Fontainebleau
Fontainebleau (prononcĂ© [fÉÌ.tÉn.blo]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France, Ă 57 kilomĂštres[Note 1] au sud-est de Paris.
Fontainebleau | |||||
Le chĂąteau de Fontainebleau et l'Ă©tang aux carpes vus du jardin anglais. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Fontainebleau (chef-lieu) |
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Intercommunalité | CA du Pays de Fontainebleau (siÚge) |
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Maire Mandat |
Julien Gondard (SE) 2020-2026 |
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Code postal | 77300 | ||||
Code commune | 77186 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bellifontains, Fontainebleaudiens | ||||
Population municipale |
15 903 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
36 724 hab. (2018) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 24âČ 35âł nord, 2° 42âČ 09âł est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 150 m |
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Superficie | 172,05 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Fontainebleau (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fontainebleau (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 2e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.fontainebleau.fr/ | ||||
En 2020, elle compte 15 903 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Fontainebleau est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1].
Elle se situe à 16,96 km par la route[Note 2] de Melun[2], préfecture du département. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Fontainebleau[1].
La commune s'Ă©tend sur 17 205 hectares. C'est la plus vaste commune de la rĂ©gion Ăle-de-France[3] - [4] - [5] - [6], et elle est presque entiĂšrement recouverte d'une forĂȘt qui s'Ă©tend Ă©galement sur quelques communes limitrophes (25 000 hectares au total). Cette forĂȘt est pour les Parisiens un lieu de promenade mais son relief trĂšs accidentĂ© et ses nombreux rochers en font aussi un lieu rĂ©putĂ© pour la pratique sportive de l'escalade.
L'agglomĂ©ration melunaise se situe Ă la limite nord de la forĂȘt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, village cĂ©lĂšbre pour les nombreux peintres prĂ©-impressionnistes qui y ont vĂ©cu. Divers endroits de la forĂȘt sont recouverts de silice (quartz) Ă l'Ă©tat brut. Les nombreuses plantations de rĂ©sineux effectuĂ©es par l'Office national des forĂȘts sont critiquĂ©es par certains qui estiment que cela a mis Ă mal la cohĂ©rence de son Ă©cosystĂšme, Ă l'origine plutĂŽt Ă base de feuillus.
La ville stricto sensu, c'est-Ă -dire hors forĂȘt et hors domaine du chĂąteau s'Ă©tend sur 232 hectares.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 3] sont[7] : Avon (1,7 km), Samoreau (4,3 km), Vulaines-sur-Seine (5,4 km), Samois-sur-Seine (6,0 km), HĂ©ricy (6,2 km), Thomery (6,2 km), Bois-le-Roi (7,2 km), Champagne-sur-Seine (7,4 km).
GĂ©ologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[8] - [9] - [10] - [11].
Carte du relief de Fontainebleau. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Fontainebleau[Note 4].
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | |||||||||||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | ||||||||||||||||||||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||||
MiocÚne | non présent. | |||||||||||||||||||||||||||||
PaléogÚne | OligocÚne |
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ĂocĂšne | ||||||||||||||||||||||||||||||
PaléocÚne | non présent. |
Hydrographie
Le systĂšme hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau :
- le ru de la Mare aux Evées, 11,26 km[12], affluent de la Seine ;
- le canal 01 du Bois de l'Epine, 2,68 km[13], qui se jette dans le ru de la Mare aux Evées ;
- le fossé 04 des Essarts, canal de 1,67 km[14] ;
- le fossé 01 du bois de faÿ, 1,75 km[15].
Par ailleurs, son territoire est Ă©galement traversĂ© par les aqueducs de la Vanne et du Loing[16] et lâaqueduc de la Voulzie.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 43 km[17].
La Seine[Note 5], fleuve long de 774,76 km[18] ne traverse pas la commune.
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].
La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Ăducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[21] - [22].
Seize autres espaces protégés sont présents dans la commune :
- sept réserves biologiques dirigées : « Belle-Croix » (18 ha)[23], « Cuvier Chùtillon » (22 ha)[24], la « Gorge aux Merisiers » (27 ha)[25], le « Mont de Fays » (3 ha)[26], le « Mont Merle » (26 ha)[27], le « Petit Mont Chauvet » (39 ha)[28], les « PlatiÚres de Franchard (Mare aux Pigeons) » (6 ha)[29] ;
- sept rĂ©serves biologiques intĂ©grales : la Gorge aux Loups[30], La Tillaie[31], le ChĂȘne BrĂ»lĂ©[32], BĂ©orlots[33], Gros Fouteau - Hauteurs de la Solle[34], le rocher de la Combe[35], VallĂ©e Jauberton[36] et « Cuvier ChĂątillon »[24] ;
- deux espaces objets d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope : l'« Aqueduc de la Vanne » (1 ha)[37] et le « Mur du Grand Parquet » (1 ha)[38].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[39].
Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[40]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[41].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Fontainebleau comprend une ZNIEFF de type 1[Note 6] - [42] - [Carte 1], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[43], et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [42], la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[44].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[45]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,4 | 0,1 | 2 | 3,8 | 7,7 | 10,4 | 12,4 | 12,2 | 8,8 | 6,3 | 2,7 | 0,7 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,4 | 7,3 | 9,8 | 14 | 16,9 | 19,3 | 19 | 15,2 | 11,4 | 6,6 | 3,8 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,7 | 12,7 | 15,9 | 20,4 | 23,3 | 26,1 | 25,9 | 21,6 | 16,5 | 10,5 | 6,9 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â16,1 08.01.10 |
â15,9 07.02.12 |
â14,6 01.03.05 |
â8,5 08.04.03 |
â3,9 05.05.1996 |
â1 04.06.01 |
3 11.07.1990 |
1,8 30.08.1993 |
â1,5 30.09.1995 |
â5,5 17.10.1992 |
â14,3 24.11.1998 |
â12,6 29.12.1996 |
â16,1 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 05.01.1999 |
22,5 24.02.1990 |
26,8 31.03.21 |
29,1 20.04.18 |
33,6 28.05.17 |
38,5 27.06.11 |
42,7 25.07.19 |
40,9 12.08.03 |
35,2 14.09.20 |
28,6 03.10.11 |
22,6 07.11.15 |
17,7 07.12.00 |
42,7 2019 |
Précipitations (mm) | 57,4 | 56,2 | 50,4 | 63,9 | 61,3 | 56,1 | 62,8 | 62 | 59,5 | 68,2 | 65,8 | 70,4 | 734 |
Urbanisme
Typologie
Fontainebleau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [46] - [47] - [48]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fontainebleau, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[49] et 36 406 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[50] - [51].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[52] - [53].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,79 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (96,08 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (94,07 %), zones urbanisĂ©es (1,92 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbusive et/ou herbacĂ©e[Note 10] (1,72 %), espaces verts artificialisĂ©s non agricoles (1,72 %), zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication (0,55 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes[Note 11] (< 0,5 %), terres arables (< 0,5 %)[54].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
671,09 ha | 3,89 % | 721,40 ha | 4,18 % | 50,31 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
4,04 ha | 0,02 % | 4,17 ha | 0,02 % | 0,14 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
16 562,62 ha | 96,08 % | 16 512,17 ha | 95,79 % | â50,45 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[55] - [56] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 199 lieux-dits administratifs[Note 12] répertoriés consultables ici[57].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 9 352, alors qu'il Ă©tait de 8 924 en 2014 et de 9 132 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 84,1 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 11,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 24,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 74,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fontainebleau en 2019 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) supérieure à celle du département (3 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 40,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (40,3 % en 2014), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse l'extrémité est du territoire de la commune, du nord au sud-est.
