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Muséum de Toulouse

Le musĂ©um de Toulouse est un musĂ©e d'histoire naturelle et d'ethnologie situĂ© dans le Jardin des Plantes de Toulouse, quartier de Busca-Montplaisir. Le MusĂ©um d'histoire naturelle de Toulouse (abrĂ©viation officielle : MHNT) abrite une collection de plus de deux millions et demi de pièces sur une superficie d'environ 6 000 m2, sans compter les annexes extĂ©rieures[2]. Il est le deuxième plus grand de France après le MusĂ©um national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris.

Muséum de Toulouse
Logo du Muséum de Toulouse.
Informations générales
Nom local
Muséum de Toulouse
Type
Ouverture
Surface
6 000 m2
Visiteurs par an
321 401 (2019)
131 868 (2020)[1]
Site web
Collections
Collections
Histoire naturelle, zoologie, ethnologie
Localisation
Pays
Commune
Adresse
35, allée Jules-Guesde
31000 Toulouse
Coordonnées
43° 35′ 39″ N, 1° 26′ 58″ E
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Historique

Occupation du site avant la construction du muséum

Durant les travaux de rénovation du début du XXIe siècle, des fouilles d'archéologie préventives sont réalisées[3]. Elles mettent en évidence une présence gauloise sur le site marquée par des fossés parcellaires, une fosse et une sablière, suivie par une occupation lors du Haut-Empire romain, mise en évidence par une fondation maçonnée d'un bâtiment ainsi que de la présence de mobilier antique dispersé[3].

La découverte principale lors de ces fouilles est celle d'une occupation lors du bas Moyen Âge : une série de constructions, en murs de terre crue, élévations et panneaux de torchis parfois enduits et peints, ainsi que des matériaux incendiés (gonds, serrures, clés) et de nombreuses fosses (puisards, puits, dépotoirs)[3].

Histoire du muséum

Galerie des Cavernes, photographie d'Eugène Trutat, conservée au Muséum de Toulouse.

En 1796, le naturaliste Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, obtient du département de la Haute-Garonne les anciens locaux du monastère des Carmes Déchaussés, y installant le jardin botanique et les collections de sciences naturelles de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres. Le lieu est réservé alors à l'usage exclusif des naturalistes qui y professent des cours de botanique.

Le Muséum est créé en 1865 par décision du conseil municipal avec pour mission l’accueil du public, la diffusion des sciences naturelles. Édouard Filhol sera son créateur et donc son premier directeur.

En 1887, à l’occasion de l’Exposition internationale de Toulouse, le jardin botanique est dissocié du Jardin des Plantes et va se transformer jusqu'à la topographie qu'on lui connait maintenant. Il regroupe plusieurs centaines d'espèces de plantes dont de nombreux arbres. Ce jardin, géré par l'université Toulouse 3 - Paul Sabatier, fait partie intégrante du muséum.

Le muséum de Toulouse est le premier musée au monde à ouvrir une galerie de préhistoire : la « galerie des cavernes », grâce à la collaboration d'Émile Cartailhac, Jean-Baptiste Noulet et Eugène Trutat[4].

En 1950, avec 19 salles accessibles au public, le Muséum est devenu un véritable pôle scientifique. Il s'est enrichi entre les deux guerres de nombreux dons : les collections d’ornithologie du Dr Victor Besaucèle (1847-1924), les collections d’ethnologie et de coquillages de Gaston de Roquemaurel (1804-1878) et la collection Dupuy en malacologie.

En 1971, sous l’impulsion de Claudine Sudre, le Muséum se dote d’un service pédagogique et d'une bibliothèque enfantine.

À cause de la découverte de faiblesses dans le bâtiment du muséum, les locaux sont fermés au public en 1997. En 1999, une nouvelle conception de l’établissement est proposée. Le site a été en chantier pendant plusieurs années et se réorganise en plusieurs lieux autour de Toulouse.

