Accueil🇫🇷Chercher

Link: The Faces of Evil

Link: The Faces of Evil (littĂ©ralement « Link : Les visages du Mal Â») est un jeu vidĂ©o d'action dĂ©veloppĂ© par Animation Magic et Ă©ditĂ© par Philips sur CD-i, sorti en 1993.

Link
The Faces of Evil

DĂ©veloppeur
Éditeur
Distributeur
RĂ©alisateur
Dale DeSharone
Stephen Radosh (producteur délégué)
William Havlicek (audio)
Igor Razboff (animation)
Dale DeSharone (concepteur de jeu)
Rob Dunlavey (concepteur de jeu, graphiste et chef décorateur)
Jonathan Merritt (auteur et concepteur de jeu)
Vasiliev A. (concepteur de personnages)
Smirnov V. (concepteur de personnages)
Linde Dynneson (programmeur)
John O'Brien (programmeur)
John Wheeler (programmeur)
Tom Curry (décorateur d'arrière-plan)
Max Stienmetz (sprite)
John Ursino (sprite)
Rob Dunlavey (artiste additionnel)
Scénariste
Compositeur
Tony Trippi
William Havlicek

Date de sortie
AN : 10 octobre 1993
EUR : 1993

Le jeu reprend l'univers de la série The Legend of Zelda mais contrairement à la plupart des jeux de cette série il n'est pas réalisé par Nintendo. Le jeu fait partie d'une série de trois jeux avec Zelda: The Wand of Gamelon et Zelda's Adventure, édités par Philips. Ils sont des jeux officiels sous licence Nintendo.

Ces trois titres ont été bien reçus par la critique de l'époque, mais mal par le public qui les a redécouverts des années après et en particulier par les fans de la série, qui considèrent plus ces jeux comme des « produits dérivés », et non pas des parties intégrantes de la série.

Trame

Histoire

Un jour au château d'Hyrule, un mystérieux vieillard nommé Gwonam apparaît et prévient le Roi Harkinian que Ganon et ses fidèles se sont emparés de l'île de Koridaï où se dressent les Forces du Mal : de gigantesques statues à l'effigie des lieutenants de Ganon. Link décide d'aller combattre ses fidèles et de le vaincre. Plus tard, Ganon enlèvera la princesse Zelda dans son sommeil et Link devra la sauver.

Système de jeu

Habituellement parlant sous forme de mimes, Link: The Faces of Evil est l'un des premiers jeux dans lequel Link et les autres personnages possèdent une voix. Le système de jeu est sinon proche de Zelda II: The Adventure of Link, mais en plus rigide.

Doublage

Doublage anglais

  • Jeffery Rath : Link
  • Bonnie Jean Wilbur : Zelda
  • Mark Berry : Roi Harkinian/Ganon
  • Paul Wann : Gwonam
  • Eve Karpf : Impa

Doublage français

DĂ©veloppement

Link: The Faces of Evil Ă©tait un des deux premiers jeux sous licence Nintendo sortis sur la Philips CD-i (en mĂŞme temps que Zelda: The Wand of Gamelon).

Le jeu a reçu le budget relativement bas d'approximativement 600 000 dollars amĂ©ricains et la limite de dĂ©veloppement a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  peu près plus d'une annĂ©e — le temps aura Ă©tĂ© sĂ©parĂ© entre le dĂ©veloppement de Link: The Faces of Evil et celui de Zelda: The Wand of Gamelon. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par Animation Magic, l'Ă©quipe de dĂ©veloppement basĂ©e Ă  Cambridge au Massachusetts et dirigĂ©e par Dale DeSharone, que les deux jeux seraient dĂ©veloppĂ©s simultanĂ©ment et partageraient le mĂŞme moteur graphique pour utiliser plus efficacement le budget. Les sĂ©quences animĂ©es ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par une Ă©quipe de quatre animateurs de Russie (dirigĂ©e par Igor Razboff) qui est allĂ©e aux États-Unis pour le projet. Ces jeux ont marquĂ© pour la première fois qu'une sous-traitance russe a Ă©tĂ© utilisĂ©e par une entreprise amĂ©ricaine — un dĂ©placement qui a Ă©tĂ© seulement possible en raison du climat politique quelque peu dĂ©tendu après la chute du mur de Berlin. Le reste de l'Ă©quipe de dĂ©veloppement inclut trois programmeurs (tous ont Ă©tĂ© des anciens salariĂ©s de Spinnaker Software (en)) un musicien, Tony Trippi, et l'auteur indĂ©pendant Jonathan Merritt qui a crĂ©Ă© les scĂ©narios et les dessins.

Sous la direction de DeSharone, le développement du jeu a progressé de façon similaire à celui de son titre dirigé auparavant, Below the Root (en), un jeu sur lequel John Szczepaniak de Retro Gamer a suggéré qu'il ait servi comme un précurseur à Faces of Evil. Les arrière-plans ont été conçus par des artistes de Cambridge, et le doublage anglais a été entièrement produit par des acteurs de l'union AFTRA (en).

Accueil

Aperçu des notes reçues
Presse numérique
MĂ©dia Note
AllGame (US) 2,5/5 Ă©toiles[1]

Avec les deux autres jeux basés sur l'univers de The Legend of Zelda sortis sur CD-i, ce jeu a été reçu de façon extrêmement négative par les joueurs, considérant cette série comme « la Triforce de la honte ». Les commentaires du milieu du jeu vidéo furent tout aussi peu flatteurs, allant d'un classement parmi les pires jeux existants, le cinquième plus mauvais jeu de l'histoire du jeu vidéo, ou encore un jeu « à la vitesse détestable, aux contrôles mous, et aux temps de chargement infâmes ».

James Rolfe a même consacré une émission entière de The Angry Video Game Nerd à ce jeu[2] ; Frédéric Molas a fait de même avec le Joueur du Grenier[3].

Les scènes intermédiaires, sous forme de dessins animés, ont été également extrêmement critiquées de par leur côté amateur, mal joué, à tel point qu'elles en deviennent drôles pour certains. Tous ces aspects ont fait de ce jeu une blague récurrente, les scènes intermédiaires étant souvent utilisées pour faire des vidéos comiques sur YouTube, les YouTube Poop.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Oscar Lemaire, L'Histoire de Zelda : 1986-2000 : Les Origines d'une saga lĂ©gendaire, vol. 1, Éditions Pix'n Love, , 300 p., 16 Ă— 24 cm
  • (en) « The Making of... Zelda: Wand of Gamelon & Link: Faces of Evil », Retro Gamer, no 27,‎ 2006., p. 52-57
  • Joris Lelong, « Ces Trois Jeux que tu dĂ©testes alors que tu n'y a jamais jouĂ© », Les Cahiers de la play histoire, OmakĂ© Books, no 2 Hors-sĂ©rie « SpĂ©cial The Legend of Zelda »,‎ , p. 32-35 (ISSN 2417-291X)
  • Nicolas Courcier et Mehdi El Kanafi, Zelda : Chronique d'une saga lĂ©gendaire, Éditions Pix'n Love, , 1re Ă©d., 229 p. (ISBN 978-2-918272-77-9 et 2-918272-77-9), « Le Zelda de la discorde », p. 173-174

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.