Accueil🇫🇷Chercher

Surcouf (sous-marin)

Le Surcouf est un croiseur sous-marin français ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Forces françaises libres. Il coule corps et biens dans la nuit du au dans la mer des Antilles à la suite d'un abordage accidentel avec un cargo américain ou, version plus probable, à cause d'un bombardement par méprise de la part d'un hydravion américain. C'était, en tonnage, le plus grand sous-marin militaire du monde de son époque jusqu'à ce qu’il soit surpassé par les sous-marins japonais de la classe I-400 en 1943.

Surcouf
illustration de Surcouf (sous-marin)
Maquette du Surcouf exposée au musée national de la Marine à Paris.

Type Croiseur sous-marin
Histoire
A servi dans Marine nationale
Forces navales françaises libres
Chantier naval Arsenal de Cherbourg
Quille posée
Lancement
Armé
Statut disparu le
Équipage
Équipage 126 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 110 m
Maître-bau m
Tirant d'eau 7,07 m
DĂ©placement 3 304 t en surface
4 218 t en plongĂ©e
Propulsion En surface : 2 moteurs diesel de 7 600 ch
En plongĂ©e : 2 moteurs Ă©lectriques de 3 400 ch
2 hélices
Vitesse 19 nœuds (35 km/h) en surface
9 nœuds (17 km/h) en plongée
Profondeur 80 mètres (maximum de sécurité)
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 203 mm
2 canons AA de 37 mm
12 tubes lance-torpilles (8 de 550 mm et 4 de 400 mm).
Rayon d'action 10000 nautiques à 10 nœuds en surface
60 nautiques à 5 nœuds en plongée
AĂ©ronefs 1 hydravion Besson MB-411
Pavillon France
Localisation
CoordonnĂ©es 10° 40′ nord, 79° 32′ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : CaraĂŻbes
(Voir situation sur carte : CaraĂŻbes)
Surcouf
Surcouf

La conception

Le traitĂ© de Washington de 1922 a instaurĂ© des limites strictes pour les dĂ©placements et les calibres d'artillerie des bâtiments de ligne et des croiseurs. Mais aucun accord n'a Ă©tĂ© trouvĂ© pour les bâtiments lĂ©gers (torpilleurs, contre-torpilleurs ou destroyers, frĂ©gates) ni pour les sous-marins. Aussi, pour assurer sa sĂ©curitĂ© et celle de son empire, la France a entrepris la construction d'une importante flotte sous-marine (79 unitĂ©s en 1939). Le Surcouf devait ĂŞtre le premier d'une sĂ©rie de trois croiseurs sous-marins mais il n'en a Ă©tĂ© que l'unique exemplaire.

Ses missions sont :

  • assurer le contact avec les colonies ;
  • chercher et dĂ©truire les flottes ennemies en collaboration avec les escadres ;
  • mener une guerre de course contre les convois ennemis.

Le Surcouf Ă©tait armĂ© d'une tourelle double de 203 mm, calibre identique Ă  celui de l'artillerie d'un croiseur lourd (c'est pourquoi il a Ă©tĂ© appelĂ© « croiseur sous-marin »), approvisionnĂ©e Ă  600 coups. Pour le rĂ©glage de ses tirs et l'observation, le Surcouf embarquait un hydravion Marcel Besson MB-411 rangĂ© dans un hangar Ă©tanche formant la partie arrière du kiosque. Cependant l'hydravion ne peut ĂŞtre logĂ© dans son hangar qu'après dĂ©montage des ailes et des flotteurs, ce qui en diminue l'efficacitĂ© opĂ©rationnelle[1]. Son armement antiaĂ©rien Ă©tait constituĂ© par deux canons de 37 mm. Il Ă©tait Ă©quipĂ© de 12 tubes lance-torpilles, (huit de 550 mm et quatre de 400 mm) avec 12 torpilles de rĂ©serve.

Il transportait Ă©galement un canot Ă  moteur de 5 mètres, pour arraisonner les navires, et disposait d'un poste d'Ă©quipage pouvant loger 40 passagers ou prisonniers.

Sa profondeur maximale de sĂ©curitĂ© Ă©tait de 80 mètres, mais il pouvait atteindre 110 mètres sans dĂ©formation notable de sa coque Ă©paisse ; sa profondeur de flambement Ă©tait estimĂ©e autour de 178 mètres, sa profondeur d'Ă©crasement calculĂ©e pour 491 mètres.

Son premier commandant fut le capitaine de frégate Raymond de Belot.

