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Noyen-sur-Seine

Noyen-sur-Seine est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Noyen-sur-Seine
Noyen-sur-Seine
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
André Capmarty
2020-2026
Code postal 77114
Code commune 77341
DĂ©mographie
Gentilé Noyennais
Population
municipale
382 hab. (2020 en augmentation de 7,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 27â€Č 06″ nord, 3° 21â€Č 04″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 64 m
Superficie 12,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Provins
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Noyen-sur-Seine
Liens
Site web noyensurseine.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Noyen-sur-Seine est Ă  14 km au sud-est de Longueville, 15 km de Provins, 10 km de Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine, 25 km de Montereau-Fault-Yonne, 30 km de Sens, 65 km de Melun et 100 km de Paris.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Dans la plaine alluviale boisĂ©e et marĂ©cageuse de la BassĂ©e, la commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© trĂšs faible[1]. L'altitude varie de 55 mĂštres Ă  64 mĂštres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 58 mĂštres d'altitude (mairie)[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Noyen-sur-Seine.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de seize cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3], anciennes boucles de la Seine, ainsi que :
      • un bras de 2,04 km[4] ;
      • un bras de 2,87 km[5] ;
        • le canal 01 de MĂ©ziĂšres, cours d'eau naturel de 2,62 km[6], qui conflue avec un bras de la Seine ;
          • le bras 01 du Moulin Hauts Champs, 1,08 km[7], et ;
          • le fossĂ© 01 des Perches, 2,84 km[8], et ;
          • le fossĂ© 01 de Champsouchard, long de 3,50 km[9], qui confluent avec le Canal 01 de MĂ©ziĂšres ;
            • le bras 01 de Champsouchard, 1,35 km[10], qui conflue avec le fossĂ© 01 de Champsouchard ;
        • le fossĂ© 01 de la Planchotte, long de 4,41 km[11] ;
      • un bras de la Grande Noue d'HermĂ©, 0,95 km[12] ;
      • le Resson, long de 23,71 km[13], affluent de la Seine ;
      • le fossĂ© 01 de la Ferme d'Isle, canal non navigable de 1,95 km[14], qui conflue avec la Seine ;
      • le canal 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine, long de 4,82 km[15] ;
      • le canal de Beaulieu, long de 9,11 km[16] ;
    • la Grande Noue d’HermĂ©, longue de 21,61 km[17], affluent du Ruisseau des MĂ©ances ;
    • le canal 01 de la Bouteille, long de 1,43 km[18], qui conflue avec Le Vieil Orvin.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 24,93 km[19].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[20].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[21]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse »[22].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 678 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,1 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[24]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[23]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[25]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  52 km Ă  vol d'oiseau[26], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[27] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[28].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[29] - [30].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle nationale de «La BassĂ©e», d'une superficie de 867 ha, la plus grande d’Île de France. Elle englobe une mosaĂŻque de milieux, Ă©troitement liĂ©s Ă  la dynamique de la Seine et des noues, qui abrite un patrimoine naturel d'exception[31] - [32].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[33].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[34] - [Carte 1] :

    • la « BassĂ©e », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des derniĂšres forĂȘts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[35] - [36].

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[34] :

    • la « BassĂ©e et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordĂ©e par un coteau marquĂ© au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversitĂ© de milieux qui conditionnent la prĂ©sence d’une avifaune trĂšs riche[37] - [38].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Noyen-sur-Seine comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] - [39] - [Carte 2] :

    • les « anciens mĂ©andres de la Seine Ă  Noyen » (104,59 ha)[40] ;
    • les « boisements alluviaux entre Herme et Melz-sur-Seine » (939,4 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[41] ;
    • la « Reserve de la BassĂ©e et Abords » (1 062,13 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[42] ;
    • la « Zone humide de la CoupĂ©e Ă  Noyen » (52,88 ha)[43] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [39], la « vallĂ©e de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (BassĂ©e) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[44].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Noyen-sur-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [45] - [46] - [47].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[48] - [49].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 74 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[50] (source : le fichier Fantoir) dont le Port-Montain, les Perches et le Vezoult.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (51,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (43,2 %), forĂȘts (40,4 %), eaux continentales[Note 7] (6,2 %), prairies (4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,5 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %)[51].

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[52] - [53] - [Carte 3]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les CommunautĂ©s de Communes du Provinois et de BassĂ©e-Montois, soit 82 communes[54].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[55] - [56].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 223 dont 99,1 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.)[Note 8].

