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Pie bavarde

La Pie bavarde (Pica pica) est l'une des grandes espĂšces de corvidĂ©s parmi les plus rĂ©pandues en Europe et dans une grande partie de l'Asie. Les pies peuvent aisĂ©ment ĂȘtre identifiĂ©es grĂące Ă  leur morphologie et Ă  leur plumage noir et blanc caractĂ©ristique. Il existe 13 sous-espĂšces de pie bavarde.

Pica pica

Environnement

En Europe, les ornithologues assistent depuis la fin du XXe siĂšcle Ă  un net changement de comportement, de dĂ©mographie et dynamique des populations et d'habitat et rĂ©partition spatiale chez cette espĂšce. En Europe de l'Ouest, et notamment en France, elle tend Ă  fortement rĂ©gresser dans les campagnes et Ă  devenir plus urbaine et pĂ©ri-urbaine. Cela modifie l'Ă©cologie de l'espĂšce via les phĂ©nomĂšnes de compĂ©tition, prĂ©dation, ressources alimentaires[1] - [2], piĂ©geage qui la concernent, en suscitant des controverses sur le statut Ă  accorder Ă  l'espĂšce en ville, dans le cadre de l'Ă©cologie urbaine ou dans les milieux ruraux oĂč elle est encore frĂ©quemment piĂ©gĂ©e et tuĂ©e , comme d'autres corvidĂ©s dans les campagnes alors qu'elle y a beaucoup rĂ©gressĂ© et qu'Ă  ce jour, « l’impact Ă©cologique de la pie n’a jamais Ă©tĂ© prouvĂ© sĂ©rieusement bien qu’il soit la principale justification du contrĂŽle des populations ». C'est une espĂšce qui fait preuve de capacitĂ©s d'adaptation Ă  l'anthropisation des paysages[3] - [4], mais non au piĂ©geage (F. Chiron a « montrĂ© que la rĂ©gulation en France Ă©tait une cause majeure du dĂ©clin des effectifs »[5]).

CaractĂšres d'identification morphologiques

Pie bavarde (dessin naturaliste, de Wilhelm von Wright (1810 - 1887))
Sur cette photo de pie bavarde en vol, on voit nettement l'iridescence bleue et verte sur les ailes et la queue

La pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tĂȘte, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des rĂ©miges primaires et Ă  la base des ailes. Le plumage noir montre des reflets mĂ©talliques, bleuĂątres sur les ailes, violacĂ©s sur le corps et la tĂȘte, et verdĂątres sur la queue, dus Ă  une iridescence des plumes. Le bec est noir, de mĂȘme que les pattes et l'iris des yeux.

Cet oiseau d'assez grande taille (de 44 Ă  56 cm de longueur[6]) est dotĂ© d'une longue queue (de 20 Ă  30 cm). L'envergure varie de 52 Ă  60 cm et la masse de 190 Ă  250 g[7]. Le mĂąle est lĂ©gĂšrement plus grand que la femelle, mais il n'existe pas de rĂ©el dimorphisme sexuel chez cette espĂšce. La coloration des ailes peut donner une indication de l'Ăąge de l'individu[7].

Durée de vie, taux de survie

Sa durée de vie est de 15 ans, ce qui est un score moyen (pour un oiseau) mais sa longévité maximale connue est de 21 ans et 8 mois[8].

Selon un suivi basé sur 536 adultes bagués, le taux annuel de survie des adultes a été estimé à 0.70[9]. La survie juvénile (survie la premiÚre année de vie) varie plus fortement selon les années et les contextes. Le taux a été estimé à 0.22[10].

Comportement

Comme pour beaucoup d'autres espĂšces dites « banales » et proches de l'Homme, bien que cet oiseau ait Ă©tĂ© trĂšs commun dans toute l'Europe, qu'il ait imprĂ©gnĂ© l'imaginaire collectif (contes, chansons, histoires et anecdotes)[3] - [11] et qu'il prĂ©sente, comme tous les corvidĂ©s, un intĂ©rĂȘt Ă©thologique manifeste en raison d'importantes facultĂ©s d'apprentissage et d'adaptation, il a peu Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© avant les annĂ©es 1980 oĂč une importante monographie (« The Magpies ») a Ă©tĂ© publiĂ©e par Tim Birkhead (1991)[3].

Locomotion

Son vol semble parfois incertain (dit « en festons ») mais en ligne droite ; sa marche est un peu saccadée, avec souvent la queue levée et par succession de petits bonds.

