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Pigeon ramier

Columba palumbus ‱ Palombe

DĂ©tail de la tĂȘte d'une palombe.
DĂ©tail des pattes d'une palombe.

Le pigeon ramier (Columba palumbus), parfois simplement ramier ou palombe, est la plus grande et la plus commune des espĂšces de pigeons europĂ©ens : il pĂšse de 460 Ă  570 grammes, son envergure est de 75 Ă  80 centimĂštres et sa longueur de 40 Ă  42 centimĂštres. Il est rĂ©pandu aussi bien en forĂȘt que dans les milieux urbains ou ruraux. La colonisation des grandes villes est plus rĂ©cente que celle rĂ©alisĂ©e par le pigeon biset. Les pigeons ramiers pullulent dans des villes comme Paris, ville oĂč ses effectifs ont doublĂ© entre 2001 et 2021[1]. Ces pigeons reviennent au nid initial de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration pendant des dizaines d'annĂ©es.

Les populations ouest-europĂ©ennes du pigeon ramier sont erratiques et sĂ©dentaires, tandis que les populations du nord et de l'est de l’Europe sont migratrices. La population britannique ne quitte son Ăźle qu'exceptionnellement Ă  l'occasion, rarissime, d'un enneigement prolongĂ©.

Les populations migratrices au long cours franchissent les PyrĂ©nĂ©es pour hiverner dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique, oĂč elles s'alimentent de glands dans les « dehesas ». Ce sont ces populations migratrices au long cours qui supportent l'essentiel de la pression de chasse lors de leur migration Ă  l'automne et, depuis quelques annĂ©es, sur leurs lieux de stationnement hivernal. Elles sont en forte diminution, tandis que les populations « erratico-sĂ©dentaires » semblent se maintenir ou progresser.

Précisions

Le mot ramier s'explique par le lieu de nidification et de dortoir de ces pigeons : les rames, c'est-Ă -dire les branches des arbres.

La dénomination vernaculaire des pigeons est assez confuse sur le territoire français. On relÚve notamment :

  • Columba palumbus (pigeon ramier) = « palombe » dans le sud-ouest de la France et Ă©galement dĂ©sormais dans le sud-est oĂč l'ancienne dĂ©nomination « biset » a pratiquement disparu en rĂ©fĂ©rence Ă  cette espĂšce.
  • Columba Ɠnas (pigeon colombin), pigeon des champs ou « rouquet » dans le sud-ouest, ou encore « petit bleu » (Saintonge...).
  • Columba livia (pigeon biset) dit pigeon de roche, pigeon commun, pigeon domestique, pigeon des villes, celui des pigeonniers et des falaises Ă  l'Ă©tat sauvage (« rock pigeon » ou « rock dove » en anglais).

Le plumage

Le plumage est Ă©pais, mais fragile. Le moindre choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui ĂȘtre d’une grande utilitĂ©, surtout lors de contacts avec ses principaux prĂ©dateurs. Le principal ennemi naturel est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par-dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un trĂšs rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignĂ©e de plumes entre ses serres.

La robe du ramier est d’un bleu clair grisĂ© tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pĂąle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires Ă  son extrĂ©mitĂ©, sur la face ventrale.

Le cou est ornĂ© d’un collier blanc non fermĂ© dont les bords virent au vert sombre et au pourpre. Ce collier n’apparaĂźt qu’à partir de 6 Ă  8 semaines. C’est un bon moyen pour diffĂ©rencier un trĂšs jeune individu d’un adulte. Par contre, dĂšs que l'oiseau porte ce collier, il est plus dĂ©licat de dĂ©terminer son Ăąge. Le critĂšre qui sĂ©pare Ă  coup sĂ»r les oiseaux de premiĂšre annĂ©e des oiseaux plus ĂągĂ©s est la prĂ©sence d’un liserĂ© marron clair sur certaines plumes des ailes et plus particuliĂšrement les plumes qui recouvrent les grandes rectrices.

Un bon critĂšre de diffĂ©renciation lorsque la mue post-juvĂ©nile est terminĂ©e, est la couleur de l’iris et de la base du bec qui sont gris bleutĂ© pour les jeunes ramiers. La pointe du bec est d’un blanc jaunĂątre et les pattes sont rose mauve ou gris bleu avec des marques pourpres. Les plus vieux individus ont un iris jaune citron pĂąle ou jaune sulfureux, la base du bec devient rose rouge, pourpre ou rouge vif, la pointe du bec jaune vif ou jaune orangĂ© et les pattes rouge pourpre profond ou rouge foncĂ©.

