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La Trinité-sur-Mer

La TrinitĂ©-sur-Mer [la tʁi.ni.te syʁ mɛʁ] est une commune française, crĂ©Ă©e en 1864, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.

La Trinité-sur-Mer
La Trinité-sur-Mer
La Trinité-sur-Mer.
Blason de La Trinité-sur-Mer
Blason
La Trinité-sur-Mer
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique
Maire
Mandat
Yves Normand
2020-2026
Code postal 56470
Code commune 56258
DĂ©mographie
Gentilé Trinitains
Population
municipale
1 698 hab. (2020 en augmentation de 3,98 % par rapport Ă  2014en augmentation de 3,98 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 274 hab./km2
Population
agglomération
7 859 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 35â€Č 10″ nord, 3° 01â€Č 42″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 31 m
Superficie 6,2 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Carnac
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Quiberon
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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La Trinité-sur-Mer
Liens
Site web http://www.la-trinite-sur-mer.fr

    La Trinité-sur-Mer est connue pour son port et pour ses compétitions nautiques.

    GĂ©ographie

    Localisation

    BĂątie sur une hauteur, la ville de La TrinitĂ©-sur-Mer s'Ă©tire sur 800 mĂštres en bordure de la riviĂšre de Crach dont le vaste estuaire, bien abritĂ©, accueille les nombreux parcs Ă  huĂźtres destinĂ©s Ă  la rĂ©colte du naissain. Un petit port de pĂȘche, un port de plaisance trĂšs frĂ©quentĂ© et des chantiers navals apportent une grande animation Ă  la citĂ© balnĂ©aire qui possĂšde de belles plages le long de la presqu'Ăźle de Kerbihan.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    • La pointe de Men Du et l'Ăźle de Stuhan vus depuis la plage du Men Du.
      La pointe de Men Du et l'Ăźle de Stuhan vus depuis la plage du Men Du.

    Voies de communication et transports

    Le premier pont de Kerisper sur la RiviĂšre de Crac'h (construit entre 1899 et 1901).

    Le premier pont de Kerisper permettant de franchir la RiviÚre de Crac'h et de relier La Trinité-sur-Mer à Crac'h et Locmariaquer via Saint-Philibert fut construit entre 1899 et 1901[1] (sa construction était réclamée par les habitants de la région depuis des décennies[2]). Ce pont était constitué d'arches en pierres à ses deux extrémités, avec un tablier métallique (type Eiffel) de 100 mÚtres de long et à voie unique dans sa partie centrale. Ce pont fut détruit par les Allemands le . Le nouveau et actuel pont de Kerisper a été inauguré en 1956 et a connu une rénovation importante en 2009-2010[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 842 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Carnac », sur la commune de Carnac, mise en service en 1993[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 832,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Vannes-SĂ©nĂ© », sur la commune de SĂ©nĂ©, mise en service en 1998 et Ă  22 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,3 °C pour 1981-2010[14] Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    La TrinitĂ©-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Carnac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[19] et 12 856 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22] - [23].

    La commune, bordĂ©e par l'OcĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[25] - [26].

    En 2020, 67,7 % des logements de La Trinité-sur-Mer étaient, selon l'INSEE, des résidences secondaires[27].

    Selon le baromĂštre de l'immobilier, La TrinitĂ©-sur-Mer Ă©tait en 2021 la commune de Bretagne oĂč le prix mĂ©dian des maisons Ă©tait le plus Ă©levĂ© (627 500 euros) [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (41,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (33,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (34,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27 %), forĂȘts (18,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,8 %), zones humides cĂŽtiĂšres (5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,8 %), eaux maritimes (2,1 %), terres arables (0,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,2 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[30].

    Toponymie

    Le nom de la localité tire son nom de la chapelle du village édifiée en 1682 en remplacement d'une ancienne chapelle Saint-Gildas. Avant 1864, elle s'appelait encore Locqueltas, en breton Lokeltaz, « lieu de Gweltas (Gildas) »[31].

    Le nom de la commune en breton est An Drinded-Karnag, ce qui traduit en français donne La Trinité-Carnac. An Drinded rappelle La Sainte Trinité des Chrétiens.

    Histoire

    Moyen-Âge

    C'est Ă  partir du XIIIe siĂšcle que l'on trouve des traces du village et de son port. L'activitĂ© saline est trĂšs importante pendant plusieurs siĂšcles. Une maison de douanier postĂ©e en vigie Ă  l’entrĂ©e du chenal tĂ©moigne de cette Ă©poque.

