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MĂ©tal alcalin

Un mĂ©tal alcalin est un Ă©lĂ©ment chimique de la premiĂšre colonne (1er groupe) du tableau pĂ©riodique, Ă  l'exception de l'hydrogĂšne. Il s'agit du lithium 3Li, du sodium 11Na, du potassium 19K, du rubidium 37Rb, du cĂ©sium 55Cs et du francium 87Fr. Ce sont les Ă©lĂ©ments du bloc s ayant un Ă©lectron dans la couche de valence. Ils forment une famille trĂšs homogĂšne offrant le meilleur exemple des variations des propriĂ©tĂ©s chimiques et physiques entre Ă©lĂ©ments d'un mĂȘme groupe du tableau pĂ©riodique.

Dans les conditions normales leurs corps simples sont tous des mĂ©taux brillants, mous et trĂšs rĂ©actifs Ă  l'air. Ils peuvent ĂȘtre coupĂ©s au couteau en raison de leur faible duretĂ©, laissant apparaĂźtre une tranche brillante. Sous cette forme mĂ©tallique leurs atomes perdent facilement leur Ă©lectron de valence pour former des cations de charge Ă©lectrique +1. Ce qui explique leur rĂ©activitĂ© Ă  l'air libre. En effet ils ternissent rapidement par oxydation sous l'effet du dioxygĂšne et de l'humiditĂ© de l'air ; le lithium rĂ©agit Ă©galement au diazote. Par consĂ©quent on ne les trouve jamais comme Ă©lĂ©ments natifs ; ils doivent ĂȘtre conservĂ©s dans une huile minĂ©rale pour ĂȘtre prĂ©servĂ©s de l'air, par exemple de l'huile de paraffine. Cette rĂ©activitĂ© croĂźt avec leur numĂ©ro atomique, c'est-Ă -dire en descendant le long de la colonne : 5e mĂ©tal alcalin, le cĂ©sium est le plus rĂ©actif de tous les mĂ©taux.

Le sodium est le mĂ©tal alcalin le plus abondant du milieu naturel, suivi par le potassium, le lithium, le rubidium, le cĂ©sium et le francium, qui est extrĂȘmement rare (il n'y en aurait pas plus d'une trentaine de grammes sur toute la surface de la Terre) en raison de sa radioactivitĂ© trĂšs Ă©levĂ©e (demi-vie de 22 minutes). Ces Ă©lĂ©ments sont employĂ©s dans diverses applications technologiques et industrielles. Le rubidium et surtout le cĂ©sium 133 sont ainsi utilisĂ©s dans les horloges atomiques et les mĂ©thodes de datation, le 133Cs offrant la mesure du temps la plus prĂ©cise. Le sodium connait de nombreuses applications industrielles, par exemple comme fluide caloporteur, ou dans les lampes Ă  vapeur de sodium. Les composĂ©s du sodium sont trĂšs prĂ©sents dans la vie quotidienne, comme le sel de table, constituĂ© de chlorure de sodium, la soude, ou encore l'eau de Javel. Le sodium et le potassium sont des oligoĂ©lĂ©ments qui jouent un rĂŽle physiologique essentiel.

Le mot alcalin provient, via le mot d'emprunt alcali, de l'arabe al-qily désignant les cendres végétales, riches en potassium.

Propriétés

Les propriétés physiques et chimiques des métaux alcalins peuvent aisément s'expliquer par leur configuration électronique ns1, n étant le numéro de la période, qui leur confÚre une liaison métallique faible. Ce sont par conséquent des métaux mous de faible masse volumique, dont la température de fusion et la température d'ébullition sont peu élevées, et dont l'enthalpie de sublimation et de vaporisation sont également assez basses. Ils cristallisent dans la structure cubique centrée et présentent chacun une couleur de flamme caractéristique en raison de leur électron s1 trÚs facilement excitable. La configuration ns1 confÚre également un rayon ionique élevé aux métaux alcalins ainsi qu'une conductivité électrique et une conductivité thermique également élevées.

