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Bleu de Prusse

Le bleu de Prusse (en allemand : Preußischblau ou Berliner Blau) est un pigment bleu foncĂ©, identifiĂ© au Colour Index comme PB27 et dont la dĂ©signation internationale ISO est Iron blue pigment[2]. Ce cyanoferrate ferrique (II) doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le premier colorant synthĂ©tique moderne, obtenu au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle (PRV1).

Bleu de Prusse
Image illustrative de l’article Bleu de Prusse
Échantillon de coloris.
4 Fe3+ · 3
Identification
Synonymes

bleu de Prusse
bleu de Berlin
bleu de Paris
bleu de Milori
bleu hussard
C.I. 77510
PB27

No CAS 14038-43-8
No ECHA 100.034.418
No CE 237-875-5
Code ATC V03AB31
SMILES
InChI
Apparence poudre bleu foncé
Propriétés chimiques
Formule C18Fe7N18 [IsomĂšres]
Fe4[Fe(CN)6]3
Fe7(CN)18(H2O)x
Masse molaire[1] 859,228 ± 0,032 g/mol
C 25,16 %, Fe 45,5 %, N 29,34 %,
Propriétés physiques
T° fusion déshydratation à 250 °C avec décomposition partielle
Solubilité insoluble dans les acides dilués et la plupart des solvants organiques;

Sol. dans l'acide oxalique aqueux quand fraßchement préparé, précipite à la lumiÚre.
20 g/L (Ă©thanol).
10 g/L (2-méthoxyéthanol).
6 g/L (eau, 25 °C).

Masse volumique 1,80 g/cm3
Propriétés optiques
Spectre d’absorption Absorption max (eau): 694 nm
Précautions
Directive 67/548/EEC

Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique antidote (césium radioactif ou thallium)

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Par métonymie, « bleu de Prusse » peut désigner la nuance de bleu caractéristique de ce pigment.

Ce composé chimique a un usage médical, en prévention ou en traitement des intoxications au césium ou au thalium.

Histoire

Le marchand de couleurs Johann Jacob Diesbach (de) dĂ©couvrit accidentellement ce colorant bleu dans le laboratoire de Dippel Ă  Berlin entre 1704 et 1707, trĂšs probablement en 1706[3]. D'aprĂšs le chimiste Georg Ernst Stahl, Diesbach essayait de produire de la laque de Florence, un pigment carminĂ©, Ă  base de cochenille et d'alun[4], extrĂȘmement cher[5]. Habituellement, il faisait bouillir des cochenilles finement pulvĂ©risĂ©es dans de l'eau puis il ajoutait de l'alun, du sulfate de fer et de la potasse. Un jour, lorsqu'il Ă©tait Ă  court de potasse, il en emprunta Ă  son collĂšgue Dippel qui travaillait sur l’huile animale, une prĂ©paration Ă  base de sang d'animal. Quand il rajouta cette potasse, qui Ă©tait contaminĂ©e par de l'hexacyanoferrate, il n'obtint pas le rouge carmin attendu. En concentrant le prĂ©cipitĂ©, il eut d'abord du pourpre puis un bleu profond.

La correspondance entre Leibniz et Frisch appelle bleu de Prusse ce pigment bleu foncé en mars 1709[3] - [6] ; d'autres lettres de novembre 1709 disent bleu de Berlin (« berlinisch Blau »). Diesbarch et Frisch produisirent en premier ce pigment à Berlin, au moins entre 1708 et 1716. Frisch en assurait principalement la promotion et la vente ; il en tirait des profits substantiels. Dippel le produisit aussi aux Pays-Bas, durant son séjour dans ce pays jusqu'en 1714.