Le Muséum aujourd'hui

Après dix annĂ©es de fermeture, le musĂ©um rouvre ses portes en pour les groupes d'enfants constituĂ©s (scolaires et centres de loisirs de Toulouse) et le samedi pour tous[5]. C’est ainsi que la superficie du bâtiment est doublĂ©e (6 000 m2) en empiĂ©tant sur des terrains voisins. La surface dĂ©diĂ©e aux expositions est de 3 000 m2 sur trois Ă©tages. Le jardin botanique de l’universitĂ© Paul-Sabatier, d’une superficie de 5 500 m2, fait Ă©galement partie de la rĂ©organisation des lieux.

Le nouveau muséum est épaulé par une scénographie contemporaine, conçue et réalisée par l’architecte et scénographe Xavier Leroux-Cauche. Le projet qui a été élaboré par l’architecte Jean-Paul Viguier unifie d’un seul geste les trois composantes du programme d’exposition : partie historique, partie moderne et jardin botanique. La ville de Toulouse souhaite faire du muséum un outil d’éducation, de réflexion et de débat sur l’histoire naturelle, l’homme et l’environnement. Son comité scientifique, animé par le professeur Georges Larrouy, fait appel à d'éminents spécialistes français et européens des domaines abordés.

Il s’agit d'une réinvention totale du muséum, aussi bien de son projet intellectuel que de son architecture physique. Centré sur le visiteur, le muséum fait le lien entre les savoirs scientifiques et son appropriation citoyenne. Il propose un itinéraire de prise de conscience des grandes questions de notre temps. Cette ambition oriente l’ensemble de ses expositions, de ses activités, et de ses animations. Le site web du muséum s’inscrit également dans ce sens : il est une vitrine du muséum mais aussi un « autre » lieu du muséum dans lequel les visites sur place peuvent être prolongées et enrichies, les débats et les échanges peuvent être poursuivis.

Le muséum est membre du réseau national des collections naturalistes (RECOLNAT).

Organisation du muséum

Désormais, le muséum d'histoire naturelle devient le Muséum de Toulouse. Cette nouvelle appellation désigne l'ensemble des offres d'expositions et d'animations déployées sur trois sites géographiques[6]:

  • le site historique, intitulĂ© le MusĂ©um d'Histoire Naturelle, situĂ© au cĹ“ur du Jardin des Plantes de Toulouse constituĂ© :
    • des bâtiments rĂ©novĂ©s du musĂ©um[7].
Le Grand Carré (en accès libre) avec la Ketzal Boutik, le restaurant Le Moaï
Les espaces d'expositions : Terre Active, Classer pour connaître, Ordre du vivant, Ruptures et continuum, Grandes Fonctions, Tableau d'interpellation.
Le Mur des squelettes En ligne ici
Dans le cadre de la rĂ©novation du MusĂ©um de Toulouse en 2008, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e une immense vitrine courbe de 120 mètres de longueur pour former « une sorte d’immense vague » Cette vitrine–façade a Ă©tĂ© conçue par l’architecte Jean-Paul Viguier. Ă€ l’intĂ©rieur y ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s des squelettes en posture dynamique : l’ensemble a Ă©tĂ© numĂ©risĂ© puis mis en scène.
Ces squelettes nettoyés, démontés puis remontés pour leur donner l’attitude dynamique attendue ont été ensuite mis en place dans une paroi de verre. Ils sont désormais visibles de l’intérieur lors de la visite mais aussi de l’extérieur à la tombée la nuit. Nous pouvons voir des prédateurs et des charognards en pleine « chasse ». Des bornes interactives permettent d’identifier les espèces et de comparer les anatomies.
Champs Libres : espace de débats et de rencontres
Service Bibliothèque et documentation Muséum de Toulouse
La bibliothèque Émile Cartailhac. Elle propose 3000 ouvrages de vulgarisation en libre accès, 8000 livres d'étude. 160 abonnements en cours à des revues de vulgarisation et de recherche. La bibliothèque participe au Plan de Conservation Partagée des périodiques mené par le Centre Régional des Lettres.
La Médiathèque Jeunesse Pourquoi pas ? (pour les 3-14 ans). Elle propose sur place 2000 ouvrages (documentaires, fictions et BD), 12 titres de périodiques, 4 postes multimédia.Des activités en périodes scolaires et petites vacances.
Le Service Bibliothèque et documentation du Muséum est en ligne ici*
La photothèque conserve notamment des collections photographiques anciennes dont le fonds Eugène Trutat composĂ© de 14 000 plaques de verre, tirages et nĂ©gatifs papiers[8].
l'ombrière (en accès libre) avec le restaurant la Noria
l'esplanade aux lotus
les potagers du Monde : exposition vivante illustrant la diversité des plantes alimentaires du monde, organisée en carrés thématisés (potagers d’Asie, carré des Amériques, carré d’Afrique et Méditerranée, carré d’Europe, carré tropical, carré des saveurs, des sucreries, de Bacchus, rizière).
le sentier oublié : un sentier d’interprétation et l’observatoire des oiseaux.
la roselière et l'étang de la Maourine
  • la passe Ă  poisson du Ramier : un espace d’exposition et un poste d’observation sur les eaux de la Garonne.

