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Carnac

Carnac [kaʁnak] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan, en rĂ©gion Bretagne.

Carnac
Carnac
Vue de la ville depuis le tumulus Saint-Michel.
Blason de Carnac
Blason
Carnac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique
Maire
Mandat
Olivier Lepick
2020-2026
Code postal 56340
Code commune 56034
DĂ©mographie
Gentilé Carnacois
Population
municipale
4 231 hab. (2020 en augmentation de 0,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 129 hab./km2
Population
agglomération
7 859 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 35â€Č 05″ nord, 3° 04â€Č 46″ ouest
Altitude 16 m
Min. 0 m
Max. 45 m
Superficie 32,71 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Carnac
(ville-centre)
Aire d'attraction Carnac
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Quiberon
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Carnac
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Carnac
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Carnac
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Carnac
Liens
Site web http://www.carnac.fr/

    La commune est connue pour ses alignements de 2 934 menhirs[1], ainsi que pour sa station balnĂ©aire qui en fait une destination prisĂ©e.

    GĂ©ographie

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte de la commune de Carnac dans son environnement géographique.
    La baie de Quiberon Ă  Carnac, prĂšs de la pointe Churchill.

    Carnac est situĂ©e sur la limite nord de Mor braz, sur la cĂŽte atlantique, entre le golfe du Morbihan Ă  l’est et la presqu'Ăźle de Quiberon Ă  l’ouest. C'est une commune littorale trĂšs vaste puisqu'elle occupe une surface de 3 271 hectares. L'altitude de la commune est faible, mais on rencontre de nombreuses buttes qui ont servi de repĂšre pour la construction de monuments mĂ©galithiques.

    Le granite de Carnac des géologues forme l'essentiel du sous-sol. C'est une roche claire légÚrement feuilletée, dans laquelle l'érosion a pu dégager des blocs tantÎt massifs tantÎt tabulaires, propices à la construction de monuments mégalithiques.

    Le littoral nord-est de la baie de Quiberon entre, Ă  gauche, la pointe du PĂŽ et, Ă  droite, la pointe de Saint-Colomban, en Carnac, vu depuis la pointe de Pen er LĂ© en Plouharnel.

    Le littoral est assez découpé, avec de l'ouest vers l'est, successivement l'Anse du PÎ, la pointe du PÎ (qui donnent sur la Baie de Plouharnel), la plage de Saint-Colomban, la pointe Saint-Colomban, la plage de Ty-Bihan et celle de LégénÚs, puis, à l'est du port (Port en Dro), la Grande Plage, la pointe Churchill, la plage de Beaumer et celle de Men Du.

    Le littoral de Carnac
    • l'Anse du PĂŽ et ses parcs ostrĂ©icoles Ă  marĂ©e basse ; Ă  l'arriĂšre-plan le hameau du PĂŽ.
      l'Anse du PÎ et ses parcs ostréicoles à marée basse ; à l'arriÚre-plan le hameau du PÎ.
    • la pointe du Gourec et l'Anse du PĂŽ ; au premier plan parcs ostrĂ©icoles.
      la pointe du Gourec et l'Anse du PÎ ; au premier plan parcs ostréicoles.
    • La pointe du PĂŽ et la presqu'Ăźle de Quiberon Ă  l'arriĂšre-plan.
      La pointe du PĂŽ et la presqu'Ăźle de Quiberon Ă  l'arriĂšre-plan.
    • La plage de Saint-Colomban
      La plage de Saint-Colomban
    • La pointe Saint-Colomban
      La pointe Saint-Colomban
    • La plage de Ty Bihan
      La plage de Ty Bihan
    • La plage de LĂ©genĂšs (LĂ©genĂšse)
      La plage de LĂ©genĂšs (LĂ©genĂšse)

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2014 permet de connaßtre l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records CARNAC (56) - alt : 9 m 47° 34â€Č 24″ N, 3° 04â€Č 06″ O
    Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1993 au 31-12-2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,5 4,5 5,5 6,9 10,2 12,6 14,5 14,3 12,1 10,6 6,9 4,5 9
    Température moyenne (°C) 7,3 7,9 9,6 11,5 14,7 17,6 19,3 19,4 17,1 14,2 10,3 7,5 13,1
    Température maximale moyenne (°C) 10,2 11,3 13,6 16 19,2 22,6 24,1 24,4 22,1 17,8 13,7 10,5 17,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,5
    02.01.1997
    −8,5
    11.02.12
    −7
    01.03.05
    −1,7
    03.04.1996
    1,1
    13.05.10
    4,6
    03.06.1996
    8
    01.07.11
    6,9
    28.08.1998
    4,4
    29.09.1995
    −2
    30.10.1997
    −3,5
    22.11.1996
    −7,5
    29.12.1996
    −11,5
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    16.01.1996
    16,6
    14.02.1998
    25,5
    29.03.12
    28
    26.04.11
    31,5
    25.05.12
    35,1
    22.06.03
    37,7
    16.07.06
    37,2
    10.08.03
    33,2
    05.09.04
    27,5
    01.10.1997
    19,3
    09.11.06
    15,9
    04.12.00
    37,7
    2006
    Précipitations (mm) 93,8 69,9 60,8 65,4 62,4 36,8 42,5 47,6 63 89,5 101,5 99,6 832,8
    Source : « Fiche 56034002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Carnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Carnac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[6] et 12 856 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carnac, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 15,7 % 530
    Équipements sportifs et de loisirs 3,5 % 119
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 6,3 % 213
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 14,5 % 490
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 26,0 % 878
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,5 % 17
    ForĂȘts de feuillus 2,3 % 79
    ForĂȘts de conifĂšres 18,4 % 622
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 6,2 % 209
    Pelouses et pĂąturages naturels 0,5 % 18
    Landes et broussailles 1,9 % 64
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 1,9 % 64
    Plages, dunes et sable 0,5 % 18
    Marais maritimes 0,1 % 4
    Estuaires 1,2 % 39
    Mers et océans 0,5 % 16
    Source : Corine Land Cover[14]

    Morphologie urbaine

    Villas du début du XXe siÚcle le long du front de mer (plage de LégenÚs).