RĂ©gime alimentaire

Pie bavarde mangeant une sauterelle.
La pie, comme d'autres corvidés fait partie des animaux nécrophages qui contribuent à faire rapidement disparaitre les petits cadavres de l'environnement (ici cadavre de lapin), jouant ainsi un rÎle sanitaire important

La pie bavarde est omnivore : son régime alimentaire peut varier[12], mais est essentiellement constitué :

  • d'invertĂ©brĂ©s (limaces, insectes...) qui constituent plus de 80 % de l'alimentation des jeunes et des adultes (Balança 1984), et prĂšs de 100 % de celle des poussins[3] ;
  • de fruits et graines diverses ;
  • d'Ɠufs (pris dans les nids de passereaux) ;
  • de poussins d'autres oiseaux (2 % du rĂ©gime alimentaire au printemps/Ă©tĂ©)[1] ;
  • dĂ©tritus d'origine humaine (surtout en ville, oĂč elle a parfois appris Ă  percer les sacs poubelles) ;
  • charognes (ex : animaux Ă©crasĂ©s sur les routes) ;
  • petits vertĂ©brĂ©s, occasionnellement petits rongeurs (dont des campagnols), lĂ©zards : moins de 1 % des proies.

La proportion de ces aliments varie selon leur disponibilitĂ© dans le territoire de chaque pie[13] - [1] - [14]. Elle mange essentiellement au sol, et des proies animales en Ă©tĂ©. Une hypothĂšse est qu'elle pourrait profiter des gazons rĂ©guliĂšrement entretenus et des basses strates dĂ©gagĂ©es des parcs urbains, en bĂ©nĂ©ficiant de proies plus visibles et accessibles, mais ceci n'est pas confirmĂ© par les Ă©tudes faites en Île-de-France[7].

Une Ă©tude suĂ©doise a dĂ©montrĂ©[15] qu'un accĂšs Ă  une nourriture plus abondante et plus riche (poisson mis Ă  disposition par les expĂ©rimentateurs) avant et lors de la pĂ©riode de reproduction amĂ©liorait la santĂ© et le succĂšs de reproduction des individus qui en bĂ©nĂ©ficiaient (construction plus prĂ©coce du nid, ponte plus prĂ©coce, Ɠufs plus lourds, meilleur succĂšs d'incubation et nombre plus Ă©levĂ© d'oisillons que chez les pies-tĂ©moins ne bĂ©nĂ©ficiant pas de ces apports)[15]. Dans ce cas, les diffĂ©rences entre succĂšs de reproduction semblent pouvoir ĂȘtre attribuĂ©es Ă  la prĂ©dation (par les corneilles Corvus cornix L)[15].

Par contre le fait d'offrir de la nourriture accessible dans une zone non choisie comme territoire par les pies (dans l'espoir d'induire une rĂ©occupation du site) ne les a pas amenĂ©es Ă  venir s'y nourrir[15]. Cette Ă©tude a conclu que la pĂ©nurie alimentaire semble ĂȘtre (en SuĂšde au moins) le facteur de mortalitĂ© le plus important pour cette espĂšce[15].

On a par ailleurs montré chez la pie que les pontes tardives ou de remplacement d'une couvée ayant échoué produisaient des poussins avec une immunocompétence diminuée[16].

Impacts en termes de prédation

Plusieurs études ont suggéré, en milieu rural, que la croissance des populations de corvidés (corneilles surtout) aurait pu contribuer au déclin des oiseaux nichant au sol ou dont les nids ouverts sont facilement attaqués[17] - [18] - [19].

À l'encontre des autres corvidĂ©s, la pie, quant Ă  elle, montre une dextĂ©ritĂ© remarquable pour se faufiler dans les haies et buissons Ă©pineux denses (aubĂ©pine, prunellier...) oĂč elle cause des ravages dans les nids de passereaux infĂ©odĂ©s Ă  ces milieux (fauvettes, gobe-mouches, mĂ©sanges, chardonneret, rouge-queue noir, bouvreuil pivoine, pies-griĂšches...). Ainsi, en milieu rural, en pĂ©riode de reproduction et donc de prĂ©dation envers les passereaux, on peut observer un couple de pies, Ă  moins de 500 m de son nid, « ratisser » systĂ©matiquement de bout en bout une haie d'Ă©pines de 100 Ă  300 m de long ou parcourir de branche en branche tout le volume d'un buisson Ă©pineux Ă  la recherche de couvĂ©es ou nichĂ©es. La pression de prĂ©dation pourrait ĂȘtre plus forte en ville en raison de la fragmentation du milieu[20].

Relations sociales et autres comportements

Pie bavarde Ă  Madrid, un milieu urbain.

La pie jacasse. Ses vocalisations sont variées, mais toujours un peu nasales et rauques, et parfois un peu gémissantes. Le cri d'alarme est un « tché-tché-tché-tché... » en séries rapides et prolongées ; le cri de conversation est un « tcha-ka ! » ou « tchia-tcha » claquants.

Comme d'autres corvidĂ©s, la pie bavarde, de nature grĂ©gaire (en particulier l'hiver), est une espĂšce bruyante et peu farouche qui aime Ă  vivre dans le voisinage de l'homme[4] et semble apprĂ©cier, et de plus en plus, nicher prĂšs des habitations et dans les espaces verts oĂč elle atteint ses plus fortes densitĂ©s[1] - [21]. Elle semble y trouver des habitats ouverts et faciles Ă  prospecter (pour la nourriture) et peut-ĂȘtre une protection contre les rapaces et autres prĂ©dateurs.

