Accueil🇫🇷Chercher

Cicadidae

Cicadidés, Cigale

Cigale caniculaire

La famille des Cicadidae regroupe des insectes de l'ordre des hémiptères. Ce sont des hétérométaboles (seule la dernière métamorphose sera complète). Le nom vient du latin cicada (« cigale ») et du grec ancien -ίδης / -ídēs (« fils de »). Il s'agit de la famille des cigales. Deux espèces sont très répandues dans le Sud de la France Lyristes plebejus et Cicada orni.

Description

Les cigales sont de couleur gĂ©nĂ©rale brune, leur corps est long de 5 Ă  9 centimètres. Il existe aussi des cigales vertes, qui prĂ©fèrent s'installer sur les vĂ©gĂ©taux bien verts. Leur bouche possède une sorte de longue trompe rigide, le rostrum ou rostre, qu’elles plantent dans les racines (larves) et d'autres organes vĂ©gĂ©taux afin de se nourrir. Elles disposent de quatre longues ailes transparentes avec des traits ou des points noirs selon les espèces[1].

La première apparition de la cigale remonte à 264 millions d’années.

Nutrition

Les cigales se nourrissent de la sève d'arbres ou d'arbustes, qu'elles prélèvent à l'aide de leur rostre situé sous la tête.

Cycle de vie

Accouplement de cigales

Les Ĺ“ufs sont pondus en Ă©tĂ© en France, au collet (base du tronc) d'arbustes et d'herbes. Ă€ la fin de l'Ă©tĂ© ou Ă  l'automne les Ĺ“ufs donnent des larves qui vont s'enfouir dans le sol, pour plusieurs annĂ©es en gĂ©nĂ©ral (17 ans pour la Magicicada septendecim).

PĂ©riode larvaire

Pendant la pĂ©riode larvaire souterraine, qui dure de 10 mois Ă  plusieurs annĂ©es, la nutrition se fait sur des racines. Les larves sucent dans le xylème la sève brute (formĂ©e d'eau et de sels minĂ©raux, ce qui explique leur croissance très lente). Plusieurs milliers de larves peuvent ponctionner un seul arbre hĂ´te sans que ce prĂ©lèvement ne l'affecte[2].

Les pattes avant sont munies d'une structure fouisseuse qui permet de creuser des galeries. La structure de l'abdomen canalise l'urine abondante des larves de cigales vers les pattes avant, ce qui permet de ramollir la terre.

Mue imaginale

Cicadidae Dundubia (cigale) située à côté de son exuvie, immédiatement après la mue, vue de profil. Sur l'île de Don Det, Si Phan Don, Laos. Le corps (sans les ailes) mesure approximativement 35 mm (1.4 in). L'espèce pourrait être Dundubia jacoona (Distant, 1888) ou Dundubia oopaga (Distant, 1881), difficile identification à cause des couleurs qui ne sont pas encore définitives.

Ce n'est que durant la dernière année de sa vie que commence la vie aérienne de la cigale. La nymphe sort de terre et se fixe sur une tige ou un tronc, voire sur une pierre et commence sa dernière mue ou « mue imaginale ». La cigale se transforme alors en insecte adulte dit « parfait », ou imago, pour se reproduire durant seulement un mois et demi.

