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RIKEN

Le RIKEN (理研 - abrĂ©viation de ç†ćŒ–ć­Šç ”ç©¶æ‰€ (Rikagaku Kenkyusho) : « Institut de recherche physique et chimique ») est un institut de recherche au Japon. Le centre principal de l'institut se situe depuis 1963 Ă  Wakƍ. Originellement un centre de recherche privĂ© fondĂ© en 1917 dont le siĂšge est dans le quartier de Kogamone — intĂ©grĂ© depuis 1947 dans l’arrondissement spĂ©cial de Toshima —, il devient un Ă©tablissement public en 1958, et son statut juridique actuel est celui d’institution administrative indĂ©pendante.

RIKEN
Histoire
Fondation
Organisation
Effectif
3 572 employĂ©s ()
Site web
Bñtiment principal de recherche et siùge social de RIKEN en 2007 à Wakƍ.

Historique

Image d’immeubles de l’Institut de recherche physique et chimique prise entre 1917 et 1926.

Son premier directeur en 1917 fut Kikuchi Dairoku qui mourut la mĂȘme annĂ©e.

En 1923, le 3e directeur Masatoshi ƌkƍchi Ă©tablit un zaibatsu qui Ă  son maximum en 1939 comprenait 121 usines et 63 compagnies, incluant Riken Kankƍshi, dont est issue l’actuelle sociĂ©tĂ© Ricoh.

L’empire du Japon entreprit un programme nuclĂ©aire menĂ© par l’Institut de recherche physique et chimique du Japon et construisit un rĂ©acteur pendant la Seconde Guerre mondiale Ă  HĆ­ngnam, en actuelle CorĂ©e du nord. Des recherches visant Ă  fabriquer une bombe nuclĂ©aire sous la direction de Yoshio Nishina furent entreprises mais les Japonais ne rĂ©ussirent jamais Ă  mettre sur pied la bombe. À la fin de la guerre, les agents soviĂ©tiques du DĂ©partement 7 dĂ©montĂšrent le rĂ©acteur et rĂ©cupĂ©rĂšrent ainsi de prĂ©cieuses informations sur la technologie de fission nuclĂ©aire[1]. En , les laboratoires de Kogamone furent bombardĂ©s par l’aviation amĂ©ricaine et en grande partie dĂ©truits. Deux cyclotrons installĂ©s au Japon furent dĂ©molis par les forces amĂ©ricaines d’occupation du Japon en .

Cet institut a entre autres développé le superordinateur RIKEN MDGRAPE-3 et l'ordinateur K qui devint en 2011 le plus puissant du monde[2].

Il a comme directeur, à partir de 2003, Ryƍji Noyori.

Travaux

Une équipe du RIKEN, dirigée par le chercheur Masayo Takahashi, a effectué le une transplantation de cellules de la rétine sur une patiente de 70 ans atteinte de dégénérescence maculaire liée à l'ùge (DMLA), dans la premiÚre étude clinique du monde, en utilisant des cellules souches pluripotentes induites (CSPi)[3]. L'intervention a consisté en l'implantation d'un mince film de cellules rétiniennes, développé à partir de cellules adultes de la peau du bras de cette japonaise[4].

Liens externes

Références

  1. Edward Behr, Hiro-Hito l'empereur ambigu, Paris, Robert Laffont, (ISBN 978-2-253-05700-0, OCLC 224365164), p. 365.
  2. AFP, « Supercalculateurs : record, à 8,16 pétaflops, pour le K japonais », futura-science, (consulté le )
  3. World's 1st IPS Transplant Performed, Care2
  4. PremiÚre transplantation de cellule iPS chez l'homme, BE Japon, numéro 701, 26 septembre 2014, Ambassade de France au Japon / ADIT
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