Cité interdite
La CitĂ© interdite (chinois : 玫çŠć ; pinyin : ), gĂ©nĂ©ralement appelĂ© par les Chinois le palais ancien (æ ćź«, ), Ă©galement appelĂ© musĂ©e du palais (æ ćź«ćç©éą, ) est le palais impĂ©rial au sein de la CitĂ© impĂ©riale de PĂ©kin dont la construction fut ordonnĂ©e par Yongle, troisiĂšme empereur de la dynastie Ming, et rĂ©alisĂ©e entre 1406 et 1420. Cet immense palais â il s'Ă©tend sur une superficie de 72 hectares â fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservĂ©s de Chine. De nos jours, il est le musĂ©e du palais impĂ©rial, qui conserve les trĂ©sors impĂ©riaux de la civilisation chinoise ancienne et de trĂšs nombreuses Ćuvres d'art chinois de premiĂšre importance : peintures, bronzes, cĂ©ramiques, instruments de musique, laques, etc.
Palais impériaux des dynasties Ming et Qing à Pékin et à Shenyang *
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Salle de l'Harmonie suprĂȘme, au centre de la citĂ©. | |||
CoordonnĂ©es | 39° 54âČ 53âł nord, 116° 23âČ 26âł est | ||
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Pays | Chine | ||
Subdivision | PĂ©kin | ||
Type | Culturel | ||
CritĂšres | (i) (ii) (iii) (iv) | ||
Superficie | 13 ha | ||
Zone tampon | 153 ha | ||
NumĂ©ro dâidentification |
439 | ||
Zone géographique | Asie et Pacifique ** | ||
AnnĂ©e dâinscription | 1987 (11e session) | ||
AnnĂ©e dâextension | 2004 (28e session) | ||
Extension | Palais de Mukden | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Chine
GĂ©olocalisation sur la carte : centre de PĂ©kin
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* Descriptif officiel UNESCO ** Classification UNESCO |
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Noms
Ce site monumental a plusieurs dénominations :
- son nom complet est la « CitĂ© pourpre interdite » (traduction du chinois 玫çŠć), en rĂ©fĂ©rence Ă l'Ă©toile nommĂ©e ZÇwÄi XÄ«ng (çŽ«ćŸźæ, la « petite Ă©toile violette ») dans l'astronomie chinoise, c'est-Ă -dire l'Ă©toile polaire de l'astronomie occidentale. En effet, comme le palais impĂ©rial se trouve au centre de PĂ©kin et reprĂ©sentait le centre administratif de l'Ătat, on lui donna un nom Ă©voquant l'Ă©toile qui est au centre de la rotation du ciel ; ,
- le nom le plus courant à l'étranger est « Cité interdite », qui vient du fait qu'en tant que résidence des empereurs chinois, de leurs familles et de ceux qui étaient à leur service, son accÚs était interdit au peuple ;
- en Chine actuellement, ce site est le plus souvent appelĂ© GĂčgĆng (æ ćź«), ce qui signifie « l'ancien palais »[1] ;
- le musée qui est abrité dans la « Cité interdite », ou musée du palais impérial, abrite plusieurs musées dont un musée de céramique et une pinacothÚque ; il reste traditionnellement dénommé « musée du palais »[2].
Description
- - - Ligne de séparation approximative entre les cours intérieure (au nord) et extérieure (au sud).
