AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Gorille

Gorilla, les Gorilles, est un genre de singes appartenant à la famille des Hominidés.

Gorilla

Les gorilles sont les plus grands des hominoïdes. Les mùles, en particulier, peuvent développer une force physique colossale.

Les gorilles vivent en groupes dans les forĂȘts tropicales ou subtropicales, oĂč ils se nourrissent de vĂ©gĂ©taux et parfois d'insectes. Leur prĂ©sence couvre un faible pourcentage de l'Afrique et ce sont des espĂšces menacĂ©es de disparition. On les trouve Ă  des altitudes trĂšs variĂ©es. Les gorilles des montagnes vivent dans les forĂȘts de nuage des montagnes des Virunga, d'une altitude allant de 2 200 Ă  4 300 m. Les gorilles des plaines de l'Ouest vivent quant Ă  eux dans les forĂȘts denses et les marĂ©cages des plaines.

DĂ©nominations

Selon le LittrĂ©, le mot « gorille » fait son apparition dans le rĂ©cit grec du pĂ©riple de Hannon, datant du VIe siĂšcle av. J.-C. ou VIIe siĂšcle av. J.-C., mais il s'agit en fait du mot « gorgade » dĂ©signant, chez Pline l'Ancien citant XĂ©nophon de Lampsaque[1] - [2], les « femmes velues » que les Carthaginois disent avoir trouvĂ©es sur la cĂŽte de l'Afrique, en rĂ©fĂ©rence aux Ăźles Gorgades, foyer des gorgones de la mythologie grecque[3]. Plus tard, le philologue allemand Alexander Riese (en) (1840-1924), Ă©tudiant les manuscrits les plus anciens relatant le pĂ©riple de Hannon, dĂ©couvrit qu'en Ă©criture onciale, les copistes successifs Ă©taient passĂ©s de ΓΟΡΓÁΑΔΣ (« gorgades ») Ă  Î“ÎŸÎĄá»ˆÎ›Î›Î‘ÎŁ (« gorilles »)[4], terme dĂ©rivĂ© qui apparait dans une brochure de l'AcadĂ©mie royale des inscriptions et belles-lettres datant de 1759, dĂ©finissant les gorilles comme « ĂȘtres velus rencontrĂ©s par le navigateur carthaginois Hannon en Afrique »[5], et qui fut appliquĂ© Ă  ces primates lors de leurs dĂ©couvertes par les occidentaux[6].

Dimorphisme sexuel du crùne : à gauche, un mùle ; à droite, une femelle - Muséum de Toulouse.
Le squelette d'un gorille.

Caractéristiques

Le gorille est, aprĂšs le bonobo et le chimpanzĂ©, l’animal le plus proche de l’humain du point de vue gĂ©nĂ©tique. Cette parentĂ© a Ă©tĂ© confirmĂ©e par les similitudes entre les chromosomes et les groupes sanguins. Le gĂ©nome humain ne diffĂšre que de 1,57 % de celui du gorille.

RedressĂ©s, les gorilles atteignent une taille de 1,70 m, mais ils sont en fait un peu plus grands car ils ont les genoux flĂ©chis. L’envergure des bras dĂ©passe la longueur du corps et peut atteindre 2,75 m.

Il existe une grande diffĂ©rence de masse entre les sexes : les femelles pĂšsent de 90 Ă  150 kg et les mĂąles jusqu'Ă  275 kg chez les gorilles de montagne.

Le pelage dĂ©pend du sexe et de l’ñge. Chez les mĂąles les plus ĂągĂ©s se dĂ©veloppe sur le dos une fourrure gris argentĂ©, d'oĂč leur nom de « dos argentĂ©s ». Le pelage des gorilles de montagne est particuliĂšrement long et soyeux.

Comme tous les hominoïdes, les gorilles sont dépourvus de queue. Leur anatomie est puissante, le visage et les oreilles sont glabres. La face présente un torus sus-orbitaire marqué.

  • LongĂ©vitĂ© : 30 ans en milieu naturel, jusqu'Ă  50 ans en captivitĂ© ;
  • DurĂ©e de gestation : 250 Ă  270 jours ;
  • Longueur moyenne du pĂ©nis en Ă©rection : cm[7] ;
  • Les gorilles, comme d'autres singes proches de l'homme, possĂšdent des dermatoglyphes (Ă©quivalent des empreintes digitales), y compris sur les phalanges des mains qui sont des zones de contacts avec le sol quand le gorille marche sur les poings fermĂ©s ou Ă  demi ouverts[8].