La chimie des mĂ©taux alcalins est dominĂ©e par la perte de leur Ă©lectron de valence cĂ©libataire dans la sous-couche s externe, ce qui donne un cation Ă  l'Ă©tat d'oxydation +1 en raison Ă  la fois du caractĂšre labile de cet Ă©lectron — la premiĂšre Ă©nergie d'ionisation des mĂ©taux alcalins est toujours la plus faible de leur pĂ©riode — et de la valeur Ă©levĂ©e de la seconde Ă©nergie d'ionisation en raison de la configuration Ă©lectronique de gaz noble des cations M+. Seuls les cinq mĂ©taux alcalins les plus lĂ©gers sont chimiquement bien connus, le francium Ă©tant trop radioactif pour exister sous forme massive, de sorte que ses propriĂ©tĂ©s chimiques ne sont pas connues en dĂ©tail et que les valeurs numĂ©riques de ses propriĂ©tĂ©s sont issues de modĂšles numĂ©riques ; le peu qu'on sait de lui rapproche cependant cet Ă©lĂ©ment du cĂ©sium, conformĂ©ment aux simulations numĂ©riques.

ÉlĂ©ment Masse
atomique
Température
de fusion
Température
d'Ă©bullition
Masse
volumique
Rayon
atomique
Configuration
Ă©lectronique
[1]
Énergie
d'ionisation
ÉlectronĂ©gativitĂ©
(Pauling)
Lithium 6,941 u 180,54 °C 1 341,85 °C 0,534 g·cm-3 152 pm [He] 2s1 520,2 kJ·mol-1 0,98
Sodium 22,990 u 97,72 °C 882,85 °C 0,968 g·cm-3 186 pm [Ne] 3s1 495,8 kJ·mol-1 0,93
Potassium 39,098 u 63,38 °C 758,85 °C 0,890 g·cm-3 227 pm [Ar] 4s1 418,8 kJ·mol-1 0,82
Rubidium 85,468 u 39,31 °C 687,85 °C 1,532 g·cm-3 248 pm [Kr] 5s1 403,0 kJ·mol-1 0,82
Césium 132,905 u 28,44 °C 670,85 °C 1,930 g·cm-3 265 pm [Xe] 6s1 375,7 kJ·mol-1 0,79
Francium [223] 26,85 °C 676,85 °C 1,870 g·cm-3 — [Rn] 7s1 392,8 kJ·mol-1 0,70

Les mĂ©taux alcalins forment une famille plus homogĂšne qu'aucune autre. Le potassium, le rubidium et le cĂ©sium sont ainsi difficiles Ă  sĂ©parer les uns des autres en raison de la trĂšs grande similitude de leur rayon ionique ; le lithium et le sodium sont en revanche plus individualisĂ©s. Ainsi, lorsqu'on se dĂ©place vers le bas de la colonne du tableau pĂ©riodique, le rayon atomique croĂźt, l'Ă©lectronĂ©gativitĂ© dĂ©croĂźt, la rĂ©activitĂ© chimique croĂźt, et tempĂ©ratures de fusion et d'Ă©bullition dĂ©croissent, de mĂȘme que l'enthalpie de fusion et l'enthalpie de vaporisation. Leur masse volumique croĂźt globalement du haut vers le bas de la colonne, avec une exception au niveau du potassium, qui est moins dense que le sodium.

Les métaux alcalins sont de couleur argentée, hormis le césium, qui présente une teinte dorée pùle, faisant de ce dernier l'un des trois seuls métaux purs colorés, les deux autres étant le cuivre et l'or ; les métaux alcalino-terreux les plus lourds (calcium, strontium et baryum), ainsi que les lanthanides divalents europium et ytterbium, présentent également une teinte jaune pùle, mais bien moins prononcée que celle du césium. L'éclat des métaux alcalins ternit rapidement à l'air libre en raison de la formation d'une couche d'oxydes.

