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Groupe du platine

Les métaux du groupe du platine dits MGP (ou PGM en anglais pour platinum group metals) regroupent six ou sept éléments chimiques appartenant à la famille des métaux de transition et apparentés dans le tableau périodique : ruthénium 44Ru, rhodium 45Rh, palladium 46Pd, osmium 76Os, iridium 77Ir, platine 78Pt, et, selon les sources, rhénium 75Re.

Les mĂ©taux de ce groupe sont rares et caractĂ©risĂ©s par des propriĂ©tĂ©s communes et inhabituelles chez les mĂ©taux. Ce sont notamment de puissants catalyseurs et sous certaines formes ils peuvent ĂȘtre toxiques. Pour ces raisons, en 2005, la valeur marchande respective du palladium Ă©tait la moitiĂ© de celle de l'or, celle du platine le double de la valeur de l'or, et celle du rhodium le triple[1].

Histoire

Des alliages naturels de platine ou riches en platine semblent connus depuis l’AntiquitĂ©. Bien que difficile Ă  fondre, ce mĂ©tal a Ă©tĂ© utilisĂ© par des peuples prĂ©-colombiens. La premiĂšre rĂ©fĂ©rence europĂ©enne au platine date de 1557 dans les Ă©crits de l'humaniste italien Jules CĂ©sar Scaliger (1484 - 1558) qui dĂ©crit un mystĂ©rieux mĂ©tal trouvĂ© dans les mines d'AmĂ©rique centrale entre DariĂ©n (Panama) et Mexico (« jusqu'Ă  maintenant impossible Ă  fondre par l'un des quelconques arts espagnols de la fonderie » prĂ©cisait-il). Les Espagnols ont nommĂ© ce mĂ©tal platine (ou « petit argent ») lors qu’ils l’ont dĂ©couvert en Colombie, le considĂ©rant dans un premier temps comme une impuretĂ© indĂ©sirable du minerai d’argent. Au cours du XXe siĂšcle, l'usage des MGP s'est dĂ©veloppĂ© (catalyseur, industrie automobile en gĂ©nĂ©ral, Ă©lectronique, dentisterie, joaillerie, industrie verriĂšre, industrie chimique et pĂ©troliĂšre, industrie Ă©lectrique et Ă©lectronique, puis secteur des piles Ă  combustibles).

Depuis la fin du XXe siĂšcle, la demande industrielle de certains MGP excĂšde l'offre, ce qui explique une augmentation forte et assez rĂ©guliĂšre des prix de 1999 Ă  2005. Les producteurs sont essentiellement situĂ©s en Afrique du Sud et Russie mais les États-Unis et Canada sont respectivement en 3e et 4e position. Les industries les plus consommatrices d'MGP semblent ĂȘtre l'AmĂ©rique du Nord, le Japon, l'Europe et la Chine. Le dĂ©veloppement encouragĂ© par les États-Unis notamment d'une pile Ă  combustible adaptĂ©e au transport routier va encore tendre le marchĂ© du platine qui dĂ©pendait dĂ©jĂ  dans les annĂ©es 2005 Ă  80 % de l'Afrique du Sud. La pression sur la ressource peut se traduire par des exploitations miniĂšres moins soucieuses que d'autres du respect de l'environnement.

Face au risque de pĂ©nurie, des progrĂšs techniques ont permis - Ă  service Ă©gal - de rĂ©duire les quantitĂ©s de platine ; il tend notamment Ă  ĂȘtre remplacĂ© par du palladium dans les pots catalytiques pour essence et les catalyseurs pour moteur diesel[2], mais pour de nombreux usages, on ne lui connaĂźt pas de substitut aussi efficace. La technologie « hydrogĂšne-platine » risque donc d'amplifier le dĂ©sĂ©quilibre offre-demande pour le platine, alors que le prix du palladium pourrait ĂȘtre plus fluctuant (les producteurs russes ont augmentĂ© leur production en 2003, permettant une diminution de 25 % des prix en 2003 (retour au prix moyen en cours de 1997, 6 ans plus tĂŽt)[3].

