AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

VIe millénaire av. J.-C.

Le VIe millĂ©naire av. J.-C. a dĂ©butĂ© le 1er janvier 6000 av. J.-C. et s’est achevĂ© le 31 dĂ©cembre 5001 av. J.-C. dans le calendrier julien proleptique.

../.. | VIIe millénaire av. J.-C. | VIe millénaire av. J.-C. | Ve millénaire av. J.-C. | ../..

Liste des millénaires | Liste des siÚcles


Évùnements

Afrique

  • 6000/5500-2000 av. J.-C. : nouvelle phase humide Ă  l’HolocĂšne moyen en Afrique occidentale. Le lac Tchad est Ă  sa plus grande extension entre 6500 et 4300 av. J.-C.[2].
  • 5800–4500 av. J.-C. : premiĂšres traces d'Ă©levage bovin au Niger Ă  Adrar Bous dans le TĂ©nĂ©rĂ© et Ă  Arlit prĂšs de l'AĂŻr vers 5400 av. J.-C. La culture tĂ©nĂ©rĂ©enne se dĂ©veloppe dans l'AĂŻr et le TĂ©nĂ©rĂ© de 5700– Ă  3350–[3].
  • 5650 av. J.-C. : l’élevage de la chĂšvre est attestĂ© sur le site de Haua Fteah, en Libye[4]. Des moutons et des chĂšvres ont Ă©tĂ© trouvĂ©s en grand nombre Ă  partir de 5906-4910 av. J.-C. Ă  CapelĂ©tti dans le nord-est algĂ©rien (culture capsienne) dans une grotte Ă  1540 mĂštres d’altitude occupĂ©e pendant l’estive et associĂ©e Ă  un systĂšme de transhumance[5]. Des moutons Ă  El Khril, prĂšs de Tanger, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts associĂ©s Ă  de la cĂ©ramique cardiale[6] (nord du Maroc, v. 5500 av. J.-C.).
  • 5500-4950 av. J.-C. : premiĂšres traces de bƓuf domestique Ă  Bouh Behl en AlgĂ©rie, au sud de la sebkha d'Ouargla[3].
  • 5500-4250 av. J.-C. : nĂ©olithique final en Haute-Égypte (Nabta Playa). Maximum de l’ariditĂ© de l’HolocĂšne moyen. Poterie Ă  lĂšvre noire rĂ©duite originaire de la vallĂ©e du Nil. Importantes constructions mĂ©galithiques : alignements de menhirs, cercle de pierres, monolithes enterrĂ©s, sĂ©pultures de bovidĂ©s sous tumulus, etc.[7].
  • 5500 av. J.-C. : nĂ©olithique du Fayoum en Égypte. Une pĂ©riode semi-aride entre 6000 et 4500 av. J.-C. transforme les steppes en dĂ©sert et rend habitable la vallĂ©e du Nil[8]. Les chasseurs des steppes descendent vers le fleuve, se fixent sur les terres cultivables et s’unissent aux pasteurs et aux pĂȘcheurs. Agriculture (blĂ©, orge, lin), Ă©levage, sĂ©dentarisation. Premiers villages au Fayoum et en Haute-Égypte : huttes rondes aux murs de terre argileuse mĂȘlĂ©e de morceaux de calcaires et revĂȘtus de roseaux ou de paille. Poterie de grĂšs, pierre polie. SĂ©pultures : corps inhumĂ©s en position fƓtale, offrandes (cĂ©rĂ©ales, Ɠufs d’autruches, poissons, perles, plumes, fleurs). Les fosses sont recouvertes de pierres calcaires formant un lĂ©ger tertre. Petits objets de cuivre martelĂ© et poteries dĂ©couvertes Ă  Badari, en Haute-Égypte. Dans la nĂ©cropole du village, Ă  cĂŽtĂ© des restes humains, reposent des chacals, des gazelles, des taureaux et des bĂ©liers enveloppĂ©s dans des Ă©toffes ou des nattes, tĂ©moignage d’un culte d’animaux sacrĂ©s[9].
  • 5400–5000 av. J.-C. : en Égypte, les premiers habitats structurĂ©s repĂ©rables apparaissent en bordure du delta et de la vallĂ©e du Nil dans la derniĂšre partie du VIe et au dĂ©but du Ve millĂ©naire. Le plus ancien site-tĂ©moin d’une rĂ©elle sĂ©dentarisation est MĂ©rimdĂ© Beni SalamĂ© (5400, ), au sud-ouest du delta[8].
Peinture rupestre des montagnes du Tassili n'Ajjer, période bovidienne.
  • 5210-4720 av. J.-C. : prĂ©sence de bĂ©tail pleinement domestique attestĂ©e dans l’abri de Wa-n-MuhjĂąj dans l’Akukas, au Sahara[10]. DĂ©but de la civilisation nĂ©olithique de pasteurs de BovidĂ©s dans le Tibesti et l’Ennedi (Tchad) et de pĂȘcheurs au sud du Tibesti (harpons en os de l' Azawad). Les pasteurs seraient venus de l’est. Ils avancent en suivant les grands lacs, puis les zones alors humides du lac Tchad et de la boucle du Niger. DĂ©but probable de la reprĂ©sentation de bĂ©tail domestique sur les fresques rupestres du Sahara (Ă©cole du « bovidien ancien »). L’agriculture apparaĂźt Ă  une date indĂ©terminĂ©e : le mil Ă  l'ouest du lac Tchad, le sorgho plus Ă  l’est. Elle se gĂ©nĂ©ralise aprĂšs 2000 av. J.-C.[11].