Bâtiment exceptionnel pour son Ă©poque, le Surcouf a rencontrĂ© de nombreux problèmes de mise au point, notamment d'Ă©tanchĂ©itĂ© de sa tourelle d'artillerie, de stabilitĂ©, ou souffrait encore de moteurs Ă©lectriques dĂ©faillants et a coĂ»tĂ©, au retour de la croisière de 1932, 86 953 000 francs français soit près du double du devis initial. Il a Ă©tĂ© contraint Ă  une refonte Ă  Brest en /.

Le Surcouf Ă©tait un prototype et c'Ă©tait la première fois qu'un sous-marin Ă©tait Ă©quipĂ© d'une tourelle double de 203 mm. Aussi il souffrait de plusieurs handicaps dans l'utilisation de son artillerie, mĂŞme si certains ont Ă©tĂ© corrigĂ©s au cours de sa courte carrière opĂ©rationnelle. Compte tenu de la hauteur de commandement du tĂ©lĂ©mètre — c'est-Ă -dire sa hauteur au-dessus de l'eau —, la portĂ©e pratique de tir est de 12 000 mètres avec le tĂ©lĂ©mètre, ou de 16 000 mètres avec l'observation avec le pĂ©riscope de secours, nettement en deçà des possibilitĂ©s des canons dont la portĂ©e maximale atteint 26 000 mètres.

L’utilisation de son artillerie par le Surcouf est en outre contrainte par d’autres inconvénients :

  • la durĂ©e Ă©coulĂ©e entre l'ordre d'Ă©mersion et le premier coup est de 3 min 35 s. Cette durĂ©e peut ĂŞtre plus longue car si le navire doit tirer plein travers, il lui faut attendre d'ĂŞtre en surface avant de pouvoir orienter sa tourelle ;
  • il a l'obligation de tirer au passage, c'est-Ă -dire quand le navire passe Ă  l'horizontale lors des mouvements de tangage et de roulis ;
  • il lui est impossible de pointer latĂ©ralement la tourelle si le roulis dĂ©passe 8° ;
  • le Surcouf n'est pas Ă©quipĂ© pour tirer de nuit et ne peut donc observer seul les rĂ©sultats de son tir ;
  • la disposition des soutes, des monte-charges et de la chambre de tir ne permettait pas un approvisionnement en continu des gargousses et obus, mais on devait attendre que les 14 salves en parc dans la tourelle aient Ă©tĂ© tirĂ©es pour rĂ©approvisionner.

Pour remplacer son hydravion dont la mise en œuvre était très contraignante et l'emploi limité, le gyroplane Dorand G.20 aurait dû être embarqué à bord du Surcouf, mais le croiseur sous-marin fut perdu avant que cet appareil expérimental n'ait volé.

L'apparence du Surcouf

Le Surcouf vers 1935 peint couleur « bleu de Prusse foncé ».

Le Surcouf n'a jamais été peint de couleur « vert olive », comme le montrent de nombreuses maquettes et dessins. Du début de sa carrière jusqu'en 1932, il a été peint du même gris que les bâtiments de surface, puis en « bleu de Prusse foncé », couleur qu'il conservera jusqu'à la fin 1940 où il fut repeint en deux tons de gris lui servant de camouflage sur la coque et le kiosque. Il n'y a jamais eu de photo couleur authentique seulement un film de décembre 1940 à Devonport colorisé d'une façon erronée (le bas de la tourelle de canons en blanc ce qui serait un très mauvais camouflage).

  • Couleur Ă  deux gris la plus probable lors de la mission de souverainetĂ© Ă  St-Pierre et Miquelon fin 1941-dĂ©but 1942.
    Couleur à deux gris la plus probable lors de la mission de souveraineté à St-Pierre et Miquelon fin 1941-début 1942.

MĂŞme la très officielle maquette du musĂ©e national de la Marine Ă  Paris, dont l'Ă©corchĂ© illustre cet article, reproduit cette erreur. De plus, elle montre le Surcouf dans son Ă©tat de 1932, arborant le pavillon de beauprĂ© FNFL qui n'a Ă©tĂ© crĂ©Ă© qu'en 1940. Les mâts de TSF sont relevĂ©s et sa « baignoire » (fosse de veille) dans son Ă©tat d'origine. Celle-ci avait Ă©tĂ© surĂ©levĂ©e de 1,20 mètre et sa forme modifiĂ©e. Enfin, ses mâts ont Ă©tĂ© dĂ©barquĂ©s lors du carĂ©nage de 1936-1937. Sur la maquette, la grue de mise Ă  l'eau de l'hydravion est placĂ©e sur l'arrière de celui-ci alors qu'en rĂ©alitĂ© elle se situe entre le hangar Ă©tanche et l'hydravion. Les quatre dessins suivants montrent bien les differents aspect du Sucouf, avec toutefois un mauvais placement des barres de plongĂ©e avant et un gris beaucoup trop clair.