Deux anciennes routes nationales historiques traversent le territoire de Fontainebleau et s'y croisent au centre de la commune (au rond-point de l'Obélisque) :
- la route nationale 6 (actuelle D 606), en provenance de La Rochette, au nord, et en direction de Moret-Loing-et-Orvanne, au sud-est ;
- la route nationale 7 (actuelle D 607), en provenance de Barbizon, au nord-ouest, et en direction de Bourron-Marlotte, au sud.
De nombreuses routes départementales relient Fontainebleau aux communes du département, dont, parmi les plus importantes :
- la D 116, en direction de Le ChĂątelet-en-Brie ;
- la D 138, en direction de Samois-sur-Seine ;
- la D 142, en direction de Pringy ;
- la D 148, en direction de Moret-Loing-Orvanne ;
- la D 152, en direction de Buthiers ;
- la D 210, en direction de Montigny-Lencoup ;
- la D 301, en direction de Champagne-sur-Seine ;
- la D 409, en direction de Arbonne-la-ForĂȘt.
Les rues de Fontainebleau sont larges et bien percées. La principale artÚre, dénommée rue Grande s'étire sur 2 600 m de long. L'artÚre transversale, qui passe devant l'église et la mairie, s'étend sur 1 200 m.
Quelques places aĂšrent la ville : la place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, la place NapolĂ©on-Bonaparte anciennement place Denecourt, oĂč s'ouvre la grille du jardin de Diane, la place d'Armes, la place de Franklin-Roosevelt, la place de l'Ătape-aux-Vins et la place de la RĂ©publique.
La ligne ferroviaire de Paris Ă Marseille dans la forĂȘt de Fontainebleau. La rue Grande, ancienne N 6 dans Fontainebleau. Le rond-point de l'ObĂ©lisque, lieu de croisement de nombreuses routes dĂ©partementales.
Depuis , la vitesse a été limitée à 30 km/h dans toutes les rues de la ville, sauf sur certains grands axes, dans un souci de sécurité routiÚre et de promotion des modes actifs de déplacement (marche, vélo)[58].
Le territoire de la commune est traversĂ© par le sentier de grande randonnĂ©e GR 1, entre Bois-le-Roi au nord-est et vers Noisy-sur-Ăcole Ă l'ouest.
Transports
De 1896 Ă 1953, Fontainebleau et son agglomĂ©ration ont Ă©tĂ© desservies par le tramway de Fontainebleau. En ce qui concerne le transport ferroviaire, la ville est rattachĂ©e Ă la gare de Fontainebleau - Avon, situĂ©e dans la commune voisine d'Avon et opĂ©rationnelle depuis le milieu du XIXe siĂšcle : elle est desservie par les trains de la ligne R du Transilien effectuant les liaisons de Paris Ă Montereau et de Paris Ă Montargis. MalgrĂ© cette exclave informelle, la commune renferme tout de mĂȘme deux arrĂȘts ferroviaires du fait de son Ă©tendue Ă la forĂȘt : la halte de Fontainebleau-ForĂȘt et la gare de Thomery, situĂ©s respectivement au nord et au sud.
La gare de Fontainebleau - Avon. La halte de Fontainebleau - ForĂȘt. La gare de Thomery.
Fontainebleau est desservie par plusieurs lignes de bus du rĂ©seau Transdev Ăle-de-France[59] - [60] :
Ligne | RĂ©seau | Terminus A | Terminus B |
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1[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | Avon |
3[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | Avon |
4[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | Avon |
8[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | Avon |
43[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | Sivry-Courtry |
45[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | Chartrettes |
112[61] | Transdev Vulaines | Fontainebleau | HĂ©ricy |
7A[62] | Transdev Nemours | Fontainebleau | Saint-Pierre-lĂšs-Nemours |
7B[62] | Transdev Nemours | Avon | Nemours |
34[62] | Transdev Nemours | ChĂąteau-Landon | Melun |
202[62] | Transdev Nemours | Moret-Loing-et-Orvanne | Villemer |
20[63] | Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry | Avon | Soisy-sur-Ăcole |
21[63] | Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry | Avon | Villiers-en-BiĂšre |
23[63] | Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry | Avon | Saint-Fargeau-Ponthierry |
208[64] | Transdev Interval | Fontainebleau | Montereau-Fault-Yonne |
210[64] | Transdev Interval | Avon | Vernou-la-Celle-sur-Seine |
Toponymie
Fontainebleau est attesté sous les formes latinisées Fons Bleaudi, Fons Bliaudi, Fons Blaadi du XIIe et XIIIe siÚcles, Fontem blahaud en 1137, Fontaine belle eau au XVIe (étymologie populaire)[65], Fontainebleau ou autrement Fontaine belle eau en 1630[65], puis sous la latinisation fantaisiste Fons Bellaqueus au XVIIe siÚcle, à l'origine du gentilé Bellifontain.
Il s'agit d'un composé médiéval en Fontaine- « source, ruisseau », terme issu du gallo-roman FONTANA, suivi du nom de personne germanique Blitwald[66].
Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Fontaine-la-Montagne et de Fontaine-le-Vallon[67].
Histoire
En 2012, un village gaulois qui daterait d'entre trente et deux-cent-cinquante ans avant notre Ăšre est mis au jour lors de l'entretien d'une des places du chĂąteau de Fontainebleau[68], l'occupation du site se poursuivant au moins jusqu'aprĂšs l'Ă©poque carolingienne, mais la premiĂšre mention du chĂąteau lui-mĂȘme date de 1137 : il s'agit alors d'un chĂąteau fort utilisĂ© comme rendez-vous de chasse en forĂȘt de « Bieria »[69] (c'est ainsi qu'Ă©tait nommĂ©e la forĂȘt de Fontainebleau, peut-ĂȘtre du IXe siĂšcle jusqu'Ă une Ă©poque rĂ©cente â Jean-Baptiste Colbert utilisa encore ce nom dans un document datĂ© de 1664[70] â parce qu'une bande de guerriers danois menĂ©e par un certain « Bier » y sĂ©journa, commettant des exactions dans la rĂ©gion, peut-ĂȘtre pendant ou aprĂšs le quatriĂšme siĂšge de Paris par les vikings, en 885-887).
Une chapelle est intĂ©grĂ©e au chĂąteau-fort et consacrĂ©e en 1169 par Thomas Becket, archevĂȘque de Canterbury, alors en exil en France.
Saint Louis, qui apprécie beaucoup le lieu, l'appelle « ses déserts », fait construire à cÎté du chùteau-fort un couvent-hÎpital, tenu par des moines.
Philippe le Bel naĂźt au chĂąteau en 1268 et y meurt en 1314.
Philippe VI y scelle un traitĂ© avec Jean Ier de BohĂȘme : ce dernier, honorant le contrat, combat les Anglais Ă la bataille de CrĂ©cy, et y perd la vie.
Toutefois, le lieu ne fut guĂšre qu'un hameau jusqu'en 1528, date Ă laquelle François Ier, de retour en France aprĂšs avoir passĂ© une annĂ©e en captivitĂ© en Espagne (aprĂšs sa dĂ©faite Ă Pavie en 1525), dĂ©cide d'y construire un palais inspirĂ© de ceux qu'il a vu en Italie, et fait appel Ă des artistes italiens de renom : le chĂąteau-fort disparaĂźt â il en reste le donjon, remaniĂ©, massive construction de forme carrĂ©e, qui borde la « Cour ovale ».