    Parmi ces logements, 69,2 % étaient des résidences principales, 28 % des résidences secondaires et 2,8 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,2 % contre 14,6 % de locataires et 3,2 % logés gratuitement[57].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversĂ©e, au sud, par la Route DĂ©partemental D411 (Nogent-Sur-Seine ⇋ Montereau-Fault-Yonne), anciennement N51, dĂ©classĂ©e depuis 1972.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Novionum au XIe siÚcle[58] ; Nojon en 1134[59] ; Beatus Martinus de Noein en 1152[60] ; Noien vers 1201[61] ; Neun vers 1201 (Livre des vassaux) ; Noains et Noan vers 1222 (Livre des vassaux) ; Noien, domus fortis en 1249[62] ; Nouem, Noen et Noien au XIIIe siÚcle (Livre des fiefs) ; Noen en 1325[63] ; Prior de Noemio vers 1350 (Pouillé) ; Noyen en 1400[64] ; Noion en 1452[65] ; Noem sur Seine en 1648 (Pouillé de Sens).

    De l'adjectif gaulois novio « nouveau », accompagné du mot gaulois ó-magos[66]. Le mot gaulois magos a d'abord désigné un simple champ, puis un champ de foire, un marché et enfin le village ou la ville qui se développe autour de ce marché.

    Les Gaulois mettaient l'accent tonique sur la derniĂšre voyelle -o- du premier Ă©lĂ©ment : les finales en -ĂŽmagos se sont donc transformĂ©es en -ĂŽmos pour finalement ĂȘtre rĂ©duites au simple son -on, -an ou -en.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? mai 1953 M. Lucquin
    mai 1953 mars 1971 Marc Brunet SE Agriculteur
    mars 1971 mars 1989 Georges Picq SE Retraité
    mars 1989 mars 2014 Philippe Brunet SE Agriculteur
    mars 2014 En cours André Capmarty[67] DVD Retraité

    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Politique environnementale

    La commune a signé un contrat de non-prolifération des produits phytosanitaires. Elle a reçu, en 2020, le Trophée Zéro Phyt'Eau, attribué par le Département de Seine-et-Marne.

    Histoire

    Deux phases d'occupation humaine

    En 1960, Daniel Jalmain dĂ©couvre par prospection aĂ©rienne le site nĂ©olithique de Noyen-sur-Seine, un village implantĂ©, d'une superficie de 2,5 ha, dans un mĂ©andre de la Seine[68] et protĂ©gĂ© par des fortifications, ensemble de fossĂ©s en arc de cercle renforcĂ©s par des palissades discontinues et une enceinte. Curieusement, les habitats ont Ă©tĂ© construits de part et d'autre de l'enceinte dans l’espace dĂ©limitĂ© par les palissades. Les rigoles de fondation et les trous de poteaux des habitations ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Les habitations semblent avoir Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es en rangĂ©es selon l'axe des vents dominants, avec une orientation au sud. Des cuvettes de m Ă  1,50 m de diamĂštre creusĂ©es sur une profondeur de 0,25 m Ă  0,30 m ont Ă©tĂ© reconnues comme des aires de combustion. L'ensemble rappelle les habitats sur Ă©peron barrĂ© du Centre-Est de la France[69]. Daniel Jalmain dĂ©couvre ainsi la premiĂšre enceinte Ă  fossĂ© interrompu de la fin du 5e millĂ©naire avant J.-C. connue dans le Bassin parisien.

    Une mĂ©thode novatrice et extensive a Ă©tĂ© mise au point pour dĂ©caper la terre arable et dĂ©gager prĂ©cisĂ©ment tous les vestiges mobiliers du niveau archĂ©ologique. Elle combinait l’utilisation contrĂŽlĂ©e d’engins mĂ©caniques et l’intervention manuelle de plus en plus fine, avec un outillage diversifiĂ©.

    Pirogue mésolithique de Noyen-sur-Seine (Musée départemental de Préhistoire de Nemours).

