance de la force armĂ©e, cĂ©dĂšrent et laissĂšrent pĂ©nĂ©trer dans l'Ă©cole les commissaires qui notifiĂšrent le dĂ©cret »[91]. Le lieutenant-colonel Henri Le Gouvello de la Porte[92], Ă  qui appartenait l'Ă©cole et l'immeuble des SƓurs, fut condamnĂ© pour bris de scellĂ©s[93]. L'Ă©cole des garçons, tenue par les frĂšres de PloĂ«rmel, fut Ă©galement fermĂ©e[94].

    L'année suivante, trois religieuses des Filles du Saint-Esprit vivant en communauté dans son chùteau de Lestriagat mis à leur disposition par le colonel Le Gouvello de la Porte et qui donnaient des leçons particuliÚres aux enfants et faisaient le catéchisme, furent condamnées à une amende pour violation de la loi du sur les Congrégations[95].

    Le , « dĂšs 4 heures du matin, sous la direction du capitaine Blondin, 35 Ă  40 gendarmes prĂ©cĂ©dĂ©s de deux trompettes quittaient Quimper (...) se dirigeant sur Treffiagat, (...) oĂč l'expulsion manu militari des prĂȘtres du presbytĂšre a eu lieu »[96].

    La crise de la sardine

    Le port de Lestriagat (Léchiagat) au début du XXe siÚcle.

    En 1903 Ă©galement, Treffiagat fit partie, en raison de son port de pĂȘche de LĂ©chiagat, des communes durement touchĂ©es par la crise de la sardine et fut concernĂ©e par les secours attribuĂ©s aux pĂȘcheurs frappĂ©s par la misĂšre[97]. « Un deuxiĂšme wagon de denrĂ©es, venant de Paris, est arrivĂ© pour les pĂȘcheurs de Treffiagat » Ă©crit le le correspondant du journal Le XIXe siĂšcle[98].

    Le , le canot no 2249, de LĂ©chiagat, qui pĂȘchait la sardine au large de Lesconil, fut abordĂ© et coulĂ© par un contre-torpilleur de l'escadre qui regagnait Brest ; le mousse, ĂągĂ© de 14 ans, fut noyĂ©, mais les trois autres membres de l'Ă©quipage furent sauvĂ©s par un autre bateau de pĂȘche[99].

    Le , le canot Jeune-Tobic, de LĂ©chiagat, sombra Ă  douze milles nautiques au large de Penmarc'h ; les trois membres de l'Ă©quipage se cramponnĂšrent Ă  des avirons et parvinrent, en dĂ©pit d'une mer grosse, Ă  ĂȘtre secourus par l'Ă©quipage de la chaloupe Les Trois FrĂšres, de Douarnenez[100].

    Une vie politique parfois agitée

    L'opposition entre les « Blancs », majoritaires parmi les Ă©lecteurs ruraux, et les « Rouges », majoritaires parmi les marins, fut longtemps trĂšs forte : lors des Ă©lections lĂ©gislatives du qui virent l'Ă©lection comme dĂ©putĂ© de la 2e circonscription de Quimper du candidat de la gauche radicale Édouard PlouzanĂ©, le marquis de L'Estourbeillon, dĂ©putĂ© royaliste, dĂ©nonce les incidents survenus lors des Ă©lections lĂ©gislatives dans la deuxiĂšme circonscription de Quimper : « ce furent les voies d'accĂšs aux salles de vote et mĂȘme aux bourgs gardĂ©s par des groupes d'individus menaçant et frappant les Ă©lecteurs ruraux qui venaient voter comme Ă  Treffiagat, Peumerit et PlozĂ©vet ; des bureaux et des urnes pris violemment et gardĂ©s par des bandes de marins Ă©trangers aux sections de vote, comme Ă  Plobannalec, pour empĂȘcher le vote des cultivateurs »[101]. Selon M. de Servigny, candidat conservateur, « 71 cultivateurs auraient Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s de voter ». Il incrimine aussi l'attitude du maire qui aurait laissĂ© maltraiter plusieurs Ă©lecteurs[102]. De plus, lors du dĂ©pouillement du vote, il y avait 80 bulletins en trop dans l'urne[103].

    Le journal L'Aurore dans son édition du écrit : « Des incidents se sont produits dans la deuxiÚme circonscription, notamment dans les communes de Plozévet, Treffiagat, Peumerit, Plovan et Plobannalec. Des rixes se sont produites. Plusieurs électeurs ont été blessés »[104].

    Le train Birinik

    Les ports du Pays bigouden et le train birinik.

    Le train birinik, à voie étroite, a été en service de 1907 à 1963 : allant de Pont-l'Abbé à Saint-Guénolé, la ligne disposait d'une gare à Treffiagat ; c'était un train de voyageurs, il faisait également office de train de marée.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Treffiagat porte les noms de 83 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale : 8 d'entre eux sont morts sur le front belge, la plupart lors de la Course Ă  la mer ; 5 sont morts en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr ; un (Louis Le PĂ©oc'h) est mort en Italie, un autre (Henri Bec) en Serbie et un autre (Michel Biger) en Écosse Ă  Glasgow; un (Jean PĂ©ron[105]) est un marin dĂ©cĂ©dĂ© en mer et un autre (SĂ©bastien Le Gall[106]) un marin disparu en mer. Un soldat (Pierre Le Lay) est mort en captivitĂ© en Allemagne. La plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français : parmi eux, plusieurs ont Ă©tĂ© dĂ©corĂ©s : Charles Le Gall[107] et Pierre MĂ©hu[108] ont reçu la Croix de guerre et la MĂ©daille militaire, Jacques Le Pape[109] la Croix de guerre (attribuĂ©e aussi Ă  Louis Le PĂ©oc'h)[110].

