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Unbinilium

L'unbinilium (symbole Ubn) est la dĂ©nomination systĂ©matique de l'UICPA pour l'Ă©lĂ©ment chimique hypothĂ©tique de numĂ©ro atomique 120, parfois encore appelĂ© eka-radium en rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©signation provisoire des Ă©lĂ©ments par Dmitri MendeleĂŻev, et presque toujours appelĂ© Ă©lĂ©ment 120 dans la littĂ©rature scientifique. Dans le tableau pĂ©riodique, cet Ă©lĂ©ment se trouverait en deuxiĂšme position sur la 8e pĂ©riode, avec des propriĂ©tĂ©s peut-ĂȘtre semblables Ă  celles d'un mĂ©tal alcalino-terreux appartenant au bloc s. En raison d'effets relativistes qui compriment son orbitale 8s, il serait moins rĂ©actif que le radium et le baryum, et prĂ©senterait des propriĂ©tĂ©s chimiques plus proches de celles du strontium sur la pĂ©riode 5 que de celles du radium sur la pĂ©riode 7 ; son rayon atomique serait par ailleurs du mĂȘme ordre que celui du radium.

L'Ă©lĂ©ment 120 a attirĂ© l'attention des chercheurs car certaines prĂ©dictions l'ont un moment situĂ© au cƓur d'un Ăźlot de stabilitĂ©, certaines versions de la thĂ©orie de champ moyen relativiste prĂ©voyant en effet que le nuclĂ©ide 304120 soit « doublement magique », avec 120 protons et 184 neutrons ; cet Ăźlot de stabilitĂ© a par la suite Ă©tĂ© situĂ© autour du copernicium et du flĂ©rovium.

MalgrĂ© de nombreuses tentatives de la part d'Ă©quipes allemandes et russes pour le synthĂ©tiser, cet Ă©lĂ©ment n'a jamais pu ĂȘtre observĂ©. Les donnĂ©es expĂ©rimentales acquises au cours de ces expĂ©riences ont montrĂ© que les Ă©lĂ©ments de la pĂ©riode 8 seront bien plus difficiles Ă  observer que ceux des pĂ©riodes prĂ©cĂ©dentes, et que l'Ă©lĂ©ment 119 pourrait de ce point de vue ĂȘtre le dernier Ă  pouvoir ĂȘtre dĂ©tectĂ© avec les technologies actuelles, l'Ă©lĂ©ment 120 demeurant pour l'heure inaccessible.

Introduction Ă  la synthĂšse des noyaux superlourds

Principes généraux

Les éléments superlourds comme l'élément 120 sont obtenus par fusion nucléaire. En fonction de l'énergie d'excitation du noyau obtenu, on parle de « fusion chaude » ou de « fusion froide », cette derniÚre n'ayant, dans le contexte de la synthÚse de noyaux atomiques superlourds, aucun rapport avec le concept médiatique de « fusion froide » désignant d'hypothétiques réactions « nucléaires » à pression et température ambiantes.

  • Dans les rĂ©actions de fusion chaude, des projectiles lĂ©gers sont trĂšs fortement accĂ©lĂ©rĂ©s pour percuter des cibles d'actinides trĂšs massives, ce qui donne des noyaux composĂ©s fortement excitĂ©s (~40 Ă  50 MeV) Ă©voluant par fission ou par Ă©vaporation de quelques neutrons (typiquement 3 Ă  5)[5].
  • Dans les rĂ©actions de fusion froide, les projectiles sont plus lourds (gĂ©nĂ©ralement issus de la 4e pĂ©riode) et les cibles sont plus lĂ©gĂšres (constituĂ©es de plomb ou de bismuth par exemple), de sorte que les noyaux rĂ©sultants sont produits avec une Ă©nergie d'excitation plus faible (~10 Ă  20 MeV), ce qui rĂ©duit la probabilitĂ© d'une fission subsĂ©quente ; de tels noyaux se relaxent jusqu'Ă  leur Ă©tat fondamental en n'Ă©mettant qu'un ou deux neutrons.

