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Eugène Trutat

Charles Louis Eugène Trutat, est un photographe, pyrénéiste, géologue et naturaliste français, né le à Vernon (Eure) et mort le à Foix (Ariège).

Eugène Trutat
Eugène Trutat photographié par Paul Nadar.
Fonction
Directeur
Muséum de Toulouse
Ă  partir de
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  69 ans)
Foix
Nom de naissance
Charles Louis Eugène Trutat
Nationalité
Activités
Famille
Conjoint
Caroline Trutat (d)
Parentèle
FĂ©lix Trutat (cousin germain)
Autres informations
Sport
Distinction
Archives conservées par
Ĺ’uvres principales
Cloître des Augustins (d)

Il fut directeur du muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

Son cousin Félix Trutat (1824-1848) est un peintre français reconnu de l'École de Dijon.

Biographie

Eugène Trutat naît à Vernon (Eure), où son père Félix Trutat[2], officier subalterne, est affecté à l'intendance militaire. Celui-ci est ensuite affecté à Toulouse et le jeune Eugène suit des études au collège des Jésuites. Il prend goût aux sciences naturelles et entreprend des études de médecine qu'il va poursuivre à Paris, en 1856, à la faculté de médecine et au muséum d'histoire naturelle. Il revient à Toulouse en 1860 pour y achever ses études et participe alors à la création du Muséum d'histoire naturelle de cette ville. Il est membre de nombreuses sociétés savantes, notamment la Société de photographie de Toulouse, dont il est fondateur. En 1864, il épouse Caroline Cambe au château de Cornusson dans la commune de Parisot près de Caylus (Tarn-et-Garonne). Deux enfants naîtront de cette union : Paul en 1865 et Henri en 1868.

Appareil microphotographique vertical de Leitz, récolté par Eugène Trutat, Muséum de Toulouse.

Il participe activement à l’exploration des Pyrénées, principalement autour de Luchon et de l'Ariège. Il réalise des études sur les glaciers, mesurant leur progression, avec Maurice Gourdon (Aneto et Maladeta). En 1876, avec Charles Fabre, il fonde la section Pyrénées centrales du Club alpin français[3].

Il commence Ă  pratiquer la photographie en 1859 et publie rĂ©gulièrement des ouvrages techniques sur le sujet. Il est l’auteur de près de 15 000 photographies, dont des autochromes (photographies en couleur). Il est prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© photographique de Toulouse, membre de la commission des monuments historiques de Toulouse.

Il est engagé en janvier 1865 au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, créé par Édouard Filhol et le docteur Jean-Baptiste Noulet. Il en devient ainsi le premier conservateur avant d’en être également le directeur entre 1890 et 1900[4]. Pendant cette période, il habite à l'hôtel Roguier au no 3 de la rue des Prêtres.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1891[5].

En 1900, lorsqu'il se retire à Foix, Eugène Trutat se concentre sur la photographie et publie dans la Revue suisse de photographie qui est alors dirigée par le docteur Rodolphe Archibald Reiss, chimiste de formation, professeur de photographie judiciaire à l’université de Lausanne et pionnier de la criminalistique. Ses articles connaissent une diffusion internationale. « Je dois dire […] que je suis obligé de me tenir au courant de tout ce qui se fait en photographie, et quand je trouve sur ma route une nouveauté excellente, la tentation l’emporte sur la raison… Et ma collection s’augmente d’un numéro de plus. »[6].

Il ne cesse de donner son avis sur ces nouveaux instruments ; il les essaie systématiquement et s’oblige à n’évoquer, dans ses écrits, que ce qu’il a vu et fait. En 1906, il reçoit la médaille d’argent de la Société française de photographie pour l’intérêt de ses travaux. Eugène Trutat croyait en l'intérêt des recherches scientifiques en photographie[7]. La période entre 1900 et 1910 où Eugène Trutat s'est consacré entièrement à la photographie a fait de travaux de recherche partiellement publiée dans l'ouvrage Eugène Trutat, savant et photographe[7].

Distinctions

Ĺ’uvre

Galet aménagé de la collection Trutat, muséum de Toulouse.

