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Pluie acide

L'expression « pluie acide » désigne toute forme de précipitations anormalement acides. On distingue les retombées humides (pluie, neige, brouillard, smog...) des retombées sÚches (particules en suspension, gaz).

Des nuages acides peuvent se former à partir d'émissions de SO2 par des raffineries, comme ici à Curaçao.

Cette expression a été utilisée pour la premiÚre fois par Robert Angus Smith en 1872[1]. L'expression « pluie acide » est parfois employée dans le langage courant pour désigner un ensemble plus vaste de phénomÚnes, les dépÎts acides : ceux-ci incluent les précipitations acides (pluies et condensation), mais aussi des poussiÚres ou fumées ayant une action acidifiante sur leur environnement[2] - [3] - [4].

Les pluies acides ont des effets délétÚres sur la flore et la faune (dont l'Humain), ainsi que sur le patrimoine bùti. L'acidification des eaux météoriques contribue à l'acidification des eaux de certaines sources, des eaux de ruissellement et des eaux de surface, ainsi qu'à l'acidification des océans. Les eaux plus acides dissolvent mieux certains produits toxiques et les font circuler, ce qui peut augmenter les risques de saturnisme quand elles circulent dans des tuyaux de plomb ou des réseaux de distribution contenant des soudures au plomb (dans les Vosges, par exemple, zone considérée comme particuliÚrement écologiquement vulnérable[5] à l'acidification en France).

Composition

Cette acidification est due à la présence dans l'atmosphÚre de gaz susceptibles de se dissoudre dans l'eau en formant des espÚces acides. Il s'agit essentiellement des oxydes de soufre (SO2 et SO3) et d'azote (NO et NO2). Ces polluants réagissent dans l'atmosphÚre avec le dioxygÚne et l'eau pour former respectivement de l'acide sulfureux H2SO3 et de l'acide nitrique HNO3. D'autres acides peuvent intervenir dans une moindre mesure : acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, ammonium, acide formique, acide acétique...

Acidité de l'eau de pluie

L'acidité d'une solution aqueuse est mesurée par son potentiel hydrogÚne (pH) :

  • une solution de pH < 7 est dite acide ; plus le pH d’une solution est faible, plus elle est acide ;
  • une solution de pH = 7 est dite neutre ;
  • une solution de pH > 7 est dite basique, ou alcaline ; plus le pH d’une solution est Ă©levĂ©, plus elle est basique.

L'échelle de pH est une échelle logarithmique, ce qui signifie que lorsque le pH diminue d'une unité (dans le domaine acide), l'acidité de la solution est multipliée par 10. Ainsi, une solution de pH = 3 est 10 fois plus acide qu'une solution de pH = 4, 100 fois plus acide qu'une solution de pH=5.

Dans des conditions normales, le pH de l'eau de pluie se situe autour de 5,6 (mais peut osciller entre 3,8 et 8)[6] : elle est donc naturellement légÚrement acide, en raison essentiellement de la solvatation du dioxyde de carbone atmosphérique, qui forme de l'acide carbonique H2CO3 selon la réaction :

CO2(aq) + H2O(l) H2CO3(aq)

On parle donc généralement de pluie acide lorsque le pH de l'eau est inférieur à 5.

Origine des polluants

alternative Ă  l'image
Schéma explicatif de la formation des pluies acides.
Une forĂȘt dĂ©vastĂ©e par les pluies acides, RĂ©publique tchĂšque.

L'acidification peut ĂȘtre due Ă  des Ă©missions locales de polluants, mais aussi Ă  des polluants transportĂ©s sur des centaines, voire des milliers de kilomĂštres. L'aciditĂ© de ces retombĂ©es a deux origines principales :

Les pluies acides rĂ©sultent essentiellement de la pollution de l’air par le dioxyde de soufre (SO2) produit par l’usage de combustibles fossiles riches en soufre, ainsi que des oxydes d’azote (NOx) qui se forment lors de toute combustion de l’atmosphĂšre, produisant de l'acide nitrique.