Si elle sait ĂȘtre mĂ©fiante et discrĂšte en cas de danger, c'est Ă©galement un oiseau extrĂȘmement curieux et attirĂ© par les objets brillants ; ce comportement est sans doute Ă  l'origine de sa rĂ©putation de voleuse.

La pie est un oiseau trĂšs sĂ©dentaire, plutĂŽt fidĂšle Ă  son nid (occupĂ© toute l'annĂ©e ou Ă  chaque printemps[3]) et trĂšs territorial en pĂ©riode nuptiale, mais plus social en pĂ©riode inter-nuptiale, oĂč il est capable de se rassembler en petits groupes et de former la nuit des dortoirs de quelques dizaines Ă  une centaine d'individus. Ces dortoirs, parfois bruyants en dĂ©but de soirĂ©e, contribuent Ă  l'impression d'abondance que donnent les pies. D'une annĂ©e Ă  l'autre, si des adultes reproducteurs se dispersent, c'est Ă  faible distance (dans le mĂȘme territoire, ou dans un territoire jouxtant le prĂ©cĂ©dent pour 95 % des pies se dĂ©plaçant)[22] - [23] et, selon Eden, ces stratĂ©gies de dĂ©placement ne changent pas dans le temps pour une mĂȘme pie (Eden, 1987).

De mĂȘme la dispersion des juvĂ©niles est souvent faible (moins de 500 m souvent pour les oiseaux facilement observables) : en moyenne Ă  plus de 2,1 km pour les adultes et jusqu'Ă  7,9 km pour les juvĂ©niles selon une Ă©tude anglaise basĂ©e sur les reprises de bagues[24] Ce sont des distances faibles pour des adultes, mais, pour les juvĂ©niles, comparables aux distances parcourues par ceux d'autres espĂšces urbaines comme le pigeon ramier et la corneille noire (compĂ©titeur principal, plus grand et plus lourd, qui mange des Ɠufs de pies, et leur vole des branchettes de nids, voire - parfois - tue des pies adultes[7]). Cependant quand les corneilles attaquent les pies, elles dĂ©pensent beaucoup d'Ă©nergie, et il n'est pas dĂ©montrĂ© qu'elles ont un impact important sur la dĂ©mographie des pies.

En milieu urbain, la pie semble encore plus sédentaire : les données récentes de Seine-Saint-Denis ont confirmé le caractÚre exceptionnel des déplacements de pies entre espaces verts (« Sur prÚs de 500 pies baguées en trois ans dans les parcs de Seine-Saint-Denis, seulement 4 ont été revues dans des parcs différents du lieu de leur baguage. Aucune ne fut contrÎlée ou retrouvée morte en dehors des parcs. »[7]).

On pourrait penser ou espĂ©rer que les excĂ©dents de populations urbaines puissent rĂ©alimenter les populations rurales, mais les donnĂ©es de baguage et 16 ans de suivi STOC montrent que non[25]. L'hypothĂšse que des individus ruraux investissent les zones urbanisĂ©es demande Ă  ĂȘtre mieux Ă©tudiĂ©e, mais est parfois contestĂ©e[3] ou ne concernerait qu'un nombre d'individus assez faible.

Le territoire d'un couple de pies s'Ă©tend sur 1 Ă  2 hectares en ville, mais peut ĂȘtre chevauchĂ© par d'autres territoires de pies, notamment dans les parcs urbains. Il peut atteindre 4 Ă  5 ha en moyenne dans des habitats plus naturels[26] - [22]. Dans tous les cas, cette aire peut ĂȘtre parfois partagĂ©e avec d’autres couples ou avec des pies non reproductrices.

Cette territorialité est l'un des facteurs d'autorégulation des populations (Wilson 1975). Dans un parc urbain, les pies adultes qui ne trouvent plus de place pour fonder un couple ne se reproduisent pas. Ainsi, selon l'importance des populations, ce sont de 5 à 60 % des effectifs adultes[3] qui ne participent pas à la reproduction[3]. Ces pies (ainsi que les jeunes de l'année déjà indépendants) ne sont pas occupées à la surveillance du nid et des petits et elles sont bien plus mobiles, pouvant prospecter des zones atteignant 18 ha[22]. Elles peuvent occasionnellement remplacer l'un des membres d'un couple (Newton 1998).

Les pies ne migrent qu'exceptionnellement mais quelques déplacements de plusieurs centaines de kilomÚtres ont été mis en évidence par le suivi d'individus bagués lors de grandes vagues de froid en ex-URSS[3] et quelques observations montrent de possibles traversées de la Méditerranée[27].