La bibliothèque de Toulouse conserve un fonds de 5 000 photographies sur plaques de verre, Ă©chelonnĂ©es entre 1870 et 1910, sur les PyrĂ©nĂ©es ; le musĂ©um de Toulouse possède 14 000 plaques, de 1858 Ă  1910, dont des autochromes et les seules photographies des inondations de 1875 Ă  Toulouse (Crue de la Garonne). Ses photographies couvrent un large Ă©ventail de reprĂ©sentations et constituent une source de renseignements sur les PyrĂ©nĂ©es de la fin du XIXe siècle : paysages, sites, vie quotidienne, ascensions et excursions, et ses amis les pyrĂ©nĂ©istes et les guides : Maurice Gourdon, Émile Belloc, Henri Beraldi, etc. Beraldi qui dit de lui[8] :

« Trutat a été l'apôtre, le vulgarisateur de la conférence pyrénéiste ; conférencier sobre et élégant, comme un professeur qui a la longue expérience d'un cours devant un auditoire empressé (au Muséum de Toulouse), c'est lui cependant qui a tenu pour le vrai principe de la conférence à projections : peu de paroles, et surtout pas de considérations préliminaires, le public en piaffe d'impatience : la lanterne magique tout de suite ! Et voilà ce qu'est la conférence à projections, c'est la projection avec le moins de conférence possible. C'est un divertissement entré dans les mœurs. »

On lui doit également la récolte de nombreux spécimens de mobilier préhistorique. Cette collection fut donnée au muséum de Toulouse.

Le fonds photographique Eugène Trutat

Le fonds photographique Eugène Trutat est conservĂ© dans trois institutions toulousaines distinctes. La photothèque du musĂ©um de Toulouse conserve près de 14 000 plaques de verre, tirages et nĂ©gatifs papiers, rĂ©alisĂ©s par Trutat dans le cadre de son travail de conservateur et scientifique. 1010 d'entre elles ont cependant Ă©tĂ© achetĂ©es par la Ville de Toulouse Ă  sa veuve le pour la somme de 260 francs[9]. Une partie de son matĂ©riel photographique est Ă©galement conservĂ© dans les rĂ©serves du musĂ©e (lanterne magique, chambre photographique et visionneuse stĂ©rĂ©oscopique). Chaque annĂ©e, il reproduisait 300 clichĂ©s pour les projections des instituteurs et les confĂ©rences populaires, ce qui reprĂ©sente plusieurs milliers de documents[10].

La seconde partie de la collection des photographies d’Eugène Trutat appartient à l’Association des Toulousains de Toulouse et amis du Vieux-Toulouse. Elle leur fut offerte en 1971 par le colonel Jean Trutat, petit-fils de l’ancien directeur du muséum.

Trois ans plus tard, en fĂ©vrier 1974, M. Calestroupat dĂ©posait Ă  la bibliothèque municipale la plus grande partie de ce don (environ 4 700 clichĂ©s). La dernière partie du fonds (environ 500 photographies) est dĂ©posĂ©e aux archives municipales en dĂ©cembre 2006 par l’Association des Toulousains de Toulouse.

La majoritĂ© des pièces sont donc conservĂ©es au musĂ©um de Toulouse avec 14 000 plaques de verre soit 1 110 kg de verre uniquement pour ce fonds. L'ensemble du fonds est aujourd'hui numĂ©risĂ©[11] et une partie est accessible sur internet[12]. On peut y trouver une grande variĂ©tĂ© d'images prises entre 1858 et 1910, sur des sujets comme : les collections et bâtiments du musĂ©um de Toulouse, dont les cĂ©lèbres clichĂ©s des crânes dĂ©formĂ©s, ses expĂ©ditions dans les PyrĂ©nĂ©es seul ou accompagnĂ© par Maurice Gourdon, FĂ©lix RĂ©gnault, Georges Ancely ou Charles Fabre, des portraits anthropologiques, la ville de Toulouse et notamment la crue de la Garonne en 1875, de nombreuses villes et villages en France (Albi, Nice, Ax-les-Thermes…) et Ă  l'Ă©tranger (Alger, Monaco, Rome…), ainsi que des Ă©vĂ©nements tels que l'Exposition universelle de 1900. Ă€ Toulouse, il photographia d'anciens quartiers avant les percĂ©es haussmanniennes, le Capitole et sa place, les Ă©difices religieux comme l'Ă©glise Notre-Dame de la Dalbade, l'Ă©glise des Jacobins, le cloĂ®tre des Augustins ou encore la basique Saint-Sernin avant sa restauration… Il s'intĂ©ressa aux petits mĂ©tiers comme les cireurs de chaussures, les concasseurs de pierres, les pĂŞcheurs de sable, les lavandières. Il parcourut les marchĂ©s aux puces et les foires Ă  l'ail et de matĂ©riels agricoles. Ses photographies sont un tĂ©moignage important de la vie toulousaine au XIXe.

