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Azote

L'azote est l'Ă©lĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 7, de symbole N (du latin nitrogenium). C'est la tĂȘte de file du groupe des pnictogĂšnes. Dans le langage courant, l'azote dĂ©signe le corps simple N2 (diazote), constituant majoritaire de l'atmosphĂšre terrestre, reprĂ©sentant presque les 4/5e de l'air (78,06 %, en volume[alpha 1]). L'azote est le 34e Ă©lĂ©ment constituant la croĂ»te terrestre par ordre d'importance.

Azote
Image illustrative de l’article Azote
Azote liquide dans un bécher.
Position dans le tableau périodique
Symbole N
Nom Azote
Numéro atomique 7
Groupe 15
Période 2e période
Bloc Bloc p
Famille d'éléments Non-métal
Configuration Ă©lectronique [He] 2s2 2p3
Électrons par niveau d’énergie 2, 5
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique 14,006 7 ± 0,000 2 u[1]
Rayon atomique (calc) 65 pm (56 pm)
Rayon de covalence 71 ± 1 pm[2]
Rayon de van der Waals 150 pm[3]
État d’oxydation -3, 0, +2, +3, +4, +5
ÉlectronĂ©gativitĂ© (Pauling) 3,04
Oxyde Acide fort
Énergies d’ionisation[4]
1re : 14,534 1 eV 2e : 29,601 3 eV
3e : 47,449 24 eV 4e : 77,473 5 eV
5e : 97,890 2 eV 6e : 552,071 8 eV
7e : 667,046 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN PĂ©riode MD Ed PD
MeV
13N{syn.}9,965 minΔ2,2213C
14N99,634 %stable avec 7 neutrons
15N0,366 %stable avec 8 neutrons
16N{syn.}7,13 sÎČ–10,41916O
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire Gaz
Allotrope Ă  l'Ă©tat standard Diazote N2
Masse volumique 1,249 82 g·l-1[1]
SystĂšme cristallin Hexagonal
Couleur Incolore
Point de fusion −210,00 °C[1]
Point d’ébullition −195,798 °C[1]
Énergie de fusion 0,360 4 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 2,792 8 kJ·mol-1
TempĂ©rature critique −146,94 °C[1]
Pression critique 3,395 8 MPa
Volume molaire 22,414×10-3 m3·mol-1
Vitesse du son 334,5 m·s-1 à 20 °C
Chaleur massique 1 040 J·kg-1·K-1
ConductivitĂ© thermique 0,025 98 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 17778-88-0 (atome)
7727-37-9 (molécule)
No CE 231-783-9
Précautions
SGH[5]
SGH04 : Gaz sous pression
Attention
H280 et P403
Transport[5]


Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Les minĂ©raux contenant de l'azote sont essentiellement les nitrates, notamment le nitrate de potassium KNO3 (constituant du salpĂȘtre) ou nitre, qui servait jusqu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle, Ă  faire des poudres explosives (la poudre noire), et le nitrate de sodium NaNO3 (constituant du salpĂȘtre du Chili).

L'azote a de nombreux usages industriels. Il est notamment massivement employé comme engrais en agriculture industrielle (sous forme de composés d'ammonium), au point que c'est aujourd'hui son principal usage dans le monde, un usage responsable d'une pollution généralisée de l'environnement.

Histoire

Nomenclature et origine

Antoine Lavoisier a choisi le nom azote, composĂ© du prĂ©fixe a- privatif et du grec ζωός / zƍós, « vivant » et qui signifie donc « privĂ© de vie », du fait que contrairement Ă  l'oxygĂšne il n'entretient pas la vie des animaux[6].

L'origine du symbole N est son nom latin nitrogenium qui provient du grec nitron gennan, ce qui signifie « formateur de salpĂȘtre » (nitrate de potassium). Le terme anglais nitrogen a conservĂ© cette racine pour dĂ©signer l'azote, alors que le terme français « nitrogĂšne » n'est plus utilisĂ© de nos jours.

Chronologie

Bien que des composĂ©s contenant l'Ă©lĂ©ment chimique azote fussent connus depuis l'AntiquitĂ©, (par exemple le salpĂȘtre, c'est-Ă -dire les nitrates de sodium et de potassium), le diazote ne fut isolĂ© par Daniel Rutherford qu'en 1772, et indĂ©pendamment par Carl Wilhelm Scheele et Henry Cavendish.

Le protoxyde d'azote N2O fut préparé par Joseph Priestley en 1772.

