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The Legend of Zelda

The Legend of Zelda (ă‚Œăƒ«ăƒ€ăźäŒèȘŹ, Zeruda no densetsu), ou simplement Zelda, est une sĂ©rie de jeux vidĂ©o d'action-aventure produite par la sociĂ©tĂ© japonaise Nintendo et crĂ©Ă©e par Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka. Depuis 1986 et la sortie du jeu The Legend of Zelda sur la console NES, vingt jeux font officiellement partie de la saga principale. Plusieurs rĂ©Ă©ditions, remakes et jeux dĂ©rivĂ©s ont Ă©galement vu le jour.

L'histoire qui sert de base pour la plupart des Ă©pisodes de la sĂ©rie est celle du hĂ©ros Link qui doit libĂ©rer le royaume d'Hyrule et sa princesse, Zelda, des mains du seigneur du Mal, Ganon (ou Ganondorf dans sa forme humaine). La sĂ©rie est connue notamment pour son cĂŽtĂ© exploration, pionnier des jeux en monde ouvert, son gameplay, la profondeur de son scĂ©nario, la multitude de quĂȘtes secondaires et ses musiques crĂ©Ă©es par Koji Kondo. Les jeux sont rĂ©guliĂšrement saluĂ©s par la critique. Selon Metacritic, qui rĂ©pertorie les notes de toute la presse et de tous les sites spĂ©cialisĂ©s, l'Ă©pisode Ocarina of Time, sorti en 1998, est le meilleur jeu vidĂ©o de tous les temps, toutes consoles confondues. D'ailleurs, sept jeux, parmi les vingt de la sĂ©rie principale, obtiennent un score moyen supĂ©rieur Ă  95 %[1].

The Legend of Zelda se place en tant que saga phare de Nintendo aux cÎtés de Super Mario et Pokémon. Fin 2018, la série compte 94,73 millions de jeux vendus[2]. The Legend of Zelda: Ocarina of Time est entré dans le livre Guinness des records en tant que jeu s'étant vendu le plus rapidement, avec six millions d'unités dans le monde en huit semaines[3]. La série The Legend of Zelda compte au total quinze records[4].

DĂ©veloppement

Influences

The Legend of Zelda a principalement Ă©tĂ© inspirĂ© Ă  Shigeru Miyamoto par ses promenades dans la campagne environnant sa maison d'enfance Ă  Kyoto[5], oĂč il a vu des forĂȘts, des lacs, des grottes et des villages campagnards. Selon Miyamoto, une des expĂ©riences les plus mĂ©morables fut la dĂ©couverte d'une caverne au milieu des bois. AprĂšs avoir un peu hĂ©sitĂ©, il est entrĂ© dans la caverne et l’a explorĂ©e Ă  l’aide d'une lanterne. Ce souvenir a influencĂ© le travail de Miyamoto, car l’exploration de cavernes est une partie importante des Zelda. La mythologie celtique, la mythologie nordique et la mythologie japonaise[6] ont autant influencĂ© la sĂ©rie que la culture mĂ©diĂ©vale occidentale. Miyamoto considĂšre The Legend of Zelda comme un « jardin miniature » amenĂ© Ă  la vie avec lequel on peut jouer. Takashi Tezuka a dĂ©veloppĂ© le dĂ©cor et Ă©crit le scĂ©nario. Il s'est inspirĂ© du Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien[7].

Titre du jeu

En découvrant que la femme de l'écrivain Francis Scott Fitzgerald se nomme Zelda, Shigeru Miyamoto a décidé de lui rendre hommage en donnant ce nom à la princesse, et titrant le jeu The Legend of Zelda[8].

Plus prĂ©cisĂ©ment, Miyamoto dĂ©crit la conception du jeu dans AprĂšs 25 ans de The Legend Of Zelda... dans le livre The Legend of Zelda : Hyrule Historia. Le titre du jeu a mis du temps Ă  ĂȘtre trouvĂ©. Miyamoto avait l'idĂ©e de "The Legend of...". Mais c'est alors qu'une personne chargĂ©e de projets marketing lui a proposĂ© d'accompagner le jeu d'un livre d'histoires. Bien que le projet de livre n'ait pas Ă©tĂ© retenu, cette personne lui a aussi dit :

"Aux Etats-Unis, il y a une femme trÚs connue, épouse d'un écrivain, qui porte le nom Zelda. Que pensez-vous de ce nom pour nommer cette jeune princesse à la beauté éternelle ?"

Ayant refusé l'idée du livre, Miyamoto lui aurait alors demandé s'il avait le droit de conserver le prénom Zelda. La personne chargée de projets marketing ayant acquiescé, le titre The Legend of Zelda est retenu.

Présentation

SystĂšme de jeu

Le jeu The Legend of Zelda est un jeu d'action-aventure oĂč le joueur incarne continuellement un personnage prĂ©nommĂ© Link.

Il s'agit d'un jeune garçon, parfois d'un jeune homme, qui par la force des choses se retrouve embarquĂ© dans diverses aventures. Ce hĂ©ros se retrouve armĂ© d'une Ă©pĂ©e, d'un bouclier et d'une foule d'autres objets assez variĂ©s (des armes comme un arc, un grappin et des bombes, des flacons pour y conserver des fĂ©es, des palmes, etc.). Cet attirail lui permet de vadrouiller Ă  sa guise et de terminer le jeu en sauvant la princesse Zelda, fille du souverain d’Hyrule.

L’ennemi principal est Ganondorf, Ă©galement reprĂ©sentĂ© quelques fois sous sa forme bestiale, Ganon. Il existe d’autres ennemis, comme Vaati qui est apparu dans The Minish Cap et Four Swords ou Agahnim dans A Link to the Past, ainsi que le masque de Majora dans Majora's Mask.

L’action se dĂ©roule gĂ©nĂ©ralement dans le royaume d’Hyrule et met en jeu la Triforce qui est une relique divine ayant la forme de trois triangles d’or pouvant permettre d’exaucer un vƓu Ă  quiconque la touche. Au fil des jeux, le scĂ©nario n’a que peu dĂ©viĂ© de cette base, mais divers Ă©lĂ©ments lui ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s, approfondissant la sĂ©rie.

Il n’existe que trois opus oĂč Zelda n’apparaĂźt pas stricto sensu : Link's Awakening, oĂč il en est seulement fait mention au dĂ©but du jeu lorsque Link se rĂ©veille, The Legend of Zelda: Tri Force Heroes ainsi que Majora's Mask, oĂč on ne la perçoit que sous forme de flash-back.

QuĂȘte principale

Mis Ă  part quelques Ă©pisodes tels que The Legend of Zelda: Majora's Mask ou The Legend of Zelda: Link's Awakening, chaque jeu de la sĂ©rie suit un scĂ©nario principal identique : le hĂ©ros, Link, doit anĂ©antir le seigneur du Mal, trĂšs majoritairement Ganon et sauver la princesse Zelda. Link n'a pas toujours le mĂȘme Ăąge au fil des jeux ni la mĂȘme allure selon les Ă©pisodes car les arcs narratifs prennent place dans diffĂ©rentes Ă©poques. Il a continuellement portĂ© une tunique verte et un bonnet pointu jusqu'au dernier Zelda paru en 2017, Breath of the Wild. Dans certains Ă©pisodes, le nom de Link peut ĂȘtre personnalisĂ© par le joueur.

The Legend of Zelda est l'un des premiers jeux du genre action-aventure (seul The Adventure of Link fait partie de la catĂ©gorie action-RPG de par la prĂ©sence de points d’expĂ©rience et de niveaux inexistants dans les autres jeux). Il s’agit d’un mĂ©lange d’énigmes, de phases d’exploration et de combats. Ces Ă©lĂ©ments sont constants dans la sĂ©rie, mais ont connu des Ă©volutions. Cette alchimie rĂ©ussie est un facteur primaire dans l’édification d’une des plus importantes franchises de Nintendo Ă  Ă©galitĂ© avec Mario. Le joueur est frĂ©quemment rĂ©compensĂ© par l’acquisition de nouveaux objets utilisables ensuite lorsqu'il a rĂ©solu une Ă©nigme ou fouillĂ© de fond en comble une zone.

Dans tous les Zelda, le joueur doit trouver et explorer des donjons (ou temples) parsemĂ©s d’énigmes et de combats jusqu’à atteindre le boss du donjon. Dans la plupart des jeux de la sĂ©rie, chaque donjon a un « thĂšme » comme le feu, la forĂȘt, l’eau, le temps, l’ombre ou l'esprit (Ocarina of Time).

