Acide nitrique
Lâacide nitrique est un composĂ© chimique de formule HNO3. Liquide incolore lorsqu'il est pur, cet acide minĂ©ral fort (de pKa = â1,37) est en pratique utilisĂ© en solution aqueuse concentrĂ©e. Il Ă©tait autrefois appelĂ© acide azotique par les chimistes du XIXe siĂšcle, mais aussi jadis esprit de nitre par les alchimistes, ou encore « eau-forte» ou aquae fortis par les graveurs sur cuivre.
Acide nitrique | |
Structure de l'acide nitrique. | |
Identification | |
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No CAS | |
No ECHA | 100.028.832 |
No CE | 231-714-2 |
No RTECS | QU5775000 |
PubChem | 944 |
ChEBI | 48107 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | Liquide incolore Ă jaune, dâodeur acre (70 %)[1]. Liquide transparent ou brun. |
Propriétés chimiques | |
Formule | HNO3 [IsomĂšres] |
Masse molaire[2] | 63,012 8 ± 0,001 2 g/mol H 1,6 %, N 22,23 %, O 76,17 %, |
pKa | â1,37 |
Moment dipolaire | 2,17 ± 0,02 D[3] |
Propriétés physiques | |
T° fusion | â41,6 °C (70 %)[1] |
T° ébullition | 121 °C (70 %)[1] |
Miscibilité | dans l'eau |
Masse volumique | 1,4 g cmâ3 (70 %)[1] |
Pression de vapeur saturante | à 20 °C : 6,4 kPa (70 %)[1] |
Viscosité dynamique | 0,88 mPa s à 20 °C |
Thermochimie | |
S0liquide, 1 bar | 266,39 J Kâ1 molâ1 |
ÎfH0liquide | â174 kJ molâ1 |
ÎvapH° | 39,1 kJ molâ1 (1 atm, 25 °C)[4] |
Propriétés électroniques | |
1re énergie d'ionisation | 11,95 ± 0,01 eV (gaz)[5] |
Précautions | |
SGH[6] | |
Danger |
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SIMDUT[7] | |
C, E, |
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NFPA 704 | |
Transport[6] | |
Ăcotoxicologie | |
Seuil de lâodorat | bas : 0,27 ppm[9] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
à concentration supérieure à 86 %, il est baptisé « acide nitrique fumant », qualifié de « blanc » ou « rouge » selon qu'il est pauvre ou riche en dioxyde d'azote NO2. Coupé avec un cinquiÚme ou un quart de peroxyde d'azote N2O4 et moins d'un pour cent de fluorure d'hydrogÚne HF, il donne l'acide nitrique fumant rouge inhibé, plus connu sous le sigle anglophone IRFNA, comme ergol stockable utilisé notamment comme oxydant (comburant) pour la propulsion des missiles soviétiques SS-1 Scud dans les années 1950. à concentration supérieure à 95 %, il développe rapidement à température ambiante une coloration jaunùtre due à sa décomposition libérant du dioxyde d'azote NO2.
L'acide nitrique a d'abord Ă©tĂ© obtenu par les anciens chimistes Ă partir des diffĂ©rents nitrates naturels, en particulier Ă la fin du XIXe siĂšcle Ă partir des nitrates du Chili dĂ©nommĂ©s Ă©galement sels de caliche. Il faut attendre le progrĂšs de la chimie des gaz pour concevoir une synthĂšse chimique Ă partir de l'air en four Ă©lectrique, par exemple par le procĂ©dĂ© Birkeland et Eyde. Mais le procĂ©dĂ© Ostwald a Ă©galement permis d'utiliser l'ammoniac NH3 synthĂ©tisĂ© par le procĂ©dĂ© Haber-Bosch. Ces voies chimiques modernes mises au point Ă la Belle Ăpoque se sont rĂ©vĂ©lĂ©es cruciales pour l'industrie chimique des dĂ©rivĂ©s nitrĂ©s explosifs, comme la nitroglycĂ©rine, les nitrophĂ©nols, l'acide picrique, le trinitrotoluĂšne (TNT), matiĂšres demandĂ©es par l'industrie d'armement moderne, mais aussi la fabrication des matiĂšres colorantes, comme le jaune de Martins, ou celle des parfums, tels le musc artificiel.
L'acide nitrique entre dans la composition des pluies acides, oĂč il se forme par hydratation du dioxyde d'azote NO2, un important polluant atmosphĂ©rique issu des diffĂ©rents oxydes d'azote NOx rejetĂ©s par les diffĂ©rentes combustions :
Histoire
Lâacide nitrique a Ă©tĂ© synthĂ©tisĂ© pour la premiĂšre fois Ă la fin du VIIIe siĂšcle par lâalchimiste Jabir Ibn Hayyan qui lâobtint en chauffant du salpĂȘtre KNO3 en prĂ©sence de sulfate de cuivre CuSO4â 5H2O et dâalun KAl(SO4)2â 12H2O[10]. Au XIIIe siĂšcle, Albert le Grand lâutilise pour sĂ©parer lâor et lâargent.
