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MĂ©tal de transition

Un métal de transition, ou élément de transition, est, selon la définition de l'IUPAC, « un élément chimique dont les atomes ont une sous-couche électronique d incomplÚte, ou qui peuvent former des cations dont la sous-couche électronique d est incomplÚte[1] ». Cette définition correspond à des éléments partageant un ensemble de propriétés communes. Comme tous les métaux, ce sont de bons conducteurs de l'électricité. Ils sont solides dans les conditions normales de température et de pression, avec une masse volumique et une température de fusion élevées. Ils ont le plus souvent des propriétés catalytiques remarquables, aussi bien sous leur forme atomique que sous leur forme ionique. Ils peuvent former une grande variété d'espÚces ioniques dans une gamme d'états d'oxydation étendue, grùce à la faible différence d'énergie entre ces différents états d'oxydation, ce qui donne lieu à des complexes diversement colorés en raison des différentes transitions électroniques au sein de la sous-couche d incomplÚte. Ils sont également susceptibles de former de nombreux composés paramagnétiques sous l'effet d'électrons non appariés dans la sous-couche d.

La dĂ©finition de l'IUPAC conduit Ă  ranger comme mĂ©taux de transition les Ă©lĂ©ments des groupes 3 Ă  11 du tableau pĂ©riodique — y compris la plupart des lanthanides et des actinides — tandis que les Ă©lĂ©ments du groupe 12 — zinc 30Zn, cadmium 48Cd, mercure 80Hg et copernicium 112Cn — en sont exclus : ces derniers forment en effet des liaisons avec les Ă©lectrons de leur sous-couche ns, oĂč n est le numĂ©ro de la pĂ©riode, laissant leur sous-couche (n – 1)d complĂšte, avec 10 Ă©lectrons. En pratique, et par commoditĂ©, les manuels et de trĂšs nombreux ouvrages incluent les Ă©lĂ©ments du groupe 12 parmi les mĂ©taux de transition bien qu'ils ne rĂ©pondent pas Ă  la dĂ©finition de l'IUPAC, ce qui permet d'assimiler les mĂ©taux de transition aux Ă©lĂ©ments du bloc d hors lanthanides et actinides ; ces derniers, qui rĂ©pondent pour la plupart Ă  la dĂ©finition de l'IUPAC, sont parfois qualifiĂ©s de mĂ©taux de transition internes, mais ne sont gĂ©nĂ©ralement pas prĂ©sentĂ©s comme des mĂ©taux de transition.

Sur la 6e pĂ©riode, l'appartenance formelle du mercure Ă  la famille des mĂ©taux de transition pourrait ĂȘtre Ă©tablie par l'existence d'un composĂ© Ă  l'Ă©tat d'oxydation supĂ©rieur Ă  2, mobilisant alors au moins un Ă©lectron de la couche 5d. C'est prĂ©cisĂ©ment le cas du fluorure de mercure(IV) HgF4, Ă  l'Ă©tat d'oxydation +4, observĂ© en 2007 dans une matrice cryogĂ©nique de nĂ©on et d'argon Ă  4 K[2] ; ce composĂ© n'a cependant pas Ă©tĂ© observĂ© l'annĂ©e suivante lors d'une expĂ©rience semblable[3], tandis que certains auteurs soulignent que, n'Ă©tant observable que dans des conditions hors Ă©quilibre[4], il serait peu reprĂ©sentatif de la chimie de cet Ă©lĂ©ment, qui devrait par consĂ©quent ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un mĂ©tal pauvre. Sur la 7e pĂ©riode, le copernicium 112Cn serait en revanche probablement un mĂ©tal de transition, en raison d'effets relativistes stabilisant les orbitales 7s au dĂ©triment des orbitales 6d : l'ion Cn2+ aurait ainsi une configuration [Rn] 5f14 6d8 7s2, avec par consĂ©quent une sous-couche 6d incomplĂšte. En solution aqueuse, il serait Ă  l'Ă©tat d'oxydation +2, voire +4[5].