    La poursuite de l'assĂšchement des marais littoraux

    InspirĂ©s par la rĂ©ussite de Corentin Toulemont, les propriĂ©taires, paysans, goĂ©moniers et pĂȘcheurs des marais de Treffiagat crĂ©Ăšrent en 1922 un « syndicat des marais », dirigĂ© par ce dernier, et parvinrent aprĂšs quelques dĂ©boires (la mer notamment envahissant la zone peu aprĂšs la crĂ©ation d'un premier canal de drainage traversant la dune), en creusant un canal Ă  ciel ouvert log de km, large de 2 Ă  3 mĂštres, parallĂšle Ă  la dune et acheminant vers l'ouest l'eau par Ă©coulement naturel jusqu'Ă  l'Ă©tang de LĂ©han, puis un Ă©missaire souterrain, long de 1,3 km, passant sous l'agglomĂ©ration de LĂ©chiagat Ă©vacue l'eau jusqu'Ă  l'arriĂšre-port Ă  proximitĂ© de l'actuel lycĂ©e maritime (ce canal de drainage a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 2009). MĂȘme si l'assĂšchement n'a pas Ă©tĂ© complet, des zones humides subsistant notamment autour du menhir de LĂ©han, la superficie des prairies naturelles augmenta nettement. Les conditions sanitaires s'amĂ©liorĂšrent Ă©galement avec la disparition de « cette lagune empestĂ©e depuis des siĂšcles [qui] avait vu des familles entiĂšres pĂ©rir sous les Ă©manations mystĂ©rieuses et malfaisantes des eaux » a Ă©crit un journaliste du journal Ouest-Éclair[111] (en fait principalement la tuberculose). La fin des travaux donna lieu Ă  une grande fĂȘte le [80].

    En mars 1928, la grande marĂ©e d'Ă©quinoxe provoque de graves dĂ©gĂąts Ă  LĂ©chiagat : « À Treffiagat, les dĂ©fenses en maçonnerie du port ont Ă©tĂ© dĂ©molies. Mille mĂštres de dunes ont Ă©tĂ© emportĂ©s. Dans certaines maisons, l'eau est montĂ©e jusqu'Ă  un mĂštre. Des tas de goĂ©mon ont Ă©tĂ© emportĂ©s par les vagues »[112].

    En dĂ©cembre 1928, la mort d'un cheminot, Griffon, Ă©crasĂ© par la locomotive d'un train quittant la gare de Treffiagat, sembla d'abord accidentelle avant d'ĂȘtre transformĂ©e en crime, dont fut accusĂ© un autre cheminot[113].

    Aux alentours du , les habitants de Léchiagat furent surpris de constater que le phare était encore allumé à 9 heurs du matin ; le maire, alerté, fut défoncer la porte et trouva le gardien sans connaissance, victime d'une congestion cérébrale ; bien que transporté à l'hÎpital de Pont-l'Abbé, ce dernier décéda le 28 décembre[114].

    La forte tempĂȘte du , les pinasses armĂ©es Ă  la drague pour la pĂȘche Ă  la langoustine du port du Guilvinec (des bateaux de 16 Ă  18 mĂštres de long, de 25 Ă  30 tonnes de jauge brute, qui se tenaient Ă  l'entrĂ©e du port, prĂȘte Ă  prendre la mer le lendemain, chassĂšrent sur leurs ancres et furent drossĂ©s Ă  la cĂŽte, cĂŽtĂ© LĂ©chiagat : deux bateaux furent perdus, six subirent des avaries graves et une quinzaine des avaries plus lĂ©gĂšres ; les langoustiers, qui occupaient l'arriĂšre-port du cĂŽtĂ© de LĂ©chiagat, ne subirent que de lĂ©gĂšres avaries[115]. En 1935, Treffiagat fait partie des cinq communes du dĂ©partement du FinistĂšre Ă  avoir une municipalitĂ© Ă  majoritĂ© communiste (les autres Ă©tant Concarneau, Douarnenez, Beuzec-Conq et Guilvinec)[116].

    Les nouveaux Ă©quipements portuaires
    Groupe de pĂȘcheurs sur la cale de LĂ©chiagat vers 1920 (photographie de Jacques de ThĂ©zac, musĂ©e dĂ©partemental breton)

    Le mĂŽle du port, long de 90 mĂštres, est construit en 1907 (zle projet datait de 1881)[117], et deux cales sont ajoutĂ©es dans les annĂ©es 1920. Le mĂŽle du Guilvinec, placĂ© sur l'autre rive du bassin, a Ă©tĂ© construit avant 1900, fermant et abritant le bras de mer. La digue de LĂ©chiagat, longue de 320 m, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e entre 1930 et 1932 ; les travaux ont durĂ© trois ans, les pierres proviennent de la carriĂšre voisine de KĂ©ristin.