Propriétés

Les métaux de ce groupe sont caractérisés par des propriétés communes et particuliÚres (inertie chimique, puissants catalyseurs, point de fusion élevé, résistance à la corrosion et à l'oxydation à haute température, faible coefficient d'expansion thermique, durabilité mécanique et stabilité thermoélectrique).

Étant donnĂ© leurs propriĂ©tĂ©s, les MGP, souvent trouvĂ©s dans les mĂȘmes gisements, servent Ă  de nombreuses applications. Ils sont utilisĂ©s pur ou alliĂ©s entre eux ou Ă  d'autres Ă©lĂ©ments. En raison de leurs propriĂ©tĂ©s ils sont pour certains aussi utilisĂ©s comme mĂ©dicaments, mais sont toxiques sous certaines formes Ă  faibles doses pour de nombreux organismes vivants.

Configuration Ă©lectronique

La configuration électronique des éléments du groupe du platine est la suivante :

ÉlĂ©ment chimiqueConfiguration Ă©lectronique
no 44RuRuthénium1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d7 (*)
no 45RhRhodium1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d8 (*)
no 46PdPalladium1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 4d10 (*)
no 75ReRhénium1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2 4f14 5d5
no 76OsOsmium1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2 4f14 5d6
no 77IrIridium1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2 4f14 5d7
no 78PtPlatine1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s1 4f14 5d9 (*)
(*) Exceptions à la rÚgle de Klechkowski : ruthénium 44Ru, rhodium 45Rh, palladium 46Pd, platine 78Pt.

Applications

Les nouvelles technologies, civiles et militaires, dépendent de métaux stratégiques, dont les métaux du groupe du platine font partie. La production de platine en 2004 était prévue à environ 6,1 millions d'onces pour une demande estimée de 6,6 millions d'onces. La Chine ne produit pas de platine mais consomme plus de 20 % de la production mondiale. Le platine est acheté pour l'industrie, mais aussi comme l'or en métal ou bijou, à titre d'investissement/placement.

Le platine, l’iridium ou des alliages de platine sont utilisĂ©s comme matĂ©riaux pour la fabrication de creuset destinĂ©s Ă  la croissance de monocristaux, en particulier des oxydes. L'industrie chimique utilise une grande quantitĂ© de platine ou d’alliage platine-rhodium sous la forme de gaze mĂ©tallique pour catalyser l’oxydation partielle de l'ammoniac pour produire de l'oxyde nitrique, matiĂšre premiĂšre destinĂ©e Ă  produire des engrais chimiques, des explosifs, et de l'acide nitrique.

Au cours des derniÚres années, un certain nombre de métaux du groupe du platine ont pris de l'importance en tant que catalyseurs dans la chimie organique de synthÚse.

Le dioxyde de ruthĂ©nium est par exemple utilisĂ© comme revĂȘtement d’anodes de titane dimensionnellement stables (autrefois les anodes fondaient au fur et Ă  mesure de leur utilisation) utilisĂ©es pour la production de chlore et de soude caustique.

Le platine est utilisĂ© comme catalyseur par l’industrie pĂ©troliĂšre (raffinage, recyclage et divers procĂ©dĂ©s de production d'essence Ă  haut indice d'octane et pour la production de composĂ©s aromatiques pour l’industrie pĂ©trochimique.

Depuis 1979, l’industrie automobile est devenu le premier consommateur de mĂ©taux du groupe du platine. Le palladium, le platine et le rhodium ont Ă©tĂ© utilisĂ©s comme catalyseur d'oxydation dans le pot catalytique de plus en plus imposĂ© pour traiter les gaz d'Ă©chappement des voitures. En effet, il est obligatoire depuis 1993 d’équiper les voitures de pots catalytiques qui permettent la rĂ©duction d’émissions de gaz toxiques[4].