    L'agglomération de Carnac est double : le village traditionnel, désormais une ville, s'est développé à l'écart du littoral, mais une autre agglomération, Carnac-Plage s'est développée au XXe siÚcle, principalement le long de la Grande Plage et du port, en raison de l'attractivité balnéaire, accrue par le fait que les plages sont exposées plein sud.

    Habitat

    En 2019 on recensait 8 681 logements Ă  Carnac. Carnac Ă©tant un lieu de villĂ©giature trĂšs prisĂ©, une forte proportion des logements Ă©taient des rĂ©sidences secondaires puisqu'on en dĂ©nombrait 6 202 (71,4 %) contre 2 276 rĂ©sidences principales (26,2 %), et 206 logements vacants (2,4 %). Sur ces 8 681 logements 5 036 Ă©taient des maisons (58,0 %) contre 3 566 des appartements (41,1 %). Le tableau ci-dessous prĂ©sente la rĂ©partition en catĂ©gories et types de logements Ă  Carnac en 2019 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entiĂšre.

    Le logement Ă  Carnac (56) en 2019.
    Carnac[15] Morbihan[16] France entiĂšre[17]
    RĂ©sidences principales (en %) 26,2 74,9 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 71,4 17,9 9,8
    Logements vacants (en %) 1,4 16,2 8,1

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Carnac en 1387[18].

    Karnag en breton[19].

    Il s'agit d'un type toponymique en *-ācon (gĂ©nĂ©ralement latinisĂ© en -acum[20], -acus, dans les textes rĂ©digĂ©s en latin), suffixe de localisation et de propriĂ©tĂ©, d'origine gauloise. Il est frĂ©quent sous forme de terminaison -ac dans la rĂ©gion, comme dans le sud de la France et correspond au suffixe brittonique *-ƍgon qui a donnĂ© la terminaison -oc en vieux breton, puis -euc et enfin -ec (> nĂ©o-breton -eg cf. gallois -og)[21].

    Le premier Ă©lĂ©ment Carn- reprĂ©sente le celtique[20] et prĂ©-celtique *karn- qui signifie « amas de pierre »[20], dĂ©rivĂ© du prĂ©-indo-europĂ©en *kar « pierre, rocher » (celtique cairn « tas de pierres »→« tumulus »→« lieu sacrĂ© », breton karn « tas de pierre »)[20]. Selon LĂ©on Fleuriot, il est arrivĂ© que les Bretons ajoutent -ac Ă  des radicaux bien vivants dans leur langue, tels que carn- dans Carnac[21]. Enfin, Albert Dauzat reste assez vague en employant le mot « celtique », ce peut ĂȘtre aussi bien du gaulois (langue celtique continentale) que du breton (langue celtique brittonique insulaire), car rien n'empĂȘche en effet que Carnac constitue une remotivation par le breton d’un toponyme entiĂšrement gaulois comme Carnac-Rouffiac ou certains Charnay, Charnat et Charny.

    Remarque : Xavier Delamarre mentionne le gaulois carnitu, carnitus attestĂ© dans des inscriptions qui signifirait « a placĂ©, a Ă©rigĂ© (une tombe) ». Il cite W. Meid, pour qui karni- est un verbe qui Ă  l'origine voulait simplement dire « empiler des pierres » qui a pris le sens plus technique d’« Ă©riger un tombeau ». D'un point de vue Ă©tymologique, le radical carn- est semblable au vieil irlandais carn « tas de pierre, notamment au-dessus d'une tombe » (et non pas celtique cairn comme chez Albert Dauzat) et au gallois carn « tas de pierre », carnedd « ruines », implicitement, la racine carn- est panceltique. X Delamarre ajoute que la racine *kar- « pierre » semble prĂ©-indo-europĂ©enne, mais qu’on la retrouve en germanique : vieux norois hörgr « tas, amas » et anglo-saxon hearg « temple » (de l'indo-europĂ©en *karukos)[22].

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de Carnac a probablement été occupé sans interruption depuis le Ve millénaire av. J.-C., bien que les datations précises fassent défaut[23]. La commune ne compte pas moins de cent quarante sites mégalithiques, dispersés pour la plupart sur les collines ou dans des propriétés.

    Le site de la pointe Saint-Colomban a été occupé dÚs le début du paléolithique (450 000 ans environ) : des humains se sont installés à l'aplomb d'une falaise, sur une plage ancienne constituée de galets, Los d'un épisode climatique interglaciaire ; des choppers (galets aménagés) et un petit outillage formé d'éclats de quartz et de silex ont été trouvés, utilisés par les homo erectus qui vivaient alors[24].

    Le tumulus Saint-Michel est construit entre 5000 et 3400 ans av. J.-C. (au NĂ©olithique). À la base, il est long de 125 mĂštres, large de 60 mĂštres, et mesure 12 mĂštres de haut. Il a nĂ©cessitĂ© 35 000 mĂštres cubes de pierres et de terre. C'est un tombeau pour les membres d'une Ă©lite, il contenait divers objets funĂ©raires pour la plupart exposĂ©s dorĂ©navant au musĂ©e de PrĂ©histoire, notamment des pendeloques et perles en variscite, une roche provenant d'Espagne.

    La chapelle Ă©rigĂ©e dessus, construite en 1663, a Ă©tĂ© dĂ©truite en 1923 pour ĂȘtre reconstruite Ă  l'identique en 1926.

    Menhirs dans l'alignement du MĂ©nec.

    Les alignements mĂ©galithiques auraient Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s entre 4 000 et 2 000 ans av. J.-C., soit au NĂ©olithique moyen ou final[25], mais on ignore toujours quel groupe culturel a construit ces alignements, et Ă  quelle Ă©poque exacte[26].