Intelligence

Le cerveau des oiseaux commence Ă  ĂȘtre mieux compris[28], et ses performances rĂ©Ă©valuĂ©es[29].

La pie bavarde est dotĂ©e d'un cerveau proportionnellement plus important que celui de beaucoup d'autres oiseaux. C'est un oiseau qui mĂ©morise bien son environnement et les endroits oĂč il peut trouver Ă  manger, y compris dans des cachettes oĂč il a pu accumuler de la nourriture[30]. C'est l'un des oiseaux les plus intelligents : l'individu de l'espĂšce, Ă  l'instar du corbeau, possĂšde une capacitĂ© d'apprentissage qui en fait un oiseau capable de s'adapter Ă  de nombreux changements de l'environnement. Il est ainsi capable de stratĂ©gie de groupe (face Ă  un prĂ©dateur tel que le chat) et est le premier des oiseaux Ă  avoir Ă©tĂ© (pour certains spĂ©cimens) capable d'avoir conscience de se voir dans un miroir, dans le fameux « test du miroir » pratiquĂ© par les Ă©thologues[31] et rĂ©putĂ© dĂ©montrer une conscience de soi (comme c'est le cas pour l'homme, le chimpanzĂ©[32] - [33], le gorille[34] - [35], l'orang-outan[36], le chimpanzĂ© pygmĂ©e[37], le dauphin[38] ou l'Ă©lĂ©phant[39]).

Il peut avertir ses congĂ©nĂšres d'un danger et peut apprendre Ă  ses petits une partie de ce qu'il a appris lui-mĂȘme et peut-ĂȘtre faire preuve d'empathie[40]. Des pies ont mĂȘme Ă©tĂ© observĂ©es en train d'organiser des funĂ©railles. Les pies se sont tenues prĂšs du cadavre et lui ont mĂȘme apportĂ© de l'herbe[41].

Reproduction

DĂšs fĂ©vrier, chaque couple dĂ©fend un territoire et construit un ou plusieurs nids, le plus souvent en hauteur et prĂšs du tronc dans des arbres, occasionnellement plus bas (buissons). D'autres supports peuvent ĂȘtre adoptĂ©s (pylĂŽnes en particulier). Un seul nid recevra la ponte. Le nid, qui comporte en son centre une coupe de terre gĂąchĂ©e, est constituĂ© de branchettes et renforcĂ© de crins et de brindilles ; dans la plupart des cas, il est surmontĂ© par une sorte de dĂŽme. Sa forme, ronde ou ovoĂŻde, peut ĂȘtre confondue de loin avec une boule de gui.

La femelle pond de trois Ă  dix Ɠufs qu'elle couve seule durant un peu moins de trois semaines. AprĂšs l'Ă©closion, les petits restent au nid durant quatre semaines environ. Ils sont nourris par les deux parents.

La pie bavarde ne se reproduit qu'une fois par an - sauf pontes dites de remplacement, Ă  la suite d'Ă©chec de la nidification.

De maniÚre générale, la qualité du territoire semble moins importer pour le succÚs de reproduction que l'état de santé du couple et la compétence du mùle pour apporter de la nourriture au nid[42]

Le comportement maternel de la Pie femelle peut ĂȘtre dĂ©tournĂ© par le coucou geai qui est un parasite spĂ©cialisĂ© dans les nids de corvidĂ©s[43].

  • Nid de pie bavarde
    Nid de pie bavarde
  • ƒuf de pie bavarde
    ƒuf de pie bavarde
  • Oisillon de pie bavarde
    Oisillon de pie bavarde
  • Poussin de pie bavarde
    Poussin de pie bavarde
  • Femelle de pie bavarde Ă©levant deux jeunes coucous-geai "parasites" Clamator glandarius; les nids de pie et de corneille sont les plus choisis par ce coucou pour y dĂ©poser ses Ɠufs
    Femelle de pie bavarde Ă©levant deux jeunes coucous-geai "parasites" Clamator glandarius; les nids de pie et de corneille sont les plus choisis par ce coucou pour y dĂ©poser ses Ɠufs[43]
  • ƒufs de Pica pica pica - MusĂ©um de Toulouse
    ƒufs de Pica pica pica - MusĂ©um de Toulouse

RĂ©partition et habitat

Aire de répartition

RĂ©partition des sous-espĂšces de pie bavarde :
  • Pica pica hudsonia
  • Pica pica melanotos
  • Pica pica galliae
  • Pica pica germanica
  • Pica pica pica
  • Pica pica fennorum
  • Pica pica asirensis
  • Pica pica bactriana
  • Pica pica hemileucoptera
  • Pica pica leucoptera
  • Pica pica jankowskii
  • Pica pica sericea
  • Pica pica battnensis
  • Pica pica kamschatisa

La pie bavarde, Pica pica, d'origine holarctique est commune dans toute l'Europe mais aussi en Asie, au nord-ouest de l'Afrique et en Amérique du Nord. L'espÚce est plutÎt sédentaire mais vagabonde en petits groupes en hiver.

