AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bilateria

Les bilatĂ©riens (Bilateria) forment un des plus grands clades des mĂ©tazoaires, ayant un cĂŽtĂ© droit et un cĂŽtĂ© gauche (contrairement aux mĂ©duses et aux Ă©ponges de mer). Ils incluent la majoritĂ© des animaux connus, comme les mammifĂšres, les insectes, les mollusques ou les « vers ». Ils comptent environ 1 200 000 espĂšces. Les bilatĂ©riens ont aussi souvent un ventre et un dos, un avant et un arriĂšre, en plus d'avoir un cĂŽtĂ© droit et un cĂŽtĂ© gauche[1] - [2] - [3]. Ces axes de polaritĂ© sont hautement corrĂ©lĂ©s avec la complexification du systĂšme nerveux, les mouvements de localisation des cellules Ă©tant gĂ©rĂ©s ou rĂ©gulĂ©s par les gĂšnes homĂ©otiques[4]. « La polaritĂ© antĂ©ropostĂ©rieure dĂ©termine la centralisation des informations sensorielles et la cĂ©phalisation de l'animal, alors que la polaritĂ© dorso-ventrale oriente le systĂšme nerveux en position soit ventrale (hyponeurien) soit dorsale (Ă©pineurien)[5] ».

Bilateria
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Divers Bilatériens

Sous-rĂšgne

Bilateria
Haeckel, 1874

Infra-rÚgnes de rang inférieur

Synonymes

Planche du zoologiste Ernst Haeckel qui introduisit l'opposition entre symétries bilatérale et radiaire dans le rÚgne animal.

La symĂ©trie bilatĂ©rale prĂ©sente l'intĂ©rĂȘt de favoriser des dĂ©placements dans une seule direction, dĂ©veloppant la spĂ©cialisation des segments entre la tĂȘte et la queue[6].

Description et caractéristiques

Les bilatĂ©riens ou artiozoaires sont caractĂ©risĂ©s, au moins au stade larvaire, par une symĂ©trie bilatĂ©rale (cette symĂ©trie dĂ©finit des axes de polaritĂ© antĂ©ro-postĂ©rieur, dorso-ventral et transversal droite/gauche[7]) Ă  l'origine de leur nom (l'adjectif grec ጅρτÎčÎżÏ‚ (ĂĄrtios) signifie pair (multiple de deux)[8]), la prĂ©sence de trois feuillets embryonnaires[1] - [3] (ils sont triploblastiques) ectoderme, mĂ©soderme et endoderme (au lieu de deux pour les autres mĂ©tazoaires dits diploblastiques), et un tube digestif. Le systĂšme nerveux n'est souvent pas constituĂ© d'un plexus nerveux, et les neurones sont souvent regroupĂ©s au sein de structures diverses : ganglions, chaĂźne nerveuse ou cerveau.

Il existe deux grandes divisions de bilatĂ©riens selon que, lors du dĂ©veloppement embryonnaire, la bouche apparaĂźt avant l'anus ou le contraire : les protostomiens (bouche en premier) que sont principalement les arthropodes et les mollusques, et les deutĂ©rostomiens (bouche en second) que sont les vertĂ©brĂ©s et les Ă©chinodermes. Possiblement, les Xenacoelomorphes prĂ©sentent une troisiĂšme division des BilatĂ©riens selon les phylogĂ©nies[9] (ils sont parfois placĂ©s dans les deutĂ©rostomiens par les analyses gĂ©nĂ©tiques[10]). Les XĂ©nacoelomorphes ne possĂ©dant pas d'anus, leur dĂ©veloppement n'est ni deutĂ©rostome, ni protostome. Il faut cependant faire attention Ă  bien diffĂ©rencier les clades Deuterostomia et Protostomia du development protostome (protostomie) ou deutĂ©rostome (deutĂ©rostomie). En effet, plusieurs taxons du clade Protostomia ont un development deutĂ©rostome comme les priapuliens ou les chaetognathes[11]. Ce caractĂšre peut grandement varier chez les Spiralia (Protostomia), au sein du mĂȘme phylum, par exemple chez les Brachiopoda, certains ayant un dĂ©veloppement deutĂ©rostome comme Novocrania anomala et d'autres un dĂ©veloppement protostome, comme Terebratalia transversa[12], voir au sein d'un mĂȘme genre d'annĂ©lide par exemple entre Owenia fusiformis (protostomie)[12] et Owenia collaris (deutĂ©rostomie)[13].