Les Ă©nigmes donnent gĂ©nĂ©ralement accĂšs Ă  des clefs qui permettent d’ouvrir de nouvelles parties du donjon. Pour se repĂ©rer plus facilement dans ces labyrinthes, le joueur peut Ă©galement trouver une carte et une boussole indiquant l’emplacement des coffres et du « boss ». Chaque donjon contient un objet particulier et unique, essentiel pour la suite de la quĂȘte et qui est la plupart du temps acquis aprĂšs avoir vaincu un « mini-boss ». Certains de ces objets sont communs Ă  presque tous les jeux (comme l’arc, le boomerang ou le grappin), alors que d’autres sont uniques comme l'aĂ©rouage dans Twilight Princess. Une fois cet objet obtenu, le joueur doit trouver le boss et dĂ©verrouiller son antre grĂące Ă  une clef nommĂ©e « grande clef » (devenue « clef du boss » dans Link's Awakening, « clef d’or » dans Ocarina of Time et Majora's Mask ou alors une piĂšce de puzzle Ă  enfoncer dans la grande porte dans Skyward Sword). Il doit alors vaincre le boss en utilisant, en gĂ©nĂ©ral, l’objet ou l’arme obtenu(e) dans le donjon.

GĂ©nĂ©ralement, le boss possĂšde lui-mĂȘme un objet qui est la raison de la venue de Link dans le donjon. Ainsi dans Ocarina of Time le joueur doit rĂ©cupĂ©rer trois pierres ancestrales dans trois donjons diffĂ©rents pour accĂ©der Ă  l’ÉpĂ©e de LĂ©gende, la « Master Sword ». Dans A Link to the Past, le joueur doit libĂ©rer sept sages pour pouvoir accĂ©der Ă  la tour de Ganon.

Plus le joueur avance dans le jeu, plus de zones lui sont accessibles. Le monde ne se dĂ©voile que petit Ă  petit (exceptĂ© dans The Legend of Zelda et Breath of the Wild oĂč le joueur peut explorer la totalitĂ© du monde dĂšs le dĂ©but), pour conserver l’intĂ©rĂȘt du joueur tout au long du jeu. Alors que le monde accessible devient de plus en plus vaste, des moyens de dĂ©placement sont mis Ă  disposition du joueur pour rendre le voyage plus rapide. Majora's Mask et Ocarina of Time emploient la tĂ©lĂ©portation via un ocarina, Breath of the Wild le fait avec des tĂ©lĂ©porteurs. La tornade est utilisĂ©e dans The Wind Waker et Phantom Hourglass. Midona qui accompagne le hĂ©ros dans Twilight Princess lui permet d'utiliser des raccourcis. Ocarina of Time, Majora's Mask et Twilight Princess prĂ©sentent la jument Epona que Link peut chevaucher allĂšgrement (elle est aussi utilisable dans Breath of the Wild avec un amiibo). Link peut aussi se faire porter par un oiseau dans A Link to the Past, The Minish Cap et Skyward Sword.

D’autre part, la traversĂ©e d’un nouveau territoire est souvent difficile pour donner lieu Ă  des Ă©nigmes ou tester les capacitĂ©s du joueur. Cela dit, le jeu est rĂ©alisĂ© de telle sorte que les traversĂ©es suivantes seront plus faciles (parce que le chemin est dĂ©blayĂ© au premier passage, ou grĂące Ă  de nouveaux objets, ou parce que les populations locales deviennent amicales).

QuĂȘtes secondaires

Image représentant la monnaie du jeu en forme de pierres précieuses de différentes couleurs, rouge, vert ou bleu.
Les rubis, monnaie utilisée dans le jeu.

L’une des particularitĂ©s de The Legend of Zelda est le nombre important de quĂȘtes secondaires, ou quĂȘtes annexes, qui rendent le jeu moins linĂ©aire. Puisque le monde dans lequel le jeu se passe est persistant, il est possible de retarder la rĂ©solution de ces Ă©nigmes. Ces quĂȘtes ne sont pas indispensables mais permettent d’obtenir un objet qui rend le jeu plus facile. On peut classer ces quĂȘtes selon les catĂ©gories suivantes :

  • Retrouver un ensemble d’objets donnĂ©s : la quĂȘte des fragments de cƓurs qui permet d’obtenir un conteneur de vie supplĂ©mentaire tous les quatre (cinq dans Twilight Princess, des rĂ©ceptacles de cƓur [cƓur entier] dans Phantom Hourglass) fragments trouvĂ©s, la quĂȘte des coquillages dans Link's Awakening qui permet d’obtenir une Ă©pĂ©e plus puissante Ă  partir de 20 coquillages, la recherche des insectes dorĂ©s dans The Legend of Zelda: Twilight Princess qui permet d’obtenir une plus grosse bourse et des rubis supplĂ©mentaires, ou encore la quĂȘte des cent skulltulas d’or de Ocarina of Time.
  • RĂ©soudre des mini jeux d’adresse : ces mini-jeux (tir Ă  l’arc, pĂȘche
) sont payants (le plus souvent dix Ă  vingt rubis) et permettent souvent d’obtenir une amĂ©lioration des diverses armes possĂ©dĂ©es (un plus grand carquois ou un plus grand sac de bombes par exemple).
  • Faire des Ă©changes d’objets (appelĂ© gĂ©nĂ©ralement « la suite des Ă©changes »). Link doit troquer un objet contre d’autres objets Ă  travers de multiples Ă©changes sur toute la carte pour obtenir le dernier objet de la sĂ©rie qui a une utilitĂ© Ă  la quĂȘte. Parfois, l’échange doit se faire dans un temps limitĂ© (par exemple pour obtenir l’épĂ©e Biggoron dans Ocarina of Time). Dans The Minish Cap, il est Ă©galement possible de faire des assemblages de fragments du bonheur. Dans The Wind Waker, Link doit Ă©changer des statues et des fleurs entre les marchands ambulants parcourant la mer.

Musique

Kƍji Kondƍ.
Kƍji Kondƍ, le principal compositeur.

La musique est un des Ă©lĂ©ments les plus reprĂ©sentatifs dans la sĂ©rie des jeux The Legend of Zelda[9]. Le principal compositeur des musiques Ă©tant Koji Kondo mais aussi Akito Nakatsuka dans The Adventure of Link ainsi que Minako Hamano, Kozuo Ishikawa et Kazumi Totaka dans Link's Awakening et Yuichi Ozaki dans Link's Awakening DX[10]. Kƍji Kondƍ est considĂ©rĂ© comme la « plus grande lĂ©gende dans l’industrie du jeu vidĂ©o » par Tommy Tallarico, compositeur de musique de jeu vidĂ©o[11].

Il y a deux types de musiques dans la série :

  • Les musiques de lieux ou de cinĂ©matiques qui sont prĂ©sentes uniquement pour amĂ©liorer l'expĂ©rience de jeu en crĂ©ant une ambiance propice au lieu ;
  • Les "Chants" dont les mĂ©lodies sont variĂ©es et jouĂ©es frĂ©quemment lors d’énigmes la plupart du temps. Le joueur doit utiliser la manette pour jouer grĂące Ă  divers instruments de musique qui lui sont proposĂ©s. Jouer des musiques peut ĂȘtre un Ă©lĂ©ment primordial dans certains jeux afin de dĂ©bloquer des secrets ou de progresser dans l’histoire comme dans Ocarina of Time, Majora's Mask, The Wind Waker, Oracle of Ages, Spirit Tracks et Skyward Sword. De nombreux instruments sont reprĂ©sentĂ©s dans les jeux, le plus emblĂ©matique Ă©tant l’ocarina de Ocarina of Time, ce jeu Ă©tant le premier dans lequel le joueur doit lui-mĂȘme jouer de la musique. On retrouve la trompette, les bongos et la guitare dans Majora's Mask, la flĂ»te de Pan dans Spirit Tracks, et enfin la lyre dans Skyward Sword. Le joueur peut Ă©galement manier une baguette de chef d'orchestre dans The Wind Waker et chanter en tant que loup dans Twilight Princess.

The Legend of Zelda Theme (ThĂšme de The Legend of Zelda) est un morceau de musique rĂ©current qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour le premier jeu de la sĂ©rie The Legend of Zelda. Kƍji Kondƍ avait prĂ©vu Ă  l'origine d’utiliser le BolĂ©ro de Maurice Ravel comme thĂšme du jeu mais a Ă©tĂ© contraint de changer lorsqu’il a appris que les droits d’auteur n’avaient pas encore expirĂ©[12].

À l'occasion des vingt-cinq ans de la sĂ©rie, un CD reprenant les morceaux jouĂ©s durant le concert The Legend of Zelda 25th Anniversary Symphony[13] a Ă©tĂ© introduit dans les Ă©ditions spĂ©ciales et les Ă©ditions limitĂ©es du jeu The Legend of Zelda: Skyward Sword[14].