Amérique

  • 6000-2000 av. J.-C. : les progrĂšs du chĂȘne et du pin au dĂ©triment des autres conifĂšres au Minnesota indiquent un climat plus chaud de 1 Ă  2 °C et un peu plus sec qu’au cours du prĂ©sent millĂ©naire (altithermal ou hypsithermal)[12]. Les glaciers d’Alaska sont plus petits qu’actuellement entre 7100 et 2200 av. J.-C.[13].
  • 6000-4000 av. J.-C. : restes de nourriture animale et vĂ©gĂ©tale retrouvĂ©e dans les abris sous roche du BrĂ©sil et du Venezuela. Importants amas coquilliers dĂ©couvert sur l’Amazone et l’OrĂ©noque, ainsi que sur la cĂŽte guyanaise[14].
Réplique de peintures rupestres de la Sierra de San Francisco au Musée National d'Anthropologie.
  • Vers 5500 av. J.-C. :
    • tumulus de L'Anse Amour, appartenant Ă  la culture archaĂŻque maritime, est le plus vieux monument funĂ©raire d'AmĂ©rique du Nord[15]. Premiers signes de prĂ©sence humaine sur l’üle de Terre-Neuve et au Labrador. Des tĂȘtes de harpons en os de caribou datĂ©es 7530 ± 140 avant le prĂ©sent attestent de la chasse aux cĂ©tacĂ©s[16].
    • peintures rupestres de la cueva San Borjita en Basse Californie au Mexique (Baja California), datĂ©es de 7 500 ans avant le prĂ©sent[17]. De nombreuses peintures rupestres au style original y ont Ă©tĂ© mises au jour Ă  partir des annĂ©es 1950, tĂ©moignant d’une culture organisĂ©e, pratiquant peut-ĂȘtre l’agriculture et l’élevage, vivant dans des villages et maĂźtrisant l’art de la fresque (« El Gran Mural », la culture de la grande peinture murale).
  • Vers 5500-5000 av. J.-C. : prĂ©sence de cĂ©ramique dans les sites de Pedra Pintada et de Taperinha prĂšs de SantarĂ©m au BrĂ©sil[18]. Ce sont des bols et des jarres utilisĂ©s par des sociĂ©tĂ©s semi-nomades pour la cuissons et la consommation des coquillages et des poissons rĂ©coltĂ©s le long des cours d'eau[19].
  • Vers 5470 av. J.-C. : l'Ă©levage du cobaye (cuy) dans des clapiers ou des enclos est attestĂ© dans la rĂ©gion d'Ayacucho dans les Andes centrales (grotte de Puente)[20].
  • 5200-3400 ans av. J.-C. : complexe culturel prĂ©cĂ©ramique Coxcatlan de la vallĂ©e de TehuacĂĄn, au Mexique. Chasse et cueillette. Au cours des siĂšcles, une part croissante de l’alimentation provient de plantes cultivĂ©es : maĂŻs, courge, piment, haricot, amarante[21].

Asie et Pacifique

  • 6000-1300 av. J.-C. : pĂ©riode de la cĂ©ramique Chulmun en CorĂ©e[23]. La pĂȘche abondante suffit Ă  sĂ©dentariser une population sans nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper l'agriculture. Le complĂ©ment est fourni par les activitĂ©s traditionnelles de chasse et de cueillette. La cĂ©ramique apparaĂźt Ă  cette Ă©poque. Les pĂ©troglyphes du site d’art rupestre de Bangudae, dans la rĂ©gion d’Ulsan, en CorĂ©e du sud, datĂ©s de 6000 Ă  1000 ans av. J.-C., constitue la plus ancienne reprĂ©sentation de chasse Ă  la baleine connue[24].
  • Vers 6000-4000 av. J.-C. :
    • culture nĂ©olithique acĂ©ramique de Hissar sur les piĂ©monts du Tadjikistan mĂ©ridional (sites de Tutkaul, de Saj-SajĂ«d et de Kangurttut) ; elle poursuit les traditions lithiques des chasseurs-cueilleurs mĂ©solithiques, mais commence Ă  pratiquer l’élevage (ovins, caprins, bovins) et probablement une agriculture sĂšche (broyeurs et meules). L’habitat est organisĂ© autour de grandes structures circulaires pavĂ©es de galets fracturĂ©s ou brĂ»lĂ©s et de fosses de dĂ©potoirs ou de stockage[25].
    • culture d’Atbasar dans le nord et le centre du Kazakhstan, dominĂ©e par la prĂ©dation des chevaux sauvages (equus ferus), pratique qui Ă©volue vers une Ă©conomie pastorale incluant des bovins, des moutons et des chĂšvres ; les cultures chalcolithiques de BotaĂŻ et de Tersek lui succĂšdent Ă  partir de [26]
  • 5500-2400 av. J.-C. : culture de Kel'teminar (en)[27] ; des chasseurs-cueilleurs occupent le dĂ©sert du Kyzylkoum, alors arrosĂ©, en OuzbĂ©kistan ; ils habitent des huttes, vivent de pĂȘche et de chasse (chameaux, hĂ©miones, gazelles) et connaissent la poterie. L'aridification progressive de la rĂ©gion les conduits a se sĂ©dentariser et Ă©lever des bovins[28].
  • 5500-4800 av. J.-C. : pĂ©riode nĂ©olithique cĂ©ramique de Mehrgarh II au Pakistan[29]. Les communautĂ©s de la plaine de Kachi au Baloutchistan prospĂšrent. les villages sont construits de briques crues, les artisans fabriquent des microlithes, des haches polies, des meules et des outils en os. Les premiers signes de dĂ©veloppement de la cĂ©ramique remontent au dĂ©but du millĂ©naire. Il s’agit d’abord de rĂ©cipients produits en faible quantitĂ©s, dans une argile mĂȘlĂ©e de paille, façonnĂ©s Ă  l’aide de paniers servant d’armature. Cette poterie remplace les paniers enduits de bitumes dont on a retrouvĂ© de nombreuses traces dans les tombes. L’économie agricole se dĂ©veloppe. La partie centrale se couvre de bĂątiments-silo en brique crue, divisĂ©s en caissons ou en compartiments symĂ©triques. Certains ont Ă©tĂ© conservĂ©s sur plus de trois mĂštres de hauteur. Les installations domestiques et artisanales occupent de vastes espaces ouverts autour des silos et ne s’organisent pas encore en unitĂ© d’habitation familiale, ce qui suggĂšre une organisation sociale collective. Apparition des premiĂšres figurines en argile crue de taureaux portant une bosse sur le dos, associĂ©es Ă  des statuettes fĂ©minines stylisĂ©es prĂ©sentes dĂšs le dĂ©but du nĂ©olithique de Mehrgarh. Des routes commerciales existent avec les territoires de l'Iran actuel et du Badakhshan au Nord-Est de l’Afghanistan actuel, d’oĂč sont importĂ©s des lapis-lazuli, des coquillages marins et des turquoises.
  • 5300-4300 av. J.-C. : culture nĂ©olithique de Beixin dans le cours infĂ©rieur du fleuve Jaune en Chine[30].
  • Vers 5200–4500 av. J.-C. : culture nĂ©olithique de Zhaobaogou au nord-est de la Chine[31].