Collections

Dans cette section, on présente le contenu de chacune des différentes collections du Muséum de Toulouse.

Expositions permanentes

L'exposition permanente comprend cinq thèmes liés

SĂ©quence 1 - Sentir la puissance de la Terre.
Nature du système solaire et sa formation. Nature de la Terre - la tectonique des plaques, activité sismique et volcanique et l'érosion, la pétrologie et la minéralogie.
Séquence 2 - Faire disparaître les notions de hiérarchie
La nature de la vie - La biodiversité, classification et organisation.
Le parcours de cette séquence met en avant le lien entre l'homme et les animaux à travers « L'arbre de la vie phylogénétique » et les différentes installations qui permettent de classer et d'organiser la diversité des espèces. Au début du parcours, sur la droite est proposée une introduction au vivant qui pose les bases de ce que le visiteur a besoin pour bien comprendre les prochaines animations de la séquence : Trier – Ranger – Classer – Reconnaître – Nommer[9].
SĂ©quence 3 - Se familiariser avec la grande Ă©chelle du temps.
Histoire de la Terre de 3,8 milliards d'années. Introduit le temps, la paléontologie et l'évolution de la vie
SĂ©quence 4 - Admettre l'Ă©vidence
Les principales fonctions des ĂŞtres vivants - alimentation, la respiration, la locomotion, la reproduction, la protection et de la communication.
SĂ©quence 5 - Inventer l'avenir.
L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes pression démographique et les ressources naturelles

Botanique

Ethnologie

Les collections d'ethnographie extra- europĂ©enne conservĂ©es au MusĂ©um de Toulouse comptent 5 000 pièces provenant de quatre zones gĂ©ographiques principales : OcĂ©anie, Afrique, AmĂ©rique et Asie.

À l’instar d’autres collections françaises et européennes, la constitution du fonds ancien est fortement liée aux nombreuses missions d'explorations et d’expansion qui se sont multipliées au cours du XIXe siècle, ainsi qu’au passé colonial de la France, tandis que l’enrichissement des collections contemporaines fait l’objet de missions d’études et de collectes de terrain depuis quelques années.

