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La Cité interdite

La CitĂ© interdite (sinogramme simplifiĂ©: æ»ĄćŸŽć°œćžŠé»„é‡‘ç”Č; sinogramme traditionnel: æ»żćŸŽç›Ąćž¶é»ƒé‡‘ç”Č; Hanyu pinyin: MǎnchĂ©ng JĂŹndĂ i HuĂĄngjÄ«njiǎ) (Man cheng jin dai huang jin jia) est un film hongkongais rĂ©alisĂ© par Zhang Yimou, sorti en 2007.

La Cité interdite

Titre original æ»ĄćŸŽć°œćžŠé»„é‡‘ç”Č
MǎnchĂ©ng JĂŹndĂ i HuĂĄngjÄ«njiǎ
RĂ©alisation Zhang Yimou
Scénario Cao Yu
Zhang Yimou
Bian Zhihong
Wu Nan
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de Hong Kong Hong Kong
Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Durée 114 minutes
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Chine, Xe siĂšcle, dynastie Tang. De retour Ă  la CitĂ© interdite aprĂšs une longue absence, l'empereur dĂ©couvre qu'un complot se trame au cƓur mĂȘme de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n'ont qu'un seul but : prendre le pouvoir du plus grand royaume au monde. La trahison viendra de l'intĂ©rieur : une rĂ©bellion menĂ©e par l'impĂ©ratrice elle-mĂȘme.

DĂ©tails de l'intrigue

L’intrigue est fondĂ©e sur le drame L'orage (雷雚, hanyu pinyin : Lei Yu) de Cao Yu Ă©crit en 1934, mais est transposĂ©e Ă  la cour impĂ©riale de la dynastie Tang postĂ©rieurs en 928, lors de la pĂ©riode des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes. L’empereur Ping est un homme d’humble origine et Ă  la forte ambition, montĂ© sur le trĂŽne Ă  partir du rang modeste de capitaine. Il a abandonnĂ© sa premiĂšre femme pour Ă©pouser la princesse de Liang, aujourd’hui son impĂ©ratrice Phoenix (Fenghuang en chinois). L’empereur n’aime pas sa seconde femme, il met son humeur aigre sur le compte de la maladie et l’oblige Ă  prendre un traitement qu’il a concoctĂ© lui-mĂȘme toutes les deux heures depuis dix ans. Elle et le prince hĂ©ritier Wan, le fils que l’empereur a eu de sa premiĂšre femme, ont une liaison depuis trois ans. Wan se sent coupable de cette liaison et entretient une seconde relation secrĂšte avec Jiang Chan, la fille du mĂ©decin impĂ©rial. Il souhaite s’échapper du palais, qu’il n’a jamais quittĂ©, et voir le monde rĂ©el avec Chan.

Le prince Jai, le deuxiĂšme fils et l'aĂźnĂ© de l’impĂ©ratrice, a dirigĂ© l’armĂ©e de l’empereur Ping aux frontiĂšres du royaume pendant trois ans. Le palais a prĂ©parĂ© une cĂ©rĂ©monie d’accueil grandiose pour le retour du prince Ă  la veille de la FĂȘte du double neuf, mais l’empereur annule celle-ci au dernier moment pour rencontrer son fils dans une auberge voisine oĂč Jai a reçu instruction de l’attendre. LĂ , l’empereur provoque son fils en duel comme un acte de domination, aprĂšs quoi il avertit Jai de ne jamais rĂ©pĂ©ter une erreur passĂ©e, non prĂ©cisĂ©e, insistant sur le fait que tout ce que Jai reçoit provient de la volontĂ© de l’empereur et que toute tentative d’obtenir quelque chose de l’empereur par la force est vouĂ©e Ă  l’échec.