Univers

Image reprĂ©sentant l’emblĂšme de la sĂ©rie.
EmblĂšme du royaume d'Hyrule.

Les jeux The Legend of Zelda se dĂ©roulent dans un univers mĂ©diĂ©val fantastique oĂč existent magie, divinitĂ©s, crĂ©atures diverses, hĂ©ros et princesse[15]. Un univers oĂč existe le Bon et le Mauvais cĂŽtĂ©, oĂč le HĂ©ros doit vaincre le Mal au profit du Bien. Dans divers jeux de The Legend of Zelda, certaines crĂ©atures peuvent ĂȘtre des rĂ©fĂ©rences Ă  des ĂȘtres ou monstres mythologiques tirĂ©s de la littĂ©rature fantastique (comme pour les Hyliens qui sont semblables aux elfes) ou dans les cultures de diffĂ©rents pays.

Il existe aussi une ambiance propre Ă  chacun des jeux, grĂące au scĂ©nario (Ocarina of Time, Link's Awakening), grĂące au design des graphismes (Twilight Princess, The Wind Waker), ou mĂȘme grĂące Ă  l’originalitĂ© du gameplay (Majora's Mask, Spirit Tracks, Skyward Sword). Ainsi, chaque jeu est diffĂ©rent.

Peuples

Il existe diffĂ©rents peuples dans The Legend of Zelda. Ils vivent gĂ©nĂ©ralement dans un environnement qui leur est propre (forĂȘt, eau, etc.). Les principaux peuples sont :

  • Les Hyliens ont une apparence humaine, Ă  l’exception d’oreilles pointues, les rapprochant des elfes de la littĂ©rature moderne. Ces oreilles permettraient aux Hyliens de percevoir la voix des trois dĂ©esses. Exemple : Zelda, Link (dans Ocarina of Time, Link est d’abord pris pour un Kokiri).
  • Les Humains sont prĂ©sents dans The Wind Waker et dans Twilight Princess. Ils sont, sans doute, les descendants des Hyliens. Il peut se produire que ces deux peuples cohabitent. Exemple : Iria, Colin, Arielle.
  • Les Kokiris sont d’éternels enfants vĂȘtus de vert et vivant dans la forĂȘt. Ils sont tous accompagnĂ©s d’une fĂ©e que leur a offert leur pĂšre spirituel : le vĂ©nĂ©rable arbre Mojo. Exemple : Saria ou Mido (dans l’opus Ocarina of Time, Link croit ĂȘtre un Kokiri).
  • Les Gorons sont des ĂȘtres rocheux d'une force imposante. Ils peuvent rouler sur eux-mĂȘmes, sont insensibles au feu ou Ă  la lave. Ils se nourrissent de pierres et vivent dans les montagnes. Exemple : Darunia, Biggoron, Marpo, Darmani, Daruk, Yunobo.
  • Les Zoras, ĂȘtres mi-humanoĂŻdes, mi-poissons, vivent dans un milieu aquatique, mais peuvent Ă©galement aller marcher Ă  la surface. Ils vivent dans leur domaine nommĂ© domaine Zora. Exemple : la princesse Ruto, le prince Lars, le Roi Dorefah, la princesse Mipha, le prince Sidon et la reine Luterra.
  • Les Sheikahs sont des Hyliens particuliers, tenus par un serment de vassalitĂ© et de loyautĂ© vis-Ă -vis du pouvoir royal. Ils sont les protecteurs de la famille royale d’Hyrule et sont les chevaliers de l’ombre. TrĂšs peu ont subsistĂ© Ă  la suite de la guerre civile qui ravagea Hyrule (voir histoire d’Ocarina of Time). Exemple : Impa, Sheik, Pahya.
  • Les Gerudos sont un peuple de voleuses ou de pirates. C’est, en effet, un peuple essentiellement fĂ©minin, dans lequel un seul homme nait tous les siĂšcles pour gouverner les Gerudos (dans Ocarina of Time, Ganondorf). Elles vivent dans une forteresse prĂšs du dĂ©sert hantĂ© ou dans un repaire de pirates dans Majora's Mask. Exemple : Nabooru, Ganon, Urbosa, Riju. Dans Breath of the Wild, les Gerudos constituent un peuple de femmes qui ne sont pas hostiles Ă  la famille d'Hyrule et au HĂ©ros, bien au contraire. Urbosa, puis Riju, seront les chefs de ce peuple.
  • Les Piafs ressemblent Ă  des humains, et possĂšdent un bec et des ailes d’oiseaux (dans Breath of the Wild, ce sont des oiseaux Ă  part entiĂšre se tenant debout comme les humains). Originaires de l’üle du Dragon (dans The Wind Waker), ils font d’excellents facteurs et sont les descendants des Zoras mĂȘme si ces deux peuples cohabitent dans Breath of the Wild. Exemple : MĂ©dolie, Scaff, Revali, Teba.
  • Les Korogus, des Kokiris transformĂ©s au fil des siĂšcles, sont de petites crĂ©atures d’apparence vĂ©gĂ©tale avec une feuille d'arbre qui leur masque le visage. Compagnons de l’arbre Mojo sur l’üle aux ForĂȘts, dans The Wind Waker et Breath of the Wild oĂč une quĂȘte consiste Ă  dĂ©nicher les neuf cents Korugus rĂ©partis sur Hyrule. Exemple : NoĂŻa.
  • Les Pestes Mojo sont des ĂȘtres vĂ©gĂ©taux vivant en forĂȘt ou dans les marais. Le peuple Mojo est sans doute le peuple le plus marchand. Exemple : la princesse Mojo et le Roi Mojo (dans Majora's Mask).
  • Les Éoliens, semblables aux Hyliens, habitaient les Ruines du Vent avant de quitter la terre pour aller vivre dans le ciel, faisant leur apparition dans The Minish Cap.
  • Les Skimos, manchots Ă  visage humain et aux bois de rennes, habitent la partie ouest de l’üle du Gel, faisant leur apparition dans Phantom Hourglass. Dans Spirit Tracks, ils habitent dans le village Skimo. Exemple : Aroo.
  • Les Locomos sont des sages veillants sur les diffĂ©rentes contrĂ©es d'Hyrule, la Tour des Dieux, et les rails la reliant aux temples. Ils se dĂ©placent dans des sortes de petits wagonnets Ă  vapeur et jouent tous d'un instrument. Ils possĂšdent une longĂ©vitĂ© bien plus Ă©tendue que les humains et auraient la possibilitĂ© de se rĂ©incarner. Ils apparaissent dans Spirit Tracks. Exemple : Dame Bicelle.
  • Les Migloo sont des sortes de gorilles ayant les yeux rouges. Ils sont gĂ©nĂ©ralement blancs et portent une massue. Ils habitent dans la partie est de l’Île du Gel, oĂč ils sont en conflit avec les Skimos. Ils apparaissent dans Phantom Hourglass.
  • Les Kayas sont un peuple disparu qui aurait habitĂ© l’Île des Morts et l’Île des Ruines. Ils font, eux aussi, leur apparition dans Phantom Hourglass.
  • Les Moblins sont de grosses crĂ©atures trĂšs stupides qui se sont ralliĂ©es Ă  Ganon. Elles se noient trĂšs facilement et peuvent servir de projectiles aux GĂ©ants
  • Les Bulblins sont des ĂȘtres verts trĂšs stupides, Ă©galement, dont le chef, Le Roi Bulblin, est plus gros que la normale. Ils chevauchent des sangliers et se rallient aux plus forts. Ils apparaissent dans Twilight Princess
  • Les Minish sont de minuscules crĂ©atures ressemblant Ă  des rongeurs avec des longues oreilles « hyliennes » et une queue d’oiseau qui, selon les lĂ©gendes des Hyliens, ont sauvĂ© la Terre il y a trĂšs longtemps et ont la particularitĂ© d’apparaĂźtre seulement aux enfants croyant Ă  leur lĂ©gende. Ils apparaissent dans The Minish Cap. Exemple : Exelo, Genta, Melta, Bookta.
  • Les CĂ©lestiens habitent la citĂ© CĂ©lestia qui se situe dans les cieux. Les CĂ©lestiens sont de petits ĂȘtres ayant l’apparence d’un gallinacĂ©, dont la tĂȘte humanoĂŻde serait dĂ©possĂ©dĂ©e de ses plumes. Ceux-lĂ  font leur apparition dans Twilight Princess. Exemple : Baba et son fils.
  • Les Skull Kids, des enfants sans visage, vivent dans les Bois Perdus. La lĂ©gende raconte que ce sont des enfants qui se sont Ă©garĂ©s dans les Bois Perdus. Ils peuvent ĂȘtre amicaux ou hostiles. Exemple : Skull Kid (l’ennemi principal de Majora's Mask).
  • Les Garos sont des Ăąmes fantomatiques et secrĂštes, ennemies du royaume d’Ikana (Majora's Mask).
  • Les Subrosiens sont des crĂ©atures encapuchonnĂ©es vivant Ă  Subrosia, une citĂ© entourĂ©e de lave, oĂč se tient Ă©galement le temple des saisons (Oracle of Seasons). Il existe une danse trĂšs cĂ©lĂšbre oĂč l’on peut gagner des objets, et une soupe de lave, trĂšs apprĂ©ciĂ©e des Subrosiens.
  • Les Tikwis sont une espĂšce mi-animale, mi-vĂ©gĂ©tale, qui possĂšde sur leur dos un bourgeon qui leur permet de se confondre avec une touffe d’herbe et d’échapper aux ennemis. Ils peuplent la forĂȘt de Firone dans Skyward Sword. Exemple : Lorion.
  • Les Mogmas sont une race ressemblant Ă  des taupes, et creusant des souterrains au niveau du volcan d’Ordinn dans Skyward Sword. Ils sont des chasseurs de trĂ©sors et aident Link Ă  surmonter certaines Ă©preuves.
  • Les Tokays sont des crĂ©atures amicales en forme de lĂ©zard qui sont sur leurs pattes arriĂšre et qui vivent sur l’üle du Croissant dans Oracle of Ages.
  • Le Peuple du CrĂ©puscule (ou Twilis en anglais) est un peuple qui a Ă©tĂ© banni du monde de la LumiĂšre en essayant de s’en emparer. Ils ont Ă©tĂ© expulsĂ©s dans un monde complĂštement opposĂ© Ă  celui de la LumiĂšre, le CrĂ©puscule. Midona et Xanto font partie de ce peuple (Twilight Princess).
  • Les FĂ©es sont prĂ©sentes dans presque la totalitĂ© des jeux. Elles peuvent avoir une apparence humaine, parfois avec quatre bras (Grandes fĂ©es), mais les plus connues ont la forme d’une petite boule lumineuse dotĂ©e de quatre ailes. Elles peuvent servir de guide ou soigner intĂ©gralement Link, voire le ressusciter. Exemple : Navi, Ciela, Taya. À Hyrule, il n'existe que des fĂ©es femelles. La seule fĂ©e mĂąle connue de la sĂ©rie est Tael, qui provient du monde parallĂšle de Termina (Majora's Mask).
  • Les CĂ©lestriers sont de trĂšs grands oiseaux, semblables aux bec-en-sabot, trĂšs colorĂ©s et intelligents qui servent de monture aux Hyliens dans Skyward Sword. Il existe des CĂ©lestriers vermeils qui sont trĂšs rares et dont l'un sert de monture Ă  Link dans Skyward Sword.
  • Les Poiscoms ressemblent Ă  des mĂ©rous, ils peignent des cartes marines en Ă©change d’un peu de nourriture dans The Wind Waker.
  • Les Loriens sont un peuple vivant en miroir par rapport aux personnages de Hyrule. Lorule est une dimension parallĂšle de Hyrule, possĂ©dant ses propres donjons, son chĂąteau, son Link (Lavio) et sa princesse Zelda (Hilda). Ils apparaissent dans A Link Between Worlds.
  • Les Cocottes, l’un des symboles de la sĂ©rie, sont des poules Ă©levĂ©es comme animaux de compagnie et pour leurs Ɠufs par de nombreux peuples et caractĂ©risĂ©es par leur agressivitĂ© si elles sont trop taquinĂ©es.
  • Les Paraduses sont des invertĂ©brĂ©s aquatiques rĂ©sidant dans le lac Faroria et des serviteurs du Dragon d'eau et dont la tĂȘte a la forme d'un corail complexe qui peut servir de clĂ©. Ils apparaissent dans Skyward Sword.

