Nemours
Nemours [nÉmuÊ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France.
Nemours | |||||
Vue de Nemours avec son Ă©glise depuis la rive droite du Loing. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | CC Pays de Nemours (siÚge) |
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Maire Mandat |
Valérie Lacroute (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 77140 | ||||
Code commune | 77333 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Nemouriens | ||||
Population municipale |
12 966 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 197 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 16âČ 03âł nord, 2° 41âČ 49âł est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 133 m |
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Superficie | 10,83 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nemours (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nemours (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 2e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | nemours.fr | ||||
La ville est connue pour son chĂąteau-musĂ©e du XIIe siĂšcle, ainsi que pour le musĂ©e dĂ©partemental de PrĂ©histoire d'Ăle-de-France.
GĂ©ographie
Localisation
Nemours est située dans l'arrondissement de Fontainebleau sur les rives du Loing, à 17 kilomÚtres au sud de Fontainebleau et 81 kilomÚtres de Paris[1].
GĂ©ologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[2]. L'altitude varie de 57 mÚtres à 133 mÚtres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 60 mÚtres d'altitude (mairie)[3].
Hydrographie
Le systÚme hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
- la riviĂšre le Loing, longue de 142,73 km[4], affluent en rive gauche de la Seine, ainsi que :
- un bras de 0,31 km[5] ;
- un bras de 0,53 km[6] ;
- un bras de 1,04 km[7] ;
- le canal du Loing, long de 47,84 km[8], construit au XVIIIe siÚcle, assurait à l'origine avec le canal d'Orléans, la jonction entre le bassin fluvial de la Loire et celui de la Seine ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,76 km[10].
Climat
Nemours, comme tout le département, connaßt un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Voies de communication
Nemours est traversée par la nationale 7 et desservie par l'autoroute A6 (sortie 15 (nord) et sortie 16 (est)).
Transports
La commune est desservie par :
- la gare ferroviaire de Nemours-Saint-Pierre et la ligne Paris - Clermont-Ferrand (trains vers Melun, Paris et Montargis) ;
- les 30 lignes d'autocars et autobus du réseau Transdev (Réseau de bus STILL)[11].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13].
La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[14] - [15].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[16].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17] - [Carte 1] :
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Nemours comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] - [20] - [Carte 2], les « SabliÚres et PlatiÚres de Nemours » (571,64 ha), couvrant 2 communes du département[21]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [20] :
- la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-LÚs-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[22] ;
- la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[23].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Nemours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nemours, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[27] et 21 105 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28] - [29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 49 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[32].
Occupation des sols
En 2018[33], le territoire de la commune se rĂ©partit[Note 6] en 47,1 % de forĂȘts, 30,2 % de zones urbanisĂ©es, 11,2 % de zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes, 9,9 % de zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication, 1,2 % de prairies, 0,5 % de terres arables, 0,5 % dâeaux continentales[Note 7] - [10] - [34].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 6 366 dont 43 % de maisons et 56 % d'appartements.
Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants[Note 8].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 37,6 % contre 60,4 % de locataires[35] dont, 33,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 2 % logés gratuitement.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Nemausus vers 843[36], forme apparentée à nemeton (« lieu consacré ») a donné Nemours[37].
Nemausum, mot qui a la mĂȘme racine que le celtique nemetum et qui, comme lui, signifie « enceinte sacrĂ©e, sanctuaire »[38].
L'élément gaulois nem, se retrouve également dans le terme nemetos- (« enclos sacré, temple ») qui correspond au latin fanum (« sanctuaire »)[39].
Histoire
Le Bois de Beauregard
Le site de Beauregard[40] ou bois des Beauregards a Ă©tĂ© fouillĂ© par M. Soudan depuis avant 1929 jusqu'en janvier 1932 ; et par l'abbĂ© AndrĂ© Nouel (1901-1971) probablement vers la mĂȘme pĂ©riode mais la collection Nouel de Beauregard a Ă©tĂ© dĂ©truite dans l'incendie d'OrlĂ©ans en 1940[40].