L'utilisation de cibles plus légÚres a cependant pour inconvénient de produire des nucléides ayant un rapport neutron/proton trop faible pour permettre l'observation d'isotopes d'éléments situés au-delà du flérovium (élément 114), de sorte que la fusion chaude est la seule méthode permettant d'accéder à de tels noyaux, a fortiori sur la 8e période[6].

Application aux éléments 119 et 120

La synthÚse des éléments 119 et 120 implique de maßtriser à la fois la section efficace extraordinairement faible des réactions produisant ces nucléides et la période radioactive trÚs brÚve de ces isotopes[7], vraisemblablement de quelques microsecondes[2], ce qui est à peine suffisant pour leur permettre d'atteindre les détecteurs. Les isotopes de l'élément 120 présenteraient en effet une demi-vie par désintégration α de l'ordre de quelques microsecondes[8] - [9].

Jusqu'à présent, la synthÚse d'éléments superlourds s'est trouvée grandement facilitée par deux facteurs qualifiés de silver bullets en anglais, c'est-à-dire d'aides inespérées[10] :

  • d'une part la dĂ©formation des couches nuclĂ©aires du hassium 270, ce qui accroĂźt la stabilitĂ© des nuclĂ©ides voisins ;
  • d'autre part l'existence du calcium 48, projectile particuliĂšrement riche en neutrons et malgrĂ© tout quasiment stable qui a permis de produire des nuclĂ©ides lourds tout en limitant leur Ă©nergie d'excitation.

Ces facteurs seront malheureusement inopérants dans le cas de l'élément 120. En effet, les isotopes produits de cette façon présentent malgré tout un déficit de neutrons par rapport à ceux conjecturés dans l'ßlot de stabilité. Mais surtout, produire de l'élément 120 avec du 48Ca impliquerait d'utiliser des cibles en fermium 257 :

48
20
Ca
+ 257
100
Fm
→ 305
120
Ubn*
.

Or on ne dispose que de quelques picogrammes de fermium, alors qu'on peut produire des milligrammes de berkélium et de californium ; de telles cibles en fermium présenteraient de surcroßt avec le 48Ca un rendement inférieur à une cible en einsteinium pour produire l'élément 119[10] - [11]. Il faut donc utiliser des projectiles plus lourds que le 48Ca, ce qui a pour inconvénient de conduire à des réactions de fusion plus symétriques, qui sont plus froides et présentent moins de chances de succÚs[10].

Tentatives de synthĂšse

À la suite de leur succĂšs obtenu avec la synthĂšse de l'oganesson Ă  partir 249Cf et de 48Ca, l'Ă©quipe du Joint Institute for Nuclear Research (JINR) Ă  Dubna, en Russie, a tentĂ© une expĂ©rience semblable Ă  partir de 58Fe et de 244Pu en mars-. L'expĂ©rience n'a permis de dĂ©tecter aucun atome d'Ă©lĂ©ment 120 dans une limite de 400 fb de section efficace Ă  l'Ă©nergie atteinte[12] (1 femtobarn = 10–39 cm2, soit 10–25 nm2).

58
26
Fe
+ 244
94
Pu
→ 302
120
Ubn*
→ Ă©chec.

En , le GSI de Darmstadt, en Allemagne, a tenté une expérience semblable avec du 64Ni sur une cible de 238U :

64
28
Ni
+ 238
92
U
→ 302
120
Ubn*
→ Ă©chec.