Écologie et comportement

Les gorilles habitent les forĂȘts denses oĂč ils sont actifs le jour. Tandis que les gorilles des pays plats prĂ©fĂšrent les forĂȘts tropicales humides, les gorilles des montagnes vivent plutĂŽt dans les forĂȘts secondaires. Les gorilles des montagnes se tiennent la plupart du temps au sol. Les gorilles des pays plats grimpent souvent dans les arbres Ă  la recherche de nourriture, mĂȘme les mĂąles lourds montent frĂ©quemment dans des arbres dont la hauteur peut atteindre vingt mĂštres. À terre, les gorilles marchent Ă  quatre pattes en s'appuyant sur les phalanges de leurs mains et non sur les paumes comme d'autres singes plus franchement quadrupĂšdes (voir Locomotion sur les articulations). Chaque nuit, pour se reposer, ils construisent un nid de feuilles en Ă  peine cinq minutes. Les gorilles de montagne ont leurs nids Ă  terre la plupart du temps, les gorilles des pays plats dans les arbres[9].

Gorille de l'Ouest, mùle adulte ou « dos argenté ».

Les gorilles vivent en groupe dans des harems (en) polygynes avec Ă  leur tĂȘte un mĂąle adulte appelĂ© « dos argentĂ© »[10]. La composition des groupes varie de deux Ă  trente individus, la moyenne se situant entre 10 et 15. En gĂ©nĂ©ral chaque groupe se compose d'un mĂąle adulte (mĂąle Ă  dos d'argent), d'un ou de plusieurs mĂąles plus jeunes (mĂąles Ă  dos noirs), de plusieurs femelles adultes (cinq Ă  six) et de quelques petits. Lorsqu'il y a plusieurs mĂąles dans un groupe, seul le mĂąle dominant peut s'accoupler.

Le comportement des groupes est variable, les sĂ©parations temporaires pour la recherche de nourriture sont frĂ©quentes. Contrairement Ă  beaucoup d'autres genres de primates ce sont le plus souvent les femelles qui quittent le groupe pour en trouver un autre. Les groupes durent gĂ©nĂ©ralement longtemps, parfois surviennent des luttes entre mĂąles pour savoir qui dirigera le groupe. Si un nouveau mĂąle gagne, il tue la descendance du vaincu. On peut voir dans cet infanticide un profit biologique du fait que les femelles qui allaitent ne peuvent pas concevoir et, aprĂšs la mort de leur petit, sont rapidement prĂȘtes Ă  copuler de nouveau[11].

L'instinct territorial est peu dĂ©veloppĂ©, plusieurs groupes cherchent leur nourriture aux mĂȘmes endroits mais en s'Ă©vitant les uns les autres. Comme leur nourriture se compose surtout de feuilles, ils n'ont pas Ă  aller bien loin pour la trouver, d'abord parce que les feuilles abondent, ensuite parce qu'elles sont peu nutritives et souvent difficiles Ă  digĂ©rer, ce qui les oblige Ă  de longues pĂ©riodes de repos. Les gorilles disposent d'une sĂ©rie de sons, de cris, d'attitudes et de grognements qu'ils utilisent pour reconnaĂźtre les membres de leur groupe et les Ă©trangers et aussi comme moyen d'intimidation. On connaĂźt bien leur façon de se frapper la poitrine. On croyait autrefois ce comportement rĂ©servĂ© aux mĂąles plus ĂągĂ©s, on le retrouve en fait chez tous les individus. Il sert probablement Ă  signaler sa position, ou il s'agit d'un rituel de bienvenue. DĂ©but 2009, l'une des plus vastes Ă©tudes jamais faites sur les grands singes, menĂ©e par des scientifiques de l'universitĂ© de St Andrews en Écosse, indique l'existence d'un langage commun chez tous les gorilles basĂ© sur 102 signes[12] - [13].

On a longtemps cru que les gorilles Ă©chouaient au test du miroir, puis il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que c'Ă©tait parce que les adultes Ă©vitent habituellement de se regarder les uns les autres en face Ă  face (devant un grand miroir placĂ© dans leur environnement, auquel ils peuvent librement accĂ©der, Ă  la diffĂ©rence des chimpanzĂ©s[14], les gorilles semblent pratiquement ne jamais se regarder de face[15]). Le test a alors Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en remplaçant le miroir par une camĂ©ra et un Ă©cran vidĂ©o ce qui a montrĂ© que le gorille se reconnaissait. Les enfants humains sont susceptibles de rĂ©ussir le test Ă  partir de 18 mois[16] - [17].

Prédateurs

En raison de leur stature imposante et de leur mode de vie, les gorilles n'ont pas de prĂ©dateur Ă  l'Ă©tat sauvage. Exception faite de l'Homme et du LĂ©opard, ce dernier pouvant Ă  l'occasion attaquer un individu vulnĂ©rable ou isolĂ©. Ces attaques demeurent cependant extrĂȘmement difficiles Ă  observer ou enregistrer. En outre, dans un milieu tel que celui frĂ©quentĂ© par les gorilles, les restes d'un animal tuĂ© sont rapidement dĂ©vorĂ©s par les charognards et donc rarement relevĂ©s.

Automédication

Les gorilles comme les chimpanzĂ©s consomment des feuilles Ă©pineuses, riches en tanin, pour se dĂ©barrasser des parasites intestinaux qui les gĂȘnent. Ils en avalent une quantitĂ© assez grande sans les mĂącher, si bien qu'elles grattent les parois intestinales et en dĂ©logent les vers. Ces grands singes pratiquent dans leurs propres zones d'habitat naturel, Ă  l'instar des humains de la rĂ©gion, la consommation d’argiles pour guĂ©rir les gastro-entĂ©rites[18].