La couche C, la plus ancienne, est attribuĂ©e au « MagdalĂ©nien I » par A Nouel et par Raoul Daniel[41] qui a lui aussi Ă©tudiĂ© l'industrie lithique du site (1930[42], 1937[43]). Cependant Nouel dit que les piĂšces de cette couche sont tout Ă fait comparables Ă celle de Badegoule[44] et qu'il les a un temps pensĂ© ĂȘtre de l'Aurignacien[41]. R. Daniel publie en 1937 un rectificatif : « L'Industrie du niveau infĂ©rieur [...] n'est pas aurignacienne ; elle doit ĂȘtre classĂ©e Ă la base du MagdalĂ©nien »[43]. Or le Badegoulien, faciĂšs prĂ©cĂ©dant immĂ©diatement le MagdalĂ©nien et parfois appelĂ© « protomagdalĂ©nien », n'est pas encore dĂ©fini Ă l'Ă©poque de Nouel et Daniel ; plus tard, Beauregard devient rĂ©putĂ©e pour, prĂ©cisĂ©ment, son gisement badegoulien[45]. R. Daniel consacre quelques lignes en 1930[46] et 1939[47] Ă des piĂšces qu'il dit solutrĂ©ennes. Dans la publication de 1939, il insiste sur le fait quâil sâagit surtout du « genre face plane ». Il n'y a aucun dessin de piĂšces dans l'article de 1930[42], mais celles figurĂ©es dans la publication de 1939 Ă©voquent plutĂŽt les racloirs et burins sur racloir du Badegoulien, si nombreux aux Beauregards[45]. J'usqu'en 1965 ce gisement a dĂ©jĂ fourni plus de 10 000 piĂšces et nucleus et n'a pas Ă©tĂ© entiĂšrement explorĂ© - tant s'en faut[48].
D'aprÚs Nouel (1949), les deux autres couches B et A se rapportent au Magdalénien[44] (moyen ?).
En 1965 R. Daniel mentionne des « piÚces Moustériformes dans le Protomagdalénien I »[49] (c'est-à -dire le Badegoulien). Y a-t-il eu un mélange des couches avec une présence moustérienne préalable, ou s'est-il trompé ?
Autres sites
L'auvent de la grotte du Troglodyte est le seul autre abri naturel de la falaise Ă avoir Ă©tĂ© habitĂ©. Les autres sites occupĂ©s se trouvent sur les crĂȘtes et les platiĂšres[50] ; ce sont, prĂ©sentĂ©s par pĂ©riode d'occupation en ordre chronologique (les chiffres indiquĂ©s pour les quantitĂ©s de piĂšces rĂ©coltĂ©es sont ceux des fouilles Vignard & Vacher 1965, sauf autrement mentionnĂ© :
Gravettien
- Gros Monts bis et Gros Monts ter sont les sites les plus importants : 3 000 outils et 95 000 éclats ont été recueillis sur seulement la moitié du gisement[48].
- Les ChĂȘnes[48], avec de gros rochers plus ou moins enterrĂ©s. Avant le dĂ©pĂŽt du loess, ils fournissaient un abri de 1 m Ă 1,5 m en y appuyant de grosses branches recouvertes de peaux[50]. Le « gisement du Bois des ChĂȘnes » est Ă©galement mentionnĂ© par Bodu et al. (2014)[51]. Ce site a fourni 600 outils et plusieurs milliers d'Ă©clats sur seulement la moitiĂ© du gisement[48].
- Les Ronces[48], lui aussi avec de gros rochers plus ou moins enterrĂ©s[50] et les mĂȘmes conditions d'habitat, a fourni Ă peu prĂšs le mĂȘme nombre de piĂšces que les ChĂȘnes[48].
Au Gros Monts I et au Gros Monts bis, les carriers ont détruit quelques rochers qui ont pu servir d'abri[50].