Lorsque l’empereur revient au palais, il apprend que le mĂ©decin impĂ©rial a servi Ă  l’impĂ©ratrice un poison spĂ©cial avec son traitement depuis dix jours, ainsi qu’il l’a ordonnĂ©. Le poison fera perdre la raison Ă  l’impĂ©ratrice et la tuera d’ici un mois. Lors d’une rĂ©union familiale, l’empereur insiste pour que l’impĂ©ratrice finisse le traitement qu’elle avait laissĂ© plus tĂŽt dans la journĂ©e. L’impĂ©ratrice refuse jusqu’à ce que l’empereur force ses fils Ă  la prier de prendre le traitement. Plus tard, une femme masquĂ©e informe l’impĂ©ratrice que le traitement contient en fait du poison, comme elle l'avait soupçonnĂ©. La femme commence Ă  partir, mais est distraite par Wan, qui la fait saisir et emmener devant l’empereur. L’empereur la reconnaĂźt comme sa premiĂšre femme, ayant Ă©chappĂ© Ă  la prison et Ă  l’exĂ©cution Ă  son insu vingt-cinq ans plus tĂŽt. Elle est maintenant la femme du mĂ©decin impĂ©rial et la mĂšre de Chan, qui ne sait rien de son passĂ©. L’empereur promeut le mĂ©decin au poste de gouverneur pour l’éloigner du palais. En route vers son nouveau poste, le mĂ©decin sĂ©journe Ă  l’auberge oĂč le prince Jai avait attendu le bon plaisir de l’empereur, et le prince Wan s’y prĂ©cipite Ă  cheval pour voir Chan une derniĂšre fois. LĂ , il dĂ©couvre que l’impĂ©ratrice a chargĂ© son eunuque de faire broder et livrer dix mille Ă©charpes dĂ©corĂ©es de chrysanthĂšmes au gĂ©nĂ©ral Wu, de leur propre armĂ©e. Wan est saisi d’un soupçon et se prĂ©pare en hĂąte Ă  retourner au palais alors qu'il est encore dans la chambre de Chan oĂč il est dĂ©couvert par les parents de la jeune fille. Le mĂ©decin salue le prince hĂ©ritier et s'incline devant lui, contrairement Ă  son Ă©pouse, qui exige avec vĂ©hĂ©mence et sans explication que Wan parte immĂ©diatement, ce qu’il fait sans un mot. Le mĂ©decin s’assoit pour une explication en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec sa femme et Chan en profite pour s’élancer Ă  la poursuite du prince Wan, dont elle pense qu’il court un grand danger.

Dans l’intervalle, l’impĂ©ratrice parle Ă  Jai du poison et lui demande son aide dans le complot contre l’empereur. Jai hĂ©site, mais promet finalement d’aider sa mĂšre. L’impĂ©ratrice continue Ă  broder fiĂ©vreusement des chrysanthĂšmes pour la FĂȘte des chrysanthĂšmes qui arrive. À son retour au palais, Wan conçoit des soupçons sur les intentions de l’impĂ©ratrice. Leur relation a dĂ©jĂ  souffert de son sentiment de culpabilitĂ© Ă  lui et de sa jalousie Ă  elle envers Chan. Wan rejoint l'impĂ©ratrice et s'ensuit une altercation : Phoenix lui montre une robe brodĂ©e d'un chrysanthĂšme, qu'il refuse de porter le soir de la fĂȘte des chrysanthĂšmes, ils dĂ©chirent la robe. Wan exige de savoir si cela fait partie d’un complot. Lorsqu’elle reconnaĂźt le complot, il s’écrie que le pays entier supposerait qu’il en Ă©tait le cerveau et que, quelle qu'en soit l’issue, il serait un homme mort. L’impĂ©ratrice lui dit alors que tel Ă©tait son projet. Wan se poignarde, mais survit grĂące Ă  l’intervention immĂ©diate des mĂ©decins de la cour. Quand l’empereur lui rend visite, il lui divulgue le complot de l’impĂ©ratrice.