La distribution des Ă©lĂ©ments du bloc d dans les diffĂ©rentes familles d'Ă©lĂ©ments chimiques peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e par le tableau suivant :

Configuration Ă©lectronique

Les métaux de transition sont des éléments du bloc d qui remplissent progressivement une sous-couche électronique d à la suite d'une sous-couche s saturée, conformément à la rÚgle de Klechkowski. Cette rÚgle permet d'expliquer la configuration électronique d'un peu plus de 80 % des éléments chimiques ; les quelque 20 % restants se trouvent précisément parmi les métaux de transition, les lanthanides, et les actinides : c'est le cas des deux premiers éléments du groupe 6 et des trois premiers du groupe 11, pour lesquels une configuration de type s1 d5 ou s1 d10 est énergétiquement plus favorable que la configuration de type s2 d4 ou s2 d9 ; cette configuration particuliÚre est également observée pour certains éléments adjacents aux groupes 6 et 11 ; la configuration électronique exacte à l'état fondamental des métaux de transition de la septiÚme période (transactinides) reste trop mal connue pour y caractériser de telles exceptions :

ÉlĂ©ment Masse
atomique
Température
de fusion
Température
d'Ă©bullition
Masse
volumique
Rayon
atomique
Configuration
Ă©lectronique
[6]
Énergie
d'ionisation
ÉlectronĂ©gativitĂ©
(Pauling)
Scandium 44,955 908(5) u 1 541 °C 2 836 °C 2,985 g·cm-3 162 pm [Ar] 4s2 3d1 633,1 kJ·mol-1 1,36
Titane 47,867(1) u 1 668 °C 3 287 °C 4,506 g·cm-3 147 pm [Ar] 4s2 3d2 658,8 kJ·mol-1 1,54
Vanadium 50,941 5(1) u 1 910 °C 3 407 °C 6,0 g·cm-3 134 pm [Ar] 4s2 3d3 650,9 kJ·mol-1 1,63
Chrome 51,996 1(6) u 1 907 °C 2 671 °C 7,19 g·cm-3 128 pm [Ar] 4s1 3d5 ( * ) 652,9 kJ·mol-1 1,66
ManganĂšse 54,938 044 u 1 246 °C 2 061 °C 7,21 g·cm-3 127 pm [Ar] 4s2 3d5 717,3 kJ·mol-1 1,55
Fer 55,845(2) u 1 538 °C 2 862 °C 7,874 g·cm-3 126 pm [Ar] 4s2 3d6 762,5 kJ·mol-1 1,83
Cobalt 58,933 194 u 1 495 °C 2 927 °C 8,90 g·cm-3 125 pm [Ar] 4s2 3d7 760,4 kJ·mol-1 1,88
Nickel 58,693 4(4) u 1 455 °C 2 730 °C 8,908 g·cm-3 124 pm [Ar] 4s2 3d8 ou 4s1 3d9 ( ** ) 737,1 kJ·mol-1 1,91
Cuivre 63,546(3) u 1 085 °C 2 562 °C 8,96 g·cm-3 128 pm [Ar] 4s1 3d10 ( * ) 745,5 kJ·mol-1 1,90
Yttrium 88,905 84 u 1 526 °C 2 930 °C 4,472 g·cm-3 180 pm [Kr] 5s2 4d1 600 kJ·mol-1 1,22
Zirconium 91,224(2) u 1 855 °C 4 377 °C 6,52 g·cm-3 160 pm [Kr] 5s2 4d2 640,1 kJ·mol-1 1,33