Une vaste gamme d’alliages de mĂ©taux du groupe platine sont utilisĂ©s pour produire des Ă©lĂ©ments de contacts de circuits Ă  basse tension et Ă  faible Ă©nergie, ou pour produire des films et pellicules ultra-fins pour les thermocouples, des Ă©lectrodes et divers composants Ă©lectroniques.

Impacts sanitaires et environnementaux

Ces mĂ©taux contribuent au bĂ©nĂ©fice de techniques moins polluantes, mais ils sont toxiques sous certaines formes et parfois Ă  trĂšs faible dose (par exemple, le tĂ©troxyde d'osmium est extrĂȘmement toxique Ă  des concentrations infimes dans l'air ; 10−7 g/m3 suffisent Ă  causer la congestion des poumons et des dommages sur la peau et aux yeux). Cette famille de mĂ©taux tend Ă  ĂȘtre de plus en plus prĂ©sente et Ă  s'accumuler dans l'environnement dans lequel ils pourraient peut-ĂȘtre finir par avoir des impacts significatifs.

Le risque d’une future pollution croissante de l’environnement par les PGM a prĂ©occupĂ© certaines autoritĂ©s environnementales dĂšs les annĂ©es 1990.

Au Royaume-Uni, un rapport a Ă©tĂ© commandĂ© en 1994 par le gouvernement Ă  IC Consultants Ltd sur d’éventuels effets sur la santĂ© des mĂ©taux perdus par les pots catalytiques. Dans le rapport rendu en 1995, les auteurs reconnaissaient dĂ©jĂ  que peu aprĂšs la mise en circulation des premiers pots catalytiques, des catalyseurs Ă©taient effectivement perdus par ces pots, en quantitĂ© mesurable et significative, et surtout sous forme de platine mĂ©tallique dispersĂ© en fines particules (Ă  cette Ă©poque, on savait pas quantifier la part de micro et nanoparticules). Les auteurs de ce rapport ont en 1995, sur la base des donnĂ©es disponibles Ă  cette Ă©poque, estimĂ© qu’à ces doses, le platine et le palladium n’étaient pas toxiques pour l’humain, la concentration de tous les sels de platine de ces Ă©missions restant trĂšs infĂ©rieure aux limites recommandĂ©es pour l’exposition professionnelle. Ce rapport confirmait aussi que les taux dĂ©tectables d'EGP prĂ©sents dans les sols et la poussiĂšre prĂ©levĂ©e sur le bord de routes Ă©taient bien corrĂ©lĂ©s avec le trafic routier, ce qui signifie que ces mĂ©taux n’ont pas pour origine l’industrie lourde ou chimique.

Les auteurs y reconnaissent aussi que ce platine routier, et le palladium pouvaient ĂȘtre emportĂ©s par l’eau de ruissellement et se retrouver dans les sĂ©diments, ou « pĂ©nĂ©trer des plantes et entrer dans la chaĂźne alimentaire », mais ils estimaient ne pas avoir de preuve que le risque pour la santĂ© humaine soit plus important que celui d’ĂȘtre exposĂ© aux taux de plomb, d'oxydes d'azote, d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone qui existeraient sans les pots catalytiques. Ils recommandaient cependant d’effectuer davantage de recherche sur les effets Ă  long terme des Ă©missions de platine en raison du nombre croissant de pots catalytique.

Des conclusions semblables Ă©manaient d’une commission prĂ©cĂ©dente (Ă©galement au Royaume-Uni) sur les risques pour la santĂ© demandĂ©e par une commission mĂ©dicale gouvernementale sur les effets de ces polluants potentiels en 1994.

Dix ans aprĂšs ces deux rapports, les taux de platine et de MGP ont continuĂ© Ă  croĂźtre dans l’environnement, et l’on mesure toujours mal leurs Ă©ventuels impacts Ă©cologiques ou sanitaires, mais une Ă©tude a montrĂ© que sous forme de micro ou nanoparticules, ces mĂ©taux Ă©taient emportĂ©s trĂšs loin de leurs points d'Ă©mission. Le platine en particulier est en forte augmentation dans les glaces superficielles du pĂŽle nord (Voir article sur les pots catalytiques et sur le Platine).

