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Strontium

Le strontium est l'élément chimique de numéro atomique 38, de symbole Sr.

Strontium
Image illustrative de l’article Strontium
Strontium conservé sous argon.
Position dans le tableau périodique
Symbole Sr
Nom Strontium
Numéro atomique 38
Groupe 2
Période 5e période
Bloc Bloc s
Famille d'éléments Métal alcalino-terreux
Configuration Ă©lectronique [Kr] 5s2
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 8, 2
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique 87,62 ± 0,01 u[1]
Rayon atomique (calc) 219 pm
Rayon de covalence 195 ± 10 pm[2]
Rayon de van der Waals 249 pm[3]
État d’oxydation 2
ÉlectronĂ©gativitĂ© (Pauling) 0,95
Oxyde Base forte
Énergies d’ionisation[1]
1re : 5,694 85 eV 2e : 11,030 1 eV
3e : 42,89 eV 4e : 57 eV
5e : 71,6 eV 6e : 90,8 eV
7e : 106 eV 8e : 122,3 eV
9e : 162 eV 10e : 177 eV
11e : 324,1 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN PĂ©riode MD Ed PD
MeV
84Sr0,56 %stable avec 46 neutrons
86Sr9,86 %stable avec 48 neutrons
87Sr7,0 %stable avec 49 neutrons
88Sr82,58 %stable avec 50 neutrons
90Sr{syn.}28,78 aÎČ-0,54690Y
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire Solide (paramagnĂ©tique)
Masse volumique 2,64 g·cm-3[1]
SystÚme cristallin Cubique à faces centrées
Dureté (Mohs) 1,5
Couleur Blanc argenté métallique
Point de fusion 777 °C[1]
Point d’ébullition 1 382 °C[1]
Énergie de fusion 8,3 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 144 kJ·mol-1
Volume molaire 33,94×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur 246 Pa à 768,85 °C
Chaleur massique 300 J·kg-1·K-1
ConductivitĂ© Ă©lectrique 7,62×106 S·m-1
Conductivité thermique 35,3 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 7440-24-6[4]
No ECHA 100.028.303
No CE 231-133-4
Précautions
SGH[5]
SGH02 : Inflammable
Danger
H261, P231, P232, P233, P280, P370, P378, P402, P404 et P501
Transport[5]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le strontium, comme le calcium, est un alcalino-terreux. Il est mou, malléable, gris-jaune. Au contact avec l'air, il forme un film d'oxyde protecteur (passivation). Il s'enflamme et brûle facilement dans l'air et réagit avec l'eau.

DĂ©couverte

Le strontium est isolĂ© par Sir Humphry Davy (Angleterre) en 1808 aprĂšs que son oxyde a Ă©tĂ© identifiĂ© dans le minerai d'une mine d'Écosse prĂšs de Strontian, la strontianite SrCO3 en 1790 par Thomas Charles Hope. Celui-ci s'est appuyĂ© sur les travaux de William Cruickshank et Adair Crawford (en), les premiers Ă  postuler l'existence d'un Ă©lĂ©ment inconnu dans la strontianite.

Isotopes

Le strontium possĂšde 35 isotopes connus de nombre de masse variant entre 73 et 107, et six isomĂšres nuclĂ©aires. Parmi eux, quatre isotopes sont stables et reprĂ©sentent la totalitĂ© du strontium naturel : 84Sr (0,56 %), 86Sr (9,86 %), 87Sr (7,0 %) et 88Sr (82,58 %). Bien que 84Sr soit soupçonnĂ© de se dĂ©sintĂ©grer par dĂ©sintĂ©gration ÎČ+ÎČ+ en 84Kr, cette derniĂšre n'a pour l'instant jamais Ă©tĂ© observĂ©e et il reste considĂ©rĂ© comme stable. La masse atomique standard du strontium est de 87,62(1) u.

Occurrence

Le strontium se trouve dans des minéraux tels que la célestine SrSO4 et la strontianite SrCO3.
Le taux de strontium présent dans la croûte terrestre est faible (0,034 %). Certains composés (solubles) sont présents dans l'eau de mer et de certaines sources (eaux minérales).