Eugène Trutat n'est pas l'auteur de toutes les images conservées dans les fonds photographiques. Il collectait et échangeait des clichés avec ses amis et ses confrères afin notamment d'illustrer ses conférences. Il est parfois difficile d'identifier les sujets des photographies et leurs auteurs. Cela nécessite un recoupement entre les fonds, un travail d'identification et d'expertise des procédés photographiques. Ces recherches sont conduites par la photothèque du muséum de Toulouse depuis 2005.

Une partie de ce fonds photographique de la photothèque du musĂ©um de Toulouse est disponible en ligne sur Wikimedia Commons dans le cadre du projet Phoebus mis en place par la mairie de Toulouse et WikimĂ©dia France en 2010.

Du 31 janvier au 27 mars 2020, des photographies d'Eugène Trutat ont été présentées au public dans l’exposition Rude forms among us au sein de la prestigieuse école d'architecture de Los Angeles, à la galerie du Southern California Institut Of Architecture (SCI-Arc). L'architecte Anna Neimark, avec la contribution de Frédérique Gaillard, a exposé un projet architectural inspiré de dolmens français et plus particulièrement des photographies d'Eugène Trutat représentant le dolmen de Vaour (Tarn). Plusieurs photographies originales étaient inédites[13].

  • Collection photographique Eugène Trutat, photothèque du musĂ©um de Toulouse
  • Portrait anthroplogique : Espinasse père, gitan de Saint-Cyprien, Toulouse, 1895.
    Portrait anthroplogique : Espinasse père, gitan de Saint-Cyprien, Toulouse, 1895.
  • Casino et Promenades des anglais, Nice, 1904.
    Casino et Promenades des anglais, Nice, 1904.
  • Grand Palais, Exposition Universelle de 1900, Paris.
    Grand Palais, Exposition Universelle de 1900, Paris.
  • Pièces anatomiques d'un diptère, sans date.
    Pièces anatomiques d'un diptère, sans date.
  • Luchon, au sommet du CĂ©cirĂ© : vallĂ©e du Lys, sans date.
    Luchon, au sommet du Céciré : vallée du Lys, sans date.
  • Paris, Exposition universelle de 1900.
  • Crâne toulousain dĂ©formĂ©.
    Crâne toulousain déformé.

Publications

Eugène Trutat a beaucoup publié. On compte 44 monographies et près de 103 articles. Les thèmes abordés sont la photographie (technique, procédés, enseignement, projection), la géologie, la biologie, la paléontologie, la zoologie, la géographie, la sociologie et l'art.

  • La Photographie appliquĂ©e Ă  l’archĂ©ologie, Paris, Gauthier-Villars, 1879.
  • TraitĂ© Ă©lĂ©mentaire du microscope, Paris, Gauthier-Villars, 1883.
  • La Photographie appliquĂ©e Ă  l’histoire naturelle, 1884.
  • Les Papiers photographiques par dĂ©veloppement.
  • Une excursion Ă  Montpellier-le-Vieux (Aveyron), Toulouse, imp. Durand, 1885.
  • TraitĂ© pratique des agrandissements photographiques, Paris, Gauthier-Villars et fils, 1891 (Lire en ligne).
  • Le Midi pittoresque, la VallĂ©e de la Garonne, Limoges, Marc Barbou et Cie, 1894.
  • La photographie en montagne, 1894 (Lire en ligne).
  • Les PyrĂ©nĂ©es, Paris, librairie J.-B. Baillière, 1896.
  • TraitĂ© gĂ©nĂ©ral des projections, 1897 (Lire en ligne).
  • La Photographie animĂ©e, 1899 (Lire en ligne).
  • Dix Leçons de photographie, 1899.

