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Oiseau

Les oiseaux (Aves) sont une classe de vertébrés tétrapodes caractérisée par la bipédie, des ailes et un bec sans dents. Survivants de l'extinction Crétacé-PaléogÚne, les oiseaux modernes (Néornithes) sont les seuls représentants actuels des dinosaures théropodes, tandis que tous les autres groupes de Dinosaures, qualifiés de « non aviens », sont éteints.

Aves

L'histoire Ă©volutive des oiseaux fait de ces animaux de petite taille apparus au Jurassique moyen les descendants directs des dinosaures Ă  plumes pourvus d'ailes, d'oĂč leur position dans le clade des dinosaures. Les analyses cladistiques actuelles les lient aux dinosaures saurischiens, parmi ceux-ci Ă  l'ensemble des thĂ©ropodes (carnivores bipĂšdes) et, parmi les nombreux sous-clades qui le composent, au groupe des coelurosauriens Maniraptora. Au sein des maniraptoriens, tous les oiseaux sont rassemblĂ©s dans le clade des Avialae qui forme, avec ses deux groupes-frĂšres, les Troodontidae et les Dromaeosauridae, le groupe des Paraves (les « presque oiseaux »). La miniaturisation rapide de cette lignĂ©e de dinosaures Ă  plumes, en une cinquantaine de millions d’annĂ©es, est probablement liĂ©e Ă  l’évolution accĂ©lĂ©rĂ©e des nouveautĂ©s anatomiques (formation d’ailes et d’un plumage complexe, fusion des clavicules en furcula, dĂ©veloppement du sternum en brĂ©chet essentiel au vol battu, redistribution de la masse du corps) qui leur ont permis de coloniser de nouveaux habitats dans les arbres, sources de nourriture et abri contre les prĂ©dateurs[1].

S'il existe, en 2020-2021, autour de 10 700[2] Ă  11 150 espĂšces d'oiseaux recensĂ©es[3] (dont 9 700 espĂšces sauvages rĂ©unissant entre 50 et 430 milliards d'individus[4], et dont plus de la moitiĂ© sont des passereaux[alpha 1]), trĂšs diffĂ©rentes tant par leur Ă©cologie que par leurs comportements, chacune d'elles prĂ©sente un ensemble commun de caractĂ©ristiques Ă©videntes permettant de les regrouper, en particulier des Ă©cailles cornĂ©es et des plumes, une mĂąchoire sans dents enveloppĂ©e d'un Ă©tui cornĂ© formant un bec, une queue osseuse courte, des membres antĂ©rieurs transformĂ©s en ailes (fonctionnelles ou non, cette caractĂ©ristique Ă©tant particuliĂšrement rare chez les vertĂ©brĂ©s[alpha 2]) et des membres postĂ©rieurs qui servent seuls normalement Ă  la progression sur le sol ou dans l'eau. En outre, ils sont tous ovipares, c'est-Ă -dire qu'ils pondent des Ɠufs entourĂ©s d'une fine coquille dure, et ils sont tous homĂ©othermes permanents[alpha 3].

Au début du XXIe siÚcle, 12 % des espÚces d'oiseaux sont reconnues en danger par l'UICN. Au moins 40 % des espÚces connaissent une baisse de leur population. Les principales causes de la disparition des oiseaux sont l'effondrement des populations d'insectes, une ressource alimentaire importante, la perte d'habitat et l'usage généralisé des pesticides[5].

L'anatomie et la physiologie de la majorité des oiseaux tendent à favoriser au maximum leur capacité à voler : réduction de poids (colonne vertébrale caractérisée par le nombre élevé de vertÚbres fusionnées en une piÚce osseuse unique et trÚs solide, le synsacrum ; absence de vessie, d'ovaire droit fonctionnel, peau dépourvue de glandes tégumentaires à l'exception de la glande uropygienne, allÚgement du squelette par des os pneumatiques, réduction de la musculature ventrale et dorsale).

Le corps aérodynamique et une forte musculature pectorale sont également des facteurs favorables au vol. Enfin un métabolisme trÚs actif favorisé par une nourriture énergétique et un appareil respiratoire efficace par la présence de sacs aériens leur permettent de produire la puissance élevée et durable nécessitée par le vol. La spéciation de l'avifaune terrestre a cependant donné naissance à quelques oiseaux inaptes au vol (Struthioniformes, manchots, etc.).

Cosmopolites, les oiseaux peuplent tous les milieux, des glaces de l'Antarctique aux forĂȘts Ă©quatoriales et aux dĂ©serts. Cette rĂ©partition a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă  des adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales (en particulier le phĂ©nomĂšne migratoire) variĂ©es. Cette plasticitĂ© phĂ©notypique se retrouve Ă©galement au niveau de la gamme de taille qui va du Colibri d'Elena faisant cm Ă  l'Autruche d’Afrique pouvant atteindre 2,75 m de hauteur.

Les oiseaux et les mammifÚres regroupent certaines des espÚces qui ont les meilleurs résultats dans les tests d'intelligence animale, avec les perroquets et les corvidés qui ont la faculté d'utiliser des outils. Toutes ces caractéristiques sont étudiées par les ornithologues.

DĂ©nomination

Le mot « oiseau » dĂ©rive de l’ancien français oisel (attestĂ© en 1060), lui-mĂȘme issu du bas latin aucellus, forme syncopĂ©e de avicellus et diminutif du latin classique avis, « oiseau »[6]. Le nom avis dĂ©rive de la racine indo-europĂ©enne °aw-, reprĂ©sentĂ©e notamment dans le vĂ©dique vĂ©áž„, l’armĂ©nien haw « oiseau » et le grec ancien αጰΔτός (aietos), « aigle » (racine grecque qu’on retrouve dans le nom du genre Gypaetus)[7]. Quant Ă  l’ornithologie (littĂ©ralement la « science des oiseaux »), elle tire son nom du grec ancien ᜄρΜÎčς, ᜄρΜÎčÎžÎżÏ‚ (ornis, ornithos), « oiseau », qui dĂ©signe aussi bien l’oiseau domestique que l’oiseau de proie[8].

Par « oiseau », on entend habituellement l’ensemble des espĂšces existantes possĂ©dant des plumes, qui sont regroupĂ©es dans la sous-classe des Neornithes, mais aussi bon nombre d’espĂšces disparues, ancĂȘtres ou apparentĂ©es aux espĂšces actuelles.

Le petit de l’oiseau porte le nom d’oisillon ou de poussin. Le jeune oiseau est qualifiĂ© de juvĂ©nile[9] puis d’immature[10].

Plusieurs espĂšces d’oiseaux comportent le terme « oiseau » dans un de leurs noms vernaculaires, comme l’Esclave palmiste ou oiseau palmiste, les oiseaux-lyres ou mĂ©nures, oiseaux-mouches, oiseaux de Paradis, oiseaux-Ă©lĂ©phants ou ĂŠpyornis, oiseaux des Ăźles ou paradisiers, l’oiseau royal dĂ©crit par Buffon[11]
, mais certaines espĂšces le sont plus gĂ©nĂ©riquement comme l'appellation « oiseaux des tempĂȘtes » qui dĂ©signe les Hydrobatidae[6].

Contrairement Ă  la plupart des autres animaux, chacune des espĂšces d’oiseaux dispose d’un nom français normalisĂ© unique attribuĂ© par la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO).

On regroupe Ă©galement les oiseaux en fonction de leur habitat, comme les oiseaux marins, ou de la gĂ©ographie, ou des biomes (oiseaux tropicaux), s’ils migrent ou s’ils sont sĂ©dentaires. Ainsi, on parle d’oiseaux aquatiques, marins, terrestres ; oiseaux migrateurs, de passage, voyageurs, nicheurs ; oiseaux coureurs, grimpeurs, plongeurs, sauteurs ; oiseaux de proie ; oiseaux diurnes, nocturnes.

Morphologie et anatomie

Aspect général

Planche scolaire d'Émile Deyrolle : Caractùre des divisions des oiseaux.

Un oiseau est un animal tétrapode (à quatre membres), au corps couvert de plumes (seule apomorphie le rendant facilement identifiable), avec un bec corné dépourvu de dents. Ses membres postérieurs sont des pattes et ses membres antérieurs des ailes (homologues aux bras humains)[12] permettant à la plupart d'entre eux de voler. L'évolution montre qu'il n'y a pas de corrélation entre la présence de plumes et vol, les plumes ayant précédé le vol de plusieurs dizaines de millions d'années. La participation des plumes dans le vol résulte d'un détournement de fonction de structures préexistantes, phénomÚne évolutif connu sous le nom d'exaptation[13].

Le type de vol et les performances que ces espĂšces peuvent rĂ©aliser sont trĂšs divers. Leur masse varie de quelques grammes pour les oiseaux-mouches Ă  plus de 100 kg pour les autruches.

La morphologie des oiseaux est adaptée à leur habitat et à leur mode de vie. Les oiseaux vivant sur les plages ou dans les marais ont, par exemple, des longues pattes. De la forme du bec, il est possible de déduire le régime alimentaire. De l'étude des ailes, il est facile de déduire, par exemple, si l'oiseau peut voler. S'il est migrateur, ses ailes présentent une extrémité plutÎt effilée ; des ailes à l'extrémité plus arrondie témoignent d'un caractÚre plus sédentaire.

La morphologie de la tĂȘte comporte Ă©galement de nombreux Ă©lĂ©ments particuliers qui permettent d'identifier les espĂšces, comme la prĂ©sence d'une huppe, d'une crĂȘte, d'une caroncule, de vibrisses, de barbillons ou d'une cire.

La valeur adaptative de la coloration du plumage des oiseaux terrestres est difficile Ă  apprĂ©hender car il faudrait pouvoir quantifier l'importance de multiples pressions de sĂ©lection[14]. Celle des oiseaux de mer se caractĂ©rise essentiellement par l'absence gĂ©nĂ©rale de couleurs vives, en lien avec le camouflage[15]. La coloration presque systĂ©matiquement blanche du ventre de ces oiseaux piscivores aurait une valeur adaptative mais, s'il existe quelques cas de plumage blanc ayant un rĂŽle dans le camouflage, dans la communication et dans la thermorĂ©gulation, le plumage blanc est le plumage par dĂ©faut chez les oiseaux, minimisant ce coĂ»t de production de pigments qui ne sont pas essentiels pour le vol, la photoprotection ou l'Ă©tanchĂ©itĂ©[16]. La coloration peut ĂȘtre vue globalement comme un compromis Ă©volutif entre la rĂ©sistance aux rayonnements solaires (provoquant une photo-oxydation diffĂ©rentielle des pigments) et la capacitĂ© Ă  se dissimuler des prĂ©dateurs et Ă  ĂȘtre vu par les partenaires sexuels Ă©ventuels[17]. Certaines espĂšces possĂšdent de surprenantes plumes dĂ©coratives comme les plumes de queue des pailles en queue et des oiseaux-lyre ou celles des paons mĂąles.

Leur taille ou envergure varie de quelques centimĂštres Ă  plusieurs mĂštres (du Colibri d'Elena qui fait cm Ă  l'Autruche d’Afrique qui peut atteindre 2,75 m de hauteur)[18]. Un colibri ne pĂšse que quelques grammes, sans comparaison avec le plus grand oiseau volant, connu par des restes fossilisĂ©s dĂ©couverts en 1983 en Caroline du Sud ; il s'agit de Pelagornis sandersi, une espĂšce Ă©teinte, plus proche des canards, oies et cygnes que des albatros et pĂ©licans. Cet oiseau vivait il y a environ 25 Ă  28 millions d'annĂ©es, et — ailes dĂ©ployĂ©es — avait une envergure de 6,4 m (de bout d'aile en bout d'aile), soit prĂšs du double de celle du plus grand des albatros contemporains, Diomedea exulans, dont l'envergure est de 3,5 m). Son humĂ©rus mesurait environ 94 cm de long. Les caractĂ©ristiques des vestiges fossiles suggĂšrent un poids total de 22 Ă  40 kg et une trĂšs bonne aptitude au vol planĂ© et de longue distance. Il aurait vĂ©cu de 55 millions d'annĂ©es jusqu'Ă  environ 3 millions d'annĂ©es. La cause de son extinction est encore inconnue.

Morphologie d'un vanneau de Malabar (Vanellus malabaricus)
Calotte
Manteau
Bas-ventre
Cuisse
Articulation tibio-tarsale
Tarsométatarse
Doigts
Ventre
Tibiotarse
Flanc
Poitrail
Gorge et Gorgerin
Iris
Plumage de couverture
Plumes scapulaires
Plumage de petite et moyenne couverture
RĂ©miges tertiaires
RĂ©miges primaires

Les oiseaux n'ont pas d'organes sexuels externes.

Les oreilles sont cachées sous le plumage et sans pavillon externe. Les plumes en forme d'oreille chez les hiboux ne sont pas utiles dans l'audition.

Le plumage

Structure d'une plume.

Les oiseaux sont les seuls animaux à posséder des plumes, leur plumage est d'ailleurs un bon moyen de reconnaßtre une espÚce.

Parmi les différentes sortes de plumes qui forment le plumage, on distingue[19] :

  • selon leur aspect :
  • selon leur point d'attache :
    • les rĂ©miges (situĂ©es sur le membre antĂ©rieur, elles permettent le vol) ;
    • les rectrices (ou plumes de la queue, elles ont diffĂ©rents rĂŽles dans le vol, comme le freinage ou la direction) ;
    • les tectrices (plumes de couverture).
Camouflage du petit-duc africain.

Les plumages et les différentes sortes de plumes spécialisées qui les composent ont de nombreuses fonctions pour l'oiseau, la plus universelle étant l'isolation thermique, qui participe au maintien de la température interne de ces tétrapodes homéothermes. Pour certaines espÚces, le plumage peut offrir une tenue de camouflage efficace. Pour d'autres, le plumage des mùles est utilisé dans les parades nuptiales ou est indispensable à la séduction. Ainsi, les juvéniles et les individus sexuellement immatures disposent généralement d'un plumage particulier qui évolue, le plus souvent graduellement, jusqu'à leur premiÚre saison de reproduction[20]. L'état du plumage permet par ailleurs à une femelle de déterminer la santé d'un mùle. Enfin, pour bon nombre d'espÚces, les plumes sont indispensables au vol. La forme de certaines plumes permet de savoir si l'espÚce est capable de voler ou non.

Le nombre de plumes varie de 1 000 pour un oiseau-mouche Ă  plus de 25 000 pour un cygne. Les plumes reprĂ©sentent un poids important, chez les frĂ©gates (plus de 50 % du poids total) et chez les passereaux (environ le tiers)[20]. À part chez les autruches, les toucans et les manchots, l'implantation des plumes n'est pas uniforme : elles poussent sur des surfaces dĂ©terminĂ©es (ptĂ©rylies) ; les zones nues sont appelĂ©es aptĂ©ries[19].

Le bec

La forme du bec des oiseaux est adaptée à leur mode de nutrition.

Les oiseaux primitifs ont encore une mĂąchoire osseuse avec des dents ayant la forme du bec[21].

Chez les oiseaux modernes, cette transformation des maxillaires dentés (mùchoires et mandibules) en bec corné dépourvu de dents s'accompagne d'un développement massif des muscles du gésier, qui remplace une bonne partie des fonctions masticatrices[22]. Ces maxillaires sont recouverts de la rhamphothÚque, gaine constituée d'une ou plusieurs lames de corne. Elle comprend la rhinothÚque pour la mandibule supérieure ou maxille et la gnathothÚque pour la mandibule inférieure ou proprement dite[23]. La corne repousse au fur et à mesure de son usure.

La forme du bec est souvent adaptée au régime alimentaire de l'oiseau : le bec sera ainsi généralement crochu et robuste chez les rapaces, massif et conique chez les granivores, fin chez les insectivores, allongé et sensible chez les espÚces qui fouillent dans les sédiments, etc. L'évolution de cette forme en fonction des différenciations du régime alimentaire est déjà étudiée par Darwin sur les pinsons des Galåpagos en 1835 et est un processus toujours en cours[24].

La base du bec et les narines sont parfois protégées par une zone molle et nue, souvent colorée, appelée cire[19].