En ce qui concerne l’action humaine sur l'environnement, les usines, le chauffage et la circulation routiĂšre sont les principales sources. L'acide chlorhydrique issu de l'incinĂ©ration de certains dĂ©chets plastiques, et l'ammoniac gĂ©nĂ©rĂ© par les activitĂ©s agricoles contribuent Ă©galement aux pluies acides[7].

Le composĂ© azotĂ© responsable de l'acidification des pluies est l'oxyde d'azote issu des combustions d'Ă©nergie fossile (charbon, pĂ©trole et gaz) ou plus rarement de biomasse. Dans les sols, l'ammoniac est mĂ©tabolisĂ© par les bactĂ©ries du cycle de l'azote, ce qui le convertit en nitrite puis nitrate, qui forme le couple H+NO3− et contribue donc Ă  acidifier le sol[8], mais n'est pas Ă©mis dans l'atmosphĂšre.

D'autres produits, tels que le dioxyde de carbone (CO2), qui produit de l'acide carbonique lorsqu'il se dissout dans l'eau, et les acides fluorhydriques, sont en cause, mais dans une moindre mesure.

Répartition géographique et tendances récentes

Les pays industriels ont Ă©tĂ© les premiers touchĂ©s ; les principales zones de production de polluants ont d'abord Ă©tĂ© les rĂ©gions miniĂšres et industrielles de l'hĂ©misphĂšre nord, dont la Ruhr, la Lombardie, les anciens pays miniers français et anglais et ceux de Chine et des États-Unis.

Portés par les vents dominants, les acides circulent dans l'atmosphÚre avec les masses d'air. Ainsi, une bonne partie des pluies acides de Scandinavie résulte des polluants accumulés par les masses d'air venant de la mer et ayant survolé l'Angleterre, la France et l'Allemagne. En Europe, en 1995, les charges critiques pour l'acidification étaient dépassées sur 75 millions d'hectares de sols forestiers d'Europe, et l'acidification a localement contribué à exacerber l'érosion des sols touchant à cette époque environ 115 millions d'hectares, et entraßnant une chute de la fertilité agricole et naturelle[9].

En Europe, grĂące Ă  l'usage de fuels et gaz mieux dĂ©soufrĂ©s et aux dĂ©localisations industrielles, les retombĂ©es de soufre ont localement fortement diminuĂ© des annĂ©es 1980 Ă  2000[10]. En 2000, « les dĂ©pĂŽts acides restaient encore supĂ©rieurs aux seuils jugĂ©s critiques dans certaines parties d’Europe occidentale, mais le pourcentage de forĂȘts affectĂ©es dans l’UE des 25 devrait dĂ©croĂźtre, passant de 23 % en 2000 Ă  13 % en 2020. L’ammoniaque devrait reprĂ©senter la principale source d'acidification Ă  l’avenir »[11].

Avec les dĂ©localisations industrielles et l'accroissement de l'utilisation de pĂ©trole et charbon en Asie, les pics sont apparus en Asie du Sud-Est et surtout en Chine oĂč les rĂ©gions du sud-est sont trĂšs touchĂ©es par les pluies acides ; les Ă©missions d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre Ă©taient vers 2005/2007 devenues 8 Ă  9 fois plus Ă©levĂ©es en Chine que dans les pays dĂ©veloppĂ©s[12]. Les pluies acides touchent Ă©galement le Japon[13]. La Chine est devenue le premier Ă©metteur d'oxyde d'azote et de dioxyde de soufre du monde, ainsi que de CO2, mais en grande partie pour produire des biens consommĂ©s dans d'autres pays.

Conséquences des pluies acides

L'acidification des précipitations a des conséquences sur les champignons, les lichens et les végétaux (dont certains sont considérés comme bioindicateurs).

Elle entraßne également l'acidification des sols, de certaines eaux douces de surface[14] (lacs d'Europe du Nord par exemple) et l'acidification des océans.