    En 1926, Yann ar Prince, un marin de LĂ©chiagat parti travailler Ă  la "Compagnie lorientaise de chalutage Ă  vapeur", surnommĂ©e la Chalutage, pour le compte de laquelle il commanda successivement divers bateaux, propose Ă  son armement de crĂ©er un atelier de fabrication de chaluts Ă  la main dans son port natal, Ă  Parc ar Brial, assurĂ© de trouver sur place toute la main-d'Ɠuvre fĂ©minine nĂ©cessaire. Son gendre, Louis Le DrĂ©zen, fait construire en 1929 une usine de fabrication de filets de pĂȘche Ă  proximitĂ©[118]. AprĂšs sa mort lors des combats de la Poche de Lorient en fĂ©vrier 1945, sa veuve ClĂ©mentine Le DrĂ©zen (la fille de Yann ar Prince), puis le gendre de cette derniĂšre, Pierre Le Brun, prennent la direction de l'entreprise, qui existe toujours[119].

    L'arriÚre-port, situé au nord du pont de Léchiagat, construit entre 1948 et 1951, fait face au lycée maritime.

    En 1970 la construction de deux épis, complétée par la pose de tripodes pour briser la houle, est réalisée à l'entrée du port commun à Léchiagat et au Guilvinec. Un parement brise-lames est aussi apposé le long de la digue pour mieux protéger le port[120].

    Des langoustiers Ă  voiles aux "malamoks"

    Au dĂ©but de la dĂ©cennie 1930, LĂ©chiagat possĂ©dait une flottille d'une quarantaine de dundees, des langoustiers Ă  voiles et Ă  moteur auxiliaire, ainsi que quelques dizaines de pinasses sardiniĂšres, quelques dragueurs et quelques ligneurs. À partir de 1934 commencent Ă  apparaĂźtre les "malamoks"[121], le premier Ă©tant la propriĂ©tĂ© des frĂšres FĂ©lix et Marcel Quiniou ; il fut suivi de nombreux autres (15 par exemple furent construits en 1938 Ă  LĂ©chiagat) car ils permettaient des pĂȘches beaucoup plus fructueuses (un "malamok" pouvait capturer de six Ă  dix fois plus de langoustines que les bateaux dragueurs traditionnels) ; la liste de 42 d'entre eux a Ă©tĂ© recensĂ©e : parmi eux, le Pasteur (il coula le sans faire de victimes, Ă  la suite d'une collision avec un chalutier du Guilvinec), le Bretagne (qui coula dans la nuit du 5 au prĂšs du phare d'Ar-Men avec 9 hommes Ă  bord, tous de LĂ©chiagat), le Korrigan (lui aussi perdu corps et biens prĂšs du rocher Ar Men Du en face de Larvor) le , ce naufrage faisant six victimes, toutes des pĂȘcheurs de LĂ©chiagat), le Rosier Fleuri (renversĂ© par une vague dĂ©ferlante lors de la tempĂȘte de la nuit du 3 au , cet accident faisant dix noyĂ©s et quatre rescapĂ©s, tous de LĂ©chiagat), mĂȘme si la plupart des malamoks ont terminĂ© leur carriĂšre dans le cimetiĂšre des bateaux de LĂ©chiagat[122].

    Dans les annĂ©es 1930, des pentecĂŽtistes Ă©tablissent une assemblĂ©e Ă  LĂ©chiagat, ainsi qu’à KĂ©rity, qui dĂ©pend de la "Mission ÉvangĂ©lique Bretonne" de Douarnenez.

    La Seconde Guerre mondiale

    Joseph Guilcher, nĂ© en 1923 Ă  Treffiagat, apprenti boulanger Ă  l'Île de Sein en juin 1940, fit partie des SĂ©nans qui quittĂšrent l'Ăźle dĂšs le sur le VellĂ©da et gagnĂšrent Penzance au Royaume-Uni ; il fut par la suite boulanger sur un cargo transportant du minerai entre l'Afrique et l'Angleterre, puis, au dĂ©but de 1943 s'engagea dans les commandos Kieffer ; il participa au dĂ©barquement de Normandie le 6 juin 1944 oĂč il fut blessĂ© ; citoyen d'honneur de la ville de Ouistreham, titulaire de nombreuses dĂ©corations[123], il est dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  LĂ©chiagat[124].