DĂšs 1709, le nouveau pigment est envoyĂ© aux peintres de Paris, Leipzig, BĂąle et en Italie. Les peintres europĂ©ens l'adoptent rapidement. Les analyses l'ont dĂ©tectĂ© dans La Mise au tombeau du Christ du peintre nĂ©erlandais Pieter van der Werff, de 1709[7]. Watteau l'a utilisĂ© en sous-couche dans La MariĂ©e du village peint entre 1710 et 1712 — le ciel et les personnages sont peints Ă  l'outremer, un pigment bleu trĂšs cher Ă  base de lapis-lazuli[8] - [9], puis dans Les deux Cousines (vers 1716) et Le Bain de Diane (1712-1717)[10].

En 1716, Frisch rapporte dans une lettre Ă  Leibniz que deux ateliers parisiens de fabrication d'outremer fermĂšrent Ă  cause des grandes quantitĂ©s de bleu de Prusse qu'il Ă©coulait dans cette ville. Pour protĂ©ger les gains considĂ©rables qu'ils pouvaient tirer de ce produit, ses inventeurs gardĂšrent secret son procĂ©dĂ© de fabrication, jusqu'Ă  ce que le mĂ©decin naturaliste britannique John Woodward publie en 1724 dans les Philosophical Transactions un procĂ©dĂ© de production, sur la base d'une lettre reçue d'Allemagne[11]. L'annĂ©e suivante, le chimiste mĂ©decin Étienne-François Geoffroy, rĂ©vĂšle aux chimistes français les secrets de fabrication et bientĂŽt toute l'Europe est au courant. Le bleu est alors connu aussi sous le nom de bleu de Paris.

Depuis cette Ă©poque, nombre de grands noms de la science se sont intĂ©ressĂ©s Ă  la composition, la stƓchiomĂ©trie et la structure du bleu de Prusse, dont Priestley, Scheele, Berthollet, Gay-Lussac et Berzelius.

En 1756, le médecin et chimiste Pierre Joseph Macquer s'intéresse à ce pigment et publie Examen chymique du bleu de Prusse[12]. Joseph Louis Proust publie ensuite des Recherches sur le bleu de Prusse[13].

En 1782, Carl Wilhelm Scheele découvre le cyanure d'hydrogÚne en chauffant le bleu de Prusse dilué dans l'acide sulfurique. En 1811, Louis Joseph Gay-Lussac en détermine la composition. Mais il faut attendre 1977, pour voir la premiÚre publication de la structure cristalline détaillée, Fe4[Fe(CN)6]3 · x H2O avec x = 14-16[14].

Appellations

Le 31 mars 1709, Johann Leonhard Frisch nomme le pigment « bleu de Prusse » (« Preussisch blau ») ; en novembre de la mĂȘme annĂ©e, il change le nom en « bleu de Berlin » (« Berlinisch Blue »)[6].

Selon les fabricants et les différents procédés de fabrication, les noms du bleu de Prusse peuvent varier. En Grande-Bretagne, il est désigné sous les appellations « Prussian blue, iron blue, toning blue ». La désignation internationale de normalisation ISO est iron blue.

En France, le bleu de Prusse peut ĂȘtre aussi appelĂ© « bleu de Milori » du nom de la sociĂ©tĂ© A. Milori Cie, de Paris, qui fabriquait le « bleu de Paris » — cette couleur Ă©tait un peu moins prononcĂ©e que celle du bleu de Prusse alors qu'il s'agit du mĂȘme PB 27 (index de couleur)[15] - [16]. On peut trouver ces pigments sous les appellations « bleu de Prusse Milori » (45 200) et « bleu de Prusse Paris » (45 210)[11] - [17] - [18].

Couleur

Si le bleu de Prusse est d'abord un pigment, l'association de ce pays au bleu se manifeste aussi dans le domaine militaire. Au cours du rÚgne de Frédéric-Guillaume Ier, pendant lequel Diesbach produisit le pigment, les uniformes des régiments d'infanterie de ligne l'armée prussienne passÚrent de blanc et noir à bleu et blanc.

Chimie

Pigment de bleu de Prusse.