    Les alignements sont partagĂ©s en plusieurs groupes distincts. Les alignements du MĂ©nec regroupent 12 rangĂ©es convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomĂštre, avec les restes de cercles de pierres Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Les pierres les plus grandes, Ă  l’ouest, atteignent m de haut ; leur hauteur moyenne dĂ©croit le long de l’alignement pour atteindre 60 cm de hauteur Ă  l’extrĂȘme est. Ce schĂ©ma est rĂ©pĂ©tĂ© dans les alignements de Kermario un peu Ă  l’est. D’autres alignements plus petits parsĂšment le site, comme ceux de Kerlescan et du Petit MĂ©nec.

    Une légende, qui n'a aucun sens historique puisqu'elle fait intervenir un chrétien avant la romanisation de la Gaule, dit que saint Cornély, poursuivi par des soldats romains, se retourna et les figea en pierres, appelées menhirs aujourd'hui.

    Outre les grands alignements, de multiples dolmens, groupes de dolmens, tertres tumulaires et fragments d'alignements se trouvent dispersĂ©s aux alentours, dans les landes, sur les collines (ManĂ©), voire sur la plage et sous le niveau de la mer (alignement de Kerdual). Les sĂ©pultures mĂ©galithiques reprĂ©sentent presque tous les types d'architecture connus, dolmen Ă  couloir simple Ă  chambre ronde (Kergalad, Kergo, Kerdrain, Kervilor), ovale (ManĂ© Grag, ManĂ© Brizil) ou carrĂ©e (Kercado), dolmen Ă©vasĂ©, dit "en bouteille" (ManĂ© Kerioned, Kermario), dolmen transeptĂ© (Keriaval, Klud er Yer), allĂ©e couverte (Kergrim), sĂ©pulture Ă  entrĂ©e latĂ©rale (Kerlescan), etc. Les tertres bas, bien moins spectaculaires que les grands tumulus comme Le Moustoir, Crucuny ou saint Michel, parsĂšment les landes (ManĂ© Pochat er Yeu, ManĂ© Ty Ec, Er Gradouresse, Lann Granvillarec, Castellic, etc.). Les mieux Ă©tudiĂ©s sont ceux qui sont surmontĂ©s par les alignements (Le Manio 2) ou associĂ©s Ă  eux (Kerlescan). Ils sont souvent "indiquĂ©s" par des menhirs. L'un de ces tertres est mĂȘme attaquĂ© par la mer Ă  Kerdual. De nombreux menhirs isolĂ©s sur la commune sont de taille imposante (Kergalad, ManĂ© Pleurec, Kerderff, Crifol, Kergo, Le Manio, etc.), Les fragments d'alignements sont Ă©galement trĂšs nombreux (Keriaval, ManĂ© er Ouah ty hir, KerguĂ©arec, Le Lac, etc.). Finalement, la densitĂ© de monuments mĂ©galithiques sur la commune (et sur les communes limitrophes) est exceptionnelle, malgrĂ© les destructions multiples dont beaucoup ont Ă©tĂ© victimes (Rogarte, KerozillĂ©, KerlĂ©arec, etc.), Ă  tel point que des monuments n'ont sĂ»rement toujours pas Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s officiellement, perdus dans les landes impĂ©nĂ©trables. Sans l'intervention de l'archĂ©ologue Zacharie Le Rouzic pour classer les sites les plus importants, de trĂšs nombreux dolmens auraient disparu sous l'action des carriers.

    Une partie des alignements du MĂ©nec.

    Les vestiges d'une vingtaine de structures liées à la combustion, datant du néolithique moyen et entourant un petit menhir ont été mis au jour en 2009 sur le site de Montauban en Carnac. Cette disposition reste pour l'instant inexpliquée[27].

    Antiquité gallo romaine

    James Miln a fouillé en 1874 la villa gallo-romaine "Les Bosséno", située entre Cloucarnac et Montauban[28]. Les objets trouvés se trouvent au Musée de préhistoire de Carnac[29]. « Cette villa était un important établissement comprenant maison d'habitation, maison d'exploitation rurale, bains, sacellum (temple) » a écrit James Miln[30].

    • Statuettes de l'Ă©poque gallo-romaine et petit bƓuf Apis en bronze dĂ©couvertes dans le temple de la villa gallo-romaine des BossĂ©no
      Statuettes de l'Ă©poque gallo-romaine et petit bƓuf Apis en bronze dĂ©couvertes dans le temple de la villa gallo-romaine des BossĂ©no
    • Vestiges d'une partie du toit de la villa gallo-romaine Les BossĂ©no (MusĂ©e de prĂ©histoire de Carnac) (cf : avec traces Ă©tonnantes de pattes de chats)
      Vestiges d'une partie du toit de la villa gallo-romaine Les Bosséno (Musée de préhistoire de Carnac) (cf : avec traces étonnantes de pattes de chats)

    Moyen Âge

    Jean-Baptiste Ogée indique :

    « Maisons nobles : en 1390, le manoir de Rumeur appartenait à Jean d'Auray[31] ; les Liens [Lessien] au seigneur de Malestroit ; Kerveller à Olivier Aradon[32] ; le Lach (le Loch) à Olivier de Vitré ; le chùteau de Kercado à ? ; en 1500, le manoir du Laz à Henri Champion, Bauver (Bouver) à Gilles d'Auray ; en 1520 Kergouillard et Kerdréan à Henri Dimanach[33]. »

    En 1455, on dénombrait à Carnac 142 tenues habitées et 38 tenues frostes (fermes abandonnées) ; en 1685 on y comptait 305 exploitations occupées et aucune abandonnée[34].

    Époque moderne

    L'église paroissiale Saint-Cornély actuelle fut construite au XVIIe siÚcle ; son clocher date de 1639.