    On distingue sur ce site deux phases d’occupation qui constituent un systĂšme complexe entiĂšrement dĂ©gagĂ© et Ă©tudiĂ©. Une sĂ©rie de palissades a successivement barrĂ©, sur 350 mĂštres, le mĂ©andre de la Seine oĂč se trouve l'habitat, isolant ainsi une aire de 7 Ă  8 hectares pouvant correspondre Ă  l'emplacement du village. Par la suite, les hommes ont Ă©difiĂ© une enceinte Ă  fossĂ© interrompu, plus petite, cernant une surface de 2,5 hectares. Les vestiges dĂ©couverts comprennent des structures de retranchement, entiĂšrement arasĂ©e et comblĂ©es (fossĂ©s, tranchĂ©es de palissades...) et des restes d'habitats attestĂ©s par les objets abandonnĂ©s sur place, formant une couche archĂ©ologique juste sous la terre arable.

    Le matériel archéologique découvert est riche : galets, outils et éclats de silex, meules, vases en céramiques, ossements d'animaux[69]... L'étude des aires de rebut a permis de reconstituer la faune qui était consommée par les hommes préhistoriques : brochet, anguille, perche et tanche et quelques canards, mais aussi cistude et castor[70].

    Deux pirogues et d'autres outils prĂ©historiques ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es : une, prĂ©historique, du mĂ©solithique[71], qui date, aprĂšs datation par le carbone 14, de 7960 ± 100 BP soit 7190-6450 av J.C., dĂ©couverte en 1984 et une carolingienne dĂ©couverte en 1992. Elle est datĂ©e de l'Ă©poque carolingienne avec une date d'abattage de l'arbre de 834 ap J.-C (ces deux derniĂšres Ă©tant exposĂ©es au MusĂ©e dĂ©partemental de PrĂ©histoire d'Île-de-France Ă  Nemours).

    Mais de nombreux objets abandonnés

    Contrairement aux habitations de type danubien du NĂ©olithique ancien (caractĂ©risĂ©es par de grandes maisons de bois et de torchis, reconnaissable Ă  leurs cinq rangĂ©es de trous de poteaux), l’habitat de Noyen-sur-Seine n’a laissĂ© que quelques cuvettes, certaines empierrĂ©es, pouvant correspondre Ă  des foyers. Ces espaces d’habitat dĂ©pourvus de structure posent alors la question de la nature des constructions. Cependant, la bonne prĂ©servation du niveau d’occupation, fouillĂ© sur 10 000 m2, a permis une analyse de la dispersion des vestiges et une restitution de l’organisation de l’habitat.

    On observe des unitĂ©s de 10 Ă  20 m2, comprenant meules et vases de stockage, et d’autres, Ă©tablies sur des chapes empierrĂ©es, n’ayant conservĂ© aucun vestige domestique. Des vases Ă  provisions Ă©crasĂ©s sur place, des meules Ă©clatĂ©es en petits blocs, sans doute sous l’effet de chocs thermiques, soulĂšvent l’hypothĂšse de l’abandon du village.

    Mobilier funéraire et statuette rituelle

    Certains fossés ont été le siÚge de «dépÎts» intentionnels paraissant relever de pratiques cultuelles : crùne humain, vases en céramique entiers ou cassés sur place, parties de squelettes d'animaux domestiques...

    De rares sĂ©pultures, celles de deux enfants et d'un adulte, en relation avec les retranchements, sont contemporaines de ces occupations. Les deux enfants sont ĂągĂ©s d’environ huit ans : ils se trouvent l’un dans une fosse allongĂ©e, l’autre dans une fosse arrondie ; tous deux sont accompagnĂ©s de cĂ©ramiques et, pour le second, d’une hache en silex. L’adulte, une femme ĂągĂ©e de plus de cinquante ans, a Ă©tĂ© inhumĂ©e Ă  l’emplacement d’une tranchĂ©e de palissade, au sommet du remplissage. Elle est Ă©galement accompagnĂ©e de cĂ©ramiques qui Ă©voquent la fin du NĂ©olithique moyen. On note Ă©galement la prĂ©sence d’os humains erratiques dans le fossĂ© du premier retranchement ainsi qu’au sein du niveau d’occupation.

    Parmi les nombreux vestiges, des fragments de figurines féminines en plaquettes de céramique, dispersées depuis les lieux d'habitat jusqu'aux aires de «dépÎts» (voire dépotoirs), évoquent l'existence d'un culte domestique connu dans tous les sites du Néolithique moyen (5e- 4e millénaire avant J.-C.).

    Cette statuette en terre cuite, qui représente une figurine féminine, a été découverte en trois fragments épars sur le site néolithique de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne).