Sa formule chimique est Fe7(CN)18(H2O)x, oĂč x varie de 14 Ă  18. C'est un ferrocyanure ferrique. La structure consiste en un polymĂšre tridimensionnel, les ions cyanures pontant les diffĂ©rents ions fer(II, III).

Il donne une coloration violette quand on le dissout dans du tartrate d'ammonium.

Préparation

Le procĂ©dĂ© utilisĂ© par John Woodward en 1724 Ă©tait le suivant : on mĂ©lange en solution dans l'eau six parts de sulfate ferrique et six parts de ferrocyanure de potassium, on y ajoute vingt-quatre parts d'acide chlorhydrique et une part d'acide sulfurique. Au bout de plusieurs heures, on verse dans la prĂ©paration du chlorure de chaux. Le Bleu de Prusse prĂ©cipite au fond du rĂ©cipient. Il ne reste qu'Ă  le purifier du ferricyanure de potassium qu'il contient en faisant prĂ©cipiter ce dernier par l'action d'un peu de chlorure ferrique diluĂ©. Le Bleu de Prusse peut alors ĂȘtre sĂ©chĂ©.

Utilisations

Peinture

Le bleu de la La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai, imprimée vers 1830-1832, est du bleu de Prusse.

Le bleu de Prusse est identifié dans le Colour Index sous le code « PB27 ». Il a été aussi diffusé sous le nome de Bleu Intense, bleu de Berlin, de Paris, d'Anvers, de Chine, de Turnbull, bleu Milori (PRV1). La teinte exacte, la transparence, le pouvoir colorant dépendent de la méthode de préparation. Calciné, il devient brunùtre. La solidité à la lumiÚre est généralement bonne, quoiqu'il perde de la vivacité dans les premiÚres semaines d'exposition[19]. Généralement trÚs colorant, il s'utilise avec parcimonie en peinture à l'huile et en aquarelle. Il est aujourd'hui délaissé au profit du bleu phtalo ou du bleu d'indanthrÚne.

Les artistes ont accueilli ce pigment sans enthousiasme. On lui reproche son manque de solidité, sa couleur devient grise et verdùtre[20] - [21]. On rapporte que Degas l'avait en horreur, et Blockx le considÚre comme impropre à la peinture[22]. Il a cependant ses partisans, tels que Picasso, qui l'utilise de maniÚre obsessionnelle durant sa période bleue ou les peintres japonais tels qu'Hokusai, pour lesquels il remplace l'indigo[23] - [24]. Au XXe siÚcle, le bleu de Prusse est réputé envahissant[25]. Cet envahissement serait une légende dont le pouvoir colorant exceptionnel jusqu'à l'invention des pigments organiques, et une solidité supérieure à celle des couleurs auxquelles il était associé auraient fourni la base, le bleu de Prusse étant insoluble dans les liants de la peinture à l'huile[26].

Le bleu de Prusse absorbant certaines longueurs d'onde spĂ©cifiques de la lumiĂšre, sa teinte varie fortement entre lumiĂšre solaire, oĂč il semble bleu, et sous Ă©clairage artificiel, oĂč sa palette peut ĂȘtre tellement rĂ©duite qu'il en paraĂźt noir ; de plus, son spectre d'absorption est difficile Ă  rendre en lumiĂšre additive tel que des Ă©crans d'ordinateur ou de tĂ©lĂ©phone[24].

Le pigment PB27 s'emploie en aquarelle avec quelque difficultĂ©. Les particules tendent Ă  s'agglomĂ©rer et la couleur change beaucoup au sĂ©chage, s'Ă©claircissant et perdant en vivacitĂ©. Il devient verdĂątre et grisĂątre, d'autant plus qu'il est diluĂ© en lavis. Il se rompt avec du rouge vĂ©nitien (PR101) ou de l'orange de pĂ©rinone (PO43). Il entre dans la composition de verts prĂ©parĂ©s d'avance comme le vert de Hooker. Le bleu phtalo dĂ©veloppĂ© dans les annĂ©es 1930, dont la teinte peut ĂȘtre similaire, a beaucoup diminuĂ© sa popularitĂ© Ă  partir des annĂ©es 1970[19].