La ville â ainsi qu'Avon â tira bien vite parti des visites rĂ©pĂ©tĂ©es de la Cour et des rois, accueillant rapidement restaurants et auberges dont les chambres sont louĂ©es Ă prix d'or.
Lorsque la Cour n'est pas à Fontainebleau, la ville continue de vivre grùce à des travaux constants d'embellissement, du chùteau et de la cité : ouvriers et artistes y vivent toute l'année.
AprĂšs François Ier, un autre de ses grands bienfaiteurs fut Henri IV : Ă partir de 1594 il y sĂ©journa chaque annĂ©e, faisant embellir et agrandir le chĂąteau, creuser le grand canal, tracer des routes et des sentiers dans la forĂȘt pour faciliter les dĂ©placements, surtout lors des journĂ©es de chassesâŠ
Le futur François II naßt à Fontainebleau en 1544, le futur Henri III en 1551, le futur Louis XIII en 1601, ainsi que plusieurs princesses et hauts personnages, dont Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, qui finira assassiné à Paris lors des massacres de septembre en 1792.
La ville fit les dĂ©lices d'Ălisabeth-Charlotte de BaviĂšre â la Princesse Palatine â, et comptait prĂšs de 7 000 habitants au XVIIe siĂšcle. Elle abrite alors une trentaine d'hĂŽtels particuliers bĂątis pour de grands seigneurs, Ă l'exemple de celui du « Grand Ferrare » â dont il ne reste aujourd'hui que le portail d'entrĂ©e â, rĂ©sidence d'Hippolyte d'Este.
En 1661, un cheval emballĂ© renversa et traĂźna sur plusieurs dizaines de mĂštres et Ă vive allure son cavalier, un de ses pieds pris dans un Ă©trier. Le sieur Dauberon invoqua Notre-Dame, son cheval s'arrĂȘta net. En 1690 une premiĂšre chapelle est bĂątie sur le lieu du miracle â nommĂ©e « Notre-Dame de Bon Secours », un pĂšlerinage annuel y est instaurĂ© â, rasĂ©e en 1793 par des rĂ©volutionnaires, rebĂątie en 1821 Ă l'initiative de Marie-ThĂ©rĂšse de France[71]. Le pĂšlerinage existe toujours[72].
Le , Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de « révocation de l'édit de Nantes », qui poussa à l'exil de nombreux protestants, mais mis fin à de constantes tensions dans le royaume entre catholiques et réformés.
Il fit aussi réaliser un ensemble exceptionnel de bassins et jets d'eau, dont il ne reste que de vagues traces, dans la « grande prairie » qui longe en partie le « grand canal »[73].
Le , Louis XV et Marie Leszczynska se marient au chĂąteau.
Les habitants ayant toujours bénéficié de la royauté, qui les fit s'enrichir, la Révolution n'a pas laissé ici de souvenirs notables, excepté la destruction de la chapelle.
L'Empire va rĂ©veiller cette ville assoupie : NapolĂ©on Ier s'installe au chĂąteau et le fait rĂ©nover. De vieux hĂŽtels particuliers sont restaurĂ©s aussi, et certains sont transformĂ©s en hĂŽtels de tourisme, comme « l'Aigle Noir ». Des casernes sont bĂąties pour abriter les rĂ©giments de hussards de la Garde impĂ©riale, et est Ă©galement crĂ©Ă©e une Ă©cole militaire, qui sera ensuite dĂ©localisĂ©e Ă Saint-Cyr-l'Ăcole puis Ă CoĂ«tquidant (Guer).
Le , Manuel Godoy, chancelier du roi d'Espagne Charles IV, et Napoléon signent le traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.
Le , le pape Pie VII arrive au chĂąteau : il excommunia l'empereur le , fut arrĂȘtĂ© dans la nuit du 5 au et placĂ© sous surveillance Ă Savone, avant d'ĂȘtre conduit Ă Fontainebleau. Il est accompagnĂ© du mĂ©decin- chirurgien Balthazard Claraz, et resta volontairement enfermĂ© les dix-neuf mois que dura sa captivitĂ© : du au le pape n'est jamais sorti de son appartement.
Le , NapolĂ©on, peu aprĂšs sa premiĂšre abdication, fait ses adieux Ă sa garde, â les cĂ©lĂšbres grognards â, dans la cour du Cheval blanc â devenue depuis « Cour des Adieux » â : le moment fut, selon les tĂ©moins, trĂšs Ă©mouvant. Deux enfants de la ville le suivront lors de ses deux exils : Les frĂšres Archambault[74] - [75].
AprÚs la chute du Premier Empire, le chùteau fut encore habité en pointillés par Napoléon III, de 1856 à 1869 : les 15 et il y accueille le prince royal de Prusse, futur Guillaume Ier[76].
En 1845 est bĂątie en ville une prison, qui fermera en .
Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros Ă NapolĂ©on III, ont sĂ©journĂ© Ă Fontainebleau au cours de sept siĂšcles. Du XVIe au XVIIIe siĂšcle, tous les rois, de François Ier Ă Louis XV, y ont effectuĂ© des travaux importants (dĂ©molition â reconstruction â agrandissement â embellissement) d'oĂč le caractĂšre un peu « hĂ©tĂ©rogĂšne », mais nĂ©anmoins harmonieux, de l'architecture du chĂąteau.
Aujourd'hui, la ville et son chĂąteau sont visitĂ©s toute l'annĂ©e par des touristes venus du monde entierâŠ
Du au fut organisĂ© Ă Fontainebleau un grand concours national de manĆuvres de pompes Ă incendie avec manĆuvres d'ambulances et de secours aux blessĂ©s. Ce concours a attirĂ© 140 compagnies. Ă cette occasion avait lieu l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'Union dĂ©partementale des Sapeurs-Pompiers de Seine-et-Marne[77].
Le , le roi Alphonse XIII d'Espagne est en visite officielle Ă Paris. Il est reçu Ă Fontainebleau par le prĂ©sident de la RĂ©publique, Raymond PoincarĂ© qui lui fait notamment visiter le chĂąteau. Le roi, sans abdiquer, sâexile en France et arrive dans la commune voisine d'Avon avec sa famille et sâinstalle Ă lâHĂŽtel « Le Savoy »[78] - [79] - [80].
En juillet et , la ville accueille une conférence franco-vietnamienne ayant pour but de trouver une solution au conflit indochinois qui vient de commencer. Les pourparlers se soldent par un échec.
Le 5 octobre 1948, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est créée à Fontainebleau. Il s'agit de la premiÚre union de protection de l'environnement établie à l'échelle mondiale[81].
Fontainebleau, fidÚle à sa tradition militaire, resta longtemps une ville de garnison : elle fut le siÚge de l'état-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre, AFCENT), des forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN de 1949 à 1967.
La ville accueille actuellement une grande Ă©cole dâaffaires qui lui donne une renommĂ©e internationale : lâINSEAD, ainsi qu'une annexe de l'Ăcole des mines de Paris.
Politique et administration
La commune est une sous-préfecture depuis 1879 et un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Melun.
Rattachements administratifs
La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Fontainebleau du département de la Seine-et-Marne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Fontainebleau[67]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 d'un nouveau canton de Fontainebleau.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de Seine-et-Marne.
Intercommunalité
Fontainebleau était le siÚge de la communauté de communes du pays de Fontainebleau, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau dont la commune est désormais le siÚge.