  • Vue d'une mue accĂ©lĂ©rĂ©e
    Vue d'une mue accélérée
  • Les Ă©tapes de la mue imaginale
    Les Ă©tapes de la mue imaginale
  • L'ancienne cuticule se fend sous la pression exercĂ©e par la croissance de la cigale
    L'ancienne cuticule se fend sous la pression exercée par la croissance de la cigale
  • Cigale sortant de son ancienne cuticule (exuvie) et dĂ©ployant ses ailes
    Cigale sortant de son ancienne cuticule (exuvie) et déployant ses ailes
  • Cigale dĂ©ployant ses ailes
    Cigale déployant ses ailes
  • Exuvie d'une cigale
    Exuvie d'une cigale
  • Femelle du genre Purana venant de muer.
    Femelle du genre Purana venant de muer.
  • Les Ă©tapes
  • 1re Ă©tape de la mue - la cigale sort de sa carapace (11h00)
    1re Ă©tape de la mue - la cigale sort de sa carapace (11h00)
  • 2e Ă©tape de la mue - la cigale est sortie et a dĂ©ployĂ© ses ailes (11h20)
    2e étape de la mue - la cigale est sortie et a déployé ses ailes (11h20)
  • 3e Ă©tape de la mue - la cigale est sortie (couleur verte) (13h00)
    3e Ă©tape de la mue - la cigale est sortie (couleur verte) (13h00)
  • 4e Ă©tape de la mue - la cigale est sortie (couleur grise) (14h30)
    4e Ă©tape de la mue - la cigale est sortie (couleur grise) (14h30)

NĂ©cromasse

Dans les régions où les émergences produisent une grande quantité de cigales notamment les cigales périodiques (ou cycliques) de l'espèce Magicicada septendecim, celles qui ne seront pas mangées par les prédateurs vont mourir après s'être reproduites[3].

L'abondance cyclique d'une grande quantitĂ© de cadavres (nĂ©cromasse) de cigales mortes (tous les 17 ans aux États-Unis) fait partie de ce que les anglophones appellent « ressources naturelles pulsĂ©es »[3].

Cette impulsion se traduit par un accroissement rapide de la biomasse microbienne du sol, ainsi que par une biodisponibilité accrue d'azote dans les sols forestiers ; s'ensuivent des effets indirects sur la croissance et la reproduction des plantes forestières[3]; ce qui confirme les liens étroits et réciproques existant entre les réservoirs aériens et souterrains des composants d'un écosystème forestier nord-américain abritant des populations importantes de cigales[3].

La cymbalisation ou « chant des cigales »

La cymbalisation est un chant nuptial produit par les cigales mâles pour attirer les femelles[4].

Dès que la température est suffisamment élevée (environ 25 °C), le mâle « chante », ou plus exactement, il cymbalise. Une erreur fréquente est de dire que les cigales stridulent comme le criquet. En effet, la stridulation est produite par le frottement de deux parties du corps d'un insecte (ou plus généralement d'un arthropode, car les mygales stridulent aussi, par exemple), alors que la cigale mâle possède un organe phonatoire spécialisé, les cymbales, qui est situé dans son abdomen.

La cymbalisation est le résultat de la déformation d'une membrane (un peu comme le couvercle d'un bidon) actionnée par un muscle. Le son produit est amplifié dans une caisse de résonance et s'évacue par des évents. La fréquence et la modulation de la cymbalisation caractérisent les différentes espèces de cigales. Le but de cette cymbalisation est d'attirer les femelles de la même espèce[5].

Généralement, on différencie les espèces grâce à leurs particularités morphologiques. Chez certaines cigales, les entomologistes n'en trouvent aucune. Le chant est alors un critère majeur de différenciation. La cigale mâle fait vibrer ses cymbales, l'organe qui émet les sons, pour attirer la femelle qui n'est sensible qu'au chant de son espèce. Des notes faibles, aigües et parfois à la limite de la perception. Les spécialistes sont capables de distinguer deux espèces de cigales simplement à l'oreille. Le plus délicat consiste à enregistrer et à collecter les individus en même temps. C'est la seule façon d'être sûr que le son vient bien de la cigale que l'on ramasse.

Lorsque l'on s'approche d'une cigale qui cymbalise, elle arrête généralement son chant et s'immobilise totalement : elle ne reprend ce chant que lorsque l'on s'éloigne. Si on réussit à la faire entrer dans un bocal de verre, elle reste totalement immobile, et ne se remet à bouger que lorsqu'on la repose sur une branche d'arbre.

Certaines espèces chantent jusqu'à 90dB, le record étant attribué à la cigale épicier vert (Cyclochila australasiae) à 120dB[6].

Pendant le chant, les cigales détendent leur tympan afin de ne pas l'endommager par le bruit.