    Un modÚle stylisé

    Il s’agit d’une figurine fĂ©minine de 12,6 cm de haut. Les bras, modelĂ©s en haut-relief, sont assez courts et les mains suggĂ©rĂ©es par de fines incisions. L’objet est incomplet, les jambes et les pieds ne sont pas conservĂ©s. La trouvaille, sur ce site, de fragments appartenant Ă  d’autres figurines, laisse supposer que la statuette possĂ©dait des jambes fuselĂ©es et de trĂšs petits pieds.

    À l’origine, elle Ă©tait de couleur brune ; la couleur rouge de la partie mĂ©diane (bassin) est due Ă  l’action du feu, aprĂšs la fracture de la piĂšce.

    L’absence de tĂȘte n’est pas due Ă  une cassure. Si tĂȘte il y avait, elle ne pouvait ĂȘtre que rapportĂ©e : une logette cylindrique de 3,8 cm de long s’enfonce longitudinalement dans le buste. Il est Ă©galement envisageable qu'un Ă©lĂ©ment quelconque en matiĂšre pĂ©rissable (bois, os
) ait Ă©tĂ© logĂ© dans cette petite cavitĂ©.

    Objet usuel ou objet de culte ?

    La face postĂ©rieure de cette statuette prĂ©sente des caractĂšres anatomiques peu marquĂ©s. Elle Ă©voque la forme d’une spatule ou d'une palette.

    D’autres fragments de torses, de bassins ou de jambes, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur ce site, la plupart mĂȘlĂ©s Ă  des objets de rebut, laissant supposer que ces figurines Ă©taient des objets courants, sans valeur exceptionnelle. Elles pourraient nĂ©anmoins relever d'un culte domestique.

    Cette petite figurine incarne la maternité et, par conséquent, la fécondité, dans la pure tradition des figurines néolithiques connues dans le Bassin méditerranéen depuis la plus haute Antiquité.

    Une culture composite

    Dans ce mĂȘme secteur de la vallĂ©e de la Seine, comme dans toutes celles du Bassin parisien, d'autres enceintes sont connues et suggĂšrent le partage et le contrĂŽle des territoires entre les diffĂ©rentes communautĂ©s nĂ©olithiques. Mais des habitats ouverts, dĂ©pourvus de retranchement, sont Ă©galement attestĂ©s.

    Le trĂšs abondant mobilier recueilli, cĂ©ramique et lithique, a permis de dĂ©finir un faciĂšs culturel original : le groupe de Noyen-sur-Seine, qui rassemble des caractĂšres composites. Certains, issus du fond de Cerny, s’expriment notamment dans une partie de l’industrie sur Ă©clats ; d’autres, matĂ©rialisant des influences nord-orientales d’une part, et mĂ©ridionales d’autre part, portent sur la cĂ©ramique.

    Ce groupe fait donc la synthĂšse des Ă©volutions culturelles qui marquent le sud-est du Bassin parisien Ă  la fin du 5e millĂ©naire, oĂč se rencontrent les courants mĂ©ridionaux et orientaux.

    Moulage d’une sĂ©pulture nĂ©olithique

    Cette sĂ©pulture fĂ©minine, nĂ©olithique, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e Ă  Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne). Son squelette relativement bien conservĂ© a permis d’en rĂ©aliser un moulage. La dĂ©funte Ă©tait accompagnĂ©e d’offrandes et d’effets personnels.

    La sĂ©pulture d’une femme ĂągĂ©e

    Ce squelette reposait dans une fosse creusĂ©e dans une tranchĂ©e de palissade qui barre le mĂ©andre du site de Noyen-sur-Seine, « le Haut des NachĂšres » (Seine-et-Marne). DĂ©couvert Ă  la base mĂȘme du labour, ses ossements prĂ©sentent des fractures qui rĂ©sultent, pour la plupart, du tassement dĂ» aux engins agricoles.

    Il appartient Ă  une femme plutĂŽt ĂągĂ©e. La main, retrouvĂ©e sous le crĂąne, avait probablement glissĂ©e sous le poids d’un bracelet. La flexion extrĂȘme des deux membres supĂ©rieurs et la position insolite du bras droit suggĂšre qu’un traitement particulier a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© Ă  la dĂ©funte, peut-ĂȘtre un ensevelissement postĂ©rieur au dĂ©cĂšs.