    Le , le duc de PenthiÚvre acquiert les "terres vaines et vagues" situés au sud du bourg de Carnac, y compris les paluds réguliÚrement recouverts par la mer, en dépit des protestations des riverains[35].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Carnac en 1778 :

    « Carnac, sur la cĂŽte, Ă  cinq lieues et demie Ă  l'ouest-sud-ouest de Vannes, son Ă©vĂȘchĂ©, Ă  25 lieues et demie de Rennes et Ă  deux lieues et demie d'Auray, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte environ 2 300 communiants[36]. La cure est Ă  l'ordinaire. (...) Le territoire de Carnac renferme des terres fertiles et des landes qui mĂ©ritent les soins du cultivateur. C'est un pays agrĂ©able. On y voit les chapelles de Saint-Michel et de Saint-ClĂ©ment[37]. »

    Dans ce mĂȘme texte, Jean-Baptiste OgĂ©e dĂ©crit longuement les "pierres levĂ©es" de Carnac.

    Révolution française

    Monument commĂ©moratif du dĂ©barquement des ÉmigrĂ©s le

    Le , des ÉmigrĂ©s, environ 15 000 hommes transportĂ©s par les Anglais dĂ©barquent sur les plages de LĂ©genĂšse et Ty Bihan et se rĂ©pandent dans les environs de Carnac. « Un Te Deum est chantĂ© le lendemain dans toutes les Ă©glises de la cĂŽte ». les Bleus reprennent Carnac le 15 messidor an III () et parviennent Ă  disperser le l'armĂ©e Ă©migrĂ©e, qui se rend le Ă  Quiberon[28].

    Le XIXe siĂšcle

    Carte de Carnac à la fin du XVIIIe siÚcle avant l'aménagement de son littoral

    Les principaux faits du XIXe siĂšcle

    Le , les terrains acquis un siÚcle plus tÎt par le duc de PenthiÚvre sont acquis par Charles Armand de Keranflec'h[38]. Ce dernier fixe les dunes, notamment en y plantant des oyats et aménage un port, des parcs à hußtres et des salines, ainsi qu'une ferme, la "Ferme du Palud"[35].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Carnac en 1843 :

    « Carnac (en breton "Querrec", sous l'invocation de saint Corneille, que les pĂšlerins nomment saint CornĂ©ly). (...) Superficie totale : 3 902 hectares, dont (...) terres labourables 1 206 ha, prĂ©s et pĂątures 389 ha, bois 78 ha, vergers et jardins 45 ha, landes et incultes 2 063 ha, Ă©tangs 21 ha, chĂątaigneraies 17 ha (...). Moulins du Laz, de Gouyandeur, de Kerdrain, Ă  eau ; de KerfrĂ©ral, de Kermaux, du Manio, du Courdiec, Ă  vent. Étangs de Gouyandeur, du Laz, du PĂŽ. ChĂąteau du Laz. (...) Il y a foire le 15 avril, le 17 mai, le 1er juillet, le 13 septembre (...). GĂ©ologie : constitution granitique. On parle le breton[33]. »

    Frank Davies[39], qui visita Carnac vers le milieu du XIXe siÚcle, déplore les dégradations des sites archéologiques :

    « Il est bien regrettable que des mesures n'aient pas Ă©tĂ© prises, soit par le gouvernement, soit par les propriĂ©taires de terrains, pour empĂȘcher les dĂ©prĂ©dations commises Ă  cet assemblage mystĂ©rieux de monuments granitiques par les paysans des environs ; les maisons, les moulins Ă  vent et les murs, dans toutes les directions, sont faits avec ces pierres commodes (...). En vĂ©ritĂ©, si le temps a balayĂ© l'histoire de ces monuments, l'homme est coupable d'une bien pire profanation, en enlevant en charrette les monuments eux-mĂȘmes[40]. »

    En 1864, le quartier de La TrinitĂ©-sur-Mer et son port d'estuaire sont dĂ©tachĂ©s de la commune, pour constituer une commune sĂ©parĂ©e. En 1865, La TrinitĂ©-sur-Mer devient Ă©galement une paroisse distincte. En effet, les marins-pĂȘcheurs jugeaient l'Ă©glise Saint-CornĂ©ly de Carnac trop Ă©loignĂ©e du port, et en rĂ©clamaient une Ă  proximitĂ©.

    Vue générale des Bosseno vers 1875 (dessin d'aprÚs une aquarelle de James Miln).

    Le monument aux morts de Carnac porte les noms de 11 soldats morts pour la France pendant la Guerre de 1870[41].

    Vers 1875, l'archéologue écossais James Miln (1819-1881) vient étudier le site et prend comme guide et aide Zacharie Le Rouzic (1864-1939). AprÚs la mort de son mentor, Le Rouzic sera le gardien puis le conservateur du musée de la Préhistoire et, bien qu'autodidacte, il deviendra un spécialiste internationalement reconnu des mégalithes de la région.

    Le tourisme prend son essor dans la seconde moitié du XIXe siÚcle : de nombreux écrivains et artistes sont, à partir de la période romantique, attirés par les monuments mégalithiques, comme Prosper Mérimée, Victor Hugo, Gustave Flaubert et de nombreux autres.

    Les terrains acquis par Charles Armand de Keranflec"h sont vendus en 1864 par ses héritiers à Jules Adrien Gy[42].

    Les croyances traditionnelles

    Dolmen christianisé à Carnac (Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, par Charles Nodier, Justin Taylor et Alphonse de Cailleux, 1845-1846).

    Paul-Yves Sébillot raconte que vers 1880 encore, la femme stérile se déshabillait complÚtement et courait autour d'un menhir, poursuivie par son mari auquel elle finissait par se rendre. Les parents des époux faisaient bonne garde aux alentours pour écarter les éventuels passants.. Il raconte aussi que, toujours à Carnac, un dolmen ruiné passait pour procurer un mari à celle qui allait s'asseoir dessus au clair de lune ; les jeunes filles s'y rendaient nombreuses, si bien que le clergé se résolut à les y conduire toutes en procession un jour de printemps. Vers 1910 la procession avait encore lieu, mais on n'en savait plus l'origine[43].