Le risque peut-ĂȘtre liĂ© Ă  la toxicitĂ© intrinsĂšque de ces mĂ©taux (vis-Ă -vis de l'ADN notamment), mais aussi Ă  leurs capacitĂ©s de catalyseurs. Les nanoparticules de platine par exemple induisent la transformation de l'ammoniac en acide nitrique, lequel peut favoriser la recirculation de mĂ©taux lourds dans les eaux, le sol ou les sĂ©diments puis leur bioaccumulation, ou accentuer l'allergĂ©nicitĂ© de pollens dont la cuticule aurait Ă©tĂ© attaquĂ©e par cet acide. La recherche publique et publiĂ©e ne semble pas avoir beaucoup travaillĂ© cette question.

Gisements, minerais

Les grands gisements se sont formĂ©s dans un contexte magmatique ultrabasique, oĂč les platinoĂŻdes sont souvent associĂ©s Ă  l’or, au nickel ou au cuivre, ce qui explique que les platinoĂŻdes sont souvent des sous-produits de mines de Cu-Ni (par exemple Ă  Noril'sk (SibĂ©rie) ou Ă  Sudbury (Canada) ou d'autres mĂ©taux[2].

L'USGS a estimĂ© Ă  environ 80 000 t le stock mondial exploitable de platinoĂŻdes[2], mais au rythme actuel, les rĂ©serves mondiales, devraient ĂȘtre Ă©puisĂ©es dans environ 200 ans[2]. Des tensions sont possibles dans le futur car ces mĂ©taux risquent de manquer et de coĂ»ter trĂšs cher, et 89 % des rĂ©serves mondiales connues sont situĂ©es dans la seule Afrique du Sud[2].

Environ 71 200 tonnes sont dans des gisements encore non exploitĂ©s, Ă  90 % sud-africain (complexe ignĂ© du Bushveld, oĂč le taux de platine avoisine en moyenne g/t). D'autres gisements importants sont ceux de Stillwater (Montana) et de Lac des Îles en Ontario (Canada)[2].

