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Nemours

Nemours [nəmuʁ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

Nemours
Nemours
Vue de Nemours avec son Ă©glise depuis la rive droite du Loing.
Blason de Nemours
Blason
Nemours
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité CC Pays de Nemours
(siĂšge)
Maire
Mandat
Valérie Lacroute (LR)
2020-2026
Code postal 77140
Code commune 77333
DĂ©mographie
Gentilé Nemouriens
Population
municipale
12 966 hab. (2020 en diminution de 0,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 197 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 16â€Č 03″ nord, 2° 41â€Č 49″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 133 m
Superficie 10,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nemours
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 2e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Nemours
Liens
Site web nemours.fr

    La ville est connue pour son chĂąteau-musĂ©e du XIIe siĂšcle, ainsi que pour le musĂ©e dĂ©partemental de PrĂ©histoire d'Île-de-France.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Nemours est situĂ©e dans l'arrondissement de Fontainebleau sur les rives du Loing, Ă  17 kilomĂštres au sud de Fontainebleau et 81 kilomĂštres de Paris[1].

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© trĂšs faible[2]. L'altitude varie de 57 mĂštres Ă  133 mĂštres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant Ă  environ 60 mĂštres d'altitude (mairie)[3].

    Hydrographie

    Le systÚme hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,76 km[10].

    Climat

    Nemours, comme tout le département, connaßt un régime climatique tempéré, de type atlantique.

    Voies de communication

    Nemours est traversée par la nationale 7 et desservie par l'autoroute A6 (sortie 15 (nord) et sortie 16 (est)).

    Transports

    La commune est desservie par :

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13].

    La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[14] - [15].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[16].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17] - [Carte 1] :

    • les « RiviĂšres du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallĂ©es de qualitĂ© remarquable pour la rĂ©gion Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiĂ©es dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de RiviĂšre et la BouviĂšre[18] - [19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Nemours comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] - [20] - [Carte 2], les « SabliĂšres et PlatiĂšres de Nemours » (571,64 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[21]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [20] :

    • la « vallĂ©e du Loing entre Moret et Saint-Pierre-LĂšs-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[22] ;
    • la « vallĂ©e du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[23].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Nemours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Nemours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[27] et 21 105 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 49 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[32].

    Occupation des sols

    En 2018[33], le territoire de la commune se rĂ©partit[Note 6] en 47,1 % de forĂȘts, 30,2 % de zones urbanisĂ©es, 11,2 % de zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes, 9,9 % de zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication, 1,2 % de prairies, 0,5 % de terres arables, 0,5 % d’eaux continentales[Note 7] - [10] - [34].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 6 366 dont 43 % de maisons et 56 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants[Note 8].

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 37,6 % contre 60,4 % de locataires[35] dont, 33,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 2 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Panneau d'entrée.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Nemausus vers 843[36], forme apparentée à nemeton (« lieu consacré ») a donné Nemours[37].

    Nemausum, mot qui a la mĂȘme racine que le celtique nemetum et qui, comme lui, signifie « enceinte sacrĂ©e, sanctuaire »[38].

    L'élément gaulois nem, se retrouve également dans le terme nemetos- (« enclos sacré, temple ») qui correspond au latin fanum (« sanctuaire »)[39].

    Histoire

    Le Bois de Beauregard

    Le site de Beauregard[40] ou bois des Beauregards a Ă©tĂ© fouillĂ© par M. Soudan depuis avant 1929 jusqu'en janvier 1932 ; et par l'abbĂ© AndrĂ© Nouel (1901-1971) probablement vers la mĂȘme pĂ©riode mais la collection Nouel de Beauregard a Ă©tĂ© dĂ©truite dans l'incendie d'OrlĂ©ans en 1940[40].

    La couche C, la plus ancienne, est attribuĂ©e au « MagdalĂ©nien I » par A Nouel et par Raoul Daniel[41] qui a lui aussi Ă©tudiĂ© l'industrie lithique du site (1930[42], 1937[43]). Cependant Nouel dit que les piĂšces de cette couche sont tout Ă  fait comparables Ă  celle de Badegoule[44] et qu'il les a un temps pensĂ© ĂȘtre de l'Aurignacien[41]. R. Daniel publie en 1937 un rectificatif : « L'Industrie du niveau infĂ©rieur [...] n'est pas aurignacienne ; elle doit ĂȘtre classĂ©e Ă  la base du MagdalĂ©nien »[43]. Or le Badegoulien, faciĂšs prĂ©cĂ©dant immĂ©diatement le MagdalĂ©nien et parfois appelĂ© « protomagdalĂ©nien », n'est pas encore dĂ©fini Ă  l'Ă©poque de Nouel et Daniel ; plus tard, Beauregard devient rĂ©putĂ©e pour, prĂ©cisĂ©ment, son gisement badegoulien[45]. R. Daniel consacre quelques lignes en 1930[46] et 1939[47] Ă  des piĂšces qu'il dit solutrĂ©ennes. Dans la publication de 1939, il insiste sur le fait qu’il s’agit surtout du « genre face plane ». Il n'y a aucun dessin de piĂšces dans l'article de 1930[42], mais celles figurĂ©es dans la publication de 1939 Ă©voquent plutĂŽt les racloirs et burins sur racloir du Badegoulien, si nombreux aux Beauregards[45]. J'usqu'en 1965 ce gisement a dĂ©jĂ  fourni plus de 10 000 piĂšces et nucleus et n'a pas Ă©tĂ© entiĂšrement explorĂ© - tant s'en faut[48].