L'aciditĂ© des lacs ou d'autres grandes masses d'eau empĂȘche le dĂ©veloppement normal des espĂšces et des vĂ©gĂ©taux qu'ils abritent et peut en modifier les Ă©quilibres Ă©cologiques et par suite les services Ă©cosystĂ©miques fournis par les zones humides et les milieux aquatiques. La flore aquatique et riveraine est affaiblie, rĂ©siste moins bien aux maladies et aux hivers rigoureux. Les eaux et sols acidifiĂ©s libĂšrent plus facilement les mĂ©taux lourds ou mĂ©talloĂŻdes contenus dans les sĂ©diments et les sols des berges, qui peuvent alors contaminer l'Ă©cosystĂšme et/ou affaiblir les arbres, voire les tuer dans les cas graves. La chaĂźne alimentaire est alors Ă©galement touchĂ©e, et tous les animaux qui y participent ou en dĂ©pendent. Les oiseaux et mammifĂšres aquatiques sont en particulier touchĂ©s.

Des traitements par Ă©pandage de produits calcaires sont faits pour Ă©viter la stĂ©rilisation de grands lacs d'Europe du Nord. La part des acides naturels (acides organiques essentiellement) et des acides d'origine anthropique pourrait jouer un rĂŽle[15] ; par exemple en Nouvelle-ZĂ©lande on trouve des eaux brunes trĂšs acides (souvent pH de 4) en raison de teneurs Ă©levĂ©es en acides organiques, avec alors plus de 90 % de l'aluminium dissous liĂ© Ă  de la matiĂšre organique, alors que dans des milieux acidifiĂ©s par l'Homme dans l'HĂ©misphĂšre nord (oĂč l'aluminium est prĂ©sent sous une forme plus bioassimilable et toxique[16]), les poissons ont dĂ©jĂ  disparu Ă  un pH infĂ©rieur Ă  5[15]. Dans le Westland de Nouvelle-ZĂ©lande 9 des 14 espĂšces natives de poissons sont trouvĂ©s dans les eaux brunes et acides prĂ©sentant un pH infĂ©rieur Ă  5, et 7 espĂšces sont encore trouvĂ©es Ă  un pH infĂ©rieur Ă  4,5[15]. De mĂȘme chez les invertĂ©brĂ©s : 34 des 37 taxons d'insectes aquatiques les plus communs sont trouvĂ©s dans les cours d'eau du Westland Ă  un pH < 5, pour 24 encore trouvĂ©s Ă  un pH de moins de 4,5[15]. Les espĂšces du Westland sont clairement adaptĂ©es aux milieux acides et il est possible que de telles souches acidorĂ©sitantes se substituent discrĂštement Ă  d'autres espĂšces dans les milieux rĂ©cemment acidifiĂ©s par l'Homme[15].

Conséquences sur la flore

Champignon dénommé Tache goudronneuse (Rhytisma acerinum) attaquant typiquement l'érable sycomore affaibli par l'acidité de l'air ou des pluies[17].

Les conséquences sur la flore sont nombreuses, et comprennent à la fois les conséquences directes de l'acidité du sol, mais aussi un appauvrissement du sol en raison d'un lessivage accru en milieu acide.

Certains champignons phytopathogĂšnes comme Rhytisma acerinum peuvent ĂȘtre favorisĂ©s[17].

Une autre consĂ©quence des pluies acides sur la flore est le dĂ©pĂ©rissement important des forĂȘts borĂ©ales et tempĂ©rĂ©es. Les lĂ©sions apparaissent d'abord sur les conifĂšres, dont les aiguilles, exposĂ©es toute l'annĂ©e, jaunissent et tombent. L'arbre, conifĂšre ou feuillu, subit une dĂ©foliation progressive, se dessĂšche et meurt sur pied.