RĂ©gime alimentaire

Les gorilles se nourrissent principalement de vĂ©gĂ©taux : fruits en grande partie, pousses, tiges, feuilles, mais parfois aussi d'insectes (termites et autres). GrĂące Ă  ce rĂ©gime alimentaire et leurs nombreux dĂ©placements, les gorilles participent Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration des forĂȘts. En ingĂ©rant une grande quantitĂ© de graines et en les rejetant dans les trouĂ©es forestiĂšres, les gorilles participent activement Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration forestiĂšre[19].

Utilisation d'outils

Gorille sondant la profondeur de l'eau avec un bùton, février 2020.

On a longtemps pensé que les gorilles étaient les moins doués de la famille des grands singes et qu'ils ne savaient pas utiliser d'outils. On a observé récemment que les gorilles des plaines de l'ouest utilisent des bùtons avec lesquels ils sondent les marécages et les cours d'eau avant de les traverser[20].

RĂ©partition et habitat

Carte de l'Afrique indiquant les aires de répartition des deux espÚces.
Répartition géographique des deux espÚces du genre Gorilla.

Leur aire de répartition se partage sur deux massifs forestiers géographiquement distants de quelque mille kilomÚtres, l'un est situé à l'est de l'Afrique centrale, l'autre à l'ouest de celle-ci.

Le bloc forestier ouest-africain abrite la sous-espĂšce la plus abondante (Gorilla gorilla gorilla ou waren).

Sa population est estimĂ©e entre 40 000 et 80 000 individus, rĂ©partis sur le Cameroun, la GuinĂ©e Ă©quatoriale, le Gabon, le Congo-Brazzaville et la RĂ©publique centrafricaine. Une population relique (Gorilla gorilla diehli) de quelque 250 individus subsiste dans la partie sud du Nigeria Ă  la frontiĂšre avec le Cameroun.

Le bloc est-africain abrite les deux autres sous-espĂšces. Les quelque 12 000 gorilles des plaines orientales (Gorilla beringei graueri) se rĂ©partissent en plusieurs populations isolĂ©es Ă  l'est de l'actuelle RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, dans des habitats variables allant des plaines aux forĂȘts de haute altitude (jusqu'Ă  3 300 mĂštres).

Les gorilles de montagne (Gorilla beringei beringei), dont il subsiste environ 600 individus, vivent dans la forĂȘt de Bwindi en Ouganda.

Groupe de gorilles des montagnes, dans la forĂȘt rwandaise.
Un gorille.

Classification

DĂ©couverte par les Occidentaux

Dessin en noir et blanc d'un homme mettant en joue un gorille dans la forĂȘt.
Paul Belloni Du Chaillu rencontre un gorille. (Explorations and adventures in Equatorial Africa, British original edition, p. 71).

Alors qu'il Ă©tait venu en Afrique pour retrouver son pĂšre (Claude-Alexis EugĂšne Duchaillut, initiateur du Comptoir nantais du Gabon afin d'y dĂ©velopper la culture de la canne Ă  sucre, du cafĂ© et exploiter la forĂȘt Ă©quatoriale), l'aventurier puis explorateur franco-amĂ©ricain, Paul du Chaillu est le premier occidental Ă  observer et Ă©tudier des gorilles vivants dans leur milieu naturel, lors de son premier voyage Ă  travers l'Afrique Ă©quatoriale occidentale effectuĂ© de 1856 Ă  1859[21].

La publication en 1861 du récit de ses Explorations donne lieu à un ensemble de polémiques, tant vis-à-vis de du Chaillu qu'entre scientifiques, collectivement appelées les « guerres du gorille »[22].

Dans son livre, du Chaillu présente de façon dramatique sa rencontre avec un gorille[23] :

« Devant nous se tenait un immense gorille mĂąle [...] presque six pieds de haut, un corps immense, une gigantesque poitrine, de grands bras musculeux, de grands yeux d'un gris profond, une expression diabolique sur le visage, semblant sorti d'une vision de cauchemar, tel se tenait devant nous le roi de la forĂȘt africaine [...] Ses yeux commencĂšrent Ă  briller d'une lueur furieuse, tandis que nous restions immobiles, sur la dĂ©fensive [...] Il me faisait penser Ă  rien de moins qu'Ă  une crĂ©ature sortie d'un rĂȘve infernal, un ĂȘtre d'un ordre hideux, mi-homme, mi-bĂȘte [...] Et lĂ , tandis qu'il hurlait et se frappait la poitrine avec rage, nous tirĂąmes et le tuĂąmes. »

Le , il expédie en Angleterre toutes les collections qu'il a amassées durant ses différentes excursions et qui comprennent notamment six peaux et sept squelettes de gorilles, ainsi qu'une peau et deux squelettes de chimpanzés.