    D'aprÚs Nouel (1949), les deux autres couches B et A se rapportent au Magdalénien[44] (moyen ?).

    En 1965 R. Daniel mentionne des « piÚces Moustériformes dans le Protomagdalénien I »[49] (c'est-à-dire le Badegoulien). Y a-t-il eu un mélange des couches avec une présence moustérienne préalable, ou s'est-il trompé ?

    Autres sites

    L'auvent de la grotte du Troglodyte est le seul autre abri naturel de la falaise Ă  avoir Ă©tĂ© habitĂ©. Les autres sites occupĂ©s se trouvent sur les crĂȘtes et les platiĂšres[50] ; ce sont, prĂ©sentĂ©s par pĂ©riode d'occupation en ordre chronologique (les chiffres indiquĂ©s pour les quantitĂ©s de piĂšces rĂ©coltĂ©es sont ceux des fouilles Vignard & Vacher 1965, sauf autrement mentionnĂ© :

    Gravettien
    • Gros Monts bis et Gros Monts ter sont les sites les plus importants : 3 000 outils et 95 000 Ă©clats ont Ă©tĂ© recueillis sur seulement la moitiĂ© du gisement[48].
    • Les ChĂȘnes[48], avec de gros rochers plus ou moins enterrĂ©s. Avant le dĂ©pĂŽt du loess, ils fournissaient un abri de m Ă  1,5 m en y appuyant de grosses branches recouvertes de peaux[50]. Le « gisement du Bois des ChĂȘnes » est Ă©galement mentionnĂ© par Bodu et al. (2014)[51]. Ce site a fourni 600 outils et plusieurs milliers d'Ă©clats sur seulement la moitiĂ© du gisement[48].
    • Les Ronces[48], lui aussi avec de gros rochers plus ou moins enterrĂ©s[50] et les mĂȘmes conditions d'habitat, a fourni Ă  peu prĂšs le mĂȘme nombre de piĂšces que les ChĂȘnes[48].

    Au Gros Monts I et au Gros Monts bis, les carriers ont détruit quelques rochers qui ont pu servir d'abri[50].

    Badegoulien
    • Le 2e Redan a fourni plus de 1 700 outils et nucleus et les fouilles plus anciennes en ont rĂ©coltĂ© certainement plus du double[48].
    • Les ChĂȘnes, avec 2 500 outils et plusieurs milliers d'Ă©clats sur Ă  peine la moitiĂ© du gisement[48].
    • Les Ronces, dans les mĂȘmes conditions que pour les ChĂȘnes, a fourni seulement 700 piĂšces et nucleus[48].
    • Les Pins est encore moins important mais c'est le seul atelier pur de toute la rĂ©gion, avec la cabane du chef[48].

    Pour le Badegoulien, sont également cités le 2e Redan bis, Les Gros Monts et Gros Monts X[52].

    Magdalénien

    Gros Monts I a donnĂ© plus de 5 000 outils et 50 000 Ă©clats[48].

    • Les Ronces a fourni plus de 1 000 sur la moitiĂ© de l'atelier[48].
    • Gros Monts bis : 2 000 ; Gros Monts ter : 100 ; Marie-Laure : 150 ; Eveline : 560 ; Corine : 150. Ces cinq ateliers, plus un dĂ©potoir, sont situĂ©s Ă  15 pas les uns des autres sur deux lignes droites se recoupant presque Ă  angle droit. C'est le plus ancien hameau connu en France[48].
    • Gros Monts IV a fourni 250 piĂšces ; Gros Monts V : 280 — Gros Monts VI : 490 — Gros Monts VII : 560 — Gros Monts IX : 490 — Gros Monts X : 410. Tous ces gisements sont Ă  peu prĂšs totalement fouillĂ©s[48].