  • État d'origine de 1932, en peinture grise, comme les bâtiments de surface.
    État d'origine de 1932, en peinture grise, comme les bâtiments de surface.
  • État de 1934, en peinture bleu de Prusse.
    État de 1934, en peinture bleu de Prusse.
  • État de 1938, après dĂ©barquement du mât TSF et modification de la baignoire.
    État de 1938, après débarquement du mât TSF et modification de la baignoire.
  • État de 1940, peinture en gris deux tons et peinture du numĂ©ro d'identification 17P peint en blanc sur la baignoire.
    État de 1940, peinture en gris deux tons et peinture du numéro d'identification 17P peint en blanc sur la baignoire.

Le gris sombre de la maquette télécommnandée plus haut avec la tourelle orientable est plus proche du ton déduit des seules photos noir et blanc existantes.

La Seconde Guerre mondiale

Lors de l'invasion de la France par les troupes allemandes en mai 1940, le Surcouf se trouvait en grand carénage à Brest après une mission dans les Antilles et le golfe de Guinée. Pour éviter la capture, le sous-marin appareille sous les ordres du capitaine de frégate Martin. Ses travaux inachevés, sans pièces de rechange et incapable de plonger, il gagne Plymouth en surface. Le , les bâtiments français réfugiés en Grande-Bretagne sont saisis par les Britanniques, lors de l'opération Catapult. La prise du Surcouf fut menée au prix de quatre morts, un Français, l'ingénieur mécanicien Yves Daniel, et trois Britanniques, le capitaine de frégate Sprague, commandant du sous-marin Thames, le lieutenant de vaisseau Griffith, officier de renseignement porteur de l'ordre de saisie, et le quartier-maître Webb.

Le Surcouf Ă©tait alors le plus grand sous-marin du monde. Ses canons de 203 mm pouvaient tirer chacun trois obus de 120 kg Ă  la minute, Ă  une distance de 26 km. En dĂ©pit du peu d'enthousiasme des Britanniques, Ă  cause de la complexitĂ© du sous-marin, du manque de pièces de rechange et de marins qualifiĂ©s (appelĂ©s « sous-mariniers »), le Surcouf est tout de mĂŞme rĂ©armĂ© au prix de nombreuses difficultĂ©s. D'abord commandĂ© par le capitaine de frĂ©gate Ortoli qui fut son premier officier canonnier lors de ses essais en 1932, il servit dans les Forces navales françaises libres, après avoir Ă©tĂ© modernisĂ© Ă  l'arsenal de Portsmouth (États-Unis). Mais hĂ©las il ne fut pas Ă©quipĂ© de radar. Le , une flottille FNFL composĂ©e du Surcouf et des corvettes Mimosa, Alysse, Aconit, commandĂ©e par le vice-amiral Muselier rallia Saint-Pierre-et-Miquelon Ă  la France libre.

Le Surcouf disparut corps et biens dans la nuit du 18 au au nord du canal de Panama, par 11° nord et 79° ouest, peu après son appareillage des Bermudes, le .

Le rapport officiel américain conclut que la disparition du Surcouf est due à un abordage accidentel avec le cargo américain Thomson Lykes. Comme tous les sous-marins de cette époque (le schnorchel n'ayant été opérationnel qu'en 1943), le Surcouf naviguait la nuit en surface pour recharger ses batteries d'accumulateurs, ses feux de navigation évidemment éteints pour ne pas être repéré.

Bien plus tard, le rapport d'enquête de la commission française conclura de son côté que sa disparition fut la conséquence d'une méprise. Un hydravion américain PBY Catalina de patrouille anti-sous-marine chargée de la défense de ces mêmes eaux dans la nuit du 18 au aurait bombardé le Surcouf, le confondant avec un grand sous-marin allemand ou japonais. Cette version de l'enquête est étayée par plusieurs éléments :

  • les tĂ©moins du cargo SS Thomson Lyke, qui a abordĂ© un sous-marin, dĂ©crivirent un sous-marin bien plus petit que le Surcouf. La question restant alors de savoir de quelle nationalitĂ© Ă©tait ce sous-marin. Par ailleurs, les Allemands n'ont pas enregistrĂ© de perte de sous-marin dans ce secteur Ă  ce moment de la guerre ;
  • les dĂ©gâts observĂ©s sur le Thomson Lyke Ă©taient trop lĂ©gers pour une collision avec un navire de la taille du Surcouf.