  • L'OcĂ©anie reprĂ©sente environ 40 % du fonds avec une majoritĂ© d'objets provenant de l'aire mĂ©lanĂ©sienne (Nouvelle-GuinĂ©e, Nouvelle-CalĂ©donie, Vanuatu, ĂŽles Salomon, Nouvelle-Irlande, Nouvelle-Bretagne…). Les collections polynĂ©siennes sont Ă©galement assez importantes (ĂŽles Fiji, ĂŽles Samoa, ĂŽles Tonga, ĂŽles de la SociĂ©tĂ©, ĂŽles Marquises et ĂŽle de Pâques). Gaston de Roquemaurel, second de Dumont d'Urville et grand navigateur lui-mĂŞme est l'un des donateurs les plus importants du MusĂ©um et de la Ville de Toulouse (dès 1841). La collection ocĂ©anienne du MusĂ©um de Toulouse compte parmi les plus importantes de France.
  • L'Afrique reprĂ©sente pour sa part environ 30 % du fond avec des objets provenant principalement des anciennes colonies d'Afrique de l'Ouest (Mali, SĂ©nĂ©gal, CĂ´te d'Ivoire…) et de Madagascar. Ces objets proviennent de missions ethnographiques, de collections personnelles d'administrateurs coloniaux ou de militaires. Les notabilitĂ©s locales vont en premier lieu alimenter en objets africains les collections ethnographiques du musĂ©um, tel le GĂ©nĂ©ral GalliĂ©ni qui fit don de sa collection personnelle au MusĂ©um tout Ă  la fin du XIXe siècle. L'une des pièces majeures de la collection africaine est un masque baga « nimba » de GuinĂ©e collectĂ© par Henri Labouret dans les annĂ©es 1930.
  • Le fonds amĂ©ricain est en pleine expansion avec les missions de collectes en cours depuis 2010 au BrĂ©sil Central auprès des populations amĂ©rindiennes (KarajĂ , culture xinguano…) et reprĂ©sente dĂ©sormais un peu plus de 20 % des collections. Ce fonds comprend Ă©galement parmi le fonds ancien un ensemble reprĂ©sentatif de cĂ©ramiques prĂ©colombiennes, un petit ensemble d’AmĂ©rique du Nord, ainsi qu’une partie des objets collectĂ©s lors de la mission de Cessac.
  • Panier Ă  couvercle "Warabahu", culture KarajĂ .
    Panier Ă  couvercle "Warabahu", culture KarajĂ .
  • Masque ApyĂŁwa (Tapirape).
    Masque ApyĂŁwa (Tapirape).
  • Les collections asiatiques sont les moins nombreuses, mais comptent un ensemble d’objets remarquables provenant du Laos et du Cambodge dont certains collectĂ©s par Gaston de Roquemaurel.

Minéralogie

Paléontologie

Les spécimens de la collection de paléontologie se comptent en dizaines de milliers. On peut y trouver des fossiles allant de l'archéen à l'actuel. Leur taille varie de quelques millimètres à quelques mètres pour le Mégacéros par exemple. La collection comporte également un certain nombre de moulages dont certains peuvent mesurer jusqu'à dix mètres de long. Il existe plusieurs holotypes et paratypes.

Invertébrés

  • Une des plus anciennes formes de vie connues.
    Une des plus anciennes formes de vie connues.
  • Pseudoasaphus Ordovicien.
    Pseudoasaphus Ordovicien.
  • Ogygopsis canadense.
    Ogygopsis canadense.
  • Furca mauritanica.
    Furca mauritanica.
  • Marocaster coronatus.
    Marocaster coronatus.
  • Crioceratites emerici.
    Crioceratites emerici.
  • Ampullaria Ponderosa.
    Ampullaria Ponderosa.

Vertébrés

Préhistoire

Zoologie

L'ourse Cannelle.

Entomologie

Sur plusieurs centaines de milliers de spécimens, seuls 1200 sont exposés de façon permanente.

Coléoptères

  • Cerapterus pilipennis - Zambie.
    Cerapterus pilipennis - Zambie.
  • Chrysochroa rajah thailandica - Chiang Mai, ThaĂŻlande.
    Chrysochroa rajah thailandica - Chiang Mai, ThaĂŻlande.
  • Hiperantha testacea Bupestre de Colombie.
    Hiperantha testacea
    Bupestre de Colombie.
  • Metaxymorpha gloriosa  Bupestre du Nord-Queensland, Australie.
    Metaxymorpha gloriosa Bupestre du Nord-Queensland, Australie.

Lépidoptères

  • Historis odius - Colombie.
    Historis odius - Colombie.
  • Charaxes varanes vologeses - Malawi.
    Charaxes varanes vologeses - Malawi.
  • Morpho didius - PĂ©rou.
    Morpho didius - PĂ©rou.
  • Prepona licomedes - BrĂ©sil.
    Prepona licomedes - Brésil.

Orthoptères

  • Oedipoda caerulescens - Etang de la Maourine Toulouse.
    Oedipoda caerulescens - Etang de la Maourine Toulouse.
  • Titanacris Albipes - Guyane.
    Titanacris Albipes - Guyane.
  • Titanacris picticrus - Guyane.
    Titanacris picticrus - Guyane.
  • Titanacris Albipes - Ă€ la DuchĂŞne.
    Titanacris Albipes - À la Duchêne.
  • Aeolacris caternaulti - Guyane.
    Aeolacris caternaulti - Guyane.
  • Prionolopha serrata.
    Prionolopha serrata.
  • Ommatoptera pictifolia.
    Ommatoptera pictifolia.