Certains bilatĂ©riens comme les Ă©chinodermes ne prĂ©sentent une symĂ©trie bilatĂ©rale qu'au stade larvaire qu'ils perdent une fois adulte pour une morphologie radiaire. De mĂȘme, les gastĂ©ropodes ont perdu la symĂ©trie bilatĂ©rale de leurs organes internes.

Le plus ancien reprĂ©sentant connu des bilatĂ©riens serait Vernanimalcula guizhouena, apparu durant l'Édiacarien, il y a 555 millions d'annĂ©es[14].

Phylogénie

Cladogramme selon les études de Philippe, Marlétaz et Yamazaki[15] - [16] - [17] :

Origine évolutive des bilatériens

L'ancĂȘtre hypothĂ©tique des bilatĂ©riens est souvent appelĂ© Urbilateria et des discussions subsistent sur les diffĂ©rents caractĂšres que possĂ©dait cet organisme[18].

Plusieurs hypothÚses sont suggérées pour expliquer l'origine des bilatériens[19].

  • L'hypothĂšse planuloĂŻde selon laquelle les bilatĂ©riens auraient pour origine une larve planula similaire Ă  celle trouvĂ©e chez les cnidaires. Selon cette hypothĂšse l'ancĂȘtre des bilatĂ©riens Ă©tait acoelomate.
  • L'hypothĂšse archicoelomate ou gastrulation amphistomique (gastrulation Ă  deux orifices)[12] selon laquelle l'ancĂȘtre diploblastique des bilatĂ©riens possĂ©dait une bouche en forme de fente qui se serait refermĂ©e en son milieu, donnant ainsi deux orifices : un antĂ©rieur, la bouche, et un postĂ©rieur, l'anus. Selon cette hypothĂšse l'ancĂȘtre des bilatĂ©riens Ă©tait coelomate par internalisation de poches gastriques.
  • L'hypothĂšse de la mĂ©tamĂ©rie primaire, selon laquelle la mĂ©tamĂ©rie des bilatĂ©riens provient de la rĂ©pĂ©tition de poches gastriques ancestrales d'un ancĂȘtre diploblastique. Selon cette hypothĂšse, l'ancĂȘtre des bilatĂ©riens Ă©tait coelomate et mĂ©tamĂ©risĂ©.
  • L'hypothĂšse coloniale primaire selon laquelle l'origine des bilatĂ©riens serait une colonie d'organismes diploblastiques chacun donnant un segment. Selon cette hypothĂšse, l'ancĂȘtre des bilatĂ©riens Ă©tait coelomate et mĂ©tamĂ©risĂ©.

Ces hypothĂšses se basent sur la palĂ©ontologie et l'embryologie[19], cependant aujourd'hui la phylogĂ©nie a aussi pris une place cruciale dans cette discussion[20], et une des questions qu'il reste difficile Ă  rĂ©soudre est de savoir si l'ancĂȘtre des bilatĂ©riens Ă©tait un organisme relativement complexe[21] et segmentĂ©[22] - [23] ou acoelomate et relativement simple[24], voire microscopique[25]. À ce titre, la position phylogĂ©nĂ©tique des Xenacoelomorpha ainsi qu'une bonne connaissance de l'Ă©volution interne de ce groupe sont cruciales pour soutenir ou pas l'hypothĂšse d'une origine acoelomate des bilatĂ©riens[26] - [27]. De plus les organismes non bilatĂ©riens peuvent aussi apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, comme les cnidaires dont la larve planula possĂšde une symĂ©trie bilatĂ©rale, ainsi que la cavitĂ© digestive des anthozoaires. Certains auteurs estiment donc que la symĂ©trie bilatĂ©rale serait donc un caractĂšre plĂ©siomorphe des bilatĂ©riens (ce caractĂšre serait apparu avant l'origine des bilatĂ©riens)[18] - [28].

Deux hypothĂšses des diffĂ©rents caractĂšres et systĂšmes d'organes d'Urbilateria: Urbilateria "complexe"[29] et Urbilateria "PlanuloĂŻde"[24]. Il faut bien noter qu'aucune de ces reprĂ©sentations n'illustre un organisme qui existe ou qui a existĂ© et diffĂ©rentes combinaisons de ces deux organismes peuvent ĂȘtre proposĂ©es par certains auteurs (par exemple Urbilateria non segmentĂ© avec un systĂšme nerveux central). Ces deux reprĂ©sentations ne sont que deux "extrĂȘmes" des diffĂ©rentes hypothĂšses proposĂ©es.