Tendances politiques et résultats
La ville est trÚs largement ancrée à droite, cette orientation se manifestant tant au niveau national et européen qu'au niveau local et régional. Par ailleurs, l'abstention y est réguliÚrement inférieure à la moyenne nationale.
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2002, les Bellifontains ont placĂ© Jacques Chirac en tĂȘte au premier tour avec 27,82 % des suffrages exprimĂ©s suivi de Jean-Marie Le Pen qui obtient un score de 15,39 %, Lionel Jospin arrivant en troisiĂšme position avec 12,07 % des voix. Au second tour, les Ă©lecteurs se sont portĂ©s Ă 83,51 % pour Jacques Chirac contre 16,49 % pour Jean-Marie Le Pen[82]. Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012, les Ă©lecteurs ont votĂ© au second tour Ă 61,41 % pour Nicolas Sarkozy contre 38,59 % pour François Hollande, soit plus de dix points de plus pour le candidat de l'UMP que la moyenne nationale qui lui donnait 48,36 % des suffrages[83].
Les scrutins europĂ©ens voient Ă©galement la droite arriver en tĂȘte Ă Fontainebleau. Aux Ă©lections europĂ©ennes de 2014, c'est la liste UMP conduite par Alain Lamassoure qui est arrivĂ©e Ă en tĂȘte avec 27,48 % des suffrages suivie par la liste Front national d'Aymeric Chauprade avec 18,26 % des voix. La liste UDI-MoDem de Marielle de Sarnez se place en troisiĂšme position Ă Fontainebleau tandis que la premiĂšre liste de gauche arrive en quatriĂšme position seulement avec moins de 10 % des suffrages (liste PS conduite par Pervenche BerĂšs)[84].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Frédéric Valletoux obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 619 voix (45,77 %, 25 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[85] :
- Richard Duvauchelle (UMP, 2 282 voix, 39,88 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 communautaires) ;
- Roseline Sarkissian (DVG, 821 voix, 14,34 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 41,61 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LaRem menée par le maire sortant Frédéric Valletoux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 348 voix (60,37 %, 27 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant trÚs largement la liste LR menée par Cédric Thoma, qui a recueilli 1 541 voix (39,62 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,72 % des électeurs se sont abstenus[86].
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Fontainebleau est le siÚge du tribunal de grande instance ayant sa juridiction sur les cantons de Fontainebleau, Nemours et Montereau-Fault-Yonne. La commune était également le siÚge des Archives nationales contemporaines françaises, qui incluait aussi les archives électroniques, mais le site fermera en 2021 pour cause d'effondrement[95].
La ville possĂ©dait aussi une prison amĂ©nagĂ©e depuis 1995 en musĂ©e national des prisons[96]. Mais celui-ci ferme dĂ©finitivement en 2010, le bĂątiment vendu pour ĂȘtre rĂ©habilitĂ© en appartements et ses collections sont parties Ă lâĂcole nationale d'administration pĂ©nitentiaire Ă Agen[97].
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
---|---|---|---|---|
Alba Iulia[98] | Roumanie | depuis le | ||
borough londonien de Richmond upon Thames[99] | Royaume-Uni | depuis | ||
Constance[99] - [100] | Allemagne | depuis le | ||
Lodi[99] | Italie | depuis | ||
Siem Reap[99] | Cambodge | depuis le | ||
Sintra[99] | Portugal | depuis le |
Constance étant également jumelée à Richmond depuis 1983 et Lodi depuis 2011, Fontainebleau connaßt ainsi deux cas de jumelages tripartites.
Constance
Constance est une ville de 85 000 habitants situĂ©e au sud de l'Allemagne. Ă la frontiĂšre avec la Suisse et prĂšs des Alpes, elle s'ouvre sur le lac du mĂȘme nom.
C'est sous l'inspiration de l'homologue allemand que la Ville de Fontainebleau a établi une zone piétonne dans le centre-ville, devenant une des pionniÚres en France[101].
En , dans le cadre du 50e anniversaire du jumelage, la Ville de Fontaniebleau offre une copie d'une des sculptures de chiens de la fontaine de Diane du chĂąteau Ă Constance qui l'installe dans la cour de son hĂŽtel de ville[102]. D'autres symboles de ce jumelage peuvent ĂȘtre citĂ©s : l'une des voies de Fontainebleau est nommĂ©e boulevard de Constance (oĂč est situĂ© l'INSEAD), rĂ©ciproquement trouve-t-on l'allĂ©e de Fontainebleau (allemand : Fontainebleau-Allee) dans la ville allemande[103] - [104]. Ă cela peut-ĂȘtre ajoutĂ© un ferry sur le lac de Constance baptisĂ© Fontainebleau[105].
- Sculpture du chien bellifontain, Ă Constance.
- Ferry Fontainebleau.
Sintra
Sintra est ville de 378 000 habitants (deuxiÚme municipalité la plus peuplée du pays) située sur la cÎte ouest du Portugal, prÚs de la capitale Lisbonne. La ville est inscrite à l'UNESCO et partage un cadre historique et culturelle ainsi qu'une tradition équestre.
Le jumelage est officialisé le . Une nouvelle section internationale lusophone dans les écoles est créée à Fontainebleau[106].
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Bellifontains[107] (par étymologie incorrecte, c'est-à -dire étymologie populaire), bien que le gentilé historique des habitants de Fontainebleau soit Fontainebleaudiens[108].
Population : de 15 000 habitants (2016), 34 000 pour l'agglomĂ©ration qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » oĂč se trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siĂšcle mĂȘme si celle de l'agglomĂ©ration, et notamment d'Avon, a considĂ©rablement augmentĂ©.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[109] - [Note 13].
En 2020, la commune comptait 15 903 habitants[Note 14], en augmentation de 8,65 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăcoles primaires
- école primaire internationale Léonard-de-Vinci (disparition prévue pour la rentrée 2024[111]) ;
- Ă©cole primaire Paul-Jozon ;
- Ă©cole primaire Saint-Merry ;
- Ă©cole primaire Lagorsse ;
- école du Bréau ;
- école Sainte-Marie (école privée) ;
- école Saint-Louis, anciennement Cours Branger (école privée) ;
- centre actif bilingue (école privée).
CollĂšges
- collĂšge International ;
- collĂšge Lucien-CĂ©zard ;
- collĂšge Jeanne-dâArc-Saint-Aspais (collĂšge privĂ©).
Lycées
- lycée François-Couperin ;
- lycée international François-Ier ;
- lycĂ©e Jeanne-dâArc-Saint-Aspais (lycĂ©e privĂ©) ;
- lycée technique professionnel privé Blanche-de-Castille.
Enseignement supérieur
- Ăcole de gendarmerie de Fontainebleau ;
- Ăcole nationale supĂ©rieure des mines de Paris (Centre de recherche et ISIGE) ;
- Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) ;
- IUT SĂ©nart Fontainebleau (Informatique/GEA/TC) ;
- Université Paris-Cité (station d'écologie forestiÚre) ;
- classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI, PCSI, MP, PSI, PC et BCPST) du lycée François-Ier ;
- classes préparatoires aux grandes écoles (ECE 1re et 2e années) du lycée François-Couperin.
Manifestations culturelles et festivités
Les établissements de la ville et du chùteau sont le terrain de plusieurs festivals annuels. On y compte le festival de l'histoire de l'art organisé depuis 2011 en mai-juin, le festival Série Series (qui réunit des créateurs de séries européennes) organisé depuis 2012 en juin-juillet ou encore le festival Django Reinhardt déplacé de Samois-sur-Seine au parc du chùteau depuis 2017. à ceux-là , peut-on ajouter Les Naturiales dédiées au printemps et à la découverte de la biodiversité et ayant principalement lieu sur la place de la République en mai.