En 1867, du Chaillu rĂ©side Ă  Twickenham oĂč il rĂ©dige L'Afrique sauvage (A Journey to Ashango-Land : and further penetration into equatorial Africa) qui est publiĂ© Ă  Londres chez Murray et est traduit en français l'annĂ©e suivante chez Michel LĂ©vy FrĂšres.

Phylogénie

Phylogénie des genres actuels d'hominidés, d'aprÚs Shoshani et al. (1996)[24] et Springer et al. (2012)[25] :

Hominidae
Ponginae

Pongo (Orang-outan)


Homininae
Gorillini

Gorilla (Gorille)


Hominini
Panina

Pan (Chimpanzé)


Hominina

Homo (Homme)





Ce sont les singes les plus proches de l'Homme aprĂšs les Bonobo et les ChimpanzĂ©s, puisque l'ADN des gorilles ne diffĂšre que de 1,75 % par rapport Ă  celui des humains[26].

EspĂšces et sous-espĂšces actuelles

On distingue deux espùces, l'une vivant dans l’Est et l'autre dans l’Ouest de l'Afrique, et quatre sous-espùces[27] :

EspĂšces fossiles

Les espĂšces fossiles de la tribu des Gorillini restent encore quasiment inconnues.

L'espĂšce Chororapithecus abyssinicus a Ă©tĂ© dĂ©finie en 2007 par une Ă©quipe japonaise qui a dĂ©couvert en Éthiopie 9 dents fossiles, datĂ©es au dĂ©part de 10,5 Ă  10 millions d'annĂ©es. Ces dents ont Ă©tĂ© jugĂ©es proches de celles du gorille actuel, ce qui a encouragĂ© les auteurs de la dĂ©couverte Ă  classer cette espĂšce dans la tribu des Gorillini. En l'absence de restes fossiles plus importants, son statut demeure nĂ©anmoins incertain[28]. En , une nouvelle Ă©tude gĂ©ologique de la formation Chorora, oĂč les dents fossiles ont Ă©tĂ© trouvĂ©es, a rĂ©visĂ© leur datation Ă  8 Ma[29].

Menaces et conservation

Les espÚces de gorilles sont toutes les deux classées « en danger critique d'extinction » sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Le gorille de la riviÚre Cross, le gorille des montagnes et le gorille des plaines de l'Est sont les trois de quatre sous-espÚces de gorilles qui ont été incluses entre 2000 et 2020 dans la liste des 25 espÚces de primates les plus menacées au monde.

  1. Les gorilles habitent dans la quasi-totalité des aires protégées du pays.

Typologie des menaces

Le gorille des plaines de l'ouest (Gorilla gorilla gorilla), plus petit que le gorille des montagnes, est reconnu sur le plan international comme espĂšce en danger (statut UICN). Plusieurs raisons expliquent sa situation :

  • destruction de son habitat ;
  • chasse illĂ©gale pour sa viande ;
  • croyances fĂ©tichistes (pouvoir attribuĂ© Ă  son crĂąne, ses os, ses mains) ;
  • contrebande de bĂ©bĂ©s gorilles ;
  • maladies infectieuses transmises par l'homme.

À cela, s'ajoute l'apparition de la maladie Ă  virus Ebola et d'autres pathologies. Depuis au Congo-Brazzaville et au Gabon, l'apparition du virus Ebola a fait plusieurs centaines de victimes parmi les grands singes. Des estimations faisaient Ă©tat en 2006 de la disparition de prĂšs de 5 000 gorilles Ă  la suite de cette Ă©pidĂ©mie[36].

Réunis en au Qatar, les experts de la conservation révélaient que les gorilles pourraient disparaßtre des vastes régions du bassin du Congo d'ici à 2020. « Sauf le gorille des montagnes », précisait Ian Redmond, spécialiste des grands singes aux Nations unies. De fait, au Rwanda, cette population a augmenté de 28 % depuis les dix derniÚres années.

Au moins trois des huit gorilles du zoo de San Diego ont été, en janvier 2021, testés positifs au SARS-CoV-2, confirmant que l'espÚce peut faire partie des animaux vulnérables à la COVID-19[37]

Efforts de conservation

Gorilles dans la forĂȘt impĂ©nĂ©trable de Bwindi en Ouganda.

Le World Wildlife Fund (WWF) est un acteur actif depuis les annĂ©es 1960, ayant contribuĂ© Ă  la protection des habitats, au renfoncement des frontiĂšres Ă  l’égard du marchĂ© noir des ossements de primates, puis Ă  la promotion de la conservation du gorille auprĂšs des communautĂ©s. Parmi la multitude d’actions entreprises, cet organisme a, entre autres, permis la mise en place de l’Accord gorilla en 2007[38]. L’entiĂšretĂ© des pays hĂ©bergeant des populations d’espĂšces de gorilles, Ă  petite ou grande Ă©chelle, a Ă©tĂ© incluse dans cet accord, ayant pour but premier de conserver des habitats stricts et augmenter la surveillance Ă  l’égard de ces primates[39].