    En 1941, onze jeunes de LĂ©chiagat, qui avaient le projet de gagner l'Angleterre et s'Ă©taient emparĂ©s du chalutier Charley furent interceptĂ©s par la Kriegsmarine. Un trafic d'armes, dirigĂ© par Robert Ballanger et le capitaine Queignec, livrĂ©es par un sous-marin anglais, fut organisĂ© Ă  destination des rĂ©sistants FTP de la rĂ©gion, ces armes devant ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©es par le chalutier L'Audacieux ; mais le Ă  six heures du matin, des soldats allemands cernent LĂ©chiagat et procĂšdent, ainsi que des gendarmes français, Ă  des perquisitions chez plusieurs habitants (dont Jean DĂ©sirĂ© Larnicol, ancien maire de Treffiagat ; Jean Le Coz, menuisier ; Louis Quiniou, marin-pĂȘcheur ; etc.) Ă  la recherche d'armes, un indicateur leur ayant signalĂ© l'existence Ă  LĂ©chiagat d'un centre de rĂ©sistance composĂ© d'individus ayant appartenu au Parti communiste ou ayant des sympathies pour le gaullisme et participant Ă  un trafic d'armes. Plusieurs furent arrĂȘtĂ©s dont Jean Baudry, fusillĂ© le au Mont-ValĂ©rien[125] et certains dĂ©portĂ©s ; d'autres durent se cacher (comme Laurent HĂ©not, Guillaume BodĂ©rĂ© et Jean DĂ©sirĂ© Larnicol). Le , L'Audacieux, commandĂ© par ses deux patrons, Michel BollorĂ© et Bastien CoĂŻc, avec tout son Ă©quipage (dont Bastien Larnicol et Pierre KervĂ©nan), partit pour l'Angleterre afin d'Ă©viter l'arrestation, dĂ©barquant Ă  Newlyn[126]; mĂȘme s'ils ne combattirent pas (ils Ă©taient trop ĂągĂ©s, une quarantaine d'annĂ©es, ou trop jeune pour l'un) dans les rangs de la France libre, ils en furent membres et s'adonnĂšrent Ă  la pĂȘche Ă  partir du port de Newlyn pendant toute la durĂ©e de la guerre[127].

    Plusieurs habitants de la commune combattirent dans les rangs de la France libre, comme Roger Biger, Émile PĂ©ron et RaphaĂ«l Quideau, qui combattirent en Syrie ; des rĂ©sistants furent dĂ©portĂ©s (ArsĂšne CoĂŻc) ou internĂ©s (Jos Quiniou et Jean Le Coz) ; des rĂ©fractaires au travail obligatoire (Lucien Pochat, P.M. Goarin) furent raflĂ©s et contraints d'aller travailler en SilĂ©sie. Deux marins de LĂ©chiagat (Jos Biger et DoscithĂ© Charlot, qui Ă©taient en Indochine au dĂ©but de la guerre, furent internĂ©s par les Japonais. Des soldats originaires de la commune furent prisonniers dans des stalags en Allemagne (ou en Pologne comme Henri Le Pape)[128].

    En septembre 1942, Jean-Marie Le Coz, ex-secrĂ©taire de la cellule communiste de LĂ©chiagat, fut arrĂȘtĂ©, accusĂ© par le rĂ©gime de Vichy d'ĂȘtre un « accapareur de vivres »[129].

    Le monument aux morts de Treffiagat porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[110]. Parmi elles des soldats morts lors de la dĂ©bĂącle de 1940 comme Jacques Lucas[130] ou RaphaĂ«l Quideau[131] mort des suites de ses blessures en Syrie ; plusieurs sont des rĂ©sistants morts soit en dĂ©portation comme Victor Adam[132], Albert Pochat[133] et Pierre Tanneau[134], soit fusillĂ© comme Jean Baudry, nĂ© le Ă  Treffiagat, marin, membre des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), fut fusillĂ© le au Mont-ValĂ©rien[135] ; un autre, Louis Le DrĂ©zen[136], qui dirigeait Ă  LĂ©chiagat l'entreprise de fabrication de filets de pĂȘche, a Ă©tĂ© victime des combats lors de la LibĂ©ration. Des marins sont disparus en mer comme SĂ©bastien Durand[137], Jean Le Tirilly[138] ou AmĂ©dĂ©e Le Berre[139].

    L'aprĂšs-Seconde-Guerre-mondiale

    La paroisse de Léchiagat est créée par ordonnance épiscopale le , le culte est d'abord célébré sans la chapelle Saint-Jacques, détruite par la suite ; l'église paroissiale Notre-Dame-des-Flots n'est construite qu'entre 1958 et 1960[140].

    Un marin, Hubert Le Gouvello de la Porte[141] est mort prisonnier du Viet-Minh pendant la guerre d'Indochine[142]. Le monument aux morts de Treffiagat porte aussi le nom de Charles Le Floc'h, mort pour la France en 1959, probablement pendant la guerre d'Algérie.

    La colonie de vacances de « La Providence »[143] ouvrit en 1950, elle fonctionna jusque vers 1990 et accueillait chaque annĂ©e une soixantaine d'orphelines de Quimper, encadrĂ©es par des religieuses ; l'Ă©tablissement fut ensuite repris par l'UFCV afin d'ĂȘtre vendu Ă  la commune en 2010[5].

    Le XXIe siĂšcle

    Le port du Guivinec-Léchiagat : vue du quai cÎté Léchiagat ; à l'arriÚre-plan, l'église du Guilvinec.

    Le canot SNSM Men Meur

    Le canot tout temps « SNS 099 Men Meur», entré en service en 2003 (il avait remplacé le Patron Léon Avron, lancé en 1977), construit par les chantiers Sibiril de Carantec, connaßt en 2020 son carénage de demi-vie aux chantiers de Pors-Moro à Pont-l'Abbé[144].