L'ensemble de sa bibliographie a été publié pour la première fois dans l'ouvrage Eugène Trutat, savant et photographe publié par le Muséum de Toulouse en 2011.

Galerie

  • Fonds photographique Eugène Trutat, photothèque du musĂ©um de Toulouse
  • Le port d'Alger, AlgĂ©rie, 1881.
    Le port d'Alger, Algérie, 1881.
  • Les palmiers d'Alger, AlgĂ©rie, 1881.
    Les palmiers d'Alger, Algérie, 1881.
  • Ego sur le fauteuil de presse, autoportrait d'Eugène Trutat, Luchon, 1897.
    Ego sur le fauteuil de presse, autoportrait d'Eugène Trutat, Luchon, 1897.
  • Le saut. InstantanĂ©.
    Le saut. Instantané.
  • Nature morte.
    Nature morte.
  • TimothĂ©e Rey.
    Timothée Rey.
  • Vue sur le château de la rue du LycĂ©e, Foix.
    Vue sur le château de la rue du Lycée, Foix.
  • Vue sur l'Adour, Bayonne, Basses-PyrĂ©nĂ©es.
    Vue sur l'Adour, Bayonne, Basses-Pyrénées.
  • Voiture automobile, Luchon, 1904.
    Voiture automobile, Luchon, 1904.
  • Balcon aux rosiers.
    Balcon aux rosiers.
  • La citadelle, Lourdes, 1898.
    La citadelle, Lourdes, 1898.
  • Ours, Luchon, 1900.
    Ours, Luchon, 1900.
  • Eugène Trutat et Caroline en 1898.
    Eugène Trutat et Caroline en 1898.
  • M. Russell, Caroline, Luchon, allĂ©e d'Etigny, 1899.
    M. Russell, Caroline, Luchon, allée d'Etigny, 1899.
  • Luzenac, Ariège, 1900.
    Luzenac, Ariège, 1900.
  • Le port de Venasque, Luchon.
    Le port de Venasque, Luchon.
  • Pic du Milieu et Maladetta, vus du NĂ©thou.
    Pic du Milieu et Maladetta, vus du NĂ©thou.
  • Mon oncle, 1859.
    Mon oncle, 1859.
  • IntĂ©rieur du château de Fourquevaux.
    Intérieur du château de Fourquevaux.

Notes et références

  1. « http://basededonnees.archives.toulouse.fr/4DCGI/Web_FondsCClass58Fi/ILUMP10328 » (consulté le )
  2. « Notice LH du père d'Eugène Trutat, Félix Trutat (1796-?) », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. « Eugène Trutat, 1er conservateur du Muséum », sur https://www.francebleu.fr, (consulté le ).
  4. François Bordes, « Repères biographiques », in Eugène Trutat, savant et photographe, 2011 (ISBN 978-2-906702-21-9).
  5. « notice LH/2655/3 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  6. Eugène Trutat, « La Photographie et l’archéologie », Revue suisse de photographie, Lausanne, 1903, p. 312.
  7. Luce Lebart et Frédérique Gaillard, « Entre art, sciences et techniques », in Eugène Trutat, savant et photographe, 2011 (ISBN 978-2-906702-21-9)
  8. Henri Beraldi, Cent ans aux Pyrénées, p. 152
  9. « Collection Eugène Trutat », sur https://www.youtube.com, (consulté le ).
  10. Conseil municipal de la Ville de Toulouse du 30 décembre 1896 - art.141.
  11. Francis Duranthon, François Bordes, Patrick Hernebring et Pascal Lebeuche, « Photographies d’hier et questions d’aujourd’hui », in Eugène Trutat, savant et photographe, 2011 (ISBN 978-2-906702-21-9).
  12. « Fonds Trutat - Muséum de Toulouse », sur Wikimedia commons (consulté le ).
  13. (en) Anna Neimark, « Rude Forms Among Us: Contemporary Construction of Prehistoric Ruins », Architectural Design, vol. 92, no 2,‎ , p. 60–67 (ISSN 0003-8504 et 1554-2769, DOI 10.1002/ad.2794, lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Le fonds photographique Eugène Trutat du Muséum de Toulouse a fait l'objet de plusieurs expositions, documentaires et publications :