Les pattes

Les pattes sont formées de trois os longs (le fémur, le tibiotarse et le tarsométatarse) et de quatre doigts. Le fémur est l'os proximal. Le tibiotarse vient de la fusion de la partie proximale du tarse avec le tibia. Le tarsométatarse, os long distal de la patte, résulte de la fusion des autres tarses et des métatarses. Les oiseaux sont digitigrades. Ainsi, la partie de la patte en contact avec le sol correspond aux différentes phalanges des doigts et non à la plante du pied comme chez les humains. Les deux pattes sont recouvertes d'écailles ou scutelles, dont la couleur varie selon les espÚces, et présentent des doigts munis de griffes. La disposition des doigts des pattes est trÚs variable selon les groupes aviens.

La forme des pattes permet d'identifier les oiseaux.
  • L'arrangement anisodactyle (trois doigts vers l'avant et un en arriĂšre, aussi appelĂ© hallux) est le plus commun chez les oiseaux et se retrouve tel quel chez leurs ancĂȘtres thĂ©ropodes, caractĂ©risĂ©s par leurs quatre doigts. C'est le cas de la plupart des oiseaux chanteurs, des oiseaux qui doivent se percher et des rapaces.
  • L'arrangement syndactyle correspond Ă  une fusion partielle du quatriĂšme et troisiĂšme doigt comme chez le Martin-pĂȘcheur d'AmĂ©rique et caractĂ©rise les Coraciiformes.
  • L'arrangement zygodactyle (grec ancien : Î¶Ï…ÎłÎżÎœ / zugon) « joug », correspond Ă  une migration des doigts, c'est le plus commun des arrangements pour les espĂšces arboricoles et plus particuliĂšrement celles qui grimpent le long des troncs comme les Picinae, et les Psittaciformes.
  • L'arrangement hĂ©tĂ©rodactyle ressemble au prĂ©cĂ©dent sauf que les doigts 3 et 4 se dirigent en avant et les chiffres 1 et 2 se dirigent en arriĂšre. Cette configuration ne se retrouve que dans les Trogonidae.
  • Les pamprodactyles possĂšdent quatre orteils vers l'avant, c'est une caractĂ©ristique des Apodidae.
  • La tridactylie est rare et se retrouve dans des espĂšces trĂšs diffĂ©rentes comme la mouette tridactyle ou le pic tridactyle.
  • La didactylie se retrouve chez les PalĂ©ognathes comme l'Autruche.
1 – palmĂ©e
2 – lobĂ©e
3 – non palmĂ©e
4 – semi-palmĂ©e.

En outre, certains oiseaux possĂšdent une palmure entre leurs doigts comme les sarcelles, les mouettes et les oies. Les espĂšces anisodactyles, dont les quatre doigts sont reliĂ©s par une membrane, comme les fous, les cormorans ou les pĂ©licans sont dites totipalmes. D'autres espĂšces ont une palmure lobĂ©e, comme chez les grĂšbes et les foulques, ou semi-palmĂ©e, comme chez les avocettes, les sternes et les guifettes, ou non palmĂ©e, comme chez les martins-pĂȘcheurs, grues, engoulevents, perdrix, rapaces[25].

Un ergot d'une dinde.

La forme des pattes dépend essentiellement du mode de vie de l'oiseau et de son régime alimentaire. Ainsi, les rapaces disposent de serres, les oiseaux aquatiques de pattes palmées ou lobées. Les oiseaux coureurs, telle l'Autruche, sont didactyles.

La plupart des espĂšces possĂšdent un Ă©peron ou ergot sur les pattes.

Les griffes, les scutelles ou écailles des pattes, l'ergot, tout comme les plumes et le bec, sont des phanÚres, c'est-à-dire des productions kératinisées issues du systÚme tégumentaire à l'instar de la peau.

Anatomie

Structure du squelette d'une aile d'oiseau. 1 : 1er doigt ; 2 et 3 : 2e doigt ; 4 : 3e doigt ; 5 et 6 : os métacarpiens ; 7 et 8 : os carpiens ; 9 : radius ; 10 : ulna ; 11 : humérus ; 12 : furcula ; 13 : scapula.

Certaines caractĂ©ristiques anatomiques des oiseaux (dispositifs physiologiques thermorĂ©gulateurs, plumage, appareil reproducteur impair) rappellent celles des reptiles ou celles des mammifĂšres. Ils sont homĂ©othermes et ovipares. L'anatomie des oiseaux montre beaucoup d'adaptations inhabituelles dans le rĂšgne animal, dont un grand nombre a pour but de faciliter le vol ; ces adaptations existent mĂȘme chez les espĂšces d'oiseaux qui ne savent pas voler.

Les adaptations anatomiques pour le vol se retrouvent Ă©videmment dans la morphologie du squelette de l'oiseau mais aussi dans celle de ses os.

Plusieurs d'entre eux, les os pneumatiques, sont creux et fusionnent avec les sacs aĂ©riens qui sont des organes du systĂšme respiratoire[26]. En fait, le squelette des oiseaux est trĂšs lĂ©ger (environ 15 % du poids total de l'oiseau). Le systĂšme respiratoire des oiseaux est un des plus complexes et des plus performants du rĂšgne animal[27]. À la base de la trachĂ©e se trouve l'organe vocal des oiseaux, la syrinx.

Les ailes sont également une adaptation au vol mais, comme le précise la théorie de l'évolution, l'aile a précédé le vol. La transformation du membre antérieur en aile s'est accompagnée d'une réduction du nombre d'os, au niveau des phalanges, du nombre de doigts, du carpe et du métacarpe.

On note aussi diverses adaptations au niveau de la colonne vertĂ©brale dont les vertĂšbres de la rĂ©gion cervicale qui permettent une importante flexion ou rotation du cou pour beaucoup d'oiseaux ; par contre la flexion dans la partie postĂ©rieure du corps est trĂšs limitĂ©e en raison de la fusion de certaines vertĂšbres (pygostyle et synsacrum). Chez les oiseaux qui volent, le sternum, trĂšs dĂ©veloppĂ©, porte une crĂȘte mĂ©diane appelĂ©e brĂ©chet, servant Ă  l'insertion des muscles du vol (muscles pectoraux). Un brĂ©chet existe Ă©galement chez les ChiroptĂšres (chauves-souris), alors que ces mammifĂšres volants n'ont aucune parentĂ© directe avec les oiseaux, ce qui permet de penser que le brĂ©chet serait une adaptation squelettique au vol battu.

Tous les oiseaux, mĂȘme ceux qui ne volent pas, possĂšdent une furcula, c'est-Ă -dire les deux clavicules soudĂ©es.

Le squelette est aussi simplifié au niveau des membres postérieurs : le péroné, trÚs réduit, est soudé au tibia ; les os du tarse se sont soudés pour certains avec le tibia (formant le tibio-tarse) et pour d'autres avec le métatarse (formant ainsi le tarso-métatarse).

L'anatomie de leur systÚme digestif répond à la nécessité de satisfaire à un métabolisme élevé[28], le vol étant un moyen de locomotion gourmand en énergie.

Comme les reptiles, les oiseaux sont munis d'un cloaque et, comme eux, les oiseaux sont principalement uricotĂ©liques, excrĂ©tant de l’acide urique et des urates et non pas amino-urĂ©otĂ©lique (excrĂ©tion d'une combinaison d’ammoniaque et d’urĂ©e). Parmi les excrĂ©ments, on trouve de la crĂ©atine alors que les mammifĂšres Ă©liminent de la crĂ©atinine.

Si, comme pour les mammifĂšres et les Crocodiliens, leur cƓur possĂšde quatre chambres[alpha 4], c'est cependant la crosse aortique de droite qui persiste alors que c'est celle de gauche chez les mammifĂšres. De plus, les Ă©rythrocytes aviens possĂšdent des noyaux[27] - [29].

Anatomie d'un poulet
1- cƓur
2- poumons
3- testicules
4- reins.

Le systĂšme nerveux des oiseaux est, en moyenne, un peu plus volumineux que celui des reptiles mais moins que celui des mammifĂšres. Sauf exception, l'aire visuelle est particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©e, comme en tĂ©moignent leurs performances visuelles uniques, et l'aire olfactive est rĂ©duite sauf pour certaines espĂšces comme les vautours ou les kiwis[30]. La taille de leur tĂ©lencĂ©phale et de leur cervelet leur rend possible des vocalises Ă©tonnantes et des capacitĂ©s d'apprentissage et d'abstraction assez Ă©levĂ©es chez certaines espĂšces. L'Ɠil est chez les oiseaux un organe trĂšs complexe. Les organes internes du sens de l'Ă©quilibre (canaux semi-circulaires) et de l'audition (cochlĂ©e) sont beaucoup plus dĂ©veloppĂ©s que ceux des reptiles.

L'appareil reproducteur des oiseaux ressemble à celui des reptiles ovipares. La femelle ne possÚde qu'un seul ovaire fonctionnel, le gauche, tandis que l'ovaire droit peu développé régresse[31].

Certaines adaptations anatomiques peuvent dĂ©pendre du mode de vie, comme celles liĂ©es Ă  l'alimentation, ce qui est trĂšs facilement observable au niveau des becs et des systĂšmes digestifs. Elles peuvent aussi ĂȘtre liĂ©es Ă  la latitude oĂč ils vivent et donc Ă  l'adaptation au froid ; par exemple chez les oiseaux nordiques, la circulation est Ă  contre-courant dans les pattes, de maniĂšre Ă  rĂ©duire les pertes de chaleur[27]. Certaines de ces adaptations sont temporaires : par exemple certains oiseaux migrateurs ont la capacitĂ© de rĂ©duire la taille de leurs viscĂšres avant la migration[32].

Biologie de l'oiseau

Alimentation

Les flamants sont des oiseaux planctonivores qui filtrent l'eau à l'aide de leur bec garni d'excroissances cornées en forme de fanons.
Pic Ă  poitrine rouge suceur de sĂšve.

Les rĂ©gimes alimentaires aussi bien que les stratĂ©gies pour se nourrir sont trĂšs variĂ©s. Certaines espĂšces peuvent ĂȘtre opportunistes comme les charognards, ou peuvent trouver leur nourriture dans des lieux spĂ©cifiques comme les nectarivores ou frugivores. Les oiseaux peuvent aussi ĂȘtre herbivores, granivores, prĂ©dateurs comme les carnivores, insectivores, piscivores, planctonivores, voire cleptoparasites. Le GĂ©ospize Ă  bec pointu est mĂȘme connu pour ĂȘtre hĂ©matophage. Certaines espĂšces piscivores, (Grand cormoran, Spatule blanche, etc.) peuvent chasser ou pĂȘcher en groupe et ont des adaptations morphologiques et anatomiques Ă  la pĂȘche sous-marine (corps profilĂ©, vision polarisĂ©e, narines Ă©troites ou obturation nasale, impermĂ©abilisation renforcĂ©e du plumage, sacs aĂ©riens trĂšs dĂ©veloppĂ©s amortisseurs de choc, squelette du crĂąne et du cou renforcĂ©)[33]. De nombreux oiseaux sont gĂ©nĂ©ralistes ; les autres espĂšces, dites spĂ©cialistes, occupent des niches Ă©cologiques spĂ©cifiques[34] et ne consomment qu'un seul type de nourriture, ou tout au moins un nombre trĂšs limitĂ©.

Le métabolisme élevé des oiseaux les oblige à emmagasiner de grandes quantités d'énergie. Ainsi, la masse fraßche de nourriture avalée chaque jour peut équivaloir jusqu'à environ 40 % de la masse corporelle chez les grives, prÚs de 100 % chez les hirondelles, pouillots, roitelets et troglodytes et 200 % chez les colibris[35]. La résistance au jeûne est de fait généralement faible, par exemple 24 h ou moins chez les hirondelles et le Martinet noir, mais peut atteindre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, chez les rapaces diurnes[35].

Comme ils n'ont pas de dents, les oiseaux avalent souvent leurs aliments entiers. À la diffĂ©rence des mammifĂšres, ils n'ont pas de voile du palais mou, et doivent donc rejeter leur tĂȘte en arriĂšre pour avaler. La nourriture ingĂ©rĂ©e par becquĂ©e peut aussi ĂȘtre Ă©crasĂ©e Ă  l'aide du bec, dĂ©pecĂ©e, plumĂ©e, dĂ©chiquetĂ©e, dĂ©cortiquĂ©e, selon les espĂšces considĂ©rĂ©es et la nature de l'aliment. Ils digĂšrent et broient leurs aliments dans leur estomac Ă  deux chambres : la premiĂšre dite « estomac glandulaire » assure la digestion chimique par l'action corrosive du suc gastrique (enzymes et acides), la seconde appelĂ©e « gĂ©sier musculaire » correspond au gĂ©sier assurant la digestion mĂ©canique. Les aliments y sont triturĂ©s et brassĂ©s. Certains oiseaux comme les volailles avalent volontairement de petits cailloux, les gastrolithes, qui sont mĂ©langĂ©s avec la nourriture pour faciliter sa fragmentation. Cette lithophagie compense la perte des dents chez ces animaux qui ne peuvent plus mastiquer[36].

Le systĂšme digestif aviaire a comme particularitĂ© d'ĂȘtre sensible aux toxines alimentaires (assimilation passive et peu sĂ©lective), ce qui limite la niche alimentaire des oiseaux. Certains consomment intentionnellement de la terre (phĂ©nomĂšne de gĂ©ophagie connu chez les oies, perroquets, pigeons et certains passereaux), l'argile ingĂ©rĂ©e Ă©tant connue pour former une couche protectrice sur les parois intestinales et empĂȘcher les toxiques de pĂ©nĂ©trer dans le sang[37]. L'Ă©limination des selles se fait par le cloaque en mĂȘme temps que l'urine. Les fientes sont un mĂ©lange d’urine et de matiĂšres fĂ©cales[38]. La couleur en partie blanche est due Ă  l'Ă©limination de l’ammoniac en acide urique[38]. À l'exception des Autruches[39] et des Nandou, les oiseaux ne possĂšdent pas d'Ă©quivalent de vessie[40]. L'urine est Ă©vacuĂ©e par pĂ©ristaltisme (contractions musculaires) directement vers le cloaque[40].

Les oiseaux peuvent ingĂ©rer des aliments volumineux et capturer rapidement des proies grĂące Ă  deux adaptations qu'ils partagent avec les reptiles, la kinĂ©sie crĂąnienne et la rhynchokinĂ©sie (du (grec ancien : áż„ÏÎłÏ‡ÎżÏ‚ / rhunkos) « bec » et (grec ancien : kĂ­ÎœÎ·ÏƒÎčς / kinĂ©sis) « mouvement »), qui permettent de mouvoir les deux mandibules de maniĂšre complexe[41].

Homéothermie

Les oiseaux sont des animaux homéothermes, c'est-à-dire que leur température interne est maintenue constante, quelle que soit la température extérieure. Leur métabolisme élevé et leur plumage participent à cette régulation ; la température interne moyenne des oiseaux est assez élevée, de 38 à 45 °C mais en général entre 40 et 42 °C soit 3 à 5 °C de plus que celle des mammifÚres.

Génétique

Le systĂšme de dĂ©termination sexuelle est de type WZ/ZZ[42]. Dans le systĂšme WZ de dĂ©termination sexuelle, les femelles ont deux chromosomes sexuels de types diffĂ©rents (WZ), alors que les mĂąles ont deux chromosomes sexuels de mĂȘme type (ZZ). Cependant le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral de dĂ©termination des sexes est mal connu et trĂšs diffĂ©rent de celui observĂ© chez les mammifĂšres[42].

Le gĂ©nome des oiseaux est original sur plusieurs points, la taille physique du gĂ©nome est faible parmi les vertĂ©brĂ©s et de 2 Ă  8 fois plus courte que chez les mammifĂšres[43]. Le gĂ©nome est assez homogĂšne avec 60 Ă  75 % de sĂ©quences uniques[43]. La gamme de variations du nombre diploĂŻde est assez Ă©tendue : de 40 pour l’ƒdicnĂšme criard (Burhinus oedicnemus) Ă  138 pour le Martin-pĂȘcheur (Alcedo atthis)[43] avec une distribution de type gaussien avec un maximum vers 85. Une des caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques majeure et originale du gĂ©nome avien est l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de tailles des chromosomes. Le rapport entre le plus court et le plus long chromosome est de 1 pour 35 chez la Poule domestique et de 1 Ă  15 chez les Accipitridae[43]. Les microchromosomes des caryotypes classiques d’oiseaux, contrairement Ă  ce qui Ă©tait supposĂ© dans les premiĂšres Ă©tudes cytogĂ©nĂ©tiques, constituent des Ă©lĂ©ments majeurs du gĂ©nome[43].