Du strontium radioactif (90Sr) et du césium radioactif (137Cs) ont contaminé la biosphÚre à la suite des essais nucléaires dans l'air, et à la suite de la catastrophe de Tchernobyl (le strontium a été le principal polluant distant avec l'iode et le césium) puis de Fukushima.

Le lessivage du strontium et/ou sa bioconcentration dans le rĂ©seau trophique font que la pollution de l'eau et de l'air ont rapidement, selon l'UNSCAR, diminuĂ© (En 2009, les eaux de boisson et d’irrigation ne dĂ©passaient plus 1 becquerel de cĂ©sium et de strontium par litre)[6]. Mais une partie de ce strontium a Ă©tĂ© reconcentrĂ© par la chaĂźne alimentaire, via certains champignons notamment. Une mĂ©thode analytique a Ă©tĂ© publiĂ©e pour standardiser l'analyse du strontium dans les champignons Ă  la suite du passage du nuage de Tchernobyl[7].

Cinétique dans l'environnement

Du strontium sédimente (dans les eaux douces, mais surtout océaniques). Une grande partie sera peu à peu intégrée dans les roches métamorphiques calcaires. Les récifs coralliens en absorbent également.

Inversement, certains champignons peuvent dégrader la roche-mÚre (en particulier la strontianite ; minerai naturel de strontium) et les remonter vers la surface du sol. C'est le cas par exemple de Resinicium bicolor (en) (champignon non-mycorhiziens saprophytes) qui s'est montré capable de solubiliser des ions Sr2+, de les remonter vers la surface du sol. Il les « reprécipite » en cristaux d'oxalate de calcium ainsi enrichis en strontium. On a noté que dans ce cas, le Sr s'accumule préférentiellement dans les cordons mycéliens du champignon[8].

Selon les cas, des associations mycorhizales filtrent ou au contraire absorbent certains toxiques (en effet, les racines ont gĂ©nĂ©ralement besoin d'environ 100 fois plus de carbone que l'hyphe des champignons symbiotes associĂ©s pour explorer le mĂȘme volume de sol[9]. Les hyphae dopent ainsi les capacitĂ©s de certaines plantes Ă  absorber du strontium 90 (ou du cĂ©sium 137)[10].

La cinétique environnementale de ce métal varie selon la nature du composé considéré : plus il est soluble plus il est susceptible de circuler, et certains composés insolubles dans l'eau peuvent devenir ou redevenir solubles à la suite de réactions chimiques[11]. Les composés solubles sont également ceux qui peuvent le plus se retrouver dans la nourriture (graines, légumes à feuilles et produits laitiers[11]), affecter la santé et l'écosystÚme. Les eaux potables en contiennent normalement moins de 1 mg/l.

Cinétique dans l'organisme

Le strontium est absorbĂ© par le tube digestif par les mĂȘmes mĂ©canismes que le calcium mais l'absorption du calcium est prĂ©fĂ©rentielle. La part non Ă©liminĂ©e de strontium ingĂ©rĂ© ou inhalĂ© ou ayant contaminĂ© un organisme humain se retrouve Ă  99 % concentrĂ©e dans le systĂšme osseux[12], les dents[13] et le tissu conjonctif. L'analyse des dents de lait peut ainsi contribuer au suivi d'une Ă©ventuelle contamination par le strontium[14] - [15] - [16] et de quelques autres Ă©lĂ©ments radio-Ă©metteurs[17], plus facile qu'en utilisant l'os[12]. On a par ce moyen pu constater aux États-Unis une augmentation inattendue du taux de strontium des dents de lait dans les annĂ©es 1990[18].