    La polémique concernant le projet de transformation de l'arriÚre-port en port de plaisance

    Face au dĂ©clin du port de pĂȘche du Guilvinec-LĂ©chiagat et Ă  l'envasement accru de l'arriĂšre-port du Steir (qui n'est plus depuis des dĂ©cennies qu'un cimetiĂšre de bateaux) accĂ©lĂ©rĂ© depuis la construction du pont-digue reliant LĂ©chiagat au Guilvinec, un projet de dĂ©vasement, de construction d'un port de plaisance dans cet arriĂšre-port et de dĂ©molition du pont-digue fait polĂ©mique depuis 2010, la controverse opposant principalement les Ă©cologistes et les professionnels de la mer[145]. Les partisans du projet arguent que la pĂȘche professionnelle restera prioritaire et que le projet d'un port de plaisance est seulement complĂ©mentaire, permettant d'Ă©toffer une offre en matiĂšre d'accueil de bateaux de plaisance quasiment inexistante pour l'instant et permettrait l'arrivĂ©e de nouvelles entreprises industrielles liĂ©es Ă  la mer et Ă  la navigation de plaisance dans la zone intercommunale de Toul-ar-Braz[146]. « Cette mixitĂ© entre pĂȘche et plaisance sera un atout pour le port » assure Jean-Luc Tanneau, maire du Guilvinec. Deux projets existent en fait : l'un de 240 places, juste en amont du port de pĂȘche, l'autre de 800 places en amĂ©nageant l'arriĂšre-port. Les Ă©cologistes s'opposent Ă  ce dernier projet : l'arriĂšre-port est « d'une remarquable biodiversitĂ© et une nourricerie indispensable pour le repeuplement de la mer » s'indigne par exemple un membre de l'association « Bretagne vivante »[147].

    La démission du maire en 2015

    Le le maire David Chevrier donne sa démission pour raisons professionnelles son métier d'entrepreneur de travaux publics lui semblant incompatible avec son mandat[148] ; il est remplacé le par DaniÚle Bourhis[149].

    Politique et administration

    Treffiagat adhÚre à la communauté de communes du Pays Bigouden Sud[150].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 juin 1958 Pierre-Marcel QuĂ©ffelec Marin-pĂȘcheur
    Décédé en fonction
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 1971 SĂ©bastien Calvez
    (1930-1997)
    Employé de l'Inscription maritime
    mars 1971 juin 2003 Albert HĂ©not[153] - [154]
    (1929-2019)
    PCF puis DVG Ancien enseignant et proviseur adjoint, maire honoraire
    PrĂ©sident de la CC du Pays Bigouden Sud (1995 → 1998)
    DĂ©missionnaire[155]
    juin 2003 mars 2008 Sébastien Mélennec DVG Retraité, maire honoraire
    mars 2008 septembre 2015 David Chevrier PS[156] Chef d'entreprise (travaux publics)
    Vice-président de la CC du Pays Bigouden Sud
    DĂ©missionnaire[157]
    septembre 2015 mai 2020 Danielle Bourhis DVG Cadre infirmier retraitée, ancienne 1re adjointe
    mai 2020 En cours Nathalie Carrot-Tanneau[158] LR Responsable du contentieux
    ConseillÚre départementale (depuis 2015)
    7e vice-présidente du conseil départemental (depuis 2021)
    2e vice-présidente de la CC du Pays Bigouden Sud (depuis 2020)

    Instances judiciaires et administratives

    Treffiagat relĂšve du tribunal d'instance de Quimper, du tribunal de grande instance de Quimper, de la cour d'appel de Rennes, du tribunal pour enfants de Quimper, du conseil de prud'hommes de Quimper, du tribunal de commerce de Quimper, du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes[159].

    La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximité du Guilvinec.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    515535494597678702745785771
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7808008858991 0091 0381 2051 3581 556
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8192 0422 2522 2932 3332 3732 3212 4472 574
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6032 4492 4842 3602 3332 1682 2412 4132 393
    2020 - - - - - - - -
    2 410--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[160] puis Insee Ă  partir de 2006[161].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : AprĂšs avoir lentement augmentĂ© pendant la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle (la commune gagne 256 habitants en 58 ans entre 1793 et 1851), la population de Treffiagat augmente spectaculairement pendant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, gagnant 1 048 habitants entre 1851 et 1901 (+ 136 % en 50 ans) : c'est l'Ă©poque de l'essor du port de LĂ©chiagat. La croissance dĂ©mographique se poursuit, mais Ă  un rythme moins soutenu, jusqu'en 1962, annĂ©e de la population maximale avec 2 603 habitants (le gain a Ă©tĂ© de 784 habitants, soit + 43 %, en 61 ans). Les quatre derniĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle enregistrent une lĂ©gĂšre diminution de la population (- 435 habitants entre 1962 et 1999) en raison du dĂ©clin du port de pĂȘche et de l'exode rural, mais le dĂ©but du XXIe siĂšcle voit la commune connaĂźtre un rebond dĂ©mographique (+ 240 habitants entre 1999 et 2012).