    La Trinité-sur-Mer comprend 15 des 70 villages recensés dans la paroisse de Carnac en 1475. Parmi ceux-ci, Locqueltas (frairie de Larmor) ; une chapelle de la Sainte-Trinité y est construite en 1682, succédant à une chapelle Saint-Gildas. Locqueltas devient alors le village de la Trinité (bourg actuel).

    Le XIXe siĂšcle

    Dessin de A. Karl représentant La Trinité-sur-Mer vers 1893.

    La commune de la Trinité-sur-Mer est créée en 1864, la paroisse en 1865.

    La Belle Époque

    Un vƓu en faveur d'un projet de construction d'une ligne de chemin de fer Ă  voie Ă©troite allant d'Étel Ă  Vannes en passant par La TrinitĂ©-sur-Mer, Crach, Le Bono, Baden et Arradon, qui aurait nĂ©cessitĂ© la construction de plusieurs ouvrages d'art, fut votĂ© en 1916 par le Conseil gĂ©nĂ©ral du Morbihan, mais ce projet n'aboutit pas[32]. Seule la ligne de tramway allant de la TrinitĂ© Ă  Étel fut construite en 1901, mais elle ferma en 1915 et rouvrit, transformĂ©e en ligne de chemin de fer Ă  voie Ă©troite, entre 1922 et 1935[33].

    L'Entre-deux-guerres

    Le village se dĂ©veloppa autour du commerce maritime et la petite communautĂ© prospĂ©ra. Mais en 1931, le gouvernement prit une mesure protectionniste pour favoriser les Charbonnages de France. Le commerce maritime s'arrĂȘta Ă  la TrinitĂ©-sur-Mer. Le village se tourna alors vers la pĂȘche. L'ancienne criĂ©e, dĂ©molie en 1923, fut reconstruite, et les goĂ©lettes laissĂšrent la place aux bateaux de pĂȘche.

    La Seconde Guerre mondiale

    L'épave d' un bombardier de la Royal Air Force, qui s'abima en mer à l'entrée du chenal du port de La Trinité pendant la Seconde Guerre mondiale a été retrouvée en 2015 par le Groupement de recherche archéologique, historique et maritime de Bretagne Sud (GRAHMBS)[34].

    Le XXIe siĂšcle

    Aujourd'hui, le port de pĂȘche s'est transformĂ© en port de plaisance avec l'essor du tourisme nautique. L'ostrĂ©iculture est aussi bien prĂ©sente Ă  la TrinitĂ©-sur-Mer.

    Le front de mer.
    Le port de plaisance.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1986 1995 André Nygren DVD Capitaine au long cours
    Juin 1995 Mars 2005 Marcel Germain MĂ©decin
    Mars 2005 Mars 2008 Claude Le Goffe Chirurgien-dentiste
    Mars 2008 Mars 2014 Yves Normand UMP
    Mars 2014 26 mai 2020 Jean-François Guézet DVD Retraité
    26 mai 2020 En cours Yves Normand[35] Juriste en entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1866. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 1 698 habitants[Note 6], en augmentation de 3,98 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 1001 0551 0661 0931 1221 2681 3881 3821 431
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 4101 4191 5731 6521 7832 0901 6051 5331 530
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 -
    1 4041 4771 4331 5301 5311 6391 6131 698-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2018, selon l'Insee, 67,3 % des logements étaient des résidences secondaires à La Trinité-sur-Mer.

    Enseignement

    La ville possÚde une école publique maternelle et primaire baptisée Les Crevettes Bleues. Elle se compose de deux classes : une maternelle-CP et une CE1-CM2. L'école possÚde aussi 3 cours de récréation. La ville possÚde également une école privée baptisée " Notre Dame", comprenant 3 classes.

    Sports

    Le port de la Trinité-sur-Mer.
    Le casino de La Trinité-sur-Mer.

    En complément au tourisme terrestre, La Trinité a développé son port à flot, qui est aujourd'hui un des principaux ports de plaisance en Bretagne. Sa position privilégiée au fond d'un estuaire lui permet d'accueillir les multicoques (catamarans, trimarans) qui viennent se préparer pour les courses autour du monde.

    Mais La TrinitĂ©-sur-Mer est surtout un des lieux de rĂ©gate les plus importants d'Europe. La SociĂ©tĂ© Nautique de La TrinitĂ©-sur-Mer organise de nombreuses rĂ©gates, forme les marins Ă  travers son Ă©cole de voile et de sport. Toutes les sĂ©ries de course-croisiĂšre s'y retrouvent le weekend de PĂąques oĂč plus de 400 bateaux peuvent se retrouver dans une quinzaine de sĂ©ries diffĂ©rentes, pour les rĂ©gates du Spi Ouest-France.