La fĂȘte patronale est celle de la Saint-Louis, chaque fin dâaoĂ»t. Elle a Ă©tĂ© un moment de cĂ©lĂ©brations musicales et surtout dâun feu d'artifice annuel, sa cĂ©lĂ©bration se cantonnant de nos jours Ă cette derniĂšre tradition[112] - [113]. Celui de 2019, par exemple, est tirĂ© Ă 22 h dans le parc du chĂąteau pendant 25 minutes pour un budget de 40 000 euros et rendu gratuit pour un public estimĂ© Ă 25 000 personnes[113].
La fĂȘte nationale du est souvent lâoccasion de cĂ©lĂ©brations solennelles et dâautres festivitĂ©s. Ainsi, peut-on noter dans les annĂ©es 1930, par exemple, sur plusieurs jours, des revues de troupes, des illuminations de lâhĂŽtel de ville, des encouragements Ă pavoiser et illuminer les façades tout comme des actions caritatives, des concerts ainsi que des compĂ©titions sportives[114] - [115]. Au XXIe siĂšcle, la Ville organise gĂ©nĂ©ralement le un dĂ©filĂ© dans la rue Grande auquel succĂšdent une cĂ©rĂ©monie de rĂ©compense scolaire ainsi quâun pique-nique et un bal sur la place de la RĂ©publique[116] - [117].
Santé
Fontainebleau est le siĂšge du centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne et dispose Ă©galement d'une clinique, la polyclinique de la ForĂȘt. La ville possĂšde en outre un centre d'imagerie mĂ©dicale. Plusieurs maisons de retraites mĂ©dicalisĂ©es se trouvent Ă©galement Ă Fontainebleau comme de nombreux mĂ©decins et professions paramĂ©dicales.
Sports
Le sport équestre se développe à Fontainebleau avec notamment l'hippodrome de la Solle et le Grand Parquet. La multiplicité de ces installations et événements vaut par ailleurs à la ville le surnom de « capitale du cheval » (disputé avec Chantilly)[118] - [119]. Pour ce qui est du football, deux clubs revendiquent une identité bellifontaine : le Racing Club du Pays de Fontainebleau ainsi que le Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau (ce dernier ayant début la carriÚre de Lilian Thuram).
MĂ©dias
De nos jours, les informations sur la commune sont couverts par La RĂ©publique de Seine-et-Marne et Le Parisien. Autrefois, un hebdomadaire plus local est paru de 1840 Ă 1944 : L'Abeille de Fontainebleau.
Cultes
On note, outre la présence de l'église paroissiale catholique (l'église Saint-Louis dans le centre-ville), celle d'un temple réformé et celle d'une synagogue.
Ăconomie
Fontainebleau est une ville relativement touristique â en 2011, 450 000 personnes ont visitĂ© le chĂąteau et environ 13 millions la forĂȘt â mais ne parvient pas Ă retenir ses visiteurs pour des sĂ©jours de courte durĂ©e. La ville abrite aussi le musĂ©e national des Prisons (fermĂ© depuis 2010) et un musĂ©e municipal principalement consacrĂ© aux uniformes et armes des soldats du Premier et Second Empire.
Elle attire Ă©galement une population universitaire, largement Ă©trangĂšre, qui vient Ă©tudier, enseigner et travailler Ă l'INSEAD, une des meilleures Ă©cole de management en France et dans le monde[120]. L'ESIGETEL (Ăcole supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs en informatique et gĂ©nie des tĂ©lĂ©communications) crĂ©Ă©e en 1986 y Ă©tait Ă©galement installĂ©e, prĂšs du Port de Valvins, jusqu'Ă l'Ă©tĂ© 2012, oĂč elle se dĂ©place pour Villejuif. C'est une Ă©cole de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. L'UPEC est Ă©galement prĂ©sente Ă Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT SĂ©nart Fontainebleau, lequel compte trois dĂ©partements d'enseignement supĂ©rieur (Gestion des Entreprises ; Informatique ; Techniques de commercialisation), comme l'UniversitĂ© de Paris avec sa station de biologie vĂ©gĂ©tale et d'Ă©cologie forestiĂšre (station expĂ©rimentale, fondĂ©e Ă la fin du XIXe siĂšcle par le cĂ©lĂšbre botaniste Gaston Bonnier).
Hormis les commerces de proximitĂ© et de loisirs et les professions libĂ©rales, l'activitĂ© Ă©conomique de Fontainebleau est assez restreinte. Celle-ci pourrait connaĂźtre un nouveau dĂ©veloppement en fonction de la rĂ©ussite des reconversions des importantes casernes dĂ©saffectĂ©es que compte la ville et qui offrent une possibilitĂ© d'agrandissement de l'espace urbain inespĂ©rĂ©e pour une ville entourĂ©e de forĂȘts.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
ChĂąteau
Fontainebleau abrite un trÚs célÚbre chùteau royal, le second plus grand chùteau de France derriÚre celui de Versailles. Forteresse mentionnée pour la premiÚre fois en 1137, il est agrandi par Saint Louis, qui aime y prendre le « déduit de chasse » et qui y ajoute aussi un couvent-hÎpital. Louis XIV y révoqua l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau le . C'est dans la cour (appelée depuis Cour des Adieux), devant le chùteau, que l'empereur Napoléon Ier abdiqua devant sa Garde impériale en 1814.
ForĂȘt
La forĂȘt est rĂ©putĂ©e pour la diversitĂ© de ses espĂšces et de son relief ainsi que par sa taille (15 000 ha pour la forĂȘt dite domaniale et 25 000 ha pour l'ensemble du massif).
Patrimoine religieux
L'Ă©difice religieux principal se trouve ĂȘtre l'Ă©glise Saint-Louis, Ă©tablie au XVIIe siĂšcle puis restaurĂ© et agrandi en 1868[121]. Plus au nord, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours et la chapelle du Carmel, toutes deux du XIXe siĂšcle, viennent s'ajouter Ă cet ensemble catholique au sein de la ville. La forĂȘt renferme, quant Ă elle, le prieurĂ© Notre-Dame de Franchard. Ăgalement et de rĂŽle connexe, le bĂątiment de la Mission dĂ©pendant de la paroisse est situĂ© Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise.
D'autres cultes ont Ă©galement leur Ă©difice dans le centre-ville : le temple protestant (de l'Ăglise protestante unie) et la synagogue (judaĂŻsme). Cette derniĂšre, inaugurĂ©e en 1965, est bĂątie sur le lieu d'un premier temple israĂ©lite Ă©levĂ© en 1856, lequel a Ă©tĂ© profanĂ© puis incendiĂ© en 1941, sous l'Occupation.
Patrimoine civil
Le patrimoine civil se concentre essentiellement dans la rue Grande : on y retrouve notamment l'hÎtel de ville, élevé en 1864 puis agrandi dans les années 1960 ; le palais de justice, ancien hÎtel des Fermes ; l'hÎtel des Postes, élevé en 1893 sur les plans de Jean Boussard.