Elle est nettement plus rare ou absente en altitude (ex : rare au-dessus de 1 000 m en RhĂŽne-Alpes[44]) et est curieusement absente en Corse alors que des individus traversent parfois la MĂ©diterranĂ©e. Elle est incluse dans les trente espĂšces d'oiseaux les plus rĂ©pandus en France mais elle est en France plus rare ou absente dans certaines zones chaudes et/ou montagneuses (Savoie ou en Aquitaine)[45] oĂč les monocultures de pins ne semblent pas lui convenir.

Habitat, en forte Ă©volution

La pie bavarde affectionne particuliĂšrement les lieux riches en bosquets, les petits bois ainsi que - et de plus en plus - les parcs et jardins des zones urbaines, les dĂ©laissĂ©s routiers et autoroutiers. Dans son aire de rĂ©partition, on la retrouve donc dans tous les types de milieux Ă  l'exception des forĂȘts denses. Elle est nĂ©gativement affectĂ©e par la fragmentation Ă©cologique des paysages[46]. Elle bĂ©nĂ©ficie par contre des opĂ©rations de rĂ©novation urbaine et de la pĂ©riurbanisation qui lui offrent des paysages ouverts de parcs arborĂ©s.

Dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, la pie tend non pas Ă  dĂ©serter les habitats ruraux profonds au profit des espaces verts urbains mais Ă  avoir un taux de fĂ©conditĂ© et de survie plus Ă©levĂ©s en ville qu'Ă  la campagne[47] - [4], comme on le note aussi pour d'autres corvidĂ©s[48] - [49] - [50] - [51]. Les donnĂ©es rĂ©centes disponibles confirment que « les fortes densitĂ©s de pies en ville sont trĂšs probablement la consĂ©quence de processus locaux combinant une meilleure fĂ©conditĂ© Ă  une meilleure survie des individus et non pas le rĂ©sultat de dĂ©placements d’individus »[23].

Cette progression urbaine est rĂ©cente : par exemple, la pie bavarde n'a Ă©tĂ© observĂ©e Ă  Caen (Collette, 1989) et Ă  Paris (Jarry, 1991) qu'Ă  partir de la fin des annĂ©es 1970. Elle Ă©tait totalement absente de Paris au dĂ©but du XXe siĂšcle[52] mais considĂ©rĂ©e comme en expansion dans la rĂ©gion qui Ă©tait en forte urbanisation Ă  partir des annĂ©es 1970[53], parallĂšlement Ă  une diminution de la densitĂ© de corneille noire (Corvus corone), laquelle est un prĂ©dateur des Ɠufs ou des jeunes pies[54]. C'est un oiseau qui apprĂ©cie de nicher dans de grands arbres proches de zones ouvertes, arbres qui ont rĂ©gressĂ© dans les campagnes avec les remembrements et le recul des haies et du bocage.

Le mĂȘme constat est fait dans le nord de la Russie, en limite nord de son aire naturelle de rĂ©partition[55]. Les villes semblent lui offrir un nombre Ă©levĂ© de strates de nidification[47] plus difficiles Ă  trouver ou Ă  exploiter dans les campagnes. Il est possible que les bulles de chaleur urbaines lui profitent aussi, combinĂ©es Ă  la tendance au rĂ©chauffement climatique[56] (ex : en Angleterre la date moyenne de ponte Ă©tait plus prĂ©coce de 29 jours en 2003 qu'en 1966[57]). De fortes densitĂ©s urbaines (8 % environ du territoire en France) ne doivent pas cacher le dĂ©clin gĂ©nĂ©ral des corvidĂ©s mis en Ă©vidence par les inventaires globaux d'espĂšces communes (Programme STOC en France)[58].

Effectifs et tendances

Cette espĂšce ne semble jamais avoir Ă©tĂ© trĂšs prĂ©sente en forĂȘt. On note depuis quelques dĂ©cennies que les populations urbaines augmentent beaucoup[7]
En dépit d'une visible augmentation des populations urbaines et périurbaines, les effectifs globaux sont en nette baisse (en France et en Russie)[7]
L'emplacement des aires de rĂ©partition est en forte Ă©volution depuis les annĂ©es 1970, au dĂ©triment des zones d'agriculture intensive oĂč les populations rĂ©gressent, et au profit de zones « Ă©copaysagĂšrement » plus complexes et des zones urbaines[7]
Variations (en 15 ans) selon le type de contexte Ă©copaysager ; Entre 1990 et 2005, le taux de croissance annuel a Ă©tĂ© de 0.004 dans les environnements construits, mais de -0.09 dans les habitats agricoles, et de -0.06 dans les habitats semi-naturels (ForĂȘt bocage, zones humides)[7]
La pie fait preuve d'une certaine intelligence et d'un caractĂšre marquĂ©, et a pour ces raisons parfois Ă©tĂ© Ă©levĂ©e comme animal domestique, comme en tĂ©moigne ce portrait de Don Manuel Osorio Manrique de ZĂșñiga, enfant, par Goya.