Les éleveurs d'oiseaux sont particuliÚrement attentifs à la génétique de leurs oiseaux pour essayer de faire exprimer certains allÚles visibles qui augmentent la valeur de ceux-ci. Cette pratique est courante pour de nombreux passereaux exotiques et les Psittacidae chez qui les éleveurs sélectionnent des couleurs insolites, c'est par exemple le cas de l'Inséparable rosegorge[44].

La génétique s'avÚre essentielle afin de déterminer leur phylogénie précise et donc de comprendre leur évolution. La nouvelle taxonomie dite de Sibley-Ahlquist est fondée sur les données résultantes des études utilisant les techniques d'hybridation de l'ADN.

Rythmes biologiques

Le Kiwi (ici, Apteryx australis) présente de nombreuses spécificités. Dépourvu d'ailes mais muni d'un excellent odorat, c'est un oiseau nocturne.

La vie des oiseaux s'organise en fonction de plusieurs rythmes biologiques. Le plus commun aux vertébrés est le rythme circadien. La plupart des oiseaux sont diurnes, mais quelques oiseaux, comme la plupart des hiboux et des Caprimulgidae, ainsi que de nombreuses chouettes, sont nocturnes ou crépusculaires. D'autres espÚces, comme la plupart des limicoles, suivent un rythme de vie basé sur la marée[45].

Les oiseaux, en raison de l'existence des saisons, suivent également un rythme circannuel. Les oiseaux qui migrent sur de longues distances subissent généralement des changements anatomiques ou comportementaux comme le Zugunruhe ou une mue pour préparer ce voyage. Suivant les saisons, certaines espÚces peuvent également effectuer des migrations journaliÚres, altitudinales par exemple, ou pour se rendre sur des zones de nourrissage.

Les rythmes circadiens et saisonniers semblent liés à la durée du jour. Les cycles de reproduction sont annuels, plusieurs nidifications pouvant avoir lieu dans une saison pour certaines espÚces particuliÚrement prolifiques.

Sommeil

L'activitĂ© journaliĂšre de la majeure partie des oiseaux comporte des pĂ©riodes de repos et des pĂ©riodes courtes de sommeil. Cette pĂ©riode est appelĂ©e sommeil vigilant. Les oiseaux ouvrent frĂ©quemment les yeux et observent les alentours pour pouvoir fuir en cas de menace. Le sommeil des oiseaux prĂ©sente une phase de sommeil paradoxal courte que l'on estime en moyenne Ă  moins d'une minute[46], mĂȘme si les Spheniscidae, qui dĂ©tiennent un record dans la classe, capitalisent jusqu'Ă  80 minutes de sommeil paradoxal par jour[46]. Certaines espĂšces, comme les albatros ou les martinets, sont rĂ©putĂ©es pouvoir dormir en volant[46] - [47] ou sont capables de rester plusieurs jours sans dormir. Il n'existe cependant pas de preuve expĂ©rimentale. Deux thĂ©ories principales existent. L'une postule que les oiseaux seraient capables d’alterner veille et sommeil de façon trĂšs rapide. L'autre propose qu'ils mettraient en sommeil alternativement leurs hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux droit et gauche, ce sommeil unihĂ©misphĂ©rique pouvant expliquer que la plupart des oiseaux dorment en gardant un Ɠil ouvert[48].

Le comportement associĂ© au sommeil est trĂšs diffĂ©rent selon les familles d'oiseaux. Beaucoup d'espĂšces sont capables de faire diminuer la tempĂ©rature de leur corps[49], voire d'entrer en torpeur comme les Trochilidae[50] tandis que l'Engoulevent de Nuttall hiberne[51]. Les Anserinae sont les seuls oiseaux connus chez qui s'observe une perte de tonus musculaire. L'Ă©tat de sommeil est trĂšs reconnaissable chez ces espĂšces qui rĂ©fugient leur bec sous une aile et souvent ne posent qu'une seule de leurs pattes au sol[52]. Beaucoup d'espĂšces nicheuses au sol, comme les Phasianinae, se rĂ©fugient en hauteur Ă  l'abri des prĂ©dateurs, quelquefois en commun, pour dormir, tandis que quelques perroquets du genre Loriculus se perchent tĂȘte en bas comme des chauves-souris[53]. De nombreuses espĂšces prĂ©sentent une insertion particuliĂšre des tendons flĂ©chisseurs des muscles des doigts de sorte que, lorsqu'ils sont posĂ©s sur une branche, en pliant les « pattes » sous le poids du corps, les tendons (en position « relax ») « verrouillent » mĂ©caniquement les doigts qui s'agrippent ainsi fermement autour de la branche ; la flexion automatique des doigts leur permettrait de dormir perchĂ©s sans tomber de l'arbre[19].

Le renouvellement du plumage

Jeune Manchot royal (Aptenodytes patagonicus) au cours de la mue qui lui permettra de passer d'un plumage juvénile à un plumage adulte.

Le plumage est réguliÚrement renouvelé, au minimum une fois par an[20], au cours de la mue. Suivant les espÚces, celle-ci peut avoir plusieurs rÎles. Elle permet à certaines espÚces de changer de couleurs de plumage, aussi bien pour la reproduction que pour se camoufler, mais aussi d'obtenir une meilleure couverture thermique. Elle peut aussi précéder une migration. Les oiseaux réalisent aussi une mue pour passer du plumage juvénile au plumage adulte.

En dehors de la mue, avant de nicher, les femelles de nombreuses espĂšces perdent le duvet situĂ© sous leur ventre. Sous la peau, Ă  cet endroit prĂ©cis alors dĂ©nudĂ© que l'on appelle plaque incubatrice, se trouvent de nombreux vaisseaux sanguins. Les Ɠufs pourront ainsi ĂȘtre en contact plus Ă©troit avec la peau rĂ©chauffĂ©e par les vaisseaux sanguins : ceci favorise une bonne incubation[54].

La perte de plumes, tout comme l'absence de mue, peut ĂȘtre Ă©galement le signal d'une maladie.

La migration

La migration des oiseaux est une occasion pour les ornithologues de capturer, baguer et mesurer les oiseaux avant de les relùcher. Ici, une huppe fasciée déjà baguée est mesurée au Portugal, lors de sa migration de printemps entre l'Afrique tropicale et l'Europe de l'Ouest.

La migration est un dĂ©placement rĂ©gulier, d'annuel Ă  journalier, observĂ© chez de trĂšs nombreuses espĂšces d'oiseaux. Ces dĂ©placements peuvent prendre des formes trĂšs diffĂ©rentes selon les espĂšces et induisent d'autres comportements, alimentaires par exemple, trĂšs spĂ©cifiques. C'est un effort important pour bon nombre d'oiseaux qui peuvent mĂȘme en mourir. Bien connues des hommes, ces migrations sont attendues par les chasseurs, craintes par les gestionnaires d'aĂ©rodromes et certains aspects confondent toujours les scientifiques, qui cherchent encore Ă  comprendre comment font les oiseaux pour parvenir Ă  leur destination.

Ces déplacements sont une maniÚre pour les espÚces migratrices d'échapper à un changement d'habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture liée aux rigueurs d'un climat défavorable, mais peuvent aussi s'interpréter comme une maximisation des chances de reproduction.

Activités de confort

Les oiseaux utilisent une partie de leur temps dans des activités dites de confort. Selon certains auteurs, ils consacrent 9,2 % de leur période active à cela[55].
Une des activitĂ©s de confort les plus courantes est le lissage de leurs plumes avec les sĂ©crĂ©tions cireuses de leur glande uropygienne. L'utilitĂ© de cette pratique est discutĂ©e mais il semble que cette cire agit sur la flexibilitĂ© des plumes et aussi comme un agent antimicrobien qui inhibe la croissance de bactĂ©ries dĂ©gradant les plumes[56]. Plus de 250 espĂšces complĂštent ces sĂ©crĂ©tions avec de l'acide formique tirĂ© de fourmis[57]. Les sĂ©ances de toilettage peuvent ĂȘtre mutuelles.

Dinde prenant un bain de poussiĂšre.

De nombreux oiseaux aiment Ă©galement se baigner dans de l'eau et certains, notamment les Phasianidae et les moineaux, dans la terre ou la poussiĂšre.

Longévité de l'oiseau

La durĂ©e de vie des oiseaux est trĂšs variable selon les espĂšces. Elle peut ĂȘtre de 3 ou 4 ans pour certains passereaux (mais jusqu'Ă  25 ans pour le Cardinal Ă  poitrine rose[58]) Ă  plus de 50 ans pour les albatros et les puffins ou encore plus de 60 ans pour certaines espĂšces comme le kakapo ou les perroquets ara. Les psittaciformes (perroquets) prĂ©sentent de trĂšs grandes longĂ©vitĂ©s en captivitĂ©[59]. Un cacatoĂšs Ă  huppe rouge atteint l'Ăąge de 92 ans[60] mais le record de longĂ©vitĂ© semble revenir Ă  un ara bleu de 104 ans[61].

Les records de longĂ©vitĂ© sont obtenus en captivitĂ©, car les oiseaux sauvages sont soumis aux pressions environnementales (prĂ©dateurs, maladies, braconnage, accidents). Toutes les espĂšces ne subissent pas les mĂȘmes pression. Par exemple, le risque annuel d'ĂȘtre tuĂ© pour des passereaux en zone tempĂ©rĂ©e est de 70 % alors qu'il descend Ă  3 % chez l'albatros royal dont l'espĂ©rance de vie peut atteindre 58 ans[62].

Au sein d'une mĂȘme espĂšce, les mues dĂ©pendent des saisons, mais aussi de l'Ăąge des oiseaux et de l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral de ceux-ci. Ainsi, la bonne connaissance de ce phĂ©nomĂšne permet de dĂ©duire l'Ăąge de nombreux oiseaux sauvages[63]. La pneumatisation du squelette peut Ă©galement servir Ă  estimer l'Ăąge des oiseaux[64].

Parasites des oiseaux

Les parasites les plus courants chez les oiseaux appartiennent aux groupes des acariens, des poux aviaires et des vers. D'autres parasites microscopiques, comme certains protozoaires, provoquent des maladies.

Dermanyssus gallinae, un pou de gallinacé.

Au moins 2 500 espĂšces d'acariens rĂ©parties dans 40 familles[66] vivent en relation Ă©troite avec les oiseaux, occupant leurs nids, leurs plumes ou mĂȘme leur bec, comme certains acariens d'oiseaux-mouches. Ces acariens peuvent avoir une relation simplement phorĂ©tique ou peuvent perturber leurs hĂŽtes en provoquant des dĂ©mangeaisons, mais peuvent aussi ĂȘtre des parasites comme les Dermanyssus et Ornithonyssus. Toutes les espĂšces d'oiseaux sont concernĂ©es, mĂȘme les manchots[66] possĂšdent des tiques. Le mode de vie d'une tique d'oiseau dĂ©pend bien sĂ»r de son espĂšce ; cependant la larve vit presque uniquement dans le nid. Ces acariens ont des cycles de reproduction courts et sont capables de pulluler trĂšs rapidement. Certains acariens sont hĂ©mophage et se nourrissent de peaux mortes comme Dermanyssus, d'autres, comme chez les oiseaux-mouches, se font transporter de fleur en fleur et s'y nourrissent de nectar. Dans les nids, on a mĂȘme dĂ©couvert des tiques naines parasites de tiques aviaires[66].

Un nombre trop important de tiques peut nuire Ă  la couvĂ©e et mĂȘme Ă  la vie du poussin[66]. Pourtant, certaines Ă©tudes pourraient suggĂ©rer que ce commensalisme n'est pas uniquement dĂ©favorable aux oiseaux[66]. Il existe de nombreuses Ă©tudes sur ce sujet complexe des interactions entre les acariens et les oiseaux, beaucoup de facteurs entrant en ligne de compte. Il n'est donc pas facile d'Ă©tablir des rĂšgles simples.

Les Ischnocera, insectes aussi appelés « poux broyeurs », sont le plus souvent inféodés à une espÚce précise d'oiseau.

Plusieurs espÚces de plathelminthes, dont des cestodes ou trématodes, peuvent infecter les oiseaux qui peuvent les transporter d'un continent à l'autre. Par exemple, les oiseaux de mer, en mangeant des coques, favorisent un parasitisme à trématodes (genre Meiogymnophalus[67], Himasthla[68], etc.) qui pourra par la suite atteindre plusieurs espÚces d'hÎtes, oiseaux ou mollusques

Certains diptĂšres sont ectoparasites et hĂ©matophages des oiseaux, leurs cycles de vie Ă©tant fortement synchronisĂ©s. Quelques imagos pupipares ont une spĂ©cificitĂ© parasitaire rigoureuse tels que Stenepteryx hirundinis sur les hirondelles ou Crataerina pallida sur les martinets noirs. D'autres, comme Hippobosca equina, peuvent Ă©galement parasiter des mammifĂšres. Ces espĂšces sont particuliĂšres dans le sens oĂč le dĂ©veloppement larvaire s'effectue uniquement dans l'utĂ©rus de la femelle et seuls les adultes sont hĂ©matophages[69]. Chez la famille Piophilidae, c'est la larve de Neottiophilum praeustum qui vit dans les parois des nids de passereaux et s'accroche pĂ©riodiquement aux oisillons pour en sucer le sang. Certaines espĂšces des familles Carnidae et Calliphoridae ont un comportement similaire[70]. Ces espĂšces sont en principe trĂšs rĂ©pandues. Une espĂšce ubiquiste comme Ornithomya avicularia est Ă©tablie sur la rĂ©gion holarctique entiĂšre. Les espĂšces du genre Olfersia (en) subissent les immenses dĂ©placements des oiseaux ocĂ©aniques comme les FrĂ©gates, PĂ©trels et Albatros, leurs hĂŽtes habituels. À l'inverse, Crataerina pallida ne suit pas les migrations du Milan noir et vit uniquement dans ses zones de nidification[69]. Il est possible qu'un grand nombre d'individus puisse entraver le dĂ©veloppement des oisillons ; cependant de nombreuses Ă©tudes suggĂšrent un impact minime[70] - [71]. Par contre, ils peuvent transmettre des germes pathogĂšnes Ă  leurs hĂŽtes. C'est notamment le cas de Pseudolynchia canariensis (en) qui inocule le protozoaire Haemoproteus columbae (en) aux pigeons[69] - [72].

Maladies aviaires

Un cas grave d'ornithose chez un juvénile d'aigrette bleue.

Comme d'autres espÚces animales domestiquées (volailles notamment) ou sauvages[73] (insectes, mammifÚres notamment), les oiseaux peuvent jouer un rÎle épidémiologique limité[74] et écoépidémiologique important vis-à-vis des humains en étant vecteurs et souvent porteurs-sains de maladies et parasites qu'ils peuvent propager à longues distances via leurs migrations. C'est le cas par exemple de l'ornithose, la salmonellose, le campylobactériose, la mycobactériose (tuberculose aviaire), la grippe aviaire, la lambliase, et la cryptosporidiose[75] ou de diverses maladies émergentes comme la maladie de Lyme[75].
Ces zoonoses sont donc Ă©tudiĂ©es, sous l'Ă©gide de l'OIE et de l'OMS et leur propagation soigneusement observĂ©e du fait de l'importance Ă©conomique et Ă©cologique des Ă©levages de volaille (victimes de maladies « sauvages » et sources de maladies Ă©mergentes parfois problĂ©matiques (avec antibiorĂ©sistance, risque nosocomial ou apparition de virus rĂ©assorti). C'est pourquoi les dĂ©couvertes de foyers de maladies aviaires peuvent amener les autoritĂ©s sanitaires et/ou vĂ©tĂ©rinaires Ă  prendre des mesures radicales vis-Ă -vis de ces Ă©levages : on apprend rĂ©guliĂšrement par les journaux l’abattage de centaines de milliers de volailles (canards, poules ou dindes) pour endiguer ces Ă©pidĂ©mies. Certaines maladies peuvent ĂȘtre plus spĂ©cifiques Ă  un ordre comme la maladie de Pacheco pour les Psittaciformes.