Ennemis

Image représentant une crypte en Pologne avec un cercueil posé sur deux crùnes et un livre.
Crypte en Pologne, endroit semblable visible dans les donjons.

L’ennemi rĂ©current de Link est Ganon, l’ĂȘtre du mal qui veut s’emparer de la Triforce. Ganon apparaĂźt dans ces Ă©pisodes : The Legend of Zelda, A Link To The Past, Ocarina of Time, Oracle of Seasons, A Link Between Worlds, Oracle of Ages, The Wind Waker, Twilight Princess et Breath of the Wild. Dans The Adventure of Link, seule son ombre apparaĂźt avec un rire malĂ©fique lorsque Link perd toutes ses vies.

Link affronte parfois sa propre ombre, Dark Link ou Link noir, qui l'agresse lorsque des noirs sentiments germent en lui.

Il existe de nombreux ennemis dans la sĂ©rie. Certains, comme les Blobs ou gelĂ©es chuchus qui sont de diffĂ©rentes couleurs, des sortes de crĂ©atures visqueuses, ou les Octorocks, des poulpes cracheurs de pierres, sont apparus dans presque tous les Ă©pisodes. Ils ont parfois une capacitĂ© obligeant le joueur Ă  les tuer d'une certaine façon : ainsi, les Skull Knight, (A Link to the Past) s’ils ne sont pas tuĂ©s avec une bombe, se rĂ©gĂ©nĂšrent ou les Stalfos (Ocarina of Time), lorsqu’ils combattent en duo, ne peuvent ĂȘtre vaincus si le joueur n’est pas rapide (le premier abattu est ressuscitĂ© si le second n’est pas dĂ©fait dans les temps) ou une capacitĂ© handicapant le joueur : les Like Like peuvent voler le bouclier de Link (ou ses rubis) et les Effrois et les Gibdos peuvent le paralyser durant quelques secondes.

Durant l’exploration des donjons, on trouvera des « sous-boss » (Darknut ou Hache-Viande, par exemple) gardant des objets utiles ou des lieux importants ; puis des « boss » (gardant prisonniers des esprits, des objets indispensables ou des sages dans Ocarina of Time, ou mĂȘme ayant lancĂ© une malĂ©diction sur des personnes ou des villages).

Lieux

Image reprĂ©sentant l’intĂ©rieur de la caverne Milodon au Chili avec une vue sur le paysage extĂ©rieur.
Caverne Milodon au Chili, environnement semblable visible dans la plaine d’Hyrule.

Le monde du jeu se nomme Hyrule. Hyrule est un royaume qui connaĂźt diffĂ©rents climats et types de terrains. Les diffĂ©rents milieux sont gĂ©nĂ©ralement aquatique, sylvestre, montagnard et volcanique. Il y a, au minimum, un village et une ville. Certains lieux sont rĂ©currents dans la sĂ©rie comme le lac Hylia, les Bois perdus, le village Cocorico, la plaine d’Hyrule ou la montagne de la mort (ou mont du pĂ©ril).

Mais parfois, cela diffĂšre : dans Link's Awakening, l'action se dĂ©roule sur l'Ăźle de Cocolint; dans Majora's Mask, l’aventure se dĂ©roule dans un monde parallĂšle Ă  Hyrule: Termina. Dans A Link to the Past, on passe de Hyrule Ă  un autre monde parallĂšle : le Monde des TĂ©nĂšbres. Les jeux Phantom Hourglass et The Wind Waker se dĂ©roulent dans de vastes ocĂ©ans emplis d’üles diffĂ©rentes les unes des autres (on apprend finalement durant The Wind Waker qu’il s’agit en fait d’Hyrule englouti par les eaux). Il existe aussi Holodrum dans Oracle of Seasons et Labrynna dans Oracle of Ages. On retrouve un monde semblable au Monde des TĂ©nĂšbres dans Twilight Princess : le Monde du CrĂ©puscule. Dans Skyward Sword, l’aventure se dĂ©roule principalement Ă  CĂ©lesbourg, un monde perchĂ© au-dessus de la barriĂšre de nuages (plusieurs mini-Ăźles sont en suspension autour de CĂ©lesbourg), mais une partie de l’aventure se passe aussi sur Terre (exemple : La ForĂȘt de Firone), en dessous de la barriĂšre de nuages dans ce qui deviendra le royaume d'Hyrule.

Historique commercial

SĂ©rie principale

Années 1980

Cartouche du jeu The Legend of Zelda.