Proche-Orient

Figure féminine stylisé de Samarra, VIe millénaire av. J.-C.
La « Dame aux fauves » statuette de terre cuite, 20 cm, vers 6000-, Çatal HöyĂŒk (musĂ©e des civilisations anatoliennes, Ankara).
  • 6000-5200 av. J.-C. : culture de Sialk I au sud de TĂ©hĂ©ran[34] : chasse, agriculture, Ă©levage, artisanat, cĂ©ramique peinte.
  • 5800-5400 av. J.-C. : nĂ©olithique moyen (pĂ©riode VII)[8].
    • Obeid 2 ou culture d’Hajji Mohammed en MĂ©sopotamie mĂ©ridionale[8]. La cĂ©ramique s’enrichit de formes nouvelles (jarres plus grandes, vases-tortue). Les formes matĂ©rielles de cette culture se rĂ©pandent dans trois directions : le long des rives du golfe jusqu’au Qatar, dans le Khouzistan voisin et vers le nord dans le Hamrin (rĂ©gion de Mandali) et Ă  TĂ©pĂ© Gawa oĂč l’on voit dans les niveaux anciens des particularitĂ©s d’El-ObeĂŻd se mĂ©langer Ă  celles de Tell Halaf ou de Samarra. Culture de cĂ©rĂ©ales et lĂ©gumineuses. Élevage de moutons, chĂšvres, Ăąnes, porcs, bovins et chiens. La poterie est importĂ©e ou copiĂ©e de l’Anatolie orientale Ă  la MĂ©diterranĂ©e, jusqu’en Iran occidental et en Transcaucasie[8].
    • Halaf rĂ©cent : la civilisation paysanne de Tell Halaf en Syrie du Nord (pĂ©riodes 5 Ă  8), s’étend d’Alep Ă  la future Assyrie. Cette culture n’est pas originaire de MĂ©sopotamie (sĂ»rement liĂ©e avec l’Anatolie) et se distingue par la qualitĂ© de sa cĂ©ramique et une grande importance de l’obsidienne dans l’outillage. Rues pavĂ©es, maisons rectangulaires ou rondes (tholoi), souvent de petite taille. Amulettes de terre cuites (tĂȘtes de taureau, doubles haches), figurines de femmes assises ou de colombes. TrĂšs belle cĂ©ramique vitrifiĂ©e, aux parois fines, aux formes variĂ©s et aux motifs rouges, puis polychromes (noir, rouge, blanc) : triangles, carrĂ©s, damiers, croix, festons, cercles, fleurs, oiseaux, gazelles couchĂ©es, guĂ©pards. Usage funĂ©raire de crĂąnes conservĂ©s dans des vases aux cĂŽtĂ©s de l’inhumation classique. Apparition de la mĂ©tallurgie du cuivre et du plomb[8]. Civilisation paysanne Ă  Tell Arpachiyah, prĂšs de Mossoul (province de Ninive, Irak) pendant les Ă©poques d’Halaf et d’ObeĂŻd.
    • Susiana archaĂŻque III dans le Zagros[8].
  • 5400-5000 av. J.-C. : des jarres, dĂ©couvertes sur le site de Hajji Firuz Tepe, au nord-ouest des monts Zagros, en Iran, contenaient un mĂ©lange d'acide tartrique et de rĂ©sine de tĂ©rĂ©binthe. Ce serait le vin et le procĂ©dĂ© de vinification les plus anciennement attestĂ©s[35].
  • 5400-5000 av. J.-C. : nĂ©olithique rĂ©cent (pĂ©riode VIII)[8].
  • 5400-3500 av. J.-C. : chalcolithique en Anatolie. Des agglomĂ©rations apparaissent dans la vallĂ©e du MĂ©andre (Beycesultan) et sur les rives du Bosphore. Le plateau central anatolien commence Ă  se peupler. En Cilicie, la cĂ©ramique brune et noire, faite Ă  la main, est en partie remplacĂ©e par des cĂ©ramiques peintes inspirĂ©es des poteries de Halaf et d’El Obeid[36].
  • 5200-4600 av. J.-C. : transition vers le chalcolithique en Iran. Apparition de la mĂ©tallurgie sur le niveau II du site de Sialk prĂšs de Kashan[37].