Le TRAFFIC, un programme issu du WWF, est une autre rĂ©fĂ©rence importante, en ce qui concerne la conservation des gorilles. Les trois objectifs principaux du TRAFFIC : rĂ©duire le braconnage, le trafic illĂ©gal et la forte demande dans les pays de la Chine, ThaĂŻlande et Vietnam. En association avec son crĂ©ateur, ils crĂ©ent le Wildlife Crime Initiative (WCI) en 2014, visant spĂ©cialement Ă  combattre le braconnage des espĂšces en voie de disparition dans le contient d’Asie et d’Afrique, dont ceux des gorilles[40].

La pandĂ©mie de COVID-19 a Ă©galement touchĂ© les populations de gorille, particuliĂšrement les gorilles des montagnes, se trouvant dans la forĂȘt de Bwindi et les montagnes des Virunga. Le Fonds d’intervention d’urgence (RRF) de l’UNESCO est une rĂ©ponse pour contrer cette menace : il permettra une surveillance accrue de la santĂ© des gorilles et de l’équipement sanitaire adĂ©quat pour le personnel entrant en contact avec les gorilles[41].

Toutes les espĂšces de gorilles sont inscrites sur l'annexe I de la CITES.

Aspects ethnobiologiques

Affiche du film King Kong (1930).

De nombreux livres, romans et films ont popularisĂ© l'image du gorille, entretenant parfois des clichĂ©s sur l'animal. Au niveau cinĂ©matographique, bien que le gorille soit souvent prĂ©sentĂ© comme un singe fruste et brutal, la sĂ©rie de films la plus cĂ©lĂšbre reste La PlanĂšte des singes, tirĂ© du roman du français Pierre Boulle, oĂč ces animaux partagent la vedette avec les chimpanzĂ©s et les orang-outans.

On peut Ă©galement Ă©voquer le personnage de King Kong, sorte de gorille gĂ©ant marchant le plus souvent en position debout dans la plupart de la sĂ©rie de films Ă©voquant ce monstre, ce qui ne correspond pas cependant Ă  la façon dont le gorille se dĂ©place dans la rĂ©alitĂ© (exceptĂ© dans la version du rĂ©alisateur Peter Jackson, produite en 2005 oĂč le personnage est reprĂ©sentĂ© le plus souvent Ă  quatre pattes).

Un festival de cirque dénommé « Gare au gorille » est organisé, chaque année à Pleumeur-Bodou en Bretagne. La 6e édition s'est déroulée le [42]

Dans un genre diffĂ©rent, l'Ă©thologue, zoologiste et primatologue amĂ©ricaine, Dian Fossey, spĂ©cialisĂ©e dans l'Ă©tude du comportement des gorilles de l'Est a beaucoup ƓuvrĂ© pour rendre au gorille, sa vraie image[43]. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages Ă©crits dont un livre de mĂ©moire dĂ©nommĂ© Gorilles dans la brume, qui a fait l'objet d'une adaptation cinĂ©matographique.

Gorilles célÚbres

Flocon de neige.
Dans la réalité
  • Flocon de Neige
  • Digit, tuĂ© par des braconniers, sa sĂ©pulture est situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de celle de Dian Fossey. Le Digit Fund (en) (Dian Fossey Gorilla Fund International) est crĂ©Ă© en son hommage
  • Harambe
  • Koko , cĂ©lĂšbre gorille qui a appris la langue des signes (comme l'orang-outan Chantek (en), le chimpanzĂ© Washoe et le bonobo Kanzi)[44]
  • Titus
  • Gargantua
Dans la fiction

Expressions avec le mot « gorille »

  • Un gorille dĂ©signe familiĂšrement un garde du corps. Ce terme peut aussi ĂȘtre utilisĂ© pour dĂ©signer un homme d'une grande force physique, trĂšs laid et quelquefois violent[45].