    Gros Monts X, Les Ronces et Les ChĂȘnes sont parsemĂ©s de gros rochers plus ou moins enterrĂ©s. Avant le dĂ©pĂŽt du loess, ils fournissaient un abri de m Ă  1,5 m en y appuyant de grosses branches recouvertes de peaux[50].

    Les sites de Corinne, d'Évelyne, de Marie-Laure et des Gros Monts V-VI n'offrent rien qui ait pu servir d'abri, ce qui implique des structures d'habitat de type tentes faites de peaux sur charpentes de grosses branches. Quelques-unes de ces habitations sont dallĂ©es de pavements apportĂ©s, avec au moins une face Ă  peu prĂšs plane sur le dessus et la face avec des aspĂ©ritĂ©s vers le dessous. Ce dallage suggĂšre un climat assez pluvieux pour nĂ©cessiter une protection contre l'eau malgrĂ© les sols sableux - donc trĂšs permĂ©ables - et plus ou moins en pente[50]. Ces abris n'Ă©taient utilisables que pendant la belle saison - surtout pendant les pĂ©riodes glaciaires[48].

    • Nouel mentionne aussi l'abri Doigneau avec plusieurs ossements de cheval, une dent de renne, un poinçon[44] en os[53] et plusieurs outils en pierre dont une pointe « de type moustĂ©rien »[44].
    • Bodu et al. (2014) Ă©voquent Ă©galement « le gisement de « Casse-Bouteille » situĂ© en face des Beauregards »[45].
    • Le grotte du Troglodyte a livrĂ© - entre autres - quatre piĂšces maintenant stockĂ©es au MAN, que Marguerite et Raoul Daniel ont identifiĂ©es comme du ChĂątelperronien mais que Bodu et al. (2017) classent comme des pointes Ă  dos courbe magdalĂ©niennes ou aziliennes[54].

    Les Daniel y trouvent aussi une couche diffuse contenant un petit nombre de silex mésolithiques associés à du Campignien (de) grossier à poteries[55].

    Moyen-Âge

    Chùteau de Nemours cÎté Loing.

    L'histoire de Nemours débute au XIIe siÚcle, avec la création d'une seigneurie. Le premier seigneur de Nemours est Orson en 1120.

    Le chĂąteau ainsi que l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste en centre-ville, sont construits vers 1170 Ă  la demande de Gauthier de VillebĂ©on, grand chambellan des rois Louis VII et Philippe Auguste. La ville est incendiĂ©e en 1358 durant la guerre de Cent Ans. L’église est dĂ©truite dans cet incendie, puis reconstruite Ă  partir de 1445 pour s’achever en 1555. Le chƓur date de cette reconstruction. En 1850 et 1890, l’intĂ©rieur de l’église est amĂ©nagĂ© avec la pose de vitraux et d’un maĂźtre autel en hommage Ă  Jean-Baptiste.

    La ville devint domaine royal quand elle fut acquise par Philippe III le Hardi (1274). Elle fut Ă©rigĂ©e en duchĂ©-pairie par Charles VI lors d'un Ă©change de terres en 1404 avec Charles III le Noble, roi de Navarre. Le duchĂ© de Nemours restait toutefois un domaine royal du roi de France, et Ă©tait grevĂ© d'un droit de rĂ©version. Ainsi devait-il ĂȘtre rendu Ă  la couronne au dĂ©cĂšs de Charles III en 1425. Blanche Ire de Navarre, fille de Charles III de Navarre, tenta de s'opposer Ă  cette rĂ©version en voulant en rendre hommage au roi. Si le roi avait acceptĂ© cette dĂ©marche, il aurait implicitement reconnu que le duchĂ© Ă©tait une possession pleine et entiĂšre de la maison de Navarre. Mais le roi refusa cet hommage pour cette raison. Blanche en fit alors hommage au roi d'Angleterre, et le duchĂ© lui fut subsĂ©quemment confisquĂ© par la couronne. Blanche avait cependant promis Ă  sa sƓur Beatrice une donation de 60 000 livres et une rente de 4 000 livres prises sur le duchĂ© de Nemours, le tout devant servir de dot Ă  la fille de BĂ©atrice, ElĂ©onore de Bourbon, lors du mariage de cette derniĂšre Ă  Bernard d'Armagnac. Bernard d'Armagnac n'ayant pas reçu la dot de sa femme, son pĂšre le comte d'Armagnac intenta un recours contre Blanche. Un arrĂȘt de 1446 ordonnant le paiement de ces sommes sur le duchĂ© de Nemours, fut opposĂ© par le procureur gĂ©nĂ©ral sur la base du droit de rĂ©version. En 1461 Louis XI cĂ©da par lettres patentes le duchĂ© de Nemours en apanage Ă  Jacques d'Armagnac.