A. Porte du Midi B. Porte de la Prouesse Divine C. Porte de la Gloire occidentale D. Porte de la Gloire orientale E. Tours d'angle F. Porte de l'Harmonie SuprĂȘme G. Pavillon de l'Harmonie SuprĂȘme |
H. Pavillon de la Prouesse Militaire J. Pavillon de la Gloire Littéraire K. Trois places du Sud L. Pavillon de la Pureté Céleste M. Jardin impérial N. Pavillon de la Nourriture de l'Esprit O. Pavillon de la Longévité Tranquille |
Depuis le dĂ©but du XVe siĂšcle, le cĆur de PĂ©kin se trouve aux alentours de la CitĂ© interdite, aussi appelĂ©e Palais impĂ©rial des Ming et des Qing. Il s'agit du plus vaste complexe architectural de Chine : une vĂ©ritable ville dans la CitĂ© impĂ©riale, dans laquelle l'empereur de Chine et son entourage Ă©taient quasiment assignĂ©s Ă rĂ©sidence, ne sortant de l'enceinte qu'en de trĂšs rares occasions.
Elle couvre un quadrilatĂšre de 72 ha dont 50 ha de jardins, s'Ă©tendant sur 960 m de long du nord au sud, et de 750 m de large d'est en ouest, entourĂ©e d'une muraille de 10 m de haut sur 6 m de large, elle-mĂȘme cernĂ©e d'une douve large de 52 mĂštres, Ă laquelle on accĂšde par quatre portes. La porte mĂ©ridionale, Wu men, Ă©difiĂ©e en 1420, reconstruite en 1647, restaurĂ©e en 1801, la plus imposante des portes du palais, se compose d'un bĂątiment central Ă deux Ă©tages et neuf entrecolonnements en façade (L. 126 m)[3].
La cité compte selon la légende, 9 999 piÚces (en réalité, 8 704, d'aprÚs une étude menée en 1973). Le chiffre de 9 999, s'explique par le fait que, selon la tradition, seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10 000 piÚces. Les hommes, de ce fait, essayaient ainsi de se rapprocher aussi prÚs que possible de leur idéal de perfection. Chez les Chinois, le chiffre 9 est symbole de longévité, et le nombre 10 000 représente symboliquement « une infinité dénombrable ».
La construction de la CitĂ© interdite a durĂ© 14 ans et plus d'un million d'ouvriers rĂ©duits Ă l'esclavage y auraient travaillĂ©. Un premier palais Ă©tait achevĂ© en 1420 mais brĂ»la en 1421[4]. Entre 1420 et 1911, un total de 24 empereurs y ont rĂ©sidĂ©. Avant 1924, annĂ©e oĂč elle a Ă©tĂ© ouverte au public, personne d'autre que l'empereur et sa cour n'avait le droit de s'en approcher ni mĂȘme de la regarder. Aujourd'hui, la CitĂ© interdite est l'un des sites les plus visitĂ©s en Chine et il abrite le plus grand musĂ©e de Chine, le musĂ©e national du Vieux Palais ou musĂ©e du palais impĂ©rial[5], qui possĂšde plus d'un million d'Ćuvres[6].
Les parties construites ont divisé la Cité interdite en deux parties composées sur un axe de symétrie. Ces deux espaces, l'un tourné vers la vie publique et l'autre centré sur la vie privée, font du Palais un monumental siheyuan :
- La cour extĂ©rieure (partie sud), constituait la partie officielle de la citĂ©, oĂč le souverain recevait ses ministres et prĂ©sidait les grandes cĂ©rĂ©monies officielles. Elle abrite notamment : le « pavillon de lâHarmonie suprĂȘme »[N 1] (Taihe), le « pavillon de lâHarmonie parfaite » (Zhonghe) et le « pavillon de lâHarmonie prĂ©servĂ©e » (Baohe), ainsi que les bĂątiments latĂ©raux principaux, dont le « pavillon de la Gloire littĂ©raire » (Wenhua) et le « pavillon des Prouesses militaires » (Wuying). Ce bĂątiment[N 2] (ou Hall of Martial Valor) expose les peintures, par roulement.