La mue du manteau n’est jamais complĂšte. En effet, on pourra retrouver des individus avec des sĂ©ries de plumes neuves sĂ©parĂ©es par des vieilles plumes de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les chasseurs qui Ă©lĂšvent des ramiers en captivitĂ© provoquent souvent la mue en leur arrachant les plumes, surtout celles de la queue qui ont tendance Ă  s'abĂźmer dans les voliĂšres.

Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.

Les pigeonneaux naissent nus excepté quelques duvets jaunùtres. Ils ont des pattes plutÎt roses et un bec aplati et sont plutÎt gros pour leur taille.

AprĂšs l'envol, les jeunes se distinguent des adultes par l'absence de tache blanche au niveau du cou.

Comportement

Social

Le pigeon ramier est un oiseau trĂšs grĂ©gaire notamment sur les lieux d'alimentation et les dortoirs mais cela en dehors de la pĂ©riode de reproduction. Des observations font Ă©tat de rassemblements de plus de 100 000 individus, peut-ĂȘtre plus. Les dortoirs sur les sites d'hivernage rassemblent bien souvent plusieurs milliers d'oiseaux.

Pendant la reproduction qui se situe de mars Ă  juillet, parfois plus tardivement encore, le mĂąle effectue une parade nuptiale. Il rentre sa tĂȘte dans son cou pour paraĂźtre plus "gros" et s'incline devant la femelle plusieurs fois de suite, pour la sĂ©duire. Le pigeon ramier mĂšne en effet une vie essentiellement familiale, partagĂ©e entre le couple et la progĂ©niture, vie que l'on pourra donc opposer au reste de l'annĂ©e oĂč il vit en sociĂ©tĂ©.

Comme pour beaucoup d'animaux, ces regroupements qui créent un effet de masse assurent sa défense contre les prédateurs.

C'est ensemble que les ramiers se lÚvent le matin pour aller chercher leur nourriture et s'abreuver, c'est ensemble qu'ils feront leur sieste, cÎte à cÎte perchés.

Alimentation

Le régime du pigeon ramier est constitué de matiÚre végétale (feuilles vertes, baies, bourgeons, fleurs, racines et graines) mais des invertébrés sont consommés occasionnellement. L'alimentation se déroule principalement au sol par picorage mais elle peut également s'effectuer dans les arbres, les oiseaux se montrant alors d'une rare agilité. Au sol, l'alimentation a souvent lieu en groupe dans lequel il rÚgne une véritable hiérarchie. Les oiseaux dominants se trouvant au centre du groupe se nourrissent plus rapidement que les subordonnés placés, eux, en périphérie.

Il a été observé que la plus grande quantité de nourriture est prise en fin d'aprÚs-midi.

% ration quotidienne
Horaires6 h- 9 h 9 h - 12 h12 h - 15 h15 h - 18 h
Sauvages8,512,78,870,0
Captivité11,216,58,863,5

Le comportement des oiseaux est cependant fortement dépendant de la période de l'année et de la nature des cultures exploitées. En effet, en hiver, le ramier va passer 95 % de sa journée à chercher sa nourriture alors qu'en automne et en été ce pourcentage tombe à 10 % dans les champs de céréales. Cela est dû à la différence de valeur énergétique des aliments consommés : plus la nourriture est riche et abondante, moins les oiseaux ont besoin de temps pour obtenir leur ration quotidienne.