Ornithologie

  • La collection d’ornithologie du MHNT s’élève Ă  plus de 30 000 spĂ©cimens dont 20 000 Ĺ“ufs et près de 10 000 oiseaux, naturalisĂ©s (8 500) ou « mis en peau » (1 500); seuls 480 spĂ©cimens font partie de l'exposition permanente.
  • Parmi les collections d’oiseaux naturalisĂ©s la collection Besaucèle avec ses 5 000 spĂ©cimens constitue une des collections historiques les plus importantes en Europe.
  • La collection d’œufs de Jacques Perrin de Brichambaut (1920-2007) acquise en 2010 par le musĂ©um provient de collectes personnelles, complĂ©tĂ©es par celles d’ornithologues reconnus comme Guichard, Henri Heim de Balsac et de RenĂ© de Naurois. Elle comprend toutes les espèces palĂ©arctiques (Europe, Afrique du Nord et Asie), soit environ 1 000 espèces et près de 15 000 Ĺ“ufs, Ă  ce titre elle fait partie des collections d’œufs palĂ©arctiques les plus complètes et les mieux documentĂ©es d’Europe.

Ostéologie

Type

Le Muséum de Toulouse est dépositaire de nombreux holotypes, en paléontologie, botanique et zoologie.

Photographie

Fonds photographique Eugène Trutat

Le fonds Trutat se compose de plus de 20 000 dont plus de 14 000 sont conservĂ©es Ă  la photothèque du MusĂ©um. Eugène Trutat (nĂ© Charles Louis Eugène Trutat le Ă  Vernon, Eure, France et mort le Ă  Foix, Ariège, France) est un photographe, pyrĂ©nĂ©iste, gĂ©ologue et naturaliste français. Il fut directeur du MusĂ©um d’histoire naturelle de Toulouse.

  • Eugène Trutat par Nadar.
    Eugène Trutat par Nadar.
  • Portraits anthropologiques.
    Portraits anthropologiques.
  • Nouvelle-CalĂ©donie, casse-tĂŞte disques.
    Nouvelle-Calédonie, casse-tête disques.
  • StĂ©rĂ©oscopie : Le Capitole, Toulouse
    Stéréoscopie : Le Capitole, Toulouse.
  • La CathĂ©drale d'Albi.
    La Cathédrale d'Albi.

Entretien et rénovation des collections

Un des laboratoires de préparation. C’est ici que les réalisations d’animaux naturalisés, les moulages ou encore les dégagements de fossiles s’effectuent.
  • Le musĂ©um emploie de nombreuses Ă©quipes techniques pour l'entretien des pièces, notamment un grand laboratoire de prĂ©paration, pour la taxidermie, qui sert Ă©galement pour le dĂ©gagement et l’entretien des pièces de palĂ©ontologie et de minĂ©ralogie.
  • Un Ă©lĂ©phant d'Asie du MusĂ©um d'histoire naturelle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© pour la rĂ©ouverture du musĂ©um. Cet Ă©lĂ©phant, nommĂ© Punch, a Ă©tĂ© donnĂ© le par le cirque Pinder. Il Ă©tait une attraction phare de l'Ă©tablissement. Il fut naturalisĂ© par Philippe Lacomme qui inventa une procĂ©dure de naturalisation qui fait encore de nos jours rĂ©fĂ©rence. Elle consiste Ă  rĂ©aliser un bâti, garni de liège, qui dessine le contour de l’élĂ©phant. Le tout est dĂ©montable en douze pièces. Ensuite la peau de l’animal est placĂ©e sur ce bâti une fois remontĂ© dans l’exposition, Ă  l’endroit oĂą le public pourra le dĂ©couvrir. L'Ă©lĂ©phant est actuellement exposĂ© de nouveau dans le hall du musĂ©um[11].