LĂ  encore, aucun atome d'Ă©lĂ©ment 120 n'avait pu ĂȘtre dĂ©tectĂ© dans une limite de 1,6 pb de section efficace Ă  l'Ă©nergie atteinte. Le GSI a rĂ©pĂ©tĂ© l'expĂ©rience en avril-, janvier- et septembre-, toujours sans succĂšs dans une limite de 90 fb de section efficace. AprĂšs avoir modifiĂ© leurs installations pour pouvoir utiliser des cibles plus radioactives, les chercheurs du GSI tentĂšrent une fusion plus asymĂ©trique en juin-, puis Ă  nouveau en 2011 :

54
24
Cr
+ 248
96
Cm
→ 302
120
Ubn*
→ Ă©chec.

On avait calculĂ© que ce changement de rĂ©action devait quintupler la probabilitĂ© de formation d'Ă©lĂ©ment 120, dans la mesure oĂč le rendement de ces rĂ©actions dĂ©pend fortement de leur caractĂšre asymĂ©trique[7]. Trois signaux corrĂ©lĂ©s ont Ă©tĂ© observĂ©s en accord avec l'Ă©nergie de dĂ©sintĂ©gration α prĂ©dite pour le 299120 et pour son nuclĂ©ide fils 295Og, ainsi que celle dĂ©terminĂ©e expĂ©rimentalement pour son petit-fils 291Lv ; la demi-vie de ces signaux Ă©tait cependant bien plus longue qu'attendue, et ces rĂ©sultats n'ont pu ĂȘtre confirmĂ©s[13]. Cette expĂ©rience a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par l'Ă©quipe du RIKEN, au Japon[14]

En août-, une nouvelle équipe au GSI a tenté une réaction davantage asymétrique avec l'instrument TASCA :

50
22
Ti
+ 249
98
Cf
→ 302
120
Ubn*
→ Ă©chec.

En raison de sa plus grande asymĂ©trie[15], la rĂ©action entre le 50Ti et le 249Cf devait ĂȘtre la plus favorable pour produire de l'Ă©lĂ©ment 120, bien qu'elle soit assez froide. LĂ  encore, aucun atome de cet Ă©lĂ©ment ne fut dĂ©tectĂ©, pour une section efficace de 200 fb[16]. La section efficace maximum pour produire de l'Ă©lĂ©ment 120 ayant Ă©tĂ© calculĂ©e Ă  0,1 fb[17], contre 20 fb pour l'Ă©lĂ©ment 119, et 30 fb pour la plus petite section efficace obtenue dans une rĂ©action de synthĂšse d'un nuclĂ©ide par fusion (en l'occurrence la rĂ©action 209Bi(70Zn,n)278Nh), il apparaĂźt que la synthĂšse de l'Ă©lĂ©ment 119 est Ă  l'extrĂȘme limite des technologies actuelles, et celle de l'Ă©lĂ©ment 120 passera par le dĂ©veloppement de nouvelles mĂ©thodes.

Une communication du CNRS a fait état en 2008 de l'observation de noyaux d'élément 120 au GANIL[18] - [19], en France. Cette équipe a bombardé une cible de nickel naturel avec des ions d'uranium 238 pour étudier la période radioactive de fission spontanée des noyaux composés obtenus :

238
92
U
+ naturel
28
Ni
→ 296, 298, 299, 300, 302
120
Ubn*
→ fission.

Cette mĂ©thode permet Ă©galement d'Ă©valuer l'influence de la saturation des couches nuclĂ©aires sur la durĂ©e de vie de divers noyaux superlourds, afin de situer prĂ©cisĂ©ment le prochain nombre magique Ă  dĂ©couvrir (Z = 114, 120, 124 ou 126). Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que les noyaux composĂ©s avaient une Ă©nergie d'excitation Ă©levĂ©e, de l'ordre de 70 MeV, et subissaient des fissions avec une pĂ©riode mesurable supĂ©rieure Ă  10–18 s. Bien que trĂšs brĂšve, le fait que cette pĂ©riode puisse ĂȘtre mesurĂ©e indique l'existence d'un effet stabilisateur mesurable pour Z = 120. À des Ă©nergies d'excitation plus faibles, cet effet stabilisateur pourrait permettre d'observer des demi-vies de fission bien plus longues. Dans la mesure oĂč des observations semblables ont Ă©tĂ© faites pour l'Ă©lĂ©ment 124 mais pas pour le flĂ©rovium (Ă©lĂ©ment 114), cela tend Ă  indiquer que le prochain nombre magique de protons se situe au-delĂ  de 120[19] - [20].