L'ammoniac NH3 fut préparé en 1774, également par J. Priestley.

Le premier composé accepteur - donneur faisant intervenir l'azote, H3N.BF3 fut préparé en 1809 par Louis Joseph Gay-Lussac.

Le premier composĂ© prĂ©sentant une liaison azote-halogĂšne, le trichlorure d'azote NCl3 fut prĂ©parĂ© par Pierre Louis Dulong qui perdit un Ɠil et l'extrĂ©mitĂ© d'un doigt[7] - [8] en Ă©tudiant les propriĂ©tĂ©s de ce corps trĂšs instable et violemment explosif.

Isotopes

L'azote possÚde 16 isotopes connus de nombre de masse variant de 10 à 25, ainsi qu'un isomÚre nucléaire, 11mN. Deux d'entre eux sont stables et présents dans la nature, l'azote 14 (14N) et l'azote 15 (15N), le premier représentant la quasi-totalité de l'azote présent (99,64 %). On assigne à l'azote une masse atomique standard de 14,0067 u. Tous les radioisotopes de l'azote ont une durée de vie courte, l'azote 13 (13N) ayant la demi-vie la plus longue, 9,965 minutes, tous les autres ayant une demi-vie inférieure à 7,15 secondes, et la plupart d'entre eux inférieure à 625 ms.

Entités contenant l'élément chimique azote

L'élément chimique azote est présent dans des entités ne contenant que l'élément chimique N et dans les composés de l'azote, à différents degrés d'oxydation.

Entités ne contenant que l'élément chimique N

Il existe plusieurs entités chimiques ne contenant que l'élément chimique azote, la molécule de diazote, l'atome, et deux ions de l'azote.

Le diazote

Le diazote N2 est la forme la plus courante d'entité ne contenant que l'élément chimique azote. La triple liaison liant les deux atomes est une des liaisons chimiques les plus fortes (avec le monoxyde de carbone CO). De ce fait, le diazote est cinétiquement inerte. C'est le composant le plus abondant de l'atmosphÚre terrestre. Industriellement, le diazote est obtenu par distillation de l'air ambiant.

Sa réactivité principale est la formation d'ammoniac par le procédé Haber

N2 (g) + 3H2 (g) → 2NH3 (g)

L'atome

Il peut ĂȘtre obtenu en laboratoire Ă  partir de diazote sous faible pression (0,1 - 2 mmHg) en prĂ©sence d'une dĂ©charge Ă©lectrique. À sa formation succĂšde pendant plusieurs minutes une pale lueur jaune. Celle-ci rĂ©sulte de la dĂ©sexcitation de N2* Ă  la suite de la recombinaison de deux atomes N. Cette forme excitĂ©e de diazote peut ĂȘtre mise en Ă©vidence en prĂ©sence de CO2. Il se forme alors CO et de l'oxygĂšne atomique dans un Ă©tat triplet.

Les ions de l'azote

Il existe deux ions stables de l'azote :

Composés de l'azote

L'azote forme des composĂ©s avec de nombreux autres Ă©lĂ©ments chimiques. Il est prĂ©sent dans des composĂ©s organiques et inorganiques. Il forme des espĂšces rĂ©actives qui ont un rĂŽle de signalisation cellulaire, dans l'immunitĂ©, mais qui peuvent aussi ĂȘtre dĂ©lĂ©tĂšres.

Azote et hydrogĂšne

Le principal composé comportant une des liaisons chimique N-H est l'ammoniac NH3. D'autres composés contiennent également cette liaison :

Les oxydes d'azote

Les oxydes d'azote connus[9] sont, par nombre d'oxydation (moyen) croissant :

Tous sont thermodynamiquement instables au regard de la décomposition en N2 et O2 à température ambiante.

Les oxoanions de l'azote

Les principaux oxoanion°s de l'azote, stables en milieu aqueux, sont les ions nitrate NO3− et nitrite NO2−. L'ion nitrate est la base conjuguĂ©e d'un acide fort, l'acide nitrique. L'ion nitrite est la base conjuguĂ©e d'un acide faible, l'acide nitreux. Ce dernier est instable et, dans l'eau, il se "dismute" en monoxyde d'azote (qui se rĂ©oxyde en dioxyde d'azote en prĂ©sence d'air) et en ion nitrate.