Empoisonnements

Le ramier est connu pour volontiers se nourrir sur les semis récents (gazons, céréales...) Or depuis quelques décennies les semenciers ont développé des techniques de traitement des céréales par enrobage, cet enrobage pouvant contenir plusieurs pesticides toxiques et écotoxiques concentrés (dont des pesticides à effets systémiques).
Si le pigeon consomme une quantitĂ© suffisante de ces graines[2], il peut ĂȘtre mortellement empoisonnĂ©. En laboratoire ou en semi-captivitĂ©, les oiseaux - quand ils ont le choix - Ă©vitent les graines prĂ©sentant une couleur trĂšs anormale[3]. C'est l'une des espĂšces les plus souvent trouvĂ©es empoisonnĂ©es de la sorte, par exemple par de la dieldrine[4], le chlorfenvinphos[4] ou du carbophenothion[4] (ces trois insecticides sont dĂ©sormais interdits en France) qu'il ingĂšre avec les graines[2] - [5] - [6], parfois de maniĂšre trĂšs significative[4]. Le ramier compte parmi les animaux les plus frĂ©quemment empoisonnĂ©s par des graines enrobĂ©es[7] - [8] - [9] - [10].
Il a Ă©tĂ© montrĂ© que sur 61 pigeons ramiers (tuĂ©s Ă  la chasse dans une zone suivie durant trois hivers), 26 avaient mangĂ© des graines de cĂ©rĂ©ales enrobĂ©es de fonofos (pesticide trĂšs utilisĂ© sur le maĂŻs) et la chair de six de ces derniers prĂ©sentait une teneur en rĂ©sidus de fonofos comparable Ă  celle retrouvĂ©e chez des oiseaux empoisonnĂ©s durant une enquĂȘte sur les accidents de la faune par le MAFF[2]. Les auteurs ont conclu que les graines traitĂ©es par le fonofos peuvent ĂȘtre partiellement Ă©vitĂ©es dans la nature par ces oiseaux, mais que cet Ă©vitement Ă©choue Ă  prĂ©venir l'empoisonnement dans certaines conditions (rares), par exemple quand la densitĂ© de graines accessibles, les concentrations en fonofos et le niveau de faim sont supĂ©rieurs Ă  la moyenne[2]. Le fonofos a Ă©tĂ© associĂ© chez l'homme Ă  un risque de leucĂ©mie accru et Ă  une augmentation du risque de cancer de la prostate (uniquement chez les personnes oĂč des antĂ©cĂ©dents de cancer de la prostate ont Ă©tĂ© identifiĂ©s)[11].

Reproduction

Ramier et jeune.
ƒuf de Pigeon ramier.

Les pigeons ramiers sont monogames. Les couples se forment jusqu'à la disparition d'un des deux partenaires. La maturité sexuelle est atteinte dÚs la seconde année de vie. Les nids sont installés haut dans les arbres, à la division de plusieurs branches. Les territoires sont défendus par les mùles. Plus la densité de population est forte et plus les territoires sont réduits.

Les jeunes ramiers sont nourris au dĂ©but de leur vie avec du « lait de jabot ». Ce « lait » est une formation lĂ©gĂšrement casĂ©euse (casĂ©ine : protĂ©ine du lait) sĂ©crĂ©tĂ©e par l'Ă©pithĂ©lium glandulaire du diverticule Ɠsophagien, c'est-Ă -dire le jabot. Il est composĂ© de 65 Ă  85 % d'eau, de 13 Ă  19 % de protĂ©ines, de 7 Ă  13 % de matiĂšres grasses et 1,5 % de sels minĂ©raux. Il contient aussi des vitamines A, B1 et B2, un peu de calcium mais pas de glucides contrairement Ă  celui des mammifĂšres.

AprĂšs 15 jours « d'allaitement », ce lait n'est plus composĂ© que de 20 % de matiĂšre nourrissante. Ce qui n'est plus fourni par le lait de jabot est remplacĂ© par des aliments vĂ©gĂ©taux lĂ©gĂšrement prĂ©digĂ©rĂ©s par les parents. Les jeunes font rĂ©gurgiter les parents en stimulant le fond de la gorge parentale Ă  l'aide de leur bec, beaucoup plus aplati que celui des parents (certains le comparent mĂȘme Ă  un bec de « pĂ©lican »  ).

Il a été prouvé, à partir d'individus bagués, que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance.

Parade nuptiale

La parade aérienne des pigeons ramiers est proche de celle des autres membres de la famille des Colombidés et se déroule en trois phases :

  • le mĂąle monte dans les airs lentement sur 20 Ă  30 mĂštres,
  • il semble s'arrĂȘter puis bascule en battant trĂšs rapidement des ailes pour laisser entendre des claquements trĂšs caractĂ©ristiques,
  • enfin, il plonge sur 7 Ă  8 mĂštres les ailes ouvertes Ă  l'horizontale et la queue bien Ă©talĂ©e.

Ce cycle peut ĂȘtre renouvelĂ© jusqu'Ă  5 fois avant que les oiseaux ne se dĂ©cident Ă  se poser.

Dortoirs

Le Pigeon ramier aime, en dehors de sa pĂ©riode de reproduction, Ă  se retrouver en larges bandes et Ă  se rĂ©unir sur des dortoirs communs pour passer la nuit. Ces dortoirs sont choisis en fonction de paramĂštres comme la hauteur des arbres, la densitĂ© du feuillage qui doit laisser la vue du sol, la frĂ©quentation de la zone par l'homme et les prĂ©dateurs. Ces dortoirs peuvent ĂȘtre parfois Ă©loignĂ©s des zones d'alimentation. Un cas a Ă©tĂ© signalĂ© oĂč les ramiers parcouraient 65 km aller et retour deux fois par jour (un pour la sieste et l'autre pour la nuit). En gĂ©nĂ©ral, compte tenu de la « loi du moindre effort alimentaire » qui rĂ©git le monde animal, les ramiers prĂ©fĂšrent s'installer dans des secteurs oĂč les ressources sont suffisamment proches des dortoirs.