Europe

Expansion néolithique en Europe

La colonisation nĂ©olithique de l’Europe s’opĂšre progressivement d’est en ouest entre 6500 et , par deux routes : par les Balkans, le bassin du Danube et l’Europe tempĂ©rĂ©e, de la mer Noire Ă  l’Atlantique (culture rubanĂ©e) ; par les rives de la MĂ©diterranĂ©e, Ă©galement jusqu’à l’Atlantique, par la pĂ©ninsule IbĂ©rique et la vallĂ©e de la Garonne (complexe impresso-cardial)[28].

Jarre retrouvée à Sesklo, daté vers 5300 av. J.-C.
  • 6000-5500 av. J.-C. : nĂ©olithique moyen dans la pĂ©ninsule balkanique, reprĂ©sentĂ© par le site de Sesklo en Thessalie. Le village est constituĂ© de maisons rectangulaires en briques crues de deux piĂšces Ă  piliers centraux et mur en pisĂ©s Ă  base de pierre, groupĂ©s sur une acropole autour d’un bĂątiment principal en « mĂ©garon ». Culture du blĂ© et de l'orge, Ă©levage de moutons et de chĂšvres, prĂ©sence de bĂ©tail, de porcs et de chiens. La cĂ©ramique se diversifie (Ă©cuelles, bouteilles, cylindres) et la facture s'amĂ©liore (anses). Les dĂ©cors peints en rouge sur fond blanc (zigzags, flammes, chevrons) rappellent les cĂ©ramiques anatoliennes contemporaines (Hacilar (en)). PrĂ©sence de figurines fĂ©minines assises, de statuettes masculines et des reprĂ©sentations de maisons en terre cuite[39].
  • 6000-5000 av. J.-C. : culture de Starčevo, du nom d'un site archĂ©ologique de Serbie prĂšs de Belgrade, premiĂšre culture nĂ©olithique vĂ©ritable en Europe centrale, associĂ©e avec celles de Körös-CriƟ en Hongrie et en Roumanie et de Karanovo en Bulgarie. Des maisons rectangulaires en bois, argile et plĂątre sont installĂ©es en sur des « tells » dans un environnement humide et forestier. Élevage de la chĂšvre, du mouton, des bƓufs et des porcs. Culture de l’engrain et du millet. Chasse et pĂȘche. CĂ©ramique peinte blanc sur rouge, puis foncĂ© sur clair, de motifs linĂ©aires, spirale, hachures, parfois incisĂ©e ou dĂ©corĂ©e Ă  la barbotine (coupes hĂ©misphĂ©riques Ă  pied cylindrique, vases cylindriques). Lames de faucilles, grattoirs, herminettes et meules en pierre. Obsidienne de MĂ©los puis des Carpates, parures de spondyles de la mer ÉgĂ©e, cachet en relief, figurines fĂ©minines en terre cuite, vases anthopomorphes[39].
  • 6000-5600 av. J.-C. : la culture de la cĂ©ramique imprimĂ©e (dĂ©cors des poteries constituĂ©s de motifs imprimĂ©s), originaire du Levant, est attestĂ© sur le site nĂ©olithique de Sidari Ă  Corfou vers 6000 av. J.-C., en Dalmatie (Crvena Stijena, l'Abri Rouge, au MontĂ©nĂ©gro), puis se dĂ©veloppe sur la cĂŽte adriatique italienne (6000-5900 av. J.-C.) en Sicile et en MĂ©diterranĂ©e occidentale (6000-), sur les cĂŽtes du sud de la France jusqu’à l’Espagne. Elle Ă©volue vers des styles rĂ©gionaux : culture de Guadone, vers 5800-5700 av. J.-C. et Lagnano da Piede dans les Pouilles, culture de Stentinello en Calabre et en Sicile, Cardial « franco-ibĂ©rique » vers 5500 av. J.-C.[40] - [41].
SĂ©pulture de TĂ©viec
  • 6000-3900 av. J.-C. : nĂ©cropoles mĂ©solithiques de TĂ©viec (5500-4500 av. J.-C.) et de HƓdic (6000-3900 av. J.-C.), conservĂ©es avec des outils en silex (microlithes) et des objets en os et en bois de cervidĂ©s dans des amas coquilliers des Ăźles du Morbihan. Les morbihannais du mĂ©solithique sont plus graciles que les hommes du palĂ©olithique, de plus faible stature (1,59 m pour les hommes, 1,51 pour les femmes)[42]. Certains squelettes de TĂ©viec, datĂ©s entre 5600 et 5300 av. J.-C., porteraient des traces de mort violente.
  • 6000-4000 av. J.-C. : nĂ©olithique ancien en Sardaigne. Sites de Su Carroppu dans le Sud, Filiestru, grotte verte d’Alghero dans le Nord. CĂ©ramique cardiale et outillage lithique en silex et en obsidienne[43]. En Corse le dĂ©but du nĂ©olithique ancien est Ă  situer vers 5900-5800 av. J.-C.[44]. Basi, dans la vallĂ©e du Taravo livre une abondante cĂ©ramique cardiale datĂ©e de La nourriture carnĂ©e est issue presque exclusivement de l’élevage[6].
Archers affrontés de la Cueva del Roure, à Morella (Castellón).
Pirogue mésolithique de Noyen-sur-Seine.
Céramique linéaire, vers
  • 5500-4900 av. J.-C. : la civilisation nĂ©olithique dite de la « cĂ©ramique linĂ©aire ou rubanĂ©e » nĂ©e en Hongrie et en Slovaquie se propage en quelques siĂšcles en suivant le cours du Danube de la mer Noire Ă  l’est Ă  l’Atlantique Ă  l’ouest (), des Alpes au sud Ă  la Baltique au nord[54]. Les peuples du rubanĂ© s’installent exclusivement sur les lƓss (limons Ă©oliens trĂšs fertiles dĂ©posĂ©s par les vents lors de la derniĂšre glaciation). Ils occupent des villages constituĂ©s de longues maisons qui servent d’habitation, d’étable et de greniers. Agriculture sur brĂ»lis des cĂ©rĂ©ales (engrain, amidonnier, orge) et des lĂ©gumes (lentilles et pois). Élevage porcin et du gros bĂ©tail. Les hommes de cette civilisation cĂŽtoient les derniers chasseurs du MĂ©solithique[39].
  • Vers 5500-4000 av. J.-C. : cultures NĂžstvet et Lihult, cultures du mĂ©solithique tardif Ă  l’est de la NorvĂšge et l’ouest de la SuĂšde[55].