    Des offrandes pour l’au-delà

    Deux rĂ©cipients en terre cuite - dont l’un Ă©tait manifestement brisĂ© dĂšs l’enfouissement - ainsi qu’un poinçon en os avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s dans la sĂ©pulture. Les vases permettent de dater la sĂ©pulture du NĂ©olithique moyen (vers 4000 – 3500 avant J.-C).

    L’inhumĂ©e portait un bracelet de pendeloques en pierre, os et coquillages, peut-ĂȘtre une parure portĂ©e de son vivant. Le pendentif en pierre a Ă©tĂ© façonnĂ© dans un fragment de bracelet beaucoup plus ancien, peut-ĂȘtre vieux de plus de 1 000 ans, car datable du NĂ©olithique ancien. Le fragment a Ă©tĂ© perforĂ© pour l’intĂ©grer au bracelet. La rĂ©cupĂ©ration de fragments de bracelets trĂšs anciens est frĂ©quente tout au long du NĂ©olithique. Ce geste a probablement une signification dont la nature nous Ă©chappe (souci esthĂ©tique, acte symbolique ?).

    Moyen Âge

    Plus prÚs de nous, le chùteau du XVIIIe siÚcle est encadré par des communs édifiés au XVIe siÚcle entre 1553 et 1556 par François de Carnavalet, grand écuyer du roi Henri II pour y établir un haras royal.

    François de Kernevenoy, seigneur de Noyen, appartenait à l'une des plus nobles familles de Bretagne.

    Il avait épousé Jeanne Huraut, fille de Jean, sieur de Veuil et de Jeanne de Raquier.

    Le fief de Kernevenoy était situé dans la paroisse, devenue aujourd'hui commune de Quimper-Guézennec, canton de Pontrieux, arrondissement de Guimgamp dans les CÎtes-d'Armor. Le surnom de Carnavalet lui a été donné sous le rÚgne de Henri II.

    Le roi Ă  cette Ă©poque avait 10 000 chevaux ; il mourut en tournoi sur le cheval turc « le malheureux », tuĂ© par le capitaine Montgomery. Carnavalet avait dressĂ© « Le Moreau superbe » qui dansait la volte et le futur roi Charles IV se le fit cĂ©der contre indemnitĂ© royale. Carnavalet fut distinguĂ© as hippique et fut nommĂ© Ă©cuyer du roi.

    Quand il mourut en 1571, son corps fut inhumĂ© en l'Ă©glise Saint-Germain-l'Auxerrois, face Ă  l'entrĂ©e Est du Louvre actuel mais son cƓur fut dĂ©posĂ© dans une sĂ©pulture face Ă  l'autel en l'Ă©glise Saint-Blaise-et-Sainte-Vierge de Noyen.

    L'Ă©glise

    La construction de l'Ă©glise doit remonter vers le 11e ou 12e siĂšcle, Ă©poque ou la population de Noyen s'est trouvĂ©e ĂȘtre assez importante mais Ă  l'origine ce n'Ă©tait qu'une simple chapelle construite par le seigneur.

    En 1567 débute la 2e guerre de religion et les troupes du prince de Condé logent à Sourdun ; Bray et Nogent sont villes huguenotes (protestantes). Un camp de Réformés est établi entre Sens, Bray et Nogent. Les soldats brûlent les églises de Voulton, Villenauxe-la-Petite, Noyen, Courlon ainsi que les chùteaux de Vertilly, Courceroy, Lamotte et Noyen.

    En tout cas, il faut admettre que cette Ă©glise existait telle qu'elle est aujourd'hui avant 1571, car on voit dans le chƓur une inscription oĂč est inhumĂ© le cƓur de Mr Carnavalet, lequel dĂ©cĂ©da le 18 avril 1571.

    Des travaux considĂ©rables furent effectuĂ©s en 1774 pour une somme de 3 875 livres.

    Un extrait du registre paroissial en date du 13 octobre 1778 relate que la cloche unique d'un poids de 762 livres et demi Ă©tant cassĂ©e, elle a Ă©tĂ© refondue en une cloche de 688 livres et qu'une deuxiĂšme de 473 livres et demi lui a Ă©tĂ© adjointe. Ces cloches ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© fondues pendant la RĂ©volution car il n'y a plus actuellement qu'une seule cloche.

    Quant au presbytÚre, il a été construit à la veille de la Révolution par Monseigneur Boizot dernier prieur. La commune de Noyen est devenue propriétaire de la totalité à partir du 27 juin 1832.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [72] - [73].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Noyen-sur-Seine ne dispose pas d'assainissement collectif[74] - [75].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. La communautĂ© de communes de la BassĂ©e - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[74] - [77].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gÚre le service en régie[74] - [78] - [79].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BassĂ©e Montois[80].