    Jacques d'Armagnac Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© en 1477, le duchĂ© revenu de droit une fois de plus Ă  la couronne, ses fils Jean d'Armagnac-Nemours et Louis d'Armagnac demandĂšrent Ă  Charles VIII la restitution de l'apanage du duchĂ© de Nemours. En 1491 Charles VIII leur accorda par lettres patentes le don du droit du roi sur le duchĂ©, mais le droit de rĂ©version y fut maintenu. Si bien qu'Ă  leur mort ce fut en vain que leur sƓur Marguerite d'Armagnac, derniĂšre descendante de Charles III de Navarre, comtesse de Guise, mariĂ©e Ă  Pierre de Rohan-GiĂ©, tenta de perpĂ©tuer la possession du duchĂ© de Nemours en voulant elle aussi en rendre hommage au roi : le procureur du roi s'opposa Ă  en recevoir l'hommage, et les dĂ©cĂšs de Marguerite d'Armagnac et de Pierre de Rohan en 1507, sans enfants pour hĂ©riter, retourna derechef les terres Ă  la couronne et mit fin Ă  cette dispute. SubsĂ©quemment, Louis XII donna l'apanage du duchĂ© de Nemours Ă  son neveu Gaston de Foix en Ă©change du comtĂ© de Narbonne (1507), puis au dĂ©cĂšs de ce dernier en 1515 François Ier fit de mĂȘme pour l'Ă©poux de sa tante Philiberte de Savoie, Julien de MĂ©dicis fils de Laurent le Magnifique. Philiberte dĂ©cĂ©dĂ©e en 1524, François Ier fit don de l'apanage Ă  sa mĂšre Louise de Savoie[56].

    Étant restĂ©e pendant 150 ans dans la maison de Savoie, la ville Ă©chut enfin en 1666 Ă  Louis XIV, qui en fit don Ă  Philippe d'OrlĂ©ans, son frĂšre, dont la postĂ©ritĂ© l'a gardĂ©e jusqu'en 1789. Le titre de duc de Nemours est portĂ© par Louis d'OrlĂ©ans, deuxiĂšme fils du roi Louis-Philippe[1].

    Henri III conclut Ă  Nemours avec les Ligueurs, le , le traitĂ© de Nemours par lequel il reconnaissait la Ligue catholique, rĂ©voquait les Ă©dits de tolĂ©rance favorables Ă  la religion protestante, et s'engageait Ă  expulser tous les Calvinistes[1]. Le mĂȘme traitĂ© exclut Henri de Navarre de la succession du trĂŽne (futur Henri IV).

    Temps modernes

    En 1789, Pierre Samuel Dupont est dĂ©putĂ© de Nemours. Dix ans plus tard, il quitte la France pour les États-Unis oĂč son fils, ÉleuthĂšre IrĂ©nĂ©e, crĂ©e une entreprise qui deviendra plus tard la multinationale Du Pont de Nemours.

    La ville fut chef-lieu du district de Nemours de 1790 Ă  1795.

    Époque contemporaine

    Pendant la campagne de France de 1814, Nemours, défendue par quelques centaines de gardes nationaux et de dragons, est prise le par les cosaques de l'ataman Matveï Platov qui doivent l'évacuer quelques jours plus tard aprÚs la victoire de Napoléon à la bataille de Montereau le 18 février[57] - [58].

    Ville rurale Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle commence alors Ă  prendre plus d’importance dans la vie Ă©conomique de la rĂ©gion et sa population suivra la mĂȘme croissance.

    Nemours est une des principales villes traversées par la nationale 7, la mythique Route Bleue. Dans les années 1960, c'est l'une des premiÚres villes étapes pour les vacanciers parisiens. Située au kilomÚtre 76, on mettait à l'époque plus de deux heures pour traverser la ville à cause des nombreux feux tricolores. Nemours attire les passionnés et les collectionneurs amoureux de la N 7, avec la publicité la plus ancienne de la route Paris-Menton : il s'agit d'une fresque murale pour le savon Saponite. Cette fresque est entretenue grùce à des fonds privés.

    Le , 2 000 habitants doivent quitter leur maison, devant la montĂ©e des eaux du Loing, les eaux ayant envahi le centre-ville ; une crue record qui a dĂ©passĂ© le niveau historique de 1910[59]. Nemours est sous l'eau pendant 4 jours, et les dĂ©gĂąts sont importants. La ville est coupĂ©e en deux, les 2 ponts sont coupĂ©s en raison des inondations.