Dans la chanson

Dans la littérature

  • L'idĂ©e principale du roman La PlanĂšte des singes est venue Ă  l'Ă©crivain Pierre Boulle lors d'une visite au zoo, en observant les gorilles. Il dit Ă  ce sujet : « J'Ă©tais impressionnĂ© par leurs expressions quasi-humaines. Cela m'amena Ă  imaginer ce que donnerait une relation homme/singe. Certains croient que j'avais King Kong en tĂȘte lorsque j'ai Ă©crit mon livre, mais c'est totalement faux ». Il imagine dans ce livre une sociĂ©tĂ© dans laquelle les chimpanzĂ©s sont les scientifiques, les orangs-outans sont les administrateurs et les gorilles sont dĂ©tenteurs du pouvoir exĂ©cutif.
  • Le roman du gorille de Georges Trial, (Ă©ditions Gallimard, 1936) (ISBN 9782071021610)
  • Sally Jones de Jakob Wegelius qui narre l'histoire d'une jeune femelle gorille vivant parmi les humains (Ă©ditions Thierry Magnier, 2016) (ISBN 2364749662)
Tombes de Dian Fossey et des gorilles au second plan.
  • Les publications de Dian Fossey (titres originaux) :
    • « Making friends with mountain gorillas », Nat. Geogr. 137: 48-67, 1970 ;
    • « More years with mountain gorillas », Nat. Geogr. 140: 574-585, 1971 ;
    • « Living with mountain gorillas », in The Marvels of Animal Behavior 208-229 (T.B. Allen ed., National Geographic Society), 1972 ;
    • « Vocalizations of the mountain gorilla (Gorilla gorilla beringei) », Anim. Behav. 20: 36-53, 1972 ;
    • « Observations on the home range of one group of mountain gorillas (Gorilla gorilla beringei) », Anim. Behav. 22: 568-581, 1974 ;
    • « The behaviour of the mountain gorilla », Ph.D. diss. Cambridge University, 1976 ;
    • « His name was Digit », Int. Primate Protection League (IPPL) 5(2): 1-7, 1978 ;
    • « Mountain gorilla research, 1969-1970 », Nat. Geogr. Soc. Res. Reps. 1969 Projects, 11: 173-176, 1978 ;
    • « Development of the mountain gorilla (Gorilla gorilla beringei) through the first thirty-six months », in The Great Apes 139-186 (D.A. Hamburg & E.R. McCown eds., Benjamin-Cummings), 1979 ;
    • « Mountain gorilla research, 1971-1972 », Nat. Geogr. Soc. Res. Reps. 1971 Projects, 12: 237-255, 1980 ;
    • « The imperiled mountain gorilla », National Geographic 159: 501-523, 1981 ;
    • « Mountain gorilla research, 1974 », Nat. Geogr. Soc. Res. Reps. 14: 243-258, 1982 ;
    • « An amiable giant: Fuertes's gorilla », Living Bird Quarterly 1(summer): 21-22, 1982 ;
    • « Gorillas in the Mist », Houghton Mifflin Company, 1983.
  • Publication de Dian Fossey et A.H. Harcourt :
    • « Feeding ecology of free-ranging mountain gorilla (Gorilla gorilla beringei) », in Primate Ecology: Studies of Feeding and Ranging Behaviour in Lemurs, Monkeys and Apes 415-447 (T.H. Clutton-Brock ed., Academic Press), 1977.

Dans la bande dessinée

Couverture d'une BD de type tarzanide représentant un gorille de fantaisie.

Outre les bandes dessinées francophones classiques (dont une liste non exhaustive a été établie ci-dessous), les auteurs de bandes dessinées dites « tarzanides », se déroulant dans des jungles improbables, ont beaucoup utilisé le personnage du gorille tantÎt menaçant et vindicatif, tantÎt sage et débonnaire, comme dans les aventures de Tarzan (et ses amis les manganis, sorte de gorilles évolués), Akim (avec le gorille Kar), Sheena, reine de la jungle, Rulah, Ka-Zar, etc.

  • L'Île noire (album de la collection - Les Aventures de Tintin), 1938, par HergĂ© (un gorille moins dangereux qu'il n'y parait joue un rĂŽle dĂ©terminant Ă  la fin de l'histoire).
  • Le gorille a bonne mine (album de la collection - Spirou et Fantasio), 1958, par AndrĂ© Franquin (une bande dessinĂ©e belge prĂ©sentant des gorilles dĂ©bonnaires dans leur milieu naturel).
  • Le Quadrumane optimiste (album de la collection Achille Talon), 1976 par Greg (une bande dessinĂ©e belge prĂ©sentant le gorille sous un aspect sympathique).
  • Strapontin et le gorille (album de la collection Strapontin), crĂ©Ă©e par le scĂ©nariste français RenĂ© Goscinny et le dessinateur belge Berck qui Ă©voque le gorille Coco qui avale une potion qui dĂ©veloppe l’intelligence, source de nombreuses aventures du hĂ©ros chauffeur de taxi.
  • Rahan est le personnage d'une sĂ©rie de bande dessinĂ©e française scĂ©narisĂ©e par Roger LĂ©cureux et illustrĂ©e par AndrĂ© ChĂ©ret, connue sous le nom de Rahan, fils des Ăąges farouches. Dans de nombreux Ă©pisodes, le personnage de Rahan qui appartient Ă  la prĂ©histoire rencontre de nombreux singes, notamment des gorilles, gĂ©nĂ©ralement dĂ©nommĂ©s sous le nom de « quatre mains », notamment dans l'Ă©pisode « Le Dernier Homme »[46].
  • Adieu Brindavoine est un album du dessinateur français Jacques Tardi, publiĂ© dans Pilote en 1972, dans lequel apparaĂźt un gorille qui rĂ©pond au nom d’Albert, animal Ă -tout-faire de l’industriel Otto Lindenberg, un vieillard handicapĂ© et milliardaire[47].
  • Le Tome 4 de la sĂ©rie de bande dessinĂ©e Jeannette Pointu "Yeren, le singe qui marchait debout" publiĂ© en 1987, voit son intrigue tourner autour du trafic de gorille au Rwanda. Marc Wasterlain rend un profond hommage Ă  Dian Fossey en intĂ©grant son travail et son assassinat comme part importante du scĂ©nario.
  • Les HelvĂ©tiques, est un album de la collection de Corto Maltese Ă©crite et dessinĂ©e par Hugo Pratt, publiĂ© en 1988. Dans cette bandes dessinĂ©e trĂšs particuliĂšre, Corto Maltese rĂȘve et dĂ©lire. À la recherche d'un rose magique, il fait la rencontre d'un ogre Ă  l'aspect de gorille au langage chĂątiĂ©, mais qui Ă©voque King Kong.