Badegoulien
- Le 2e Redan a fourni plus de 1 700 outils et nucleus et les fouilles plus anciennes en ont récolté certainement plus du double[48].
- Les ChĂȘnes, avec 2 500 outils et plusieurs milliers d'Ă©clats sur Ă peine la moitiĂ© du gisement[48].
- Les Ronces, dans les mĂȘmes conditions que pour les ChĂȘnes, a fourni seulement 700 piĂšces et nucleus[48].
- Les Pins est encore moins important mais c'est le seul atelier pur de toute la région, avec la cabane du chef[48].
Pour le Badegoulien, sont également cités le 2e Redan bis, Les Gros Monts et Gros Monts X[52].
Magdalénien
Gros Monts I a donné plus de 5 000 outils et 50 000 éclats[48].
- Les Ronces a fourni plus de 1 000 sur la moitié de l'atelier[48].
- Gros Monts bis : 2 000 ; Gros Monts ter : 100 ; Marie-Laure : 150 ; Eveline : 560 ; Corine : 150. Ces cinq ateliers, plus un dépotoir, sont situés à 15 pas les uns des autres sur deux lignes droites se recoupant presque à angle droit. C'est le plus ancien hameau connu en France[48].
- Gros Monts IV a fourni 250 piĂšces ; Gros Monts V : 280 â Gros Monts VI : 490 â Gros Monts VII : 560 â Gros Monts IX : 490 â Gros Monts X : 410. Tous ces gisements sont Ă peu prĂšs totalement fouillĂ©s[48].
Gros Monts X, Les Ronces et Les ChĂȘnes sont parsemĂ©s de gros rochers plus ou moins enterrĂ©s. Avant le dĂ©pĂŽt du loess, ils fournissaient un abri de 1 m Ă 1,5 m en y appuyant de grosses branches recouvertes de peaux[50].
Les sites de Corinne, d'Ăvelyne, de Marie-Laure et des Gros Monts V-VI n'offrent rien qui ait pu servir d'abri, ce qui implique des structures d'habitat de type tentes faites de peaux sur charpentes de grosses branches. Quelques-unes de ces habitations sont dallĂ©es de pavements apportĂ©s, avec au moins une face Ă peu prĂšs plane sur le dessus et la face avec des aspĂ©ritĂ©s vers le dessous. Ce dallage suggĂšre un climat assez pluvieux pour nĂ©cessiter une protection contre l'eau malgrĂ© les sols sableux - donc trĂšs permĂ©ables - et plus ou moins en pente[50]. Ces abris n'Ă©taient utilisables que pendant la belle saison - surtout pendant les pĂ©riodes glaciaires[48].
- Nouel mentionne aussi l'abri Doigneau avec plusieurs ossements de cheval, une dent de renne, un poinçon[44] en os[53] et plusieurs outils en pierre dont une pointe « de type moustérien »[44].
- Bodu et al. (2014) évoquent également « le gisement de « Casse-Bouteille » situé en face des Beauregards »[45].
- Le grotte du Troglodyte a livré - entre autres - quatre piÚces maintenant stockées au MAN, que Marguerite et Raoul Daniel ont identifiées comme du Chùtelperronien mais que Bodu et al. (2017) classent comme des pointes à dos courbe magdaléniennes ou aziliennes[54].
Les Daniel y trouvent aussi une couche diffuse contenant un petit nombre de silex mésolithiques associés à du Campignien (de) grossier à poteries[55].
Moyen-Ăge
L'histoire de Nemours débute au XIIe siÚcle, avec la création d'une seigneurie. Le premier seigneur de Nemours est Orson en 1120.
