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Alex (perroquet)

Alex, né en 1976 au Royaume-Uni et mort le à Waltham (Massachusetts), est un perroquet gris du Gabon.

Alex
Informations
Sexe
Date de naissance
Date de décès
Lieu de décès

De 1977 à sa mort, il a fait l'objet d'une expérience scientifique menée par l'éthologue Irene Pepperberg visant à étudier les capacités cognitives des animaux et en particulier les capacités du perroquet à comprendre le langage humain. Le nom Alex est en effet un acronyme du nom du projet : Avian Learning EXperiment (« Expérience d'apprentissage aviaire »).

Alex possĂ©dait un vocabulaire d'environ 150 mots d'anglais qu'il utilisait Ă  bon escient et comprenait plus de 1 000 mots. Ce qui rendait Alex si exceptionnel n'Ă©tait pas tellement le nombre de mots qu'il connaissait mais le fait qu'il les comprenait rĂ©ellement et pouvait mĂŞme les utiliser de manière constructive dans le cadre d'une conversation. Il Ă©tait, par exemple, capable de donner la couleur d'objets qu'on lui dĂ©signait et de les retenir. Par ailleurs, des travaux publiĂ©s en 2006 semblent montrer qu'il maĂ®trisait Ă©galement les nombres jusqu'Ă  6, y compris le zĂ©ro. C'est aussi le premier animal non humain connu Ă  avoir posĂ© une question, demandant de quelle couleur il Ă©tait.

Capacités

Irene Pepperberg a rĂ©pertoriĂ© les performances d'Alex. En 1999, il pouvait identifier 50 objets diffĂ©rents et compter les quantitĂ©s jusqu'Ă  six. Il pouvait distinguer aussi sept couleurs et cinq formes, comprendre des concepts comme « plus gros que… », « plus petit que… », « pareil à… », ou « diffĂ©rent de… », il apprenait aussi « au-dessus » et « en dessous »[1]. Alex possĂ©dait un vocabulaire d'environ 150 mots[2], mais ce qui Ă©tait exceptionnel, c'Ă©tait le fait qu'il comprenait le sens de ce qu'il disait. Par exemple, lors d'expĂ©riences au cours desquelles des objets lui Ă©taient montrĂ©s, Alex Ă©tait capable de dĂ©crire leur forme, leur couleur et leur matière. S'il lui Ă©tait demandĂ© la diffĂ©rence entre deux objets, il donnait les rĂ©ponses, et s'il n'y en avait pas, il disait « none » (aucune). Quand il Ă©tait fatiguĂ© des expĂ©riences, il disait : « I'm gonna go away » (Je vais partir) et si le chercheur montrait alors de l'Ă©nervement ou une rĂ©action, Alex essayait de dĂ©dramatiser en disant « I'm sorry » (Je suis dĂ©solĂ©). Alex savait aussi ce qu'il voulait ; ainsi, quand il disait « Wanna banana Â» (Je veux une banane) et que les chercheurs lui donnaient des noix, Alex restait alors silencieux et demandait Ă  nouveau une banane, ou prenait la noix et la jetait sur le chercheur. Durant les tests, il rĂ©pondait correctement Ă  environ 80 % des questions[3].

Notes et références

  1. (en) Dinitia Smith, « A Thinking Bird or Just Another Birdbrain? », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. (en) Benedict Carey (10 septembre 2007), « Alex, a Parrot Who Had a Way With Words, Dies », New York Times, consultĂ© le 11 septembre 2007.
  3. (en) Irene Pepperberg Q&A.

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