    Le mĂȘme auteur raconte aussi que les habitants croyaient que certains menhirs passaient pour aller, la nuit de NoĂ«l, se plonger dans la baie de Saint-Colomban. Dans le trou laissĂ© bĂ©ant par leur absence Ă©phĂ©mĂšre (car ils ne faisaient qu'un rapide "aller et retour" entre les douze coups de minuit) on pouvait voir des trĂ©sors cachĂ©s au fond. Un homme voulut en profiter pour devenir riche (...) mais il oublia de compter le nombre des coups de cloche et, au douziĂšme, le menhir Ă  son retour l'Ă©crasa»[44].

    Le pardon des chevaux et celui des bestiaux

    Le pardon des chevaux de Carnac fut, selon Zacharie Le Rouzic, crĂ©Ă© seulement vers 1900. Le curĂ© de Carnac ayant constatĂ© qu'il n'y avait pas de saint Éloi dans la rĂ©gion acheta une statue le reprĂ©sentant et la plaça dans la vieille chapelle de Saint-Antoine, Ă  2 km du bourg. Il fit cĂ©lĂ©brer sa fĂȘte le , avec une bĂ©nĂ©diction des chevaux. En peu d'annĂ©es, l'usage s'Ă©tablit et l'on a comptĂ© juqu'Ă  400 chevaux autour de la chapelle pendant la messe. La chapelle, dĂ©sormais dĂ©nommĂ©e "chapelle Saint-Antoine et Saint-Éloi" se trouve sur le territoire de la commune voisine de Plouharnel[45].

    À Carnac, c'est saint CornĂ©ly qui est le patron des bestiaux. Le pardon se dĂ©roule le deuxiĂšme dimanche de septembre. (...) Les paysans des environs amĂšnent, groupĂ©s par villages, leurs bestiaux en pĂšlerinage Ă  Saint-CornĂ©ly, les uns attachĂ©s, les autres en libertĂ©. On leur fait faire d'abord le tour de l'Ă©glise. (...) Ensuite les paysans conduisent leurs bestiaux Ă  la fontaine et rĂ©pandent son eau sur leurs tĂȘtes. Le clergĂ© n'y assistait pas, car il s'agit probablement de la survivance d'un vieux rite paĂŻen[46].

    La Belle Époque

    La "SociĂ©tĂ© Carnac Plage", fondĂ©e en 1899 par DĂ©sirĂ© Jamet[47], un ingĂ©nieur originaire de Belle-Île et M. Payot, un homme d'affaires parisien, acquiert les terrains possĂ©dĂ©s jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs survenu en 1897 par Jules Adrien Gy et entreprend l'amĂ©nagement et le lotissement des dunes bordant la Grande Plage entre Port en Dro et la plage de Beaumer[35]. En 1903, une station balnĂ©aire est crĂ©Ă©e sur les anciens marais salants du Breno, elle se dĂ©veloppe beaucoup faisant de Carnac une ville bicĂ©phale : Carnac-ville et Carnac-Plage : entre 1900 et 1930, les frĂšres Jamet notamment construisent de nombreux villas (Villa Velleda, Ker Yonnick, Ker Margared, Ker Melenec, etc.) sur le front de mer de la Grande Plage et des plages avoisinantes ; le "Grand HĂŽtel de Carnac-Plage" est inaugurĂ© en juin 1903[48].

    La "SociĂ©tĂ© du tramway TrinitĂ©-sur-Mer-Étel" est crĂ©Ă©e aussi en 1899 par les deux mĂȘmes hommes.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Carnac porte les noms de 162 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux huit sont morts en Belgique dont dĂšs 1914 Jean Brien et Joseph Le Pevedic Ă  Dixmude lors de la Bataille de l'Yser, Joseph Le Prado Ă  Rossignol et Arthur Tuffigo ainsi que Joseph Le Quellec dans les combats de Maissin ; neuf dans les Balkans dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique (Alexandre Audic, Xavier Le Plaire, Ferdinand Tanguy, Pierre Tanguy Ă  Salonique et François Le Guennec Ă  Moudros (GrĂšce), Jean Galudec Ă  Venise, Benjamin Hellec et EugĂšne Prado en Serbie, Aimable Le Goff en Bulgarie) ; 14 (FĂ©lix Audo, Joseph Brizac, EugĂšne Chainon, Jean Corlobe, Auguste Franger, François Kermorvant, Th. Le Diabat, Jean Le Gouar, Jean Le Guennec, Joseph Martelot, Émile Le Mouroux, Jean Marie MahĂ©o, Alfred Pessel, Émile Pujol) sont des marins disparus en mer ; un soldat (Jean Kerzerho) est mort en captivitĂ© en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[41].

    Deux soldats originaires de Carnac sont morts le au Maroc (Th. Le Moing le et Jean Quintin le )[49].

    L'Entre-deux-guerres

    Un mĂ©decin local, le docteur Étienne Saint-Martin, profitant de l'ensoleillement exceptionnel dont jouit la rĂ©gion (2 044 heures par an en moyenne pendant la pĂ©riode 1930-1959 selon les donnĂ©es relevĂ©es par le docteur lui-mĂȘme) dĂ©veloppe une station climatique, prodiguant notamment des soins aux enfants rachitiques et aux malades atteints de lĂ©sions osseuses[50].