Fréquentation

Chiffres de fréquentation du muséum (2008-2017)[1]
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
329 213 210 432 201 864 195 327 208 185 243 432 294 567 273 932 267 583 289 862

Divers

Liste des directeurs et conservateurs du muséum

  • Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818) qui est Ă  l'origine des premières collections (herbiers, minĂ©raux et fossiles) du musĂ©um.
  • 1865-1872 : Édouard Filhol (1814-1883), premier directeur du MusĂ©um et maire de Toulouse de 1867 Ă  1870 ;
  • 1872-1890 : Jean-Baptiste Noulet (1802-1890), directeur du MusĂ©um, prĂ©historien.
  • 1873-1876 : Émile Cartailhac, conservateur-adjoint ; membre de la commission de direction Ă  partir de 1901[12].
  • 1890-1900[12] : Eugène Trutat (1840-1910), premier conservateur (1865-1890), directeur du MusĂ©um, naturaliste et photographe.
  • 1901-1907 : rĂ©gime de la Commission technique.
  • 1908-1921 : Émile Cartailhac,conservateur[12].
  • 1922-1956 : Henri BĂ©gouĂ«n, conservateur.
  • 1944-1962 : Gaston Astre (1896-1975), naturaliste gĂ©ologue, palĂ©ontologue et malacologue, directeur[13].
  • 1962-2000 : Claudine Sudre (1934-2009), conservatrice en chef et directrice.
  • 2000-2010 : Jean-François Lapeyre (1946-2010), directeur.
  • - : Francis Duranthon (1961-), conservateur en chef et directeur.

Présence du latin au muséum

La visite du muséum se prête également à une exploration du vocabulaire scientifique au moyen du latin [14]. En effet, à côté de son nom usuel, chaque espèce est désignée par deux mots latins, ou latinisés. Ils sont écrits en italique : le premier mot désignant le genre porte une majuscule, le second, spécifique à l’espèce donne des précisions. Pour illustrer ce que signifie le terme « nommer », le Muséum propose ainsi une représentation de l'Asphodèle ramifié entourée des noms vernaculaires ainsi que de son nom scientifique en latin : Asphodelus ramosus. De la même façon, le pigeon ramier (Columba palumbus) est confronté au pigeon des villes (Columba livia) À proximité se trouve un jeu comportant trois rouleaux qui permet d'associer une image, une définition et une étymologie: par exemple le nom quadrumane est expliqué par son étymologie latine : quatuor, quatre et manus, main. Un peu plus loin, l'exemple du lion permet de présenter l'espèce en douze propositions, du plus général au plus particulier : chaque caractère se fonde sur un mot savant, immédiatement expliqué. Par exemple, le terme « carnivore » est précisé par « je me nourris de viande » en raison du radical carn-, issu du latin caro, carnis et du radical vorare, dévorer. De même, « je suis un félidé » est suivi de « mes griffes sont rétractiles comme chez tous les chats » en accord avec le latin feles, is, le chat.

Notes et références

  1. Fréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication
  2. Le Muséum de Toulouse sur le site officiel de l'Office de tourisme de Toulouse
  3. « Toulouse (Haute-Garonne), Muséum d'Histoire Naturelle : rapport de fouilles », sur dolia.inrap.fr (consulté le )
  4. Le Muséum de Toulouse et l'invention de la préhistoire, 2010 (ISBN 978-2-906702-18-9).
  5. Blog du Muséum de Toulouse Blog du Muséum de Toulouse
  6. « Muséum de Toulouse », Muséum de Toulouse (consulté le )
  7. Guide découverte Muséum d'histoire naturelle de Toulouse Jardin botanique Henri-Gaussen, 2009 (ISBN 978-2-906702-09-7)
  8. Muséum de Toulouse, « Muséum Collection Eugène Trutat », sur https://www.youtube.com, (consulté le )
  9. calameo.com
  10. Muséum de Toulouse ETH AC MD 88
  11. Billet de blog L’histoire particulière de Punch, l’éléphant d’Asie
  12. « Muséum d'histoire naturelle - Présentation », sur tolosana.univ-toulouse.fr (consulté le ).
  13. Jean-Jacques Amigo, « Astre (Gaston) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN 9782908866506)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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