Au milieu du XVIIe siĂšcle, Johann Rudolf Glauber obtient lâacide nitrique par distillation du salpĂȘtre en prĂ©sence dâacide sulfurique, procĂ©dĂ© utilisĂ© en laboratoire jusquâau XXIe siĂšcle. Au cours du XVIIIe siĂšcle, Antoine Lavoisier montre que lâacide nitrique contient Ă la fois de lâoxygĂšne et de lâazote, la composition prĂ©cise Ă©tant dĂ©terminĂ©e plus tard par Henry Cavendish.
La fabrication industrielle dâacide nitrique ne prend son essor quâau cours du XIXe siĂšcle, le salpĂȘtre et lâacide sulfurique Ă©tant alors bon marchĂ© et disponibles en grandes quantitĂ©s. En 1838, FrĂ©dĂ©ric Kuhlmann dĂ©couvre quâil est possible de lâobtenir par oxydation de lâammoniac en prĂ©sence de platine. Cependant, lâammoniac nĂ©cessaire demeure dâun coĂ»t beaucoup trop Ă©levĂ© jusquâĂ lâinvention du procĂ©dĂ© Haber par Fritz Haber en 1909 et de son industrialisation sous la supervision de Carl Bosch de 1909 Ă 1913 (procĂ©dĂ© Haber-Bosch). Wilhelm Ostwald met alors au point le procĂ©dĂ© Ostwald qui permet de fabriquer de lâacide nitrique par oxydation de lâammoniac, procĂ©dĂ© qui demeure le plus utilisĂ© au XXIe siĂšcle.
Propriétés physico-chimiques
Lâacide nitrique pur est un liquide incolore et inodore ; diverses impuretĂ©s le colorent souvent en jaune brun. Ă tempĂ©rature ambiante, il libĂšre des fumĂ©es rouges ou jaunes, du fait de sa dĂ©composition partielle en dioxyde dâazote sous lâeffet de la lumiĂšre.
Lâacide nitrique est un agent oxydant puissant. Ses rĂ©actions avec des composĂ©s comme les cyanures, carbures, et poudres mĂ©talliques peuvent ĂȘtre explosives.
Les rĂ©actions de lâacide nitrique avec de nombreux composĂ©s organiques ou certains mĂ©langes, comme l'essence de tĂ©rĂ©benthine, sont violentes, le mĂ©lange Ă©tant hypergolique, câest-Ă -dire auto-inflammable.
Câest un acide fort de pKa = â1,37 : en solution aqueuse, il se dissocie complĂštement en un anion nitrate NO3â et un proton hydratĂ© (cation hydronium H3O+). Les sels de lâacide nitrique qui contiennent lâanion nitrate sont appelĂ©s des « nitrates ». La quasi-totalitĂ© des nitrates sont trĂšs solubles dans lâeau.
Lâacide nitrique et ses sels ne doivent pas ĂȘtre confondus avec lâacide nitreux HNO2 et ses sels, les nitrites, qui contiennent l'anion nitrite NO2â.
Gew % HNO3 | 0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 |
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Masse volumique (g/cm3) | 1,00 | 1,05 | 1,12 | 1,18 | 1,25 | 1,31 | 1,37 | 1,42 | 1,46 | 1,48 | 1,513 |
Viscosité (mPa s) | 1,00 | 1,04 | 1,14 | 1,32 | 1,55 | 1,82 | 2,02 | 2,02 | 1,84 | 1,47 | 0,88 |
Tfus (°C) | 0 | â7 | â17 | â36 | â30 | â20 | â22 | â41 | â39 | â60 | â42 |
Téb (°C) | 100,0 | 101,2 | 103,4 | 107,0 | 112,0 | 116,4 | 120,4 | 121,6 | 116,6 | 102,0 | 86,0 |
p(HNO3) (mbar) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 1,2 | 3,9 | 14,0 | 36,0 | 60,0 |
p(H2O) (mbar) | 23,3 | 22,6 | 20,2 | 17,6 | 14,4 | 10,5 | 6,5 | 3,5 | 1,2 | 0,3 | 0,0 |
Molarité (mol/l) | 0 | 1,7 | 3,6 | 5,6 | 7,9 | 10,4 | 13,0 | 15,8 | 18,5 | 21 | 24,01 |
RĂ©actions chimiques comportant l'acide nitrique
Action sur les métaux
Lâacide nitrique rĂ©agit diffĂ©remment des autres acides forts (HCl, H2SO4) sur les mĂ©taux en raison des propriĂ©tĂ©s oxydantes du radical NO3. Ainsi, HNO3 rĂ©agissant sur un mĂ©tal ne donne jamais de dĂ©gagement d'hydrogĂšne H2, contrairement Ă la plupart des autres acides. La formule suivante donne lâĂ©quation de la rĂ©action globale pour toute rĂ©action chimique entre lâacide nitrique HNO3 et un mĂ©tal M de valence n < 4 :
Les métaux tels que le nickel, le cobalt, le cuivre, le mercure, l'argent, le plomb, le sélénium, le bismuth, le zinc et le cadmium se dissolvent dans l'acide nitrique. D'autres métaux forment un film de passivation, parmi lesquels figurent l'aluminium, le chrome, le titane, le zirconium, le hafnium, le gallium, l'indium, le niobium, le tantale, le thorium et le bore. Les alcalino-terreux se dissolvent dans l'acide dilué, mais passivent dans l'acide concentré. Les alliages à base de fer se dissolvent mieux dans l'acide dilué[11].