Niobium 92,906 37 u 2 477 °C 4 744 °C 8,57 g·cm-3 146 pm [Kr] 5s1 4d4 ( * ) 652,1 kJ·mol-1 1,6
MolybdĂšne 95,95(1) u 2 623 °C 4 639 °C 10,28 g·cm-3 139 pm [Kr] 5s1 4d5 ( * ) 684,3 kJ·mol-1 2,16
TechnĂ©tium [98] 2 157 °C 4 265 °C 11 g·cm-3 136 pm [Kr] 5s2 4d5 702 kJ·mol-1 1,9
RuthĂ©nium 101,07(2) u 2 334 °C 4 150 °C 12,45 g·cm-3 134 pm [Kr] 5s1 4d7 ( * ) 710,2 kJ·mol-1 2,2
Rhodium 102,905 50 u 1 964 °C 3 695 °C 12,41 g·cm-3 134 pm [Kr] 5s1 4d8 ( * ) 719,7 kJ·mol-1 2,28
Palladium 106,42(1) u 1 555 °C 2 963 °C 12,023 g·cm-3 137 pm [Kr] 4d10 ( * ) 804,4 kJ·mol-1 2,20
Argent 107,868 2(2) u 962 °C 2 162 °C 10,49 g·cm-3 144 pm [Kr] 5s1 4d10 ( * ) 731,0 kJ·mol-1 1,93
Hafnium 178,49(2) u 2 233 °C 4 603 °C 13,31 g·cm-3 159 pm [Xe] 6s2 4f14 5d2 658,5 kJ·mol-1 1,3
Tantale 180,947 88 u 3 017 °C 5 458 °C 16,69 g·cm-3 146 pm [Xe] 6s2 4f14 5d3 761 kJ·mol-1 1,5
TungstĂšne 183,84(1) u 3 422 °C 5 930 °C 19,25 g·cm-3 139 pm [Xe] 6s2 4f14 5d4 770 kJ·mol-1 2,36
RhĂ©nium 186,207(1) u 3 186 °C 5 630 °C 21,02 g·cm-3 137 pm [Xe] 6s2 4f14 5d5 760 kJ·mol-1 1,9
Osmium 190,23(3) u 3 033 °C 5 012 °C 22,59 g·cm-3 135 pm [Xe] 6s2 4f14 5d6 840 kJ·mol-1 2,2
Iridium 192,217(3) u 2 446 °C 4 130 °C 22,56 g·cm-3 136 pm [Xe] 6s2 4f14 5d7 880 kJ·mol-1 2,20
Platine 195,084(9) u 1 768 °C 3 825 °C 21,45 g·cm-3 139 pm [Xe] 6s1 4f14 5d9 ( * ) 870 kJ·mol-1 2,28
Or 196,966 569 u 1 064 °C 1 948 °C 19,30 g·cm-3 144 pm [Xe] 6s1 4f14 5d10 ( * ) 890,1 kJ·mol-1 2,54
Rutherfordium [267] 2 100 °C 5 500 °C 23,2 g·cm-3 150 pm [Rn] 7s2 5f14 6d2 579,9 kJ·mol-1 —
Dubnium [268] — — 29,3 g·cm-3 139 pm [Rn] 7s2 5f14 6d3 656,1 kJ·mol-1 —
Seaborgium [269] — — 35,0 g·cm-3 132 pm [Rn] 7s2 5f14 6d4 752,6 kJ·mol-1 —
Bohrium [270] — — 37,1 g·cm-3 128 pm [Rn] 7s2 5f14 6d5 742,9 kJ·mol-1 —
Hassium [277] — — 41 g·cm-3 134 pm [Rn] 7s2 5f14 6d6 733,3 kJ·mol-1' —
Copernicium [285] — — 23,7 g·cm-3 147 pm [Rn] 7s2 5f14 6d10 1 154,9 kJ·mol-1 —
( * ) Exceptions Ă  la rĂšgle de Klechkowski :
( ** ) Le nickel présente en réalité deux configurations électroniques correspondant à des énergies totales qui se recouvrent. Les manuels notent généralement la configuration réguliÚre [Ar] 4s2 3d8, étayée par les données expérimentales, car elle contient le niveau d'énergie le moins élevé. Cependant, c'est la configuration irréguliÚre [Ar] 4s1 3d9 qui présente l'énergie moyenne la moins élevée des deux, de sorte que cette configuration est souvent retenue dans les calculs.