Platine
L’arsĂ©niure de platine, PtAs2 (ou sperrylite) peut ĂȘtre utilisĂ©e comme minerai pour en extraire le platine. Un alliage naturel platine-iridium (ou platiniridium) est trouvĂ© dans un minĂ©ral naturel, la coopĂ©rite qui est en fait un sulfure de platine (PtS). Le platine est parfois trouvĂ© Ă  l’état natif, alors souvent accompagnĂ© de faibles quantitĂ©s d’autres mĂ©taux du groupe du platine dans certaines alluvions et placers en Colombie, Ontario, Oural (complexe de Nizhny Tagil), en Inde (complexe basique de Baula-Nuasahi) et dans certains États de l’Ouest des États-Unis.
Pour des raisons de coĂ»ts, il est produit commercialement comme sous-produit du traitement du minerai de nickel. Il n’y reprĂ©sente que deux parties par million, mais les tonnages trĂšs importants de minerai traitĂ© permettent d’en tirer des quantitĂ©s significatives, qui se vendent trĂšs cher. L’Afrique du Sud qui dispose de vastes gisements de platine dans le Merensky Reef du complexe ignĂ© du Bushveld, est le premier grand producteur mondial de platine, suivi par la fĂ©dĂ©ration de Russie.
Osmium
L'osmium natif existe en trĂšs faible quantitĂ©. L’Iridiosmium est un alliage naturel d'iridium et d'osmium trouvĂ© dans certains sables de riviĂšre de l’Oural et d’AmĂ©rique du Nord et du Sud. Des traces d’osmium existent Ă©galement dans des minerais de nickel (ex Ă  Sudbury en Ontario oĂč l’on trouve aussi d'autres mĂ©taux du groupe du platine. Le pourcentage d’osmium dans le minerai est infime, mais le grand volume de minerai de nickel traitĂ© rend possible la rĂ©cupĂ©ration commerciale de l’osmium.
Iridium
On trouve de l’iridium natif mĂ©tallique, avec du platine et d'autres mĂ©taux du groupe du platine, dans certaines alluvions. Des alliages naturels d'iridium-osmium existent, Ă©galement rĂ©cupĂ©rĂ©s commercialement comme sous-produit de l'extraction et du traitement du nickel.
Ruthénium
Le ruthĂ©nium existe rarement Ă  l'Ă©tat natif. Mais l'Ă©lĂ©ment est gĂ©nĂ©ralement trouvĂ© combinĂ© dans les minerais avec les autres mĂ©taux du groupe du platine dans l'Oural et dans le Nord et le sud de l'AmĂ©rique. Les quantitĂ©s sont trĂšs faibles mais commercialement exploitĂ©es Ă©tant donnĂ© la valeur croissante de ce mĂ©tal. On en trouve aussi dans la pentlandite extraites dans la rĂ©gion de Sudbury (Ontario) et dans les gisements pyroxĂ©nitiques d’Afrique du Sud. Le ruthĂ©nium est commercialement isolĂ©s par le biais d'un processus chimique complexe utilisant l’hydrogĂšne comme rĂ©ducteur pour produire une poudre Ă©ventuellement consolidĂ©e par mĂ©tallurgie, ou par des techniques inspirĂ©e de la soudure Ă  l'arc avec argon.
Rhodium
Le rhodium natif n'est pas inconnu. Mais l'extraction industrielle est complexe en raison du fait que cet Ă©lĂ©ment mĂ©tal est communĂ©ment combinĂ© et mĂ©langĂ© dans le minerai avec d’autres tels que le palladium, l’argent, le platine, et l’or. Il est trouvĂ© dans les minerais de platine dont on l’extrait sous forme d’un mĂ©tal blanc inerte particuliĂšrement difficile Ă  fondre.
Cet Ă©lĂ©ment est principalement connu dans des sables de riviĂšre de l'Oural, du Nord et du sud de l'AmĂ©rique, mais aussi des sulfures de cuivre et de nickel de la zone miniĂšre du bassin de Sudbury en Ontario. Il n’y est prĂ©sent qu’en trĂšs faible proportion, mais les tonnages considĂ©rables de minerai de nickel traitĂ© rendent la rĂ©cupĂ©ration du rhodium d’autant plus rentable que son prix a beaucoup augmentĂ© pour faire face Ă  la demande croissante de catalyseurs (pour les pots d’échappement notamment). On en produit de 7 Ă  8 tonnes par an dans le monde.
Palladium
Du palladium peut ĂȘtre trouvĂ© natif ou en alliage naturel avec le platine et l’or et d’autres mĂ©taux du groupe du platine dans certains placers de l'Oural, d’Australie, d’Éthiopie et d'AmĂ©rique du Nord et du sud. Cependant, sa production n’est commercialement rentable qu’à partir de dĂ©pĂŽts de nickel-cuivre trouvĂ©s en Afrique du Sud et en Ontario. C’est ici encore l'Ă©norme volume de minerai de nickel et de cuivre traitĂ© qui rend cette extraction rentable en dĂ©pit des taux infimes de palladium prĂ©sents dans ces minerais.

Voir aussi

Références

  1. page du gouvernement québécois sur les platinoïdes
  2. Li, Ni, Pt, Pd : des mĂ©taux « critiques Â» ? ; notes de synthĂšse, rĂ©digĂ©es par des experts d'IFP Énergies nouvelles (PDF - 700 Ko).
  3. (en-US) « Qu’est-ce qu’un pot catalytique ? », sur Rachat catalyseurs (consultĂ© le )

Liens externes



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