Utilisations

  • Colorant rouge : nitrate ou chlorate dans les feux d'artifice et les fusĂ©es de dĂ©tresse pour donner une teinte rouge.
  • Le strontium sert de fondant dans les vernis et glaçures pour cĂ©ramiques.
  • Certains pigments sont des sels de strontium.
  • Les peintures Ă  base d'aluminate de strontium SrAl2O4 sont phosphorescentes et ont remplacĂ© les peintures radioactive Ă  base de radium pour la fabrication des aiguilles de montres.
  • Le strontium pourrait devenir un « dopant » de nouveaux catalyseurs (oxydes de pĂ©rovskite) actuellement testĂ©s pour diminuer le coĂ»t des pots catalytiques[19], en limitant l'appel au platine, rare et cher.
  • Le carbonate de strontium SrCO3 est ajoutĂ© au verre de la dalle des tubes cathodiques couleur pour freiner les rayons X produits. En Europe de l'Ouest on lui prĂ©fĂšre le carbonate de baryum, moins onĂ©reux[20].
  • L'oxyde de strontium, la strontiane SrO, est Ă©galement utilisĂ© pour extraire le sucre de la mĂ©lasse de betterave.
  • La mesure des rapports isotopiques du strontium dans certaines roches permet leur datation absolue (datation par le rubidium-strontium).
  • Le taux de strontium de l'eau de mer est bien plus Ă©levĂ© que celui du sĂ©rum humain (rapport de 650 Ă  1 ). L'eau douce contient bien moins de strontium que l'eau de mer, mais quand mĂȘme plus que le sĂ©rum (5 fois plus environ). C'est pourquoi le strontium est un indicateur proposĂ© pour dater une noyade (en mer surtout). Les taux de strontium dans le sĂ©rum du noyĂ© et dans les Ă©chantillons d’eau peuvent ĂȘtre mesurĂ©s par spectromĂ©trie d’absorption atomique[21].
  • L'hexaferrite de strontium est utilisĂ© dans les moteurs des vitres Ă©lectriques des voitures. ExtrudĂ© avec un polymĂšre, il est utilisĂ© pour fabriquer les aimants pour rĂ©frigĂ©rateurs[20].
  • RĂ©fĂ©rence temporelle (horloge atomique) expĂ©rimentale[22], pouvant potentiellement remplacer l'actuelle rĂ©fĂ©rence, basĂ©e sur l'atome de CĂ©sium 133[23].
  • AjoutĂ© comme pigment de surface Ă  l'aluminium (sous forme de polyphosphate, il peut contribuer Ă  protĂ©ger l'acier de la corrosion[24]. AssociĂ© Ă  certains alliages d'aluminium, le strontium permet l'amĂ©lioration de leurs propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques (il augmente notamment l'Ă©longation de ces derniers). En petite quantitĂ© dans un alliage de plomb, Ă©ventuellement combinĂ© Ă  l'Ă©tain et/ou au cadmium il peut contribuer Ă  durcir les plaques et grilles de plomb de la batterie au plomb[25]

Dangereux, et parfois utile (avec précautions)

Son isotope 90 est l'un des produits de fission (explosions atomiques, réacteur nucléaire) les plus dangereux. En effet, les expériences de Sydney Ringer ont montré, il y a plus de cent ans, que le strontium se substituait au calcium dans les os. En outre sa demi-vie est longue : presque 29 ans.

Les effets du strontium sur l'os peuvent se résumer ainsi :

  • pris en remplacement du calcium ou en plus grande quantitĂ© que le calcium, le strontium provoque des troubles osseux rappelant ceux du rachitisme et une hypocalcĂ©mie.
  • pris en mĂȘme temps que le calcium, il favorise l'ostĂ©oformation. Il a Ă©tĂ© autorisĂ© et beaucoup utilisĂ© chez les femmes dans le traitement de l'ostĂ©oporose sous forme de ranĂ©late de strontium (anti-ostĂ©oporotique), sous la marque Protelos non sans risques d'effets secondaires indĂ©sirables. À cause d'une augmentation du risque thrombo-embolique veineux significativement augmentĂ©, et parfois de rĂ©actions cutanĂ©es sĂ©vĂšres[26], l'Afssaps (en 2011) puis l’Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments (EMA) ont imposĂ© et mis en Ɠuvre une rĂ©Ă©valuation du rapport bĂ©nĂ©fice/risque de ce mĂ©dicament, tout en adressant une mise en garde[27] aux professionnels et en recommandant des restrictions d'usages (notamment pour les personnes de plus de 80 ans, les malades immobilisĂ©s et/ou souffrant ou ayant souffert de troubles thrombo-emboliques veineux)[28].

Des médicaments contenant strontium et calcium sont actuellement à l'étude pour la prévention de l'ostéoporose[29] - [30].

Il serait utile de réguliÚrement complémenter en strontium l'eau de certains poissons récifaux élevés en aquarium, les filtres à charbon activé éliminant une partie du strontium de l'eau.