  • Vers 5500-3300 av. J.-C. : phase camunienne des gravures rupestres du Val Camonica, dans la province de Brescia, dans le Nord de l'Italie (pĂ©riodes I et II). Le style des pĂ©troglyphes change radicalement avec l’arrivĂ©e d’une population nĂ©olithique d’agriculteur et d’éleveurs. Les sujets principaux des reprĂ©sentations ne sont plus les animaux sauvages des chasseurs du mĂ©solithiques, mais des reprĂ©sentations humaines stylisĂ©es, des animaux domestiques (chiens, bƓufs et chĂšvres), des charrues dans les derniĂšres phases de la pĂ©riode II[56].
  • 5500-5200 av. J.-C. : production de bracelets en pierre (calcaire dur et marbre) du cardial moyen dans le Sud de la France (CourthĂ©zon, FontbrĂ©goua Ă  Salernes)[57].
  • Vers 5400-5300 av. J.-C. : premiĂšre exploitation des mines de cuivre de Rudna Glava en Serbie (culture de Vinča), oĂč des puits de plus de 20 mĂštres suivent les filons de malachite (fin vers 4700-)[58].
  • Vers 5400-5200 av. J.-C. : colonisation de l'archipel de Malte par des agriculteurs de la culture de Stentinello, en Sicile. Phase de Għar Dalam (5200-4500 av. J.-C.)[59]. Culture des cĂ©rĂ©ales, Ă©levage de bovins, chĂšvres, moutons et porc. Habitat dans des grottes (Għar Dalam) ou des maisons de pierre (gros mur et reste d'une cabane ovale Ă  Skorba). Silex importĂ© de Sicile, obsidienne de Pantelleria ou de Lipari. Poterie retrouvĂ©e trĂšs fragmentĂ©e, ornĂ©e de figures gĂ©omĂ©triques (bandes horizontales, chevrons, zigzags, guirlandes), anses de vases surmontĂ©es de tĂȘtes de bovins[60].
  • 5350-3150 av. J.-C. : concheiros de Muge ; amas coquilliers mĂ©solithiques au Portugal, datĂ©s entre 7350 et 5150 avant le prĂ©sent. Le site livre une industrie microlithique, des galets de quartzite, des meules, pointes en os et haches de bois de cerf, et 230 sĂ©pultures individuelles[61].
CĂ©ramique de Vinča.
Une des tablettes de Tărtăria, datĂ©e de 5500-5300 av. J.-C. et associĂ©e Ă  la culture de Vinča, dĂ©couverte en 1961.
  • 5300-4000 av. J.-C. : civilisation nĂ©olithique de Vinča du nom d'un site archĂ©ologique de Serbie, hĂ©riter de la culture de Starčevo, dans l'ouest et le nord des Balkans. Les villages sont construits sur des « tells » formĂ©s par les occupations successives, dominant des terres fertilles. Les maisons sont quadrangulaires en argile, torchis et enduit mural. Les diffĂ©rences sociales sont plus accusĂ©es, d'aprĂšs les tailles variĂ©es des maisons dont certaines sont nanties d'un porche. L'agriculture domine (blĂ©, pois, lentilles). L'Ă©levage est centrĂ© sur les bovidĂ©s, la pĂȘche est importante alors que la chasse est devenue secondaire. La cĂ©ramique, de teinte lustrĂ©e noire, Ă  fonds plats, avec pieds ou sur trĂ©pied Ă  dĂ©cor incisĂ© (chevrons, damiers, spirales, mĂ©andres, cannelures, zigzags), rappelle les productions anatoliennes de Can Hasan, prĂšs de Konya. L’art fournit de trĂšs belles statuettes fĂ©minines en cĂ©ramiques. La dĂ©couverte des tablettes d'argile cuite de Tărtăria, en Roumanie, gravĂ©es de signes, suggĂšre l'existence d'une proto-Ă©criture. Les sĂ©pultures sont amĂ©nagĂ©es en fosses collectives. Les morts sont enterrĂ©s en position fƓtale. Nombreux objets de parures (coquillages, amulettes, perles en faĂŻence importĂ©es). Un culte instituĂ© apparait : autels, bucranes, statuettes de divinitĂ©s du temple de Parta, en Roumanie[39].
  • 5300-4950 av. J.-C. : le site archĂ©ologique d’Herxheim, dans le sud de la RhĂ©nanie-Palatinat, en Allemagne, appartenant Ă  la culture rubanĂ©e, livre les traces de pratiques rituelles cannibales. Dans les fosses entourant le village sont enterrĂ©s les fragments osseux humains portant des traces de dĂ©coupe et de fracturation des os (environ 400 Ă  450 individus), des ossements d’animaux, des poteries, des outils d'os ou de pierre et de rares objets de parures. Un millier de personnes de tous Ăąges et pour certaines venant de rĂ©gions Ă©loignĂ©es de plusieurs centaines de kilomĂštres auraient Ă©tĂ© inhumĂ©es sur le site en moins d’un demi-siĂšcle Ă  la suite de rituels codifiĂ©s. Il pourrait s’agir de raids guerriers qui auraient ramenĂ© des prisonniers pour les exĂ©cuter et les consommer, ou de personnes se rendant volontairement Ă  Herxheim pour participer Ă  ces cĂ©rĂ©monies, y compris Ă  leurs dĂ©pens[62].
Pot en argile de la culture d'ErtebĂžlle.
  • 5300-3950 av. J.-C. : civilisation d’ErtebĂžle sur les cĂŽtes danoises, en SuĂšde et dans le nord de l'Allemagne[63]. Le grand gibier a Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©. L’homme se nourrit de baies sauvages, de pĂȘche et de coquillages (kokkenmodding : dĂ©bris de cuisine) et produit des cĂ©ramiques. Elle fait partie du mĂ©solithique tardif, comme la culture de Swifterbant (en) aux Pays-Bas, la culture de Zedmar dans le Nord-Est de la Pologne, la culture de Narva dans les Pays baltes, qui se dĂ©veloppent entre 5300 et alors que progressent les agriculteurs Ă©leveurs du rubanĂ©[64].

