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Francium

Le francium, connu pendant un temps sous les noms d'Ă©ka-cĂ©sium et actinium K, est l'Ă©lĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 87, de symbole Fr. Il fait partie des mĂ©taux alcalins. Tous ses isotopes Ă©tant radioactifs avec une demi-vie trĂšs courte, ce radioĂ©lĂ©ment ne connait pas d’application. Il a Ă©tĂ© nommĂ© en hommage Ă  la France par Marguerite Perey[5].

C'est le second Ă©lĂ©ment le plus rare parmi les 92 premiers Ă©lĂ©ments de la classification pĂ©riodique, aprĂšs l’astate : il n'en existerait qu'une trentaine de grammes dans la croĂ»te terrestre. Cette raretĂ© est due Ă  son existence transitoire, en tant que produit de dĂ©sintĂ©gration de l'actinium. La demi-vie de l'isotope le plus stable 223Fr est de 22 minutes, puis il se transforme lui-mĂȘme en radium par dĂ©sintĂ©gration bĂȘta ou en astate par rayonnement alpha. Cette double radioactivitĂ© contribue au fait que l'astate est encore plus rare que le francium, mĂȘme si l'astate 210 a une demi-vie supĂ©rieure (8,1 h) Ă  celle du francium 223. L’astate peut Ă©galement provenir de l’uranium ou du thorium, donc le fait que le francium ne se transforme pas intĂ©gralement en astate n’a que peu de rapport avec leur raretĂ© relative. En effet :

  • d'une part, la plus grande part (99,994 %) des dĂ©sintĂ©grations du francium 223 donnent le radium 223 par dĂ©sintĂ©gration bĂȘta moins, et, seulement 0,006 % donnent l'astate 219 par dĂ©sintĂ©gration alpha,
  • d'autre part, l'astate 219 a une pĂ©riode de 56 s donc la contribution de l'astate 219 ainsi formĂ© Ă  l'astate total (majoritairement l'astate 210 - pĂ©riode 8,1 heure) est faible,
  • d'autre part, le radium 223 (pĂ©riode 11,43 jours) donne le radon 219 par dĂ©sintĂ©gration alpha, lequel radon 219 (pĂ©riode 3,96 s) donne par dĂ©sintĂ©gration alpha le polonium 215 (pĂ©riode 1,78×10−3 s), lequel polonium 215 donne majoritairement (99,99 %) le plomb 211 (pĂ©riode 36,1 min) par dĂ©sintĂ©gration alpha, lequel plomb 211 donne le bismuth 211 (pĂ©riode 2,15 min), lequel bismuth 211 donne le thallium 207 (pĂ©riode 4,78 min) sans passer par l'astate ; seulement 0,01 % des dĂ©sintĂ©grations du polonium 215 donnent l'astate 215 (pĂ©riode 10−4 s) donc la contribution de l'astate 215 ainsi formĂ©e Ă  l'astate total est Ă©galement trĂšs faible.

On peut voir ainsi que la contribution du francium 223 à l'astate présent sur la Terre est faible.

Le francium a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1939 Ă  l'Institut Curie de Paris par Marguerite Perey, en purifiant du lanthane contenant de l'actinium. Il s'agit du dernier Ă©lĂ©ment dĂ©couvert d'abord dans la nature, avant d'ĂȘtre synthĂ©tisĂ© (certains Ă©lĂ©ments, tel le technĂ©tium, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans la nature aprĂšs avoir Ă©tĂ© synthĂ©tisĂ©s en laboratoire).

Histoire

DÚs les années 1870, la communauté des chimistes pensait qu'il devait exister un métal de type alcalin de numéro atomique 87[6], en dessous du césium dans la classification périodique. Il était alors connu sous le nom provisoire eka-césium[7]. Les équipes de chercheurs essayaient de découvrir et d'isoler cet élément manquant. Au moins quatre annonces prématurées de sa découverte furent faites avant qu'il ne soit effectivement découvert.