Les orbitales Ă©lectroniques (n – 1)d des mĂ©taux de transition jouent un rĂŽle bien plus important que les orbitales (n – 1)p et ns, car ces derniĂšres demeurent Ă  peu prĂšs constantes le long d'une pĂ©riode tandis que la premiĂšre se remplit progressivement. Ces orbitales d sont responsables des propriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques de ces Ă©lĂ©ments, de la variĂ©tĂ© de leurs Ă©tats d'oxydation et des couleurs associĂ©es Ă  leurs diffĂ©rents composĂ©s ioniques. En revanche, les Ă©lectrons de valence des Ă©lĂ©ments de transition d'une mĂȘme pĂ©riode conservent Ă  peu prĂšs la mĂȘme configuration d'un groupe Ă  l'autre, ce qui explique la forte similitude des propriĂ©tĂ©s des mĂ©taux de transition le long d'une mĂȘme pĂ©riode.

États d'oxydation

Contrairement aux deux premiers groupes du tableau périodique (les métaux alcalins et les métaux alcalino-terreux), les métaux de transition (notamment des groupes 4 à 11) peuvent former des ions avec une grande variété d'états d'oxydation. Les métaux alcalino-terreux tels que le calcium sont stables à l'état d'oxydation +2, alors qu'un métal de transition peut adopter des degrés d'oxydation de -3 à +8. On peut en comprendre la raison en étudiant les potentiels d'ionisation des éléments des deux familles. L'énergie requise pour enlever un électron du calcium est faible jusqu'à ce qu'on commence à enlever des électrons sous les deux électrons de sa sous-couche 4s. En fait, Ca3+ a une telle énergie d'ionisation qu'il n'existe pas naturellement. En revanche, avec un élément comme le vanadium, on observe une augmentation linéaire de l'énergie d'ionisation entre les orbitales s et d, ce qui est dû à la trÚs faible différence énergétique entre les sous-couches 3d et 4s. Ainsi, un élément comme le manganÚse, avec une configuration [Ar] 4s2 3d5, peut perdre sept électrons et atteindre l'état d'oxydation +7, tandis que le ruthénium et l'osmium atteignent couramment l'état d'oxydation +8 :

États d'oxydation des Ă©lĂ©ments du bloc d des pĂ©riodes 4 Ă  6 : un disque plein reprĂ©sente un Ă©tat d'oxydation courant, un cercle vide indique un Ă©tat d'oxydation plus rare — Ă©nergĂ©tiquement moins favorable.

Certaines tendances dans les propriĂ©tĂ©s des mĂ©taux de transition peuvent ĂȘtre observĂ©es le long d'une pĂ©riode :

  • le nombre d'Ă©tats d'oxydation de chaque ion augmente jusqu'au groupe 7 ou 8, puis diminue ;
  • un Ă©lĂ©ment dans un faible Ă©tat d'oxydation peut se trouver sous forme d'ion simple, mais, pour les Ă©tats d'oxydation les plus Ă©levĂ©s, gĂ©nĂ©ralement sous forme d'un composĂ© covalent d'oxygĂšne ou de fluor.

Couleurs des complexes de métaux de transition

De gauche Ă  droite :
- Nitrate de cobalt(II) Co(NO3)2 (rouge)
- Dichromate de potassium K2Cr2O7 (orange)
- Chromate de potassium K2CrO4 (jaune)
- Chlorure de nickel(II) NiCl2 (vert)
- Sulfate de cuivre(II) CuSO4 (bleu)
- Permanganate de potassium KMnO4 (violet)

Compte tenu de leur grande variété d'états d'oxydation et donc de configurations électroniques, les métaux de transition forment des composés aux couleurs les plus variées. Tout le spectre visible est couvert, la couleur d'un élément donné dépendant aussi de son état d'oxydation : ainsi le manganÚse à l'état d'oxydation +7 est violet (permanganate de potassium) tandis que l'ion Mn2+ est rose pùle.