Registre fossile

La plus ancienne preuve d'existence de bilatĂ©rien provient de fossiles dĂ©couverts dans des sĂ©diments d'Ăąge Ă©diacarien. Jusqu'en 2020, un fossile de Kimberella Ă©tait considĂ©rĂ© comme celui du premier bilatĂ©rien, et datĂ© de 555 millions d'annĂ©es environ[30]. En mars 2020 une Ă©tude parue dans la revue PNAS[31] indique la dĂ©couverte Ă  plus de 100 mĂštres sous la premiĂšre apparition de Kimberella Ă  Nilpena et aux Flinders Ranges (en Australie) de fossiles d'Ikaria wariootia (en), un animal vermiforme, considĂ©rĂ© dĂšs lors comme le plus ancien bilatĂ©rien connu - fossiles datĂ©s de 555 millions d'annĂ©es[32].

Les fossiles antĂ©rieurs sont controversĂ©s. Un fossile de Vernanimalcula (entre 600 et 580 millions d'annĂ©es) a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme le premier bilatĂ©rien connu, mais sa morphologie a Ă©tĂ© attribuĂ©e par certains spĂ©cialistes Ă  des cristallisations de phosphates[33] - [34]. Des terriers crĂ©Ă©s par des formes de vie bilatĂ©rales ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans la formation de TacuarĂ­ en Uruguay et datĂ©s de 585 millions d'annĂ©es[35], cependant l'Ăąge des roches a Ă©tĂ© contestĂ©[32].

Le stade vermiforme

Caractérisation fonctionnelle des types vermiformes

L'organisation de type « ver » est une nouvelle rĂ©ponse apportĂ©e Ă  une question centrale du rĂšgne animal, celle de l'alimentation. La stratĂ©gie de base des organismes de type « ver » (vermiforme) est de se dĂ©placer pour aller chercher la nourriture, au lieu d'attendre qu'elle passe Ă  portĂ©e. Cette stratĂ©gie permet notamment d'exploiter des dĂ©chets organiques, qui peuvent ĂȘtre Ă  haute valeur nutritive, mais ne se dĂ©placent pas.

Ainsi, une grande majoritĂ© des animaux ou mĂ©tazoaires (exception faite de quelques grands groupes Ă  l'origine Ă©volutive ancienne comme les Ă©ponges et les Cnidaires) sont des bilatĂ©riens, qui dĂ©rivent d'un schĂ©ma fondamental : le tube. Le dĂ©veloppement est organisĂ© autour d'un axe tĂȘte/queue d'une part, mais aussi dos/ventre d'autre part chez de nombreux groupes. Ces deux axes conduisent Ă  un plan d'ensemble oĂč les cĂŽtĂ©s droits et gauche tendent Ă  ĂȘtre symĂ©triques, d'oĂč le nom de bilatĂ©rien.

CaractÚres propres des bilatériens

La principale caractéristique propre aux bilatériens est invisible : il s'agit des gÚnes de développement HOX, qui régulent le développement différencié des organes d'avant en arriÚre, et leur coordination avec le systÚme nerveux. Ce systÚme permet l'apparition d'une anatomie différenciée, et la coordination opérationnelle de son activité par le traitement de flux d'informations, qui ouvre la voie à une céphalisation évolutive.

Les vers les plus simples marquent une étape qualitative supplémentaire par rapport aux cnidaires : les cellules nerveuses s'organisent en un systÚme nerveux cohérent, prototype de ce qui deviendra le cerveau dans les animaux supérieurs. C'est cette capacité de déplacement et de réaction à l'environnement qui fait considérer que le degré d'organisation vermiforme est le premier stade indiscutablement « animal ».

La deuxiÚme caractéristique majeure propre aux vers (absente chez les vers plats) est la présence d'un canal alimentaire et d'une fonction digestive : à une extrémité, une bouche absorbe la nourriture, à l'autre, un anus excrÚte les déchets. Entre le « tube extérieur » qui forme la peau (ectoderme) et le « tube intérieur » (endoderme) qu'est le canal alimentaire, un tissu intermédiaire, le mésoderme, peut se développer et former des organes internes de plus en plus complexes.