Autres maladies :

Comportement

Les sens

Les sens des oiseaux ne diffÚrent pas fondamentalement de ceux des mammifÚres, mais pour certains restent mal connus : on ne sait pas trÚs bien, par exemple, comment les oiseaux parviennent à se repérer lors de leur migration.

En revanche, on sait que leur vision est souvent remarquable. Ils ont une vision Ă  la fois monoculaire et binoculaire combinĂ©e. Certaines espĂšces perçoivent les ultraviolets[78]. Les rapaces notamment ont une acuitĂ© visuelle importante, deux Ă  trois fois plus Ă©levĂ©e que celle de l'homme[78] ; la fovĂ©a d'une buse variable possĂšde environ 100 000 cĂŽnes par millimĂštre carrĂ©, contre 20 000 chez l'homme[35], soit 5 fois plus. Les yeux des oiseaux sont trĂšs volumineux ; ceux de l'Ă©tourneau, par exemple, ont une masse correspondant Ă  15 % de la masse crĂąnienne (Ă  titre de comparaison, ils ne reprĂ©sentent que 1 % de la masse crĂąnienne chez l'homme)[35]. Les oiseaux possĂšdent une membrane nictitante, ainsi qu'un organe interne, situĂ© dans l'humeur vitrĂ©e, appelĂ© peigne, au rĂŽle mal dĂ©fini. Certaines espĂšces diurnes possĂšdent deux fovĂ©as au lieu d'une (par exemple : les hirondelles, sternes, martinets, faucons, colibris
)[35]. Les oiseaux diurnes, dont les yeux sont positionnĂ©s plus latĂ©ralement, ont une vision binoculaire restreinte Ă  la zone situĂ©e devant le bec, mais un grand champ panoramique et une grande mobilitĂ© de la tĂȘte (qui peut tourner parfois sur plus de 250°)[35]. En raison de cette vision, leur perception du relief est rĂ©duite, ce qui expliquerait pourquoi ils dĂ©placent la tĂȘte d'un cĂŽtĂ© Ă  l'autre ou la penchent en avant quand ils regardent quelque chose attentivement[79]. Les oiseaux prĂ©dateurs tels que les rapaces, qui ont besoin de viser pour tuer leurs proies, ont des yeux frontaux qui assurent un champ binoculaire plus important[80].

Le Kiwi (ici, Apteryx haastii) est un des rares oiseaux à posséder une excellente olfaction. Ses narines sont exceptionnellement situées à l'extrémité distale du bec. Il possÚde de plus à l'extrémité proximale du bec des plumes fines servant de soies tactiles. Cet oiseau nocturne possÚde par contre une vision assez peu performante.

À de rares exceptions prĂšs (Kiwi, Vautour pape[35]), l'olfaction est, chez les oiseaux, considĂ©rĂ©e comme peu performante, voire absente. Certaines Ă©tudes[81] - [82] tendent cependant Ă  montrer que les oiseaux de mer de la famille des Procellariidae sont capables de repĂ©rer leurs proies, en particulier l'odeur de l'huile de poisson, Ă  l'odorat[83].

Bien que les oiseaux n'aient pas de pavillon auriculaire, leur ouĂŻe est dĂ©veloppĂ©e, surtout chez certaines espĂšces comme les Strigidae, chez qui elle est suffisante pour localiser une proie dans l'obscuritĂ© complĂšte[78]. Cependant l'absence de pavillon les oblige Ă  effectuer des rotations de la tĂȘte pour percevoir les sons provenant de diffĂ©rentes directions. Les Salanganes ou le Guacharo des cavernes sont capables, grĂące Ă  leur ouĂŻe performante couplĂ©e Ă  leurs cris, de se dĂ©placer par Ă©cholocation. Contrairement aux MammifĂšres, l'oreille moyenne des oiseaux ne prĂ©sente qu'un seul osselet, la columelle. Au niveau de l'oreille interne, la cochlĂ©e n'est pas en colimaçon, mais droite[35].

Les papilles gustatives ne se trouvent pas sur l'extrĂ©mitĂ© de la langue, mais sur le fond de langue et dans la gorge ; en outre elles sont peu nombreuses (200 pour un Anatinae contre 9 000 pour un humain) mais d'autres mĂ©canismes pourraient ĂȘtre mis en Ɠuvre pour le goĂ»t. Ainsi le sens du toucher (notamment au niveau du bec), pour beaucoup d'oiseaux, semble intervenir lors de la recherche de nourriture.

Le sens du toucher est conféré aux oiseaux par divers corpuscules : les corpuscules encapsulés de Merkel (au niveau de la peau et à l'intérieur de la bouche) et de Grandry (au niveau du palais) participent à la sensibilité tactile générale ; ils seraient les correspondants des corpuscules de Meissner des MammifÚres[84]. Les corpuscules de Herbst (qui correspondraient aux corpuscules de Pacini des MammifÚres[84]) seraient davantage sensibles aux vibrations : ils sont particuliÚrement nombreux sur le bec et les pattes, particuliÚrement chez des espÚces qui doivent trouver leur nourriture « à tùtons » : langue des Picinae, becs des Anatidae (oies, canards) et de nombreux Scolopacidae (bécasses, bécassines et bécasseaux), mais aussi bourrelets colorés qui bordent le bec des oisillons de nombreux passereaux et Picinae[35].

Les oiseaux possÚdent plusieurs organes d'équilibre indépendants, l'oreille interne comme chez les mammifÚres, et un organe situé dans le bassin.

Un des sens les plus mystérieux est la détection du champ magnétique terrestre, l'organe qui le détecterait serait situé dans le bec ou prÚs des yeux[78]. Ce sens a été pour la premiÚre fois démontré expérimentalement en 1967 par Wolfgang Wiltschko sur des rouges-gorges.

Intelligence

Un Ara macao buvant du soda « à la canette ».

Bien qu'« avoir une cervelle d'oiseau » signifie ne pas avoir une grande intelligence dans plusieurs cultures, certaines espĂšces d'oiseaux font preuve de capacitĂ©s cognitives relativement Ă©levĂ©es. Les Corvidae sont rĂ©putĂ©s ĂȘtre les plus intelligents des oiseaux[85] ; les Psittacidae sont aussi capables de performances remarquables, mais avec beaucoup d'inĂ©galitĂ©s selon les espĂšces. D'autre part, il est difficile de dĂ©finir le terme « intelligence » et aussi de distinguer ce qui fait partie du domaine de l'innĂ© ou du domaine de l'acquis, et donc d'Ă©valuer leur capacitĂ© de raisonnement.

Les oiseaux sont capables d'apprendre ; on sait par exemple que les petits coucous apprennent le chant de leurs parents adoptifs ou que les corbeaux font leur apprentissage en imitant leurs semblables[86].

Les plus communes de leurs capacités sont certainement leur représentation spatiale (qui leur permet de s'orienter, de retrouver une source de nourriture ou de construire des nids sophistiqués) et leurs capacités de communication.

Une des capacités les plus surprenantes est l'aptitude assez répandue[87] à se servir d'un objet comme outil. Le Corbeau calédonien, par exemple, est capable de se servir d'un bùton pour déloger les insectes dont il se nourrit (c'est aussi le seul à savoir tailler ce bùton en fonction de l'arbre).

Certains oiseaux sont mĂȘme capables de compter, comme les Psittacidae, qui sont aussi connus pour reproduire la voix humaine. Les mainates sont mĂȘme rĂ©putĂ©s pouvoir apprendre Ă  parler[88].

On a également observé des oiseaux capables de se soigner, par exemple en ingérant de l'argile destinée à combattre les effets néfastes des toxines alimentaires[89].

Certaines facultĂ©s sont pratiquement uniques, le GuĂȘpier d'Orient est capable de se « mettre Ă  la place » de son prĂ©dateur, sous-entendu d'extrapoler ce que le prĂ©dateur peut voir ou non, facultĂ© partagĂ©e uniquement par les Hominidae[90].

Reproduction

« Baiser cloacal » entre deux Hußtriers pies.

L'appareil reproducteur aviaire est caractĂ©risĂ© par l'absence d'organes sexuels externes, si bien qu'il n'est souvent possible de dĂ©terminer le sexe des oiseaux que par les caractĂšres sexuels secondaires (couleur des plumes, prĂ©sence de plumes ornementales, chant, prĂ©sence de barbillons, crĂȘte, taille). La copulation est un processus fugitif (ne durant gĂ©nĂ©ralement que quelques secondes[alpha 5]) que les ornithologues appellent « baiser cloacal » : le mĂąle se balance sur le dos de sa partenaire, vient presser les lĂšvres de la sortie de son cloaque sur celui de la femelle, et transfĂšre dans l'orifice gĂ©nital une goutte de son sperme[91] - [92].

Les déplacements

La plupart des oiseaux sont capables de voler, c'est-Ă -dire de se dĂ©placer dans les airs ; il n'existe qu'une soixantaine d'espĂšces d'oiseaux coureurs, qui en sont incapables[93]. On estime que tous les ancĂȘtres des oiseaux modernes Ă©taient capables de voler. La perte de cette aptitude, souvent dans des endroits isolĂ©s, pourrait ĂȘtre due Ă  l'absence de prĂ©dateur[93] (comme pour le Dronte) ou Ă  la faiblesse des ressources alimentaires, rendant pĂ©rilleuse la grande dĂ©pense d'Ă©nergie que nĂ©cessite le vol[94] ou encore Ă  une adaptation extrĂȘme.

Le Petit Pingouin a des ailes adaptées aussi bien au vol qu'à la nage sous l'eau.

Il existe plusieurs techniques de vol qui se traduisent par la forme spécifique des ailes, en fonction du type de vol auquel chaque espÚce est adaptée. L'étude de la longueur des os du bras permet d'en préciser l'analyse.

Certaines espÚces comme les Spheniscidae (dont les manchots), les petits pingouins, les puffins et les cincles se déplacent sous l'eau comme s'ils volaient[95].

Les autres oiseaux coureurs disposent en général d'os des pattes plus robustes et une absence de bréchet. Une étude attentive du squelette permet de savoir si un oiseau peut voler ou pas ; ces connaissances sont utilisées pour l'étude des fossiles d'espÚces disparues.

Personnalité

Une étude britannique sur des verdiers, menée en 2011, suggÚre que les oiseaux ont individuellement une personnalité, en mettant en évidence différents traits de caractÚre (courage, timidité, curiosité), qui se reflÚtent au niveau de leur stress oxydant[96].

Communication

Le degrĂ© de sociabilitĂ© varie selon les espĂšces et les saisons. La plupart des espĂšces sont, Ă  une pĂ©riode de leur vie au moins, sociables, mĂȘme si les diffĂ©rences de comportement entre espĂšces sont trĂšs importantes. Les oiseaux utilisent, dans ce cadre, plusieurs moyens de communication. Bien que leur plumage en soit un, ils utilisent surtout diffĂ©rents signaux visuels constituĂ©s de divers mouvements. Ils peuvent Ă©galement Ă©mettre des vocalisations ou d'autres types de sons. La complexitĂ© de ces signaux est maximale lors des parades nuptiales et constitue un des moyens de communication les plus codifiĂ©s du rĂšgne animal.

Les relations sont principalement de trois types :

  • relations parentales ;
  • relations mĂąle-femelle et concurrence entre mĂąles ;
  • relations interspĂ©cifiques (plusieurs types de commensalismes, surtout alimentaires, sont connus de la part d'oiseaux, vis-Ă -vis d'autres espĂšces, mais Ă©galement le cleptoparasitisme et le parasitisme des nids).
Types de couple
Les oies sont des oiseaux monogames pour la vie. Les mùles ne participent ni à la construction du nid, ni à l'incubation, mais défendent le territoire et participent à l'élevage des oisillons.

95 % des espĂšces d'oiseaux sont monogames. Dans un certain nombre de cas (en particulier chez les grandes espĂšces Ă  longue durĂ©e de vie), ces couples sont constituĂ©s pour la vie. Les grues du Japon sont mĂȘme des symboles de fidĂ©litĂ© en ExtrĂȘme-Orient. D'autres espĂšces ne sont monogames que pour l'annĂ©e, on parle de monogamie en sĂ©rie. Parmi les espĂšces monogames strictes, nombreuses sont celles chez qui la copulation avec d'autres partenaires peut intervenir, selon les circonstances[97]. Dans ces cas, on observe des comportements collaboratifs du pĂšre gĂ©nĂ©tique avec le couple[98]. Pour certaines espĂšces, la monogamie est davantage liĂ©e Ă  l'adoption du mĂȘme territoire qu'Ă  une vĂ©ritable monogamie[99]. La polygynie se retrouve chez 2 % des espĂšces, la polyandrie ou la polygynandrie chez moins de 1 % pour chaque. Chez les Anatidae par exemple, le « viol » est Ă©galement pratiquĂ©[100].

Chez les oiseaux, la monogamie sociale mais pas sexuelle aurait pour origine la nĂ©cessitĂ© des soins paternels pour assurer le succĂšs reproducteur[101] : « l'association entre homĂ©othermie, oviparitĂ© et nĂ©cessitĂ© d’avoir une croissance trĂšs rapide pour raccourcir la pĂ©riode exposĂ©e Ă  la prĂ©dation rendrait indispensable une collaboration Ă©troite entre les deux sexes pour mener Ă  bien la reproduction »[102].

Si, pour beaucoup d'espÚces, les mùles aident les femelles dans l'élevage des petits, ceci n'est pas systématique, mais ce comportement est beaucoup plus courant chez les oiseaux que chez les autres classes de vertébrés. La présence des mùles est donc souvent nécessaire à l'incubation et/ou à l'élevage des oisillons, et dans certains cas les femelles n'y participent pas (cas des phalaropes). Chez certaines espÚces, les tùches sont strictement divisées : incubation, défense du nid, nourrissage des petits[103], etc.

L’appariement

Les femelles sont sensibles Ă  de nombreux critĂšres et mettent les mĂąles en concurrence[104] bien que, chez les Phalaropes, ce sont les mĂąles qui choisissent les femelles[105].

Copulation de moineaux domestiques.

Un des critĂšres les plus importants est la qualitĂ© du territoire proposĂ© par le mĂąle. Cela peut aller de quelques cailloux pour un manchot Ă  un nid trĂšs sophistiquĂ© ou un vaste territoire pour les espĂšces de rapaces solitaires. Le mĂąle peut Ă©galement se mettre en valeur par des vocalisations, des signaux visuels trĂšs sophistiquĂ©s et codifiĂ©s, comme la « danse de ballerine » du Paradisier de Carola, voire des combats. La santĂ© du mĂąle peut Ă©galement ĂȘtre Ă©valuĂ©e par la couleur des plumes. Chez certaines espĂšces peu territoriales, ces parades sont faites par des groupes de mĂąles sur une petite surface appelĂ©e aire de parade. Le cas le plus connu est celui du Combattant variĂ©.

L’élevage des jeunes
Un rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) nourrissant ses petits.

AprĂšs la fĂ©condation, sauf exception, par exemple chez le guillemot de TroĂŻl qui pose son Ɠuf sur la roche nue, la femelle pond dans un nid. Ce nid a des dimensions et une composition variable selon les espĂšces.

La ponte comprend un nombre d'Ɠufs qui varie selon les espĂšces de 1 (par exemple chez les ProcellariidĂ©s ou les grands rapaces) jusqu'Ă  des pontes records de 20 chez la perdrix. Un nombre important d'Ɠufs dans un mĂȘme nid peut ĂȘtre occasionnĂ© par la ponte de plusieurs femelles : ce phĂ©nomĂšne est rĂ©gulier chez l'Autruche et occasionnel chez de nombreuses espĂšces comme le Tadorne de Belon et le Canard colvert chez les Anatidae.

Les Ɠufs du merle noir sont bleus.

Ces Ɠufs possĂšdent une coquille dure, composĂ©e surtout de carbonate de calcium, de couleur propre Ă  chaque espĂšce. Leur dimension est variable, ainsi que leur masse qui varie d'un minimum de 0,027 g chez le Colibri jusqu'Ă  un record de 2 350 g chez l'Autruche.

