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Pieuvre

Pieuvre(f) et poulpe(m) sont des noms vernaculaires ambigus désignant en français certains céphalopodes benthiques du sous-ordre Incirrina (principalement la famille des octopodidés, de l'ordre Octopoda). Ces animaux sentients se caractérisent, au sein des céphalopodes, par leur grande intelligence et leur capacité à changer de couleur au milliÚme de seconde, à leur guise, par mimétisme avec leur environnement ou en fonction de leurs émotions. Leur corps est entiÚrement souple, hormis un bec qui ressemble à certains égards à celui des perroquets. Leurs huit bras sont pourvus de ventouses et leur sang est transparent-bleuùtre.

Poulpe

Poulpe ou pieuvre
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Poulpe ou pieuvre » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Pieuvre blanche, planche zoologique de 1896.

Taxons concernés

De nombreuses espĂšces du sous-ordre Incirrina

Étymologie et appellations

Certains poulpes vivent dans les abysses, comme ce Graneledone boreopacifica.

Le mot « poulpe » vient du grec Ï€ÎżÎ»ÏÏ€ÎżÏ…Ï‚ (polypous), qui signifie « plusieurs (Ï€ÎżÎ»Ï - poly : plusieurs) pieds (Ï€ÎżĂșς - poĂșs) ».

Le mot « pieuvre » est d'origine plus rĂ©cente que « poulpe » : il semble cependant en dĂ©river, si l'on en juge par la forme intermĂ©diaire « poufre » ou « pouvre » que l'on rencontre dans le vocabulaire des pĂȘcheurs dans le Languedoc (la forme occitane gĂ©nĂ©rale Ă©tant « pĂłupre »). « Pieuvre » est empruntĂ© aux pĂȘcheurs guernesiais par Victor Hugo lors de son sĂ©jour sur cette Ăźle anglo-normande[1] : en 1866 il introduit ce mot en français dans son roman Les Travailleurs de la mer. Le succĂšs de cette Ɠuvre est tel que « pieuvre » supplante rapidement le mot « poulpe » dans l'usage courant, et passe mĂȘme en italien sous la forme piovra.

Ces deux appellations ne sont pas également usitées selon les régions et ne concernent pas tous les octopodes des cÎtes atlantiques et méditerranéennes françaises. En général, « poulpe » a évolué en appellation surtout commerciale et gastronomique, concernant notamment le poulpe commun. Toutefois, l'animal vivant est bien désigné par « poulpe » depuis la Camargue jusqu'à la frontiÚre italienne, alors que « pieuvre » domine ailleurs. En Corse, on dit « polpu » (prononcé pólpou). On désigne surtout par « poulpe » les espÚces de la famille des octopodidés, soit la plus grande famille d'octopodes, qui rassemble plus de 200 espÚces, qui ont notamment en commun un mode de vie benthique. Mais le terme « poulpe » peut aussi désigner des espÚces du sous-ordre Incirrina, puisqu'elles partagent avec la famille Octopodidae certains caractÚres, hormis ce mode de vie benthique. Tandis que les espÚces de l'autre sous-ordre, Cirrina, ou Cirrates, ne sont pas des poulpes : elles sont pourvues de cirres, d'une ombrelle, de nageoires et ont un mode de vie pélagique[2].

Noms vernaculaires et noms scientifiques correspondants

Liste alphabétique de noms vernaculaires attestés[3] en français.
Note : certaines espĂšces ont plusieurs noms et, les classifications Ă©voluant encore, certains noms scientifiques ont peut-ĂȘtre un autre synonyme valide.

Physiologie, comportement et Ă©cologie

Les caractéristiques générales des pieuvres sont celles des Octopodes, avec des nuances pour chaque espÚce (voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie).

Biologie

Le corps de la pieuvre est constitué d'un épais manteau de tissus protégeant sa coquille calcaire interne. Elle se déplace grùce à ses huit bras aussi appelés tentacules. Ces bras longs et musculeux sont équipés de ventouses qui permettent à la pieuvre de se cramponner sur un point fixe ou de saisir un objet. Ils sont placés autour de la bouche qui comporte une sorte de bec de perroquet permettant à la pieuvre de décortiquer les crabes ou coquillages dont elle se nourrit, rejetant les débris autour d'elle. Deux entonnoirs ou siphons situés à l'ouverture de la cavité palléale lui permettent de s'oxygéner ou d'accélérer son déplacement en cas de besoin, en y injectant de l'eau avec vigueur. Deux yeux à la forte acuité sont placés au sommet du corps de la pieuvre[4].