Le chĂąteau ainsi que l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste en centre-ville, sont construits vers 1170 Ă la demande de Gauthier de VillebĂ©on, grand chambellan des rois Louis VII et Philippe Auguste. La ville est incendiĂ©e en 1358 durant la guerre de Cent Ans. LâĂ©glise est dĂ©truite dans cet incendie, puis reconstruite Ă partir de 1445 pour sâachever en 1555. Le chĆur date de cette reconstruction. En 1850 et 1890, lâintĂ©rieur de lâĂ©glise est amĂ©nagĂ© avec la pose de vitraux et dâun maĂźtre autel en hommage Ă Jean-Baptiste.
La ville devint domaine royal quand elle fut acquise par Philippe III le Hardi (1274). Elle fut Ă©rigĂ©e en duchĂ©-pairie par Charles VI lors d'un Ă©change de terres en 1404 avec Charles III le Noble, roi de Navarre. Le duchĂ© de Nemours restait toutefois un domaine royal du roi de France, et Ă©tait grevĂ© d'un droit de rĂ©version. Ainsi devait-il ĂȘtre rendu Ă la couronne au dĂ©cĂšs de Charles III en 1425. Blanche Ire de Navarre, fille de Charles III de Navarre, tenta de s'opposer Ă cette rĂ©version en voulant en rendre hommage au roi. Si le roi avait acceptĂ© cette dĂ©marche, il aurait implicitement reconnu que le duchĂ© Ă©tait une possession pleine et entiĂšre de la maison de Navarre. Mais le roi refusa cet hommage pour cette raison. Blanche en fit alors hommage au roi d'Angleterre, et le duchĂ© lui fut subsĂ©quemment confisquĂ© par la couronne. Blanche avait cependant promis Ă sa sĆur Beatrice une donation de 60 000 livres et une rente de 4 000 livres prises sur le duchĂ© de Nemours, le tout devant servir de dot Ă la fille de BĂ©atrice, ElĂ©onore de Bourbon, lors du mariage de cette derniĂšre Ă Bernard d'Armagnac. Bernard d'Armagnac n'ayant pas reçu la dot de sa femme, son pĂšre le comte d'Armagnac intenta un recours contre Blanche. Un arrĂȘt de 1446 ordonnant le paiement de ces sommes sur le duchĂ© de Nemours, fut opposĂ© par le procureur gĂ©nĂ©ral sur la base du droit de rĂ©version. En 1461 Louis XI cĂ©da par lettres patentes le duchĂ© de Nemours en apanage Ă Jacques d'Armagnac.
Jacques d'Armagnac Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© en 1477, le duchĂ© revenu de droit une fois de plus Ă la couronne, ses fils Jean d'Armagnac-Nemours et Louis d'Armagnac demandĂšrent Ă Charles VIII la restitution de l'apanage du duchĂ© de Nemours. En 1491 Charles VIII leur accorda par lettres patentes le don du droit du roi sur le duchĂ©, mais le droit de rĂ©version y fut maintenu. Si bien qu'Ă leur mort ce fut en vain que leur sĆur Marguerite d'Armagnac, derniĂšre descendante de Charles III de Navarre, comtesse de Guise, mariĂ©e Ă Pierre de Rohan-GiĂ©, tenta de perpĂ©tuer la possession du duchĂ© de Nemours en voulant elle aussi en rendre hommage au roi : le procureur du roi s'opposa Ă en recevoir l'hommage, et les dĂ©cĂšs de Marguerite d'Armagnac et de Pierre de Rohan en 1507, sans enfants pour hĂ©riter, retourna derechef les terres Ă la couronne et mit fin Ă cette dispute. SubsĂ©quemment, Louis XII donna l'apanage du duchĂ© de Nemours Ă son neveu Gaston de Foix en Ă©change du comtĂ© de Narbonne (1507), puis au dĂ©cĂšs de ce dernier en 1515 François Ier fit de mĂȘme pour l'Ă©poux de sa tante Philiberte de Savoie, Julien de MĂ©dicis fils de Laurent le Magnifique. Philiberte dĂ©cĂ©dĂ©e en 1524, François Ier fit don de l'apanage Ă sa mĂšre Louise de Savoie[56].