Le premier jeu, The Legend of Zelda, est tout d’abord sorti au Japon en 1986 sur Famicom Disk System, puis en AmĂ©rique du Nord et en Europe sur NES en 1987. Il s’est vendu Ă  6,51 millions d’exemplaires[16]. Bien que relativement simple par rapport aux standards actuels, il Ă©tait assez en avance pour son temps. Certaines de ses innovations sont la possibilitĂ© d’employer de nombreux objets diffĂ©rents, la prĂ©sence d’un vaste monde empli de secrets Ă  dĂ©couvrir, et un systĂšme de sauvegarde insĂ©rĂ© dans la cartouche et alimentĂ© par batterie[17]. Le jeu comporte Ă©galement une « seconde quĂȘte »[18], accessible aprĂšs la fin d’une premiĂšre partie, oĂč les donjons et l’emplacement des objets sont diffĂ©rents et les ennemis plus forts[19]. Hormis les innovations techniques du jeu, le gameplay (trouver des objets et les utiliser pour rĂ©soudre des Ă©nigmes, combattre des monstres en temps rĂ©el, et explorer un vaste environnement) est un mĂ©lange rĂ©ussi et fut largement copiĂ©. Le jeu Ă©tait extrĂȘmement populaire et beaucoup le considĂšrent comme un des jeux vidĂ©o parmi les plus importants jamais produits[20] - [21]. Une version modifiĂ©e connue sous le nom de BS Zelda a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e pour l'extension de la Super Famicom, le Satellaview, au milieu des annĂ©es 1990 et seulement au Japon. BS Zelda a Ă  nouveau Ă©tĂ© Ă©ditĂ© pour le Satellaview un an plus tard avec des donjons et un monde rĂ©arrangĂ©s (plus ou moins une « seconde quĂȘte »). Cette rĂ©Ă©dition est baptisĂ©e BS Zelda ~MAP 2~.

Le deuxiĂšme jeu, Zelda II : The Adventure of Link, a Ă©tĂ© Ă©ditĂ© en 1987 au Japon et en 1988 en AmĂ©rique du Nord et en Europe sur NES. Il s’est vendu Ă  4,38 millions d’exemplaires[16]. La vue est passĂ©e de haut Ă  une vue de profil et a inclus des Ă©lĂ©ments de RPG non prĂ©sents dans les autres Ă©pisodes de la sĂ©rie. C’est Ă©galement le seul Zelda, The Legend of Zelda: Four Swords Adventures mis Ă  part, oĂč Link ne rassemble pas des rubis. C’est le premier Zelda Ă  proposer l’utilisation de la magie, et il accorde une place importante, contrairement Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, aux interactions avec les personnages non-joueurs. Ce jeu et son prĂ©dĂ©cesseur Ă©taient hors du commun grĂące Ă  leurs cartouches dorĂ©es, qui sont en marge des habituelles cartouches grises de la console. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©s dans les derniĂšres annĂ©es de la NES sous forme de cartouches grises qui se rĂ©vĂšlent aujourd’hui ĂȘtre plus difficiles Ă  trouver que les cartouches dorĂ©es.

Années 1990

Quatre ans plus tard, en 1991, The Legend of Zelda: A Link to the Past sort au Japon sur Super Famicom, et en 1992 en AmĂ©rique du Nord et en Europe. Il se vend Ă  4 610 000 exemplaires sur Super Nintendo, et Ă  1 890 000 exemplaires sur Game Boy Advance[16]. Il revient Ă  une vue de dessus et est le premier de la sĂ©rie Ă  proposer le concept d’une dimension parallĂšle Ă  explorer, une terre appelĂ©e « monde des TĂ©nĂšbres ». Il est rĂ©Ă©ditĂ© sur Game Boy Advance en 2002 en AmĂ©rique du Nord et en 2003 dans le reste du monde, accompagnĂ© de Four Swords, le premier Zelda multijoueur, puis sur la console virtuelle de la Wii en 2007. En outre, ce jeu (inchangĂ©, seulement converti dans un format tĂ©lĂ©chargeable) et une suite exclusive (qui utilise le mĂȘme moteur de jeu) nommĂ©e BS Zelda no densetsu: Kodai no sekiban sont proposĂ©s sur le Satellaview au Japon.

Le jeu suivant, The Legend of Zelda: Link's Awakening, sort en 1993. Il est le premier jeu de la sĂ©rie sur la console portable de Nintendo, la Game Boy, ainsi que le premier Ă  se dĂ©rouler hors du royaume d’Hyrule et Ă  ne pas mettre en scĂšne la princesse Zelda. Il est rĂ©Ă©ditĂ© sur Game Boy Color en 1998 sous le nom de Link's Awakening DX avec quelques bonus par rapport Ă  la version originale, notamment un donjon basĂ© sur la couleur et un magasin de photo qui permet une interaction avec le Game Boy Printer. Cette version portable se vend Ă  2 200 000 exemplaires.

La sĂ©rie prend le tournant de la 3D avec The Legend of Zelda: Ocarina of Time en 1998, sur Nintendo 64. Ce jeu, tout d’abord connu sous le nom de Zelda 64, retient l’essentiel du gameplay des Ă©pisodes 2D et devient un des jeux ayant eu le plus de succĂšs, autant en termes de ventes que de critiques. Il est considĂ©rĂ© par beaucoup comme le meilleur jeu vidĂ©o de tous les temps, et reçoit la note maximale dans plusieurs magazines spĂ©cialisĂ©s, notamment le premier 40/40 de Famitsu[22]. En 2006, Nintendo Power le considĂšre comme le meilleur jeu paru sur une console Nintendo. Les innovations incluent l’utilisation du lock, une nouvelle mĂ©canique de gameplay qui verrouille la camĂ©ra sur une cible proche et modifie les actions du joueur par rapport Ă  cette cible. Ce lock permet des combats Ă  l’épĂ©e dans un espace 3D. Comme ses prĂ©dĂ©cesseurs, Ocarina of Time existe sur une cartouche dorĂ©e collector (disponible principalement Ă  ceux qui ont prĂ©commande le jeu) ainsi que sur une plus traditionnelle cartouche grise.

Ocarina of Time est rĂ©Ă©ditĂ© sur GameCube en 2002, il est alors offert comme incitation Ă  rĂ©server The Wind Waker, puis vendu avec celui-ci dans son Edition LimitĂ©e. Le mini DVD inclut Ă©galement Ocarina of Time: Master Quest, guĂšre diffĂ©rent de l'original dans sa trame principale. La diffĂ©rence rĂ©elle se situe dans la conception des donjons, qui voient leur difficultĂ© accrue par un remaniement complet des Ă©nigmes, du niveau de difficultĂ© et du franchissement des diffĂ©rentes piĂšces, la prĂ©sence d'ennemis plus nombreux et placĂ©s diffĂ©remment. Cette version (de mĂȘme que Majora's Mask) recycle des Ă©lĂ©ments d'Ura Zelda (titre japonais), jeu Ă  l'Ă©poque en dĂ©veloppement pour sortir sur 64DD mais jamais commercialisĂ©. Ocarina of Time est prĂ©sent dans la compilation The Legend of Zelda : Collector's Edition sorti sur GameCube en 2003[23]. Il est maintenant disponible sur la console virtuelle de la Wii[24] jusqu'en 2019, et sur celle de la Wii U. En 2011, il fait l'objet d'un remake sur 3DS, Ocarina of Time 3D.

Années 2000

Cartouche du jeu The Legend of Zelda: Majora's Mask.

Le titre suivant, The Legend of Zelda: Majora's Mask, est sorti en 2000 sur Nintendo 64. Il utilise le mĂȘme moteur de jeu qu’Ocarina of Time[25] mais ajoute un nouveau concept basĂ© sur le temps, conduisant Ă  des rĂ©actions quelque peu mitigĂ©es de la part des fans de la sĂ©rie. Le gameplay a changĂ© considĂ©rablement : en plus d’une forme de limite temporelle, Link peut utiliser des masques pour se transformer en diffĂ©rentes crĂ©atures aux compĂ©tences exclusives. Link dispose de soixante-douze heures pour empĂȘcher une terrifiante lune de s’écraser sur Termina, le monde oĂč se situe l’action. Plus les heures passent, plus l’ambiance prĂ©apocalyptique se renforce. Toutes les copies de Majora's Mask sont des cartouches dorĂ©es. Il nĂ©cessitait l'Expansion Pak pour pouvoir fonctionner. Il est rĂ©Ă©ditĂ© sur 3DS en 2015, accompagnĂ© d'une version dorĂ©e de la console Ă  l'effigie du Masque de Majora, sur laquelle il est prĂ©chargĂ©[26].