La cour extĂ©rieure est parcourue d'ouest en est par une riviĂšre artificielle dĂ©nommĂ©e Jinshui He (c'est-Ă -dire : la « riviĂšre aux eaux d'or ») provenant d'une dĂ©rivation des douves et servant aussi bien de dĂ©coration que de rĂ©servoir d'eau en cas d'incendie. Elle sert de dernier rempart symbolique protĂ©geant la salle de l'Harmonie suprĂȘme. - La cour intĂ©rieure (partie nord), formait la partie privĂ©e, et servait donc aussi bien de cabinet de travail pour lâempereur, que dâappartements Ă la famille impĂ©riale et aux concubines. Elle comprend surtout le « pavillon de la PuretĂ© cĂ©leste » (Qianqing), le « pavillon de lâUnion » (Jiaotai) et le « pavillon de la TranquillitĂ© terrestre » (Kunning), qui sont entourĂ©s respectivement par les « six pavillons de lâEst » et les « six pavillons de lâOuest ».
Environnement
La Cité interdite est entourée des jardins impériaux.
Ă l'ouest, se trouve le Zhongnanhai, un parc contenant deux lacs autour desquels se trouve, depuis 1949, le siĂšge du gouvernement de la rĂ©publique populaire de Chine et du Parti communiste chinois[7]. Au nord-ouest se trouve le parc Beihai, un parc trĂšs populaire contenant lui aussi un lac. Au nord se trouve le parc Jingshan (la « colline de Charbon »), oĂč s'est pendu en 1644 le dernier empereur Ming, Ming Chongzhen.
Au sud de la Cité interdite s'étend l'immense place Tian'anmen, au centre de laquelle se trouve le mausolée de Mao Zedong.
Histoire
Zhongdu, appelé aujourd'hui Pékin, était la capitale de la dynastie Jin (1115-1234), des Toungouses Jurchen qui furent également appelés Mandchous sous la dynastie Qing. Le Mongol Kubilai Khan, petit-fils de Gengis Khan, fonda la dynastie Yuan dans cette ville renommée Dadu, puis Khanbalik. Il place sa cité impériale à l'emplacement actuel de la Cité interdite.
Construction (1406-1420)
Quand la dynastie Ming lui succĂ©da, Hongwu, le premier empereur, transfĂ©ra la capitale Ă Nankin en 1369, et ordonna que la citĂ© mongole soit rasĂ©e. Son fils Zhu Di fut nommĂ© Prince de Yan, et sâĂ©tablit Ă Beiping. Un palais princier fut construit dans cette ville. En 1402, Zhu Di renversa son neveu Jianwen et devint empereur sous le nom de Yongle. La capitale retourna Ă Beiping.
La construction de la CitĂ© interdite commença en 1406, sur les plans d'un architecte en chef nommĂ© Cai Xin et d'un eunuque annamite nommĂ© Ruan An, assistĂ©s des ingĂ©nieurs en chef que furent Kuai Xiang et Lu Xiang. Les travaux durĂšrent 14 annĂ©es en mobilisant environ un million d'ouvriers. Lâaxe principal du nouveau palais est tracĂ© Ă lâest de lâancien palais des Yuan, dans lâintention de « tuer » lâancien emplacement Ă lâouest, selon les principes feng shui. De mĂȘme, la terre issue de lâexcavation des douves a Ă©tĂ© amassĂ©e au nord du palais pour crĂ©er une colline artificielle, la colline du parc Jingshan (appelĂ©e colline de Charbon en raison de la noirceur de la terre extraite), protĂ©geant le palais de la mauvaise influence du nord.
Dynasties Ming et Qing (1420-1912)
De son inauguration en 1420 Ă 1644, elle fut le siĂšge de quatorze empereurs de la dynastie Ming. En 1644, quand elle fut envahie par Li Zicheng qui menait la rĂ©volte paysanne, lâempereur Chongzhen se pendit sur la colline Jingshan. Avec lui, disparaissait la dynastie des Ming.
La dynastie suivante, les Qing, sâĂ©tablit Ă©galement dans la CitĂ© interdite, rompant avec la tradition qui voulait quâune nouvelle dynastie sâinstalle dans un nouveau palais. Dix empereurs Qing vont se succĂ©der Ă la CitĂ© interdite de 1644 Ă 1912.
