AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Acide nitrique

L’acide nitrique est un composĂ© chimique de formule HNO3. Liquide incolore lorsqu'il est pur, cet acide minĂ©ral fort (de pKa = −1,37) est en pratique utilisĂ© en solution aqueuse concentrĂ©e. Il Ă©tait autrefois appelĂ© acide azotique par les chimistes du XIXe siĂšcle, mais aussi jadis esprit de nitre par les alchimistes, ou encore « eau-forte» ou aquae fortis par les graveurs sur cuivre.

Acide nitrique


Structure de l'acide nitrique.
Identification
No CAS 7697-37-2
No ECHA 100.028.832
No CE 231-714-2
No RTECS QU5775000
PubChem 944
ChEBI 48107
SMILES
InChI
Apparence Liquide incolore à jaune, d’odeur acre (70 %)[1].
Liquide transparent ou brun.
Propriétés chimiques
Formule HNO3 [IsomĂšres]
Masse molaire[2] 63,012 8 ± 0,001 2 g/mol
H 1,6 %, N 22,23 %, O 76,17 %,
pKa −1,37
Moment dipolaire 2,17 ± 0,02 D[3]
Propriétés physiques
T° fusion −41,6 °C (70 %)[1]
T° ébullition 121 °C (70 %)[1]
Miscibilité dans l'eau
Masse volumique 1,4 g cm−3 (70 %)[1]
Pression de vapeur saturante à 20 °C : 6,4 kPa (70 %)[1]
ViscositĂ© dynamique 0,88 mPa s Ă  20 °C
Thermochimie
S0liquide, 1 bar 266,39 J K−1 mol−1
ΔfH0liquide −174 kJ mol−1
ΔvapH° 39,1 kJ mol−1 (1 atm, 25 °C)[4]
Propriétés électroniques
1re énergie d'ionisation 11,95 ± 0,01 eV (gaz)[5]
Précautions
SGH[6]
SGH03 : ComburantSGH05 : CorrosifSGH06 : Toxique
Danger
H272, H290, H314, H331 et EUH071
SIMDUT[7]
C : MatiĂšre comburanteE : MatiĂšre corrosive
C, E,
NFPA 704
fumant :
> 40 % :
< 40 %[8] :

Symbole NFPA 704.

Transport[6]

Écotoxicologie
Seuil de l’odorat bas : 0,27 ppm[9]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

À concentration supĂ©rieure Ă  86 %, il est baptisĂ© « acide nitrique fumant », qualifiĂ© de « blanc » ou « rouge » selon qu'il est pauvre ou riche en dioxyde d'azote NO2. CoupĂ© avec un cinquiĂšme ou un quart de peroxyde d'azote N2O4 et moins d'un pour cent de fluorure d'hydrogĂšne HF, il donne l'acide nitrique fumant rouge inhibĂ©, plus connu sous le sigle anglophone IRFNA, comme ergol stockable utilisĂ© notamment comme oxydant (comburant) pour la propulsion des missiles soviĂ©tiques SS-1 Scud dans les annĂ©es 1950. À concentration supĂ©rieure Ă  95 %, il dĂ©veloppe rapidement Ă  tempĂ©rature ambiante une coloration jaunĂątre due Ă  sa dĂ©composition libĂ©rant du dioxyde d'azote NO2.