Dans la sculpture

Gorille enlevant une femme d'Emmanuel Frémiet.

Dans la chanson

« Le gorille est un luron
supérieur à l'homme dans l'étreinte, bien des femmes vous le diront
»

  • Le groupe musical britannique fictif (ou virtuel) Gorillaz (et qui devait se dĂ©nommer Gorilla, Ă  l'origine[49]) enregistre ses albums dans le studio virtuel dĂ©nommĂ© « Kong ». Le clip de la premiĂšre chanson de ce groupe intitulĂ© Clint Eastwood est un film d'animation prĂ©sentant une meute de gorilles zombies aux yeux rouges poursuivant les musiciens du groupe.

Au cinéma

Humain (cosplayer) déguisé en gorille, en référence à la série de La PlanÚte des singes.

La liste non exhaustive, ci-dessous, ne présente que les films dont le titre contient le mot « gorille » ou présentant des gorilles dans leur état naturel (indiqués en caractÚres gras).

Et voilà de nombreux films fantastiques présentant un des plus célÚbres gorilles, le gorille géant King Kong :

Et une série télévisée, parodie de Kim Jong II : Kim Kong, réalisée par Simon Jablonka et Alexis Le Sec, diffusée sur Arte en septembre 2017.

Références

  1. Pline l'Ancien, Historia naturalis, VI, 200.
  2. XĂ©nophon de Lampsaque - .
  3. ValĂ©rie Naas, « Pline l'Ancien a-t-il cru Ă  ses mythes ? », Pallas, no 78,‎ , p. 133–151 (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. Michel Raynal, « Le colosse velu qui singeait l'homme : la découverte du gorille » dans EspÚces n° 47, mars 2023, p. 48.
  5. Site du CNRTL : Site cnrtl.fr, page sur le mot Gorille, consulté le 21 janvier 2020.
  6. Site du Littré, page sur la définition du mot gorille, consulté le 06 janvier 2019
  7. Zoologie. Quelques précisions, page du site du Quid (archivée sur Archive.org le 4 mai 2007). Page consultée le 26 décembre 2012.
  8. William Montagna ; The skin of non-human primates, American Zoologist 12:109-124 (1972) ; Oxford University Press (Résumé)
  9. Site Gorilla.fr, page de présentation, consulté le 01 novembre 2018
  10. Pascal Picq, Et l'évolution créa la femme, Odile Jacob, , p. 87
  11. site EspÚces-menacées.fr, page sur le gorille des montagnes, consulté le 01 novembre 2018
  12. (en) « 2009 | How gorilla gestures point to evolution of human language | University of St Andrews », sur www.st-andrews.ac.uk (consulté le ).
  13. Site maxisciences.com, page "les gorilles ont leur propre langage des signes", consulté le 1er novembre 2018
  14. RĂ©actions de chimpanzĂ©s face Ă  un grand miroir, dans la nature, ce qui ne semble pas ĂȘtre le cas pour des jeunes aprĂšs qu'ils se soient habituĂ©s au miroir (ici Ă  NyoniĂ© au Gabon sur YouTube.
  15. Vidéo de gorilles devant un miroir dans la nature, sur YouTube.
  16. Catherine Mallaval, « Miroir, Î mon miroir », sur liberation.fr,
  17. (en) John Archer, Ethology and Human Development, Rowman & Littlefield, , 273 p. (ISBN 0-389-20996-1, lire en ligne).
  18. Site du magazine alternative santé, article du Dr Jade AllÚgre "Devenez géophage, mangez de l'argile, publié le 21 mai 2014
  19. « RĂ©gĂ©nĂ©rer les forĂȘts africaines grĂące aux gorilles », sur UniversitĂ© de LiĂšge, (consultĂ© le ).
  20. Jean-Jacques Petter (préf. Yves Coppens, ill. François Desbordes), Primates, Nathan, , 256 p. (ISBN 978-2-09-260543-1), Gorilles pages 226 et 227
  21. Google livre "CƓur d'Afrique: gorilles, cannibales et pygmĂ©es dans le Gabon de Paul Du Chaillu" par Jean Marie Hombert, Louis Perrois, Ă©ditions du CNRS, consultĂ© le 2 novembre 2018
  22. (en) Anne-Flore Laloë, The Geography of the Ocean : Knowing the Ocean as a Space, Routledge, (lire en ligne), p. 26.
  23. Google livre "L'abeille medicale: revue hebdomadaire de medecine..., Volume 20,Numéro 12, consulté le 2 novembre 2018
  24. (en) J. Shoshani, C. P. Groves, E. L. Simons et G. F. Gunnell, « Primate phylogeny : morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1,‎ , p. 102-54 (PMID 8673281, lire en ligne)
  25. (en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith et al., « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne)