    L'Agence Rol a effectué en septembre 1924 un reportage photographique sur Carnac, ses mégalithes et le Pardon de saint Cornély. Ces nombreuses photographies sont consultables sur Gallica ; parmi elles :

    Ces photos montrent que la description du Pardon faite en 1843 par A. Marteville et P. Varin est encore valable prĂšs d'un siĂšcle plus tard :

    « L'assemblĂ©e, ou pardon de saint Corneille, qui a lieu dans la premiĂšre quinzaine de septembre, est une des plus frĂ©quentĂ©es de Bretagne. On y porte la banniĂšre du saint dans un lieu dĂ©signĂ©, oĂč se vendent les bestiaux qui lui ont Ă©tĂ© offerts. C'est un produit lucratif pour la fabrique, qui profite aussi de la vente des attaches de vaches. Ces attaches passent dans le pays pour garantir les bestiaux des maladies contagieuses[33]. »

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Carnac porte les noms de 38 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi ces morts, Robert Brelet[51], mort au camp de concentration de Dachau le ; BĂ©noni Caradec, gendarme qui fut rĂ©sistant FFI, tuĂ© Ă  l'ennemi au chĂąteau de Kergras en Hennebont le , dĂ©corĂ© de la Croix de guerre ; Paul Goffeny[52] est mort en combat aĂ©rien le Ă  Arvert (Charente-Maritime pendant les combats du siĂšge de Royan[53]) ; Pierre StĂ©phan, sergent-chef dans l'armĂ©e de l'air est mort le en Tunisie ; Placide Le Floch est mort Ă  Leysin en Suisse; Joseph Le Gloahec, Joseph Le Gosles, Fernand Le Roux[54] et AndrĂ© Le VƓux sont des marins disparus en mer ; Henri Rioux est mort en captivitĂ© en Allemagne[41].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Carnac (Henri Kergosien[55], Jean Rio) sont morts pendant la Guerre d'Indochine et trois autres (Gérard Collet[56], Jean Le Gouguec, Michel Mary[57]) sont morts pendant la Guerre d'Algérie[58].

    En 1978, un centre de thalassothérapie voit le jour, bùti sur une partie des salines asséchées[59]. Il reste encore quelques salines mais elles ne sont plus exploitées. En face d'elles est construit le casino de Carnac en 2002, repris par le groupe Ardent fin 2016[60].

    Le XXIe siĂšcle

    En 2013, la construction d'une maison individuelle, sur le tertre de Lann Granvillarec, permet la découverte d'un nouveau tumulus du Néolithique moyen datant d'environ 5000 av. J.-C.[61]

    Destruction partielle du patrimoine

    Depuis , la commune est au centre d'un imbroglio historico-juridique liĂ© Ă  la destruction de menhirs classĂ©s pour l'implantation d'un magasin de l'enseigne Mr.Bricolage[62]. Selon le quotidien Ouest-France[63], 39 menhirs, datĂ©s d'environ 7 000 ans, ont Ă©tĂ© dĂ©molis afin de construire un magasin Mr Bricolage. Le maire Olivier Lepick[64], prĂ©sident de l'association chargĂ©e de porter le projet de classement des menhirs au patrimoine mondial de l'UNESCO, dĂ©clare ne pas avoir Ă©tĂ© mis au courant. Ces menhirs Ă©taient identifiĂ©s par l'association qu'il prĂ©side.

    Symboles de la ville

    Les armoiries de Carnac se blasonnent ainsi :

    D’azur Ă  la bande cousue de gueules chargĂ©e de six menhirs d’or, accompagnĂ©e en chef d’un soleil non figurĂ© d’or et en pointe d’un navire cousu de gueules Ă©quipĂ© et flammĂ© d’argent. Conc. L. Ermoy.

    • Les armes de l'Ă©cu violent intentionnellement la rĂšgle de contrariĂ©tĂ© des couleurs. Elles sont dites "Ă  l'enquerre". Le but est ici de commĂ©morer le massacre des chouans de Carnac en suscitant l'intĂ©rĂȘt de l'observateur Ă  la raison de cette anomalie.

    [65]

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6962 4022 7042 7423 0543 4073 4373 6983 838
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8623 9152 8642 8332 8072 8712 8312 9012 913
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1253 1563 2693 0083 0412 9603 0653 8463 393
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 6363 6553 7333 9624 2434 4444 4454 2274 260
    2020 - - - - - - - -
    4 231--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Joseph Morice Juge de paix honoraire
    1913
    (décÚs)
    Joseph Le Rouzic PRRRS Ingénieur agronome et professeur
    Directeur de l'Ă©cole d'agriculture de Rennes
    Député du Morbihan (1910-1919)
    Conseiller général de Quiberon (1925-1940)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 Paul Vaillant Ancien inspecteur de l'enseignement public

    (décÚs)
    LĂ©on Lorec[Note 3] SFIO Ancien instituteur et directeur d'Ă©cole
    [68]
    (démission)
    Christian Bonnet CD puis RI
    puis UDF-PR
    Ministre (1972-1981)
    SĂ©nateur du Morbihan (1983-2001)
    Député du Morbihan (2e circ.) (1956-1972 puis 1981-1983)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Belle-Île (1958-2002)
    [69] [70]
    (démission)
    Olivier Buquen UDF puis DL Haut fonctionnaire, ancien premier adjoint
    Conseiller régional (1998-2000)
    [71] Francis Thomas[72] DVD Officier de l'Armée de Terre en retraite
    Maire honoraire
    [73] [74] Jacques Bruneau DVD Gérant de société
    [75]
    (démission)
    Michel Grall UMP Consultant en stratégie industrielle
    Député du Morbihan (2e circ.) (2007-2012)
    [76] Jacques Bruneau DVD Gérant de société en retraite
    [77]
    RĂ©Ă©lu le 23 mai 2020[78]
    En cours Olivier Lepick SE Cadre

    En 2014, trois candidats s'opposent pour les municipales 2014 Ă  Carnac :

    • Marc Le Rouzic avec la liste Ensemble pour l'avenir de Carnac[79] ;
    • Jeannine Le Golvan avec la liste Carnac, un souffle nouveau[80] ;
    • Olivier Lepick avec la liste Carnac Ă  votre image[81].

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[82].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine préhistorique

    Établissements

    Patrimoine architectural

    Église Saint-CornĂ©ly de Carnac.