L'acide nitrique a d'abord Ă©tĂ© obtenu par les anciens chimistes Ă  partir des diffĂ©rents nitrates naturels, en particulier Ă  la fin du XIXe siĂšcle Ă  partir des nitrates du Chili dĂ©nommĂ©s Ă©galement sels de caliche. Il faut attendre le progrĂšs de la chimie des gaz pour concevoir une synthĂšse chimique Ă  partir de l'air en four Ă©lectrique, par exemple par le procĂ©dĂ© Birkeland et Eyde. Mais le procĂ©dĂ© Ostwald a Ă©galement permis d'utiliser l'ammoniac NH3 synthĂ©tisĂ© par le procĂ©dĂ© Haber-Bosch. Ces voies chimiques modernes mises au point Ă  la Belle Époque se sont rĂ©vĂ©lĂ©es cruciales pour l'industrie chimique des dĂ©rivĂ©s nitrĂ©s explosifs, comme la nitroglycĂ©rine, les nitrophĂ©nols, l'acide picrique, le trinitrotoluĂšne (TNT), matiĂšres demandĂ©es par l'industrie d'armement moderne, mais aussi la fabrication des matiĂšres colorantes, comme le jaune de Martins, ou celle des parfums, tels le musc artificiel.

L'acide nitrique entre dans la composition des pluies acides, oĂč il se forme par hydratation du dioxyde d'azote NO2, un important polluant atmosphĂ©rique issu des diffĂ©rents oxydes d'azote NOx rejetĂ©s par les diffĂ©rentes combustions :

3 NO2 + H2O → 2 HNO3 + NO.

Histoire

L’acide nitrique a Ă©tĂ© synthĂ©tisĂ© pour la premiĂšre fois Ă  la fin du VIIIe siĂšcle par l’alchimiste Jabir Ibn Hayyan qui l’obtint en chauffant du salpĂȘtre KNO3 en prĂ©sence de sulfate de cuivre CuSO4⋅5H2O et d’alun KAl(SO4)2⋅12H2O[10]. Au XIIIe siĂšcle, Albert le Grand l’utilise pour sĂ©parer l’or et l’argent.

Au milieu du XVIIe siĂšcle, Johann Rudolf Glauber obtient l’acide nitrique par distillation du salpĂȘtre en prĂ©sence d’acide sulfurique, procĂ©dĂ© utilisĂ© en laboratoire jusqu’au XXIe siĂšcle. Au cours du XVIIIe siĂšcle, Antoine Lavoisier montre que l’acide nitrique contient Ă  la fois de l’oxygĂšne et de l’azote, la composition prĂ©cise Ă©tant dĂ©terminĂ©e plus tard par Henry Cavendish.

La fabrication industrielle d’acide nitrique ne prend son essor qu’au cours du XIXe siĂšcle, le salpĂȘtre et l’acide sulfurique Ă©tant alors bon marchĂ© et disponibles en grandes quantitĂ©s. En 1838, FrĂ©dĂ©ric Kuhlmann dĂ©couvre qu’il est possible de l’obtenir par oxydation de l’ammoniac en prĂ©sence de platine. Cependant, l’ammoniac nĂ©cessaire demeure d’un coĂ»t beaucoup trop Ă©levĂ© jusqu’à l’invention du procĂ©dĂ© Haber par Fritz Haber en 1909 et de son industrialisation sous la supervision de Carl Bosch de 1909 Ă  1913 (procĂ©dĂ© Haber-Bosch). Wilhelm Ostwald met alors au point le procĂ©dĂ© Ostwald qui permet de fabriquer de l’acide nitrique par oxydation de l’ammoniac, procĂ©dĂ© qui demeure le plus utilisĂ© au XXIe siĂšcle.

Propriétés physico-chimiques

L’acide nitrique pur est un liquide incolore et inodore ; diverses impuretĂ©s le colorent souvent en jaune brun. À tempĂ©rature ambiante, il libĂšre des fumĂ©es rouges ou jaunes, du fait de sa dĂ©composition partielle en dioxyde d’azote sous l’effet de la lumiĂšre.

L’acide nitrique est un agent oxydant puissant. Ses rĂ©actions avec des composĂ©s comme les cyanures, carbures, et poudres mĂ©talliques peuvent ĂȘtre explosives.

Les rĂ©actions de l’acide nitrique avec de nombreux composĂ©s organiques ou certains mĂ©langes, comme l'essence de tĂ©rĂ©benthine, sont violentes, le mĂ©lange Ă©tant hypergolique, c’est-Ă -dire auto-inflammable.