    Population et société

    Politique et administration

    Dans le canton et l’arrondissement de Provins et la 4e circonscription.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[82].

    En 2020, la commune comptait 382 habitants[Note 9], en augmentation de 7,91 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    363431423463432491517517528
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    518547548523505507508509508
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    502443452390360366308288295
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    305290236226271318358369355
    2018 2020 - - - - - - -
    378382-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[83] puis Insee Ă  partir de 2006[84].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Loisirs

    La commune dispose d'un parc de jeu pour enfant, d'un terrain de tennis - Basketball , d'un terrain de football, d'un terrain de boule, d'un terrain de VTT, des agrĂšs de sports et d'une table de pingpong. La commune dispose aussi de plusieurs Boites Ă  Livres qui couvrent tout le territoire. Il y a aussi un terrain de camping sur le territoire de la commune.

    Vie locale

    La municipalité a mis en place un conseil municipal des jeunes, élu, qui représente leur génération dans le village.

    La commune organise plusieurs manifestations festives (environ une par mois) pour dynamiser le village.

    Vie scolaire

    Noyen-sur-Seine est situĂ©e de la zone C pour les congĂ©s scolaires et dĂ©pend de l’acadĂ©mie de CrĂ©teil dans la zone de Montereau-Fault-Yonne.

    La commune possĂšde une Ă©cole primaire avec 2 classes et fait partie du regroupement pĂ©dagogique intercommunale (RPI) Fontaine-Fourches (avec 3 classes dont 2 maternelles et 1 autre Ă©lĂ©mentaire, d'une cantine et d'une garderie), Noyen-Sur-Seine et Villiers-sur-Seine. La commune est Ă©galement rattachĂ©e au collĂšge Jean-Rostand de Bray-sur-Seine (environ 600 Ă©lĂšves) et au lycĂ©e polyvalent Thibaut-de-Champagne de Provins (environ 1 000 Ă©lĂšves).

    [réf. souhaitée]

    MĂ©dias

    • La commune possĂšde un site internet et un journal communal : Le Carnavalet.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 160, reprĂ©sentant 398 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 22 580 euros[85].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 36, occupant 172 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,9 % contre un taux de chÎmage de 9,8 %.

    Les 21,3 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 7,4 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 7,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,6 % pour les autres inactifs[86].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 21 dont 2 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 3 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 1 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 5 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 4 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 1 Ă©tait relatif aux autres activitĂ©s de services[87].

    En 2019, 5 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

    • La commune dispose d'un boulanger - pĂątissier - Ă©picier qui passe tous les matins sauf les lundis et les vendredis, la commune dispose d'un boucher - charcutier - traiteur qui passe le mercredi dans le village, elle dispose aussi d'un dĂ©pĂŽt de gaz butane et propane, d'une menuiserie gĂ©nĂ©rale, de chambres d'hĂŽtes, d'une agence immobiliĂšre, d'un magasin de produits de beautĂ©, d'une tapisserie et d'un cabinet d'infirmiĂšres libĂ©rales.
    • Une industrie de gĂ©nĂ©ration de biomĂ©thane est sur le territoire de la commune depuis 2018. Il y a plusieurs sabliĂšres sur la commune. Plusieurs entreprises agricoles sont implantĂ©es sur le territoire. Les commerces de la commune contribuent Ă  son Ă©conomie.

    Agriculture

    Noyen-sur-Seine est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[88].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[89]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 5 en 1988 Ă  2 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 113 ha en 1988 Ă  312 ha en 2010[88]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Noyen-sur-Seine, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Noyen-sur-Seine entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[88] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 5 3 2
    Travail (UTA) 8 9 4
    Surface agricole utilisée (ha) 565 511 623
    Cultures[90]
    Terres labourables (ha) 543 490 s
    Céréales (ha) 411 s s
    dont blé tendre (ha) 185 184 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 155 s s
    Tournesol (ha) 38 s
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[88]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 1 0 0

    Culture locale et patrimoine

    Le chĂąteau de Noyen-sur-Seine.
    L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.