Découvertes erronées ou incomplÚtes

Le premier scientifique Ă  annoncer avoir dĂ©couvert l’eka-cĂ©sium fut le chimiste russe D. K. Dobroserdov[8]. En 1925, celui-ci observa des traces de radioactivitĂ© dans un Ă©chantillon de potassium (un autre mĂ©tal alcalin), et en conclut Ă  une contamination de l'Ă©chantillon par l'eka-cĂ©sium[9]. Il publia alors une thĂšse au sujet de ses prĂ©dictions concernant les propriĂ©tĂ©s de cet Ă©lĂ©ment, dans laquelle il le baptisa russium, du nom de son pays[10]. Peu aprĂšs, Dobroserdov commença Ă  se concentrer sur sa carriĂšre d'enseignement Ă  l'Institut polytechnique d'Odessa et ne poursuivit pas ses travaux plus avant[9].

L'année suivante, les chimistes anglais Gerald J. F. Druce et Frederick H. Loring analysÚrent des clichés de rayons X du sulfate de manganÚse[10]. Ils remarquÚrent des raies spectrales qu'ils attribuÚrent à l'eka-césium. Ils annoncÚrent alors leur découverte de l'élément 87 pour lequel ils proposÚrent le nom alkalinium, puisque cet élément serait le plus lourd des métaux alcalins[9].

En 1930, le professeur Fred Allison, de l'Institut polytechnique de l'Alabama, annonça la dĂ©couverte de l'Ă©lĂ©ment 87 aprĂšs l'Ă©tude de l'effet magnĂ©to-optique d'Ă©chantillons de pollucite et de lĂ©pidolite. Allison demanda que l'Ă©lĂ©ment soit baptisĂ© virginium, du nom de son État de naissance, et proposa pour symbole Vi et Vm[10] - [11]. Cependant en 1934, le professeur MacPherson, de l'universitĂ© de Californie Ă  Berkeley, montra que cette dĂ©couverte Ă©tait erronĂ©e et liĂ©e Ă  des problĂšmes d'appareillage[12].

En 1936, le physicien roumain Horia Hulubei et sa collĂšgue française Yvette Cauchois Ă©tudiĂšrent Ă©galement la pollucite, cette fois en utilisant un appareil de spectroscopie de rayons-X haute rĂ©solution[9]. Ils observĂšrent plusieurs raies d'Ă©mission de faibles intensitĂ©s qu'ils attribuĂšrent Ă  l'Ă©lĂ©ment 87. Hulubei et Cauchois publiĂšrent leur dĂ©couverte et proposĂšrent de baptiser l'Ă©lĂ©ment moldavium, avec pour symbole Ml, du nom de la Moldavie, province oĂč Hulubei Ă©tait nĂ©. En 1937, ces travaux furent critiquĂ©s par le physicien amĂ©ricain F. H. Hirsh Jr. qui rejeta les mĂ©thodes d'Hulubei. Hirsh Ă©tait certain que l'eka-cĂ©sium n'existait pas dans la nature et qu'Hulubei avait en rĂ©alitĂ© observĂ© les raies spectrales du mercure ou du bismuth. Hulubei lui rĂ©pondit que ses Ă©quipements et ses mĂ©thodes Ă©taient trop prĂ©cis pour une telle erreur. De ce fait, Jean Baptiste Perrin, laurĂ©at du prix Nobel de physique et mentor d'Hulubei, soutint le moldavium en tant que vĂ©ritable eka-cĂ©sium, cela en dĂ©pit de la dĂ©couverte du francium par Marguerite Perey. Perey continua de rĂ©futer les travaux d'Hulubei jusqu'au moment oĂč la dĂ©couverte de l'Ă©lĂ©ment 87 lui fut attribuĂ©e Ă  elle seule[9].