Notes et références

  1. Murielle Meurisse-Fort, Enregistrement haute rĂ©solution des massifs dunaires : Manche, mer du Nord et Atlantique : le rĂŽle des tempĂȘtes, Paris, Éditions Publibook, , 306 p. (ISBN 978-2-7483-4584-1, prĂ©sentation en ligne)
  2. Sylvain Ozainne, Un néolithique ouest-africain : cadre chrono-culturel, économique et environnemental de l'HolocÚne récent en pays dogon (Mali), Francfort-sur-le-Main, Africa Magna Verlag, , 259 p. (ISBN 978-3-937248-33-2, présentation en ligne)
  3. Annabelle Gallin, Les styles céramiques de Kobadi : analyse comparative et implications chronoculturelles au néolithique récent du Sahel malien, vol. 1, Francfort, Africa Magna Verlag, , 319 p. (ISBN 978-3-937248-24-0, présentation en ligne)
  4. John B. Thornes et John Wainwright, Environmental Issues in the Mediterranean : Processes and Perspectives from the Past and Present, Routledge, , 512 p. (ISBN 978-1-134-72985-2, présentation en ligne)
  5. C. Roubet, « Khanguet Si Mohamed Tahar (AurĂšs) site nĂ©olithique. Aux origines du pastoralisme berbĂšre », EncyclopĂ©die berbĂšre, vol. 27,‎ , p. 4205-4228 (prĂ©sentation en ligne)
  6. Jean-Louis Vernet, PremiĂšres communautĂ©s paysannes en MĂ©diterranĂ©e occidentale : Actes du Colloque international du CNRS (Montpellier, 26-29 avril 1983), CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-07866-7, prĂ©sentation en ligne)
  7. Alain Gallay, « SociĂ©tĂ©s et rites funĂ©raires : le Nil moyen (Soudan) du NĂ©olithique Ă  l’Islamisation », Varia, no 12,‎ , p. 43-80 (prĂ©sentation en ligne)
  8. Jean-Claude Margueron, Le Proche-Orient et l'Égypte antiques, Hachette Éducation technique, , 416 p. (ISBN 978-2-01-140096-3, prĂ©sentation en ligne)
  9. Nicolas Grimal, Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, , 602 p. (ISBN 978-2-213-64001-3, prĂ©sentation en ligne)
  10. Jean-Loïc Le Quellec, Périodisation et chronologie des images rupestres du Sahara central, Préhistoires méditerranéennes, 2013 (4).
  11. Vers une gestion durable des plaines d'inondation sahéliennes, IUCN, (ISBN 978-2-8317-0494-4, présentation en ligne)
  12. The Wisconsin Archeologist, Wisconsin Archeological Society, (présentation en ligne)
  13. Meteorological and Geoastrophysical Abstracts, vol. 19, American Meteorological Society, (présentation en ligne)
  14. Harper Collins atlas of archaeology, Borders Press in association with Harper CollinsPublishers, (ISBN 978-0-7230-1005-0, présentation en ligne)
  15. Encyclopaedia Universalis, op. cit, p. 206.
  16. Serge Jaumain et Marc Maufort, Les masques de la diversité canadienne, Rodopi, , 275 p. (ISBN 978-90-5183-879-4, présentation en ligne)
  17. Michael Dear, Why Walls Won't Work : Repairing the US-Mexico Divide, Oxford University Press, , 270 p. (ISBN 978-0-19-989798-8, présentation en ligne)
  18. PrĂ©colombiens d’AmĂ©rique du Sud, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 978-2-85229-758-6, prĂ©sentation en ligne)
  19. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, op. cit, p. 172.
  20. Helaine Silverman et William Isbell, Handbook of South American Archaeology, Springer Science & Business Media, , 1192 p. (ISBN 978-0-387-75228-0, présentation en ligne)
  21. Guy Lasserre, « Du maĂŻs sauvage au maĂŻs cultivĂ© : les dĂ©couvertes de Tehuacan (Mexique) », Les Cahiers d'Outre-Mer, vol. 17, no 67,‎ , p. 314-324 (prĂ©sentation en ligne)
  22. Harper Collins atlas of archaeology, Borders Press in association with Harper Collins Publishers, (ISBN 978-0-7230-1005-0, présentation en ligne)
  23. (en) Brian M. Fagan et Chalrotte Beck, The Oxford Companion to Archeology, New York/Oxford, Oxford University Press, , 844 p. (ISBN 0-19-507618-4 et 9780195076189, présentation en ligne), « Ships and seafaring », p. 329.