L'embryon, pour se dĂ©velopper, doit ĂȘtre maintenu Ă  une tempĂ©rature constante. La plupart des oiseaux incubent leur(s) Ɠuf(s) en le(s) couvant. Cette pratique peut ĂȘtre gourmande en Ă©nergie[106] et a une durĂ©e variable (de 9 Ă  10 jours chez le Gros-bec Ă  un maximum de 82 jours chez l'Albatros hurleur).

Un exemple d'oisillons nidifuges : les oisillons de canard colvert.
Un exemple d'oisillons nidicoles : les oisillons de merle noir.

Pour certaines espĂšces dites prĂ©coces ou nidifuges, les oisillons sont capables immĂ©diatement de suivre leurs parents, le cas extrĂȘme Ă©tant celui des MĂ©gapodes oĂč les petits sont complĂštement indĂ©pendants ou celui des oisillons du Guillemot Ă  cou blanc (en) qui abandonnent le nid la nuit aprĂšs leur Ă©closion, en suivant les appels des parents vers la mer, oĂč ils sont Ă©levĂ©s loin des prĂ©dateurs terrestres[107].

A contrario, chez les espÚces dites nidicoles comme les Ardeidae, les poussins naissent aveugles et sans plumes. C'est la Frégate du Pacifique qui détient le record de durée de dépendance avec un poussin qui n'acquiert son plumage qu'au bout de six mois et qui est nourri par ses parents durant quatorze mois[108]. Les efforts que doivent faire les parents pour les nourrir sont donc également trÚs différents selon les espÚces.

Chez certaines espÚces, le couple se fait aider par un autre membre de l'espÚce[109]. Ce phénomÚne est particuliÚrement présent chez les espÚces de Corvidés mais il a été également observé chez des espÚces aussi diverses que le Xénique grimpeur, le Milan royal ou la Pie australienne. Les jeunes de la couvée précédente participent réguliÚrement au nourrissage des poussins de la nichée suivante chez la Poule d'eau.

Durant les quelques heures qui suivent l'Ă©closion, l'objet animĂ© que l'oisillon voit, est considĂ©rĂ© par lui comme son parent. Ce comportement, particuliĂšrement fort chez les oiseaux, s'appelle l’imprĂ©gnation.

Relations sociales
Nuée de travailleurs à bec rouge (Quelea quelea) en Namibie.

La majeure partie des espĂšces sont sociables, elles peuvent l'ĂȘtre toute l'annĂ©e comme le Corbeau freux, les sternes, les goĂ©lands ou sur une pĂ©riode restreinte de l'annĂ©e comme les bĂ©casseaux. Dans ce dernier cas, les regroupements peuvent avoir un objectif prĂ©cis comme la migration ou la nidification. Certaines espĂšces vivent en groupes pluri-spĂ©cifiques, d'autres en groupes de la mĂȘme espĂšce. Lorsqu'elles sont grĂ©gaires, elles font preuve de comportements sociaux ou collectifs qui peuvent ĂȘtre trĂšs complexes comme la chasse en groupe, la constitution de hiĂ©rarchie, la coopĂ©ration filiale dans l'Ă©levage des jeunes, la prĂ©sence de guetteurs (Bernache du Canada)[110], la constitution de nuĂ©es ou volĂ©es mono ou pluri-spĂ©cifiques, ou tout simplement la constitution de colonies. La hiĂ©rarchie s'exprime notamment pour obtenir la meilleure nourriture (hiĂ©rarchie de picorage), le meilleur perchoir ou le nid le mieux placĂ©. Les hiĂ©rarchies de dominance s'Ă©tablissent par des postures d'aplomb, d'intimidation voire des combats[111].

Ces comportements sont complémentaires au besoin de territorialité; ainsi les adultes de certaines espÚces vivant en colonie deviennent trÚs agressifs vis-à-vis de tout intrus en deçà d'une distance minimale de leur nid (Fou de Bassan) correspondant le plus souvent à la distance que peut atteindre le couveur avec son bec sans quitter le nid.

La nidification en colonies peut ĂȘtre liĂ©e Ă  une rĂ©partition irrĂ©guliĂšre des ressources alimentaires ou au manque potentiel de sites de nidification, ce qui explique que 90 % des oiseaux marins nichent en colonies[112]. L'hypothĂšse que ce type de nidification apporte comme avantage Ă©volutif une meilleure protection contre les prĂ©dateurs (fonction d'alerte des individus en sentinelle Ă  la pĂ©riphĂ©rie de la colonie) n'est pas probante[113].

Parasitismes interspécifiques

Certains oiseaux sont cleptoparasites, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent, au moins en partie, de proies dérobées à d'autres espÚces. Il s'agit en particulier des Labbes et de espÚces de Laridés, goélands et mouettes[114], mais un grand nombre d'espÚces sont concernées[115], notamment des rapaces et des limicoles[116].

Un Ɠuf de vacher Ă  tĂȘte brune dans une couvĂ©e de moucherolle phĂ©bi.

Certaines espĂšces d'oiseaux pondent volontairement dans le nid d'autres oiseaux, de la mĂȘme espĂšce ou non. Ce parasitisme de couvĂ©e existe sous deux formes, certaines espĂšces sont obligĂ©es d'utiliser cette mĂ©thode car elles sont incapables d'Ă©lever leurs propres jeunes, et d'autres n'utilisent cette mĂ©thode que ponctuellement, comme pour certains Phaethornithinae[117]. Il existe environ une centaine d'espĂšces parmi les Cuculidae, Indicatoridae, Icterinae, Estrildidae, Anatidae qui sont des parasites obligatoires[118] et les oisillons de la plupart d'entre eux tuent les petits des espĂšces parasitĂ©es et sont nourris par leurs hĂŽtes.

Les femelles de Coucou gris, par exemple, pondent un Ɠuf directement dans le nid de diffĂ©rentes espĂšces de passereaux et ceux-ci l'Ă©lĂšvent souvent aux dĂ©pens de leur propre couvĂ©e. Ce coucou apprend mĂȘme le chant de ses parents adoptifs. Le Coucou geai parasite presque exclusivement la Pie bavarde. Ce comportement existe Ă©galement chez plusieurs canards comme la Nette rousse qui pond gĂ©nĂ©ralement dans son propre nid mais dĂ©pose aussi frĂ©quemment des Ɠufs dans les nids d'autres espĂšces apparentĂ©es, en particulier le Fuligule morillon[119] - [120] - [121].

Ce type de parasitisme, mĂȘme chez la Fuligule Ă  dos blanc de la part de la Fuligule Ă  tĂȘte rouge oĂč le but du parasitisme se limite Ă  l'utilisation du nid, peut avoir un effet nĂ©gatif significatif Ă  plus ou moins long terme, mĂȘme dans le cas oĂč les poussins supplĂ©mentaires ne tuent pas ou ne concurrencent pas alimentairement les poussins de la portĂ©e[122].

Prédation

Les oiseaux adultes des plus grandes espÚces ont peu de prédateurs exception faite des hommes, d'autres espÚces d'oiseaux mais aussi des félins, des Mustelinae et de certains Viverridae.

D'autres espĂšces d'oiseaux comme le XĂ©nique de Stephen ont disparu ou sont gravement menacĂ©es par la prĂ©dation d'animaux domestiques comme le chat. Mais ce sont les Ɠufs et les oisillons qui sont les plus vulnĂ©rables et qui subissent une prĂ©dation importante.

Certains oiseaux sécrÚtent des composants chimiques contre leurs prédateurs, par exemple les Procellariiformes sont capables d'éjecter une graisse d'odeur désagréable[123].

Il existe par ailleurs quelques oiseaux vénéneux. On trouve par exemple de la batrachotoxine dans la peau et les plumes de l'Ifrita de Kowald[124] et de quelques espÚces de Pitohui[124] - [125] - [126], tous de Nouvelle-Guinée.

Commensalisme des oiseaux

Certains oiseaux comme les piquebƓufs s'alimentent en dĂ©barrassant les gros mammifĂšres ou les reptiles de leurs parasites. Certains oiseaux aquatiques se nourrissent parfois en profitant des dĂ©placements de proies occasionnĂ©s par d'autres espĂšces s'alimentant. De tels comportements commensaux ont Ă©tĂ© observĂ©s en Europe chez le GrĂšbe castagneux[127], notamment en France, vis-Ă -vis du Cygne tuberculĂ© et du Canard chipeau, et Ă  Madagascar vis-Ă -vis de l'Érismature Ă  dos blanc, du Dendrocygne veuf, de l'Anserelle naine et du Canard Ă  bec rouge[128]. Ils ont Ă©galement Ă©tĂ© notĂ©s chez l'Aigrette garzette, la Grande aigrette et le HĂ©ron cendrĂ© vis-Ă -vis du Grand cormoran[129].

Chez le Puffin de Parkinson, ce commensalisme alimentaire est semble-t-il obligatoire et s'exerce aussi bien sur d'autres espÚces d'oiseaux de mer que sur des cétacés comme les dauphins[130].

Certaines espÚces d'oiseaux granivores ou frugivores favorisent la dissémination des graines d'espÚces végétales, comme le gui par la Grive draine, et d'autres, comme les oiseaux-mouches, sont les seules à pouvoir polliniser certaines fleurs[131].

Bon nombre d'espÚces, par leurs cris d'alarme, préviennent les proies potentielles de leur espÚce et d'autres de l'approche d'un prédateur.

RĂ©partition

Zones de répartition

Les oiseaux constituent un des groupes les plus homogĂšnes du vivant, leur architecture est en effet conditionnĂ©e par de rigoureuses adaptations au vol. On en rĂ©pertorie en 2020 autour de 11 430 espĂšces[3]. Leur rĂ©partition est mondiale et dĂ©pend des saisons car de nombreuses espĂšces sont migratrices. La diversitĂ© la plus Ă©levĂ©e se trouve dans les rĂ©gions tropicales, en domaine continental, la moins Ă©levĂ©e se situe au niveau des rĂ©gions polaires.

Bon nombre d'espĂšces sont grĂ©gaires, les populations sont donc concentrĂ©es sur certains sites, principalement sous les latitudes Ă©levĂ©es. Ceci peut ĂȘtre dĂ» Ă  une spĂ©ciation ou Ă  une extinction plus Ă©levĂ©e dans ces rĂ©gions[132].

Le Pétrel des neiges est l'oiseau s'aventurant le plus au Sud, allant jusqu'à pénétrer dans le continent Antarctique.

Certains oiseaux comme les PĂ©trels des neiges sont capables de s'aventurer jusqu'Ă  400 km en Antarctique[133], plus loin qu'aucun autre vertĂ©brĂ©. Certains manchots peuvent plonger Ă  plus de 450 mĂštres[134]. Plusieurs espĂšces d'oiseaux marins se sont si bien adaptĂ©es aux milieux marins qu'elles ne regagnent la terre que pour la nidification[135].

Il semble que l'on puisse rĂ©partir les familles d'oiseaux en six groupes en fonction de leurs origines gĂ©ographiques[136] : la zone pantropicale, la zone panborĂ©ale ou holarctique, la zone pan-amĂ©ricaine devenue la zone nĂ©otropicale, la zone palĂ©arctique, la zone nĂ©arctique, et le dernier Ă©tant un groupe formĂ© Ă  partir des oiseaux trĂšs mobiles. La dĂ©rive des continents a jouĂ© un rĂŽle Ă©vident dans l'endĂ©misme de certaines familles, par exemple les oiseaux-mouches ne sont prĂ©sents qu'en AmĂ©rique tandis que les Ă©meus ne sont prĂ©sents qu'en Australie. La zone australasienne est, comme pour la classe des mammifĂšres, l'Ă©cozone qui possĂšde le plus fort taux d'endĂ©misme avec 16 familles sur 64 et par exemple 308 espĂšces de passereaux sur 385[137].

Voir aussi : La liste par pays

Évolution des rĂ©partitions

La principale cause naturelle d'expansion de l'aire de répartition d'un oiseau est la recherche de nourriture. Elle peut se faire soit au hasard d'une migration erronée, soit d'une façon lente par adaptation.

L'extension des aires de répartition pour certaines espÚces au détriment d'autres croßt fortement depuis quelques années et elle est probablement due à l'action de l'homme sur l'environnement, comme le réchauffement climatique ou la perturbation des habitats d'origine. Ces changements d'aire ont toujours existé et provoquent à long terme des spéciations, et par conséquent ils sont un processus normal de l'évolution.

Le martin triste, originaire de l'Asie tropicale, a vu son aire de répartition trÚs élargie aprÚs son introduction par l'homme dans de nombreux pays.

Cependant, par l'accĂ©lĂ©ration de ce phĂ©nomĂšne, les changements d'aire tĂ©moignent d'un changement global de l'environnement. Outre le rĂ©chauffement, l'urbanisation et la dĂ©forestation sont aussi en cause. En AmĂ©rique du Nord, on a observĂ© que Scardafella inca est peu Ă  peu remplacĂ©e par la Tourterelle triste, plus adaptĂ©e Ă  la prĂ©sence de l'homme[139]. Certaines espĂšces sont devenues invasives aprĂšs introduction directe par les humains, par exemple les pigeons bisets, les Ă©tourneaux sansonnets ou les martins tristes en Australie. Ces espĂšces ont Ă©tĂ© introduites pour lutter contre les criquets. Le Faisan de Colchide a Ă©tĂ© introduit dans de nombreux endroits pour la chasse[140]. D'autres, comme la Conure veuve, oiseau domestique, se sont simplement Ă©chappĂ©s. On en retrouve des colonies installĂ©es en AmĂ©rique du Nord[141], en Espagne ou en Belgique. Quelques espĂšces sauvages comme le HĂ©ron garde-bƓufs[142], Milvago chimachima[143], le CacatoĂšs rosalbin[144] se sont Ă©tendues au-delĂ  de leurs aires naturelles Ă  la suite de l'extension de certaines pratiques agricoles.

Enfin les espĂšces domestiquĂ©es se sont rĂ©pandues dans le cadre des Ă©levages humains comme le Coq dorĂ© devenu coq domestique. Il est Ă  noter que le moineau domestique qui n'est domestique que dans la mesure oĂč il a suivi l'homme partout, vit des activitĂ©s humaines.

Ces espÚces colonisatrices, par leurs stratégies reproductives ou alimentaires, concurrencent et finissent par supplanter les espÚces autochtones, entraßnant à l'échelle humaine une baisse de la diversité génétique. Globalement, les populations d'oiseaux sont en déclins.

Classification

Liste des ordres actuels

Liste des ordres d'oiseaux modernes selon BioLib (26 septembre 2020)[145] et d'aprĂšs la classification du CongrĂšs ornithologique international (version 5.1, 2015):


Phylogénie des ordres

Cladogramme illustrant la phylogénie des différents ordres d'oiseaux actuels d'aprÚs Jarvis, E.D. et al. (2014)[146] et Yury, T. et al. (2013)[147] :

Histoire Ă©volutive

Évolution des vertĂ©brĂ©s selon un diagramme axial reprĂ©sentant les cinq grandes classes (poissons[148], amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifĂšres). La largeur des axes indique le nombre de familles dans chaque classe (les tĂ©lĂ©ostĂ©ens, poissons Ă  squelette complĂštement osseux et Ă  nageoires rayonnantes, reprĂ©sentent 99,8 % des espĂšces de poissons, et prĂšs de la moitiĂ© des espĂšces de vertĂ©brĂ©s). En classification phylogĂ©nĂ©tique, seuls[149] les oiseaux et les mammifĂšres sont des groupes monophylĂ©tiques[150].

L'Ă©tude de l'histoire Ă©volutive des oiseaux est rendue difficile du fait que les fossiles d'oiseaux en bon Ă©tat sont difficiles Ă  trouver. Cependant, les plus anciens fossiles considĂ©rĂ©s comme appartenant Ă  cette classe remontent au Jurassique supĂ©rieur, il y a plus de 150 Ma. Si l'on veut supposer les dinosaures comme un clade monophylĂ©tique, il faut considĂ©rer les oiseaux comme seuls reprĂ©sentants actuels des dinosaures. Ils sont issus du groupe des ThĂ©ropodes[151] (dans lequel on trouve le Tyrannosaure ou encore le VĂ©lociraptor).