Culture populaire

  • Dans la sĂ©rie Halo : Nightfall, l'Ă©lĂ©ment ayant servi Ă  une attaque radiologique Covenante contre une colonie humaine est dĂ©crit comme Ă©tant trĂšs proche de l'Ă©lĂ©ment 120, mais avec une transmutation inĂ©dite.
  • Dans le tĂ©lĂ©film TempĂȘte de mĂ©tĂ©orites, l'Ă©lĂ©ment 120 attire toutes les mĂ©tĂ©orites tombant dans la baie de San Francisco.

Notes et références

  1. (en) Darleane C. Hoffman, Diana M. Lee et Valeria Pershina, « Transactinide Elements and Future Elements », The Chemistry of the Actinide and Transactinide Elements,‎ , p. 1652-1752 (ISBN 978-94-007-0210-3, DOI 10.1007/978-94-007-0211-0_14, Bibcode 2011tcot.book.1652H, lire en ligne)
  2. (en) Alexander V. Karpov, Valeriy I. Zagrebaev, Y. Martinez Palenzuela et Walter Greiner, « Superheavy Nuclei: Decay and Stability », Exciting Interdisciplinary Physics,‎ , p. 69-79 (DOI 10.1007/978-3-319-00047-3_6, Bibcode 2013eipq.book...69K, lire en ligne)
  3. (en) Glenn T. Seaborg, « Prospects for further considerable extension of the periodic table », Journal of Chemical Education, vol. 46, no 10,‎ , p. 626 (DOI 10.1021/ed046p626, Bibcode 1969JChEd..46..626S, lire en ligne)
  4. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  5. (en) Robert C. Barber, Heinz W. GĂ€ggeler, Paul J. Karol, Hiromichi Nakahara, Emanuele Vardaci et Erich Vogt, « Discovery of the element with atomic number 112 (IUPAC Technical Report) », Pure and Applied Chemistry, vol. 81, no 7,‎ , p. 1331-1343 (DOI 10.1351/PAC-REP-08-03-05, lire en ligne)
  6. (en) Peter Armbruster et Gottfried MĂŒnzenberg, « Creating Superheavy Elements », Scientific American, vol. 260, no 5,‎ , p. 66-72 (DOI 10.1038/scientificamerican0589-66, Bibcode 1989SciAm.260e..66A, lire en ligne)
  7. (en) Valeriy Zagrebaev, Alexander Karpov et Walter Greiner, « Future of superheavy element research: Which nuclei could be synthesized within the next few years? », Journal of Physics: Conference Series, vol. 420, no 1,‎ , article no 012001 (DOI 10.1088/1742-6596/420/1/012001, Bibcode 2013JPhCS.420a2001Z, lire en ligne)
  8. (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta et D. N. Basu, « Search for long lived heaviest nuclei beyond the valley of stability », Physical Review C, vol. 77, no 4,‎ , article no 044603 (DOI 10.1103/PhysRevC.77.044603, Bibcode 2008PhRvC..77d4603C, lire en ligne)
  9. (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta, D. N. Basud, « Nuclear half-lives for α-radioactivity of elements with 100 â©œ Z â©œ 130 », Atomic Data and Nuclear Data Tables, vol. 94, no 6,‎ , p. 781-806 (DOI 10.1016/j.adt.2008.01.003, Bibcode 2008ADNDT..94..781C, lire en ligne)
  10. (en) C. M. Folden Iii, D. A. Mayorov, T. A. Werke, M. C. Alfonso, M. E. Bennett et M. J. DeVanzo, « Prospects for the discovery of the next new element: Influence of projectiles with Z > 20 », Journal of Physics: Conference Series, vol. 420, no 1,‎ , article no 012007 (DOI 10.1088/1742-6596/420/1/012007, Bibcode 2013JPhCS.420a2007F, lire en ligne)