C’est un acide fort de pKa = −1,37 : en solution aqueuse, il se dissocie complĂštement en un anion nitrate NO3− et un proton hydratĂ© (cation hydronium H3O+). Les sels de l’acide nitrique qui contiennent l’anion nitrate sont appelĂ©s des « nitrates ». La quasi-totalitĂ© des nitrates sont trĂšs solubles dans l’eau.

L’acide nitrique et ses sels ne doivent pas ĂȘtre confondus avec l’acide nitreux HNO2 et ses sels, les nitrites, qui contiennent l'anion nitrite NO2−.

Propriétés physico-chimiques de HNO3 - H2O
Ă  20 °C et 1,013 bar
Gew % HNO3 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Masse volumique
(g/cm3)
1,00 1,05 1,12 1,18 1,25 1,31 1,37 1,42 1,46 1,48 1,513
Viscosité
(mPa s)
1,00 1,04 1,14 1,32 1,55 1,82 2,02 2,02 1,84 1,47 0,88
Tfus (°C) 0 –7 –17 –36 –30 –20 –22 –41 –39 –60 –42
Téb (°C) 100,0 101,2 103,4 107,0 112,0 116,4 120,4 121,6 116,6 102,0 86,0
p(HNO3) (mbar) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 1,2 3,9 14,0 36,0 60,0
p(H2O) (mbar) 23,3 22,6 20,2 17,6 14,4 10,5 6,5 3,5 1,2 0,3 0,0
Molarité (mol/l) 0 1,7 3,6 5,6 7,9 10,4 13,0 15,8 18,5 21 24,01

RĂ©actions chimiques comportant l'acide nitrique

Action sur les métaux

L’acide nitrique rĂ©agit diffĂ©remment des autres acides forts (HCl, H2SO4) sur les mĂ©taux en raison des propriĂ©tĂ©s oxydantes du radical NO3. Ainsi, HNO3 rĂ©agissant sur un mĂ©tal ne donne jamais de dĂ©gagement d'hydrogĂšne H2, contrairement Ă  la plupart des autres acides. La formule suivante donne l’équation de la rĂ©action globale pour toute rĂ©action chimique entre l’acide nitrique HNO3 et un mĂ©tal M de valence n < 4 :

8n HNO3 + 6 M → 6 M(NO3)n + 2n NO + 4n H2O, oĂč n vaut 1, 2 ou 3.

Les métaux tels que le nickel, le cobalt, le cuivre, le mercure, l'argent, le plomb, le sélénium, le bismuth, le zinc et le cadmium se dissolvent dans l'acide nitrique. D'autres métaux forment un film de passivation, parmi lesquels figurent l'aluminium, le chrome, le titane, le zirconium, le hafnium, le gallium, l'indium, le niobium, le tantale, le thorium et le bore. Les alcalino-terreux se dissolvent dans l'acide dilué, mais passivent dans l'acide concentré. Les alliages à base de fer se dissolvent mieux dans l'acide dilué[11].

Production et synthĂšse

L’acide nitrique diluĂ© est obtenu en mĂ©langeant du dioxyde d’azote NO2 avec de l’eau ; les solutions commerciales comprennent gĂ©nĂ©ralement entre 52 % et 68 % d’acide nitrique. Les solutions plus concentrĂ©es sont obtenues par distillation. L’acide nitrique formant un azĂ©otrope avec l’eau dans une proportion de 68 % d’acide nitrique et 32 % d’eau, l’obtention d’acide nitrique trĂšs pur impose de le distiller en prĂ©sence d’acide sulfurique. Quand la solution comprend plus de 86 % d’acide nitrique, il est dit « fumant » et existe en deux variĂ©tĂ©s : blanche et rouge. L’acide nitrique fumant blanc est aussi appelĂ© 100 % car quasiment (moins de 2 %) sans eau.