Systématique

La famille des Cicadidae a été décrite par l'entomologiste français Pierre André Latreille en 1802[7].

Taxinomie

La famille des Cicadidae est composée de trois sous-familles[8] - [9], Cicadettinae Buckton, 1889[8] - [9] - [10], Cicadinae Latreille, 1802[8] - [9] - [11] et Tibicininae Buckton, 1889[8] - [9] - [12] auxquelles il est possible d'adjoindre les genres fossiles[9], † Burmacicada Poinar & Kritsky, 2012[13], † Davispia Cooper, 1941[14], † Dominicicada Poinar & Kritsky, 2012[13] et † Fonsecacicada Martins-Neto & Mendes, 2002[15]. Chaque sous-famille peut être divisée en tribus dans certaines classifications.

Classification des tribus selon BioLib (8 octobre 2020)[16] :

  • sous-famille Cicadettinae Buckton, 1889
    • tribu Carinetini Distant, 1905
    • tribu Chlorocystini Distant, 1905
    • tribu Cicadettini Buckton, 1890
    • tribu Dazini Kato, 1932
    • tribu Hemidictyini Distant, 1905
    • tribu Lamotialnini Boulard, 1976
    • tribu Parnisini Distant, 1905
    • tribu Prasiini Matsumura, 1917
    • tribu Taphurini Distant, 1905
    • tribu Tettigomyiini Distant, 1905
    • tribu Ydiellini Boulard, 1973
  • sous-famille Cicadinae Latreille, 1802
    • tribu Burbungini Moulds, 2005
    • tribu Cicadatrini Distant, 1905
    • tribu Cicadini Latreille, 1802
    • tribu Cicadmalleuini Boulard & Puissant, 2013
    • tribu Cryptotympanini Handlirsch, 1925
    • tribu Cyclochilini Distant, 1904
    • tribu Distantadini Orian, 1963
    • tribu Dundubiini Atkinson, 1886
    • tribu Fidicinini Distant, 1905
    • tribu Gaeanini Distant, 1905
    • tribu Hamzini Distant, 1905
    • tribu Hyantiini Distant, 1905
    • tribu Jassopsaltriini Moulds, 2005
    • tribu Lahugadini Distant, 1905
    • tribu Leptopsaltriini J.C. Moulton, 1923
    • tribu Orapini Boulard, 1985
    • tribu Plautillini Distant, 1906
    • tribu Polyneurini Amyot & Serville, 1843
    • tribu Sonatini Lee, 2010
    • tribu Tacuini Distant, 1904
    • tribu Talaingini Myers, 1929
    • tribu Talcopsaltriini Moulds, 2008
    • tribu Tamasini Moulds, 2005
    • tribu Thophini Distant, 1904
    • tribu Tosenini Amyot & Audinet-Serville, 1843
    • tribu Zammarini Distant, 1905
  • sous-famille Tibicininae Distant, 1905
    • tribu Chilecicadini Sanborn, 2014
    • tribu Platypediini Kato, 1932
    • tribu Tettigadini Distant, 1905
    • tribu Tibicinini Buckton, 1889


Liste partielle de genres par sous-famille :

Sous-famille Cicadettinae

Selon NCBI (19 mars 2018)[17] :

Sous-famille Cicadinae

Selon NCBI (17 juil. 2011)[18] :

Sous-famille Tibicininae

Selon NCBI (18 mars 2018)[19] :

  • Arcystasia
  • Chilecicada
  • Chonosia
  • Clidophleps
  • Cystosoma
  • Karenia
  • Neoplatypedia
  • Okanagana
  • Orapa
  • Platypedia
  • Quintilia
  • Tettigades
  • Tibicina