L'évolution du tube digestif à partir de la cavité gastrique ancestrale semble avoir été faite en deux étapes principales. Chez les protostomiens, les deux orifices du canal alimentaire sont formés à partir du blastopore, dont les lÚvres se rapprochent pour former un canal par soudure longitudinale. Chez les deutérostomiens, l'orifice du blastopore devient l'anus, le canal alimentaire étant formé par un percement ultérieur qui évoluera vers la bouche.

Les « vers » sont Ă  l'origine d'une seconde innovation majeure de l'Ă©volution : la segmentation (mĂ©tamĂ©rie). L'apparition de ce processus semble Ă©galement s'ĂȘtre produite dans plusieurs branches diffĂ©rentes.

Explosion radiative des vers

La formule « bilatérien » est un type d'organisation polyvalent, qui a servi de base à des explorations fonctionnelles et à des groupes animaux majeurs :

  • les mollusques dĂ©veloppent la langue rĂąpeuse, la radula, qui leur permet de brouter. Ils ont initialement explorĂ© la fonction de protection qu'apportaient des plaques calcaires sur l'Ă©piderme, mĂȘme si ce n'est plus la caractĂ©ristique essentielle du groupe ;
  • les arthropodes, segmentĂ©s et disposant d'une carapace de chitine, dĂ©veloppent la marche et la prĂ©hension, rendue possible par des pattes articulĂ©es. Cette formule a Ă©tĂ© un succĂšs immĂ©diat, conduisant Ă  l'explosion radiative des arthropodes ;
  • les poissons ont acquis et dĂ©veloppĂ© la capacitĂ© Ă  nager en pleine eau. Plus tard; avec l'apparition des tĂ©trapodes et la conquĂȘte de la terre ferme par les amniotes, ce groupe a subi une deuxiĂšme explosion radiative, avec, par exemple, les sauropsides et les mammifĂšres ;
  • les Échinodermes ont perdu la symĂ©trie bilatĂ©rale d'origine dans la forme adulte et sont gĂ©nĂ©ralement Ă  symĂ©trie radiaire ;
  • enfin, certains bilatĂ©riens comme les entoproctes ou les tuniciers, ont abandonnĂ© Ă  l'Ăąge adulte la fonctionnalitĂ© essentielle des vers, la mobilitĂ©, pour retourner Ă  un mode de vie fixĂ© caractĂ©ristique des Ă©ponges.

Liste des infra-rĂšgnes

Selon ITIS (31 janvier 2014)[36] :

Selon Paleobiology Database (31 janvier 2014)[37] :