Azote et halogĂšne

Le plus stable des halogÚnures d'azote, NF3 ne fut préparé qu'en 1928, plus d'un siÚcle aprÚs le trÚs instable trichlorure NCl3. Le tribromure d'azote NBr3, trÚs explosif, ne fut isolé qu'en 1975. Le triiodure NI3 n'a jamais été isolé, mais son adduit I3N.NH3, solide noir hautement instable au choc et à la température, a été préparé en 1812. Des combinaisons comme N2F2 et bien d'autres existent également.

Azote et métaux

De nombreux azotures métalliques existent. Plusieurs voies de synthÚse sont possibles :

La réaction entre le métal et le diazote à chaud

3Ca + N2 → Ca3N2

La réaction entre le métal et l'ammoniac à haute température

3Mg + 2NH3 → Mg3N2 + 3H2

La décomposition d'amidures

3Zn(NH2)2 → Zn3N2 + 3NH3

Des réactions de transfert

Al2O2 + 3C + N2 → 2AlN + 3CO
2ZrCl4 + 4H2 + N2 → 2ZrN + 8HCl
Le cycle de l'azote.
Un excédent d'azote (source d'eutrophisation de l'eau, des sols et des écosystÚmes) est relevé partout en Europe (ici pour 2005), selon les données disponibles de la Commission européenne et de l'Agence européenne de l'environnement.

Exploitation et usages

Diazote

Aujourd'hui, l'azote gazeux ou diazote est gĂ©nĂ©ralement obtenu par liquĂ©faction de l'air, dont il est le principal constituant avec une concentration de 78,06 % en volume et de 75,5 % en masse[alpha 1]. La production mondiale est d'environ 150 millions de tonnes par an.

Le gaz diazote lui-mĂȘme a en particulier les applications suivantes :

  • Emballage de denrĂ©es alimentaires (MAP): L'inertage des aliments emballĂ©s augmente leur durĂ©e de conservation en remplaçant l'air ambiant (contenant de l'oxygĂšne) par de l'azote (puretĂ© de 95 Ă  99,5 %)[10]* gaz « neutre » utilisĂ© pour protĂ©ger (grĂące Ă  la constitution d'une atmosphĂšre inerte confinĂ©e) des produits, des objets ou des contenants (citernes par exemple) dans l'industrie, les musĂ©es ou autres lieux : protection contre la corrosion, des insectes, champignons

  • En biologie, l'azote liquide est utilisĂ© comme milieu pour la congĂ©lation des cellules et pour le broyage manuel des tissus lors de l'extraction de l'ADN ou des protĂ©ines.
  • Gaz utilisĂ© comme pesticide doux pour Ă©liminer par asphyxie les vers du bois ou certains organismes (ex : Petite vrillette) ayant colonisĂ© des objets anciens fragiles (cadres, sculptures et objets de bois, incunables, les parchemins, gravures, etc.) ;
  • Gaz de gonflage de pneumatiques. Bien que l'air contienne dĂ©jĂ  78 % d'azote (de diazote pour ĂȘtre plus prĂ©cis), certains professionnels de l'aviation ou de la Formule 1 (par exemple), augmentent cette proportion et gonflent les pneumatiques avec de l'azote presque pur. Ce gaz ayant la propriĂ©tĂ© d'ĂȘtre inerte et stable conserve une pression plus constante mĂȘme en cas d'Ă©chauffement intense du pneumatique. Une polĂ©mique existe d'ailleurs quant Ă  l'introduction de cette mĂ©thode pour les vĂ©hicules particuliers. En effet, ceux-ci sont soumis Ă  des contraintes bien moindres ce qui rend la diffĂ©rence avec l'air moins notable. Par contre le gonflage devient payant et on lui reproche souvent d'avoir un prix non justifiĂ© (le gonflage Ă  l'air est souvent gratuit et jugĂ© satisfaisant). Ceux qui l'utilisent devraient avoir, en principe, Ă  rectifier le gonflage plus rarement, mais ils doivent nĂ©anmoins contrĂŽler les pressions rĂ©guliĂšrement.
  • Gaz utile pour gonfler les accumulateurs hydrauliques en raison de sa passivitĂ© vis-Ă -vis des huiles.
  • Construction mĂ©canique : Beaucoup de machines de dĂ©coupe modernes fonctionnent avec un rayon laser, celui-ci nĂ©cessite de l'azote comme gaz moteur ou comme gaz d'inertage[10].
  • Agent de lutte contre les incendies : alliĂ© Ă  50 % d'argon et parfois avec du dioxyde de carbone, il est prĂ©sent dans certaines installations d'extinction automatique Ă  gaz protĂ©geant des salles informatiques ou des stockages particuliers ne devant pas ĂȘtre endommagĂ©s par de la poudre ou de l'eau. ConservĂ© dans des bonbonnes mĂ©talliques sous une pression d'environ 200 bars, il est libĂ©rĂ© dans un local oĂč un dĂ©but d'incendie a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Le volume de diazote injectĂ© remplace une partie de l'atmosphĂšre de la piĂšce et entraine une chute du taux d'oxygĂšne dans l'air. Le niveau gĂ©nĂ©ralement retenu de 15 % de comburant interrompt le phĂ©nomĂšne de combustion sans effet lĂ©tal sur la respiration humaine.
  • MĂ©tallurgie : l'azote est rĂ©guliĂšrement injectĂ© dans des fours de production de mĂ©taux hautement oxydables (p.ex. l'aluminium et ses alliages) pour en empĂȘcher la rĂ©action avec l'oxygĂšne de l'air. Il est Ă©galement utilisĂ© pour Ă©viter la corrosion lors de brasures (p.ex. brasure du cuivre)[10].
  • Azote liquide : agent rĂ©frigĂ©rant.