Effets sur la faune

Les effets sur la faune sont plausibles et probables, mais mal cernĂ©s faute d’études. Certains lacs scandinaves Ă©taient dans les annĂ©es 1980-1990 devenus si acides, que les poissons et crustacĂ©s y disparaissaient complĂštement. Certains ont fait l’objet de dĂ©versement de chaux pour tamponner leur pH. De maniĂšre synergique avec d'autres pollutions (eutrophisation notamment) l'acidification des lacs et des cours d'eau peut fortement modifier la composition des populations de poissons et invertĂ©brĂ©s[18].

Les effets peuvent ĂȘtre directs par attaque de la peau, des cuticules, muqueuses et organes respiratoires par les polluants acides de l’air, ou par contact externe ou interne avec l’eau polluĂ©e (comme on le voit dans le film Microcosmos : Le Peuple de l'herbe, de nombreux insectes boivent les gouttes de rosĂ©e). Des effets indirects, diffĂ©rĂ©s et en cascade sur les Ă©cosystĂšmes et le rĂ©seau trophique existent, Ă©vidents par exemple quand des populations entiĂšres d’arbres meurent.

Les chlorures, fluorures et mĂ©taux lourds peuvent mieux circuler et s’accumuler dans le sol ou le sĂ©diment acidifiĂ©, Ă  des niveaux toxiques pour les invertĂ©brĂ©s. Les espĂšces sensibles ou plus vulnĂ©rables (filtreurs) aux mĂ©taux sont remplacĂ©es par celles qui sont plus tolĂ©rantes. Ainsi, les espĂšces aux corps mous telles que les vers de terre et les nĂ©matodes semblent ĂȘtre affectĂ©es plus facilement par les concentrations Ă©levĂ©es en mĂ©taux (sauf les enchytraĂ©idĂ©s qui y rĂ©sistent mieux).

Par ailleurs, les invertĂ©brĂ©s jouent un rĂŽle important dans la dĂ©composition des dĂ©tritus sur le sol des forĂȘts. Or, pendant que les dĂ©tritus s'y accumulent, la libĂ©ration des Ă©lĂ©ments minĂ©raux est retardĂ©e et la biodisponibilitĂ© des Ă©lĂ©ments nutritifs aux plantes est rĂ©duite. Les herbivores sont finalement affectĂ©s quand la quantitĂ© ou la qualitĂ© de leur approvisionnement alimentaire diminue.

En outre, bien que les oiseaux et les mammifĂšres ne soient pas directement affectĂ©s par l'acidification de l'eau, ils le sont indirectement par des changements dans la qualitĂ© et la quantitĂ© de leurs ressources en nourriture. En Écosse, par exemple, les loutres sont plutĂŽt rares autour des ruisseaux et des riviĂšres acides parce que leurs approvisionnements principaux, les poissons, sont rĂ©duits.

De plus, le calcium est un Ă©lĂ©ment essentiel pour les mammifĂšres et les oiseaux et un approvisionnement diĂ©tĂ©tique adĂ©quat leur est crucial pendant la reproduction (les oiseaux ont besoin de calcium pour la bonne formation des coquilles d’Ɠufs et pour la croissance squelettique de leurs progĂ©nitures). Les mammifĂšres femelles en ont besoin pour le dĂ©veloppement squelettique de leurs fƓtus. Enfin, beaucoup d'espĂšces invertĂ©brĂ©es, par exemple mollusques et crustacĂ©s, ont des besoins en calcium qui ne peuvent plus ĂȘtre satisfaits au-delĂ  d'un certain seuil de pH. Elles sont parmi les premiĂšres Ă  disparaĂźtre en cas d'acidification des terres marĂ©cageuses ou d'eaux douces ou marines.