Les travaux de Perey

L'eka-cĂ©sium fut vĂ©ritablement dĂ©couvert en 1939 par Marguerite Perey Ă  l'Institut Curie Ă  Paris. Elle travaillait alors Ă  la purification d'un Ă©chantillon d'actinium 227, Ă©lĂ©ment se dĂ©sintĂ©grant avec une Ă©nergie de dĂ©sintĂ©gration de 220 keV. Cependant, elle remarqua Ă©galement des particules Ă©mises avec une Ă©nergie bien infĂ©rieure Ă  80 keV. Perey pensa que cette dĂ©croissance radioactive pouvait ĂȘtre due Ă  la prĂ©sence d'un produit de dĂ©sintĂ©gration non identifiĂ©, produit qui serait Ă©liminĂ© durant la purification mais rĂ©apparaĂźtrait du fait de la dĂ©sintĂ©gration de noyaux d'actinium. Des tests permirent d'Ă©liminer la possibilitĂ© de prĂ©sence de thorium, de radium, de plomb, de bismuth ou de thallium. Les propriĂ©tĂ©s chimiques du nouveau produit Ă©taient celles d'un mĂ©tal alcalin (par exemple la coprĂ©cipitation avec des sels de cĂ©sium), ce qui conduisit Perey Ă  penser qu'il s'agissait de l'Ă©lĂ©ment 87, apparu suite Ă  la dĂ©sintĂ©gration de type α de l'actinium 227[7]. Perey tenta alors de dĂ©terminer la proportion des dĂ©sintĂ©grations alpha et bĂȘta pour l'actinium 227. Ses premiers tests lui permirent d'estimer la proportion de dĂ©sintĂ©gration alpha Ă  0,6 %, valeur qu'elle rĂ©visa plus tard Ă  1 %[13].

Perey baptisa le nouvel isotope actinium-K, connu Ă  l'heure actuelle sous le nom de francium 223[7], et en 1946 elle proposa de baptiser catium le nouvel Ă©lĂ©ment. Elle savait en effet qu'il s'agissait de l'Ă©lĂ©ment le plus Ă©lectropositif de la classification pĂ©riodique. L'une des supĂ©rieures de Perey, IrĂšne Joliot-Curie, s'opposa Ă  ce nom, car, Ă  l'oreille il semblait avoir plus souvent pour origine le mot chat que cation (en anglais cat signifie chat)[7]. Perey proposa alors francium, en hommage au pays dans lequel avait eu lieu la dĂ©couverte. Ce nom fut adoptĂ© officiellement par l'Union internationale des chimistes en 1949 et reçut pour symbole Fa, symbole changĂ© peu aprĂšs en Fr[14]. Le francium fut le dernier Ă©lĂ©ment existant Ă  ĂȘtre dĂ©couvert Ă  l'Ă©tat naturel, aprĂšs le rhĂ©nium en 1925[7]. Parmi les travaux de recherche concernant le francium qui furent menĂ©s depuis, on peut citer notamment ceux conduits par Sylvain Lieberman et son Ă©quipe au CERN dans les annĂ©es 1970 et annĂ©es 1980[15].

Isotopes

Le francium ne possĂšde aucun isotope stable. Son radioisotope le plus stable, le francium 223, possĂšde une demi-vie infĂ©rieure Ă  22 minutes. À titre de comparaison, le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment le moins stable, l'astate, possĂšde une demi-vie pour l'isotope le plus stable infĂ©rieure Ă  8,5 heures[6]. Tous les isotopes du francium se dĂ©sintĂšgrent en formant de l'astate, du radium ou du radon[6].

Propriétés

Le francium est le moins stable des éléments plus légers que le seaborgium (numéro atomique 106)[16].

Le francium est un alcalin dont les propriĂ©tĂ©s chimiques se rapprochent de celles du cĂ©sium[16]. Étant un Ă©lĂ©ment lourd avec un seul Ă©lectron de valence[17], il est l'Ă©lĂ©ment possĂ©dant la masse Ă©quivalente la plus grande[16]. De mĂȘme, il est l'Ă©lĂ©ment connu possĂ©dant l'Ă©lectronĂ©gativitĂ© la plus faible, 0,7 sur l'Ă©chelle de Pauling[18] (le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment le moins Ă©lectronĂ©gatif est le cĂ©sium, 0,79 sur l'Ă©chelle de Pauling[19]). Si du francium liquide pouvait ĂȘtre obtenu, il aurait une tension de surface de 0,050 92 J m−2 Ă  sa tempĂ©rature de fusion[20], ce qui est relativement faible. En utilisant une mĂ©thode de calcul basĂ©e sur les tempĂ©ratures de fusion des composĂ©s binaires, celle du Francium a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  24,861 ± 0,517 °Х[21].