Groupes subordonnés

Références taxinomiques

Notes et références

  1. Guillaume Guillaume et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant. Tome 2, Paris, Belin, 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7 et 2410003850, OCLC 987914329)
  2. (en) Pablo Vargas et Rafael Zardoya, The Tree of Life, Sinauer Associates is an imprint of Oxford University Press, , 713 p. (ISBN 978-1-60535-229-9), Chapitre Bilateria
  3. (en) Richard C. Brusca, Wendy Moore et Stephen M. Shuster, Invertebrates, 3rd edition, Sunderland (Mass.), Sinauer Associates is an imprint of Oxford University Press, , 1104 p. (ISBN 978-1-60535-375-3)
  4. Jean Chaline, Didier Marchand, Les merveilles de l'Ă©volution, Ă©ditions Universitaires de Dijon, , p. 38.
  5. Marie-HélÚne Canu, Vincent Bérézowski, Patrick Duriez, Cécile Langlet, Pascal Mariot, Olivier Pétrault, Physiologie humaine, Dunod, (lire en ligne), p. 58.
  6. (en) Loren E. Babcock, « Asymmetry in the fossil record », European Review, vol. 13, no (Supplement S2),‎ , p. 135-143 (DOI 10.1017/S1062798705000712)
  7. MichaĂ«l Manuel, « Early evolution of symmetry and polarity in metazoan body plans », Comptes Rendus Biologies, vol. 332, nos 2-3,‎ , p. 184–209 (ISSN 1631-0691, DOI 10.1016/j.crvi.2008.07.009, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. Bernard Le garff, Dictionnaire Ă©tymologique de zoologie : comprendre facilement tous les noms scientifiques, Delachaux, , 205 p. (ISBN 978-2-603-01099-0)
  9. (en) Johanna Taylor Cannon, Bruno Cossermelli Vellutini, Julian Smith et Fredrik Ronquist, « Xenacoelomorpha is the sister group to Nephrozoa », Nature, vol. 530, no 7588,‎ , p. 89–93 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/nature16520, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en) HervĂ© Philippe, Henner Brinkmann, Richard R. Copley et Leonid L. Moroz, « Acoelomorph flatworms are deuterostomes related to Xenoturbella », Nature, vol. 470, no 7333,‎ , p. 255–258 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, PMID 21307940, PMCID PMC4025995, DOI 10.1038/nature09676, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. (en) JosĂ© M. MartĂ­n-DurĂĄn, Ralf Janssen, Sofia Wennberg et Graham E. Budd, « Deuterostomic Development in the Protostome Priapulus caudatus », Current Biology, vol. 22, no 22,‎ , p. 2161–2166 (ISSN 0960-9822, DOI 10.1016/j.cub.2012.09.037, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) JosĂ© M. MartĂ­n-DurĂĄn, Yale J. Passamaneck, Mark Q. Martindale et Andreas Hejnol, « The developmental basis for the recurrent evolution of deuterostomy and protostomy », Nature Ecology and Evolution, vol. 1, no 1,‎ , p. 0005 (ISSN 2397-334X, DOI 10.1038/s41559-016-0005, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. (en) Tracey I. Smart et George Von Dassow, « Unusual Development of the Mitraria Larva in the Polychaete Owenia collaris », The Biological Bulletin, vol. 217, no 3,‎ , p. 253–268 (ISSN 0006-3185 et 1939-8697, DOI 10.1086/bblv217n3p253, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. (en) Victoria A. Petryshyn, David J. Bottjer, Jun-Yuan Chen et Feng Gao, « Petrographic analysis of new specimens of the putative microfossil Vernanimalcula guizhouena (Doushantuo Formation, South China) », Precambrian Research, vol. 225,‎ , p. 58–66 (DOI 10.1016/j.precamres.2011.08.003).
  15. Ferdinand MarlĂ©taz, Katja T. C. A. Peijnenburg, Taichiro Goto, Noriyuki Satoh et Daniel S. Rokhsar, « A new spiralian phylogeny places the enigmatic arrow worms among gnathiferans », Current Biology, vol. 29, no 2,‎ , p. 312–318.e3 (DOI 10.1016/j.cub.2018.11.042, lire en ligne)
  16. Hiroshi Yamasaki, Shinta Fujimoto et Katsumi Miyazaki, « Phylogenetic position of Loricifera inferred from nearly complete 18S and 28S rRNA gene sequences », Zoological Letters, vol. 1,‎ , p. 18 (PMCID 4657359, DOI 10.1186/s40851-015-0017-0, lire en ligne)
  17. Hervé Philippe et al. Mitigating Anticipated Effects of Systematic Errors Supports Sister-Group Relationship between Xenacoelomorpha and Ambulacraria. Science Direct (2019).
  18. Schmidt-Rhaesa, Andreas., The evolution of organ systems, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-856669-4, 0198566697 et 9780198566687, OCLC 137312929)