Il est évident que ces rassemblements attirent les prédateurs. Les ramiers ont mis au point une technique consistant à se regrouper d'abord jusqu'à la nuit sur un « pré-dortoir », et au dernier moment, quasiment dans l'obscurité, à passer rapidement sur le vrai dortoir, laissant derriÚre les indésirables.

L'hiver, la population urbaine aime dormir dans les parcs et les jardins des villes oĂč les individus se sentent bien protĂ©gĂ©s et oĂč ils peuvent gagner en tempĂ©rature un ou deux degrĂ©s par rapport Ă  la campagne, une Ă©conomie d'Ă©nergie non nĂ©gligeable dans une telle pĂ©riode.

Nidification
Dessin d'un nid, dans Nederlandsche vogelen par Nozeman & Sepp (1770).

Il y a des variations considérables concernant la saison de reproduction selon les régions. Par exemple, les populations urbaines de Grande-Bretagne commencent à nicher à partir de mi-février alors que leurs congénÚres ruraux commencent un à deux mois plus tard. Les différences entre les régions sont souvent dépendantes de l'accÚs à la nourriture : en Afrique du Nord, les pontes commencent en mai-juin, aux Açores de mai à juillet alors qu'en Europe centrale, elles ne débutent pas avant la mi-avril.

Les nids sont gĂ©nĂ©ralement installĂ©s assez haut dans les arbres, dans une fourche, rarement au sol ou dans une haie basse. Un mĂȘme nid peut ĂȘtre utilisĂ© pour plusieurs pontes et au cours de plusieurs annĂ©es. Ce nid est une vague plate-forme de 17 Ă  26 cm de diamĂštre, composĂ©e de brindilles assez grossiĂšres. Les Ɠufs sont en gĂ©nĂ©ral d'une taille de 41 Ă— 29 mm, de couleur blanche, et pĂšsent en moyenne 18,5 g. Comme pour la plupart des colombidĂ©s en France, la ponte est composĂ©e gĂ©nĂ©ralement de deux Ɠufs, parfois un seul, mais rarement plus.

Théoriquement, dans des zones non perturbées et sans prédateurs, les ramiers peuvent effectuer trois pontes par an. Il y a généralement deux couvées pour la plupart des couples, et les secondes couvées sont souvent des couvées de remplacement.

Éclosion d'un Ɠuf de pigeon ramier.

L'incubation dure 17 jours en moyenne et est assurĂ©e par les deux parents Ă  tour de rĂŽle, le mĂąle ne couvant qu'un tiers de la durĂ©e de la journĂ©e, et gĂ©nĂ©ralement de 10 h Ă  17 h.

Les jeunes naissent dans un Ă©tat de dĂ©veloppement incomplet et nĂ©cessitent donc d'ĂȘtre couvĂ©s encore au moins 7 Ă  8 jours de plus. Les petits sont nourris avec du lait de jabot plusieurs fois par jour au dĂ©but, puis seulement deux fois par jour au bout de 8-10 jours par chacun des parents. Les jeunes ramiers sont indĂ©pendants Ă  partir de 20 Ă  35 jours.

Vocalisations

Le pigeon ramier roucoule. Il existe des variations non négligeables d'un individu à l'autre au niveau du timbre de la voix, du rythme et de la durée du chant. De plus, le chant du mùle est plus guttural que celui de la femelle, dont les vocalisations sont plus douces et assez sporadiques.

Habitat

Carte de répartition du Pigeon ramier.
  • PrĂ©sence en permanence
  • PrĂ©sence en Ă©tĂ©
  • PrĂ©sence en hiver

Le Pigeon ramier est capable de résister à des conditions météorologiques telles que la pluie, le froid ou une forte humidité mais supporte mal la chaleur torride, l'aridité, le gel prolongé et l'enneigement au sol. On le retrouve donc sous les latitudes moyennes de toute l'Europe occidentale qui sont d'un climat tempéré. On retrouve quelques nichées, mais de maniÚre marginale, dans les steppes et les zones méditerranéennes.

À l'origine, son habitat Ă©tait essentiellement forestier, mais ce milieu sera d'autant mieux colonisĂ© s'il est bordĂ© d'espaces dĂ©gagĂ©s mis en culture ou si la forĂȘt est parsemĂ©e de clairiĂšres cultivĂ©es. Mais cette espĂšce s'adapte trĂšs facilement Ă  des changements climatiques et Ă  des modifications de son environnement.