Europe

La famille des Cicadidae y est représentée par les sous-familles des Cicadinae et des Cicadettinae : quelques genres et espèces :
  • Cicada
    • Cicada barbara (StĂĄl 1866)
    • Cicada cretensis Quartau & Simões 2005
    • Cicada mordoganensis Boulard 1979
    • Cicada orni Linnaeus 1758 - la cigale grise de l'Orne.
  • Cicadatra
    • Cicadatra alhageos (Kolenati 1857)
    • Cicadatra atra (Olivier 1790) - la cigale noire
    • Cicadatra hyalina (Fabricius 1798)
    • Cicadatra hyalinata (BrullĂ© 1832)
    • Cicadatra persica Kirkaldy 1909
    • Cicadatra querula (Pallas 1773)
  • Lyristes
    • Lyristes plebejus (Scopoli 1763) - la cigale plĂ©bĂ©ienne ou grande cigale commune.
  • Tettigettalna
    • Tettigettalna argentata - la cicadette argentĂ©e
  • Tettigettula
[réf. nécessaire]

Australie

Cicadinae

[réf. nécessaire]

La cigale et l'ĂŞtre humain

En France, on l'associe couramment au folklore de Provence et des pays méditerranéens (quelques espèces remontent pourtant jusqu'au nord de la Loire, en Alsace, au Bassin parisien et en Normandie). L'image de la cigale a été popularisée par le céramiste Louis Sicard à travers ses productions amplement reprises depuis.

Insecte estival par excellence (au moins dans les pays tempérés), la cigale a évoqué l'insouciance depuis l'Antiquité, et le fabuliste Esope en a fait l'héroïne d'une de ses fables, La Cigale et les Fourmis.

Jean de La Fontaine reprit cette fable dans son recueil deux millénaires plus tard : La Cigale et la Fourmi est tellement connue et étudiée qu'elle est devenue un symbole de ce genre littéraire.

En 1981, cette fable a été parodiée par le duo comique Pit et Rik.

En 1973, cette fable a également été utilisée par Raymond Queneau dans Littérature potentielle, appliquant la méthode S+7 (de l'Ouvroir de littérature potentielle, Oulipo) pour obtenir La cimaise et la fraction.

Selon un ancien mythe grec :

« On dit qu'avant la naissance des Muses les cigales étaient des hommes. Quand les Muses naquirent et que le chant avec elles parut, il y eut des hommes qui furent alors tellement transportés de plaisir qu'ils oublièrent en chantant le boire et le manger, et moururent sans s'en apercevoir. De ces hommes les cigales naquirent. Elles reçurent des Muses le privilège de n'avoir besoin d'aucune nourriture, de chanter dès leur naissance et jusqu'à l'heure de leur mort sans boire ni manger puis, une fois mortes, d'aller auprès des Muses leur annoncer par qui chacune d'elles ici-bas est honorée »

— Phèdre, Platon

Magicicada dans les Appalaches

Dans 13 Ă‰tats de l'est des États-Unis, dont le Tennessee et la Virginie, les cigales Magicicada septendecim, Magicicada cassini et Magicicada septendecula ont des cycles de 13 ou 17 ans de reproduction. Ă€ partir de la mi-mai, dès que la tempĂ©rature atteint environ 17 °C, les larves sortent, gĂ©nĂ©ralement le soir, Ă  la faveur d'une petite pluie qui ramollit la terre. Les femelles pondent environ 800 Ĺ“ufs chacune, dans de petites fentes qu'elles creusent dans l'Ă©corce des branches Ă  l'aide de l'ovipositeur situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© de leur abdomen, seul dĂ©gât causĂ© par la cigale dont les Ĺ“ufs Ă©closent au bout d'environ quatre semaines. Les larves se laissent alors tomber sur le sol qu'elles creusent de leurs pattes avant fouisseuses. Un mĂ©canisme original de gouttières abdominales leur permet mĂŞme d'utiliser leur urine pour ramollir la terre.

En Chine : symbolique

On place dans la bouche des morts une cigale en jade, symbole de vie éternelle et de résurrection dans l'au-delà.