  19. (en) V. V. Malakhov, « New ideas on the origin of bilateral animals », Russian Journal of Marine Biology, vol. 30, no S1,‎ , S22–S33 (ISSN 1063-0740 et 1608-3377, DOI 10.1007/s11179-005-0019-4, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. (en) Andreas Hejnol et Christopher J. Lowe, « Embracing the comparative approach: how robust phylogenies and broader developmental sampling impacts the understanding of nervous system evolution », Phil. Trans. R. Soc. B, vol. 370, no 1684,‎ , p. 20150045 (ISSN 0962-8436 et 1471-2970, PMID 26554039, PMCID PMC4650123, DOI 10.1098/rstb.2015.0045, lire en ligne, consultĂ© le )
  21. (en) Detlev Arendt, Alexandru S. Denes, GĂĄspĂĄr JĂ©kely et Kristin Tessmar-Raible, « The evolution of nervous system centralization », Philosophical Transactions of the Royal Society of London B: Biological Sciences, vol. 363, no 1496,‎ , p. 1523–1528 (ISSN 0962-8436 et 1471-2970, PMID 18192182, DOI 10.1098/rstb.2007.2242, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. E. M. De Robertis, « The molecular ancestry of segmentation mechanisms », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 105, no 43,‎ , p. 16411–16412 (PMID 18948592, PMCID PMC2575432, DOI 10.1073/pnas.0808774105, lire en ligne, consultĂ© le )
  23. (en) Guillaume Balavoine et AndrĂ© Adoutte, « The Segmented Urbilateria: A Testable Scenario », Integrative and Comparative Biology, vol. 43, no 1,‎ , p. 137–147 (ISSN 1540-7063, DOI 10.1093/icb/43.1.137, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. (en) Andreas Hejnol et Mark Q. Martindale, « Acoel development supports a simple planula-like urbilaterian », Philosophical Transactions of the Royal Society of London B: Biological Sciences, vol. 363, no 1496,‎ , p. 1493–1501 (ISSN 0962-8436 et 1471-2970, PMID 18192185, PMCID PMC2614228, DOI 10.1098/rstb.2007.2239, lire en ligne, consultĂ© le )
  25. Jakob Vinther, « Animal Evolution: When Small Worms Cast Long Phylogenetic Shadows », Current Biology, vol. 25, no 17,‎ , R762–R764 (ISSN 0960-9822, DOI 10.1016/j.cub.2015.07.003, lire en ligne, consultĂ© le )
  26. (en) Gerhard Haszprunar, « Review of data for a morphological look on Xenacoelomorpha (Bilateria incertae sedis) », Organisms Diversity & Evolution, vol. 16, no 2,‎ , p. 363–389 (ISSN 1439-6092 et 1618-1077, DOI 10.1007/s13127-015-0249-z, lire en ligne, consultĂ© le )
  27. Andreas Hejnol et Kevin Pang, « Xenacoelomorpha's significance for understanding bilaterian evolution », Current Opinion in Genetics & Development, vol. 39,‎ , p. 48–54 (ISSN 0959-437X, DOI 10.1016/j.gde.2016.05.019, lire en ligne, consultĂ© le )
  28. John R. Finnerty, « The origins of axial patterning in the metazoa: how old is bilateral symmetry? », The International Journal of Developmental Biology, vol. 47, nos 7-8,‎ , p. 523–529 (ISSN 0214-6282, PMID 14756328, lire en ligne, consultĂ© le )
  29. Manuel MichaĂ«l, « Évolution animale : les pĂ©ripĂ©ties de la phylogĂ©nie », sur EncyclopĂŠdia Universalis, (consultĂ© le )
  30. Fedonkin, M. A. et Waggoner, B. M., « The Late Precambrian fossil Kimberella is a mollusc-like bilaterian organism », Nature, vol. 388, no 6645,‎ , p. 868–871 (DOI 10.1038/42242, Bibcode 1997Natur.388..868F)
  31. (en) Scott D. Evans, Ian V. Hughes, James G. Gehling et Mary L. Droser, « Discovery of the oldest bilaterian from the Ediacaran of South Australia », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 117, no 14,‎ , p. 7845–7850 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 32205432, DOI 10.1073/pnas.2001045117, lire en ligne, consultĂ© le )
  32. « Bilaterian – Oldest Specimen Found in the Ediacaran of South Australia », sur austhrutime.com (consultĂ© le )
  33. Bengtson, S. et Budd, G., « Comment on 'small bilaterian fossils from 40 to 55 million years before the Cambrian'. », Science, vol. 306, no 5700,‎ , p. 1291a (PMID 15550644, DOI 10.1126/science.1101338)
  34. Bengtson, S., Donoghue, P. C. J., Cunningham, J. A. et Yin, C., « A merciful death for the 'earliest bilaterian,' Vernanimalcula », Evolution & Development, vol. 14, no 5,‎ , p. 421–427 (PMID 22947315, DOI 10.1111/j.1525-142X.2012.00562.x, lire en ligne)
  35. E. Pecoits, K. O. Konhauser, N. R. Aubet, L. M. Heaman, G. Veroslavsky, R. A. Stern et M. K. Gingras, « Bilaterian burrows and grazing behavior at >585 million years ago », Science, vol. 336, no 6089,‎ , p. 1693–1696 (PMID 22745427, DOI 10.1126/science.1216295, Bibcode 2012Sci...336.1693P, S2CID 27970523)
  36. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 31 janvier 2014
  37. Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 31 janvier 2014

Voir aussi

Bibliographie

  • Daniel Richard (dir.), Biologie, Dunod, (lire en ligne), p. 98-103

Article connexe

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.