Avant que la discussion en tĂȘte Ă  tĂȘte entre le mĂ©decin et sa femme ait pu commencer, des assassins vĂȘtus de noir envoyĂ©s par l’empereur fondent sur l’auberge, armĂ©s de poignards falciformes et de longues cordes attachĂ©es Ă  des grappins. Ils massacrent tous les occupants, puis ils tuent le mĂ©decin. Des soldats vĂȘtus de rouge, loyaux Ă  l’impĂ©ratrice, arrĂȘtent les assassins et permettent Ă  la femme du mĂ©decin de s’échapper. Elle s’enfuit au palais, oĂč la fĂȘte des chrysanthĂšmes va commencer. L’impĂ©ratrice rĂ©vĂšle Ă  la famille royale et Ă  Chan qu’elle est la premiĂšre femme de l’empereur et la mĂšre de Wan. Rendue folle par son amour incestueux pour Wan, Chan s’enfuit dans la cour, poursuivie par sa mĂšre. Les assassins au service de l’empereur tuent les deux femmes et sont tuĂ©s Ă  leur tour par les gardes rouges de l’impĂ©ratrice. Plus tard, une vaste armĂ©e de soldats aux armures dorĂ©es envahit le palais, tuant les gardes du corps impĂ©riaux et les courtisans Ă  mesure de leur approche. Avec Jai Ă  leur tĂȘte, ils descendent sur le palais avec des chrysanthĂšmes brodĂ©s sur leurs Ă©charpes.

Dans le palais, Yu, le plus jeune prince, poignarde son frĂšre Wan dans le dos Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale. Il crie qu’il a Ă©tĂ© tĂ©moin du complot de sa famille et en a conclu qu’il devait prendre le trĂŽne. Soutenu par plusieurs soldats, il demande Ă  son pĂšre d’abdiquer. Les assassins de l’empereur tuent les soldats, puis l’empereur tue son fils Yu en le frappant avec sa lourde ceinture en or. Dehors, une armĂ©e supĂ©rieure en nombre aux habits d’argent fortifie le palais avec des lances, des arcs, et une muraille mobile massive. Ils abattent les 10 000 soldats dorĂ©s, mais Ă©pargnent Jai. Celui-ci mĂšne quelque temps un combat dĂ©terminĂ© et solitaire contre toute l’armĂ©e, tuant plus de 50 soldats, avant que l’impĂ©ratrice en larmes lui fasse signe et qu’il se soumette. Des serviteurs emportent les cadavres et restaurent les dĂ©corations avec une prĂ©cision mĂ©canique. La fĂȘte commence comme s’il ne s’était rien passĂ©.

Ce qui reste de la famille s’assied Ă  la table de fĂȘte. L’empereur rĂ©vĂšle qu’il connaissait le complot dirigĂ© contre lui depuis que Wan l’en avait informĂ©, et rappelle Ă  Jai son avertissement prĂ©cĂ©dent de ne pas prendre ce qui ne lui a pas Ă©tĂ© donnĂ©, pensant que Jai convoitait le trĂŽne. Avec cette idĂ©e en tĂȘte, il lui dit aussi qu’il avait dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© de remplacer Wan par Jai comme prince hĂ©ritier, afin de souligner le caractĂšre superflu de l’acte de Jai. Jai admet qu’il savait que son combat Ă©tait futile, mais il l’a fait pour sa mĂšre et non pour le trĂŽne. En rĂ©ponse, l’empereur dĂ©clare qu’il Ă©pargnera Ă  Jai la peine prĂ©vue pour les rĂ©bellions princiĂšres, Ă  savoir l’écartĂšlement entre cinq chevaux, si, dorĂ©navant, il sert personnellement Ă  sa mĂšre son traitement empoisonnĂ©. Jai s’agenouille devant sa mĂšre et s’excuse, puis se suicide avec une Ă©pĂ©e. Le sang Ă©clabousse le contenu de la table alors que l’empereur se penche pour prendre un peu de nourriture. Il s’arrĂȘte, le visage inexpressif. L’impĂ©ratrice, devenue vraiment folle, renverse le plateau portant le traitement empoisonnĂ©. Le liquide se rĂ©pand sur la table, ronge les dorures et le film s’achĂšve.