Les deux jeux suivants, The Legend of Zelda: Oracle of Ages et The Legend of Zelda: Oracle of Seasons, ont Ă©tĂ© publiĂ©s simultanĂ©ment pour la Game Boy Color en 2001. Ils se sont vendus Ă  3,96 millions d’exemplaires chacun[16]. Ils interagissent en utilisant des mots de passe ou un cĂąble Link. AprĂšs avoir fini un des jeux, le joueur reçoit un mot de passe qui permet de jouer Ă  l’autre jeu comme s’il s’agissait d’une suite. Ils ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s par Capcom en coopĂ©ration avec Nintendo, et avec la supervision de Miyamoto. Une trilogie Ă©tait tout d’abord prĂ©vue[27] appelĂ©e Triforce Series[28]. Le systĂšme de mot de passe reliant les trois jeux Ă©tant trop contraignant, Miyamoto suggĂ©ra de rĂ©duire le nombre Ă  deux jeux. Les deux jeux devinrent Oracle of Ages, plus basĂ© sur les Ă©nigmes, et Oracle of Seasons, plus orientĂ© action[29].

Quand, le , Nintendo rĂ©vĂšle la GameCube un jour avant le Nintendo's SpaceWorld 2000[30], une vidĂ©o de dĂ©monstration des capacitĂ©s de la console montre un duel rĂ©aliste et en temps rĂ©el entre Ganon et Link. Les fans et les mĂ©dias supposent que le combat fait partie d’un Zelda en dĂ©veloppement[31].

Au Nintendo Space World de 2001, Nintendo annonce un Zelda en cel-shading, qui deviendra plus tard The Legend of Zelda: The Wind Waker, que Miyamoto dit ĂȘtre « un Zelda s’étendant Ă  tous les Ăąges ». Les mĂ©dias annoncĂšrent que Zelda se tournait vers un public plus jeune, Ă  la surprise de Miyamoto[32]. The Wind Waker est sorti en 2002 au Japon et en 2003 en AmĂ©rique du Nord et en Europe sur GameCube. Il s’est vendu Ă  3,07 millions d’exemplaires[16]. L’Hyrule des anciens jeux a Ă©tĂ© engloutie par les flots. Le gameplay se centre sur le contrĂŽle du vent Ă  l’aide de la « baguette du vent » (The Wind Waker), et sur l’utilisation d’un petit bateau autour d’un immense monde-ocĂ©an parsemĂ© d’üles.

The Legend of Zelda: Four Swords Adventures sort sur GameCube en 2004 au Japon et en AmĂ©rique, et en 2005 en Europe. BasĂ© sur le jeu Game Boy Advance The Legend of Zelda: A Link to the Past / Four Swords, Four Swords Adventures est lui aussi diffĂ©rent des autres Zelda, il est multijoueur[33]. Le jeu contient vingt-quatre niveaux diffĂ©rents. Chaque joueur doit utiliser une Game Boy Advance reliĂ©e Ă  la GameCube via un cĂąble spĂ©cifique[34]. Bien qu’il se concentre sur le multijoueur, le jeu comporte Ă©galement une campagne solo, dans laquelle l’utilisation d’une Game Boy Advance est facultative[35]. Bien qu’il tourne sur GameCube, Four Swords Adventures est un jeu en 2D comme Four Swords.

The Legend of Zelda: The Minish Cap sort en 2004 au Japon et en Europe, et en 2005 en Amérique du Nord. Grùce à un bonnet magique nommé Exelo, Link peut changer de taille. Bien que minuscule, Link peut explorer les piÚces des donjons sous une nouvelle perspective, pénétrer dans de nouveaux lieux en passant par des endroits impraticables autrement, et rencontrer un peuple minuscule : les Minishs[36]. Le changement de taille est le concept central de ce Zelda.

En 2006, The Legend of Zelda: Twilight Princess est le premier Zelda sur Wii, il sort quelque temps plus tard sur GameCube, la console qui devait Ă  l’origine ĂȘtre la seule Ă  l’accueillir[37]. Sur Wii, il s’enrichit de la capacitĂ© de la console Ă  reconnaĂźtre les mouvements[38]. Le jeu prend le parti du rĂ©alisme, un rĂ©alisme qui va au-delĂ  de la dĂ©mo du Space World en 2001. Il raconte la lutte d’un Link plus mature qui doit libĂ©rer Hyrule du monde du crĂ©puscule qui envahit peu Ă  peu le royaume. Lorsqu’il entre dans ce monde, Link est transformĂ© en loup, et le gameplay change radicalement.

The Legend of Zelda: Phantom Hourglass, sorti en 2007 sur DS, auparavant connu comme « Zelda DS » devait ĂȘtre, selon la rumeur, un nouveau Four Swords, ce qui fut dĂ©menti par Nintendo. La Game Developers Conference de 2006 fut l’occasion pour Nintendo de prĂ©senter Phantom Hourglass dans un trailer qui rĂ©vĂ©la que le jeu avait Ă©tĂ© optimisĂ© pour les fonctionnalitĂ©s de la DS (le jeu est entiĂšrement jouable au stylet), en utilisant le style cel-shading de The Wind Waker[39]. À l’E3 2006, Nintendo confirma son statut de suite directe de The Wind Waker[40]. Phantom Hourglass possĂšde un mode multijoueur online, ce qui est une premiĂšre dans la sĂ©rie. Link, accompagnĂ© d’une fĂ©e appelĂ©e Ciela, doit sauver les trois esprits pour sauver Tetra du navire fantĂŽme. Dans sa quĂȘte, il trouve le Sablier FantĂŽme (cet objet lui confĂšre une protection limitĂ©e dans le temps et ne peut ĂȘtre utilisĂ© que dans certains temples).

The Legend of Zelda: Spirit Tracks, sorti en 2009 au Japon, reprend les graphismes et certains points de gameplay de Phantom Hourglass. L’histoire se situe un siĂšcle aprĂšs ce dernier, et Link abandonne le bateau au profit du train qui est un Ă©lĂ©ment essentiel du jeu[41]. L’aide d’un spectre contrĂŽlable grĂące au stylet est Ă©galement indispensable Ă  Link pour rĂ©soudre certaines Ă©nigmes[42]. Bien que reprenant les caractĂ©ristiques de son prĂ©dĂ©cesseur, Spirit Tracks s’enrichit de plusieurs grandes nouveautĂ©s, dĂ©voilĂ©es au fur et Ă  mesure par Nintendo.

Années 2010

Manette vendue avec The Legend of Zelda: Skyward Sword.

Lors d’une confĂ©rence privĂ©e Ă  l’E3 2009 avec Shigeru Miyamoto, ce dernier a confirmĂ© les dires d’un officiel de Nintendo France un an auparavant, selon qui le prochain Zelda serait en cours de dĂ©veloppement pour la Wii. Un artwork, reprĂ©sentant Link sans son Ă©pĂ©e dos-Ă -dos avec un ĂȘtre fĂ©minin inconnu, a Ă©tĂ© montrĂ© pour l’occasion[43] - [44].

Le jeu a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© plus en dĂ©tail lors de l’E3 2010 sous la forme de vidĂ©os et d’une dĂ©mo jouable. Ce nouvel opus de la sĂ©rie, intitulĂ© The Legend of Zelda: Skyward Sword, semble ĂȘtre graphiquement Ă  mi-chemin entre The Legend of Zelda: Twilight Princess et The Legend of Zelda: The Wind Waker : le personnage de Link ressemble beaucoup au hĂ©ros de Twilight Princess, mais Nintendo a choisi d’adopter un style graphique proche du cel-shading Ă  l’image de The Wind Waker. Toutefois, selon Eiji Aonuma, ce n’est pourtant pas la technique du cel-shading qui est employĂ©e[45]. Avec ce Zelda, Nintendo abandonne donc le style rĂ©aliste de l’opus prĂ©cĂ©dent, et crĂ©e un univers trĂšs colorĂ© que l’on peut penser plus proche des titres en 2D de la sĂ©rie.

Un des aspects totalement novateur de The Legend of Zelda: Skyward Sword se situe dans l’emploi du Wiimotion Plus qui, amĂ©liorant la prĂ©cision de la tĂ©lĂ©commande Wii, offre au joueur la possibilitĂ© de contrĂŽler totalement l’épĂ©e de Link, ses mouvements Ă©tant exactement retranscrits dans le jeu[46]. Il s’agit d’une avancĂ©e majeure pour la sĂ©rie, le systĂšme de combat ayant en effet trĂšs peu Ă©voluĂ© depuis le premier jeu Zelda en 3D, The Legend of Zelda: Ocarina of Time. Il n’est plus possible d’assĂ©ner n’importe quelle attaque aux ennemis : ils ont la possibilitĂ© de parer les coups, et seule une attaque ciblĂ©e sur une zone non protĂ©gĂ©e de leur corps permet de les battre. Les dĂ©veloppeurs ont Ă©galement affirmĂ© travailler sur la difficultĂ© du jeu, critiquĂ©e par beaucoup de joueurs selon qui les Zelda se rĂ©vĂšlent de plus en plus simple au fil des Ă©pisodes. Nintendo est cependant restĂ© trĂšs sibyllin, se contentant de dire que le jeu serait facile pour ceux qui le souhaitent, et plus difficile pour les autres. Le jeu est sorti en au Japon, en AmĂ©rique du Nord et en Europe.