Ătant restĂ©e pendant 150 ans dans la maison de Savoie, la ville Ă©chut enfin en 1666 Ă Louis XIV, qui en fit don Ă Philippe d'OrlĂ©ans, son frĂšre, dont la postĂ©ritĂ© l'a gardĂ©e jusqu'en 1789. Le titre de duc de Nemours est portĂ© par Louis d'OrlĂ©ans, deuxiĂšme fils du roi Louis-Philippe[1].
Henri III conclut Ă Nemours avec les Ligueurs, le , le traitĂ© de Nemours par lequel il reconnaissait la Ligue catholique, rĂ©voquait les Ă©dits de tolĂ©rance favorables Ă la religion protestante, et s'engageait Ă expulser tous les Calvinistes[1]. Le mĂȘme traitĂ© exclut Henri de Navarre de la succession du trĂŽne (futur Henri IV).
Temps modernes
En 1789, Pierre Samuel Dupont est dĂ©putĂ© de Nemours. Dix ans plus tard, il quitte la France pour les Ătats-Unis oĂč son fils, ĂleuthĂšre IrĂ©nĂ©e, crĂ©e une entreprise qui deviendra plus tard la multinationale Du Pont de Nemours.
La ville fut chef-lieu du district de Nemours de 1790 Ă 1795.
Ăpoque contemporaine
Pendant la campagne de France de 1814, Nemours, défendue par quelques centaines de gardes nationaux et de dragons, est prise le par les cosaques de l'ataman Matveï Platov qui doivent l'évacuer quelques jours plus tard aprÚs la victoire de Napoléon à la bataille de Montereau le 18 février[57] - [58].
Ville rurale Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle commence alors Ă prendre plus dâimportance dans la vie Ă©conomique de la rĂ©gion et sa population suivra la mĂȘme croissance.
Nemours est une des principales villes traversées par la nationale 7, la mythique Route Bleue. Dans les années 1960, c'est l'une des premiÚres villes étapes pour les vacanciers parisiens. Située au kilomÚtre 76, on mettait à l'époque plus de deux heures pour traverser la ville à cause des nombreux feux tricolores. Nemours attire les passionnés et les collectionneurs amoureux de la N 7, avec la publicité la plus ancienne de la route Paris-Menton : il s'agit d'une fresque murale pour le savon Saponite. Cette fresque est entretenue grùce à des fonds privés.
Le , 2 000 habitants doivent quitter leur maison, devant la montée des eaux du Loing, les eaux ayant envahi le centre-ville ; une crue record qui a dépassé le niveau historique de 1910[59]. Nemours est sous l'eau pendant 4 jours, et les dégùts sont importants. La ville est coupée en deux, les 2 ponts sont coupés en raison des inondations.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune, qui Ă©tait rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Melun depuis 1926, fait partie depuis 1988 de l'arrondissement de Fontainebleau du dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[60]. Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle dĂ©pend depuis 1986 de la deuxiĂšme circonscription de Seine-et-Marne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Nemours[60]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en devient le bureau centralisateur.
Intercommunalité
La ville est la commune principale de la communauté de communes Pays de Nemours (CCPN), créée fin 2009.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR menĂ©e par l'ancienne maire ValĂ©rie Lacroute â qui, contrainte par la lĂ©gislation limitant le cumul des mandats en France, avait du dĂ©missionner de sa fonction de maire aprĂšs son Ă©lection comme dĂ©putĂ©e en 2017 â, obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 291 voix (27,07 %, 27 conseillers municipaux Ă©lus, dont 16 conseillers communautaires), devançant largement les listes menĂ©es respectivement par[61] - [62] :
- Brigitte Commaille (DVD, 560 voix, 24,75 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;.
- Aboudou Zaabay (DVG, 290 voix, 12,82 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Jacques Aurigny (DVG, 121 voix, 5,34 %, pas d'Ă©lus)
l'abstention s'étant élevée à 66,45 %.