La production commerciale de l’acide nitrique est faite par le procĂ©dĂ© Ostwald et se rĂ©alise en trois Ă©tapes Ă  partir de l’ammoniac :

En premier lieu, l’ammoniac NH3 est oxydĂ© par l'oxygĂšne O2 en prĂ©sence d’un catalyseur comme le platine rhodiĂ© Ă  10 % pour former du monoxyde d’azote NO, Ă©tape fortement exothermique qui produit Ă©galement de la vapeur d'eau H2O :

4 NH3 + 5 O2 ⟶ 6 H2O + 4 NO ; Δ
f
H0
298
= −905,5 kJ mol−1.

Puis le monoxyde d’azote est oxydĂ© par l'oxygĂšne O2 et produit du dioxyde d’azote NO2 :

2 NO + O2 ⟶ 2 NO2 ; Δ
f
H0
298
= −56,5 kJ mol−1.

Enfin, le dioxyde d’azote est dissous dans l’eau selon la rĂ©action :

3 NO2 + H2O ⟶ 2 HNO3 + NO.

pour produire l’acide nitrique diluĂ©.

Le monoxyde d’azote produit est recyclĂ©, et l’acide nitrique concentrĂ© par distillation jusqu’à un maximum de 68 % (azĂ©otrope du mĂ©lange acide nitrique - eau). Les concentrations plus Ă©levĂ©es sont atteintes par traitement au nitrate de magnĂ©sium Mg(NO3)2. Globalement, ce procĂ©dĂ© permet d’atteindre un rendement de 96 %.

L’acide nitrique peut Ă©galement ĂȘtre obtenu en faisant rĂ©agir du nitrate de potassium KNO3 et de l’acide sulfurique concentrĂ© H2SO4, puis en distillant le mĂ©lange Ă  83 °C jusqu’à ce qu’il ne reste plus dans le milieu qu’un solide blanc cristallisĂ© composĂ© de KHSO4. L’acide nitrique obtenu est de acide nitrique fumant rouge. L’acide nitrique fumant blanc peut ĂȘtre obtenu en Ă©liminant les oxydes d’azote dissous en rĂ©duisant la pression Ă  1/3 d’atmosphĂšre environ durant 10-30 minutes. L’acide nitrique fumant rouge contient une quantitĂ© non nĂ©gligeable d’oxydes d’azote, d’oĂč sa couleur rouge, tandis que l’acide nitrique fumant blanc ne peut contenir qu’un maximum de 0,5 % de NO2.

La production mondiale annuelle d’acide nitrique est de l’ordre de soixante millions de tonnes.

Utilisations

UtilisĂ© communĂ©ment comme un rĂ©actif de laboratoire, notamment pour des rĂ©actions de nitration de composĂ©s organiques, il est utilisĂ© pour fabriquer par synthĂšse chimique industrielle des engrais comme le nitrate d’ammonium NH4NO3 et le nitrate de calcium Ca(NO3)2. 75 % de la production d'acide nitrique est utilisĂ©e dans la fabrication d’engrais azotĂ©s.

L'acide nitrique réagit avec la roche calcaire ou mieux le minéral calcite CaCO3 pour former le nitrate de chaux en décomposant l'anion carbonate.

CaCO3+ 2 HNO3 aqueux → Ca(NO3)2 + H2O + CO2 gaz

L'ammoniaque de synthÚse forme avec l'acide nitrique le nitrate d'ammonium monohydraté.

NH4OH ammoniaque + HNO3 aqueux → NH4NO3. H2O

Les autres applications concernent la fabrication des explosifs, des précurseurs du nylon et des composés organiques spéciaux, comme certains ligands tels les imidazoles.

L'acide nitrique dilué chaud oxyde la fonction alcool primaire des aldoses ou des acides aldoniques en acides carboxyliques. On obtient ainsi des acides dicarboxyliques nommées acides aldariques.