Le poulpe dispose d'un systĂšme circulatoire oĂč circule sous forte pression un sang bleu, car l'hĂ©moglobine des organismes vertĂ©brĂ©s y est remplacĂ© par l'hĂ©mocyanine, dĂ©couverte en 1878 par le savant belge LĂ©on Fredericq lors de son Ă©tude dĂ©taillĂ©e des poulpes[5]. Ce sang circule dans le systĂšme circulatoire sous l'action d'un cƓur principal ou « systĂ©mique » relayĂ© par deux petits cƓurs branchiaux qui pompent le sang oxygĂ©nĂ© par les branchies. La pieuvre a donc trois cƓurs[4].

Certaines espÚces ont une espérance de vie de six mois, alors que la Pieuvre géante du Pacifique peut vivre cinq ans si elle ne se reproduit pas.

Alimentation

En temps normal, la pieuvre chasse en se déplaçant plutÎt au ras du fond, qu'elle effleure à peine de la pointe de ses tentacules.

Doublant son poids presque tous les trois mois, la pieuvre est dotée d'un appétit proportionnel à sa croissance. Surtout friande de crabes et de coquillages, elle en rejette les carapaces et coquilles. La bouche qui s'ouvre entre les tentacules, est armée d'une paire de mandibules cornées normalement invisibles, en forme de bec de perroquet.

Reproduction

La copulation des pieuvres peut durer de une à plusieurs heures. Sécrétées par le pénis interne, les poches de sperme (ou spermatophores) sont acheminées par le siphon vers une gouttiÚre du bras hectocotyle qui les introduira dans la cavité palléale de la femelle.

Une fois fĂ©condĂ©e, la femelle surveille ses Ɠufs pondus en grappes au plafond d'une niche rocheuse. Pendant six semaines, elle les protĂšge, les « ventile », les nettoie, sans manger. Lorsqu'ils Ă©closent, elle meurt, affaiblie et amaigrie, mais pas de faim. Des sĂ©crĂ©tions endocriniennes provenant des deux glandes optiques sont la cause d'une mort gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©e (si ces glandes sont enlevĂ©es par chirurgie, la femelle peut vivre plusieurs mois aprĂšs sa reproduction, jusqu'Ă  mourir finalement d'inanition).

Le jeune poulpe doit donc refaire les expériences de survie sur sa seule mémoire génétique, sans pouvoir bénéficier de la mémoire de ses géniteurs.

Locomotion et défense

Pieuvre commune se dĂ©plaçant par propulsion, tĂȘte en premier.

Refoulant l'eau de mer par un siphon, la pieuvre peut se propulser pour échapper à ses poursuivants comme un avion à réaction. Elle prend la fuite en projetant à volonté un ou plusieurs nuages d'encre, laquelle est sécrétée dans un réservoir appelé « poche au noir ».

Le cas échéant, si un de ses bras est sectionné, il peut repousser.

GrĂące Ă  l'homochromie, l'animal peut changer la couleur et la structure de sa peau en fonction de son humeur et de son environnement immĂ©diat. Sa peau recĂšle des millions de cellules colorĂ©es contractiles, les chromatophores, et peut aussi se couvrir Ă  volontĂ© de taches, de petites cornes et autres pustules mimĂ©tiques. Le changement de couleur peut ĂȘtre un signal, par exemple, pour la trĂšs toxique Pieuvre aux anneaux bleus. Elle peut prendre l'apparence d'une silhouette comme celle de la Rascasse volante ou d'une anguille.

Sentience et intelligence

Amphioctopus marginatus utilisant une noix et une coquille de palourde comme abri.

Les pieuvres se distinguent par leurs capacités intellectuelles étonnantes pour un invertébré. Celles-ci reposent sur 500 millions de neurones répartis entre l'encéphale central, les lobes optiques et les huit bras. De multiples expériences ont montré leur habileté à s'évader d'un réservoir ou à ouvrir un bocal contenant de la nourriture. Leur intelligence leur permet d'adopter des comportements faisant appel au camouflage, à l'innovation, à la tromperie[6].

La pieuvre est capable de déduire, de mémoriser et d'apprendre. Des pieuvres ont par exemple compris par observations successives comment retirer le couvercle d'un bocal pour accéder à la nourriture contenue dans ce dernier[7]. Il leur arrive de disposer des coquillages ou débris autour de leur habitat, ce qui a été comparé à une forme de décoration[8].