    Politique et administration

    L'hĂŽtel de ville.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune, qui Ă©tait rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Melun depuis 1926, fait partie depuis 1988 de l'arrondissement de Fontainebleau du dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[60]. Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle dĂ©pend depuis 1986 de la deuxiĂšme circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Nemours[60]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en devient le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    La ville est la commune principale de la communauté de communes Pays de Nemours (CCPN), créée fin 2009.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR menĂ©e par l'ancienne maire ValĂ©rie Lacroute — qui, contrainte par la lĂ©gislation limitant le cumul des mandats en France, avait du dĂ©missionner de sa fonction de maire aprĂšs son Ă©lection comme dĂ©putĂ©e en 2017 —, obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 291 voix (27,07 %, 27 conseillers municipaux Ă©lus, dont 16 conseillers communautaires), devançant largement les listes menĂ©es respectivement par[61] - [62] :

    • Brigitte Commaille (DVD, 560 voix, 24,75 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;.
    • Aboudou Zaabay (DVG, 290 voix, 12,82 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
    • Jacques Aurigny (DVG, 121 voix, 5,34 %, pas d'Ă©lus)

    l'abstention s'étant élevée à 66,45 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs [63]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 1790 novembre 1790 Jacques François Le Petit Lieutenant Général au bailliage de Nemours
    novembre 1790 octobre 1791 Pierre Jean-Baptiste Berthier Juge de Paix
    novembre 1791 décembre 1792 Joseph Etienne Bordier Receveur-ContrÎleur des Canaux d'Orléans et du Loing
    décembre 1792 décembre 1794 Pierre Jean-Baptiste Berthier Juge de Paix
    décembre 1794 mai 1800 Joseph Etienne Bordier Receveur-ContrÎleur des Canaux d'Orléans et du Loing
    mai 1800 mai 1808 Jean Edmé Girault Entrepreneur
    mai 1808 juin 1811 Anne Antipas Jacques Hedelin Propriétaire
    décembre 1811 août 1815 Edmé André Doré Propriétaire-Homme d'affaires
    juin 1815 août 1815 Jean Edmé Girault Entrepreneur
    août 1815 janvier 1816 Marie Léon Modeste Darcy Propriétaire-Homme d'affaires
    janvier 1816 août 1816 Jean Nicolas (Baron) Officier
    août 1816 février 1821 Claude Antoine Goupil Médecin
    mars 1821 août 1830 Charles Louis Antheaulme Propriétaire-Homme d'affaires
    août 1830 mars 1831 Marie Léon Modeste Darcy Propriétaire-Homme d'affaires
    novembre 1831 septembre 1837 Claude Ferdinand Tugault Notaire
    Conseiller d'arrondissement
    septembre 1837 janvier 1843 Marie Léon Modeste Darcy Propriétaire-Homme d'affaires
    février 1843 mars 1848 Louis Antoine Gillet Industriel
    août 1848 septembre 1848 Jean Pierre César Saunier Notaire
    octobre 1894 mars 1903 Émile DuchĂ© Industriel
    septembre 1848 juillet 1851 Magloire Albert Constans Propriétaire
    juillet 1851 juillet 1852 Jean Marie Chouvin Commerçant
    juillet 1852 septembre 1870 Jean Pierre CĂ©sar Saunier Notaire
    octobre 1870 novembre 1870 Magloire Albert Constans Propriétaire
    novembre 1870 mai 1871 Désiré Alcindor Roux Notaire
    mai 1871 janvier 1872 Magloire Albert Constans Propriétaire
    avril 1872 décembre 1886 Désiré Alcindor Roux Notaire
    décembre 1886 octobre 1888 François Pierre Adolphe Duguet Entrepreneur
    décembre 1888 mai 1892 Jean-Baptiste Degousse Notaire
    mai 1892 août 1894 Désiré Alcindor Roux Notaire
    octobre 1894 mars 1903 Emile Duché Industriel
    mars 1903 mai 1904 Henri Demait Commerçant
    mai 1904 mai 1908 Louis Jean Girod Gauche Radicale Député de Seine-et-Marne
    mai 1908 août 1935 Léon Louis Daunay Commerçant
    août 1935 mars 1949 EugÚne René Gaston Darley Industriel
    mars 1949 juin 1962 Jacques David Vétérinaire
    juin 1962 mars 1965 Pierre Mahieu Chef de Centre des Lignes Ă  Grandes Distances P.T.T
    mars 1965 mars 1977 Étienne Dailly Rad. puis
    UDF-Rad.
    Administrateur de sociétés
    SĂ©nateur de Seine-et-Marne (1959 → 1995)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Nemours (1961 → 1979)
    PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral (1967 → 1979)
    Maire de Montcourt-Fromonville (1957 → 1965)
    mars 1977 mars 1983 Jean Grattier PS Inspecteur Central des ImpĂŽts
    mars 1983 mars 2001 Charles Hochart RPR Antiquaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Nemours (1985 → 2005)
    mars 2001 mai 2001[64] - [65] Pascal Maraux PS DĂ©missionnaire
    mai 2001[66] mars 2008 Jean-Pierre Béranger PS Cadre retraité
    mars 2008[67] juillet 2017[68] ValĂ©rie Lacroute[69] UMP → LR Consultante transports
    DĂ©putĂ©e de Seine-et-Marne (2e circ.) (2012[70] → 2020)
    PrĂ©sidente de la CC Pays de Nemours (2014 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme députée
    juillet 2017[71] mai 2020 Anne-Marie Marchand LR Retraitée
    PrĂ©sidente du Syndicat intercommunal du RĂ» du Bignon (2016[72] → )
    mai 2020[73] - [62] En cours
    (au 29 juin 2020)
    Valérie Lacroute LR Consultante transports
    DĂ©putĂ©e de Seine-et-Marne (2e circ.) (2012 → 2020)
    PrĂ©sidente de la CC Pays de Nemours (2014 → 2017 ; 2020 → ?)
    PrĂ©sidente du SMETOM (2020[74] → )