Cette classe a connu une premiÚre spéciation principalement en deux grandes branches qui allaient survivre à l'extinction du Trias-Jurassique, les Enantiornithomorpha et les Ornithurae.

Les Ornithurae et plus particuliÚrement les Neornithes vont connaßtre une importante radiation évolutive. De nombreuses espÚces vont disparaßtre à l'extinction du Crétacé, y compris l'ensemble des Enantiornithomorpha. En fait, seule la branche issue des Neornithes, les super-ordres des Paleognathae et des Neognathes, dont les Anseriformes, Galliformes et Neoaves, vont survivre[151].

Les oiseaux vont continuer à évoluer et à se différencier tout au long du cénozoïque (depuis 65 Ma). Ainsi les Craciformes sont issus de la branche des Galliformes ou les Passeriformes sont issus des Neoaves. On considÚre aujourd'hui 27 ordres différents.

Relations entre les oiseaux et l'homme

Élevage de volailles
Basse-cour de Otto Scheuerer (1862–1934).

Les oiseaux Ă©levĂ©s pour la consommation sont appelĂ©s volailles. La volaille la plus consommĂ©e est le poulet domestique. L'espĂšce ancestrale nommĂ©e Gallus gallus a Ă©tĂ© domestiquĂ©e entre le VIe et le IIIe millĂ©naire av. J.-C. et de nombreuses races ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es. Depuis, l'Ă©levage des volailles n'a pas cessĂ© d'ĂȘtre un enjeu Ă©conomique important. La production mondiale de volaille a dĂ©cuplĂ© avec la transformation de l'aviculture par la mĂ©thode des Ă©levages en batterie. La production de poulets domestiques a Ă©tĂ© multipliĂ©e par quatre entre 1964 et 2004[152], celle des autres volailles usuelles dans une proportion au moins Ă©gale. En 2004, la production de l'ensemble des autres volailles ne dĂ©passe pas, en volume, 10 % de celle des poulets[152] et reprĂ©sente au total environ 81 millions de tonnes en 2005.

Les volailles Ă©levĂ©es en fonction des caractĂ©ristiques de leur race sont dites de chair ou pondeuses. Certains Ă©leveurs se sont spĂ©cialisĂ©s dans la production de poussins, d'autres en engraissement ou dans la production d'Ɠufs. De ce type d'Ă©levage rĂ©sultent plusieurs controverses qui concernent par exemple le bien-ĂȘtre animal, la production de lisier polluant en trop grande quantitĂ©, la menace sur la diversitĂ© biologique des volailles par la rĂ©duction des races, l'introduction de rĂ©sistance aux antibiotiques par une utilisation non raisonnĂ©e de ceux-ci, une sĂ©curitĂ© alimentaire hasardeuse du fait Ă  la fois de la mauvaise nutrition des oiseaux, de la multiplication des zoonoses et de la diffusion de zoonose par le transport.

À la stricte production des volailles sont associĂ©es une industrie spĂ©cialisĂ©e dans l'abattage, une industrie de transformation en aliment consommable, une industrie de transformation des produits dĂ©rivĂ©s et de conditionnement, une industrie de fabrication des aliments pour les volailles, une industrie du transport, ce qui fait de ce secteur agricole un enjeu industriel majeur. L'enjeu Ă©clipse les problĂšmes posĂ©s.

Certaines espĂšces sauvages sont aujourd'hui domestiquĂ©es et Ă©levĂ©es pour leur viande, leurs Ɠufs et leurs plumes, comme les autruches ou les cailles.

Chasse et pĂȘche
La pratique de la pĂȘche traditionnelle au cormoran dans le Sud-Ouest de la Chine est menacĂ©e de disparaitre et risque Ă  l'avenir d'ĂȘtre rĂ©duite comme au Japon Ă  une attraction touristique.

La chasse aux oiseaux, oiseaux qualifiĂ©s dans ce contexte de gibier, a Ă©tĂ© historiquement un enjeu alimentaire important[153], ce qui a mĂȘme menĂ© des dizaines d'espĂšces Ă  l'extinction ou au bord de l'extinction[154].

Aujourd'hui, la chasse aux oiseaux n'est plus une nécessité alimentaire dans les pays développés, mais elle est considérée soit comme une distraction soit comme un sport.

Certaines chasses traditionnelles utilisent un oiseau pour la capture du gibier, comme la fauconnerie. En Asie du Sud-Est, des cormorans Ă©taient autrefois utilisĂ©s pour la pĂȘche[155]. En Occident, les chasseurs prĂ©fĂšrent utiliser des chiens pour dĂ©busquer les oiseaux et ensuite les tirer au fusil. Les chasses au collet et Ă  la glu ont Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ©es mais sont aujourd'hui interdites. En France, la chasse de certaines espĂšces est trĂšs controversĂ©e, comme la chasse Ă  la palombe : les pratiques de chasse aux oiseaux y sont souvent en contradiction avec les lois europĂ©ennes.

La faune aviaire devenant rare du fait des pratiques de chasses ou agricoles, certaines associations de chasse organisent des Ă©levages d'oiseaux Ă  l'origine sauvages, comme des faisans ou des cailles, pour ĂȘtre relĂąchĂ©s afin que les membres de ces associations aient des cibles pendant la pĂ©riode de chasse. Ces oiseaux sont souvent des hybrides stĂ©riles. Les observateurs remarquent qu'ils n'ont pas le comportement d'oiseaux nĂ©s en libertĂ©.

RÎles dans les sociétés humaines

Fauconnerie, De arte venandi cum avibus, XIIIe siĂšcle.

D'autres oiseaux d'Ă©levages peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s Ă  d'autres fins qu'alimentaires. Diverses races domestiquĂ©es Ă  partir du Pigeon biset sont utilisĂ©es comme messagers ou comme aliments. Ils ont jouĂ©, comme messagers, un rĂŽle important durant la Seconde Guerre mondiale. Un de ces pigeons, « Cher Ami », a mĂȘme Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de Guerre amĂ©ricaine[156]. Aujourd'hui ces pratiques ont changĂ©. La colombophilie est devenue une activitĂ© ludique.

Les coqs de combat sont sources de paris ; dans certains pays comme l'Afrique du Sud ou les États-Unis, on organise des courses d'autruches[157].

La fauconnerie est une activité ancienne (au moins 35 siÚcles), autrefois dédiée à la chasse. De nos jours, elle se dédie de plus en plus à l'attraction touristique.

Plusieurs espÚces d'oiseaux sont capturées et enfermées pour distraire l'homme, soit par leurs chants, soit pour leurs plumes. L'élevage d'oiseaux comme animaux de compagnie s'est généralisé.

La fauconnerie s'est transformée presque partout avec d'autres objectifs que la chasse, par exemple des rapaces sont des centres d'attraction destinés à faire venir les touristes dans certains parcs à thÚmes comme le chùteau des Milandes[158], le chùteau de Fauquemont[159], le chùteau de Bouillon[160], etc.

L'engouement pour les oiseaux a créé un tourisme spécialisé qui consiste en voyages d'observations. Des aménagements ont été réalisés sur certains sites pour faciliter ces observations. Pour les particuliers, un secteur devenu financiÚrement important s'est spécialisé dans la nourriture des oiseaux sauvages ou la construction de nichoirs. Une étude a estimé qu'au Royaume-Uni 75 % des ménages nourrissaient les oiseaux[161].

Les plumes d'oiseaux sont utilisĂ©es pour la confection de vĂȘtements, de duvets et oreillers, etc. Les eiders ou les oies sont rĂ©putĂ©s pour leur duvet par exemple. Ces pratiques ont tendance Ă  diminuer en ce qui concerne l'utilisation dĂ©corative des plumes.

Le guano, issu des excréments des oiseaux de mer, est utilisé comme engrais et est trÚs recherché, son exploitation a été source de revenus considérables pour le Pérou au XIXe siÚcle.

D'autre part, plusieurs types de commensalisme entre oiseaux et humains sont connus : par exemple, les indicateurs sont une famille d'oiseaux utiles aux humains pour leur permettre trouver des ruches sauvages.

RĂŽle Ă©cologique des oiseaux

Le rĂŽle et l'impact des oiseaux sur l'Ă©cologie est un sujet de plus en plus soumis Ă  l'Ă©tude. Ils jouent notamment un rĂŽle important dans la lutte contre les nuisibles. On retrouve par exemple la mĂ©sange bleue (Cyanistes caeruleus) ou encore la mĂ©sange charbonniĂšre (Parus major), prĂ©datrices efficaces des insectes et des larves dans les jardins et les vergers. La chouette effraie (Tyto alba) se rĂ©vĂšle Ă©galement ĂȘtre une redoutable alliĂ©e des fermiers du Moyen-Orient, oĂč elle est utilisĂ©e pour contrĂŽler les populations de rongeurs, vĂ©ritable flĂ©au pour les cultures.

Utilisations commerciales de leur image

Dans la publicitĂ©, comme symboles d'entreprise ou comme mascottes, outre les oiseaux de fiction cĂ©lĂšbres, les images d'oiseaux sont trĂšs utilisĂ©es d'une maniĂšre plus ou moins stylisĂ©e (cf. Oiseau postal). Aux États-Unis, l'image des rapaces prĂ©dateurs, donc sans les vautours, est largement utilisĂ©e, par exemple par l'Ă©quipe de football amĂ©ricain des Seahawks de Seattle. La chouette, symbole d'AthĂ©na, dĂ©esse de la sagesse dans la GrĂšce antique, est utilisĂ©e par diverses banques et compagnies d'assurances et est un symbole utilisĂ© par l'État grec.

Les oiseaux sont également trÚs représentés sur les timbres postaux.

Oiseaux dans la culture humaine

BoĂźte Ă  oiseau chanteur, un exemple de l'intĂ©rĂȘt humain pour cette classe du rĂšgne animal, dans ce cas Ă©mulant la nature avec une version mĂ©canique.

Les oiseaux ou leurs Ɠufs, de par leur rĂ©partition, sont connus de toutes les cultures humaines et ceci a directement influencĂ© leurs coutumes, leurs religions et leur vie, par le symbolisme qui leur est associĂ©.

Symbolique de l'oiseau

On leur a donc attribuĂ©, comme Ă  tous les animaux familiers Ă  l'homme, des caractĂ©ristiques plus ou moins anthropomorphiques suivant les espĂšces mais aussi d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. L'oiseau ou ses caractĂ©ristiques associĂ©es (comme l'Ɠuf, les plumes, les ailes ou les serres) peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme symbole. Le vol de l'oiseau est naturellement porteur d'un symbole de libertĂ© comme l'exprime le mythe grec d'Icare. Par exemple, l'aigle est un symbole de majestĂ©, c'est pourquoi on le retrouve sur les armoiries de divers empires. La paix est symbolisĂ©e par la colombe.

La plupart des oiseaux sont considĂ©rĂ©s comme symboles positifs, mais il existe cependant des exceptions en fonction des cultures. Les vautours ont une rĂ©putation nĂ©gative pour beaucoup de peuples, cependant les parsis, et les zoroastriens avant eux, donnent Ă  ces oiseaux un rĂŽle singulier. Ils offrent le cadavre de leurs morts aux vautours, l'inhumation ou la crĂ©mation Ă©tant une offense Ă  la terre et au feu. Au Moyen Âge en Occident, les rapaces, surtout les nocturnes comme les Strigiformes (chouettes, hiboux), bien que trĂšs bĂ©nĂ©fiques aux paysans car mangeant des espĂšces ravageuses comme les petits rongeurs, Ă©taient jugĂ©s comme malĂ©fiques ou nuisibles. Une coutume consistait Ă  clouer sur les portes ces oiseaux pour chasser les mauvais esprits et tous les autres Strigiformes. D'ailleurs plusieurs espĂšces de rapaces ont Ă©tĂ© pourchassĂ©es. Ces animaux sont aujourd'hui protĂ©gĂ©s et leur image actuelle de majestĂ© est la plus forte, bien que les vautours, avec leur aspect ingrat, soient toujours mal acceptĂ©s[162].

En Afrique, certains chants et cris sont interprétés et traduits par certains peuples qui en tirent une signification particuliÚre, qu'elle soit positive ou néfaste. Les oiseaux produisant ces cris sont alors considérés comme bénéfiques ou maléfiques. L'art martial d'oiseau imite l'agilité de l'oiseau pour stimuler les poumons : Il travaille sur l'amplitude de la respiration, et sur le relùchement des articulations des membres supérieurs.

Oiseaux dans la langue française

En français, par exemple, chanter comme un oiseau signifie chanter gaiement. Avoir un appĂ©tit d'oiseau signifie manger trĂšs peu. Une cervelle ou tĂȘte d'oiseau est un esprit lĂ©ger, insouciant, Ă©tourdi, et un individu qui vit comme un oiseau, le fait sans souci du lendemain. Être libre comme un oiseau signifie n'avoir aucune entrave. Se faire donner des noms d'oiseaux signifie se faire copieusement insulter. Dans le langage populaire, un oiseau dĂ©signe un individu, avec un sens plutĂŽt nĂ©gatif. Un oiseau de passage dĂ©signe un individu dont on n'entendra plus parler une fois parti, un oiseau de mauvais augure est un porteur de mauvaises nouvelles. Un oiseau de nuit est un noctambule. Un oiseau rare est une personne que l'on cherche Ă  contacter mais qui se rend peu disponible.

Bon nombre d'expressions sont liĂ©es Ă  des espĂšces prĂ©cises en fonction des symboles particuliers liĂ©s aux espĂšces considĂ©rĂ©es : faire le paon pour faire le beau, ĂȘtre un pigeon pour ĂȘtre un naĂŻf, une oie pour une jeune femme naĂŻve, ĂȘtre une mĂšre poule pour une mĂšre trĂšs attentionnĂ©e. Les termes vautour, corbeau, rapace et ainsi que ceux partagĂ©s par d'autres charognards ne sont pas des qualificatifs plaisants.

L'utilisation du mot « oiseau » et du nom des oiseaux pour d'autres usages qu'une dĂ©nomination simple est trĂšs frĂ©quente. De nombreuses Ɠuvres artistiques font rĂ©fĂ©rence, dans leur titre, au terme « oiseau » comme L'Oiseau de feu, L'Oiseau et l'Enfant, L'Oiseau au plumage de cristal, Les Oiseaux, L'Oiseau bleu, Le Roi et l'Oiseau, L'Oiseau d'argile, L'Oiseau d'AmĂ©rique, L'ExpĂ©rience avec l'oiseau dans la pompe Ă  air sans qu'il y ait nĂ©cessairement un rapport direct avec les oiseaux. D'autres Ɠuvres font naturellement rĂ©fĂ©rence Ă  des espĂšces particuliĂšres, par exemple dans L'Affaire PĂ©lican ou, d'une maniĂšre trĂšs indirecte, dans Le Faucon maltais ou dans BĂ©cassine, la bĂ©cassine Ă©tant un oiseau rĂ©putĂ© stupide. Il peut aussi n'y avoir aucun rapport avec les oiseaux, comme le film Les Oies sauvages. Plusieurs plantes comportent aussi ce terme, par exemple la NĂ©ottie nid d'oiseau, l'Oiseau de paradis. On retrouve enfin ce terme dans des lieux comme la commune de Champ-d'Oiseau ou pour des objets manufacturĂ©s divers qui vont de l'Oiseau buveur Ă  l'Oiseau de Feu.

Oiseaux de fiction

Dans la littĂ©rature et la poĂ©sie, nombre d'Ɠuvres prennent l'oiseau pour sujet, par exemple Chantecler, d'Edmond Rostand ou L'Albatros de Charles Baudelaire

Oiseaux mythiques

Parmi les oiseaux mythiques, on peut citer le Rokh des Mille et Une Nuits et de Sinbad le marin, qui est un rapace géant capable de capturer des bateaux et des hommes.

Le Pouākai, selon les lĂ©gendes māori, Ă©tait capable de capturer un humain. Cet oiseau mythique Ă©tant probablement la sublimation de l'aigle gĂ©ant de Haast, disparu avec l'extermination des moas par ces mĂȘmes Māori[163].

Le Sphinx grec, la harpie, Pégase, les sirÚnes, les chimÚres sont des créatures hybrides possédant des traits d'oiseaux et sont plutÎt hostiles à l'homme.