Commentaires

  • Le titre français du film est ambigu. La CitĂ© interdite de PĂ©kin ne fut construite que quatre siĂšcles aprĂšs la date de l'intrigue, sous le rĂšgne de Yongle, le troisiĂšme empereur Ming. Le palais impĂ©rial de la dynastie Tang se situait dans la capitale Chang'an (ancienne Xi'an) Ă©tait dĂ©jĂ  alors dĂ©nommĂ© « CitĂ© interdite » car cette rĂ©sidence Ă©tait trĂšs protĂ©gĂ©e (Cf. JosĂ© FrĂšches, Il Ă©tait une fois la Chine. 4500 ans d'histoire). Mais seule celle de PĂ©kin est encore intacte.
  • Le titre chinois æ»ĄćŸŽć°œćžŠé»„é‡‘ç”Č (Hanyu pinyin : MǎnchĂ©ng JĂŹndĂ i HuĂĄngjÄ«njiǎ) peut se traduire par « La citĂ© entiĂšrement parĂ©e d'armures d'or ». Mais en rĂ©alitĂ©, il s'agit du dernier vers du poĂšme "PoĂšme sur le chrysanthĂšme aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  l'examen impĂ©rial" (äžçŹŹćŽè”‹èŠ) de Huang Chao (黃淹), chef Ă  l'origine d'une rĂ©volte vers la fin de la dynastie Tang (300 poĂšmes des Tang). Le sens original est "La citĂ© est entiĂšrement parĂ©e de chrysanthĂšmes jaunes pareils Ă  des armures d'or". L'histoire est d'ailleurs censĂ©e se dĂ©rouler vers cette pĂ©riode, et de diffĂ©rentes scĂšnes font rĂ©fĂ©rence Ă  ce dernier vers[1]. Le titre anglais Curse of the Golden Flowers, littĂ©ralement "La MalĂ©diction des fleurs jaunes", est d'ailleurs trĂšs proche du titre original.
  • Le synopsis Ă©tant une adaptation d'une intrigue Ă©crite dans les annĂ©es 1930, il ne s'embarrasse pas non plus d'une rigueur historique :
    • Les trĂšs longs faux ongles que porte l'impĂ©ratrice incarnĂ©e par Gong Li ne deviendront populaires que sous les Ming, quelques siĂšcles plus tard.
    • Bien que la plupart des personnages du film, aussi bien principaux que secondaires, portent des vĂȘtements ou des armures dorĂ©es, l'or Ă©tait en fait une couleur Ă  usage exclusif de l'empereur, excluant Ă©galement sa famille proche. Toute personne bravant l'interdiction pouvait ĂȘtre passible de la peine de mort.
    • Les acteurs portent des armures de plates. Pourtant, il est peu probable que ce type d'armures ait Ă©tĂ© utilisĂ© tout au long de l'histoire chinoise. Bien que populaires en Occident Ă  partir du XVe siĂšcle, les armures de plates n'Ă©taient pas utilisĂ©es en Chine. On leur prĂ©fĂ©rait les cottes de mailles ou les armures d'Ă©cailles.
  • Les inexactitudes historiques, en revanche, laissent place Ă  un lyrisme particulier, avec des images que d'aucuns pourraient qualifier de baroques et d'agressives, et une bande son oppressante et bruyante, le tout dans le dessein probable de mettre le spectateur mal Ă  l'aise dans un univers oĂč rĂšgnent l'ordre et le paraĂźtre.
  • Jay Chou a enregistrĂ© la chanson èŠèŠ±ć° (hanyu pinyin : JĂșhuā tĂĄi, Terrasses de chrysanthĂšmes), sortie avec son album Still Fantasy pour accompagner le film. Le titre fait Ă©videmment rĂ©fĂ©rence aux cours intĂ©rieures du palais, complĂštement remplies de chrysanthĂšmes Ă  l'occasion de la fĂȘte.
  • Le film rapporta 76 millions de dollars au box office.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Avec un budget avoisinant les 45 millions de dollars, La Cité interdite a détenu le record du film le plus cher du cinéma chinois, dépassant ainsi Wu ji, la légende des cavaliers du vent de Chen Kaige et Hero, déjà réalisé par Zhang Yimou. Depuis, John Woo a réalisé Les Trois Royaumes avec un budget de 87 millions de dollars.