Effets sur le patrimoine bĂąti et historique

L'aciditĂ© des pluies peut accĂ©lĂ©rer l'Ă©rosion naturelle de nombreux matĂ©riaux, notamment calcaires, ainsi que la corrosion de certains mĂ©taux (le plomb qui tient les vitraux). Les pierres calcaires tendres, certains marbres et tuffeaux y sont les plus sensibles. Cela a d'abord Ă©tĂ© remarquĂ© en Europe sur de nombreuses cathĂ©drales dont la pierre s'est rapidement dĂ©gradĂ©e de la fin du XIXe siĂšcle aux annĂ©es 1990, par exemple en Angleterre pour les cathĂ©drales telles que la cathĂ©drale d'York et l'abbaye de Westminster. De nombreux autres bĂątiments et Ă©lĂ©ments construits du patrimoine mondial ont Ă©tĂ© attaquĂ©s ces derniĂšres annĂ©es par l'aciditĂ© de l’air, dont le Taj Mahal en Inde et le ColisĂ©e Ă  Rome, surtout dans les rĂ©gions industrielles.

Réactions, évolutions législatives

Les pluies acides sont une « pollution planétaire » et constituent pour cette raison un problÚme international.

La confĂ©rence internationale sur l'arbre et la forĂȘt SILVA se tient Ă  la Sorbonne, Ă  Paris, en fĂ©vrier 1986 : autour du prĂ©sident français François Mitterrand et du chancelier ouest-allemand Helmut Kohl, dont les deux pays sont lourdement touchĂ©s par les pluies acides, une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement dĂ©battent des actions Ă  mener.

En 1988, un traité (Convention sur la pollution atmosphérique transfrontaliÚre à longue portée ; Convention on Long-Range Transboundary Pollution) a engagé les signataires à limiter les émissions d'oxydes d'azote à leur niveau de 1987.

La Commission europĂ©enne se prĂ©occupe de la question, avec des normes europĂ©ennes et nationales qui ont permis une forte diminution de la pollution acide de l’air des annĂ©es 1980 aux annĂ©es 2000. Mais alors que les Ă©missions terrestres diminuaient fortement, les Ă©missions du transport maritime augmentaient tant, qu'Ă  ce rythme en 2015, les seules Ă©missions des navires croisant au large de l'UE 25 Ă©mettront plus de SO2 que toutes les sources terrestres de l'UE-25[19].

Diverses lĂ©gislations cherchent Ă  limiter le niveau de polluants libĂ©rĂ©s pour l'adapter Ă  la charge critique (niveau maximal de polluants pouvant ĂȘtre tolĂ©rĂ©s) du milieu, voire moins. Pour cela, la composition de certains carburants a Ă©tĂ© modifiĂ©e, et certains moteurs ont Ă©tĂ© adaptĂ©s. Des filtres ou des systĂšmes de purification des effluents gazeux sont installĂ©s en amont des cheminĂ©es d'usines polluantes. Les pots catalytiques sur les vĂ©hicules sont obligatoires dans un nombre croissant de pays, avec des rĂ©sultats encore discutĂ©s pour certains paramĂštres.