La coordination d'un ligand est susceptible de modifier les niveaux d'énergie des orbitales d et donc la couleur des composés d'un métal de transition donné.

Les facteurs déterminant la couleur d'un complexe sont :

  • la nature de l'ion mĂ©tallique, en particulier le nombre d'Ă©lectrons de l'orbitale d dans la couche de valence ;
  • la nature des ligands autour de l'ion mĂ©tallique, ce qui conditionne l'effet sur les niveaux d'Ă©nergie des orbitales d ;
  • la gĂ©omĂ©trie de ces ligands autour de l'ion mĂ©tallique, car des diastĂ©rĂ©oisomĂšres peuvent avoir des couleurs diffĂ©rentes.

Propriétés

Les métaux de transition sont tous des métaux conduisant l'électricité et ils présentent pour certains une toxicité élevée, voire trÚs élevée[7]. Sous forme particulaire ils contribuent à la pollution de l'air[8].

Les mĂ©taux de transition ont en gĂ©nĂ©ral une densitĂ© ainsi qu'une tempĂ©rature de fusion et de vaporisation Ă©levĂ©es, sauf ceux du groupe 12, qui ont au contraire un point de fusion assez bas : le mercure est ainsi liquide au-dessus de −38,8 °C et le copernicium serait peut-ĂȘtre mĂȘme gazeux Ă  tempĂ©rature ambiante. Ces propriĂ©tĂ©s proviennent de la capacitĂ© des Ă©lectrons de la sous-couche d Ă  se dĂ©localiser dans le rĂ©seau mĂ©tallique. Dans les substances mĂ©talliques, plus le nombre d'Ă©lectrons partagĂ©s entre les noyaux est grand, plus grande est la cohĂ©sion du mĂ©tal.

Certains métaux de transition forment de bons catalyseurs homogÚnes et hétérogÚnes (éventuellement en nanoparticules[9] - [10] ou sous forme colloïdale[11]). Par exemple, le fer est un catalyseur dans le procédé Haber, le nickel et le platine sont utilisés dans l'hydrogénation des alcÚnes.

Le groupe du platine constitue un ensemble important de métaux de transitions aux propriétés remarquables, qui en font d'excellents catalyseurs aux applications stratégiques.

Les métaux de transition, en tant que catalyseurs contribuent à la production de sulfates dans les nuages et certains smogs (humides et hivernaux, en présence de NO2 et sans passer par la voie photochimique qui nécessite du soleil)[12].

Ils peuvent entrer dans la composition de semi-conducteurs[13] - [14].

Des métaux de transitions d'origine anthropiques sont dispersés à grande échelle dans l'environnement terrestre et aquatique[15] par l'industrie, par diverses activités humaines (orpaillage par exemple), par les pots catalytiques (métaux du groupe du platine) et par les avions à réaction. Certains chélateurs se fixent préférentiellement sur certains de ces métaux, ils peuvent contribuer à soigner des intoxications ou dépolluer des sols ou sédiments[16].