Toxicité, écotoxicité

Dans la nature, du strontium est souvent naturellement prĂ©sent dans le sol et parfois mĂȘme dans l'air, sous forme d'aĂ©rosols, ou adsorbĂ© sur d'autres particules. Les cendres de charbon ou d'incinĂ©rateur en sont une source susceptible de polluer localement l'eau potable[11]. Plusieurs de ses composĂ©s, solubles, se retrouvent facilement dans l'eau et donc dans les sĂ©diments et dans certaines plantes et animaux, y compris d'eau douce (moule zĂ©brĂ©e par exemple, qui se dĂ©toxique en le fixant dans sa coquille) qui peuvent le bioconcentrer. Le test des radiolaires marins de la classe des acanthaires est Ă©galement constituĂ© de sulfate de strontium.

Il serait le plus présent dans certains aliments (graines, légumes à feuilles et produits laitiers[11]). Chez l'animal, la part qui n'est pas éliminée dans les mucus, l'urine ou les excréments se fixe préférentiellement dans les os. Le bétail, le gibier, les poissons ou coquillages peuvent en contenir.

Dans le passé, du strontium a été piégé et enfoui, dans le pétrole et le charbon notamment. La combustion de ces produits fossiles est source de relargage de strontium sous forme de poussiÚres ou particules dans l'air[11].

Sauf Ă  trĂšs faibles doses, le strontium non radioactif est toxique pour l'animal et l'humain avec des symptĂŽmes variant selon l'espĂšce, l'Ăąge, la dose, et peut-ĂȘtre d'Ă©ventuelles synergies avec d'autres produits ou selon l'isotope considĂ©rĂ©. Chez l'homme, mĂȘme Ă  faible dose, le chromate de strontium (en) provoque des cancers du poumon[11] quand il est inhalĂ©.

Lorsque le strontium sous forme de carbonate (SrCO3) est ingĂ©rĂ© par voie digestive, il peut provoquer des crampes, la contraction douloureuse de diffĂ©rents muscles et un effet purgatif[31]. Quant au nitrate de strontium (SrNO3), s’il est inhalĂ©, il peut engendrer plusieurs problĂšmes de diffĂ©rents types (cardiaque, pulmonaire, hĂ©patique et rĂ©nal)[32]. Le strontium radioactif provoque en outre une anĂ©mie et des carences en oxygĂšne, et Ă  plus forte dose des cancers, en affectant l'ADN des cellules qui y sont directement exposĂ©es.

Précautions

Il s'oxyde rapidement à l'air. Il réagit violemment avec l'eau pour produire de l'hydroxyde de strontium, corrosif, et de l'hydrogÚne.

Dosage

La quantité de strontium dans différents milieux est quantifiable par différentes méthodes analytiques.

Pour dissocier le strontium de la matrice de son milieu, il faut, la plupart du temps, effectuer une digestion Ă  l’aide d’un acide (en gĂ©nĂ©ral l'acide nitrique et/ou l'acide chlorhydrique). Le centre d’expertise en analyse environnementale du QuĂ©bec utilise des techniques couplĂ©es soient l’ICP-MS pour les analyses dans la chair de poissons et des petits invertĂ©brĂ©s[33] et l’ICP-OES pour les analyses dans l’eau[34] qui doit prĂ©alablement ĂȘtre acidifiĂ©e.