En 1860, durant la seconde guerre de l'opium, l'empereur Xianfeng (avec notamment une de ses concubines Cixi) doit quitter la Cité interdite pour sa lointaine (170 km au nord-est de Pékin) résidence de montagne de Chengde. Les forces franco-britanniques envahirent alors et saccagÚrent l'ancien palais d'été (à 12 km au nord-ouest de la Cité interdite) qui était la résidence habituelle des empereurs (la Cité interdite étant surtout réservée aux cérémonies officielles). Elles occupÚrent ce palais jusqu'à la fin du conflit. Du au , l'impératrice douairiÚre Cixi doit de nouveau quitter la Cité interdite à cause de la révolte des Boxers.
AprĂšs avoir Ă©tĂ© la rĂ©sidence de vingt-quatre empereurs â quatorze de la dynastie Ming et dix de la dynastie Qing â la CitĂ© interdite cessa dâĂȘtre le centre politique de la Chine aprĂšs lâabdication de Puyi, le dernier empereur de Chine, le .
AprÚs la révolution
Selon les huit « Articles veillant au traitement favorable de l'Empereur aprĂšs son abdication », arrangement conclu entre la maison impĂ©riale Qing et le gouvernement de la nouvelle rĂ©publique de Chine, Puyi Ă©tait autorisĂ© Ă â et mĂȘme de fait obligĂ© de â vivre dans les murs de la CitĂ© interdite, lui et sa famille gardant lâusage de la « cour intĂ©rieure », tandis que la « cour extĂ©rieure » revenait aux autoritĂ©s rĂ©publicaines. Puyi y rĂ©sida jusquâen 1924, quand Feng Yuxiang prit le contrĂŽle de PĂ©kin aprĂšs son coup dâĂtat. DĂ©nonçant lâaccord pris avec la maison impĂ©riale Qing, Feng expulsa Puyi.
Ayant Ă©tĂ© le sĂ©jour des empereurs durant plus de cinq siĂšcles, la CitĂ© interdite regorgeait de trĂ©sors inestimables et de piĂšces dâune grande raretĂ©. Cette collection fut cataloguĂ©e et exposĂ©e au public au sein d'un musĂ©e.
Cependant, Ă la suite de lâinvasion de la Chine par le Japon, la sĂ©curitĂ© de ces trĂ©sors nationaux a Ă©tĂ© compromise, et ils furent Ă©vacuĂ©s de la CitĂ© interdite. AprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s de place en place sur le territoire chinois pendant plusieurs annĂ©es, Tchang KaĂŻ-chek dĂ©cida en 1947 de transfĂ©rer Ă TaĂŻwan un grand nombre de ces objets ainsi que ceux du musĂ©e national de Nankin. Ces trĂ©sors ont formĂ© le cĆur du musĂ©e national du Palais Ă Taipei. La nĂ©cessitĂ© de ce transfert fut trĂšs controversĂ©e durant cette pĂ©riode de guerre civile, mais aura peut-ĂȘtre permis de sauvegarder une partie du patrimoine national lors de la rĂ©volution culturelle qui sera dĂ©clenchĂ©e en 1966.
C'est depuis le balcon surplombant Tian'anmen, la « porte de la Paix céleste », donnant accÚs tant à la Cité impériale qu'à la Cité interdite, que Mao Zedong a proclamé la république populaire de Chine le .
RĂ©volution culturelle (1966-1976)
Durant la rĂ©volution culturelle, le Premier ministre Zhou Enlai eut vent que les gardes rouges avaient prĂ©vu dâentrer dans la CitĂ© interdite. Sachant comment les gardes rouges avaient agi avec dâautres monuments historiques, Zhou ordonna que les portes soient fermĂ©es et fit garder le palais par l'armĂ©e[8].