  26. « L’individu se cache dans les dĂ©tails », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  27. Meyer C., ed. sc. , 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. Consulter en ligne. Montpellier, France, CIRAD.
  28. Gen Suwa, Reiko T. Kono, Shigehiro Katoh, Berhane Asfaw & Yonas Beyene, (2007) « A new species of great ape from the late Miocene epoch in Ethiopia », Nature, vol. 448 (7156): p. 921-924, résumé en ligne.
  29. Shigehiro Katoh, Gen Suwa, et al., New geological and palaeontological age constraint for the gorilla–human lineage split, Nature, vol. 530, p. 215-218, 11 fĂ©vrier 2016, rĂ©sumĂ© en ligne.
  30. (en) Bergl, R.A., Dunn, A., Fowler, A., Imong, I., Ndeloh, D., Nicholas, A. & Oates, J.F., « Gorilla gorilla ssp. diehli », The IUCN Red List of Threatened Species,‎ (lire en ligne)
  31. (en) Maisels, F., Strindberg, S., Breuer, T., Greer, D., Jeffery, K. & Stokes, E., « Gorilla gorilla ssp. gorilla », The IUCN Red List of Threatened Species,‎ (lire en ligne)
  32. (en) « ZIMS - Species holding - Gorilla gorilla gorilla », sur zims.species360.org (consulté le ).
  33. (en) Hickey, J.R., Basabose, A., Gilardi, K.V., Greer, D., Nampindo, S., Robbins, M.M. & Stoinski, T.S., « Gorilla beringei ssp. beringei », The IUCN Red List of Threatened Species,‎ (lire en ligne)
  34. (en) Plumptre, A., Nixon, S., Caillaud, D., Hall, J.S., Hart, J.A., Nishuli, R. & Williamson, E.A., « Gorilla beringei ssp. graueri », The IUCN Red List of Threatened Species,‎ (lire en ligne)
  35. (en) « ZIMS - Species holding - Gorilla beringei graueri », sur zims.species360.org (consulté le )
  36. (en) Ebola Outbreak Killed 5000 Gorillas Magdalena Bermejo, José Domingo Rodríguez-Teijeiro, Germån Illera, Alex Barroso, Carles Vilà, and Peter D. Walsh (8 December 2006) - Science 314 (5805), 1564.
  37. Florian Bardou, « Gorilles, tigres, visons
 Ces animaux infectĂ©s (ou sensibles) au Sars-CoV-2 », sur liberation.fr, LibĂ©ration,
  38. « Gorilles : les plus grands des primates » sur le site du World Wildlife Fund, 2021.
  39. France.  Accord pour la conservation des gorilles et de leurs habitats (Accord gorilla) Paris, 26 octobre 2007, 16p.
  40. . « Lutter contre la criminalité liée aux espÚces sauvages » sur le site du World Wildlife Fund, 2021.
  41. « Sauvegarde des gorilles de montagne menacĂ©s d’extinction pendant la crise COVID-19 » sur le site de l'UNESCO, 23 juin 2020.
  42. David Désille, « <Pleumeur-Bodou. Festival Gare au gorille : faites votre menu à la carte », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  43. Dian Fosey, la femme qui aimait les gorilles !, Le Point, 16 janvier 2014
  44. Catherine Vincent, « Que reste-t-il du propre de l'homme ? », sur lemonde.fr, Le Monde,
  45. Site du CNRTL, page sur le mot "gorille", consulté le 06 janvier 2019
  46. site neuviÚme art 2.0, page sur Rahan, consulté le 1er novembre 2018
  47. Site senscritique.com, page "Histoire de Lucien Brindavoine", publié le 31 mai 2015
  48. King Kong vit à Nantes, on l'a retrouvé Presse Océan
  49. (en) Jim Macnie, « Gorillaz: Who Can It Be Now? », VH1, (consulté le ).
  50. Site Faune sauvage, fiche sur le film "le peuple singe, consulté le 27 novembre 2018
  51. (en) The Gorilla Mystery (1930) sur l’Internet Movie Database.

Bibliographie

Sur les gorilles :

  • BERINGEI, les gorilles du Rift, SĂ©bastien Meys et Florence Perroux, - Editions Silverback (ISBN 978-2-9565385-0-9) ;
  • Gorilles portraits intimes, SĂ©bastien Meys et Florence Perroux, - Editions du Pommier (ISBN 978-2-746506466) ;
  • Revue du Palais de la DĂ©couverte, ;
  • Fabrice Martinez, Au secours des gorilles, , Presses du Midi. (ISBN 2878677560 et 978-2878677560)

Sur Dian Fossey :

  • Jean Philippe NoĂ«l et Bernard Ciccolini, Dian Fossey, Ă©ditions NaĂŻve, 2012

Annexes

Articles connexes

Tribu Gorillini

Genre Gorilla

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.