Son statut actuel en France est celui d'EspÚce commune, en déclin[59].

La population europĂ©enne nicheuse, selon les donnĂ©es disponibles, a Ă©tĂ© estimĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000 comprise entre 6,5 et 14 millions de couples[7], avec une nette croissance des annĂ©es 1970 Ă  1990 (+22,1 %) suivie d'un recul dans certains pays (France, Russie)[7]. Cependant « si la plupart des populations europĂ©ennes sont stables ou en croissance entre 1990 et 2000, les effectifs de pays ‘clĂ©s’ comme la France et la Russie dĂ©clinent fortement », ce qui rend possible un dĂ©clin global de l’espĂšce, qui n'est cependant pas considĂ©rĂ©e comme menacĂ©e Ă  cette Ă©chelle europĂ©enne[60].

En France, pour le grand public, aprĂšs une augmentation des populations urbaines de pies avant 1990, une visibilitĂ© accrue de cette espĂšce dans les zones habitĂ©es a cachĂ© un dĂ©clin global trĂšs rapide de l'espĂšce ; la perte a Ă©tĂ© de 68 % des effectifs entre 1989 et 2001 selon le CRBPO, sur la base du suivi STOC[61]. La population totale serait d'environ 22 244 000 couples de pies (±290 000), de plus en plus urbaines. Or, la part de la France dans la population europĂ©enne de pie est importante (d'environ 16 Ă  34 % du total europĂ©en nicheur selon les sources[7]). La pie n'est pas seule Ă  subir un tel dĂ©clin : tous les oiseaux communs (100 espĂšces suivies par le programme STOC) sont en rĂ©gression en France (notamment ceux des milieux agricoles), avec une baisse moyenne d'effectifs de 10 % entre 1989 et 2001. Mais ce dĂ©clin est beaucoup plus grave et rapide chez la pie que pour la moyenne des autres oiseaux, et en dĂ©pit d'apparences trompeuses. Les raisons pour lesquelles son taux de survie (moyenne et individuelle) diminue dans les milieux ruraux sont encore mal expliquĂ©es (pesticides, manque de nourriture et modifications des paysages pourraient peut-ĂȘtre y contribuer, de mĂȘme que la pression de piĂ©geage).

La pie bavarde et l'homme

La pie bavarde peut s'apprivoiser.

La pie bavarde dans la culture

Sa réputation de voleuse a servi de prétextes à différents ouvrages comme l'opéra de Gioachino Rossini La gazza ladra (La pie voleuse) ou la bande dessinée Les Bijoux de la Castafiore d'Hergé.

Ses vocalisations fréquentes ont donné naissance à l'expression bavarde comme une pie. La curiosité de cet oiseau a donné l'expression curieux(se) comme une pie.

Un nid-de-pie est un bùti haut perché, nommé ainsi par analogie avec le nid de cet oiseau.

Une robe pie désigne à l'origine, chez les vaches, les chevaux et les chiens, une coloration blanche avec des taches bien nettes d'une autre couleur qui ne se mélange jamais au blanc, en référence au plumage de cet oiseau.

Les « Magpies » (signifiant « pie » en anglais) est le surnom donné aux joueurs évoluant dans le club de football anglais de Newcastle United Football Club.

DĂ©nominations

En France et en Belgique, elle est aussi connue sous le nom d'ageasse, ajasse ou agasse (dialectes poitevin-saintongeais et wallon), agache (en picard), ajaça (occitan et limousin) dans le sud-ouest de la France, ou encore d'agace (agaça) en provençal[62], Gascogne et Guyenne.

Voleuse, la pie ?

La pie pratique, comme d’autres corvidĂ©s, le cleptoparasitisme, en dĂ©robant des proies Ă  d’autres oiseaux et mammifĂšres[63].

Les auteurs de l’AntiquitĂ© ont Ă©tĂ© d’abord frappĂ©s par la capacitĂ© de cet oiseau Ă  imiter la voix humaine[64]. Cette facultĂ© a Ă©tĂ© dĂ©nigrĂ©e pendant le Moyen Âge, la pie Ă©tant considĂ©rĂ©e alors comme « bavarde »[65], et inutile[66].

À la suite d'un rapprochement avec Hel ou Hela, la dĂ©esse des morts des mythologies nordiques, l’oiseau Ă©tait considĂ©rĂ© aussi comme Ă©tant de mauvais augure. Elle a Ă©tĂ© taxĂ©e aussi de voleuse[67]. Un mĂ©lodrame Ă  succĂšs, reprĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois en 1815, La pie voleuse ou la Servante de Palaiseau[68] a sĂ»rement contribuĂ© Ă  propager l’idĂ©e des mauvaises tendances des pies, en particulier dans le monde francophone et italophone, car Rossini a composĂ© un opĂ©ra crĂ©Ă© en 1817, La gazza ladra, dont le livret Ă©tait inspirĂ© par la piĂšce de thĂ©Ăątre que nous venons de mentionner.