Le diazote, contrairement aux gaz inhibiteurs chimiques halogénés et aux CFC ne présente a priori aucun effet nocif pour l'environnement (pas d'impact sur l'effet de serre, ni sur la couche d'ozone). Mais il requiert des réservoirs volumineux, des canalisations adaptées et des mesures constructives pour faire face à la détente brutale d'un équivalent de 40 à 50 % du volume protégé.

Danger du gaz diazote : l'utilisation de diazote pour créer des atmosphÚres confinées inertes est à l'origine de plusieurs morts par asphyxie, lorsqu'une personne pénÚtre sans s'en rendre compte dans une enceinte inertée ; il est nécessaire de vérifier la présence d'une proportion suffisante d'oxygÚne dans de tels espaces confinés avant d'y pénétrer, ou de s'équiper d'un appareil respiratoire autonome.

En plongée, l'azote contenu dans l'air respiré sous pression est à l'origine du phénomÚne de la narcose. Elle est perceptible à partir d'une PpN2 = 3,2 bars (soit 30 mÚtres pour une plongée à l'air au niveau de la mer) pour les personnes les plus sensibles et plus communément dans la zone des 40 à 60 mÚtres. Elle devient « toxique » pour l'organisme à partir d'une PpN2 = 5,6 bars (soit 60m pour une plongée à l'air au niveau de la mer)[11]. C'est la raison pour laquelle la plongée à l'air est limitée à 60 mÚtres en France[12].

L'azote est aussi l'unique élément dictant la durée et la profondeur des paliers de décompression d'une plongée à l'air.

Usage des composés de l'azote

Paradoxalement, et malgré son nom, l'élément chimique « azote » est (avec le carbone, l'oxygÚne et l'hydrogÚne) un des composants principaux du vivant et des écosystÚmes ainsi que des agrosystÚmes. Il entre dans la composition des protéines (pour environ 15 %). L'azote est présent dans de trÚs nombreux produits chimiques, dont certains pesticides dits à « urées substituées ».

L'azote a été et est encore exploité en tant qu'engrais naturel dans l'urée animale (ou humaine) et le guano (excréments secs d'oiseau ou de chauve-souris), notamment au Chili, au Pérou, en Inde, en Bolivie, en Espagne, en Italie et en Russie. Le nitre (nitrate naturel minéral) était autrefois récolté pour produire la poudre à canon.

Les balles de tennis de table sont fabriquées en celluloïd dont la composante majeure est la nitrocellulose.

Aujourd'hui, ses composés sont essentiellement produits industriellement par synthÚse chimique pour de nombreux usages, dont :