Patrimoine bancaire et commercial
Ădifice conçu pour son institution, l'hĂŽtel de la Caisse d'Ă©pargne a Ă©tĂ© Ă©levĂ© en 1892 sur les plans d'Octave Courtois-Suffit (devenu un temps une galerie d'art contemporain au XXIe siĂšcle). L'hĂŽtel de la Banque de France dans la rue Grande a quant Ă lui d'abord Ă©tĂ© une sorte d'hĂŽtel particulier entre autres habitĂ© par un sĂ©nateur pendant plusieurs annĂ©es ; la Banque de France y installe sa succursale de 1910 Ă 2004. En face de l'Ă©glise et de l'hĂŽtel de ville se dresse l'immeuble des Nouvelles Galeries : Ă©levĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle dans une perspective Ă la fois commerciale et rĂ©sidentielle, sa structure imite celle des galeries parisiennes et complĂšte le patrimoine plus contemporain du centre-ville.
Patrimoine funéraire
Le premier cimetiĂšre de la ville a Ă©tĂ© celui des Mathurins, avant le XVIIe siĂšcle. Le bourg a par la suite connu le cimetiĂšre de la rue des Petits-Champs jusqu'Ă la RĂ©volution. De nos jours, Fontainebleau compte un cimetiĂšre principal et un cimetiĂšre juif plus petit et en retrait, tous deux en lisiĂšre de la forĂȘt. Le cimetiĂšre principal, celui anciennement dĂ©nommĂ© « du Mont-Pierreux », est un lieu frĂ©quentĂ© par les touristes intĂ©ressĂ©s par son aspect historique et stylistique, ses plus vieilles tombes datant du dĂ©but du XIXe siĂšcle. Certaines personnalitĂ©s ayant contribuĂ© au dĂ©veloppement de la ville y sont inhumĂ©es, telles que les deux cĂ©lĂšbres « sylvains » Claude François Denecourt et Charles Colinet, ou encore l'architecte renommĂ© Henri Labrouste dans le tombeau familial. Un grand nombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont des membres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans une division rĂ©servĂ©e en aval.
Patrimoine monumental et mémoriel
Ă la sortie sud-ouest de la ville, l'obĂ©lisque dit « de Marie-Antoinette » trĂŽne au centre d'un carrefour routier : il est Ă©levĂ© en 1786 par de Cheyssac, grand maĂźtre des Eaux et ForĂȘts, en l'honneur de Marie-Antoinette et de ses enfants. En outre, jadis, place Denecourt « aujourd'hui NapolĂ©on-Bonaparte », le monument Ă Rosa Bonheur se caractĂ©risait par « un taureau en bronze Ćuvre de la grande artiste mĂȘme, sur un socle avec quatre bas-reliefs reprĂ©sentant son portrait et trois de ses tableaux »[122] ; ce monument, inaugurĂ© en 1901, n'existe plus puisque fondu sous le rĂ©gime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des mĂ©taux non ferreux.
Jouxtant le cimetiĂšre de la ville, le monument aux morts est le cadre des commĂ©morations des guerres du XXe siĂšcle. Dans la forĂȘt, le monument Ă Georges Mandel marque le lieu de l'assassinat de l'homme politique et rĂ©sistant en 1944. Quant au monument aux morts de l'artillerie et du train, celui-ci a trĂŽnĂ© dans la cour du quartier des HĂ©ronniĂšres de 1925 Ă 2004 avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă Draguignan.
HĂŽtels particuliers et villas
Dans la rue Saint-HonorĂ©, on compte notamment lâhĂŽtel de Bellune (no 4), lâhĂŽtel de Polignac (no 23), lâhĂŽtel de Conti (no 27), lâhĂŽtel d'Aligre (no 29) ou encore la villa Lavaurs (no 88) plus rĂ©cente. Sur un autre axe, le boulevard Magenta, peut-on trouver lâhĂŽtel du Tambour (no 27) ainsi que lâhĂŽtel de Pompadour. Ce dernier pavillon est construit par Gabriel pour la maĂźtresse du roi Louis XV ; elle avait aussi fait amĂ©nager un jardin botanique et une mĂ©nagerie pour distraire le roi de sa mĂ©lancolie. Enfin, dans le centre-ville s'inscrivent lâhĂŽtel de l'Aigle Noir (place NapolĂ©on-Bonaparte) et lâhĂŽtel d'Albret (place d'Armes).
Musées
Autrefois installĂ© dans la villa Lavaurs, le musĂ©e napolĂ©onien d'art et d'histoire militaires est le troisiĂšme musĂ©e de France par l'importance et la qualitĂ© de ses collections dans sa thĂ©matique. Il a prĂ©sentĂ© en huit salles des collections d'armes et d'uniformes remontant au XVIe siĂšcle ; certaines piĂšces furent donnĂ©es au musĂ©e par l'ImpĂ©ratrice EugĂ©nie. Ăgalement disparu, le musĂ©e d'Art figuratif contemporain rassemblĂ© des Ćuvres de peintres contemporains Ă l'hĂŽtel Stucken.
Cavalerie
Fontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :
- le Centre sportif d'équitation militaire (CSEM) : installé dans les anciennes écuries du chùteau, ce centre forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compétition ;
- le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriété militaire) : cet espace accueille notamment la Grande Semaine de l'élevage ou le Concours complet international de Fontainebleau ;
- l'hippodrome de Fontainebleau de la Solle ;
- d'autres centres Ă©questres.
C'est à Bois-le-Roi, commune proche de Fontainebleau, qu'eut lieu en 1776, la premiÚre course de chevaux sur le mode anglais, au lieu-dit de Sermaise. Le premier essai remporta un grand succÚs mondain, inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang.
Le choix de la vallĂ©e de la Solle fut dĂ©terminĂ© en 1852 par les chasseurs de la Garde. En effet, ceux-ci en garnison Ă Fontainebleau avaient dĂ©boisĂ© cet espace pour l'utiliser comme terrain de manĆuvre.
AprĂšs leur dĂ©part, des jeunes y organisaient des courses dans une ambiance familiale. Le site Ă©tant idĂ©al pour les courses de chevaux, il fut dĂ©cidĂ© d'y construire un hippodrome. Ce fut fait en 1862 oĂč il fut inaugurĂ© par le couple impĂ©rial.
Gastronomie
Il existe un fromage traditionnel nommé le fontainebleau[123]. Il s'agit essentiellement d'une texture à base de crÚme fraßche ou de fromage blanc frais de lait de vache et de crÚme fouettée.
Une entreprise locavore, baptisée « La Gùtinerie », est implantée au no 80 de la rue de France. Le projet vise la production de légumes, de fruits, de fromage en provenance de communes du sud Seine-et-Marne et de communes voisines d'Essonne. Par ailleurs, l'entreprise reçoit le trophée de la réserve de biosphÚre de Fontainebleau et du Gùtinais en 2016[124].
Fontainebleau et le cinéma
De nombreux films ont Ă©tĂ© tournĂ©s Ă Fontainebleau[125] : au chĂąteau (voir chĂąteau de Fontainebleau), dans la forĂȘt (voir forĂȘt de Fontainebleau), dans la prison-musĂ©e :
- 2002 : Moi CĂ©sar, 10 ans Âœ, 1m39 de Richard Berry.