Notes et références

  1. Air et pluies : les débuts de la climatologie chimique, R. A. Smith, employée à propos de ses impacts sur la ville industrielle de Manchester et alentours.
  2. Les pluies acides, Environnement Canada
  3. La mosaïque nord-américaine : Aperçu des principaux enjeux environnementaux, DépÎts acides, Commission de coopération environnementale d'Amérique du Nord
  4. Pluie acide, Fondation de l'eau potable sûre
  5. Felten, V. (2003). Effets de l'acidification des ruisseaux vosgiens sur la biologie, l'écologie et l'écophysiologie de Gammarus fossarum Koch, 1835 (Crustacea Amphipoda): Approche intégrée à différents niveaux d'organisation (Doctoral dissertation, Metz).
  6. La qualité de l'eau et l'assainissement en France (rapport du Sénat)
  7. Source : Ademe : pluies acides et acidification.
  8. (en) « Acidification and Eutrophication », sur National Atmospheric Emission Inventory.
  9. évaluation DOBRIS Agence européenne pour l'environnement 1994.
  10. CHMI (2003). Air pollution in the Czech Republic in 2003. Czech Hydrometeorological Institute, Air Quality Protection Division http://www.chmi.cz/uoco/isko/groce/gr03e/ akap3.html (Consulté 2007/04/21)
  11. Rapport GEO-4 (Version française), PNUE, 2007, PDF, 574 pages
  12. Liaowang Xinwen Zhoukan, « Ces milliards perdus Ă  cause de la pollution », dans Courrier international no 853, du 8 au 14 mars 2007, p. 36 : extrait du « Rapport 2004 sur l’évaluation de l’économie nationale verte en Chine » Ă©crit par l’Administration nationale pour la protection de l’environnement (SEPA)
  13. Michel Temman, « Victime de ses rejets, Tokyo aide Pékin à se mettre au vert », dans Libération du 16/04/2007, [lire en ligne]
  14. Schindler DW (1988) Effects of acid rain on freshwater ecosystems. Science(Washington), 239(4836), 149-157.
  15. Collier, K. J., Ball, O. J., Graesser, A. K., Main, M. R., & Winterbourn, M. J. (1990). Do organic and anthropogenic acidity have similar effects on aquatic fauna?. Oikos, 33-38 (résumé)
  16. Baker JP & Schofield CL (1982) Aluminum toxicity to fish in acidic waters. In Long-Range Transport of Airborne Pollutants (pp. 289-309). Springer Netherlands.
  17. Bevan, R. J., & Greenhalgh, G. N. (1976) Rhytisma acerinum as a biological indicator of pollution. Environmental Pollution (1970), 10(4), 271-285 (résumé)
  18. Tammi J., Appelberg M., Beier U., Hesthagen T., Lappalainen A., Rask M. (2003), Fish status survey of Nordic lakes: effects of acidification, eutrophication and stocking activity on present fish species composition Ambio. Mar; 32(2):98-105.
  19. « Source l : ONG AcidRain, 2005 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)

Voir aussi

Bibliographie

  • Dangles, O., Malmqvist, B., & Laudon, H. (2004). Naturally acid freshwater ecosystems are diverse and functional: evidence from boreal streams. Oikos, 104(1), 149-155.
  • Freda J & Dunson WA (1986) Effects of low pH and other chemical variables on the local distribution of amphibians. Copeia, 454-466 (rĂ©sumĂ©).
  • Harriman, R., & Morrison, B. R. S. (1982). Ecology of streams draining forested and non-forested catchments in an area of central Scotland subject to acid precipitation. Hydrobiologia, 88(3), 251-263 (rĂ©sumĂ©).
  • Hendrey, G. R., Baalsrud, K., Traaen, T. S., Laake, M., & Raddum, G. (1976) Acid precipitation: some hydrobiological changes. Ambio, 224-227 (rĂ©sumĂ©).
  • McDonald, D. G., Freda, J., Cavdek, V., Gonzalez, R., & Zia, S. (1991) Interspecific differences in gill morphology of freshwater fish in relation to tolerance of low-pH environments. Physiological zoology, 124-144 (rĂ©sumĂ©).
  • Magnuson, J. J., Baker, J. P., Rahel, E. J., & Kramer, J. R. (1984) A Critical Assessment of Effects of Acidification on Fisheries in North America (and Discussion). Philosophical Transactions of the Royal Society of London. B, Biological Sciences, 305(1124), 501-516.
  • Roqueplo P (2001) Pluies Acides ; Menaces pour l'Europe ; Ă©diteur : Economica,
  • McNeill JR : Something New Under the Sun - An Environmental History of the Twentieth-Century World (New York: Norton, 2000), chap. 4. Trad. fr. Du nouveau sous le soleil: Une histoire de l'environnement mondial au XXe siĂšcle (Seyssel: Champ Vallon, 2010).
  • Schindler DW (1988) Effects of acid rain on freshwater ecosystems. Science (Washington), 239(4836), 149-157.

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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