Notes et références

  1. (en) « transition element », IUPAC, Compendium of Chemical Terminology [« Gold Book »], Oxford, Blackwell Scientific Publications, 1997, version corrigée en ligne : (2019-), 2e éd. (ISBN 0-9678550-9-8) :
    « Transition element: an element whose atom has an incomplete d sub-shell, or which can give rise to cations with an incomplete d sub-shell. »
  2. (en) Xuefang Wang, Lester Andrews, Sebastian Riedel et Martin Kaupp, « Mercury Is a Transition Metal: The First Experimental Evidence for HgF4 », Angewandte Chemie International Edition, vol. 46, no 44,‎ , p. 8371-8375 (PMID 17899620, DOI 10.1002/anie.200703710, lire en ligne)
  3. (en) John F. Rooms, Antony V. Wilson, Ian Harvey, Adam J. Bridgemana et Nigel A. Young, « Mercury–fluorine interactions: a matrix isolation investigation of Hg⋯F2, HgF2 and HgF4 in argon matrices », Physical ChemistryChemical Physics, vol. 10, no 31,‎ , p. 4594-4605 (PMID 18665309, DOI 10.1039/B805608K, Bibcode 2008PCCP...10.4594R, lire en ligne)
  4. (en) William B. Jensen, « Is Mercury Now a Transition Element? », Journal of Chemical Education, vol. 85, no 9,‎ , p. 1182 (DOI 10.1021/ed085p1182, Bibcode 2008JChEd..85.1182J, lire en ligne)
  5. (en) Darleane C. Hoffman, Diana M. Lee et Valeria Pershina, « Transactinide Elements and Future Elements », The Chemistry of the Actinide and Transactinide Elements,‎ , p. 1652-1752 (ISBN 978-94-007-0210-3, DOI 10.1007/978-94-007-0211-0_14, Bibcode 2011tcot.book.1652H, lire en ligne)
  6. (en) CRC Handbook of Chemistry and Physics, section 1 : Basic Constants, Units, and Conversion Factors, sous-section : Electron Configuration of Neutral Atoms in the Ground State, 84e Ă©dition en ligne, CRC Press, Boca Raton, Floride, 2003.
  7. Crichton, R. R. (2016). Metal Toxicity–An Introduction. (lien)
  8. Habre, R., Fruin, S., Gauderman, J., Lurmann, F., Gilliland, F., McConnell, R., & Urman, R. (2016). Exposure To Transition Metals In Particulate Matter Air Pollution And Children’s Lung Function In The Southern California Children’s Health Study. In B15. HEALTH EFFECTS OF INDOOR/OUTDOOR POLLUTION IN CHILDHOOD (pp. A2873-A2873). American Thoracic Society.
  9. Dupont, J., Fonseca, G. S., Umpierre, A. P., Fichtner, P. F., & Teixeira, S. R. (2002). Transition-metal nanoparticles in imidazolium ionic liquids: recycable catalysts for biphasic hydrogenation reactions. Journal of the American Chemical Society, 124(16), 4228-4229.
  10. Hunt, S. T., Milina, M., Alba-Rubio, A. C., Hendon, C. H., Dumesic, J. A., & RomĂĄn-Leshkov, Y. (2016). Self-assembly of noble metal monolayers on transition metal carbide nanoparticle catalysts. Science, 352(6288), 974-978.
  11. Roucoux, A., Schulz, J., & Patin, H. (2002). Reduced transition metal colloids: a novel family of reusable catalysts?. Chemical reviews, 102(10), 3757-3778 (résumé).
  12. Yafang Cheng & al. (2016), Reactive nitrogen chemistry in aerosol water as a source of sulfate during haze events in China ; Science Advances ; 21 Déc 2016: Vol.2, n°12, e1601530 DOI: 10.1126/sciadv.1601530 (résumé)
  13. Dumcenco, D., Ovchinnikov, D., Marinov, K., & Kis, A. (2016). High-quality synthetic 2D transition metal dichalcogenide semiconductors. In Solid-State Device Research Conference (ESSDERC), oct 2016 46th European (pp. 284-286). IEEE. (résumé)
  14. Gao, J., Kim, Y. D., Liang, L., Idrobo, J. C., Chow, P., Tan, J., ... & Meunier, V. (2016). Transition‐Metal Substitution Doping in Synthetic Atomically Thin Semiconductors. Advanced Materials, 28(44), 9735-9743 (rĂ©sumĂ©).
  15. Förstner, U., & Wittmann, G. T. (2012). Metal pollution in the aquatic environment. Springer Science & Business Media.
  16. Vandevivere, P., Hammes, F., Verstraete, W., Feijtel, T., & Schowanek, D. (2001). Metal decontamination of soil, sediment, and sewage sludge by means of transition metal chelant [S, S]-EDDS. Journal of Environmental Engineering, 127(9), 802-811 (résumé).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Beer P.D (1998). Transition-metal receptor systems for the selective recognition and sensing of anionic guest species. Accounts of chemical research, 31(2), 71-80.



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