Le francium coprĂ©cipite avec plusieurs sels de cĂ©sium, comme le perchlorate de cĂ©sium avec lequel il forme de faibles quantitĂ©s de perchlorate de francium. La coprĂ©cipitation peut ĂȘtre utilisĂ©e pour isoler le francium, en adaptant la mĂ©thode de coprĂ©cipitation du cĂ©sium de Glendenin et Nelson. Il prĂ©cipite notamment avec des sels de cĂ©sium, dont l'iodate, le picrate, le tartrate (il prĂ©cipite Ă©galement avec le tartrate de rubidium), le chloroplatinate, et le silicotungstate (en). Il prĂ©cipite Ă©galement avec l'acide silicotungstique et l'acide perchlorique, ce qui rend possible d'autres techniques de sĂ©paration[22] - [23]. La plupart des sels de francium sont solubles dans l'eau[24].

Applications

Du fait de son caractĂšre instable et de sa raretĂ©, il n'y a pas d'application commerciale du francium[25] - [26] - [27] - [28] - [29]. Il n'est utilisĂ© que dans la recherche, Ă  la fois dans le domaine de la biologie et de celui de la physique atomique. Il a Ă©tĂ© imaginĂ© qu'il puisse ĂȘtre une aide pour le diagnostic de maladies cancĂ©reuses[6], mais cette application s'est rĂ©vĂ©lĂ©e impossible[27].

La capacitĂ© du francium Ă  ĂȘtre synthĂ©tisĂ©, confinĂ© et refroidi, alliĂ©e Ă  sa structure atomique relativement simple, en ont fait un objet d'Ă©tudes pour des expĂ©riences de spectroscopie. Ces expĂ©riences ont conduit Ă  la dĂ©couverte d'informations concernant les niveaux d'Ă©nergie et les constantes de couplage entre particules subatomiques[30]. L'Ă©tude des rayonnements Ă©mis par des ions de francium 210 confinĂ©s par laser a permis d'obtenir des donnĂ©es prĂ©cises quant aux transitions entre niveaux d'Ă©nergie atomiques. Les rĂ©sultats expĂ©rimentaux sont proches de ceux prĂ©dits par la physique quantique[31].

Abondance

Naturelle

Le francium est le produit de la dĂ©sintĂ©gration de type alpha de l'actinium 227 et existe Ă  l'Ă©tat de traces dans les minerais d'uranium et de thorium[16]. Dans un Ă©chantillon donnĂ© d'uranium, la quantitĂ© de francium prĂ©sente est estimĂ©e Ă  un atome pour 1018 atomes d'uranium[27]. Par ailleurs, des calculs montrent qu'il n'y aurait pas, en permanence, plus de 30 g de francium dans la croĂ»te terrestre[32]. À ce titre, il s'agit du deuxiĂšme Ă©lĂ©ment parmi les 92 premiers Ă©lĂ©ments de la classification pĂ©riodique le plus rare dans la croĂ»te terrestre, aprĂšs l'astate[6] - [27].

SynthĂšse

Le francium peut ĂȘtre synthĂ©tisĂ© par la rĂ©action nuclĂ©aire 197Au + 18O → 210Fr + 5n. Ce procĂ©dĂ© de synthĂšse, dĂ©veloppĂ© Ă  l'universitĂ© d'État de New York, permet d'obtenir les isotopes de masses atomiques 209, 210 et 211[33], qui peuvent ĂȘtre ensuite isolĂ©s en exploitant un effet magnĂ©to-optique[34]. Par cette mĂ©thode, plus de mille atomes de l'Ă©lĂ©ment ont Ă©tĂ© stockĂ©s ensemble pendant une vingtaine de secondes[35]. Le francium a Ă©tĂ© Ă©galement obtenu dans un piĂšge magnĂ©to-optique Ă  Legnaro en Italie, au laboratoire LNL de l'INFN[36]. Parmi les autres mĂ©thodes de synthĂšse figurent notamment le bombardement d'atomes de radium par des neutrons ou celui d'atomes de thorium par des protons, ou du deutĂ©rium ou de l'hĂ©lium ionisĂ©[13]. À l'heure actuelle, il n'a jamais Ă©tĂ© produit en quantitĂ© importante[16] - [6] - [27] - [37].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Francium » (voir la liste des auteurs).
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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes



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