En , Eiji Aonuma affirme la crĂ©ation d’un nouvel Ă©pisode sur Nintendo 3DS. Ce jeu n’est ni une suite des prĂ©cĂ©dents jeux sortis sur DS ni un remake comme Ocarina of Time 3D[47]. Le jeu, annoncĂ© le lors d’un Nintendo Direct, s’intitule The Legend of Zelda: A Link Between Worlds et est une suite spirituelle de A Link to the Past dont il reprend l’univers avec cependant de nouveaux donjons[48]. Le jeu est sorti en en AmĂ©rique du Nord et en Europe puis en au Japon.

En , la crĂ©ation d’un Ă©pisode Wii U inĂ©dit est annoncĂ©e par Shigeru Miyamoto[49]. Le dĂ©veloppement aurait commencĂ© fin 2010[50], et les premiĂšres informations Ă  son sujet sont diffusĂ©es lors d’un Nintendo Direct en [51]. Les premiĂšres images du jeu sont dĂ©voilĂ©es lors de l’E3 2014. Celui-ci se prĂ©sente comme un jeu en monde ouvert plus vaste que les prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes et disposant d’une plus grande libertĂ© d’action. Il est prĂ©sentĂ© lors de l'E3 2016 sous le nom de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Le jeu sort finalement le , en simultanĂ© sur Wii U et sur Nintendo Switch.

Lors de l’E3 2015, Nintendo annonce The Legend of Zelda: Tri Force Heroes, un jeu Nintendo 3DS axĂ© sur le multijoueur. Le jeu sort en .

Lors de l’E3 2019, Nintendo annonce le dĂ©veloppement d'une suite Ă  The Legend of Zelda: Breath of the Wild[52].

Années 2020

En 2021, la licence Zelda fĂȘte ses 35 ans[53]. Pour l'occasion, Nintendo sort une version remastĂ©risĂ©e de Skyward Sword sur Nintendo Switch. Une nouvelle bande-annonce de la suite de The Legend of Zelda: Breath of the Wild ainsi qu'une date de sortie pour l'annĂ©e 2022 sont dĂ©voilĂ©s durant l'E3 2021[54]. Toutefois, le , Eiji Aonuma annonce par le biais d'une vidĂ©o que la sortie du jeu est reportĂ©e au printemps 2023[55]. Le , Nintendo prĂ©sente une nouvelle bande-annonce dĂ©voilant le nom du jeu, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, et une sortie pour le [56].

Versions collectors

Une Nintendo DS Lite dorée.

Tous les jeux de la sĂ©rie dĂ©veloppĂ©s par Nintendo existent en version dorĂ©e, c’est d’ailleurs la version de base pour le premier jeu, The Legend of Zelda. Les cartouches dorĂ©es de Ocarina of Time sont extrĂȘmement rares. Nintendo a aussi publiĂ© en 2003 The Legend of Zelda Collector's Edition qui a Ă©tĂ© fourni pendant quelque temps exclusivement avec certaines GameCube vendues durant cette pĂ©riode. Ce disque comporte quatre jeu : The Legend of Zelda, Zelda 2 The Adventure Of Link, Ocarina of Time, Majora's Mask ainsi qu'une dĂ©mo de The Wind Waker. La boĂźte dorĂ©e de The Wind Waker correspond Ă  l’édition collector, qui est accompagnĂ©e de Ocarina of Time et Ocarina of Time: Master Quest, et la version Wii de Twilight Princess est la version dorĂ©e.

Nintendo a Ă©galement commercialisĂ© une Gameboy Advance SP dorĂ©e ornĂ©e du signe de la triforce[57], ainsi qu’une Nintendo DS et une Nintendo 3DS ayant les mĂȘmes particularitĂ©s[58] - [59]. Une version dorĂ©e de la 3DS illustrĂ©e avec le Masque de Majora, sortie Ă  l'occasion de la rĂ©Ă©dition de Majora's Mask, est Ă©galement parue en 2015[26].

Nintendo a aussi commercialisĂ© deux versions collector du jeu The Legend of Zelda: Skyward Sword, la premiĂšre comprenant le jeu plus un CD audio contenant une grande partie des musiques de Zelda rĂ©orchestrĂ©es, et la seconde comportant les Ă©lĂ©ments de la premiĂšre plus une manette Wii (et l’accessoire Wii MotionPlus intĂ©grĂ©) dorĂ©e ornĂ©e de l’emblĂšme de Zelda[60].

Pour la sortie de The Legend of Zelda: The Wind Waker HD sur Wii U, une version collector du jeu, contenant une figurine de Ganon, ainsi qu’un pack en version limitĂ©e contenant la console et le jeu sont sortis. Le Wii U GamePad livrĂ© avec la console est ornĂ© de motifs de la triforce[61].

À l'occasion de la sortie de The Legend of Zelda: Skyward Sword HD en 2021 et des 35 ans de la licence, Nintendo commercialise des manettes Joy-Con aux couleurs du jeu[62].

RĂ©Ă©ditions et remakes

Nintendo a également sorti de nombreuses rééditions ou remakes des différents épisodes :

Hors série

Trois jeux sont sortis sur le CD-i de Philips. Ce sont les seuls Ă  ne pas avoir Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s sous la tutelle de Nintendo. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, Nintendo signe un contrat avec Philips afin de dĂ©velopper un lecteur CD-ROM pour la Super Nintendo. En contrepartie, Nintendo accordait Ă  Philips le droit d’utiliser les licences Zelda et Mario sur le CD-i. Ces trois jeux sont rĂ©putĂ©s trĂšs mauvais comparĂ©s aux autres Ɠuvres de la sĂ©rie Zelda par la presse[65], les testeurs indĂ©pendants[66] et la communautĂ© des fans de la sĂ©rie[67], et sont trĂšs parodiĂ©s pour la mauvaise qualitĂ© de leurs cinĂ©matiques.

Les épisodes de Zelda qui existent en dehors de la série principale sont :

Chronologies des Ă©pisodes

Pendant plusieurs annĂ©es, la chronologie entre les diffĂ©rents Ă©pisodes de The Legend of Zelda Ă©tait une question problĂ©matique et n’était pas officiellement dĂ©finie. De l’aveu de Shigeru Miyamoto avant la sortie de The Minish Cap, « Ocarina of Time est la premiĂšre histoire, puis vient le premier The Legend of Zelda, puis The Adventure of Link, et finalement A Link to the Past. La place de Link's Awakening n’est pas vraiment dĂ©finie, il pourrait ĂȘtre n’importe oĂč aprĂšs Ocarina of Time. »[71]. De nombreux fans ont avancĂ© leur explication, plus ou moins logique, en se basant sur les grands faits des jeux jusqu’à leurs moindres dĂ©tails. Plus le nombre de jeux augmente, plus il devient difficile d’établir une chronologie convenable.

Ainsi, pour certains, tous les Zelda ne seraient que des versions diffĂ©rentes d’un mĂȘme motif Ă  la maniĂšre des contes oĂč l’histoire aurait Ă©tĂ© transformĂ©e au cours du temps. Pour d’autres, il pourrait ĂȘtre Ă©tabli des « mondes parallĂšles » oĂč chaque Ă©pisode se passe dans un monde diffĂ©rent, un « arc narratif » qui correspond Ă  une chronologie pour une sĂ©rie de jeux bien prĂ©cise, une « chronologie stricte » oĂč tous les Ă©pisodes de la sĂ©rie doivent apparaĂźtre sur une seule et unique ligne du temps ou une « scission double de la ligne du temps » oĂč deux univers parallĂšles apparaissant Ă  partir d’Ocarina of Time[72].

C’est cette derniĂšre thĂ©orie, celle de l’existence de deux univers parallĂšles, qui a pris de l’importance. Cette thĂ©orie prenait sa source Ă  la fin d’Ocarina of Time, oĂč Zelda renvoie Link dans le passĂ©, crĂ©ant ainsi deux univers parallĂšles, un oĂč Link redevenu enfant continue son aventure dans Majora's Mask et un univers oĂč Zelda reste seule. Cette thĂ©orie a Ă©tĂ© confirmĂ©e par Eiji Aonuma[73]. Quant Ă  Spirit Tracks, il semblait ĂȘtre le jeu de la sĂ©rie le plus avancĂ© chronologiquement (sachant qu’il est la suite directe de Phantom Hourglass, lui-mĂȘme suite de The Wind Waker). Les jeux Four Swords, Oracle of Ages et Oracle of Seasons avaient eux une place inconnue dans la sĂ©rie.