  11. (en) ZaiGuo Gan, XiaoHong Zhou, MingHui Huang, ZhaoQing Feng et JunQing Li, « Predictions of synthesizing element 119 and 120 », Science China Physics, Mechanics and Astronomy, vol. 54, no 1,‎ , p. 61-66 (DOI 10.1007/s11433-011-4436-4, Bibcode 2011SCPMA..54...61G, lire en ligne)
  12. (en) Yu. Ts. Oganessian, V. K. Utyonkov, Yu. V. Lobanov, F. Sh. Abdullin, A. N. Polyakov, R. N. Sagaidak, I. V. Shirokovsky, Yu. S. Tsyganov, A. A. Voinov, A. N. Mezentsev, V. G. Subbotin, A. M. Sukhov, K. Subotic, V. I. Zagrebaev, S. N. Dmitriev, R. A. Henderson, K. J. Moody, J. M. Kenneally, J. H. Landrum, D. A. Shaughnessy, M. A. Stoyer, N. J. Stoyer et P. A. Wilk, « Attempt to produce element 120 in the 244Pu+58Fe reaction », Physical Review C, vol. 79, no 2,‎ , article no 024603 (DOI 10.1103/PhysRevC.79.024603, Bibcode 2009PhRvC..79b4603O, lire en ligne)
  13. (en) S. Hofmann, « Search for Isotopes of Element 120 ON the Island of Shn », Exotic Nuclei: EXON-2014 - Proceedings of International Symposium,‎ , p. 213-224 (DOI 10.1142/9789814699464_0023, lire en ligne)
  14. (en) Kosuke Morita, « Future Plan of the Experimental Program on Synthesizing the Heaviest Element at RIKEN » [PDF], TASCA07 at Davos, Switzerland, (consulté le ).
  15. (en) K. Siwek-WilczyƄska, T. Cap et J. WilczyƄski, « How can One Synthesize the Element Z = 120? », International Journal of Modern Physics E, vol. 19, no 4,‎ , p. 500-507 (DOI 10.1142/S021830131001490X, Bibcode 2010IJMPE..19..500S, lire en ligne)
  16. (en) Alexander Yakushev, « Superheavy Element Research at TASCA » [PDF], sur Japan Atomic Energy Agency, (consulté le ).
  17. (en) Jens Volker Kratz, « The Impact of Superheavy Elements on the Chemical and Physical Sciences » [PDF], sur The 4th International Conference on the Chemistry and Physics of the Transactinide Elements, (consulté le ).
  18. Communiqué de presse du CNRS : « De nouveaux noyaux d'atomes super-lourds au Ganil ».
  19. (en) M. Morjean, D. Jacquet, J. L. Charvet, A. L’Hoir, M. Laget, M. Parlog, A. Chbihi, M. Chevallier, C. Cohen, D. Dauvergne, R. Dayras, A. Drouart, C. Escano-Rodriguez, J. D. Frankland, R. Kirsch, P. Lautesse, L. Nalpas, C. Ray, C. Schmitt, C. Stodel, L. Tassan-Got, E. Testa et C. Volant, « Fission Time Measurements: A New Probe into Superheavy Element Stability », Physical Review Letters, vol. 101, no 7,‎ , article no 072701 (PMID 18764526, DOI 10.1103/PhysRevLett.101.072701, Bibcode 2008PhRvL.101g2701M., lire en ligne)
  20. (en) Joseph B. Natowitz, « Viewpoint: How stable are the heaviest nuclei? », Physics, vol. 1,‎ , article no 12 (DOI 10.1103/Physics.1.12, Bibcode 2008PhyOJ...1...12N)

Voir aussi



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