De nos jours
La CitĂ© interdite a Ă©tĂ© profondĂ©ment rĂ©novĂ©e et les travaux continuent sans interruption. Les autoritĂ©s ont veillĂ© Ă prĂ©server le palais d'une commercialisation trop voyante, limitant le commerce privĂ© Ă la vente de souvenirs et la restauration lĂ©gĂšre dans des espaces mĂ©nagĂ©s Ă l'intĂ©rieur des bĂątiments ; un cafĂ© Ă lâenseigne Starbucks a pu sây Ă©tablir en 2000, dĂ©clenchant plus tard une controverse[9] qui l'amĂšnera finalement Ă fermer ses portes en 2007[10].
En 2006-2007, dans le cadre de l'accueil des Jeux olympiques de PĂ©kin 2008, le gouvernement chinois a fait appel Ă un expert bois, Jean-Luc Sandoz, dans le but dâexpertiser les structures de bois du Pavillon de lâEmpereur de la CitĂ© interdite[11] - [12]. Ce pavillon a Ă©tĂ© restaurĂ© intĂ©gralement et rouvert Ă l'occasion des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© 2008.
La Cité interdite a été inscrite au patrimoine mondial de l'humanité en 1987 par l'UNESCO. C'est aussi la plus grande collection de constructions en bois au monde.
Une exposition lui a été consacrée au Louvre avec une étude parallÚle des empereurs de Chine et des rois de France, sous la direction de JP Desroches en 2011 [13].
Dans la culture populaire
Jean-Michel Jarre y donna un concert le ainsi que sur la place Tian'anmen, pour l'année de la France en Chine.
Forbidden City (en français « La Cité interdite ») est le titre d'un morceau instrumental de l'album Dragon's Kiss du guitariste Marty Friedman.
Les films suivants se déroulent (partiellement) dans la Cité interdite :
- Le Dernier Empereur (1987) ;
- Tanguy (2001) ;
- La Cité interdite (2006) ;
- Les Seigneurs de la guerre (2007) ;
- Karate Kid (2010) ;
- Le Portrait interdit (2017).
Dans le jeu vidéo Les Sims 3 : Destination Aventure, le joueur peut visiter la Cité interdite.
Le jeu vidéo Chine : Intrigue dans la Cité interdite s'y déroule intégralement.
Une réplique à l'échelle 1/1 de la cité interdite a été construite dans les studios de cinéma chinois Hengdian World Studios.
Photographies
- L'entrée de la Cité interdite, place Tian'anmen.
- TrÎne impérial dans le palais de la Pureté céleste.
- Lions de bronze.
- DĂ©corations de toiture en terre cuite.
- DĂ©tail des couleurs d'un toit et d'un mur refait en 2008.
- La tour d'angle nord-ouest et les douves.
- La tour d'angle nord-ouest avec un arc-en-ciel secondaire.
Notes et références
Notes
- Le choix du terme « pavillon » a été fait par l'une des plus grandes historiennes en France de l'art chinois, et qui sert de référence à l'école du Louvre : Elisseeff 2010, p. 251.
- Le « pavillon des Prouesses militaires » est une pinacothĂšque, et sur le plan ci-dessus situĂ©e Ă gauche de G c'est-Ă -dire Ă gauche du « pavillon de lâHarmonie suprĂȘme » quand on vient de la porte principale. Cette pinacothĂšque est un bĂątiment long et bas que l'on voit en arriĂšre-plan sur la vue panoramique de la cour intĂ©rieure, ci-dessus. Guide Bleu sous la direction de BĂ©atrice Hemsen-Vigouroux 2010, planche 19.
Références
- « GĂčgĆng » est un nom gĂ©nĂ©rique s'appliquant Ă tous les palais anciens, un autre exemple Ă©tant le « palais impĂ©rial » des Qing Ă Shenyang.