Cette idĂ©e qui attribue Ă  la pie des tendances cleptomanes a Ă©tĂ© dĂ©mentie par une Ă©tude menĂ©e par un chercheur polonais, qui, ayant analysĂ© 500 nids de pie, n’y a trouvĂ© aucun objet brillant[69].

Une étude publiée le dans le journal Animal Cognition révÚle que l'animal ne serait pas plus intéressé par un objet scintillant que par n'importe quel autre[70].

Aspects juridiques et statut de protection

Bien qu'ils rendent certains services écosystémiques (élimination des cadavres, régulation de certaines de leurs populations-proies), dans une grande partie de l'Europe, les corvidés ont longtemps été mal-aimés[71] considérés comme « nuisibles » car entrant en concurrence avec les pratiques agricoles, d'élevage et de chasse.

L'Europe ne dispose pas encore de politique europĂ©enne unifiĂ©e sur la gestion des espĂšces Ă  risques Ă©conomiques, sanitaires ou Ă©cologiques. Les espĂšces Ă  rĂ©guler par piĂ©geage ou chasse sont donc d’abord dĂ©finies nationalement par le ministĂšre chargĂ© de l’environnement et/ou de l'agriculture (Ă  l’échelle d’un pays). Puis, l'autorisation de rĂ©gulation des espĂšces ainsi listĂ©es est accordĂ©e par les services territoriaux de chaque dĂ©partement (prĂ©fecture en France) et pour le territoire entier (environ 5 000 km2 en France) ou certaines parties de ce territoire.

Enfin, « la dĂ©cision de contrĂŽle est individuelle (un piĂ©geur par exemple) et appliquĂ©e Ă  l’échelle d’une commune (de l'ordre de 10 km2). Par consĂ©quent, la structure d’un paysage ou la gestion d’une espĂšce est la combinaison de dĂ©cisions prises Ă  plusieurs Ă©chelles spatiale et humaine »[7]. Selon l'ONCFS, avec par exemple plus de 402 000 pies tuĂ©es sur la seule saison 1999/2000, la rĂ©gression observĂ©e entre 2001 et 2005 pourrait au moins en partie ĂȘtre expliquĂ©e par la pression de piĂ©geage et dans une moindre mesure par la chasse dans les milieux ruraux[72].

Bien que la pie bavarde soit protĂ©gĂ©e, Ă  l'instar de la plupart des corvidĂ©s, dans nombre de pays d'Europe occidentale (dont la Belgique voisine), elle est une espĂšce non protĂ©gĂ©e en France, et qui peut donc, dans certaines conditions, ĂȘtre chassĂ©e et piĂ©gĂ©e[7] - [73]. À ce titre, elle est inscrite Ă  l'annexe II/2 de la Directive oiseaux.

La pie bavarde a Ă©tĂ© traditionnellement classĂ©e « nuisible » dans la plupart des dĂ©partements français, et donc, Ă  certaines conditions, rĂ©gulable par piĂ©geage continu tout au long de l'annĂ©e. La pie est classĂ©e nuisible par sa prĂ©dation sur certaines espĂšces de petite faune[17] - [18] - [19]. Depuis le le piĂ©geur doit ĂȘtre en possession d'un agrĂ©ment, avoir une autorisation de la mairie (accordĂ©e obligatoirement) ainsi que, s'il ne piĂšge pas dans sa propriĂ©tĂ©, une autorisation Ă©crite du propriĂ©taire.

La notion, pĂ©jorative et ne « rĂ©pondant plus Ă  la sensibilitĂ© et aux connaissances actuelles acquises en Ă©cologie », d'espĂšce nuisible, scientifiquement non fondĂ©e[74] - [75] notamment car ne tenant pas compte des services Ă©cosystĂ©miques rendus par la plupart des espĂšces dites « nuisibles », et administrativement classĂ©es comme telles, en raison d'activitĂ©s concurrentes avec certaines activitĂ©s humaines, est remise en question au profit de celle d'espĂšce « Ă  risques » (Ă  risques Ă©conomique, sanitaire et Ă©cologique) dĂ©finie comme « pouvant poser des problĂšmes Ă  l’homme ou Ă  son environnement »[76] et « nĂ©cessitant des actions prĂ©ventives de gestion » (that necessitate preventive action)[77]. Faute d'outils et mĂ©thodes objectifs, la rĂ©gulation des populations d'espĂšces dites « nuisibles » « donne lieu en France Ă  des controverses rĂ©currentes, entre pro- et dĂ©tracteurs, particuliĂšrement en ce qui concerne les petits prĂ©dateurs »[75]. Une approche nouvelle, prĂŽnĂ©e par Levrel[73], et reprise par F. Chiron[7], spĂ©cialiste de la pie bavarde, pourrait ĂȘtre celle de sciences participatives et de « processus d’apprentissage collectifs », ce qui nĂ©cessite des protocoles d’étude, de gestion et de suivi plus robustes, afin de « tester (et Ă©valuer) systĂ©matiquement certains choix d’action, qui permettront une adaptation des plans de conservation par apprentissage »[78], avec une gestion basĂ©e sur « un processus d’évolution adaptatif et basĂ© sur des faits scientifiques »[79], ce qui demande dans le cas de la pie une connaissance Ă©volutive du fonctionnement spatial et de l’écologie des espĂšces qui semblent en rapide et importante modification. Un plan de gestion spĂ©cifique peut concerner « certaines sous-populations dans le cas d’un fonctionnement en mĂ©tapopulation[80] ».