Le Phénix, symbole de la renaissance est une créature mythique qui a volontiers été utilisée par les chrétiens qui y voient un symbole de la résurrection de Jésus-Christ.

Garuda est un oiseau géant de la mythologie indienne, incarnation de Vishnu.

Le Simurgh, oiseau de la mythologie perse, est également présent dans l'Avesta ou le Shahnameh.

Le Nok thet, oiseau fantastique issu de la mythologie hindouiste.

Contes et légendes

Il existe de trÚs nombreux contes et légendes mettant en scÚne des oiseaux[164]. Les fables de Jean de La Fontaine par exemple, mettent en scÚne des personnages zoomorphes comme Le Corbeau et le Renard, La Colombe et la Fourmi ou Le Renard et la Cigogne.

En Occident, dans certaines régions, pour cacher l'existence de la sexualité aux enfants, on raconte que les bébés sont apportés aux parents par les cigognes, faisant de cet animal un symbole positif. Cette légende a probablement sauvé de l'extinction les populations de ces espÚces dans l'est de la France.

La Poule aux Ɠufs d'or est Ă  la fois un mythe sur la chance et une allĂ©gorie sur l'importance Ă©conomique de la volaille.

Animations
Donald Duck, personnage de Walt Disney, est un canard si célÚbre qu'il a son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

En Occident, il existe des centaines de dessins animĂ©s ou bandes dessinĂ©es comportant des oiseaux comme personnages principaux et secondaires. Ce sont des caricatures auxquelles on attribue un caractĂšre que l'on prĂȘte Ă  ces oiseaux, ainsi, par exemple, la poule est mĂšre poule ou frivole idiote, le coq est hardi et arrogant comme dans les dessins animĂ©s de Charlie le coq produits par Looney Tunes, mĂȘme si la graphie de certains longs mĂ©trages, comme Birds in the Spring, est plus rĂ©aliste. Orville, l'albatros de Bernard et Bianca, n'a pas simplement une dĂ©marche comique, il l'est. Les petits oiseaux sont gentils ou malins comme le canari Titi de Looney Tunes. Souvent, les canards sont colĂ©riques, bruyants et roublards comme Donald Duck de Disney et Daffy Duck de Looney Tunes. Les rapaces sont en gĂ©nĂ©ral des mĂ©chants, comme Beaky Buzzard, Hennery le faucon ou plus rĂ©cemment le faucon de Stuart Little 2, et s'affrontent Ă  de gentilles souris ou autres oiseaux comme Woody Woodpecker. Face aux hĂ©ros de ces Ɠuvres manichĂ©ennes, les mĂ©chants finissent toujours bredouilles. Parmi ces oiseaux cĂ©lĂšbres, on peut citer Ă©galement Woodstock (en), le meilleur ami de Snoopy, Chilly Willy le manchot, Yakky Doodle (en) le pigeon de Hanna-Barbera et Bip Bip, le Grand gĂ©ocoucou de Bip Bip et Coyote.

Dans les dessins animĂ©s plus provocateurs, ces stĂ©rĂ©otypes sont moins vrais comme dans ClĂ©o et Chico, les personnages Ă©tant des anti-hĂ©ros. À travers ces dessins animĂ©s, certains types de relations humains-oiseaux peuvent ĂȘtre Ă©voquĂ©s, par exemple l'Ă©levage en batterie dans Chicken Run et ĂȘtre ainsi dĂ©noncĂ©s.

Cinéma

Le cinĂ©ma est riche de situations oĂč les oiseaux sont montrĂ©s, Ă©voquĂ©s, ou mĂȘme au centre de l'action. Une Ɠuvre qui a particuliĂšrement marquĂ© les esprits du XXe siĂšcle est celle d’Alfred Hitchcock, Les Oiseaux, tirĂ©e de la nouvelle Ă©ponyme de DaphnĂ© du Maurier qui prĂ©sente les oiseaux comme une menace, sous forme de nuĂ©es dangereuses. Birdy, film d'Alan Parker, est une Ɠuvre oĂč un homme se prend pour un oiseau.

Plusieurs films documentaires portant sur les oiseaux, sortis au cinéma, ont été réalisés, comme La Marche de l'Empereur de Luc Jacquet ou Le Peuple Migrateur de Jacques Perrin.

Oiseaux dans l’art

Les oiseaux apparaissent dans la culture et l'art pariĂ©tal depuis la prĂ©histoire oĂč ils sont reprĂ©sentĂ©s sur des peintures rupestres[165] - [166], par exemple dans la scĂšne du puits de la grotte de Lascaux. HomĂšre s'est servi des oiseaux dans son Ɠuvre et notamment du Rossignol dans l'OdyssĂ©e. Il fut suivi par de nombreux poĂštes, du fait de l'Ă©lĂ©gance et de la complexitĂ© du chant de cet oiseau[167].

Dans l'art mĂ©diĂ©val aussi, le poĂšte soufi iranien FarÄ«d ad-DÄ«n ÊżAáč­áč­Är a Ă©crit l'histoire d'une bande de trente oiseaux pĂšlerins partant sous la conduite de la huppe Ă  la recherche du Simorgh dans son livre La ConfĂ©rence des oiseaux en 1177. À la fin de leur quĂȘte, ils dĂ©couvrent leur moi profond (jeu de mots sur Simurgh = 30 oiseaux).

Les oiseaux n'ont pas cessĂ© d'inspirer les artistes par leurs formes, leurs couleurs et les symbolismes auxquels ils sont associĂ©s, comme le trĂŽne du Paon. Certains artistes se sont spĂ©cialisĂ©s avec succĂšs sur les oiseaux comme Jean-Jacques Audubon qui allait donner son nom Ă  la SociĂ©tĂ© nationale Audubon. Chez Ximena Armas, l’oiseau est la victime premiĂšre d’une nature outragĂ©e ; il n’est souvent prĂ©sent que par quelques plumes Ă©parses.

La relation entre les albatros et les marins, thÚme central de La Complainte du vieux marin de Samuel Taylor Coleridge, est un exemple d'allégorie poétique. Les oiseaux ont inspiré de nombreux poÚmes, comme L'Albatros de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du mal ou La mort de l'aigle de José-Maria de Heredia dans le recueil Les Trophées[168].

Oiseaux célÚbres

Quelques oiseaux sont devenus célÚbres comme Alex et William d'Orange.

Religion

Si plusieurs religions ont directement utilisĂ© certains oiseaux comme symbole religieux, la plupart ont utilisĂ© l'Ɠuf, les plumes ou les ailes. Certaines religions considĂšrent certains oiseaux comme porteurs d'une essence divine car symbole de leur(s) dieu(x). Par exemple, Ă  l'instar de plusieurs autres types d'animaux, la religion Ă©gyptienne antique Ă©levait avec un grand faste et respect les spĂ©cimens de Faucon, d'Ibis, de Huppe fasciĂ©e dans leur temple.

Certaines populations dravidiennes considĂšrent les paons bleus comme divins, manifestation de la Terre mĂšre[169].

D'autres peuples, plus simplement, représentent leur(s) dieu(x) sous la forme d'oiseau, comme les yézédis qui représentent Melek Ta'us sous la forme d'un paon, comme les chrétiens utilisent la Colombe comme manifestation d'une des essences de la Sainte Trinité, le Saint-Esprit. La Bible se sert aussi de la colombe avec plusieurs significations associées, effroi, passivité, deuil et beauté. La couleur de la « blanche colombe » en fait un symbole de pureté qui était trÚs commune au Moyen-Orient durant l'antiquité[170].

Les interprĂ©tations humaines de ces messages ne sont pas uniformes puisque la Huppe fasciĂ©e est sacrĂ©e en Égypte antique, elle est symbole de vertu en Perse et elle est signe de guerre dans les pays scandinaves[171].

Les deux corbeaux Hugin et Munin sur les Ă©paules d'Odin dans une illustration du XVIIIe siĂšcle.

Certains cultes ou mythologies ont attribué des pouvoirs à certains oiseaux, sans en faire des dieux, comme le rÎle de messager des dieux attribué à Hugin et Munin, deux grands corbeaux dans les mythologies nordiques[172].

Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre simplement instrument sans conscience d'un dieu. La Bible, qui reprend le rĂ©cit de l'ÉpopĂ©e de Gilgamesh, raconte, dans le Livre de la GenĂšse, que NoĂ© lĂąche une colombe puis un corbeau pour trouver une terre aprĂšs le dĂ©luge[173]. Dans le Livre des Rois, des corbeaux sont envoyĂ©s par Dieu pour nourrir Élie[174]. Dans le Coran, un corbeau envoyĂ© par Allah apprend Ă  CaĂŻn comment enterrer son frĂšre.

Ils peuvent faire office de messagers des dieux pour les prĂȘtres comme dans la mythologie Rapa Nui (en) oĂč Tangata manu, l'Homme-oiseau, le roi de l'Île de PĂąques, Ă©tait dĂ©signĂ© par une course Ă  la dĂ©couverte d'un Ɠuf. Ceci Ă©tait vraisemblablement le cas pour toutes les cultures mĂ©diterranĂ©ennes antiques. Philon d'Alexandrie, un philosophe juif hellĂ©nisĂ©, reconnaĂźt ce rĂŽle de messager aux oiseaux[175]. Dans la religion romaine par exemple, le vol des oiseaux ou leurs entrailles Ă©taient interprĂ©tĂ©s par les haruspices et augures pour dĂ©terminer la volontĂ© des dieux.

Également, pour certains cultes, les oiseaux peuvent ĂȘtre offerts en sacrifice. Le LĂ©vitique prĂ©cise que la colombe et les pigeons sont les seuls oiseaux offrables en sacrifice, le riche, lui, pouvant sacrifier du bĂ©tail.

Si les oiseaux adultes sont utilisĂ©s comme symbole religieux, il en est de mĂȘme pour les Ɠufs, symboles par excellence de la renaissance et de la puretĂ© des formes, mais aussi pour certains de leurs comportements. Le vol des oiseaux est considĂ©rĂ© comme un signe de la perfection divine dans le Coran[176].

Les oiseaux sont perçus plutÎt comme des symboles bénéfiques, une illustration possible de ce fait est qu'en iconographie occidentale les ailes des anges, créatures bénéfiques, sont représentées sous forme d'ailes d'oiseaux, animaux diurnes, alors que celles des démons, créatures maléfiques, sont représentées avec des ailes de chiroptÚres, animaux nocturnes.

Étude des oiseaux

La discipline qui Ă©tudie les oiseaux se nomme l'ornithologie.

Vous pouvez consulter ici une liste d'ornithologues.

Différentes sciences étudiant les oiseaux

Un ornithologue prend les mensurations d'un oisillon de Goéland.

L'étude des oiseaux est une science pratiquée par une large majorité d'amateurs et non par les seuls ornithologues. Leur observation et la collecte d'informations relÚvent souvent de techniques simples nécessitant peu de matériel. Les scientifiques « officiels » (peu nombreux dans la majorité des pays) s'appuient sur des réseaux d'observateurs amateurs, parfois trÚs étoffés (deux millions de Britanniques adhÚrent à la Royal Society for the Protection of Birds).

On distingue usuellement plusieurs branches Ă  l'ornithologie, par exemple l'Oologie pour l'Ă©tude des Ɠufs, la PalĂ©ozoologie pour l'Ă©tude des Ɠufs fossiles. L'Ethnoornithologie Ă©tudie, elle, les rapports entre les hommes et les oiseaux.

L'ornithologie scientifique s'appuie aujourd'hui sur la systématique, l'éthologie et la psychologie comparative, la biologie moléculaire, la génétique, la dynamique des populations, mais aussi la paléontologie (pour comprendre la phylogénétique des oiseaux). Les pinsons de Darwin sont par exemple à l'origine de notre compréhension du phénomÚne de spéciation et des mécanismes de l'évolution des espÚces.

Elle a notamment montré que de nombreuses espÚces étaient menacées (en particulier par la destruction de leur habitat et la généralisation de l'utilisation des pesticides et avicides) et que les oiseaux situés au sommet des chaßnes alimentaires sont des indicateurs trÚs sensibles de la pollution et de l'état des écosystÚmes. Les oiseaux communs ne sont pas épargnés (à titre d'exemple, selon le programme STOC, de 1989 à 2007, leurs populations ont globalement décliné de 18 % en France).

Oiseaux de laboratoire

La classe des oiseaux est une des classes les plus étudiées en laboratoire. De nombreuses espÚces y sont étudiées du fait de la facilité des conditions d'élevage. Certaines espÚces sont plus étudiées pour leurs vocalisations comme les diamants mandarins (espÚce ayant également fait l'objet d'études génétiques approfondies[177]), d'autres pour leur intelligence comme celle du genre Corvus. Les poulets et les pigeons sont également populaires pour la biologie et la psychologie comparative.

DĂ©signations, classification

Initialement, la langue française disposait, pour dĂ©signer les oiseaux, de noms gĂ©nĂ©riques basĂ©s uniquement sur la morphologie (rapace, Ă©chassier, canard, perroquet, hirondelle, oie, cygne, etc.) ou sur l'usage qu'on en fait (volaille, sauvagine...), certains de ces termes ne dĂ©signant pas les mĂȘmes oiseaux d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Avec l'apparition de la systĂ©matique, les ornithologues ont crĂ©Ă© des noms fondĂ©s sur l'anatomie pour faire des regroupements adaptĂ©s Ă  un classement taxinomique. Ceux-ci sont passĂ©s dans le langage courant, mais beaucoup se sont avĂ©rĂ©s polyphylĂ©tiques, par exemple palmipĂšde. Au cours du XXe siĂšcle, la classification a Ă©voluĂ© en regroupant les diffĂ©rentes espĂšces selon des affinitĂ©s plus subtiles. Une autre rĂ©volution dans la taxinomie s'est produite au cours des annĂ©es 1990, avec l'apparition d'une classification basĂ©e sur la gĂ©nĂ©tique, en l'occurrence des techniques d'hybridation de l'ADN. Celle-ci est dans l'ensemble acceptĂ©e en AmĂ©rique du Nord, tandis que les rĂ©ticences sont plus importantes ailleurs dans le monde, comme l'illustre la publication, entre 1992 et 2013, de l'encyclopĂ©die des oiseaux Handbook of the Birds of the World (HBW) en 17 volumes, adoptant une classification qui ignore l'analyse gĂ©nĂ©tique[178].

La nécessité de répertorier au niveau mondial les trÚs nombreux oiseaux existant et les fossiles d'espÚces disparues a nécessité rapidement la création de noms scientifiques. Un nom scientifique international a été attribué à chacun d'eux et le latin a été préféré pour cela.

Contrairement à la plupart des autres animaux, chacune des espÚces d'oiseaux dispose d'un nom scientifique français normalisé unique attribué par la Commission internationale des noms français des oiseaux. Ces noms scientifiques normalisés en français n'ont pas le rayonnement mondial des noms scientifiques en latin. En français, les noms vernaculaires sont donc souvent accompagnés d'un nom binomial en latin, de portée mondiale, écrit en italique, et construit selon le Code international de nomenclature zoologique.

Histoire de la classification scientifique des oiseaux
Planche comparant le squelette d'un ĂȘtre humain et d'un oiseau. Extraite de l’Histoire des oyseaux de Pierre Belon.

Le naturaliste suisse Conrad Gessner publie en 1555 le troisiĂšme volume de son ouvrage de zoologie Historiae animalium, consacrĂ© aux oiseaux[179]. La mĂȘme annĂ©e paraĂźt l'Histoire de la nature des oyseaux, avec leurs descriptions et naĂŻfs portraicts retirez du naturel du naturaliste français Pierre Belon. Ces deux ouvrages constituent un premier effort de classification depuis Aristote dont ils s'inspirent. Celui de Gessner est plus Ă©rudit mais celui de Belon, plus original, propose la classification la plus intelligente et la plus solide pour l'Ă©poque[180]. Belon dĂ©crit tous les oiseaux qu'il connaĂźt et les regroupe suivant leur comportement et leur anatomie : les oiseaux de proie, les oiseaux d'eaux, les omnivores, les petits oiseaux (subdivisĂ©s Ă  leur tour en insectivores et en granivores)[181]. De nouveaux termes, forgĂ©s sur des racines latines, sont peu Ă  peu crĂ©Ă©s et passent dans le langage populaire, comme palmipĂšde. Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, le naturaliste italien Ulisse Aldrovandi fait paraĂźtre les trois livres constituant le volume XII de son Histoire naturelle. Son Ɠuvre, comme celle de Gessner, lui vaudra de virulentes critiques, mais ses illustrations sont meilleures et sa classification plus Ă©voluĂ©e[182].