    La situation géographique de La Trinité permet d'organiser des régates complexes mais équitables dans la baie de Quiberon ainsi que des courses hauturiÚres le long des cÎtes de Bretagne sud et autour des ßles du Ponant.

    La ville avait aussi un casino qui complétait l'offre en terme d'activités de loisirs et de tourisme ; il contribuait à financer une partie des équipements de la ville et leur entretien. Fermé depuis le , le Casino sert maintenant d'hÎtel sous le nom "HÎtel de la Trinité".

    Patrimoine, personnalités et héraldique

    Lieux et monuments

    Le pont de Kerisper.
    • Le pont de Kerisper rejoint Saint-Philibert en franchissant la riviĂšre de Crac'h. À l'origine, il s'agissait d'un pont en acier, conçu par Gustave Eiffel et inaugurĂ© en 1901. Il fut dĂ©truit en 1944 par les Allemands et reconstruit entre 1956 et 1958, sous la forme d'un pont en arc de 203 mĂštres de long. La structure attaquĂ©e par la corrosion due Ă  l'environnement marin, des travaux de rĂ©fection ont Ă©tĂ© engagĂ©s fin 2009[40]. AprĂšs avoir Ă©tĂ© interrompus et reportĂ©s de plusieurs mois, ils ont repris en , pour une durĂ©e prĂ©vue d'un an[41].
    • La TrinitĂ©-sur-Mer possĂšde plusieurs sites mĂ©galithiques, tous classĂ©s aux monuments historiques :
    • Les deux grandes plages exposĂ©es au sud sur la baie, celle de Kervillen surveillĂ©e par un poste de secours de la SNSM et celle du Men-DĂ» face Ă  l’üle de Stuhan Ă  laquelle elle est reliĂ©e Ă  marĂ©e basse par un tombolo, accueillent les baigneurs et amateurs de pĂȘche Ă  pied Ă  marĂ©e basse ; avec leurs clubs de loisirs, et Ă©quipĂ©es de toilettes publiques et douches, elles sont accessibles aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite et bordĂ©es de parkings.
    • De plus petites plages exposĂ©es Ă  l’est s’ouvrent sur le chenal du Crac’h, traversĂ© par les nombreux bateaux de plaisance qui rejoignent le port : elles permettent Ă©galement la pĂȘche Ă  pied dans la vasiĂšre de la Vaneresse, dĂ©couverte Ă  marĂ©e basse et qui s’étend tout le long du chenal jusqu’au port, mais aussi la baignade Ă  marĂ©e haute dans des espaces rĂ©servĂ©s interdits Ă  la navigation.
    • Église Saint-Joseph.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armoiries de La Trinité-sur-Mer se blasonnent ainsi :

    De gueules Ă  trois ancres de marine d’or posĂ©es en pairle, leurs trangles appointĂ©es, un soleil non figurĂ© du mĂȘme brochante en abĂźme ; au chef d’or Ă  un pont Ă  une arche de sable chargĂ© de trois coquilles d’huĂźtres de gueules rangĂ©es en fasces et brochantes.
    Devise « Dah Hag atao ».
    Conc. L. Ermoy.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. "Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan", n° du 22 août 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57791490/f205.image.r=Crach?rk=128756;0
    2. « Une lettre de Bretagne.. », sur Journal Le Rappel, (consulté le ).
    3. http://locmariaquer.info/f221_%20le%20pont%20de%20Kerisper.htm
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Carnac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre La Trinité-sur-Mer et Carnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Carnac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre La Trinité-sur-Mer et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Carnac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    24. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    25. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    27. Martin Vaugoude, « Limiter les résidences secondaires : le sujet qui divise la Bretagne. », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
    28. « Immobilier en Bretagne : le marchĂ© a-t-il atteint son pic ? », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    31. « Étymologie et Histoire de La TrinitĂ©-sur-Mer », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    32. « Nos futurs chemins de fer », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 5 (lire en ligne sur Gallica, consultĂ© le )
    33. « Voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local. Ligne de La TrinitĂ©-sur-Mer Ă  Étel », sur Rapports du PrĂ©fet et dĂ©libĂ©rations du Conseil gĂ©nĂ©ral / Conseil gĂ©nĂ©ral du Morbihan, (consultĂ© le ).
    34. Sophie Paitier, « Une nouvelle carte bretonne des Ă©paves de la Seconde Guerre mondiale », JournalLe TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    35. « Municipales à La Trinité-sur-Mer. Yves Normand élu », sur Ouest-France, (consulté le ).
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Xavier Dubois, Histoire de Carnac et de La TrinitĂ©-sur-Mer, Éditions du Menhir, Carnac, 2010

    Articles connexes

    Liens externes

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