    DĂ©diĂ©e Ă  saint CornĂ©ly, protecteur des bĂȘtes Ă  cornes ; sa statue se trouve placĂ©e au-dessus du fronton du portail ouest. Le porche du flanc nord est surmontĂ© d'un baldaquin en granit en forme de couronne dont on ne trouve pas d'autre exemplaire en Bretagne. L'intĂ©rieur contient Ă©galement des piĂšces exceptionnelles : l'orgue du XVIIIe siĂšcle est classĂ©. Les voĂ»tes lambrissĂ©es sont dĂ©corĂ©es sur 750 m2.

    • Le village et la Chapelle Saint-Colomban de Carnac, XVIe siĂšcle : cet ancien village, dont les maisons sont en granit, se situe au sud-ouest de Carnac et domine l'anse du PĂŽ. Les habitants y ont longtemps vĂ©cu de la terre et de la mer. La chapelle est dĂ©diĂ©e au moine missionnaire irlandais saint Colomban, qui s'installa dans la rĂ©gion vers 610. Il est le saint patron des faibles d'esprit. À l'est de la chapelle, se situe la fontaine Ă  deux bassins. Le lavoir Ă©tait un lieu de rencontre pour les femmes du village. Au sud du village, en bordure de mer se trouvent deux cheminĂ©es, vestiges d'une forge. Selon d'autres sources et la tradition locale, il s'agirait d'une ancienne brĂ»lerie de goĂ©mon, utilisĂ©e pour produire de l'engrais. La situation gĂ©ographique est plus conforme Ă  cette hypothĂšse.
    • Chapelle Saint-Colomban, façade nord (chemin du Gourec).
      Chapelle Saint-Colomban, façade nord (chemin du Gourec).
    • Chapelle Saint-Colomban : vue intĂ©rieure, graffitis de la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle reprĂ©sentant des caraques
      Chapelle Saint-Colomban : vue intérieure, graffitis de la seconde moitié du XVIe siÚcle représentant des caraques
    • Chapelle Saint-Colomban : statue de saint CornĂ©ly
      Chapelle Saint-Colomban : statue de saint Cornély
    • Chapelle Saint-Colomban : arbre Ă  priĂšres
      Chapelle Saint-Colomban : arbre Ă  priĂšres
    • La fontaine de Saint-Colomban.
      La fontaine de Saint-Colomban.
    • La chapelle de la Madeleine : le village de KerguĂ©arec Ă©tait autrefois une lĂ©proserie. La chapelle actuelle a Ă©tĂ© reconstruite en 1976 ;
    • La chapelle Saint-Aubin (Saint-Albin) dans le village du Hahon (c'Ă©tait la chapelle de l'ancienne frairie du Hahon) ;
    • La chapelle Saint-Aubin (Saint-Albin) : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      La chapelle Saint-Aubin (Saint-Albin) : vue extérieure d'ensemble.
    • La chapelle Saint-Aubin (Saint-Albin) : vue extĂ©rieure.
      La chapelle Saint-Aubin (Saint-Albin) : vue extérieure.
    Tumulus et chapelle Saint-Michel.

    Elle a Ă©tĂ© construite sans doute vers 1813 puis vers 1925 sur les mĂȘmes plans que la chapelle originale qui, elle, datait de 1664. En contrebas, la fontaine Saint-Michel, fontaine de dĂ©votion. Les femmes de marins en mer montaient Ă  la chapelle pour la balayer dans le sens oĂč elles voulaient voir souffler le vent. Elles venaient ensuite prier Ă  la fontaine et boire de l'eau. Son pardon a lieu en septembre. Fresques reprĂ©sentant la marche du peuple de Dieu vers la JĂ©rusalem CĂ©leste par Alice Pasco (1926 -2013).

    Environnement

    En plus des plages, Carnac a 60 % de son territoire couvert par la campagne, des forĂȘts et des landes.

    Vie culturelle

    Langue bretonne

    Le nom breton de la commune est Karnag.

    • L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d’ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le 28 avril 2006. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le 14 janvier 2011.

    À la rentrĂ©e 2017, 35 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue catholique[84].

    Personnalités liées à la commune

    Carnac dans les arts

    Léon Germain Pelouse : Les pierres de Carnac (huile sur toile, Musée des beaux-arts de Vannes).

    Sports

    La vie sportive de Carnac est regroupée autour de plusieurs clubs sportifs :

    • CFC, le Carnac Football Club[85] ;
    • le Centre Équestre des Menhirs[86] ;
    • La Raquette Carnacoise[87] ;
    • le Tennis Club Carnac Beaumer ;
    • le Yacht Club de Carnac[88] (YCC).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Léon Lorec, né le à Lorient, décédé le à Carnac. Notice Maitron :