Sa propriété de changer de nuance selon la dilution le rend intéressant pour le lavis en camaïeu[27].

Aizuri-e

DÚs le procédé de fabrication connu, le bleu de Prusse est diffusé et exporté partout. Le Japon en importe significativement à partir de 1830 à l'époque de la mode de l'aizuri-e, des estampes gravées sur bois (ukiyo-e) en camaïeu de bleu. Le bleu de Prusse est la couleur principale des Trente-six vues du mont Fuji, de Hokusai, publiées en 1830[28].

MĂ©decine

Au début du XXe siÚcle, Achard (1909)[29] puis Bordet (1927)[30] s'intéressent aux effets du bleu de Prusse sur la coagulation sanguine.

Le Bleu de Prusse est utilisé pour prévenir et traiter les contaminations humaines ou animales au césium radioactif (137Cs+ et 134Cs+) ou encore des intoxications alimentaires au thallium (Tl+)[31] .

Il joue alors le rĂŽle d'un Ă©changeur d'ions minĂ©ral et permet ainsi l'immobilisation et la fixation en phase solide des cations Cs+ et Tl+. La baisse de la concentration de ces cations monovalents radiotoxiques ou nocifs dans le bol alimentaire transitant par l'appareil digestif ralentit leur passage dans le sang au niveau de l'intestin. Cet usage est davantage prĂ©ventif que curatif, mais il semble ĂȘtre le traitement le plus efficace connu pour le cĂ©sium radioactif. Il a montrĂ© une certaine efficacitĂ© en laboratoire[32] - [33], chez plusieurs espĂšces d'animaux domestiques[34] et mĂȘme chez un animal sauvage comme le sanglier vivant dans des zones touchĂ©es par les retombĂ©es de Tchernobyl[35] - [36].

Il est alors dĂ©livrĂ© sous forme colloĂŻdale (Radiogardase[37]) pour « dĂ©corporer le 137Cs aprĂšs ingestion »[38]. Il a dans cette fonction Ă©tĂ© testĂ© avec succĂšs sur des ovins[39] et porcins[40]. Il fait donc partie de la panoplie des « contre-mesures » susceptibles d'ĂȘtre mises en Ɠuvre aprĂšs un accident nuclĂ©aire majeur, notamment pour diminuer les transferts vers la viande Ă  partir d'une alimentation animale contaminĂ©e[41], y compris le cas Ă©chĂ©ant dans un environnement en semi-libertĂ© (Ă©levage semi-extensif, gibier de plaine[42]).

La FDA a autorisĂ© l'utilisation du bleu de Prusse comme mĂ©dicament expĂ©rimental contre l'empoisonnement interne (suspectĂ© ou certain) au cĂ©sium 137 et au thallium, estimant que 500 mg/jour dĂ©livrĂ©s en capsules insolubles de bleu de Prusse fabriquĂ©es dans les conditions d'une nouvelle demande de mĂ©dicament approuvĂ©e, sont sĂ»rs et efficaces (que le thallium soit radioactif ou non)[43].

Le bleu de Prusse fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)[44]. Selon l'AIEA, un adulte peut recevoir au moins 10 grammes de cette substance par jour sans préjudice grave. En cas d'intoxication au thallium, jusqu'à 20 g par jour sont administrés par voie orale[45].

Autres utilisations

Le bleu de Prusse est aussi utilisé :

  • pour vĂ©rifier l'ajustage de piĂšces plates au marbre en mĂ©canique ;
  • comme couche de marquage en chaudronnerie car il rĂ©siste Ă  l'eau et aux solvants ;
  • en analyse qualitative en chimie, il permet l'identification des ions cyanure. Il est le produit de la rĂ©action entre ce dernier et le sulfate ferreux ;
  • pour fabriquer des batteries[46] ;
  • dans les anciens procĂ©dĂ© de reproduction par contact, cyanotype et pour les plans industriels par diazographie.