Une pieuvre Ă©tant suffisamment molle pour Ă©tirer tout son corps et se glisser dans les plus petites failles, son seul obstacle Ă©tant son bec elle sait anticiper par palpation si l'orifice dans lequel elle veut s'introduire sera assez grand pour laisser passer son bec.

Elles possÚdent une mémoire puissante, stockée dans leurs nombreux neurones. En ce qui concerne leur sentience, un rapport (revue d'études) de 2021 a notamment conclu que chez les poulpes, une douleur peut créer des émotions de crainte ou d'agressivité[9]. Une de ces études, de 2021, concluait que l'émotion ressentie en cas de douleur par le poulpe est similaire à celle ressentie par les mammifÚres[10].

Relation avec l'homme

Gastronomie

En gastronomie, qui demeure l'essentiel de la relation homme-poulpe, ce dernier est appelé chatrou dans la cuisine antillaise ; à La Réunion, on parle de zourit, que l'on cuisine en civet. En Amérique du Nord, on utilise le nom de « pieuvre » et il arrive parfois que ce nom soit aussi donné aux calmars.

  • Quelques prĂ©parations gastronomiques

Bionique, biomimétisme

Un autre aspect des relations entre céphalopodes et humains est l'imitation des adaptations des premiers au profit de la technologie des seconds. Ainsi, en 2017, une équipe de chercheurs sud-coréens a développé une méthode d'élaboration de matériau adhésif inspiré des ventouses de la pieuvre commune, Octopus vulgaris. Cet adhésif conserve ses propriétés dans des milieux secs ou immergés et présente de possibles applications en électronique ou en médecine[11].

De mĂȘme, les mĂ©canismes de camouflage des poulpes ont inspirĂ© une Ă©quipe de chercheurs amĂ©ricains qui ont dĂ©veloppĂ© un nouveau matĂ©riau Ă  base de fibre de verre et de silicone reproduisant la biophysique des papilles de la peau des poulpes. Des applications dans le domaine militaire sont envisagĂ©es[12].

Épouvantail

Au XVIIIe siĂšcle se diffuse la lĂ©gende du kraken, pieuvre gigantesque rĂ©putĂ©e capable de tirer des navires par le fond, mythe peut-ĂȘtre nĂ© Ă  partir d'observations de dĂ©bris d’Architeuthis (calmar gĂ©ant) flottant Ă  la surface[13]. Puis la pieuvre et le calmar gĂ©ant deviennent des Ă©pouvantails grĂące respectivement Ă  Victor Hugo dans Les Travailleurs de la mer en 1866[14] et Ă  Jules Verne dans Vingt mille lieues sous les mers en 1870[15], au point que la pieuvre devient le symbole mĂ©taphorique (notamment dans les thĂ©ories du complot) des rĂ©seaux mafieux ou de toute organisation tentaculaire accaparant secrĂštement des ressources ou le pouvoir par des moyens occultes. Par ailleurs, l'ĂȘtre humain, exploiteur insatiable des ressources marines, voit tout cĂ©phalopode mangeur de poissons, de crustacĂ©s ou de coquillages comme un dangereux concurrent[16]. Bien qu'inspirĂ© par le rĂ©cit du capitaine FrĂ©dĂ©ric Bouyer de l'aviso Alecton relatant sa tentative de capture d'un cĂ©phalopode gĂ©ant en 1861, le monstre marin, mi-pieuvre, mi-calmar attaquant le sous-marin Nautilus du capitaine Nemo, ne correspond Ă  aucune crĂ©ature rĂ©elle[17].

Familiarisation et dressage

En aquarium, tout comme certaines murÚnes, il arrive que certains poulpes habitués à l'homme deviennent familiers, alors qu'en milieu naturel ils se montrent plutÎt craintifs, sauf cas exceptionnels d'apprivoisement[18]. Ainsi « Paul le poulpe », vivant en captivité entre 2008 et 2010 dans un aquarium d'Oberhausen (Allemagne) a été dressé pour « prédire »[19] les résultats des principaux matchs de l'équipe nationale de football allemande[20] et fit sensation à la Coupe du Monde 2010 en désignant systématiquement l'équipe victorieuse, à l'occasion des 7 matchs de l'équipe d'Allemagne et de la finale Pays-Bas - Espagne[21].