Comme il réagit avec la plupart des métaux (sauf l'or, l'iridium et le platine), il est trÚs utilisé en métallurgie et en microélectronique. Mélangé avec l'acide chlorhydrique, il forme l'eau régale, l'un des rares réactifs capables de dissoudre l'or, le platine, l'iridium.

Il a été l'un des premiers ergols oxydants de propergols liquides pour moteurs-fusées, associé au RP-1, à l'UDMH (diméthylhydrazine asymétrique H2N-N(CH3)2) et au MMH (monométhylhydrazine H2N-NHCH3) comme carburants. Dans cette utilisation, le caractÚre trÚs corrosif de l'acide nitrique a été longtemps un problÚme, résolu par l'addition de 0,5 % d'acide fluorhydrique qui assure la passivation du métal des réservoirs et des conduits, dans ce qu'on appelle l'acide nitrique fumant rouge inhibé. Il est remplacé depuis le début des années 1990 par le peroxyde d'azote N2O4. Il est aussi utilisé à faible dose avec des décapants industriels. On obtient de la nitroglycérine en le mélangeant avec de la glycérine :

C3H5(OH)3 + 3 HNO3 → C3H5(NO3)3 + 3 H2O.

Il a été utilisé au XIXe siÚcle pour la conservation de la viande.

Sécurité

L’acide nitrique est un acide fort, qui peut provoquer de graves brĂ»lures. L’inhalation des vapeurs peut entraĂźner un ƓdĂšme pulmonaire. Au contact d’acide nitrique concentrĂ©, la peau humaine se teint en jaune du fait de rĂ©actions avec la kĂ©ratine. C’est un composĂ© modĂ©rĂ©ment toxique avec une dose lĂ©tale de 430 mg kg−1. C’est Ă©galement un oxydant puissant qui rĂ©agit vivement avec les rĂ©ducteurs et les matiĂšres combustibles pouvant occasionner des explosions. Il est recommandĂ© de ne pas porter de gants en latex ou en nitrile lors de la manipulation d'acide nitrique fumant, ceux-ci pouvant s'enflammer au contact de l'acide.

Culture populaire

Dans la bande dessinée On a marché sur la Lune, le moteur auxiliaire de la fusée conçue par le professeur Tournesol fonctionne sur un mélange aniline/acide nitrique.

Dans la série de Anne McCaffrey La Ballade de Pern, les habitants de la planÚte Pern utilisent des pulvérisateurs contenant de l'Agenothree (HNO3) pour détruire l'ennemi planétaire, les « Fils ».

Dans le manga Dr. Stone de Riichirƍ Inagaki et dessinĂ© par Boichi, Senku utilise de l'acide nitrique mĂ©langĂ© Ă  de l'Ă©thanol pour faire du nital afin de dĂ©pĂ©trifier les personnes transformĂ©es en pierre.

Dans le roman Le Portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde, une « horrible odeur d'acide nitrique » se fait sentir aprÚs qu'un protagoniste a fait disparaßtre un corps en l'employant.

Notes et références

  1. ACIDE NITRIQUE, Fiches internationales de sécurité chimique
  2. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) David R. Lide, Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e Ă©d., 2736 p. (ISBN 142006679X et 978-1420066791), p. 9-50
  4. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-4200-9084-0)
  5. (en) David R. Lide, Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e Ă©d., 2736 p. (ISBN 978-1-4200-6679-1), p. 10-205
  6. EntrĂ©e « Nitric acid Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accĂšs le 30 juin 2018 (JavaScript nĂ©cessaire)
  7. « Acide nitrique » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
  8. « Office of Radiation, Chemical & Biological Safety (ORCBS) » (consulté le )
  9. « Nitric acid », sur hazmap.nlm.nih.gov (consulté le )
  10. (en) James Campbell Brown et Henry Hilton Brown, A history of chemistry from the earliest times, Londres, J. & A. Churchill, , 2e Ă©d. (lire en ligne).
  11. (en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, , 251 p. (ISBN 0-8031-2066-4, lire en ligne), p. 75

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.