  24. Caspar Henderson, The Book of Barely Imagined Beings : A 21st Century Bestiary, University of Chicago Press, , 448 p. (ISBN 978-0-226-04470-5, présentation en ligne)
  25. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, op. cit, p. 198.
  26. Umberto Albarella, Mauro Rizzetto, Hannah Russ, Kim Vickers, Sarah Viner-Daniels, The Oxford Handbook of Zooarchaeology, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-150999-5, présentation en ligne)
  27. (en) Christoph Baumer, The History of Central Asia : The Age of the Steppe Warriors, vol. 1, Londres, I.B.Tauris, , 372 p. (ISBN 978-1-78076-060-5, présentation en ligne)
  28. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, Une histoire des civilisations : comment l'archĂ©ologie bouleverse nos connaissances, Paris, Éditions La DĂ©couverte, , 601 p. (ISBN 978-2-7071-8878-6, prĂ©sentation en ligne), p. 169
  29. Barbara A. West, Encyclopedia of the Peoples of Asia and Oceania, Infobase Publishing, , 1025 p. (ISBN 978-1-4381-1913-7, présentation en ligne)
  30. (en) Li Liu et Xingcan Chen, The archaeology of China : from the late paleolithic to the early bronze age, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-64310-8, présentation en ligne)
  31. (en) Li Liu et Xingcan Chen, The archaeology of China : from the late paleolithic to the early bronze age, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-64310-8, présentation en ligne)
  32. Brian M. Fagan et Chris Scarre, Ancient Civilizations, Routledge, , 536 p. (ISBN 978-1-317-29607-2, présentation en ligne)
  33. Patrick E. McGovern, Ancient Wine : The Search for the Origins of Viniculture, Princeton University Press, , 392 p. (ISBN 978-1-4008-4953-6, présentation en ligne)
  34. Roger Matthews et Hassan Fazeli Nashli, The Neolithisation of Iran, Oxbow Books, , 272 p. (ISBN 978-1-78297-193-1, présentation en ligne)
  35. Claire Arnold, Écologie de la vigne sauvage, Vitis vinifera L. ssp. sylvestris (Gmelin) Hegi, dans les forĂȘts alluviales et colluviales d'Europe, vdf Hochschulverlag AG, , 289 p. (ISBN 978-3-7281-2890-4, prĂ©sentation en ligne)
  36. Georges Roux, La Mésopotamie, Seuil, , 600 p. (ISBN 978-2-02-008632-5, présentation en ligne)
  37. Paul Sillitoe, Sustainable Development : An Appraisal from the Gulf Region, Berghahn Books, (ISBN 978-1-78238-372-7, présentation en ligne)
  38. Timothy Darvill, Prehistoric Britain, Routledge, , 416 p. (ISBN 978-1-136-97303-1, présentation en ligne)
  39. Marcel Otte, La protohistoire, Bruxelles/Paris, De Boeck Supérieur, , 382 p. (ISBN 978-2-8041-5923-8, présentation en ligne)
  40. Jean Guilaine, Les Chemins de la Protohistoire : Quand l'Occident s'éveillait (7000-2000 avant notre Úre), Odile Jacob, , 256 p. (ISBN 978-2-7381-3963-4, présentation en ligne)
  41. Corinne Julien, Histoire de l'humanité, vol. 1, UNESCO, , 1658 p. (ISBN 978-92-3-202810-5, présentation en ligne)
  42. Jean-Pierre Mohen, Pierres vives de la préhistoire : Dolmens et menhirs, Paris, Odile Jacob, , 288 p. (ISBN 978-2-7381-2307-7 et 2-7381-2307-4, présentation en ligne), p. 154.
  43. Jeannine Léon Leurquin, Atlas préhistorique et protohistorique de la Sardaigne, vol. 5, L'Harmattan, (ISBN 978-2-7384-5524-6, présentation en ligne)
  44. AndrĂ© D'Anna, Henri Marchesi, Pascal Tramoni, Christophe Gilabert, FrĂ©dĂ©ric Demouche, « Renaghju (SartĂšne, Corse-du-Sud), un habitat de plein-air nĂ©olithique ancien en Corse », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 98, no 3,‎ , p. 431-444 (prĂ©sentation en ligne)
  45. Jean-Pierre Mohen, Les Rites de l'au-delà, Odile Jacob, , 329 p. (ISBN 978-2-7381-0324-6, présentation en ligne)
  46. « Art rupestre du bassin méditerranéen de la péninsule Ibérique », sur UNESCO