  • Eugène Trutat : Toulouse, galerie municipale du Château d'eau de Toulouse, 1984 (catalogue d'exposition).
  • Eugène Trutat (1840-1910), la photographie au service des sciences, Archives municipales de Toulouse, 2010 (exposition).
  • Objectifs PyrĂ©nĂ©es, sur les traces d'Eugène Trutat, MusĂ©um d'histoire naturelle de Toulouse, 2011. Monographie : Eugène Trutat, savant et photographe, 2011. (ISBN 978-2-906702-21-9).
  • Regard'Ailleurs, Voyage en AlgĂ©rie, MusĂ©um d'histoire naturelle de Toulouse, 2011 (exposition).
  • Eugène Trutat, un regard sur le Couserans, palais des ÉvĂŞques Ă  Saint-Lizier en Ariège, 2012 (exposition).
  • Regard photographique d'Eugène Trutat (1840-1910) sur les sciences, musĂ©um d'histoire naturelle et musĂ©e de l'abbaye de Gaillac (du 29 juin au 3 novembre 2013. Monographie : Bertrand de Vivies, Luce Lebart, FrĂ©dĂ©rique Gaillard et Donatien Rousseau, Le Tarn : Regard Photographique (1840-1910), Éditions Grand Sud, Albi, 2013 (ISBN 978-2363780416).
  • Biarritz par Georges Ancely et Eugène Trutat, Aquarium de Biarritz, Biarritz (du 11 juillet 2016 au 8 janvier 2017) Monographie : Bruno Fay, Marc Ancely, FrĂ©dĂ©rique Gaillard, Luce Lebart et Patrice GuĂ©rin, Biarritz par Georges Ancely et Eugène Trutat, Aquarium de Biarritz, Biarritz, 2016.
  • Eugène Trutat et AmĂ©lie Galup, La Galerie de Saint-Antonin, Saint-Antonin-Noble-Val (du 19 aoĂ»t au 1er novembre 2017) Monographie : Claude Harmelle, FrĂ©dĂ©rique Gaillard, Luce Lebart et Claire BonnafĂ©, Eugène Trutat et AmĂ©lie Galup, Photographes autour de Saint-Antonin, au XIXe siècle, SociĂ©tĂ© des Amis du Vieux Saint Antonin, 2017 (ISBN 978-2-9529944-1-5).
  • FrĂ©dĂ©rique Gaillard, « Sciences, enseignement et photographie : les indissociables activitĂ©s d’Eugène Trutat (1840-1910) » In La plaque photographique. Un outil pour la fabrication et la diffusion des savoirs (XIXe – XXe siècles), sous la direction de Denise BorlĂ©e et HervĂ© Doucet, Institut d’Histoire de l’art (EA 3400), Presses Universitaires de Strasbourg, 2019.
  • Rude forms among us, d'Anna Neimark en collaboration avec FrĂ©dĂ©rique Gaillard, SCI-Arc (du 31 janvier au 27 mars 2020), Los Angeles, 2020 (exposition).

Filmographie

  • Emma Fariñas, Instants saisis, Mira productions (documentaire), Toulouse, 2015. Critique du documentaire : Valentine Châtelet, Instants saisis, film documentaire de valorisation d’un fonds photographique patrimonial, Hypothèses, 2015 (en ligne).
  • Christophe Giffard, Museum Collection Eugène Trutat, radiodynamique.net (documentaire), Toulouse, 2014 (en ligne).
  • Reza Monahan, Anna Neimark : Rude Forms Among Us, SCI-Arc, Los Angeles, juin 2020 (en ligne).

Articles connexes

Presse

Liens externes

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