Formation accidentelle dans les camps d'extermination

Chambre Ă  gaz de Lublin-Majdanek avec des traces de bleu de Prusse.

Le bleu de Prusse est au centre d'une action de propagande nĂ©gationniste datant de 1988, connue sous le nom de Rapport Leuchter. Son discours repose sur la visibilitĂ© d'un des composĂ©s ferrocyanurĂ©s, le bleu de Prusse, dans certains endroits oĂč le gaz cyanure asphyxiant fut utilisĂ©. Le rapport Leuchter, bien que reposant sur des sophismes et des informations inexactes, et dĂ©menti par les expertises entreprises pour vĂ©rifier ses affirmations, continue Ă  circuler dans les milieux nĂ©gationnistes.

Analogues du bleu de Prusse

Les analogues de formule gĂ©nĂ©rale A2T[M(CN)6 (oĂč A = Li, K, Na ; T = Fe, Co, Ni, Mn, Cu, etc. ; M = Fe, Mn, Co, etc.) sont nombreux et leurs propriĂ©tĂ©s structurelles et chimique suscitent un intĂ©rĂȘt croissant, car outre un intĂ©rĂȘt mĂ©dical, ce sont aussi potentiellement des matĂ©riaux actifs et utiles dans le domaine de la conversion et du stockage de l'Ă©nergie (cas des batteries alcalines-ion de type lithium-ion, sodium-ion ou encore potassium-ion)[47].

Ils peuvent aussi ĂȘtre d'intĂ©ressants catalyseurs Ă©lectrochimiques[47].

Voir aussi

Bibliographie

  • MÉMOIRE, Sur la composition de la matiĂšre colorante du bleu de Prusse, par M. Clouet, professeur Ă  MĂ©ziĂšres, dans les Annales de Chimie, 1791, t.11, p. 30-35 .
  • François Delamare, Bleus en poudres. de l'art Ă  l'industrie : 5000 ans d'innovations, Presses des Mines, , 422 p. (lire en ligne)
  • M. Presle, SynthĂšse et propriĂ©tĂ©s d'hĂ©tĂ©rostructures molĂ©culaires de type multiferroĂŻque Ă  base d'analogues du Bleu de Prusse, thĂšse de doctorat, École Polytechnique X, 2011.
  • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, EncyclopĂ©die de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, , p. 397.
  • (en) Alexander Kraft, « On the discovery and history of Prussian blue », Bulletin of History of Chemistry, vol. 33, no 2,‎