    Références

    1. ORTF, « Les menhirs de Carnac », L'Ouest en Mémoire (INA), (consulté le ).
    2. « Fiche du Poste 56034002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Carnac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carnac », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    11. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    14. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    15. « Chiffres clés - Logement en 2019 à Carnac » (consulté le ).
    16. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Morbihan » (consulté le ).
    17. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    18. Base de données KerOfis : « Carnac » (lire en ligne)
    19. HervĂ© Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, pp. 28, 61 et 62.
    20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 149a.
    21. Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne : l'émigration, Paris, Payot, coll. « BibliothÚque historique » (no 34), (1re éd. 1980), 353 p. (ISBN 2-228-12711-6, présentation en ligne), p. 81 - 82, [présentation en ligne]
    22. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne), p. 105 - 106
    23. Lionel Visset, Dominique Sellier, Jean L'Helgouach, « Le paléoenvironnement de la région de Carnac. Sondage dans le marais de Kerdual, La Trinité-sur-Mer (Morbihan) », dans Revue archéologique de l'ouest, 12, Rennes, 1995, p. 57-71, part. p. 58-59 (en ligne).
    24. Le Cloirec, Robert, « Le gisement palĂ©olithique infĂ©rieur de la pointe de Saint-Colomban, Carnac (Morbihan) », Gallia PrĂ©histoire, PersĂ©e - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 28, no 1,‎ , p. 7–36 (DOI 10.3406/galip.1985.2221, lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le ).
    25. site officiel des monuments nationaux des alignements de Carnac consulté le 17 décembre 2008.
    26. Lionel Visset, Dominique Sellier, Jean L'Helgouach, « Le paléoenvironnement de la région de Carnac. Sondage dans le marais de Kerdual, La Trinité-sur-Mer (Morbihan) », dans Revue archéologique de l'ouest, 12, Rennes, 1995, p. 58(en ligne).
    27. Yves Menez et StĂ©phane Hinguant, Fouilles et dĂ©couvertes en Bretagne, Rennes Paris, Éd. Ouest-France Inrap, , 143 p. (ISBN 978-2-7373-5074-0).
    28. « Histoire - Carnac », sur carnac.fr (consulté le ).
    29. Musée préhistorique James Miln-Zacharie Le Rouzic (Carnac, Morbihan), "Catalogue du Musée archéologique James Miln-Zacharie Le Rouzic", 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6572625v/f190.image.r=Boss%C3%A9no?rk=85837;2
    30. "Revue archéologique", 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2036036/f213.image.r=Boss%C3%A9no?rk=300430;4
    31. Jean d'Auray, grand veneur du duc de Bretagne, marié vers 1405 avec Anne de Québriac
    32. Olivier d'Aradon, ou d'Arradon ; le chùteau de Kerdréan, berceau de la famille d'Arradon, est situé à Arradon
    33. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiCkseZ75fYAhVHIewKHY0zB2QQ6AEIODAD#v=onepage&q=Carnac&f=false
    34. Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge Ă  la RĂ©volution", Ă©ditions Ouest-France UniversitĂ©, 1992, (ISBN 2-7373-1023-7).
    35. « Limafoxromeo et Carnac-Plage », sur sitelimafox.free.fr (consulté le ).
    36. Personnes en Ăąge de communier
    37. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiCkseZ75fYAhVHIewKHY0zB2QQ6AEIODAD#v=onepage&q=Carnac&f=false
    38. Charles Marie Armand de Keranflec'h, né le à Saint-Brieuc, décédé le à Rennes, propriétaire des terres de Rosneven en Bulat-Pestivien, Launay en Callac, Le Lein en Plusquellec et Coëtdiquel en Bubry
    39. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs que vingt ans plus tard.
    40. Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", Ă©ditions des Montagnes Noires, 2012, (ISBN 978-2-919305-22-3).
    41. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé v21 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    42. Jules Adrien Gy, décédé le .
    43. Paul-Yves SĂ©billot, "La Bretagne et ses traditions", Maisonneuve et Larose, 2e Ă©dition, 1997, (ISBN 2-908670-46-1).
    44. Paul-Yves SĂ©billot, "La Bretagne et ses traditions", Ă«ditions Maisonneuve et Larose, 2e Ă©dition, 1997, (ISBN 2-908670-46-1).
    45. https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56168_11
    46. Paul-Yves SĂ©billot, "La Bretagne et ses traditions", Ă©ditions Maisonneuve et Larose, 2e Ă©dition, 1997, (ISBN 2-908670-46-1).
    47. Ange Marie Désiré Jamet, né le à Bangor, décédé le à Carnac
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    51. Robert Brelet, né le à La Rochelle, déporté de Rennes le vers Belfort puis transféré à Natzweiler le , inhumé à la nécropole nationale Le Struthof, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/list-dep-train-b.htm
    52. Paul Goffeny, né le à Carnac
    53. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé v21 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    54. Fernand Le Roux, né le à Plounéour-Ménez (FinistÚre), second maßtre électricien à bord du Surcouf, disparu en mer le .
    55. Henri Kergosien, né le à Plouharnel, marsouin au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué à l'ennemi le au Rocher Notre-Dame (Cochinchine)
    56. Gérard Collet, né le à Carnac, lieutenant, mort le en Algérie
    57. Michel Mary, nĂ© le Ă  Carnac, sous-lieutenant au 51e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi dans la forĂȘt de Mouas prĂšs de Constantine le , dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur et de la Croix de la valeur militaire
    58. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé v21 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    59. https://www.ouest-france.fr/economie/hotellerie/restauration/bio-temps-belle-mer-pour-la-thalasso-de-carnac-4483958
    60. « Casino Circus de Carnac », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
    61. Un tumulus néolithique stoppe le chantier d'une maison.
    62. « 39 menhirs détruits pour construire un Mr Bricolage », sur reporterre.net, (consulté le )
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    70. « Carnac : Olivier Buquen dĂ©missionne », Ouest-France (archives du journal),‎ . « Jeune maire de Carnac, ĂągĂ© de 34 ans, Olivier Buquen a dĂ©missionnĂ© hier soir de ses fonctions. »
    71. « Carnac : F. Thomas, nouveau maire », Ouest-France (archives du journal),‎ . « Sans surprise, vendredi en soirĂ©e, le conseil municipal a Ă©lu Francis Thomas, deuxiĂšme adjoint, pour succĂ©der Ă  Olivier Buquen, dĂ©missionnaire une semaine plus tĂŽt, aux fonctions de maire de Carnac. »
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    81. « « Carnac à votre image ». La liste se dévoile sur Internet », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    82. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Carnac, consultée le 27 octobre 2017
    83. Voir le plan des alignements de Carnac de la maison des mégalithes.
    84. (br) EOLAS, « Enseignement - Ofis Publik ar Brezhoneg », sur opab-oplb.org (consulté le ).
    85. Carnac FC
    86. Le Centre Équestre des Menhirs
    87. La Raquette Carnacoise
    88. YC Carnac

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Xavier Dubois, Histoire de Carnac et de la TrinitĂ©-sur-mer, Carnac, Ed. du Menhir, 2010 (ISBN 978-2-919403-00-4).
    • Charles-Tanguy Le Roux, avec Yvon BoĂ«lle (photogr.), Carnac, Locmariaquer et Gavrinis, Rennes, Éd. Ouest-France, 2010 (ISBN 978-2-7373-5059-7).
    Documents d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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