Statut d'ĂȘtre sensible

En 2021, le Royaume-Uni, Ă  la suite d'un rapport commandĂ© par le gouvernement Ă  la London School of Economics a officiellement reconnu les cĂ©phalopodes (dont octopodes, calmars et seiches) et les crustacĂ©s dĂ©capodes (dont crabes, homards et Ă©crevisses) comme des ĂȘtres sentients, c'est-Ă -dire capables d'Ă©prouver des sensations (ex : sensations de douleur, de plaisir, de faim, de soif, de chaleur, de joie, de confort et d’excitation)[9]. Il l'a fait sur la base de l’évaluation des preuves de sensibilitĂ© rĂ©pertoriĂ©es dans 300 Ă©tudes.

Le rapport Ă©voque aussi les implications potentielles des pratiques commerciales actuelles sur le bien-ĂȘtre de ces animaux[9]. Le rapport recommande d’interdire la vente de crabes et de homards vivants Ă  des personnes non qualifiĂ©es et d’interdire les abattages par Ă©bouillantage et le dĂ©membrement d’animaux vivant. Les Ă©tudes montrent que ces animaux sont non seulement capables de ressentir de la douleur, mais aussi d’éprouver des sentiments de douleur, de dĂ©tresse ou de prĂ©judice, au sens large, ce qui a une signification pour le droit du bien-ĂȘtre animal[9].

Le gouvernement a annoncĂ© qu’un projet de loi sur la protection des animaux prendrait ceci en compte[22].

Dans la culture

Selon Jean Claude Ameisen[23], le poulpe Ă©tait autrefois plutĂŽt vu comme un animal sympathique, en particulier en GrĂšce, oĂč ses capacitĂ©s de camouflage Ă©taient louĂ©es par les philosophes : le poulpe est d'ailleurs un motif dĂ©coratif rĂ©current depuis l'AntiquitĂ©. Au Japon, les plongeuses ama ont remarquĂ© les pratiques sexuelles des pieuvres, qui ont inspirĂ© Hokusai[24].

Sculpture, peinture, littérature, cinéma

La sculpture, la peinture, la littérature et le cinéma ont été inspirés par le thÚme des pieuvres, d'abord comme animaux monstrueux, par exemple dans la description par Victor Hugo d'un combat entre le personnage de Gilliatt et une pieuvre carnivore, dans Les Travailleurs de la mer[14], repris dÚs 1918 au cinéma dans Les Travailleurs de la mer, film muet d'André et Léonard Antoine, avec d'innombrables avatars ultérieurs.

Avec le dĂ©veloppement de la plongĂ©e sous-marine et du cinĂ©ma documentaire, l'animal rĂ©el a commencĂ© Ă  ĂȘtre mieux connu et a fini par gagner une certaine sympathie dans le grand public. Dans le roman L’Octopus et moi (2020), l'auteure tasmanienne Erin Hortle croise avec empathie les personnalitĂ©s de personnages variĂ©s : jeune femme, pieuvre, phoque. Le film La Sagesse de la pieuvre (2020), documentaire sud-africain rĂ©alisĂ© par Pippa Ehrlich et James Reed, raconte la relation entretenue une annĂ©e durant entre Craig Foster et un poulpe sauvage qu'il apprivoise. Ce film a obtenu l'Oscar 2021 du meilleur film documentaire.

Dans l'épisode 4 de la série documentaire Animal (en) (saison 1, 2021), consacré aux céphalopodes (Octopus), produit et dirigé par Anuschka Schofield pour Plimsoll Productions, le poulpe occupe le rÎle le plus important.

Jeux

Dans le domaine du jeu vidéo, l'animal est réguliÚrement choisi pour représenter un adversaire[25].

Mais des peluches de pieuvres sont maintenant commercialisées, rompant avec leur réputation maléfique.