    Politique de développement durable

    Un rĂ©seau de chaleur construit entre 1969 et 1973 alimente le quartier Saint-Martin et l’hĂŽpital. La chaufferie fonctionnait au gaz et au fioul. Sa rĂ©novation lui permet de brĂ»ler 66 % au bois et 34 % au gaz Ă  partir de [75], et de chauffer 1 800 foyers en rĂ©duisant les Ă©missions de CO2 de 3 400 tonnes par an[76].

    Jumelages

    Villes jumelées avec Nemours
    VillePaysPĂ©riode
    CerignolaItaliedepuis
    MĂŒhltal[77]Allemagnedepuis
    Wilmington[78]États-Unis

    Le jumelage avec Cerignola s'est fait Ă  l'occasion du 500e anniversaire de la bataille de Cerignola.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[79] - [Note 10].

    En 2020, la commune comptait 12 966 habitants[Note 11], en diminution de 0,66 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4693 7603 6393 8253 8393 6353 5473 8023 955
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6963 7393 9024 0103 8714 2874 4624 5264 602
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8615 0875 1085 0745 1185 1985 1545 4195 594
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 3458 13111 22311 66512 07212 89812 43412 82213 172
    2020 - - - - - - - -
    12 966--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le festival Paroles de femmes, chaque annĂ©e la semaine du : sĂ©ances de cinĂ©ma, concerts, thĂ©Ăątre, ateliers, lectures, expositions sur le thĂšme des droits de la femme.
    • La Foire Exposition qui se dĂ©roule du vendredi au lundi lors du week-end de la fĂȘte de la Saint-Jean ().
    • La fĂȘte mĂ©diĂ©vale de l'association Nemours MĂ©diĂ©val dans le centre historique de la ville : le 1er week-end de juillet.
    • Le festival « Notown », festival de musiques reggae et rock. Dernier week-end d'aoĂ»t ou premier de septembre.
    • La fĂȘte de l'association « L'Art dans la Ville » qui promeut l'art sous toutes ses formes, durant tout un week-end fin septembre[81].
    • La « PassĂ© O’Mobile », rassemblement et exposition de voitures de collection, le 1er dimanche d'octobre.
    • Le festival Pays de Nemours au Fil du Loing, fĂȘte nautique organisĂ©e par l'Office de Tourisme du Pays de Nemours chaque dernier dimanche de juillet[82].

    Santé

    Nemours dispose d'un pĂŽle hospitalier du Centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne, regroupant ceux de Montereau, Fontainebleau et Nemours. Le site de Nemours dispose d'un service d'urgences.

    Sports

    La ville de Nemours est aussi connue pour sa piscine tournesol, son complexe sportif et ses trois gymnases.

    Cultes

    • Église Saint-Jean-Baptiste ; elle conserve une relique du saint (mandibule infĂ©rieure)[83] - [84].

    Presse

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 5 415 (dont 44 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 12 625 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 17 770 euros[85].

    Emploi

    En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 6 595, occupant 4 870 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 58,6 % contre un taux de chÎmage de 13,4 %.

    Les 28 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,9 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 11,7 % pour les autres inactifs[86].

    Entreprises et commerces

    En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 431 dont 29 dans l’industrie, 31 dans la construction, 300 dans le commerce-transports-services divers et 71 Ă©taient relatifs au secteur administratif[87].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 5 402 postes salariĂ©s.