    La population de Treffiagat est vieillissante : en 2012 les 65 ans et plus reprĂ©sentaient 27,5 % de la population totale, alors que les 0 Ă  19 ans en reprĂ©sentaient seulement 20,6 %. Treffiagat enregistre ces derniĂšres annĂ©es un solde naturel nĂ©gatif, le nombre des dĂ©cĂšs (29 en 2009, 39 en 2010, 19 en 2011, 34 en 2012, 30 en 2013, 27 en 2014) Ă©tant chaque annĂ©e nettement supĂ©rieur Ă  celui des naissances (17 en 2009, 11 en 2010, 17 en 2011, 17 en 2012, 23 en 2013, 14 en 2014) ; le nombre des mariages oscille chaque annĂ©e entre 1 et 10 (10 en 2009, 4 en 2010, 1 en 2011, 7 en 2012, 5 en 2013, 6 en 2014)[5]. Une trentaine de permis de construire sont dĂ©livrĂ©s chaque annĂ©e (30 en 2009, 31 en 2010, 38 en 2011, 22 en 2012). Le taux de natalitĂ© est en baisse (12,5 pour mille entre 1968 et 1975 ; 7,4 pour mille entre 2007 et 2012), et reste nettement infĂ©rieur au taux de mortalitĂ© (14,3 pour mille entre 1968 et 1975 ; 11,9 pour mille entre 2007 et 2012), le taux d'accroissement naturel est donc nĂ©gatif (- 4,5 pour mille entre 2007 et 2012) ; par contre le solde migratoire est positif depuis 1968 (Ă  l'exception de la pĂ©riode 1990-1999 oĂč il a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement nĂ©gatif), il est de + 1,6 % pour la pĂ©riode 2007-2012)[162].

    Le parc immobilier est principalement constitué de maisons individuelles (97,4 % du parc immobilier total), principalement certes des résidences principales (63,9 % en 2012), mais les résidences secondaires y sont toutefois nombreuses (34,1 % en 2012) en raison de l'attractivité littorale.

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Rennes. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires.

    L'école publique de Léchiagat[163] est une école primaire regroupant une école maternelle et une école élémentaire ; elle est située à proximité du port. Il n'existe plus d'école au bourg de Treffiagat.

    Le lycée maritime professionnel de Guilvinec[164] est en fait situé sur le territoire de la commune de Treffiagat, à proximité de l'arriÚre-port de Léchiagat.

    Loisirs, manifestations culturelles et festivités

    Une « FĂȘte des langoustes » Ă©tait organisĂ©e Ă  LĂ©chiagat dans les annĂ©es 1930, avec Ă©lection de la « Reine de la FĂȘte Ă  la langouste » et de ses demoiselles d'honneur[165].

    L'« Espace jeunes » du Guilvinec-Treffiagat, qui se trouvait depuis 1998 installé dans les locaux de l'ancienne école maritime du Guilvinec, a emménagé en 2014 dans les locaux de l'ancien centre de vacances « La Providence ».

    Tourisme

    En 2015, Treffiagat dispose de trois terrains de camping (deux « deux étoiles », un « trois étoiles ») disposant en tout de 165 emplacements. La commune n'a aucun hÎtel en activité.

    Culte catholique

    Les paroisses catholiques de Léchiagat (Notre-Dame-des-Flots) et de Treffiagat (saint-Riagat) font partie de l'ensemble paroissial de Stereden-Vor dans le doyenné de Pont-l'Abbé (DiocÚse de Quimper et Léon).

    Culte protestant

    La commune compte deux lieux de culte protestant : le temple calviniste de l'Église protestante unie de France[166] et celui de la communautĂ© Ă©vangĂ©lique des AssemblĂ©es de Dieu[167].


    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le manoir de LestrĂ©diagat, propriĂ©tĂ© de la famille Le Gouvello de la Porte depuis le mariage le Ă  Rennes d'AmĂ©lie du Haffont de LestrĂ©diagat (1808-1881) avec Henry Le Gouvello de la Porte[168].
    • Le menhir de Lehan, de quatre mĂštres de haut[169], est mouillĂ© au milieu d'un Ă©tang derriĂšre le cordon dunaire. Il est classĂ© au titre de monument historique depuis 1923[170].
    • Le menhir de Squividan ou de Reun, classĂ© au titre de monument historique en 1975[171].
    • Le menhir de QuĂ©larn, classĂ© au titre de monument historique depuis 1923[172].
    • Deux stĂšles de l'Ăąge du Fer, Ă  cannelure, Ă©taient visibles Ă  l'Ă©glise Saint-Riagat, avant 1902. Elles sont depuis dans le jardin de la salle polyvalente Croas-Malo. Une autre stĂšle est dans le jardin de l'ancien presbytĂšre[173].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Riagat de Treffiagat a Ă©tĂ© construite entre 1902 et 1905 par l'architecte Armand Gassis[174].
    • L'Ă©glise Notre-Dame-des-Flots Ă  LĂ©chiagat, a Ă©tĂ© construite entre 1958 et 1960 en reprenant des pierres d'Ă©difices en ruines : Saint-Herbot du TrĂ©voux pour les murs, Saint-Jean de Leuhan pour le clocher et le porche sud, le presbytĂšre de PlonĂ©our-Lanvern pour le portail de style flamboyant, et un penty de Plomeur pour les pierres de la sacristie[175]. Le clocher est inscrit au titre de monument historique depuis 1926[176].
    • La chapelle Saint-Fiacre, consacrĂ©e Ă  saint Fiacre, un saint guĂ©risseur patron des jardiniers, date du XVIe siĂšcle ; construite au milieu de son placĂźtre, son pardon se dĂ©roule le premier dimanche du mois de septembre.
    • Les fontaines : celles de Saint-Fiacre et de Saint-Laurent Ă©taient considĂ©rĂ©es comme miraculeuses (celle de Saint-Fiacre avait la rĂ©putation de guĂ©rir la coqueluche), mais la plus connue est la fontaine de KerlĂ©guer, cĂ©lĂšbre pour la qualitĂ© de son eau et qui a fourni pendant des siĂšcles l'eau potable aux habitants de LĂ©chiagat et mĂȘme du Guilvinec, ainsi qu'aux marins qui venaient s'y approvisionner (de 100 Ă  200 barques chaque annĂ©e dans le courant du XIXe siĂšcle estime-t-on. Les eaux de cette fontaine furent encore plus utilisĂ©es aprĂšs l'Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra du Guilvinec survenue en 1885[177].
    • Le chĂąteau d'eau Ă  l'entrĂ©e de Treffiagat a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© par l'artiste FrĂ©dĂ©ric Gracia. La fresque rĂ©alisĂ©e en 2009 sur l'ensemble de l'ouvrage montre une composition sur le thĂšme des images reprĂ©sentatives de la ville: le phare, le port, le menhir et le littoral.
    • Monuments de Treffiagat-LĂ©chiagat
    • Le menhir de Lehan, dans son Ă©tang, ClassĂ© MH (1923).
      Le menhir de Lehan, dans son Ă©tang,
      Logo monument historique ClassĂ© MH (1923).
    • Menhir de Squividan ou de Reun, LĂ©chiagat, ClassĂ© MH (1975).
      Menhir de Squividan ou de Reun, LĂ©chiagat,
      Logo monument historique ClassĂ© MH (1975).
    • StĂšle protohistorique de l'ancien cimetiĂšre, jardin de la salle polyvalente Croas-Malo
      StĂšle protohistorique de l'ancien cimetiĂšre, jardin de la salle polyvalente Croas-Malo
    • Le clocher de l'Ă©glise Notre-Dame-des-Flots Ă  LĂ©chiagat, Inscrit MH (1926).
      Le clocher de l'Ă©glise Notre-Dame-des-Flots Ă  LĂ©chiagat,
      Logo monument historique Inscrit MH (1926).
    • Treffiagat, la chapelle Saint-Fiacre.
      Treffiagat, la chapelle Saint-Fiacre.
    • Treffiagat, la chapelle Saint-Fiacre.
      Treffiagat, la chapelle Saint-Fiacre.
    • Statue de La Vierge Ă  l'Enfant (1894).
      Statue de La Vierge Ă  l'Enfant (1894).