Réactivité

Tous les mĂ©taux alcalins sont trĂšs rĂ©actifs et n'existent pas Ă  l'Ă©tat pur dans le milieu naturel. Pour cette raison, ils sont conservĂ©s dans une huile minĂ©rale ou de l'huile de paraffine. Ils rĂ©agissent violemment avec les halogĂšnes en formant des halogĂ©nures de mĂ©taux alcalins (en), qui sont des composĂ©s cristallins solubles dans l'eau Ă  l'exception du fluorure de lithium LiF. Les mĂ©taux alcalins rĂ©agissent Ă©galement avec l'eau pour former des hydroxydes fortement basiques qui doivent par consĂ©quent ĂȘtre manipulĂ©s avec prĂ©caution. Les mĂ©taux alcalins les plus lourds sont plus rĂ©actifs que les plus lĂ©gers : Ă  quantitĂ© molaire Ă©gale, le cĂ©sium mis en contact avec l'eau explose plus violemment que le potassium.

Les métaux alcalins réagissent non seulement avec l'eau mais également avec les donneurs de protons comme les alcools et les phénols, l'ammoniac gazeux et les alcynes, ces derniers donnant lieu aux réactions les plus violentes. Ils sont également trÚs utilisés pour réduire les autres métaux à partir de leurs oxydes ou de leurs halogénures.

Énergie d'ionisation

La premiÚre énergie d'ionisation des métaux alcalins est la plus faible de leur période dans le tableau périodique en raison de leur faible charge nucléaire effective (en) et la facilité avec laquelle ils adoptent une configuration électronique de gaz noble en ne perdant qu'un seul électron.

L'Ă©nergie de deuxiĂšme ionisation des mĂ©taux alcalins est toujours trĂšs Ă©levĂ©e, ce qui s'explique par le fait qu'il s'agit de retirer un Ă©lectron Ă  une sous-couche saturĂ©e plus proche du noyau atomique. C'est la raison pour laquelle les mĂ©taux alcalins ne perdent qu'un seul Ă©lectron pour former des cations. Les alcalides font exception : il s'agit de composĂ©s dans lesquels un mĂ©tal alcalin est Ă  l'Ă©tat d'oxydation –1. Ils peuvent exister dans la mesure oĂč ils prĂ©sentent une sous-couche ns2, saturĂ©e. L'anion M− a Ă©tĂ© observĂ© pour tous les mĂ©taux alcalins hormis le lithium[2] - [3] - [4]. Les anions alcalins prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt thĂ©orique en raison de leur stƓchiomĂ©trie inhabituelle et de leur faible potentiel d'ionisation. Un exemple particuliĂšrement intĂ©ressant est l'hydrure de sodium inversĂ© H+Na−, les deux ions Ă©tant complexĂ©s, par opposition Ă  l'hydrure de sodium Na+H−[5] : de tels composĂ©s sont instables en raison de l'Ă©nergie Ă©levĂ©e rĂ©sultant du dĂ©placement de deux Ă©lectrons de l'hydrogĂšne vers le sodium mais plusieurs dĂ©rivĂ©s pourraient ĂȘtre mĂ©tastables ou stables[5] - [6].

Potentiel d'oxydoréduction

Le potentiel d'oxydorĂ©duction M+ → M0, en revanche, est l'une des rares propriĂ©tĂ©s des mĂ©taux alcalins qui ne prĂ©sente pas de tendance uniforme le long de la famille : celui du lithium est anormal, Ă©tant sensiblement plus nĂ©gatif que celui des autres, qui dĂ©croĂźt par ailleurs lĂ©gĂšrement de haut en bas. Cela s'explique par le fait que le cation Li+ a une enthalpie d'hydratation (en) trĂšs Ă©levĂ©e en phase gazeuse qui compense le fait que Li+ perturbe fortement la structure de l'eau, ce qui induit une variation d'enthalpie Ă©levĂ©e, faisant apparaĂźtre cet Ă©lĂ©ment comme le plus Ă©lectropositif des mĂ©taux alcalins.