Les actions de suivi, d'évaluation environnementale des impacts et des actions de gestion sont nécessaires pour notamment ne pas avoir d'effets contre-productifs[7], mais elles sont rendues difficiles en France par une dynamique de population en cours de modification[7] - [81]. Les pies sont plus visibles sur les bords de routes et en ville, mais régressent fortement dans les campagnes. Les suivis pilotés par le CRBPO (issu du Muséum national d'histoire naturelle) sur la période 1989-2001 ont mis en évidence une diminution de 68 % des effectifs de Pie bavarde en France[7].

De plus les actions de piĂ©geage, mĂȘme massives, se montrent souvent sans effet Ă  moyen ou long terme, avec des effets possibles de piĂšge Ă©cologique : par exemple, en Seine-Saint-Denis, bien qu'aucune preuve scientifique n'Ă©tayait un impact de la pie dans les parcs urbains, sur l'intuition que leur prĂ©sence pouvait affecter les populations de passereaux, 774 pies furent tuĂ©es dans les espaces verts dĂ©partementaux de 1998 Ă  2001 (soit 13 % du prĂ©lĂšvement annuel rĂ©gional[82]), malgrĂ© cela, les effectifs de pies n’ont aucunement baissĂ©. Des approches de gestion intĂ©grĂ©es, plus interdisciplinaires et incluant l'Ă©coĂ©thologie et les sciences humaines et sociales[83] sont donc recommandĂ©es par les spĂ©cialistes[7]. Il s'agit notamment de mieux comprendre et utiliser les dĂ©terminants des patrons de distribution et des dynamiques d’évolution de la pie (ressources, piĂ©geage, compĂ©tition, parasitisme, rĂ©gulation par les pathogĂšnes, « seuils d'autorĂ©gulation et de stabilisation des effectifs »)[7].

En 2014, la pie n'est plus classĂ©e nuisible que dans 70 dĂ©partements, dont 6 partiellement essentiellement par l'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du . De plus les conditions de piĂ©geage et d'accrĂ©ditation Ă  rĂ©aliser cette destruction ont Ă©tĂ© rĂ©ellement resserrĂ©es : « Le tir s’effectue Ă  poste fixe matĂ©rialisĂ© de main d’homme, sans ĂȘtre accompagnĂ© de chien. Le tir ou le piĂ©geage ne sont autorisĂ©s que dans les cultures maraĂźchĂšres, les vergers et sur les territoires oĂč (...) des actions visant Ă  la conservation et Ă  la restauration des populations de faune sauvage et nĂ©cessitant la rĂ©gulation des prĂ©dateurs sont mises en Ɠuvre. Le tir dans les nids est interdit ».

Le Conseil d'État a annulĂ© dans une dĂ©cision du (applicable dĂšs sa parution) le classement en espĂšce nuisible pour la pie dans l'Aube, l'Aude, le Calvados, l'IsĂšre, la Marne, la Seine-et-Marne et le RhĂŽne.

Taxinomie et systématique

Systématique

La premiÚre description dans la littérature scientifique a été réalisée par Carl von Linné en 1758, sous le nom Corvus pica. Le genre Pica fut créé par Brisson en 1760, et l'espÚce fut finalement rebaptisée Pica pica.

Sous-espĂšces

Selon le Handbook of the Birds of the World[84], il existe dix sous-espĂšces de Pie bavarde :

Selon la mĂȘme source, d'autres sous-espĂšces dĂ©crites ne seraient pas valides, telles que :

  • Pica pica galliae et Pica pica germanica, incluses dans Pica pica pica
  • Pica pica kot, Pica pica laubmanni et Pica pica hemileucoptera, incluses dans Pica pica bactriana
  • Pica pica japonica, Pica pica amurensis et Pica pica jankowskii, incluses dans Pica pica anderssoni
  • Pica pica hainana et Pica pica alashanica, incluses dans Pica pica serica.

Voir aussi

Articles connexes

Références taxonomiques

Liens externes

Bibliographie

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