    Dictons et proverbes

    Une comptine traditionnelle en breton, ici dans sa traduction française, persiflait les habitants de Treffiagat :

    Les gens de Treffiagat, broches Ă  poux,
    À la mer s'en vont deux par deux,
    Chercher de l'Ă©toupe Ă  tordre
    Pour faire la corde qui les pendra[178]

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Étienne Le Donge, nĂ© le Ă  Treffiagat, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Treffiagat.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.

    Autres sources

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    3. Le Steir est un tout petit fleuve cĂŽtier, en fait un simple ruisseau, long de km, qui prend sa source Ă  Plomeur, Ă  ne pas confondre avec le SteĂŻr, affluent de l'Odet
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    6. Selon André Meynier, ensemble de champs ouverts formant jadis et naguÚre comme une petite plaine au milieu des bocages
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    19. Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 16 novembre 2020.
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    92. Henri Le Gouvello de la Porte (nĂ© le 24 avril 1845 Ă  Rennes, dĂ©cĂ©dĂ© en 1920 Ă  Nantes), fils d'AmĂ©lie du Haffont de LestrĂ©diagat (1808-1881), elle-mĂȘme fille unique de Jacques du Haffont, seigneur de LestrĂ©diagat et d'Henry Le Gouvello de la Porte, officier d'infanterie. MariĂ© avec Isabelle Brossin de Saint-Didier, il reçut en lot en 1881 le chĂąteau de LestrĂ©diagat, dix fermes et deux moulins y attenant, voir Xavier de Bellevue, "GĂ©nĂ©alogie de la maison Fournier", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57280229/f336.image.r=Treffiagat
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    105. Jean Péron, né le à Treffiagat, matelot, décédé en mer le à bord du navire-hÎpital Tchad
    106. SĂ©bastien Le gall, nĂ© le Ă  Treffiagat, matelot Ă  bord du PrĂ©sident Leroy-Lallier, un cargo torpillĂ© par un sous-marin allemand le au large de l'Île Vierge
    107. Charles Le Gall, né le à Treffiagat, matelot, mort des suites de ses blessures le à l'hÎpital temporaire de Cherbourg (Manche)
    108. Pierre Méhu, né le à Treffiagat, sergent au 19e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à Soissons (Aisne)
    109. Jacques Le Pape, né le à Treffiagat, soldat au 30e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Aubigny (Marne.
    110. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29284&dpt=29&idsource=29627&table=bp05
    111. Journal Ouest-Éclair n° 9 797 du 21 aoĂ»t 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6575510/f4.image.r=Treffiagat
    112. Journal L'Écho d'Alger, n° 6 741 du 25 mars 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7587771g/f5.image.r=Treffiagat
    113. Journal Ouest-Éclair n° 9918 du 22 dĂ©cembre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6576744/f4.image.r=Treffiagat et n° 9 920 du 24 dĂ©cembre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657676w/f4.image.r=Treffiagat
    114. Journal Ouest-Éclair n° 13 569 du 31 dĂ©cembre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659509v/f4.image.r=Treffiagat
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    116. Journal L'Humanité n° 13 518 du 21 décembre 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k405592k/f4.image.r=Treffiagat
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    119. Pierre-Jean Berrou, Les origines de la fabrique de filets Le Drézen de Léchiagat, "Treffiagat-Léchiagat : bulletin municipal", 2011, consultable http://www.treffiagat.fr/bm2011.pdf
    120. « La digue de LĂ©chiagat au service du port depuis plus de 100 ans », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    121. Les "malamoks" étaient des bateaux en bois de 14-15 mÚtres, équipés d'un chalut à panneaux divergents et d'un treuil
    122. Pierre-Jean Berrou, Les "malamoks" d'avant-guerre Ă  LĂ©chiagat, "Treffiagat-LĂ©chiagat : bulletin municipal 2012", consultable http://www.treffiagat.fr/bm2012.pdf
    123. LĂ©gion d’honneur, Croix de guerre 1939-1945, MĂ©daille de la RĂ©sistance et MĂ©daille du DĂ©barquement
    124. http://www.treffiagat.fr/bm2013.pdf