Liste des maires
Politique de développement durable
Un rĂ©seau de chaleur construit entre 1969 et 1973 alimente le quartier Saint-Martin et lâhĂŽpital. La chaufferie fonctionnait au gaz et au fioul. Sa rĂ©novation lui permet de brĂ»ler 66 % au bois et 34 % au gaz Ă partir de [75], et de chauffer 1 800 foyers en rĂ©duisant les Ă©missions de CO2 de 3 400 tonnes par an[76].
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
---|---|---|---|---|
Cerignola | Italie | depuis | ||
MĂŒhltal[77] | Allemagne | depuis | ||
Wilmington[78] | Ătats-Unis |
Le jumelage avec Cerignola s'est fait Ă l'occasion du 500e anniversaire de la bataille de Cerignola.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[79] - [Note 10].
En 2020, la commune comptait 12 966 habitants[Note 11], en diminution de 0,66 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Le festival Paroles de femmes, chaque année la semaine du : séances de cinéma, concerts, théùtre, ateliers, lectures, expositions sur le thÚme des droits de la femme.
- La Foire Exposition qui se dĂ©roule du vendredi au lundi lors du week-end de la fĂȘte de la Saint-Jean ().
- La fĂȘte mĂ©diĂ©vale de l'association Nemours MĂ©diĂ©val dans le centre historique de la ville : le 1er week-end de juillet.
- Le festival « Notown », festival de musiques reggae et rock. Dernier week-end d'août ou premier de septembre.
- La fĂȘte de l'association « L'Art dans la Ville » qui promeut l'art sous toutes ses formes, durant tout un week-end fin septembre[81].
- La « PassĂ© OâMobile », rassemblement et exposition de voitures de collection, le 1er dimanche d'octobre.
- Le festival Pays de Nemours au Fil du Loing, fĂȘte nautique organisĂ©e par l'Office de Tourisme du Pays de Nemours chaque dernier dimanche de juillet[82].
Santé
Nemours dispose d'un pĂŽle hospitalier du Centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne, regroupant ceux de Montereau, Fontainebleau et Nemours. Le site de Nemours dispose d'un service d'urgences.
Sports
La ville de Nemours est aussi connue pour sa piscine tournesol, son complexe sportif et ses trois gymnases.
Cultes
Presse
- L'Ăclaireur du GĂątinais, hebdomadaire rĂ©gional du groupe Centre France. Paraissant le mercredi, il traite de l'actualitĂ© de Nemours et de ses alentours ainsi que de Montargis.
- La RĂ©publique de Seine-et-Marne, hebdomadaire du groupe Publihebdos, paraissant le lundi.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 5 415 (dont 44 % imposés), représentant 12 625 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 17 770 euros[85].
Emploi
En 2017, le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 6 595, occupant 4 870 actifs rĂ©sidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 58,6 % contre un taux de chÎmage de 13,4 %.
Les 28 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 10,5 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,9 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 11,7 % pour les autres inactifs[86].
Entreprises et commerces
En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 431 dont 29 dans lâindustrie, 31 dans la construction, 300 dans le commerce-transports-services divers et 71 Ă©taient relatifs au secteur administratif[87].
Ces établissements ont pourvu 5 402 postes salariés.
En 2019, 145 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 100 individuelles.
- SabliÚres, carriÚres, apiculture, coopérative agricole, centre régional d'informatique, bonbon au coquelicot.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La bibliothÚque municipale, dont la façade à fronton classique est conçue par l'architecte Denis Antoine au XVIIIe siÚcle, l'auteur de l'hÎtel de la Monnaie à Paris[88].
- Le musĂ©e dĂ©partemental de PrĂ©histoire d'Ăle-de-France, bĂątiment de Roland Simounet, Patrimoine du XXe siĂšcle.
- Le chùteau-musée de Nemours[89] - [90], bùtiment du XIIe siÚcle aménagé en musée beaux-arts au début du XXe siÚcle.