Galerie de photographies

  • Émergence, Canada (7 juin 2007)
    Émergence, Canada (7 juin 2007)
  • Exuvie de Lyristes plebejus (Scopoli 1763), Var (France)
    Exuvie de Lyristes plebejus (Scopoli 1763), Var (France)
  • Diemeniana frenchi,  espèce australienne.
    Diemeniana frenchi,
    espèce australienne.
  • Purana tigrina, espèce d'Asie du sud-est.
    Purana tigrina, espèce d'Asie du sud-est.
  • Exuvie de cigale du Laos. Vue de cĂ´tĂ©, vue du dessus, vue ventrale, et vue de trois-quarts.
    Exuvie de cigale du Laos. Vue de côté, vue du dessus, vue ventrale, et vue de trois-quarts.


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « La cigale : description, lieu de vie, alimentation, reproduction des cigales » [archive du ], sur jaitoutcompris.com
  2. (en) B.J. Pinchen, L.K. Ward, « The history, ecology and conservation of the New Forest Cicada », British Wildlife, vol. 13, no 4,‎ , p. 258-266.
  3. (en) Louie H. Yang, « Periodical cicadas as resource pulses in North American forests », Science, vol. 306, no 5701,‎ , p. 1565–1567 (PMID 15567865, DOI 10.1126/science.1103114, résumé)
  4. Nathalie Mayer, « Pourquoi les cigales chantent ? », sur Futura-sciences.com, 9 août (ksiii ksiii ksiii) 2020 (consulté le )
  5. « Insectes les plus bruyants au monde, mais comment les cigales "chantent-elles"? » [archive du ], RTBF,
  6. Nathaniel Herzberg, « Le cri record de l’araponga blanc », Le Monde,‎ (lire en ligne [archive du ])
  7. Latreille P. A. 1802 - Famille troisième. Cicadaires ; cicadariae. In: Latreille P. A. 1802 - Histoire naturelle générale et particulière des crustacés et des insectes : ouvrage faisant suite aux œuvres de Leclerc de Buffon, et partie du cours complet d'histoire naturelle rédigé par C.S. Sonnini, 3. p. 256-263.
  8. Sanborn, A. F., Villet, M. H. 2013. Catalogue of the Cicadoidea (Hemiptera: Auchenorrhyncha). Elsevier, 1002 pages.
  9. Dmitriev, D. A. 2017. 3I Interactive Keys and Taxonomic Databases.3i
  10. Sanborn, A. F., Ahmed, Z. 2017. A new genus and new species of Cicadettini (Hemiptera: Cicadidae: Cicadettinae) from Pakistan. Zootaxa, 4238(2): 293-300.
  11. Marathe, K., Yeshwanth, H. M., Nath Basu, D., Kunte, K. 2017. A new species of Platypleura Amyot & Audinet-Serville, 1843 (Hemiptera: Cicadidae: Cicadinae) from the Eastern Ghats of Andhra Pradesh, India. Zootaxa, 4311(4): 523-536.
  12. Sanborn, A. F., Heath, M. S. 2017. Replacement name for the cicada genus Torresia Sanborn and Heath, 2014 (Hemiptera: Cicadidae: Tibicininae: Tettigadini) and two new combinations. Zootaxa, 4286(1): 115.
  13. Poinar, G., Kritsky, G., 2012. Morphological conservatism in the foreleg structure of cicada hatchlings, Burmacicada protera n. gen., n. sp. in Burmese amber, Dominicicada youngi n. gen., n. sp. in Dominican amber and the extant Magicicada septendecim (L.) (Hemiptera: Cicadidae). Historical Biology, 24: 461-466.
  14. Cooper, K. W. 1941a. Davispia bearcreekensis Cooper, a new cicada from the Paleocene, with a brief review of the fossil Cicadidae. American Jour. Sci. 239: 286-304.
  15. Martins-Neto, R. G., Mendes, M. 2002. The Fonseca Formation paleoentomofauna (Fonseca Basin, Oligocene of Minas Gerais state, Brazil) with description of new taxa. Acta Geologica Leopoldensia, 25(55): 27-33.
  16. BioLib, consulté le 8 octobre 2020
  17. NCBI, consulté le 19 mars 2018
  18. NCBI, consulté le 17 juil. 2011
  19. NCBI, consulté le 18 mars 2018
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.