    125. Jean Baudry, né le à Treffiagat, marin à Treffiagat, membre des Francs-Tireurs et Partisans français, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-29.htm et http://www.gastonballiot.fr/le-pays-bigouden-dans-la-guerre/
    126. Port de la Cornouailles britannique, proche de Penzance
    127. Pierre-Jean Berrou, L'odyssée de l'"Audacieux", "Treffiagat-Léchiagat : bulletin municipal 2014, consultable http://www.treffiagat.fr/bm2014.pdf et "Treffiagat-Léchiagat : bulletin municipal 2015, consultable http://www.treffiagat.fr/bm2015.pdf
    128. "Treffiagat-LĂ©chiagat : bulletin municipal 2014", consultable http://www.treffiagat.fr/bm2014.pdf
    129. Journal Le Matin n° 21 270 du 2 septembre 1942, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k587509t/f3.image.r=Treffiagat
    130. Jacques Lucas, né le à Tréméoc, soldat au 137e régiment d'infanterie, mort lors des combats de la Poche de Dunkerque le à Cappelle-Brouck (Nord)
    131. Raphaël Quideau, né le à Léchiagat, matelot fusilier, mort de ses blessures le à Deraa (Syrie)
    132. Victor Adam, né le à Léchiagat, mort le au camp de concentration d'Ellrich
    133. Albert Pochat, né le à Treffiagat, mort en déportation le au camp de concentration d'Ellrich
    134. Pierre Tanneau, né le à Treffiagat, mort en déportation le au camp du chantier naval de Bremen-Farge, un kommando du camp de concentration de Neuengamme
    135. http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-29.htm
    136. Louis Le Drézen, né le au Guilvinec, capitaine commandant la 4e compagnie du bataillon de marche n° 2, porté disparu lors des combats de la Poche de Lorient le à Guidel
    137. Sébastien Durand, né le à Treffiagat, matelot fusilier, disparu en mer le lors du naufrage du sous-marin Morse dans le Golfe de GabÚs
    138. Jean Le Tirilly, né le à Treffiagat, quartier-maßtre timonier, mort le lors du naufrage du paquebot MeknÚs torpillé dans la Manche au large de Dieppe par les Allemands
    139. AmĂ©dĂ©e Le Berre, pĂȘcheur disparu en mer le car son bateau sauta victime d'une mine magnĂ©tique
    140. http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/TREFFIAG.pdf
    141. Hubert Le Gouvello de la Porte, né le à Nantes, enseigne de vaisseau de 1re classe, membre des commandos marine, blessé et fait prisonnier lors de la bataille de Dong Trieu en 1951, mort le au camp de détention n° 5D à Than Hoa (Tonkin), décor de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur
    142. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5360064&largeur=1600&hauteur=900
    143. « La Providence » Ă©tait un Ă©tablissement de bienfaisance crĂ©Ă© Ă  Quimper en 1822 par l'abbĂ© Langreis, accueillant des orphelines encadrĂ©es par des SƓurs de la CongrĂ©gation de l'adoration perpĂ©tuelle du Saint-Sacrement
    144. « Le canot SNSM Men Meur s’offre un grand lifting », sur Letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
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    172. « Menhir de Quélarn et bande de terrain autour », notice no PA00090458, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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    178. L. F. Sauvé, Proverbes et dictons de Basse-Bretagne, "Revue celtique", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6205534r/f233.image.r=Treffiagat

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marcellin Caillon, À la dĂ©couverte du pays bigouden, Pont-l'AbbĂ©,
    • Serge Duigou, ChĂąteaux et manoirs en pays bigouden, Quimper, Ressac,
      Sur le manoir de Lestrédiagat.
    • Serge Duigou, Jean Michel Le Boulanger, Histoire du Pays bigouden, Plomelin, Ă©ditions Palantines,
    • Serge Duigou, Quand nous prenions le train birinik, Quimper, Ă©ditions Ressac,
      Historique de la petite ligne de chemin de fer à voie métrique qui desservait Treffiagat de 1907 à 1963.
    • Serge Duigou, La RĂ©volte des Bonnets rouges en pays bigouden, Quimper, Ă©ditions Ressac,
      Treffiagat fut au cƓur de la rĂ©volte.
    • Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes du FinistĂšre, Chasse-MarĂ©e - Armen, 1990

    Articles connexes

    Liens externes

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