    Lieux et monuments

    Construit au XVIIIe siĂšcle, par la Famille Montchal, sur les restes d'un chĂąteau du XVIe siĂšcle dont il ne reste que les communs.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-l 'Assomption, Logo monument historique ClassĂ© MH (1976, 1987, L'ensemble de l'Ă©glise proprement dit ; les tableaux et statuts, l'autel, la clĂŽture du cƓur et l'encensoir.) (antĂ©rieurement Saint-Blaise et de la Sainte-Vierge), XIIe siĂšcle et XVIe siĂšcle[92] (rĂ©cemment rĂ©nover). Construite antĂ©rieurement Ă  1571, probablement au XIe siĂšcle - XIIe siĂšcle.
    Au pied de l'autel se trouve une plaque de marbre gravĂ©e derriĂšre laquelle est inhumĂ© le cƓur de François de Carnavalet, Grand Écuyer du Roi Henri II de Valois-AngoulĂȘme (Maison rĂ©gnante en France)[93].

    Inscription en moyen français de la plaque de marbre

    "CY GIST LE COEVR DE HAVLT ET PVISSANT SEIGNEVR MESSIRE FRANCOIS DE CARNEVENOY EN SON VIVANT CHEVALIER DE LORDRE DU ROY CONSEILLER EN SES CONSEILS DESTAT ET PRIVE GOVVERNEVR DE MONSEIGNEVR DE DVC DANIOV FILZ ET FRERE DE ROY CHEF DE SON CONSEIL SVPERINTENDANT DE SES MAISOS ET AFFAIRES ET GOVVERNEVR DANIOV BOVRBONNOIS ET FORES LIEVTENANT DE CENT HOMMES DARMES DE LA COMPAIGNE DVDIS DVC DANIOV DE PRESENT ROY DE FRANCE ET DE POLLONGNE LEQVE DECEDA LE 18 IOVR D".

    Traduction

    "CI-GÎT LE CƒUR DU HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR, MESSIRE FRANÇOIS DE KERNEVENOY (dit de Carnavalet) EN SON VIVANT CHEVALIER DE L'ORDRE DU ROI (Ordre de Saint - Michel), CONSEILLER AU CONSEIL D'ÉTAT ET GOUVERNEUR DE MONSEIGNEUR LE DUC D'ANJOU, FRÈRE DU ROI, CHEF DE SON CONSEIL, SURINTENDANT SUR SES MAÏS (ImpĂŽts de l’époque) ET SUR SES AFFAIRES ET GOUVERNEUR D'ANJOU DE BOURGOGNE ET LIEUTENANT DE CENT HOMMES D'ARMES DE LA COMPAGNIE DU DUC DANIOV, DU PRÉSENT ROI DE FRANCE ET POLOGNE EST DÉCÉDÉ LE ."

    • Le PresbytĂšre, construit Ă  la veille de la RĂ©volution de 1789.
    • L'Ă©cluse-barrage du Vezoult.
    • La rĂ©serve Naturelle de la BassĂ©e.
    • Le travail du MarĂ©chal-ferrant, ancien appareil servant au ferrage des grands animaux.
    • Les pirogues et objets du mĂ©solithique et carolingiens.
    • La Mairie datant des annĂ©es 1880.

    Patrimoine naturel

    La commune possÚde un morceau de la Réserve naturelle nationale de la Bassée sur son territoire.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Noyen-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Zones ZNIEFF de Noyen-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    3. « Noyen-sur-Seine - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 29 décembre 2020 ».
    2. « Noyen-sur-Seine » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2200801) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2201001) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de MéziÚres (F2--2302) ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras 01 du Moulin Hauts Champs (F2202101) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 des Perches (F2202000) ».
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Champsouchard (F2201500) ».
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras 01 de Champsouchard (F2201201) ».
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Planchotte (F2201000) ».
    12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Grande Noue d'Hermé (F22-0451) ».
    13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Resson (F2150600) ».
    14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Ferme d'Isle (F2206502) ».
    15. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine (F2158002) ».
    16. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Derivation de Beaulieu a Villiers-sur-Seine (F21-4002) ».
    17. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Grande Noue Hermé (F2228000) ».
    18. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Bouteille (F2148002) ».
    19. Site SIGES – Seine-Normandie (SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consultĂ© le 12 juin 2019
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    Mordant D. avec la collaboration de Mordant C. - Noyen-sur-Seine, habitat nĂ©olithique de fond de vallĂ©e alluviale. I - Étude archĂ©ologique. Gallia PrĂ©histoire, T. 20, fasc. 1, 1977, p. 229-269.

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