Articles connexes

Notes et références

  1. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, , p. 397.
  3. Alexander Kraft, « On the discovery and history of Prussian blue », Bull. Hist. Chem., vol. 33, no 2,‎ .
  4. Jöns Jakob Valerius, Traité de chimie, Adolphe Wahlen et Cie, .
  5. Georges Roque, La Cochenille, de la teinture à la peinture : une histoire matérielle de la couleur, Paris, Gallimard, coll. « Art et artistes », .
  6. (de) J. L. Frisch, Briefwechsel mit Gottfried Wilhelm Leibniz, Berlin, LH Fischer, Letterpress Stankiewicz, 1896 ; réimpression : Hildesheim/New York, Georg Olms Verlag, 1976.
  7. Jens Bartoll, « The early use of Prussian blue in paintings », 9th International Conference on NDT of Art, Jerusalem, Israel, 25-30 mai 2008.
  8. « Watteau »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  9. J. Bartoll, B. Jackisch, M. Most, E. Wenders de Calisse et C. M. Vogtherr, « Early Prussian Blue - Blue and green pigments in the paintings by Watteau, Lancret and Pater in the collection of Frederick II of Prussia », Techne, no 25,‎ , p. 39-46.
  10. Sylvia Ladic, « Du bleu dans l’art, l’histoire, la culture Part. 1 », (consultĂ© le )
  11. Isabelle Roelofs et Fabien Petillion, La Couleur expliquée aux artistes, Paris, Eyrolles, , 158 p. (ISBN 978-2-212-13486-5, lire en ligne), p. 49-50.
  12. P. J. Macquer, Examen chymique du bleu de Prusse, 1756.
  13. J. L. Proust, « Recherches sur le bleu de Prusse », Journal de Physique, de Chimie, d’Histoire naturelle et des Arts, vol. 6, no 50,‎ , p. 241-251
  14. H. J. Buser, D. Schwarzenbach, W. Petter et A. Ludi, « The crystal structure of Prussian Blue: Fe4[Fe(CN)6]3·xH2O », Inorganic Chemistry, vol. 16, no 11,‎ , p. 2704-2710 (ISSN 0020-1669, DOI 10.1021/ic50177a008, lire en ligne, consultĂ© le ).
  15. Lexique de peinture : anglais-français, français-anglais, Comité du projet de lexiques, 1990 (ISBN 1550480499).
  16. Guillaumin (Gilbert-Urbain M., Dictionnaire universel théorique et practique du commerce et de la navigation, Guillaumin et Cie, (lire en ligne), p. 309.
  17. Le « bleu de Prusse Milori » (45 200) a des propriétés similaires à l'indigo (36 000), selon G. Leclerc, op. cit.
  18. GaĂ«lle Leclercq, « MĂ©tamĂ©risme. La problĂ©matique des retouches dans les tons bleus », CeROArt. Conservation, exposition, Restauration d’Objets d’Art, no EGG 1,‎ (ISSN 1784-5092, DOI 10.4000/ceroart.1818, lire en ligne, consultĂ© le ).
  19. (en) Bruce McEvoy, « Watercolor », (consulté le ).
  20. Jean-François-Léonor Mérimée, De la peinture à l'huile, ou Des procédés matériels employés dans ce genre de peinture, depuis Hubert et Jean Van-Eyck jusqu'à nos jours, Paris, Mme Huzard, (lire en ligne), p. 178 cité par PRV1.
  21. « Remplacez encore l’outremer par le bleu de ThĂ©nard n° 19, mais bannissez le bleu de Prusse lorsque vous achevez les chairs ; il est trop acre, et il change toujours davantage en vieillissant, [
] », Pierre Louis Bouvier, Manuel des jeunes artistes et amateurs en peinture, Paris, Alph. Giroux, 1832, p. 36.
  22. Jacques Blockx, Compendium à l'usage des artistes peintres : Peinture à l'huile -- Matériaux -- Définition des couleurs fixes et conseils pratiques suivis d'une notice sur l'ambre dissous, Gand, L'auteur, (lire en ligne) cité par PRV1.
  23. Jacques-Nicolas Paillot de Montabert, Traité complet de la peinture, t. 9, Paris, Bossange pÚre, (lire en ligne), p. 299sq cité par PRV1.
  24. Claire Reach, Couleurs : histoire, usages, secrets : le guide complet de la couleur dans l'art et le design, dl 2021 (ISBN 978-2-35017-519-5 et 2-35017-519-7, OCLC 1291888818, lire en ligne)
  25. Xavier de Langlais, La Technique de la peinture à l'huile, Flammarion, (1re éd. 1959), p. 301 le déclare « à rejeter absolument en raison de son pouvoir envahissant ».
  26. Patrice de Pracontal, LumiÚre, matiÚre et pigment. Principes et techniques des procédés picturaux, Gourcuff-Gradenigo, (ISBN 978-2-35340-052-2), p. 363.
  27. André Béguin, Dictionnaire technique de la peinture, , p. 93.
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  47. (en) Wei‐Jie Li, Chao Han, Gang Cheng et Shu‐Lei Chou, « Chemical Properties, Structural Properties, and Energy Storage Applications of Prussian Blue Analogues », Small, vol. 15, no 32,‎ , p. 1900470 (ISSN 1613-6810 et 1613-6829, DOI 10.1002/smll.201900470, lire en ligne, consultĂ© le )
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