    En 2019, 145 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 100 individuelles.

    • SabliĂšres, carriĂšres, apiculture, coopĂ©rative agricole, centre rĂ©gional d'informatique, bonbon au coquelicot.

    Culture locale et patrimoine

    Le Loing à Nemours : le pont à haubans Charles-Hochart et les silos à céréales.

    Lieux et monuments

    • Le Loing Ă  Nemours.
      Le Loing Ă  Nemours.
    • EntrĂ©e du MusĂ©e de la prĂ©histoire.
      Entrée du Musée de la préhistoire.
    • Le chĂąteau-musĂ©e.
      Le chùteau-musée.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
      L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
    • Le Grand-Pont.
      Le Grand-Pont.
    • Le chĂąteau de Nemours au bord du Loing. Aquarelle par LĂ©on van Dievoet, 1975.
      Le chĂąteau de Nemours au bord du Loing. Aquarelle par LĂ©on van Dievoet, 1975.
    • Le canal du Loing.
      Le canal du Loing.
    • Vue artistique de la mairie.
      Vue artistique de la mairie.

    NĂ©s Ă  Nemours

    Morts Ă  Nemours

    Ayant un lien avec Nemours

    • Pierre Samuel du Pont de Nemours (1739-1817), entrepreneur et Ă©conomiste, dĂ©putĂ© de Nemours sous la Constituante et dont il adjoignit le nom au sien.
    • Victor Hugo (1802-1885) a sĂ©journĂ© Ă  l'hĂŽtel l’Écu de France, rue de Paris.
    • Daddy Lord Clark (1970), rappeur.
    • Florian Carvalho (1989), athlĂšte, vit Ă  Nemours et travaille pour la ville de Nemours.
    • Ninho (1996), rappeur, a grandi Ă  Nemours.

    Nemours et la littérature

    HĂ©raldique

    Armes d'Eu

    Les armes de Nemours se blasonnent ainsi :
    D'argent Ă  la forĂȘt de sinople posĂ© sur un tertre du mĂȘme, au chef d'azur semĂ© de fleurs de lis d'or chargĂ© d'un lambel d’argent brochant le tout.

    Les armoiries de Nemours, dĂ©clarĂ©es par la ville le pour l'armorial de France, font rĂ©fĂ©rence Ă  la forĂȘt (nemus) qui serait Ă  l'origine du nom de la ville et dont la reprĂ©sentation symbolique constitue le meuble hĂ©raldique principal de l'Ă©cu.

    Dans sa partie supĂ©rieure, ou chef, celui-ci porte les armes de France (fleurs de lis) ainsi qu'un lambel d'argent Ă  trois pendants. Il s’agit de celui de la famille d'OrlĂ©ans, Louis XIV de France ayant donnĂ© le duchĂ© de Nemours Ă  son frĂšre, Philippe de France, duc d'OrlĂ©ans.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Nemours », p. 1153–1167

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    6. Statistiques 2018 de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Nemours » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Zones ZNIEFF de Nemours » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..