- « Cité interdite », sur Chine Informations, non daté (consulté le ) et Collections of the Palace Museum. Ne pas le confondre avec le musée national du Palais, à Taipei.
- Pirazzoli-T'Serstevens, Bouvier et Blum 1970, p. 100.
- Xinian et al. 2005, p. 212.
- www.dpm.org.cn/www_oldweb
- Elisseeff 2010, p. 251.
- Jean-Luc Domenach, Mao, sa cour et ses complots. DerriĂšre les Murs rouges, Fayard, 2012.
- Jung Chang, Les Cygnes sauvages, Plon Pocket, page 344.
- Voir l'article du Moniteur
- Voir l'article de l'AFP.
- « CBS : expertise des bois anciens et préconisations pour leur réemploi », sur www.leboisinternational.com (consulté le )
- Voir l'article du Moniteur de mars 2006
- voir bibliographie
Voir aussi
Bibliographie
- Gilles Béguin (Conservateur général du patrimoine, Musée Cernuschi), Vincent Goossaert (historien des religions), Isabelle Charleux (historienne de l'art), HélÚne Chollet (assistante de conservation au musée Cernuschi) et Nathalie Frémaux (musée Cernuschi), L'ABCdaire de la Cité interdite, Paris, Flammarion, , 120 p. (ISBN 978-2-08-011792-2).
- Fu Xinian, Guo Daiheng, Liu Xujie, Pan Guxi, Qiao Yun, Sun Dazhang et Nancy S. Steinhardt (dir.) (trad. de l'anglais), L'Architecture chinoise, Arles, Philippe Picquier, , 368 p. (ISBN 2-87730-789-1).
- MichĂšle Pirazzoli-T'Serstevens, Nicolas Bouvier (documentation) et Denise Blum (assistante), Chine. Architecture universelle, Suisse, Office du Livre, Fribourg, , 192 p. (ISBN 2-8264-0114-9).
- Charles Chauderlot et Cyrille J.-D. Javary, La CitĂ© interdite, Le dedans dĂ©voilĂ©, Ăditions du Rourgue, 2004 (ISBN 2841565610).
- Cyrille Javary, Dans la citĂ© pourpre interdite, Ăditions Philippe Picquier, 2001 (2009 en Ă©dition de poche (ISBN 978-2-8097-0132-6)).
- Reginald F. Johnston, Au cĆur de la CitĂ© interdite, Mercure De France, 2004 (ISBN 271522477X).
- Shi Dan, Mémoires d'un eunuque dans la cité interdite, Picquier Poche, 1995 (ISBN 2877302385).
- Guide Bleu sous la direction de Béatrice Hemsen-Vigouroux, Chine. De Pékin à Hong Kong, Paris, Hachette, coll. « Guides Bleus », , 959 p. (ISBN 978-2-01-244527-7).
- Danielle Elisseeff, Les arts de lâExtrĂȘme-Orient, Paris, Presses Universitaires de France, , 3e Ă©d..
- Jean-Paul Desroches, La cité interdite au Louvre, empereurs de Chine et rois de France, Louvre éditions /Somogy éditions d'art, (ISBN 978-2-7572-0475-7).
- Bernard Brizay, Petite et grande histoire de la Cité interdite, Perrin, 2023, 380 p. (ISBN 978-2-262-09497-3)
Articles connexes
Liens externes
- (en) (zh-Hans) (zh-Hant) Site officiel.
- (en) Pékin : musée du palais (la galerie des peintures est présentée par roulement dans la « Salle de la Prouesse Militaire » (Wuying dian ou Hall of Martial Valor). The Palace Museum (plate-forme des sites des principaux musées en R.P.C. : suivre Links).
- (en) Pékin : Plan de la Cité Interdite, sur le site du musée du palais, commenté et animé.
- La Cité Interdite de Pékin (Chine Informations).
- Google maps : La cité interdite vue du ciel.
- (en) Virtual Collection of Masterpieces (VCM).