- L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste (construction du XIIe au XIXe siĂšcle).
- La mairie, architecte : Jules Hardouin Mansart[91], Ă l'origine le couvent de la congrĂ©gation Notre-Dame (cet ordre composĂ© de religieuses enseignantes est introduit au XVIIe siĂšcle dans le diocĂšse de Sens par l'archevĂȘque Octave de Bellegarde. Au moment le plus fort de son fonctionnement, le couvent accueille deux-cents Ă trois-cents pensionnaires, en plus des soixante-dix religieuses de chĆur). 1791, l'hĂŽtel-Dieu y est transfĂ©rĂ©. 1985, la mairie Ă©lit domicile dans les bĂątiments[92].
- Le Grand-Pont, construit de 1795 à 1804 par les ingénieurs Jean-Baptiste Dherbelot et Louis-Claude Boistard sur les plans de Jean-Rodolphe Perronet.
- Le pont Charles-Hochart, pont Ă haubans construit en 1997 par l'entreprise Demathieu & Bard[93].
- Ses lavoirs et ruelles.
- Massif forestier des Rochers-Gréau à Saint-Pierre-lÚs-Nemours.
- Le Loing Ă Nemours.
- Entrée du Musée de la préhistoire.
- Le chùteau-musée.
- L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
- Le Grand-Pont.
- Le chĂąteau de Nemours au bord du Loing. Aquarelle par LĂ©on van Dievoet, 1975.
- Le canal du Loing.
- Vue artistique de la mairie.
NĂ©s Ă Nemours
- Ătienne BĂ©zout (1730-1783), mathĂ©maticien.
- Simon Charles Miger (1736-1820), graveur.
- Louis Charles Thibon (1761-1837), banquier.
- Pierre Berthier (1782-1861), minéralogiste et géologue.
- Justin-Chrysostome Sanson (1833-1910), sculpteur et fondateur du musée de Nemours.
- Adolphe Ardail (1835-1911), imprimeur taille-doucier et premier conservateur du musée de Nemours.
- Ernest Marché (1864-1932), peintre et conservateur du musée de 1911 à 1932.
- Philippe Petit (1949), funambule, célÚbre pour avoir traversé l'espace entre les deux tours du World Trade Center sur un fil tendu à New York.
- Frédéric Geoffroy (1960), boxeur.
- Rudi Garcia (1964), ancien footballeur et entraĂźneur de l'OL.
- Alain Berson (1968), Ă©crivain (mythologie, science-fiction).
- Cyril Despres (1974), motard, cinq fois vainqueur du Dakar Ă moto.
- Geoffrey Kondogbia (1993), footballeur.
Morts Ă Nemours
- François Hédelin (1604-1676), dramaturge et théoricien du théùtre.
- Adolphe Dupuis (1624-1691), acteur.
- Claude Dallemagne (1754-1813), général de division, baron de l'Empire.
- Germain MĂ©tier (1747-1834), prĂȘtre constitutionnel et homme politique.
- Hippolyte Bayard (1801-1887), pionnier de la photographie, inventeur et artiste.
- Achille Varin (1863-1942), artiste peintre.
Ayant un lien avec Nemours
- Pierre Samuel du Pont de Nemours (1739-1817), entrepreneur et économiste, député de Nemours sous la Constituante et dont il adjoignit le nom au sien.
- Victor Hugo (1802-1885) a sĂ©journĂ© Ă l'hĂŽtel lâĂcu de France, rue de Paris.
- Daddy Lord Clark (1970), rappeur.
- Florian Carvalho (1989), athlĂšte, vit Ă Nemours et travaille pour la ville de Nemours.
- Ninho (1996), rappeur, a grandi Ă Nemours.
Nemours et la littérature
- Honoré de Balzac situe à Nemours, dans une période qui va de 1815 à 1837, son roman Ursule Mirouët, publié en 1841 dans les ScÚnes de la vie de province de la Comédie humaine.