Production et synthĂšse
Lâacide nitrique diluĂ© est obtenu en mĂ©langeant du dioxyde dâazote NO2 avec de lâeau ; les solutions commerciales comprennent gĂ©nĂ©ralement entre 52 % et 68 % dâacide nitrique. Les solutions plus concentrĂ©es sont obtenues par distillation. Lâacide nitrique formant un azĂ©otrope avec lâeau dans une proportion de 68 % dâacide nitrique et 32 % dâeau, lâobtention dâacide nitrique trĂšs pur impose de le distiller en prĂ©sence dâacide sulfurique. Quand la solution comprend plus de 86 % dâacide nitrique, il est dit « fumant » et existe en deux variĂ©tĂ©s : blanche et rouge. Lâacide nitrique fumant blanc est aussi appelĂ© 100 % car quasiment (moins de 2 %) sans eau.
La production commerciale de lâacide nitrique est faite par le procĂ©dĂ© Ostwald et se rĂ©alise en trois Ă©tapes Ă partir de lâammoniac :
En premier lieu, lâammoniac NH3 est oxydĂ© par l'oxygĂšne O2 en prĂ©sence dâun catalyseur comme le platine rhodiĂ© Ă 10 % pour former du monoxyde dâazote NO, Ă©tape fortement exothermique qui produit Ă©galement de la vapeur d'eau H2O :
Puis le monoxyde dâazote est oxydĂ© par l'oxygĂšne O2 et produit du dioxyde dâazote NO2 :
Enfin, le dioxyde dâazote est dissous dans lâeau selon la rĂ©action :
pour produire lâacide nitrique diluĂ©.
Le monoxyde dâazote produit est recyclĂ©, et lâacide nitrique concentrĂ© par distillation jusquâĂ un maximum de 68 % (azĂ©otrope du mĂ©lange acide nitrique - eau). Les concentrations plus Ă©levĂ©es sont atteintes par traitement au nitrate de magnĂ©sium Mg(NO3)2. Globalement, ce procĂ©dĂ© permet dâatteindre un rendement de 96 %.
Lâacide nitrique peut Ă©galement ĂȘtre obtenu en faisant rĂ©agir du nitrate de potassium KNO3 et de lâacide sulfurique concentrĂ© H2SO4, puis en distillant le mĂ©lange Ă 83 °C jusquâĂ ce quâil ne reste plus dans le milieu quâun solide blanc cristallisĂ© composĂ© de KHSO4. Lâacide nitrique obtenu est de acide nitrique fumant rouge. Lâacide nitrique fumant blanc peut ĂȘtre obtenu en Ă©liminant les oxydes dâazote dissous en rĂ©duisant la pression Ă 1/3 dâatmosphĂšre environ durant 10-30 minutes. Lâacide nitrique fumant rouge contient une quantitĂ© non nĂ©gligeable dâoxydes dâazote, dâoĂč sa couleur rouge, tandis que lâacide nitrique fumant blanc ne peut contenir quâun maximum de 0,5 % de NO2.
La production mondiale annuelle dâacide nitrique est de lâordre de soixante millions de tonnes.
Utilisations
UtilisĂ© communĂ©ment comme un rĂ©actif de laboratoire, notamment pour des rĂ©actions de nitration de composĂ©s organiques, il est utilisĂ© pour fabriquer par synthĂšse chimique industrielle des engrais comme le nitrate dâammonium NH4NO3 et le nitrate de calcium Ca(NO3)2. 75 % de la production d'acide nitrique est utilisĂ©e dans la fabrication dâengrais azotĂ©s.
L'acide nitrique réagit avec la roche calcaire ou mieux le minéral calcite CaCO3 pour former le nitrate de chaux en décomposant l'anion carbonate.