    Références

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    44. Nouel 1949, p. 140.
    45. [Bodu et al. 2014] Pierre Bodu, GaĂ«lle Dumarçay, Henri-Georges Naton, MichĂšle Ballinger et Isabelle ThĂ©ry-Parisot, « Un nouveau gisement solutrĂ©en en Île-de-France, le site des Bossats Ă  Ormesson (Seine-et-Marne) », Bulletin de la sociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 111, no 2,‎ , p. 225-254 (lire en ligne [sur persee]), p. 246.
    46. Daniel 1930, p. 73.
    47. [Daniel 1939] Raoul Daniel, « Étude sur le trĂšs vieux magdalĂ©nien du niveau de base de la station de Beauregard prĂšs Nemours (Seine-et-Marne) », Bulletin de l’Association des naturalistes de la vallĂ©e du Loing,‎ .
    48. Vignard & Vacher 1965, p. 91.
    49. [Daniel 1965] Raoul Daniel, « PrĂ©sence de piĂšces MoustĂ©riformes dans le ProtomagdalĂ©nien I de la station de Beauregard prĂšs Nemours (S.-et-M.) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 62, no 1,‎ , p. 24-31.
    50. [Vignard & Vacher 1965] Ed. Vignard et G. Vacher, « Quinze annĂ©es de fouilles dans les Gros Monts des Beauregards de Nemours (S.-et-M.) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 62, no 1 « E&T »,‎ , p. 84-97 (lire en ligne [sur persee]), p. 90.
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    62. Faustine LĂ©o, « Nemours : ValĂ©rie Lacroute retrouve son siĂšge de maire : Deux mois aprĂšs avoir rĂ©coltĂ© 57 % des voix au premier tour, la parlementaire LR retrouve la mairie oĂč elle a officiĂ© de 2008 Ă  2017. Elle dĂ©missionnera de l’AssemblĂ©e nationale le 20 juin prochain », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Elue par 27 conseillers sur 33, dont sa fille Charlotte Vaillot, 23 ans, qui commence son premier mandat d'Ă©lue, la parlementaire LR met fin Ă  cette parenthĂšse de trois ans durant laquelle elle avait choisi l'AssemblĂ©e nationale. Les Ă©lecteurs l'ont plĂ©biscitĂ©e en votant pour sa liste Ă  57% le 15 mars au premier tour, malgrĂ© la prĂ©sence de quatre autres listes ».
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    64. GisĂšle Le Guen, « « Le nouveau maire n'a pas l'intention de dĂ©missionner » », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le 11 mars, dĂšs le premier tour, Pascal Maraux (PS) battait de 29 voix Charles Hochart (RPR) dans son fief de Nemours. Une claque monumentale pour le maire sortant en place depuis dix-huit ans et surtout une Ă©norme surprise Ă  laquelle personne ne s'attendait, pas mĂȘme Pascal Maraux. Le 16 mars, il Ă©tait Ă©lu maire. Trois jours plus tard, aprĂšs ce que son entourage qualifie de « malaise », le nouveau maire Ă©tait hospitalisĂ© Ă  Paris ».
    65. Nathalie Kovarcik, « Il a craquĂ© », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Pascal Maraux, le tout nouveau maire PS de Nemours, a jetĂ© l'Ă©ponge : il vient de dĂ©missionner, mettant ainsi fin Ă  un suspense de plusieurs semaines ».
    66. GisĂšle Le Guen, « Jean-Pierre BĂ©ranger nouveau maire de Nemours », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « Avec 24 Voix,1 bulletin blanc, Jean-Pierre BĂ©ranger, qui ne sera restĂ© deuxiĂšme adjoint chargĂ© des finances, de l'Ă©conomie et de l'emploi que durant quelques semaines, a Ă©tĂ© Ă©lu hier soir maire de Nemours. Il succĂšde Ă  Pascal Maraux (PS) qui, lors des Ă©lections municipales de mars dernier, avait battu de 29 voix le RPR Charles Hochart, en poste depuis dix-huit ans ».
    67. P.V., « Salle comble pour l’élection du nouveau maire », Le Parisien - Municipales 2008,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    68. Faustine LĂ©o, « Seine-et-Marne : rĂ©Ă©lus dĂ©putĂ©s, ils lĂąchent leur mandat de maire... mais pas leur mairie », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « RĂ©Ă©lue dĂ©putĂ©e, ValĂ©rie Lacroute (LR) redevient conseillĂšre municipale mais assume « garder (son) bureau » de maire de Nemours ».
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    70. S.B., « ValĂ©rie Lacroute prĂȘte Ă  succĂ©der Ă  Didier Julia », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Maire de Nemours depuis mars 2008, ValĂ©rie Lacroute (UMP), 46 ans, a lancĂ© officiellement sa campagne comme candidate aux Ă©lections lĂ©gislatives dans la 2e circonscription ».
    71. Sylvain Deleuze, « Nemours : Anne-Marie Marchand (LR) est la nouvelle maire : Nemours, ce lundi soir. Anne-Marie Marchand (LR) a Ă©tĂ© Ă©lue maire de Nemours, dĂšs le premier tour, et succĂšde ainsi Ă  ValĂ©rie Lacroute, la dĂ©putĂ©e (LR). », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    73. Faustine LĂ©o, « Municipales Ă  Nemours : la dĂ©putĂ©e ValĂ©rie Lacroute veut redevenir maire : A 54 ans, la dĂ©putĂ©e qui a cĂ©dĂ© son fauteuil en 2017 veut retrouver la plus haute fonction municipale. MĂȘme si cela implique de dĂ©missionner de son mandat de parlementaire », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Redevenue conseillĂšre municipale de la ville en juillet 2017 Ă  la suite de l'interdiction du cumul des mandats, la dĂ©putĂ©e ValĂ©rie Lacroute (LR) annonce ce jeudi soir qu'elle prendra la tĂȘte d'une liste pour les municipales. Et renoncera donc Ă  son siĂšge Ă  l'AssemblĂ©e nationale, si elle est Ă©lue maire ».
    74. « Les élus : Bureau élu lors du Comité Syndical du lundi 15 septembre 2020 à Nemours », Qui sommes-nous ?, sur http://www.smetomvalleeduloing.fr (consulté le ).
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