  47. FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s historiques et archĂ©ologiques de Paris et de l'Île-de-France, vol. 45, Librairie C. Klincksieck, (prĂ©sentation en ligne)
  48. Vasilios Lykousis, Dimitris Sakellariou et Jacques Locat, Submarine Mass Movements and Their Consequences : 3rd International Symposium, Springer Science & Business Media, , 424 p. (ISBN 978-1-4020-6512-5, présentation en ligne)
  49. Nicolas Cauwe, Pavel Dolukhanov, Pavel Kozlowzki, Paul-Louis Van Berg, Le Néolithique en Europe, Armand Colin, , 384 p. (ISBN 978-2-200-24241-1, présentation en ligne)
  50. Claude Gauvard, La France au Moyen Âge du Ve au XVe siĂšcle, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-063136-1, prĂ©sentation en ligne)
  51. Janet Battentier, StĂ©phanie ThiĂ©bault, Didier Binder, Isabelle ThĂ©ry-Pariso, Alain CarrĂ© and Claire Delhon, « L’abri Pendimoun (Castellar, Alpes-maritimes) : nouvelles donnĂ©es sur l’évolution du couvert forestier et l’exploitation du milieu au nĂ©olithique (5 800-2 000 ans cal. BCE) », Quaternaire, vol. 26, no 4,‎ (prĂ©sentation en ligne)
  52. Xavier Delestre, Cent ans d'archéologie en Provence-Alpes-CÎte d'Azur, Paris/Aix-en-Provence, Editions du patrimoine Centre des monuments nationaux, , 199 p. (ISBN 978-2-7449-0779-1, présentation en ligne)
  53. François Briois, Claire Manen, Bernard Gratuze, « Nouveaux rĂ©sultats sur l’origine des obsidiennes de Peiro Signado Ă  Portiragnes (HĂ©rault) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 106, no 4,‎ , p. 809-811 (prĂ©sentation en ligne, lire en ligne AccĂšs libre)
  54. Jean-Paul Demoule, Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'Histoire, Fayard, , 320 p. (ISBN 978-2-213-67923-5, présentation en ligne)
  55. Theron Douglas Price, Ancient Scandinavia : An Archaeological History from the First Humans to the Vikings, Oxford University Press, , 560 p. (ISBN 978-0-19-023197-2, présentation en ligne)
  56. Emmanuel Anati, « The Way of Life Recorded in the Rock Art of Valcamonica », sur Underslös museum
  57. Christian Jeunesse, « Les anneaux-disques irrĂ©guliers du Sud de la plaine du Rhin supĂ©rieur et la question des bracelets en pierre du NĂ©olithique danubien », Cahiers alsaciens d’archĂ©ologie d’art et d’histoire, SociĂ©tĂ© pour la conservation des monuments historiques d’Alsace, vol. XXXVIII,‎ , .5-34 (prĂ©sentation en ligne)
  58. (en) William O'Brien, Prehistoric Copper Mining in Europe : 5500-500 BC, New York (N.Y.), Oxford University Press, , 345 p. (ISBN 978-0-19-960565-1, présentation en ligne)
  59. (en) Claudia Sagona, The Archaeology of Malta : from the Neolithic through the Roman period, New York, NY, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-107-00669-0, présentation en ligne)
  60. Nicolas Cauwe, op. cit, p. 112.
  61. Barbara Ann Kipfer, Encyclopedic Dictionary of Archaeology, Springer Science & Business Media, , 708 p. (ISBN 978-1-4757-5133-8, présentation en ligne)
  62. Rose-Marie Arbogast, « Pratiques de cannibalisme à Herxheim au cours du Néolithique ancien », sur CNRS,
  63. Njord Kane, The Vikings : The Story of a People, Spangenhelm Publishing, , 284 p. (ISBN 978-1-943066-16-2, présentation en ligne)
  64. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, op. cit, p. 240.
  65. K. Alfons Knauth, Subha Chakraborty Dasgupta, Figures of Transcontinental Multilingualism, LIT Verlag MĂŒnster, , 314 p. (ISBN 978-3-643-90953-4, prĂ©sentation en ligne)
  66. Ferran Antolín, Local, intensive and diverse? : Early farmers and plant economy in the North-East of the Iberian Peninsula (5500-2300 cal BC), Barkhuis, (ISBN 978-94-92444-31-8, présentation en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.