- CaCO3+ 2 HNO3 aqueux â Ca(NO3)2 + H2O + CO2 gaz
L'ammoniaque de synthÚse forme avec l'acide nitrique le nitrate d'ammonium monohydraté.
- NH4OH ammoniaque + HNO3 aqueux â NH4NO3. H2O
Les autres applications concernent la fabrication des explosifs, des précurseurs du nylon et des composés organiques spéciaux, comme certains ligands tels les imidazoles.
L'acide nitrique dilué chaud oxyde la fonction alcool primaire des aldoses ou des acides aldoniques en acides carboxyliques. On obtient ainsi des acides dicarboxyliques nommées acides aldariques.
Comme il réagit avec la plupart des métaux (sauf l'or, l'iridium et le platine), il est trÚs utilisé en métallurgie et en microélectronique. Mélangé avec l'acide chlorhydrique, il forme l'eau régale, l'un des rares réactifs capables de dissoudre l'or, le platine, l'iridium.
Il a été l'un des premiers ergols oxydants de propergols liquides pour moteurs-fusées, associé au RP-1, à l'UDMH (diméthylhydrazine asymétrique H2N-N(CH3)2) et au MMH (monométhylhydrazine H2N-NHCH3) comme carburants. Dans cette utilisation, le caractÚre trÚs corrosif de l'acide nitrique a été longtemps un problÚme, résolu par l'addition de 0,5 % d'acide fluorhydrique qui assure la passivation du métal des réservoirs et des conduits, dans ce qu'on appelle l'acide nitrique fumant rouge inhibé. Il est remplacé depuis le début des années 1990 par le peroxyde d'azote N2O4. Il est aussi utilisé à faible dose avec des décapants industriels. On obtient de la nitroglycérine en le mélangeant avec de la glycérine :
- C3H5(OH)3 + 3 HNO3 â C3H5(NO3)3 + 3 H2O.
Il a été utilisé au XIXe siÚcle pour la conservation de la viande.
Sécurité
Lâacide nitrique est un acide fort, qui peut provoquer de graves brĂ»lures. Lâinhalation des vapeurs peut entraĂźner un ĆdĂšme pulmonaire. Au contact dâacide nitrique concentrĂ©, la peau humaine se teint en jaune du fait de rĂ©actions avec la kĂ©ratine. Câest un composĂ© modĂ©rĂ©ment toxique avec une dose lĂ©tale de 430 mg kgâ1. Câest Ă©galement un oxydant puissant qui rĂ©agit vivement avec les rĂ©ducteurs et les matiĂšres combustibles pouvant occasionner des explosions. Il est recommandĂ© de ne pas porter de gants en latex ou en nitrile lors de la manipulation d'acide nitrique fumant, ceux-ci pouvant s'enflammer au contact de l'acide.
Culture populaire
Dans la bande dessinée On a marché sur la Lune, le moteur auxiliaire de la fusée conçue par le professeur Tournesol fonctionne sur un mélange aniline/acide nitrique.
Dans la série de Anne McCaffrey La Ballade de Pern, les habitants de la planÚte Pern utilisent des pulvérisateurs contenant de l'Agenothree (HNO3) pour détruire l'ennemi planétaire, les « Fils ».
Dans le manga Dr. Stone de RiichirĆ Inagaki et dessinĂ© par Boichi, Senku utilise de l'acide nitrique mĂ©langĂ© Ă de l'Ă©thanol pour faire du nital afin de dĂ©pĂ©trifier les personnes transformĂ©es en pierre.
Dans le roman Le Portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde, une « horrible odeur d'acide nitrique » se fait sentir aprÚs qu'un protagoniste a fait disparaßtre un corps en l'employant.
Notes et références
- (en)/(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Nitric acid » (voir la liste des auteurs) et en allemand « SalpetersÀure » (voir la liste des auteurs).
- ACIDE NITRIQUE, Fiches internationales de sécurité chimique
- Masse molaire calculĂ©e dâaprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) David R. Lide, Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e Ă©d., 2736 p. (ISBN 142006679X et 978-1420066791), p. 9-50
- (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-4200-9084-0)
- (en) David R. Lide, Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e Ă©d., 2736 p. (ISBN 978-1-4200-6679-1), p. 10-205
- Entrée « Nitric acid » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accÚs le 30 juin 2018 (JavaScript nécessaire)
- « Acide nitrique » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
- « Office of Radiation, Chemical & Biological Safety (ORCBS) » (consulté le )
- « Nitric acid », sur hazmap.nlm.nih.gov (consulté le )
- (en) James Campbell Brown et Henry Hilton Brown, A history of chemistry from the earliest times, Londres, J. & A. Churchill, , 2e Ă©d. (lire en ligne).
- (en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, , 251 p. (ISBN 0-8031-2066-4, lire en ligne), p. 75