Solubilité

En solution aqueuse, les mĂ©taux alcalins forment des ions de formule gĂ©nĂ©rique [M(H2O)n]+, n Ă©tant le nombre de solvatation. Leur gĂ©omĂ©trie et leur coordinence s'accorde bien avec celles attendues en fonction de leur rayon ionique. Les molĂ©cules d'eau qui se lient directement Ă  l'atome mĂ©tallique en solution aqueuse sont dites appartenir Ă  la premiĂšre sphĂšre de coordination, ou premiĂšre couche de solvatation. Il s'agit d'une liaison covalente de coordination, l'oxygĂšne cĂ©dant les deux Ă©lectrons de la liaison. Chaque molĂ©cule d'eau coordonnĂ©e est susceptible d'ĂȘtre liĂ©e Ă  d'autres molĂ©cules d'eau par liaison hydrogĂšne. Ces derniĂšres sont dites de la seconde sphĂšre de coordination. Celle-ci n'est cependant pas bien dĂ©finie dans le cas des cations de mĂ©taux alcalins dans la mesure oĂč ces cations ne sont pas suffisamment chargĂ©s Ă©lectriquement pour polariser les molĂ©cules de la premiĂšre couche de solvatation au point d'induire des liaisons hydrogĂšne avec une seconde couche de molĂ©cules d'eau.

Dans le cas du lithium, le nombre de solvatation du cation Li+ a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© expĂ©rimentalement avec la valeur 4, avec un ion tĂ©traĂ©drique [Li(H2O)4]+. Le nombre de solvatation du sodium serait probablement 6, avec un ion octaĂ©drique [Na(H2O)6]+, tandis que celui du potassium et du rubidium serait vraisemblablement 8 avec des ions [K(H2O)8]+ et [Rb(H2O)8]+ antiprismatiques, et celui du cĂ©sium serait peut-ĂȘtre 12 avec des ions [Cs(H2O)12]+[7].

Identification

Émission atomique

Les vapeurs de métaux alcalins (ou de leurs ions) excités par la chaleur ou l'électricité sont connus pour émettre des couleurs caractéristiques. C'est ainsi que la spectroscopie a vu ses premiers pas se réaliser, grùce aux expériences de Bunsen et Kirchhoff. Les couleurs sont dues au fait que le spectre d'émission atomique est un spectre de raie, et non un spectre continu de type corps noir, preuve de la nature quantique des niveaux d'énergie dans les atomes et ions. Les couleurs caractéristiques sont :

  • lithium : rose fuchsia intense ; de ce fait trĂšs utilisĂ© en pyrotechnie,
  • sodium : jaune-orangĂ© intense ; utilisĂ© en pyrotechnie et dans les ampoules d'Ă©clairages publics,
  • potassium : mauve pĂąle.

RĂ©actions

RĂ©action avec l'eau

Les mĂ©taux alcalins sont connus pour leur rĂ©action violente avec l’eau. Cette violence augmente quand on descend le long du groupe :

mĂ©tal alcalin + eau → hydroxyde du mĂ©tal alcalin + hydrogĂšne

Exemple avec le sodium :

Na solide + H2O liquide → NaOH aq + 1/2 H2 gaz.

Cette rĂ©action est trĂšs exothermique et peut provoquer l’inflammation ou l’explosion de l'hydrogĂšne avec une flamme jaune. Avec le potassium, la flamme est de couleur lilas.

Les rĂ©actions des mĂ©taux alcalins avec l'eau peuvent ĂȘtre, selon les quantitĂ©s mises en Ɠuvre, trĂšs dangereuses. Si dans les batteries au lithium, lorsqu'elles sont dĂ©gradĂ©es, comme aprĂšs un accident, le liquide de refroidissement (de l'eau) entre en contact (mĂȘme par simple taux d’hygromĂ©trie) avec le lithium, cela peut enclencher une combustion si la tempĂ©rature est favorable Ă  cette rĂ©action (20 °C).