Cet abordage accidentel ou cette mĂ©prise fait 130 morts (dont 4 marins britanniques), sous les ordres du capitaine de frĂ©gate Louis Blaison. Un monument commĂ©more son souvenir sur la jetĂ©e du port de Cherbourg[2].

Les commandants du Surcouf

  • : capitaine de frĂ©gate de Belot (essais et armement Ă  Cherbourg) ;
  • : capitaine de frĂ©gate Le Portier (fin des essais. Le Surcouf est affectĂ© la flottille des sous-marins de Brest) ;
  • : capitaine de frĂ©gate Derrien (en service dans la flottille des sous-marins de Brest puis refonte) ;
  • : capitaine de frĂ©gate Le Gouic (refonte puis en service dans la flottille des sous-marin de Brest) ;
  • : capitaine de frĂ©gate Martin (en service puis en carĂ©nage Ă  Brest. DĂ©part vers Plymouth en Grande-Bretagne le ) ;
  • : capitaine de frĂ©gate Ortoli (rĂ©armement sous pavillon FNFL) ;
  • : capitaine de frĂ©gate Blaison (ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon. Refonte aux États-Unis. Disparition corps et biens du Surcouf dans la mer des Antilles le ).

Personnalités ayant servi sur le bâtiment

Dans la littérature

  • Dans le roman de Harutoshi Fukui Shusen no Lorelei, le Surcouf est rĂ©cupĂ©rĂ© par les Allemands, amĂ©liorĂ© pour servir de support Ă  l'arme secrète « Lorelei » puis donnĂ© a l'empire du Japon.
  • Dans le roman L'attaque vient de la mer, de Douglas Reeman, le frère fictif du Surcouf, le Soufrière est rĂ©cupĂ©rĂ© par les Anglais dans une action contre les Japonais.
  • Dans le livre de Maurice Pasquelot, Les Sous-marins de la France Libre, les missions du Surcouf, jusqu'Ă  sa perte, dans la nuit du 18 au , dans la mer des Antilles.
  • On peut penser, au vu des ressemblances (canon extĂ©rieur, appareil aĂ©rien embarquĂ©, dimensions...) que le Surcouf a inspirĂ© Edgar P. Jacobs pour le sous-marin S2 dans Le Secret de l'Espadon.
  • Dans le roman uchronique Et si la France avait continuĂ© la guerre 1941-1942, de Jacques Sapir, Frank Stora, LoĂŻc MahĂ©, le Surcouf bombarde Tokyo lors d'un raid Ă©clair, au lendemain du bombardement de l'escadrille du gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Doolittle, semant la confusion chez les Japonais qui venaient de subir un raid aĂ©rien et tiraient alors sur un ennemi aĂ©rien invisible (se trouvant en rĂ©alitĂ© dans la rade).

Références

  1. Vice-Amiral Roger Vercken, Histoire succincte de l'aéronautique navale, Armées, ARDHAN, , 173 p. (ISBN 2-9507663-0-7), p. 31.
  2. memoriagenweb.org - Cherbourg : monument commémoratif du Surcouf.

Bibliographie

  • Maurice Guierre, L'ÉpopĂ©e du Surcouf et le commandant Louis Blaison, Éditions Bellenand, 1953.
  • Maurice Pasquelot, Les sous-marins de la France libre, Presses de la CitĂ©, , 283 p. (ISBN 2-258-00906-5)
  • Capitaine de vaisseau (H) Claude Huan, Le croiseur sous-marin Surcouf (1926-1942), Ă©ditions Marines, 1996.
  • Michel VergĂ©-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, Ă©ditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines Ă  nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655).
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, Ă©ditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0).
  • RĂ©mi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, Ă©ditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4).
  • Winston Churchill, MĂ©moires de Guerre, traduction de 2009, Ă©ditions Taillandier.
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert Ă  nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, J.-M. Roche, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7)
  • Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 32-33.
  • Arnaud Henry-Labordère, Les 4 couleurs du SM Surcouf, AFHEMA, , 54 p. (ISBN 979-1069960565)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.