Les pieuvres sont présentes dans plusieurs jeux vidéo :

  • Poulpoboss et Prince Poupla sont des boss dans la sĂ©rie de jeux Super Mario Galaxy.
  • Certains villageois dans Animal Crossing sont des pieuvres, cependant il s'agit de l'espĂšce la moins reprĂ©sentĂ©e.
  • Les PokĂ©mons Octillery, Poulpaf et son Ă©volution Krakos sont inspirĂ© des pieuvres.
  • Ultros dans Final Fantasy.
  • Les Octorok sont des pieuvres capable de cracher des cailloux dans The Legend of Zelda.
  • Lanch Octopus est un rĂ©ploĂŻde dans Mega Man.
  • Octodad est un jeu indĂ©pendant, le joueur contrĂŽle une pieuvre dans son rĂŽle de pĂšre moderne.
  • Les crĂ©ateurs de Splatoon ont imaginĂ© les Octalings, des poulpes historiquement ennemis des personnages jouables principaux, les Inklings, mais devenant leurs camarades de jeux Ă  la suite d'un DLC dans Splatoon 2. Ce sont des personnages humanoĂŻdes qui se transforment en poulpes pour nager plus rapidement dans l'encre.
  • Dans le jeu Save Me Mr Tako, le joueur contrĂŽle une pieuvre qui peut tirer de l'encre sur ses ennemis.

Notes et références

  1. « Pieuvre », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  2. Bernhard Grizmek, Le Monde animal en 13 volumes : EncyclopĂ©die de la vie des bĂȘtes, vol. 3, Zurich, Gredos, (ISBN 3-287-00204-X).
  3. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.
  4. « Poulpe », sur https://www.futura-sciences.com/ (consulté le )
  5. Audrey Binet, « Le Sang bleu », sur Université de LiÚge (consulté le ).
  6. Ludovic Dickel et Anne-Sophie Darmaillacq, « L'intelligence des cĂ©phalopodes », Pour la science, no 441,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. Vincent Armillon, « Les pieuvres font preuve d’une intelligence surprenante »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), FrĂ©quence Terre, .
  8. Voir fin de cet article du Web Pedagogique.
  9. (en) Jonathan Birch, Charlotte Burn, Alexandra Schnell, Heather Browning and Andrew Crump, « Review of the Evidence of Sentience in Cephalopod Molluscs and Decapod Crustaceans » AccÚs libre [PDF], sur lse.ac.uk,
  10. (en) Robyn J. Crook, « Behavioral and neurophysiological evidence suggests affective pain experience in octopus », iScience, vol. 24, no 3,‎ (ISSN 2589-0042, DOI 10.1016/j.isci.2021.102229, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. Martin Tiano, « Un adhĂ©sif inspirĂ© par les ventouses du poulpe », Pour la Science,‎ (lire en ligne)
  12. Sarah Sermondadaz, « Un tissu de camouflage inspirĂ© par la peau des poulpes », Sciences & Avenir,‎ (lire en ligne)
  13. Xabier Armendåriz, « Kraken : le calamar géant qui fit trembler les mers », Histoire & civilisations n° 45, décembre 2018.
  14. Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, Primento, , 631 p. (ISBN 9782806240521).
  15. Hatcher et Battey 2011, p. 44
  16. Reporterre, « « Il n’y a plus que ça » : en Bretagne, l'inquiĂ©tante invasion des poulpes », sur Reporterre, le quotidien de l'Ă©cologie (consultĂ© le )
  17. Arthur Fisher, (en) « He Seeks the Giant Squid » in Popular Science p. 30, 1995.
  18. Craig Foster, documentaire La sagesse de la pieuvre (1h25) sur Netflix, .
  19. Concernant la zoomancie (divination basée sur le comportement animal) voir Portail:Scepticisme.
  20. « Paul le poulpe est formel : l'Espagne va battre l'Allemagne », sur lemonde.fr, .
  21. « Paul le poulpe, star de la Coupe du monde de football, est mort », Le Monde (consulté le ).
  22. « Il serait possible de détecter scientifiquement les menteurs » (consulté le )
  23. « Naissance d'un mythe », sur France Inter, .
  24. Yoshiyuki Iwase (ćȩ瀏 犎äč‹, Iwase Yoshiyuki), æ”·ć„łăźçŸ€ćƒâ€•ćƒè‘‰ăƒ»ćŸĄćźż (1931-1964)
  25. William Audureau, « Les poulpes dans les jeux vidĂ©o, des hĂ©ros qui commencent Ă  faire leurs pieuvres », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )

Annexes

Bibliographie

  • Vladimir Biaggi, Jean Arnaud, Poulpes, seiches, calmars: mythes et gastronomie, Ă©ditions Jeanne Laffitte, 1995
  • Jean-Pierre Montanay, Poulpe, Hachette, 2015
  • Peter Godfrey-Smith, Le Prince des profondeurs. L'intelligence exceptionnelle des poulpes, Flammarion, (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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