- 2005 : Marie Besnard, l'empoisonneuse de Christian Faure.
et en ville :
- 1914 : Ursule Mirouët de Daniel Riche (rue de France)
- 1926 : Titi Ier, roi des gosses de René Leprince (hÎtel du Cadran Bleu)
- 1933 : L'Homme Ă l'Hispano de Jean Epstein
- 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir (place d'Armes)
- 1938 : Le jour se lÚve de Marcel Carné (hÎtel de l'Aigle Noir)
- 1941 : Madame Sans-GĂȘne de Roger RichebĂ© (hĂŽtel de l'Aigle Noir)
- 1941 : Nous les gosses de Louis Daquin
- 1946 : Les Eaux troubles de Henri Calef (rue des Sablons)
- 1948 : Le Colonel Durand de René Chanas
- 1950 : La Passante de Henri Calef (rue de France)
- 1950 : Olivia de Jacqueline Audry (carrefour du Bas-Bréau)
- 1953 : Tambour battant de Georges Combret
- 1953 : La Pocharde de Georges Combret
- 1968 : Trois filles vers le soleil de Claude Mulot (50 rue BĂ©ranger)
- 1968 : Bye bye, Barbara de Michel Deville (hĂŽtel de l'Aigle Noir)
- 1972 : Les Zozos de Pascal Thomas (lycée François Ier)
- 1974 : Paul Gauguin de Roger Pigaut (ancien hĂŽtel de Launoy)
- 1977 : Coup de tĂȘte de Jean-Jacques Annaud (rue Grande, hĂŽtel NapolĂ©on)
- 1979 : Jean JaurĂšs : vie et mort d'un socialiste d'Ange Casta (ancien hĂŽtel de Launoy)
- 1979 : Celles qu'on n'a pas eues de Pascal Thomas
- 1981 : Tourgueniev d'Alain Jomy (ancien hĂŽtel de Launoy)
- 1983 : S.O.S. Charlots de Jean-Paul Jaud
- 1984 : Tristesse et Beauté de Joy Fleury (hÎtel de l'Aigle Noir)
- 1986 : Tandem de Patrice Leconte (hÎtel Napoléon)
- 1988 : La LĂ©gende du saint buveur d'Ermanno Olmi (gare, route des Cascades)
- 1988 : Itinéraire d'un enfant gùté de Claude Lelouch (rue Royale)
- 1988 : La Révolution française (The French Revolution) de Robert Enrico et Richard T. Heffron (route de Melun)
- 1990 : Lacenaire de Francis Girod
- 1990 : Le Squale de Claude Boissol (gare, rue Royale, hĂŽtel de Londres)
- 1990 : La Pagaille de Pascal Thomas (hĂŽtel de l'Aigle Noir)
- 1991 : Ma vie est un enfer de Josiane Balasko (derniĂšre scĂšne)
- 1997 : Qui mange qui ? de Dominique Tabuteau
- 2000 : Les Misérables de Josée Dayan (ancien hÎtel de Launoy)
- 2007 : La Clef de Guillaume Nicloux (rue Saint-Merry, hĂŽtel de l'Aigle Noir)
- 2007 : Les Femmes de l'ombre de Jean-Paul Salomé
- 2007 : Parlez-moi de la pluie d'AgnĂšs Jaoui (hĂŽtel de l'Aigle Noir)
- 2020 : Le Lion de Ludovic Colbeau-Justin (boulevard Maréchal-Foch)[126] - [127]
Souverains, souveraines et présidents français
- Louis IX (1214-1270) qui fit agrandir le chĂąteau fort d'origine.
- Philippe IV le Bel (1268-1314), né et mort à Fontainebleau, roi de 1285 à 1314.
- François II (1544-1560), né à Fontainebleau, roi de 1559 à 1560.
- Henri III (1551-1589), né à Fontainebleau, frÚre du précédent, roi de 1574 à 1589.
- Louis XIII, dit le Juste (1601-1643), né à Fontainebleau, roi de 1610 à 1643.
- Napoléon Ier (1769-1821), empereur des français de 1804 à 1814, séjourna souvent à Fontainebleau et y abdiqua.
- Napoléon III (président de la République française sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte) y passait l'été avec la cour.
Artistes
- Pierre Gobert (1622-1744), peintre français
- Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860), peintre romantique français, mort à Fontainebleau.
- Antoine Samuel Adam-Salomon (1818-1881), sculpteur et photographe, a vécu et a été inhumé à Fontainebleau.
- Pierre-Charles Comte (1823-1895), peintre français mort à Fontainebleau.
- Gustave Doyen (1836-1923), peintre français mort à Fontainebleau.
- Léon Gouvenin (1840-1913), architecte français, né, ayant vécu, mort et ayant réalisé plusieurs édifices à Fontainebleau.
- Paul Tavernier (1852-1943), peintre français mort à Fontainebleau.
- Amédée Joyau (1872-1913), a vécu et est mort dans cette ville.
- Henri Sauvard (1880-1973), peintre, né à Fontainebleau.
- MĂ©cislas Golberg (1869-1907), poĂšte, dramaturge et critique d'art, mort Ă Fontainebleau.
- Gabriel Fournier (1893-1963), artiste peintre, a vécu et est mort à Fontainebleau.
- Pascal Lecocq (né en 1958), artiste peintre, né à Fontainebleau.
- Lewis Trondheim, (né en 1964), scénariste et dessinateur de bandes dessinées.
- Alfred Georges Regner (1902-1987), peintre graveur.
- Antony Damien (1858-1943), post-impressionniste disciple d'Alfred Sisley, mort Ă Fontainebleau.
- Charlotte Rampling (née en 1946), actrice ayant vécu à Fontainebleau.
- Stéphane Wrembel, guitariste auteur, compositeur et interprÚte, il a notamment fait les musiques de Woody Allen Minuit à Paris et Vicky Cristina Barcelona.
- Jean-Albert LiÚvre (né en 1961), auteur réalisateur français, né à Fontainebleau, élÚve en pension à Saint-Aspais.
- Louis Stanislas Renoult (né en 1972), chanteur, né à Fontainebleau.
- Mark Maggiori (né en 1977), chanteur du groupe de nu metal belifontain Pleymo, né à Fontainebleau.
- The Pollen, groupe de rock des années 1980.
- Régis Pasquier (né en 1945), violoniste français, né à Fontainebleau.
- François-Ăric Gendron (nĂ© en 1954), acteur français, nĂ© Ă Fontainebleau.
Autres personnalités liées à la commune
- Pierre Dan (vers 1580-1649), trinitaire et chroniqueur historique, inhumé à Fontainebleau.
- Pierre Jacques du Bousquet d'Argence (1765-1823), général de brigade de la Révolution et de l'Empire.
- Claude Augé (1854-1924), pédagogue, éditeur et lexicographe, mort à Fontainebleau.
- Raoul AnglÚs (1887-1967), homme politique, né à Fontainebleau.
- Pierre Bourgoin (1912-1966), Compagnon de la Libération, né à Fontainebleau.
- Jacques-Joseph Champollion (1778-1867), archéologue français, mort à Fontainebleau.
- Charles Constant (1846-1918), avocat français et historien local, né à Fontainebleau.
- Claude François Denecourt (1788-1875), vĂ©tĂ©ran de l'armĂ©e napolĂ©onienne et crĂ©ateur des sentiers touristiques forestiers du mĂȘme nom, mort Ă Fontainebleau.
- Patrick Devedjian (1944-2020), ancien ministre, député, maire, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, né à Fontainebleau.
- Paul Dubrule (né en 1934), ancien maire de Fontainebleau.
- Nicolas Esquillan (1902-1989), ingénieur spécialisé en ouvrage d'art, né à Fontainebleau.
- Alain Froment (né en 1952), médecin et anthropologue
- Tiphaine Samoyault (née en 1968), enseignante, critique littéraire et romanciÚre grandit à Fontainebleau.
- Georges Gurdjieff, mystique, philosophe, compositeur, écrivain, scénariste et chorégraphe.
- Mellon Jolly (1795-1872), ancien archevĂȘque de Sens, y est mort.
- Jules Lachelier (1832-1918), philosophe, né et mort à Fontainebleau.
- Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz (1877-1939), poĂšte et Ă©crivain, mort Ă Fontainebleau.
- Robert Maggiori (né en 1947), philosophe et journaliste.
- Philippe Mahut (1956-2014), footballeur professionnel.
- Georges Mandel (1885-1944), homme politique français, assassinĂ© par la milice en forĂȘt de Fontainebleau.
- Louis Auguste Marchand de Plauzonne (1774-1812), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né à Fontainebleau.
- Pierre Justin Marchand de Villionne (1740-1813), général de brigade de la Révolution française, né à Fontainebleau.
- Jacques Louis François Milet (1763-1821), gĂ©nĂ©ral de brigade de la RĂ©volution et de lâEmpire, mort Ă Fontainebleau.
- Ăliane Montel (1898-1993), physicienne et chimiste française, enseignante au lycĂ©e de Fontainebleau.
- Philippe Joseph Patel (1741-1821), général de brigade de la Révolution française, mort à Fontainebleau.
- Nicolas Joseph Schreiber (1752-1833), gĂ©nĂ©ral de brigade de la RĂ©volution et de lâEmpire mort Ă Fontainebleau.
- Léo de Plan de Sieyes (1812-1883), député de la DrÎme, né à Valence, mort à Fontainebleau.
- Paul Séramy (1920-1992), sénateur et maire de Fontainebleau jusqu'à sa mort en 1992.
- Louis Stanislas Xavier Soyez (1769-1839), gĂ©nĂ©ral de brigade de la RĂ©volution et de lâEmpire mort Ă Fontainebleau.
- François Ădouard Virlet (1810-1889), officier français, mort Ă Fontainebleau.
- Antoine Richard (né en 1960), champion d'athlétisme, ex-recordman de France du 100 m et médaille de bronze aux JO de Moscou en 1980), né à Fontainebleau.
- Jean-Luc Reichmann (né en 1960) animateur de télévision, comédien.
- Charles Edme Saint Marcel (1819-1890), peintre paysagiste, Ă©lĂšve d'EugĂšne Delacroix, mort Ă Fontainebleau le .
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | TiercĂ© en fasce : au premier, dâor, Ă l'aigle d'Empire de sable ; au deuxiĂšme, d'azur Ă la fasce ondĂ©e d'argent ; au troisiĂšme, d'argent Ă la salamandre enflammĂ©e de gueules ; au canton des villes de seconde classe brochant[128]
|
|
---|---|---|
Détails | Octroyé par Napoléon III par décret du [128]. |
Le blason de la ville peut notamment ĂȘtre retrouvĂ© dans l'insigne du 120e rĂ©giment du train. Il se matĂ©rialise Ă©galement dans des l'architecture de la citĂ©, notamment dans les façades de l'hĂŽtel de ville et de l'hĂŽtel de la Caisse d'Ă©pargne.
- Blason sur la façade de l'hÎtel de ville.
- Blason sur la façade de l'hÎtel de la Caisse d'épargne
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-François Hébert et Thierry Sarmant, Fontainebleau : mille ans d'histoire de France, Paris, Tallandier, , 448 p. + 16 p. d'illustrations hors texte (ISBN 979-10-210-0099-5).
- Maurice Toesca, Les grandes heures de Fontainebleau, Paris (SFELT), 1950, 280 pages (ill.) ; réédité ultérieurement.
- Guides Joanne, Fontainebleau et la forĂȘt, Paris, Hachette, , 72 p. (lire en ligne).
- Robert Louis Stevenson, La forĂȘt au trĂ©sor : Fontainebleau, Barbizon, Ăd. PĂŽles d'images, , 96 p. (ISBN 295161005X), texte original en ligne.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Le patrimoine architectural et mobilier de Fontainebleau sur le site du ministÚre français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathÚque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général.
- « Fontainebleau », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Fontainebleau » sur Géoportail.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Distance de Paris Ă Fontainebleau, Ă vol d'oiseau
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Carte issue de la vectorisation des cartes géologiques imprimées au 1/50 000 du BRGM couvrant le secteur de Fontainebleau (feuilles « n°258 - Melun » et « n°294 - Fontainebleau » ) avec harmonisation au niveau départemental des couleurs et des légendes de ces cartes géologiques (base de données CHARM-50 du BRGM).
- La « traversée » de la commune donnée par Sandre est contestable (et non reconnu par la SIGES), le fleuve longeant la limite communale sur sa pointe nord-est.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Pelouses, pĂąturages naturels, landes et broussailles, vĂ©gĂ©tation sclĂ©rophylle, forĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systÚmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations, un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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- Jean-François Hebert et Thierry Sarmant, Fontainebleau. Mille ans d'histoire de France, Fontainebleau, Tallandier, , 448 p. (ISBN 979-10-210-0174-9, lire en ligne).
- Fred dâHuve, Fontainebleau 1900, Fontainebleau, AKFG Editions, (ISBN 979-10-95061-47-2), p. 104.
- « Le CongrÚs mondial de la nature et l'UICN en sept questions », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
- Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du MinistÚre de l'Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2012 à Fontainebleau.
- Résultats des élections européennes de 2014 à Fontainebleau.
- RĂ©sultats officiels pour la commune Fontainebleau
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Seine-et-Marne (77) - Fontainebleau », sur interieur.gouv.fr, MinistÚre de l'Intérieur (consulté le ).
- [PDF] Maires de Fontainebleau - Archives municipales
- « Hommage au sĂ©nateur-maire Paul SĂ©ramy », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « FrĂ©dĂ©ric Valletoux Ă©lu maire », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne).
- Yoann Vallier, « Seine-et-Marne. Qui sera le nouveau maire de Fontainebleau ? : FrĂ©dĂ©ric Valletoux ayant Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ©, la ville va se doter d'un nouveau maire. Si le vote au conseil aura lieu dĂ©but juillet, un favori se dĂ©tache nettement », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Son nouveau rĂŽle de dĂ©putĂ© lâempĂȘche de cumuler les deux fonctions, et sâil a promis quâil « nâabandonnerait pas Fontainebleau », il va devoir cĂ©der son Ă©charpe. Ă peine Ă©lu, il nous indiquait avoir fait le choix de dĂ©missionner du conseil rĂ©gional, pour continuer Ă siĂ©ger au conseiller municipal ».
- RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-21020 : Thomas Martin, « FrĂ©dĂ©ric Valletoux rĂšgle ses comptes : Câest au terme dâune campagne Ă©puisante que FrĂ©dĂ©ric Valletoux a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu. Pour la premiĂšre fois, il fait le point sur la campagne : son rapport avec lâopposition, le dossier du cinĂ©ma, le nouveau maire dâAvon et la guerre des droites Ă lâUMP, il se livre sans filtre », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,â (lire en ligne).
- Frédéric Valletoux quitte LR pour rejoindre Agir
- Sophie Bordier, « Fontainebleau : Julien Gondard succĂšde Ă FrĂ©dĂ©ric Valletoux Ă la tĂȘte de la citĂ© impĂ©riale : AprĂšs plus de seize ans de mandat, lâancien maire Ă©lu dĂ©putĂ© le 19 juin dernier a passĂ© le relais lundi soir Ă son premier adjoint depuis 2020, Ă©galement ancien directeur de cabinet de 2005 Ă 2012. », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Ălu par 26 voix sur 27, lâopposition nâayant pas pris part au vote, Julien Gondard mesure « lâhonneur » dâĂȘtre maire dans cette « ville unique et incomparable ».
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