  • fertilisants agricoles (engrais) ; les sels d'ammonium sont absorbĂ©s par les plantes, qui sont alors forcĂ©es d'absorber plus d'eau (Ă©quilibre osmotique). Ces sels forcent ainsi la plante Ă  grossir. Si d'autres minĂ©raux sont prĂ©sents en suffisance (phosphore, potassium en particulier) cet azote dope la croissance des plantes cultivĂ©es. De l'azote est pour cette raison utilisĂ© sous forme de nitrate d'ammonium, NH4NO3, de sulfate d'ammonium, (NH4)2SO4, de monophosphate d'ammonium, NH4H2PO4, ou d'urĂ©e, CO(NH2)2. C'est aujourd'hui le principal usage de l'azote dans le monde, qui est Ă©galement responsable d'une pollution gĂ©nĂ©ralisĂ©e (eutrophisation, dystrophisation) de l'environnement (eaux de nappes, estuaires, certains littoraux, avec l'apparition de vastes zones mortes dans les ocĂ©ans jugĂ©es trĂšs prĂ©occupantes par l'ONU).
  • produits pharmaceutiques :
  • l'ammoniac NH3, utilisĂ© comme matiĂšre premiĂšre de production de polymĂšres, d'explosifs, d'engrais, ou comme fluide rĂ©frigĂ©rant dans certains installations industrielles ;
  • combustibles (l'hydrazine et autres dĂ©rivĂ©s comme combustibles de fusĂ©e) ;
  • explosifs (composĂ©s chimiques organiques qui possĂšdent plusieurs groupes -ONO2 ou -NO2 : dynamite) ;
  • gaz propulseurs pour bombes aĂ©rosols (N2O) ou aĂ©rographes ;
  • conservateur (nitrite de sodium, NaNO2, sous le numĂ©ro E E250) ;
  • azoture de sodium, utilisĂ© pour gonfler instantanĂ©ment les coussins gonflables de sĂ©curitĂ© (d'une automobile par exemple) en cas de choc.

Bilan azoté

La principale source d'azote alimentaire se retrouve dans les acides aminés. En effet les seuls organismes capables d'utiliser de l'azote atmosphérique sont les bactéries. Le bilan azoté est la seule maniÚre connue de mesurer l'azote de maniÚre non-invasive. En géologie par exemple, on irradie les cailloux pour quantifier la teneur en atome de certains éléments comme l'azote. Ceci n'est pas reproductible chez l'Homme pour des raisons éthiques.

Le bilan azoté est déduit en fonction des apports et des pertes en azote.

En pratique, le bilan azoté est estimé en fonction de l'excrétion urinaire d'urée selon deux formules :

  • la formule de Lee et Hartley
  • la formule de Mac Kenzie

Notes et références

Notes

  1. Les proportions précises des différents gaz dans l'atmosphÚre sont celles de l'air sec, car la proportion de vapeur d'eau est notable mais trÚs variable.

Références

  1. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)
  2. (en) Beatriz Cordero, VerĂłnica GĂłmez, Ana E. Platero-Prats, Marc RevĂ©s, Jorge EcheverrĂ­a, Eduard Cremades, Flavia BarragĂĄn et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
  3. Paul Arnaud, Brigitte Jamart, Jacques Bodiguel, Nicolas Brosse, Chimie Organique 1er cycle/Licence, PCEM, Pharmacie, Cours, QCM et applications, Dunod, , 710 p., Broché (ISBN 2100070355)
  4. "Ionization Energies of Atoms and Atomic Ions," in CRC Handbook of Chemistry and Physics, 91st Edition (Internet Version 2011), W. M. Haynes, ed., CRC Press/Taylor and Francis, Boca Raton, FL., p. 10-203
  5. EntrĂ©e « Nitrogen Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accĂšs le 22 aoĂ»t 2018 (JavaScript nĂ©cessaire)
  6. Paul Depovere, La classification périodique des éléments. La merveille fondamentale de l'Univers, De Boeck Supérieur, , p. 99.
  7. DULONG (Pierre–Louis) France. Dictionnaire encyclopĂ©dique, p.770
  8. (en)Dulong, Pierre-Louis Encyclopedia.com (Charles Scribner's Sons, 2008)
  9. Greenwood N. & Earnwhaw A. (2003). Chemistry of the elements, 2nde Ed. Elsevier, p. 443.
  10. « Elneo - Pneumatique, Compresseurs et Instrumentation », sur technofluid.be (consulté le ).
  11. Alain Foret, Plongée Plaisir 4 8e Edition, Challes-les-Eaux, Gap, , 409 p. (ISBN 978-2-7417-0536-9), p. 110
  12. ArrĂȘtĂ© du 28 aoĂ»t 2000 relatif aux rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© dans les Ă©tablissements organisant la pratique et l'enseignement des activitĂ©s sportives et de loisir en plongĂ©e autonome aux mĂ©langes autres que l'air

Voir aussi

Bibliographie

  • Reich P.B & al. (2006) Nitrogen limitation constrains sustainability of ecosystem response to CO2. Nature 440, 922–925. (en)
  • Stevenson F.J (1982) Inorganic forms of nitrogen in soil (Lien vers Ă©diteur) (en)

Articles connexes

Liens externes



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