André Meynier
André Meynier, né le à Angers et mort le à Rennes[1] est un géographe français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 81 ans) Rennes |
Nom de naissance |
André Louis Lucien Meynier |
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Conjoint |
Biographie
Né d'un père professeur, André Meynier épouse le Yvonne Pollet, connue pour ses livres pour enfants sous son nom d'Yvonne Meynier. De leur union naîtront trois filles : Odette, Yvette et Danièle[2].
Après avoir obtenu l'agrégation, André Meynier est nommé professeur au lycée d'Aurillac. Il y rédige sa thèse, sous la forme classique de la monographie régionale (Ségalas, Lévezou, Châtaigneraie. Étude régionale).
Il demeure à partir de 1933 au 10, avenue Galois à Bourg-la-Reine et enseigne au lycée Henri-IV à Paris jusqu'en 1937[3].
En 1938, il devient professeur à la faculté de Lettres de Rennes, dans le laboratoire de géographie fondé par Emmanuel de Martonne. Ce laboratoire, qui fut dirigé par Jean-Pierre Marchand, existe toujours sous le nom de Costel (Climat et occupation des sols par télédétection)[4], composante rennaise de l'UMR 6554 CNRS Littoral, Environnement, Télédétection. André Meynier occupe cette chaire de géographie pendant 35 ans. Il sera le premier directeur du Centre pédagogique régional de l'Académie de Rennes.
Sa définition de la géographie comme « science de synthèse » a fait débat et est aujourd'hui abandonnée. Il regardait la géographie comme la synthèse d'éléments concrets, au même titre que la philosophie fait la synthèse d'abstractions. Il a refusé l'orientation de la nouvelle géographie, précisément en rejetant une conception qui, selon lui, faisait trop de place à l'abstraction. Dans son Histoire de la pensée géographique en France (1969), il distingue trois périodes : « le temps de l'éclosion » (1872-1905), « le temps de l'intuition » (1905-1939) et « le temps des craquements » (1939-1969).
Restant fidèle aux études régionales, il publie un Atlas et Géographie de la Bretagne en 1976.
Il s'intéresse de près aux parcellaires bocagers de l'Ouest et, profitant de l'émergence de la télédétection aéroportée, il découvre des formes invisibles sans le secours de la photographie aérienne : les ellipses bocagères[5]. Il émet aussi des hypothèses sur l'orientation des parcellaires et des chemins bretons en relation avec les mégalithes, mais elles ont été démenties par les études ultérieures.
André Meynier est l'un des cofondateurs de Norois, revue de géographie de l'Ouest de la France et de l'Atlantique Nord.
Publications
- Atlas et géographie de la Bretagne, Paris, 1976, Flammarion, Paris, 293 p. ; rééd. 1994 (ISBN 2082013014).
- Guide de l'étudiant en géographie, Paris, PUF, 1971.
- Les paysages agraires, Paris, Amand Colin, 1970 ; réédité en 1983 (ISBN 220032183X).
- Histoire de la pensée géographique en France, Paris, PUF, 1969.
- André Meynier, G. Le Guen, « Les grandes villes françaises. Rennes », Notes et études documentaires, no 3257, 1966, 56 p.
- GĂ©ographie du Massif Central, Paris, Rieder, 1935.
- À travers le massif central. Ségalas, Levezou, Châtaigneraie, Aurillac, 1931.
Notes et références
- Acte naissance, AD49 p. 84/154.
- Être une fille, un garçon dans la littérature pour la jeunesse sur books.google.
- Meynier Yvonne, Le bonheur est pour demain, Paris, G.P., , p. 7.
- letg.univ-nantes.fr.
- Rodolphe Dumouch, Formes spatiales héritées, discontinuités et espaces boisés - France du Nord et Benelux, escapades hercyniennes et slaves, 2011, sur tel.archives-ouvertes.fr.
Liens externes
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