Distinctions

  • Nomination aux Oscars 2006 dans la catĂ©gorie Meilleurs costumes
  • Treize nominations aux Hong Kong Film Awards 2007
  • Nomination aux Art Directors Guild dans la catĂ©gorie Excellence in Production Design Award
  • Nomination aux Costume Designers Guild Awards dans la catĂ©gorie Excellence in Costume Design for Film - Period
  • Nomination aux Image Awards dans la catĂ©gorie Outstanding Independent for Foreign Film
  • Nomination aux Motion Picture Sound Editors(USA) dans la catĂ©gorie Best Sound Editing for Sound Effects and Foley in a Foreign Film
  • Nomination au Grand Prix de l'Union de la critique de cinĂ©ma
  • Deux nominations aux Satellite Awards : dans les catĂ©goriesBest Cinematography et Best Costume Design

Box-office

  • Chine : 8,1 millions d'entrĂ©es[2] - [3]
  • EUR OBS(36) : 1 850 583[4]
  • USA : 962 300[5] - [6]
  • CorĂ©e du Sud : 954 387[7]
  • Total (non exhaustif) : 11,96 millions d'entrĂ©es.

Notes et références

  1. Le texte complet de Huang Chao: "ćŸ…ćˆ°ç§‹æ„äčæœˆć…«ïŒŒæˆ‘èŠ±ćŒ€ćŽç™ŸèŠ±æ€ă€‚ć†Čć€©éŠ™é˜”é€é•żćź‰ïŒŒæ»ĄćŸŽć°œćžŠé»„é‡‘ç”Č。", en français : "J'attends que l'automne arrive, le 8e jour de la 9e lune oĂč on a hĂąte de cĂ©lĂ©brer la FĂȘte du double neuf. Les chrysanthĂšmes fleuriront et verront toutes les autres pĂ©rir. Le parfum des chrysanthĂšmes se prĂ©cipite au Ciel et emplit la citĂ© de la Paix Ă©ternelle. La citĂ© entiĂšre est parĂ©e d'armures d'or". Les chrysanthĂšmes sont les fleurs que l'on admire Ă  l'automne et en particulier Ă  la FĂȘte du double neuf, ils symbolisent ici le peuple. Le Ciel fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'Empereur qui avait pour titre celui du "fils du Ciel". La CitĂ© de la Paix Ă©ternelle Ă©tait la capitale des Tang. Le dernier vers suggĂšre que la capitale serait remplie de rĂ©voltĂ©s victorieux. Huang Chao avait composĂ© ce poĂšme contre la corruption de la Cour des Tang. Il opposait les chrysanthĂšmes, symboles de la puretĂ© et du dĂ©sintĂ©ressement (les chrysanthĂšmes sont Ă©galement appelĂ©s ć›ć­èŠ±, "fleurs des hommes supĂ©rieurs", les hommes supĂ©rieurs Ă©tant le terme dĂ©signant des personnes vertueuses selon le confucianisme) au pivoine, fleur symbole de prospĂ©ritĂ© et d'aristocratie et emblĂšme de l'Empire des Tang.
  2. « è‰ș恩-æ•°æźæ™șèƒœæœćŠĄć•†_銖饔 », sur entgroup.cn (consultĂ© le ).
  3. (en) « è‰ș恩-æ•°æźæ™șèƒœæœćŠĄć•†_404 », sur entgroup.cn (consultĂ© le ).
  4. « LUMIERE : Film #26464 : Man cheng jin dai huang jin jia », sur coe.int (consulté le ).
  5. http://boxofficemojo.com/movies/?page=main&id=curseofthegoldenflower.htm&adjust_yr=1&p=.htm
  6. « LUMIERE : Film #26464 : Man cheng jin dai huang jin jia (Market : United States of America) », sur coe.int (consulté le ).
  7. (ko) « KOFIC 영화ꎀ 입임권 톔합전산망 : : ì˜í™”ì •ëłŽ », sur kobis.or.kr (consultĂ© le ).

Liens externes

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