Notes et références

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  3. Manjeera Mantina, Adam C. Chamberlin, Rosendo Valero, Christopher J. Cramer, Donald G. Truhlar: Consistent van der Waals Radii for the Whole Main Group. In: J. Phys. Chem. A. 2009, 113, S. 5806–5812, DOI 10.1021/jp8111556.
  4. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  5. EntrĂ©e « Strontium Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accĂšs le 14 fĂ©vrier 2010 (JavaScript nĂ©cessaire)
  6. Nicole Priollaud, Tchernobyl; Des réponses à vos questions (sur le site du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie, consulté 2009 12 11)
  7. MASCANZONI D. (Swedish agricultural sci., dep. radioecology, Uppsala); « Determination of 90Sr and 137Cs in mushrooms following the Chernobyl fallout » ; Journal of radioanalytical and nuclear chemistry ; (ISSN 0236-5731) ; MARC-II : international conference on methods and applications of radioanalytical chemistry No2, Kona HI, États-Unis (21/04/1991) American Nuclear Society. Topical conference, Kona HI, États-Unis (21/04/1991) 1992, vol. 161, no 2 (305 p)
  8. Jon H. Connolly, Walter C. Shortle, and Jody Jellison Translocation and incorporation of strontium carbonate derived strontium into calcium oxalate crystals by the wood decay fungus Resinicium bicolor ; Can. J. Bot. 77(1): 179–187 (1999) ; doi:10.1139/cjb-77-1-179 ; 1999 NRC Canada (RĂ©sumĂ©) (consultĂ© 2009 12 11)
  9. J.L. Harley, « The significance of mycorrhizae ». Mycological Research 1989. 92: 129-134.
  10. G.J.D. Kirk and S. Staunton. On predicting the fate of radioactive caesium in soil beneath grassland. Journal of Soil Science, 1989. 40: 71-84
  11. « Propriétés chimiques - Conséquences du strontium sur la santé - Impact du strontium sur l'environnement », sur LENNTECH BV (consulté le )
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  13. Rosenthal, H.L. (1969) Accumulation of environmental strontium-90 in teeth of children. Proceedings of the Ninth Annual Hanford Biology Symposium at Richland Washington, Washington DC, 5-8 May 1969, US Atomic Energy Commission
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  15. Aarkrog, A. (1968) Strontium-90 in shed dedicuous teeth collected in Danmark, the Faroes, and Greenland from children born in 1950-1958. Health Physics, 15, 105. https://dx.doi.org/10.1097/00004032-196808000-00001
  16. Kulev, Y.D., Polikarpov, G.G., Prigodey, E.V. and Assimakopoulos, P.A. (1994) Strontium-90 concentration in human teeth in South Ukraine, 5 years after the Chernobyl accident. The Science of the Total Environment, 155, 214-219. https://dx.doi.org/10.1016/0048-9697(94)90500-2
  17. O’Donnell, R.G., Mitchell, P.L., Priest, N.D., Strange, L., Fox, A., Henshaw, D.L. and Long, S.C. (1997) Variations in the concentration of plutonium, strontium-90, and total alpha-emitters in human teeth collected within the British Isles. The Science of the Total Environment, 201, 235- 243. https://dx.doi.org/10.1016/S0048-9697(97)84060-0
  18. Mangano, J.J., Gould, J.M., Sternglass, E.J., Sherman,J.D. and McDonnell, W. (2003) An unexpected rise in strontium-90 in US deciduous teeth in the 1990s. TheScience of the Total Environment, 317, 37-51.https://dx.doi.org/10.1016/S0048-9697(03)00439-X
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  22. (en) Experimental realization of an optical second with strontium lattice clocks publié le 9 juillet 2013
  23. Horloges optique à réseau : vers une redéfinition de la seconde ?
  24. Liu, Y., Zhou, X., Lyon, S. B., Emad, R., Hashimoto, T., Gholinia, A., ... & Francis, D. (2017). An organic coating pigmented with strontium aluminium polyphosphate for corrosion protection of zinc alloy coated steel. Progress in Organic Coatings, 102, 29-36.
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  26. Fiche de pharmacovigilance.
  27. ANSM, CommuniquĂ© CommuniquĂ© de presse ProtĂ©los (ranĂ©late de strontium) L’Afssaps dĂ©cide d’une rĂ©Ă©valuation du rapport bĂ©nĂ©fice risque et adresse une mise en garde aux professionnels recommandant des restrictions d'utilisation, 2011-10-07, consultĂ© le 14 mars 2013.
  28. actualisée le 03 avril 2012, consulté 2013-03-14.
  29. Young, P. S., Greer, A. I. M., Tsimbouri, M. P., Meek, R. D., Gadegaard, N., & Dalby, M. J. (2017). STRONTIUM-ELUTING NANOTOPOGRAPHICAL SURFACES TO CONTROL BONE HOMEOSTASIS. Bone Joint J, 99(SUPP 18), 2-2.
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  32. Nitrate de Strontium - DĂ©tail
  33. http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/methodes/pdf/MA207Met20.pdf
  34. MA. 203 - MĂ©t. 3.2

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes



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