Des nichĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes au-dessus de 1 500 mĂštres dans les Alpes et entre 1 500 et 3 000 mĂštres dans l'Himalaya en Ă©tĂ©, pourtant l'espĂšce est censĂ©e Ă©viter les zones rocheuses de montagne. Les bois de frĂȘnes, de chĂȘnes et d'aulnes et les jeunes plantations de conifĂšres sont volontiers utilisĂ©s pour nicher.

Chasse

Radiographie aux Rayons X d'un pigeon ramier tué par de la grenaille de plomb, illustrant quatre types de grenailles et fragments de grenaille fréquemment trouvés dans le gibier. Les fragments sont les plus à risques en termes de saturnisme induit pour les consommateurs de gibier ou pour les animaux nécrophages ou carnivores consommant un tel oiseau blessé ou mort.

Le ramier est l'un des oiseaux les plus chassĂ©s en Europe. En 1998 en France, il figurait au premier rang du Tableau de chasse (cynĂ©gĂ©tique) annuel avec 5 169 000 unitĂ©s[12].

Voir aussi

Bibliographie

  • Roger Reboussin, L'autour des palombes, illustrations de l'auteur, Presses universitaires de France, 1930.
  • Richard Rouxel et Alexandre Czajkowski, Le pigeon ramier - Columba palumbus (LinnĂŠus), Lourdes, S.P.A.P. (SociĂ©tĂ© de Presse Adour-PyrĂ©nĂ©es) et OMPO (Oiseaux Migrateurs du PalĂ©arctique Occidental), , 212 p. (ISBN 2-9517378-0-7 et 9782951737808)

Articles connexes

Références taxinomiques

Liens externes

Notes et références

  1. Coralie Schaub, « Toujours moins d’hirondelles, de moineaux ou d’alouettes, mais plus de pigeons », sur liberation.fr, LibĂ©ration,
  2. H. V. McKay, P. J. Prosser, A. D. M. Hart, S. D. Langton, A. Jones, C. McCoy, S. A. Chandler‐Morris, J. A. Pascual (1999), http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1046/j.1365-2664.1999.00398.x/full Do wood‐pigeons avoid pesticide‐treated cereal seed?] ; Journal of Applied Ecology First, Avril 1999, DOI: 10.1046/j.1365-2664.1999.00398.x PDF (1072K)
  3. Pascual, J.A. & Hart, A.D.M. (1997), Exposure of captive feral pigeons to fonofos-treated seed in a semifield experiment. Environmental Toxicology and Chemistry, 16, 2543–2549.
  4. (en) P.I Stanley et P.J. Bunyan, Hazards to wintering geese and other wildlife from the use of dieldrin, chlorfenvinphos and carbophenothion as wheat seed treatments, (PMID 40240), chap. 205, p. 31-45
  5. Hazards to wildlife from pesticide seed treatments. Application to Seeds and Soil (ed. T.Martin), pp. 127–134. British Crop Protection Council, Thornton Heath.
  6. Fletcher, M.R., Hunter, K. & Barnett, E.A. (1995), Pesticide Poisoning of Animals 1994: Investigations of Suspected Incidents in the United Kingdom. MAFF Publications, London.
  7. Fletcher, M.R., Hunter, K., Quick, M.P., Thompson, H.M. & Greig-Smith, P.W. (1991), Pesticide Poisoning of Animals 1990: Investigations of Suspected Incidents in Great Britain. MAFF Publications, London.
  8. Fletcher, M.R., Hunter, K. & Barnett, E.A. (1992), Pesticide Poisoning of Animals 1993: Investigations of Suspected Incidents in the United Kingdom. MAFF Publications, London.
  9. Fletcher, M.R., Hunter, K. & Barnett, E.A. (1995), Pesticide Poisoning of Animals 1994: Investigations of Suspected Incidents in the United Kingdom. MAFF Publications, London
  10. Fletcher, M.R., Hunter, K., Barnett, E.A. & Sharp, E.A. (1996), Pesticide Poisoning of Animals 1995: Investigations of Suspected Incidents in the United Kingdom. MAFF Publications, London
  11. Mahajan, R., Blair, A., Lynch, C. F., Schroeder, P., Hoppin, J. A., Sandler, D. P., & Alavanja, M. C. (2006). Fonofos exposure and cancer incidence in the agricultural health study. Environmental health perspectives, 1838-1842.
  12. http://www.roc.asso.fr/chasse-france/index.html, consulté le 21 mai 2013.
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