- La Princesse de ClĂšves de Madame de La Fayette en 1678.
HĂ©raldique
|
Les armes de Nemours se blasonnent ainsi : |
---|
Les armoiries de Nemours, dĂ©clarĂ©es par la ville le pour l'armorial de France, font rĂ©fĂ©rence Ă la forĂȘt (nemus) qui serait Ă l'origine du nom de la ville et dont la reprĂ©sentation symbolique constitue le meuble hĂ©raldique principal de l'Ă©cu.
Dans sa partie supĂ©rieure, ou chef, celui-ci porte les armes de France (fleurs de lis) ainsi qu'un lambel d'argent Ă trois pendants. Il sâagit de celui de la famille d'OrlĂ©ans, Louis XIV de France ayant donnĂ© le duchĂ© de Nemours Ă son frĂšre, Philippe de France, duc d'OrlĂ©ans.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Nemours », p. 1153â1167
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques 2018 de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols âCorine Land Coverâ.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Sites Natura2000 de Nemours » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
- « Zones ZNIEFF de Nemours » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
Références
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- « Nemours » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Loing (F4377201) » (consulté le ).
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- GisĂšle Le Guen, « « Le nouveau maire n'a pas l'intention de dĂ©missionner » », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le 11 mars, dĂšs le premier tour, Pascal Maraux (PS) battait de 29 voix Charles Hochart (RPR) dans son fief de Nemours. Une claque monumentale pour le maire sortant en place depuis dix-huit ans et surtout une Ă©norme surprise Ă laquelle personne ne s'attendait, pas mĂȘme Pascal Maraux. Le 16 mars, il Ă©tait Ă©lu maire. Trois jours plus tard, aprĂšs ce que son entourage qualifie de « malaise », le nouveau maire Ă©tait hospitalisĂ© Ă Paris ».
- Nathalie Kovarcik, « Il a craquĂ© », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Pascal Maraux, le tout nouveau maire PS de Nemours, a jetĂ© l'Ă©ponge : il vient de dĂ©missionner, mettant ainsi fin Ă un suspense de plusieurs semaines ».
- GisĂšle Le Guen, « Jean-Pierre BĂ©ranger nouveau maire de Nemours », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne) « Avec 24 Voix,1 bulletin blanc, Jean-Pierre BĂ©ranger, qui ne sera restĂ© deuxiĂšme adjoint chargĂ© des finances, de l'Ă©conomie et de l'emploi que durant quelques semaines, a Ă©tĂ© Ă©lu hier soir maire de Nemours. Il succĂšde Ă Pascal Maraux (PS) qui, lors des Ă©lections municipales de mars dernier, avait battu de 29 voix le RPR Charles Hochart, en poste depuis dix-huit ans ».
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- Faustine LĂ©o, « Seine-et-Marne : rĂ©Ă©lus dĂ©putĂ©s, ils lĂąchent leur mandat de maire... mais pas leur mairie », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « RĂ©Ă©lue dĂ©putĂ©e, ValĂ©rie Lacroute (LR) redevient conseillĂšre municipale mais assume « garder (son) bureau » de maire de Nemours ».
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- S.B., « ValĂ©rie Lacroute prĂȘte Ă succĂ©der Ă Didier Julia », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Maire de Nemours depuis mars 2008, ValĂ©rie Lacroute (UMP), 46 ans, a lancĂ© officiellement sa campagne comme candidate aux Ă©lections lĂ©gislatives dans la 2e circonscription ».
- Sylvain Deleuze, « Nemours : Anne-Marie Marchand (LR) est la nouvelle maire : Nemours, ce lundi soir. Anne-Marie Marchand (LR) a Ă©tĂ© Ă©lue maire de Nemours, dĂšs le premier tour, et succĂšde ainsi Ă ValĂ©rie Lacroute, la dĂ©putĂ©e (LR). », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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