RĂ©action dans l'ammoniac

Les métaux alcalins se dissolvent dans l'ammoniac liquide donnant des solutions bleues qui sont paramagnétiques.

Na solide + NH3 liquide → Na+ solv + e− solv.

Vu la présence d'électrons libres, la solution occupe plus que la somme des volumes du métal et de l'ammoniac. Les électrons libres font de ces solutions de trÚs bons agents réducteurs.

RĂ©action avec l'hydrogĂšne

En réagissant avec l'hydrogÚne, les métaux alcalins forment des hydrures.

2 Na solide + H2 gaz → 2 NaH solide.

Ces hydrures sont trÚs instables en solution, du fait de leur caractÚre trÚs basique, et réagissent sur l'eau pour former de l'hydrogÚne et des hydroxydes.

NaH solide + H2O liquide → Na+ solv + OH− aq + H2 gaz.
Na+ aq + OH− aq NaOH aq.

RĂ©action avec l'oxygĂšne

En rĂ©agissant avec l'oxygĂšne, les mĂ©taux alcalins forment un oxyde, soluble dans l'eau. La rĂ©action doit cependant ĂȘtre favorisĂ©e par le chauffage par exemple, sinon, c'est le peroxyde ou le superoxyde (et non l'oxyde) qui se forme.

4 Na solide + O2 gaz → 2 Na2O solide : oxyde.
2 Na solide + O2 gaz → Na2O2 solide : peroxyde.
Na solide + O2 gaz → NaO2 solide (en) : superoxyde.

La solvatation de l'oxyde conduit à la dissociation des composés sodium et oxyde. L'ion oxyde est instable en solution, et son caractÚre basique conduit à la déprotonation de l'eau :

Na2O solide + H2O liquide → 2 Na+ aq + 2 OH− aq

Les peroxydes et superoxydes se dismutent en oxygĂšne et en oxyde.

Notes et références

  1. (en) CRC Handbook of Chemistry and Physics, section 1 : Basic Constants, Units, and Conversion Factors, sous-section : Electron Configuration of Neutral Atoms in the Ground State, 84e Ă©dition en ligne, CRC Press, Boca Raton, Floride, 2003.
  2. (en) James L. Dye, Joseph M. Ceraso, Mei LokTak, B. L. Barnett et Frederick J. Tehan, « Crystalline salt of the sodium anion (Na-) », Journal of the American Chemical Society, vol. 96, no 2,‎ , p. 608-609 (DOI 10.1021/ja00809a060, lire en ligne)
  3. (en) Frederick J. Tehan, B. L. Barnett et James L. Dye, « Alkali anions. Preparation and crystal structure of a compound which contains the cryptated sodium cation and the sodium anion », Journal of the American Society, vol. 96, no 23,‎ , p. 7203-7208 (DOI 10.1021/ja00830a005, lire en ligne)
  4. (en) James L. Dye, « Compounds of Alkali Metal Anions », Angewandte Chemie, vol. 18, no 8,‎ , p. 587-598 (DOI 10.1002/anie.197905871, lire en ligne)
  5. (en) Mikhail Y. Redko, Mircea Vlassa, James E. Jackson, Andrzej W. Misiolek, Rui H. Huang et James L. Dye, « “Inverse Sodium Hydride”:  A Crystalline Salt that Contains H+ and Na− », Journal of the American Chemical Society, vol. 124, no 21,‎ , p. 5928-5929 (DOI 10.1021/ja025655+, lire en ligne)
  6. (en) Agnieszka Sawicka, Piotr Skurski et Jack Simons, « Inverse Sodium Hydride:  A Theoretical Study », Journal of the American Chemical Society, vol. 125, no 13,‎ , p. 3954-3958 (PMID 12656631, DOI 10.1021/ja021136v, lire en ligne)
  7. (en) Ingmar Persson, « Hydrated metal ions in aqueous solution: How regular are their structures? », Pure and Applied Chemistry, vol. 82, no 10,‎ , p. 1901-1917 (DOI 10.1351/PAC-CON-09-10-22, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes



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