En , pour souligner le 25e anniversaire de la sĂ©rie, l’éditeur japonais Shƍgakukan a Ă©ditĂ© un livre sur la sĂ©rie intitulĂ© The Legend of Zelda: Hyrule Historia dĂ©voilant ainsi la chronologie officielle des jeux Ă  partir du premier du nom The Legend of Zelda jusqu’à Skyward Sword dans laquelle il existe non pas deux mais trois univers parallĂšles se formant Ă  la fin d’Ocarina of Time. Outre les univers issus du retour de Link Ă  son Ă©poque d'enfance, marquĂ© par l’entrĂ©e dans le monde de l’ombre (Ă  partir de Majora's Mask), ou de sa disparition Ă  l’ñge adulte, entraĂźnant le nouveau monde (Ă  partir de The Wind Waker), un troisiĂšme embranchement de la ligne du temps (Ă  partir de A Link to the Past) implique que Link Ă©choue dans sa quĂȘte, engendrant une nouvelle sĂ©quence d’évĂ©nements et le dĂ©clin d’Hyrule[74]. En revanche, dans le jeu Skyward Sword, un nouveau voyage dans le temps avec une modification des Ă©vĂ©nements dans le passĂ© apparaĂźt. Cet Ă©pisode implique l’apparition d’un paradoxe temporel mais n’est pas reprĂ©sentĂ© sur cette chronologie.

A Link Between Worlds, sorti en 2013, se dĂ©roule plusieurs gĂ©nĂ©rations aprĂšs A Link to the Past, et se place dans la chronologie entre l’ñge d’or et l’ùre du dĂ©clin, Ă  savoir entre Link's Awakening et The Legend of Zelda[75] - [76]. Tri Force Heroes se dĂ©roule plusieurs annĂ©es aprĂšs A Link Between Worlds et fait intervenir le mĂȘme hĂ©ros[77].

Univers principal
La tradition divine et le HĂ©ros du Temps.
Skyward Sword
The Minish Cap
Four Swords
Ocarina of Time
Univers parallĂšle
DĂ©faite du HĂ©ros du Temps.
Univers parallĂšle
Victoire du HĂ©ros du Temps.
Enfance
Le dĂ©clin d’Hyrule et le dernier HĂ©ros.
Enfance
Protection du Saint Royaume
Le monde de l’ombre et la descendance du HĂ©ros.
Âge adulte
Ganon scellé
Le HĂ©ros du vent et le nouveau monde.
A Link to the Past
Majora's Mask
The Wind Waker
Oracle of Seasons et Oracle of Ages[78]
Twilight Princess
Phantom Hourglass
Link's Awakening[78]
Four Swords Adventures
Spirit Tracks
A Link Between Worlds
Tri Force Heroes
The Legend of Zelda
The Adventure of Link
Intrigue indépendante
Des trois temporalités,
en fin de chronologie.
Breath of the Wild[78]
Tears of the Kingdom

Accueil

En 1998, Ocarina of Time remporte les suffrages quasi-unanimes de la presse jeux vidĂ©o, trĂšs vite encensĂ© comme monument inĂ©galĂ© de sa dĂ©cennie[79]. En 2004, la rĂ©vĂ©lation de l'Ă©pisode Twilight Princess fut accueillie sous les acclamations d'un parterre composĂ© pourtant principalement de journalistes[80], consacrant la sĂ©rie comme l'une des plus cultes du monde du jeu vidĂ©o[81]. Lors du trailer de Super Smash Bros. Ultimate en 2018, l'apparition de Link, sous ses traits de Breath of the Wild, plonge les joueurs dans l'extase[82]. De mĂȘme, l'annonce en 2019 d'une sĂ©quelle Ă  Breath of the Wild dĂ©chaĂźne passion et rĂ©actions sur les rĂ©seaux sociaux[83] et Youtube[84] ainsi que parmi les rares privilĂ©giĂ©s physiquement prĂ©sent Ă  la prĂ©sentation Nintendo[85].

La sĂ©rie The Legend of Zelda fait partie de ces licences qui motivent le plus les joueurs Ă  investir dans les derniĂšres consoles Nintendo[86]. Pourtant, il y a parfois eu des protestations de la part de la communautĂ© des joueurs, notamment en ce qui concerne la maniabilitĂ©, principalement pour les volets sur Wii et Wii U[87]. Au-delĂ  de ces Ă©carts de maniabilitĂ© entre supports, le portage des jeux anciens vers les plus rĂ©cents matĂ©riels de Nintendo a Ă©tĂ© saluĂ© tant par les fans que par les curieux de vieux jeux vidĂ©o pas forcĂ©ment assez fortunĂ©s pour s'Ă©quiper avec toutes les anciennes consoles nĂ©cessaires[88]. L'engouement est si fort que Nintendo sort en 2021 un tout nouveau Game & Watch composĂ© des premiers volets[89], un bel hommage autant qu'une façon de revenir aux sources et de toujours se rĂ©inventer, mĂȘme Ă  coup de nostalgie.

Produits dérivés

Dessin animé

Il existe une sĂ©rie animĂ©e amĂ©ricaine appelĂ©e La LĂ©gende de Zelda qui s’inspire des scĂ©narios des deux premiers Ă©pisodes, sur NES. Cette sĂ©rie datant de 1989 ne connut, par manque de succĂšs, que treize Ă©pisodes. Elle fut produite par Diffusion Information Communication, en association avec Nintendo of America. Elle a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e aux États-Unis une premiĂšre fois en VHS, dans les annĂ©es 1990, et Ă  deux reprises en DVD, en 2003 et 2005 par Allumniation Filmworks (sous la forme de deux DVD), et en 2005 par Shout! Factory.

Dans la sĂ©rie, Ganon tente de s’emparer de la Triforce de la sagesse et d'enlever la princesse Zelda. Link, quant Ă  lui, essaye de l’en empĂȘcher.

Mangas

Une premiĂšre adaptation en manga par Yuu Mishouzaki est publiĂ©e entre 1989 et 1991, suivie par une deuxiĂšme adaptation par Ataru Cagiva entre 1994 et 1996. Shƍtarƍ Ishinomori Ă©crit en 1992 une Ɠuvre entiĂšrement en couleur sur le jeu The Legend of Zelda: A Link to the Past pour le magazine amĂ©ricain Nintendo Power. Cette derniĂšre est publiĂ©e en version française par Soleil Productions en [90].

Une adaptation publiĂ©e sous licence Nintendo est rĂ©alisĂ©e Ă  partir de 1998 par le duo Akira Himekawa[91] et publiĂ©e au Japon par Shƍgakukan entre 2000 et 2009[92] - [93]. La version française est Ă©ditĂ©e depuis 2009 chez les Ă©ditions Soleil Productions[94] - [95].

En 2011, le duo dessine une préquelle à Skyward Sword de 32 pages, incluse dans le livre Hyrule Historia[96] - [97]. AprÚs une pause de sept ans, le duo annonce en 2015 la reprise des mangas The Legend of Zelda[98]. La publication reprend alors en avec l'adaptation de The Legend of Zelda: Twilight Princess[99].

Fin 2016, Soleil Productions commence une publication "Perfect Edition" des titres qu'elle a déjà publié avec en bonus des pages en couleurs inédites dans chacun des livres.

Musique

Le Ă  Cologne s’est dĂ©roulĂ© le concert de musique de jeu vidĂ©o intitulĂ© Symphonic Legends dĂ©diĂ© aux sĂ©ries Nintendo, dont The Legend of Zelda[100]. La seconde partie du concert raconte l'histoire de Link, de son enfance Ă  son accession au rang de HĂ©ros du Temps, sous forme d'un poĂšme symphonique[101] - [102].

Pour fĂȘter le 25e anniversaire de la sĂ©rie, Nintendo a organisĂ© une symphonie nommĂ©e The Legend of Zelda: Symphony of the Goddesses. Les premiers concerts se sont dĂ©roulĂ©s fin 2011 Ă  Tokyo, Los Angeles et Londres[103]. Une tournĂ©e nord-amĂ©ricaine est organisĂ©e en 2012, suivie par une tournĂ©e mondiale en 2013 et 2015-2016.

Autres

De nombreux autres produits dĂ©rivĂ©s existent tels que des accessoires de mode, cadeaux publicitaires, figurines[104] - [105], vĂȘtements, etc.

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

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Article connexe

Liens externes

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