La premiÚre classification scientifique est publiée en 1676 par Francis Willughby et John Ray sous le nom de Ornithologiae[183].

C'est dans la 10e édition de son Systema NaturÊ que Carl von Linné propose une classification des oiseaux en six groupes.

Petit à petit, surtout grùce aux travaux de Carl von Linné parus en 1758, cette classification va, cette classification va se perfectionner grùce (notamment) aux travaux sur l'anatomie comparée et l'embryologie.

La classification de Georges Cuvier marque une rupture avec les méthodes précédentes basées sur des critÚres anatomiques isolés, l'anatomiste français utilisant la taxonomie et l'anatomie comparée comme un outil et non comme une fin en soi[184]. Elle divise les oiseaux en six groupes : rapaces, passereaux, grimpeurs, gallinacés, échassiers, palmipÚdes.

La classification la plus communĂ©ment admise est ensuite celle de Sharpe dans le Catalogue of the Birds in the British Museum, qui propose les ordres des palmipĂšdes, Ă©chassiers, gallinacĂ©s, colombins ou pigeons, grimpeurs, passereaux, rapaces, coureurs. Les dĂ©nominations d'Ă©chassier ou palmipĂšde sont aujourd'hui jugĂ©es comme obsolĂšte d'un point de vue taxonomique mais continuent d'ĂȘtre utilisĂ©es[185].

Une des systématiques les plus importantes de la fin du XXe siÚcle est celle élaborée par James Lee Peters. La classification de Howard et Moore en dérive[186]. Dans la vision traditionnelle de l'évolution des oiseaux modernes (Neornithes), on place à la base de l'arbre phylogénétique, aprÚs les ratites et tinamous, les groupes d'oiseaux marins tels les manchots, les grÚbes, les plongeons et pélicans, etc.

Vers la fin des années 1970 et durant toute la décennie suivante, Charles Gald Sibley et Jon Edward Ahlquist mÚnent des études fondées sur des méthodes d'hybridation de l'ADN, ce qui modifie profondément les connaissances sur la phylogénie des oiseaux[187]. La nouvelle classification (Phylogeny and classification of birds : a study in molecular evolution de Sibley et Ahlquist en 1990) montre que les canards et les gallinacés sont les parents les plus proches des ratites (qui intÚgrent les tinamous) formant les Paléognathes. Les Galloanserae constituent une lignée ancienne chez les Néognathes. Les groupes d'oiseaux marins traditionnellement considérés comme archaïques sont maintenant placés dans l'ordre des Ciconiiformes élargi, qui comprend aussi les rapaces diurnes (Accipitridae, Sagittariidae et Falconidae) et les limicoles (Scolopacidae, Charadriidae, Laridae, etc.). Dans cette nouvelle taxinomie du vivant, dite classification phylogénétique, les oiseaux font partie des Archosauriens qui comprennent un grand nombre de fossiles appelés dinosaures. Cette systématique[188] est dans l'ensemble acceptée en Amérique tandis que les réticences sont plus importantes en Europe.

Les recherches pour comprendre la position relative de chaque groupe d'oiseaux continuent et d'autres domaines que la gĂ©nĂ©tique sont explorĂ©s. Un chercheur russe a dĂ©montrĂ© que la structure de la coquille des Ɠufs pourrait ĂȘtre utile dans la dĂ©termination des relations entre oiseaux[189].

Maladies communiquées aux humains

Les oiseaux peuvent ĂȘtre porteurs, sains ou non, de maladies transmissibles Ă  l'homme (voir le paragraphe « Maladies aviaires »). Les oiseaux peuvent entraĂźner Ă©galement des allergies liĂ©es en particulier aux plumes.

Lutte contre les oiseaux

Nuée d'étourneaux au-dessus de Rome. Cette espÚce peut former des bandes de plusieurs milliers d'individus pouvant générer de grands dommages dans les vergers et les villes.
Mesure de protection contre les pigeons bisets en Suisse.

Certains oiseaux sont considérés comme nuisibles. Les causes en sont diverses et certaines trÚs controversées. Par exemple, ils consomment de petits fruits ou du maïs, comme les carouges à épaulettes, les moineaux, certains étourneaux, les gros-becs, certaines corneilles et certains corbeaux[190]. Les pigeons sont quant à eux une nuisance pour les bùtiments, bien qu'en Angleterre on les voie attaquer certaines cultures.

Les moyens mis en place pour lutter contre eux peuvent ĂȘtre trĂšs diffĂ©rents.

L'abattage par certains chasseurs de rapaces particuliĂšrement utiles aux agriculteurs, car chassant surtout les vermines mais perçus comme une concurrence dĂ©loyale pour la chasse aux liĂšvres et lapins, a fortement rĂ©duit certaines populations. Les vautours, dans le sud de la France, accusĂ©s sans preuves formelles de tuer moutons et vaches, ont Ă©tĂ© exterminĂ©s, avant d'y ĂȘtre rĂ©introduits[191].

D'autres espÚces, devenues invasives à la suite de l'introduction humaine car jugées initialement utiles, font l'objet de mesures visant soit la réduction de leurs populations soit l'éradication.

Pour les espĂšces sauvages autochtones, les agriculteurs cherchent avant tout Ă  empĂȘcher les oiseaux de consommer les plantes qu'ils cultivent. Les moyens mis en Ɠuvre sont divers, rĂ©pulsifs sonores, rĂ©pulsifs visibles tels les Ă©pouvantails, chasse, destruction des nids, piĂ©geage ou protection des cultures par filets ou sacs, par des produits chimiques rĂ©pulsifs et par la culture d'espĂšces vĂ©gĂ©tales rĂ©pulsives[190].

Certains rapaces sont Ă©levĂ©s pour effrayer les autres oiseaux autour des aĂ©roports afin de protĂ©ger les avions des collisions. Ils sont Ă©galement rĂ©introduits dans les villes pour lutter contre les pigeons considĂ©rĂ©s comme des flĂ©aux. En effet, ces derniers, en plus de transmettre certaines maladies, endommagent les bĂątiments publics avec leurs dĂ©jections. Il est d'ailleurs interdit de les nourrir dans de nombreuses villes. Des Ă©pines sont posĂ©es sur ces bĂątiments pour les empĂȘcher de se poser, des dispositifs analogues existent aussi sur certains panneaux solaires photovoltaĂŻques de façon que leurs dĂ©jections ne fassent pas baisser les rendements.

Certaines nuées saisonniÚres, comme celle du jaseur boréal, sont considérées comme une malédiction dans de nombreux pays de l'est européen[192]. Ils se déplacent en nuées vers l'ouest durant les hivers particuliÚrement rigoureux, semblant amener le froid avec eux.

Action de l'homme dans les disparitions actuelles

L'Ă©volution se produit Ă  une Ă©chelle trop lente pour ĂȘtre clairement perçue par les humains, mais on note une diminution certaine du nombre d'espĂšces et surtout du nombre d'individus au sein de nombreuses espĂšces. Ainsi 12 % des espĂšces Ă©taient au dĂ©but du XXIe siĂšcle reconnues en danger par l'UICN, rĂ©alitĂ© confirmĂ©e par une Ă©tude de Birdlife International en 2018 selon laquelle au moins 40 % des espĂšces connaissent une baisse de leur population[193] - [4]. Les causes de disparition sont

Deux Moas, oiseaux d'environ m de haut, chassés par l'aigle de Haast, rapace d'environ m d'envergure : la disparition de ces deux espÚces a des causes humaines.
  • la chasse (pour certaines espĂšces) : l'homme, par sa prĂ©dation directe, est la cause de la disparition de plusieurs espĂšces d'oiseaux comme le Moa ou le Dronte,
  • l'empoisonnement ou un affaiblissement immunitaire par les pesticides et d'autres polluants. Beaucoup d'oiseaux qui se trouvent au sommet de la pyramide alimentaire sont Ă  ce titre victimes de la pollution en concentrant les polluants.
  • Certaines espĂšces connaissent une augmentation plus ou moins insoupçonnĂ©e de l'hybridation ; certaines espĂšces proches, voyant leur habitat se morceler, se croisent en produisant mĂȘme des hybrides stĂ©riles en quantitĂ© si importante que cela peut mettre ces espĂšces en pĂ©ril. Par exemple, les nombreux oiseaux-mouches hybrides trouvĂ©s dans le nord ouest de l'AmĂ©rique du Sud peuvent reprĂ©senter une menace pour la conservation de ces espĂšces en espĂšces distinctes.
  • Certaines espĂšces rares font l'objet d'un trafic (les perroquets par exemple).
  • La perte de capital gĂ©nĂ©tique est un des problĂšmes pour le long terme, qui concerne aussi et plus encore les oiseaux domestiquĂ©s et d'Ă©levages[195] (poules, canards, oies en particulier, Ă  la suite de la production industrielle de poussins d'un jour Ă  partir de reproducteurs sĂ©lectionnĂ©s). Le CNRS estimait en 2005 que 50 % des races domestiques Ă©taient en voie de disparition.
  • La diffusion de zoonoses, Ă  cause des modalitĂ©s d'Ă©levages industriels et de transport, est Ă©galement une menace, les Ă©levages constituant des rĂ©serves potentielles de maladies ou des foyers sensibles d'incubations infectieuses.

Protection des oiseaux

La liste des espĂšces d’oiseaux menacĂ©s d’extinction tend Ă  s’allonger, bien que les oiseaux soient mobiles et semblent pouvoir plus facilement Ă©chapper que d'autres espĂšces aux menaces qui pĂšsent sur eux. La liste rouge des espĂšces menacĂ©es, Ă©ditĂ©e par l’UICN et rĂ©actualisĂ©e en 2020, compte 1 486 espĂšces d’oiseaux menacĂ©es d’extinction sur 10 930, soit 13,6 % du total[196].

Les gouvernements, et de nombreuses associations de protection de la nature ou de sociĂ©tĂ©s ornithologiques, travaillent Ă  la protection des oiseaux de diverses maniĂšres, comme la loi, la protection et la restauration des sites, et l’élevage de populations captives dans la perspective de leur rĂ©introduction. Certaines d'entre elles visent aussi Ă  la protection des races domestiques dont la diversitĂ© diminue.

Quartier général de l'UICN à Gland, en Suisse.

Parmi les ONG les plus représentatives travaillant dans le domaine de la conservation des oiseaux se trouvent BirdLife International et ses délégations nationales, régionales et départementales, l'UICN, etc.

Des conventions et accords internationaux réglementent certains aspects ayant trait à la protection des espÚces : Convention de Washington (CITES), Convention de Berne, Convention de Bonn, Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA), Migratory Bird Treaty Act, etc.

Les efforts menĂ©s par les diffĂ©rents partenaires ont permis, en 2004, que seize espĂšces d’oiseaux qui auraient disparu sans mesures conservatoires, soient toujours existantes[197].

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Bird » (voir la liste des auteurs).
  1. Il est impossible de donner un nombre exact car les statuts taxonomiques sont en constante Ă©volution.
  2. En dehors des oiseaux, les chauves-souris sont les seuls vertébrés capables de vol battu.
  3. Il existe cependant de rares cas d'hétérothermie ; ainsi, les colibris entrant à l'état de torpeur sont considérés comme hétérothermes temporaires, voir Adrien Cristinelli, Torpeur et hibernation chez les vertébrés homéothermes, , PDF (lire en ligne).
  4. Les oiseaux ont des battements cardiaques trĂšs Ă©levĂ©s : 600 pulsations par minute chez le colibri, 1 000 chez la mĂ©sange en activitĂ©, 70 chez l'autruche. Cf Georges B. Johnson, Peter H. Raven, Kenneth A. Mason, Jonathan B. Losos, Susan R. Singer, Biologie, De Boeck SupĂ©rieur, , p. 715.
  5. Le perroquet Grand Vaza fait exception avec son hémipénis externe et largement visible en période de reproduction. Sa copulation, une des plus longues du monde aviaire, dure jusqu'à une heure et demie.
  6. EspÚces originellement endémiques ou devenues endémiques, le nombre donné est nécessairement approximatif car il dépend de la taxonomie et de l'époque retenue.

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Voir aussi

Références taxinomiques

Ouvrages généraux

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    L'ouvrage présente de nombreuses informations sur l'anatomie, la physiologie, l'écologie, l'éthologie et la systématique. Il convient particuliÚrement à ceux qui aimeraient aller plus loin dans la connaissance des oiseaux.
  • (en) C. Perrins, The New Encyclopedia of Birds, Oxford, Oxford University Press, , 656 p.
    L'ouvrage prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des oiseaux et un panorama complet des familles (caractĂ©ristiques principales, nombre d'espĂšces et de genres, principales espĂšces, distribution, habitat, taille, plumage, voix, nid, Ɠufs, rĂ©gime alimentaire et statut de conservation) selon la classification classique.

Oiseaux du monde

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  • : vol. 2, New World Vultures to Guineafowl (1994), BirdLife International, 638 p
  • : vol. 3, Hoatzin to Auks (1996), BirdLife International, 821 p
  • : vol. 4, Sandgrouse to Cuckoos (1997), B. I., 679 p
  • : vol. 5, Barn-owls to Hummingbirds (1999), B. I., 759 p
  • : vol. 6, Mousebirds to Hornbills (2001), B. I., 589 p
  • : vol. 7, Jacamars to Woodpeckers (2002), B. I., 613 p
    • del Hoyo J., Elliott A. & Christie D.
  • : vol. 8, Broadbills to Tapaculos (2003), B. I., 845 p
  • : vol. 9, Cotingas to Pipits and Wagtails (2004), B. I., 863 p
  • : vol. 10, Cuckoo-shrikes to Thrushes (2005), B. I., 895 p
  • : vol. 11, Old World Flycatchers to Old World Warblers, B. I., 798 p
  • : vol. 12, Picathartes to Tits and Chickadees, B. I., 816 p
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  • Walters M. (1998) L’Inventaire des Oiseaux du Monde, Delachaux et NiestlĂ©, Lausanne, Paris, 381 p.
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  • Dubois P.J., Le MarĂ©chal P., Olioso G. & YĂ©sou P. (2000) Inventaire des oiseaux de France. Nathan, Paris, 397 p.
  • Groupe d'Ă©tude et de protection des oiseaux en Guyane (2003) Portraits d'oiseaux guyanais. Ibis Rouge Éditions, Guyane, Guadeloupe, Martinique, Paris, RĂ©union, 479 p.
  • Langrand O. (1995) Guide des Oiseaux de Madagascar. Delachaux & NiestlĂ©, Lausanne, Paris, 415 p.
  • Collectif (2013). Merci les oiseaux! : le magazine qui vous donne des ailes. Terre&Nature, Lausanne, 98 p. (ISBN 9782839912945)
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  • Roger Toy Peterson (1989) Les oiseaux de l'est de l'AmĂ©rique du Nord. Broquet, QuĂ©bec, 386 p.
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  • GĂ©roudet P. (1999) Les PalmipĂšdes d'Europe. Delachaux et NiestlĂ©, Lausanne, Paris, 510 p.
  • Gille D. & François B. (2003) La famille des InsĂ©parables. CDE, Sainte-Reine-de-Bretagne, 151 p.
  • Madge S. & Burn H. (1996) Corbeaux et Geais. Guide des Corbeaux, Geais et Pies du monde entier. Vigot, Paris, 184 p.
  • Mario D. & Conzo G. (2004) Le grand livre des perroquets. de Vecchi, Paris, 287 p.
  • Ravazzi G. (1995) Guide des oiseaux exotiques. Les Diamants et autres EstrildidĂ©s. De Vecchi, Paris, 157 p.
  • Taylor D. (2006) Guide des limicoles d'Europe, d'Asie et d'AmĂ©rique du Nord. Delachaux & NiestlĂ©, Paris, 224 p.

Revues scientifiques spécialisées

Revues de vulgarisation

Voir aussi Orientation bibliographique en ornithologie et Liste de périodiques ornithologiques.

Articles connexes

Liens externes

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