AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Fontainebleau

Fontainebleau (prononcĂ© [fɔ̃.tɛn.blo]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France, Ă  57 kilomĂštres[Note 1] au sud-est de Paris.

Fontainebleau
Fontainebleau
Le chĂąteau de Fontainebleau et l'Ă©tang aux carpes vus du jardin anglais.
Blason de Fontainebleau
Blason
Fontainebleau
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement Fontainebleau
(chef-lieu)
Intercommunalité CA du Pays de Fontainebleau
(siĂšge)
Maire
Mandat
Julien Gondard (SE)
2020-2026
Code postal 77300
Code commune 77186
DĂ©mographie
Gentilé Bellifontains, Fontainebleaudiens
Population
municipale
15 903 hab. (2020 en augmentation de 8,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 92 hab./km2
Population
agglomération
36 724 hab. (2018)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24â€Č 35″ nord, 2° 42â€Č 09″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 150 m
Superficie 172,05 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Fontainebleau
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontainebleau
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 2e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Fontainebleau
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Fontainebleau
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Fontainebleau
GĂ©olocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Fontainebleau
Liens
Site web https://www.fontainebleau.fr/

    En 2020, elle compte 15 903 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Fontainebleau est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1].

    Elle se situe Ă  16,96 km par la route[Note 2] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Fontainebleau[1].

    La commune s'Ă©tend sur 17 205 hectares. C'est la plus vaste commune de la rĂ©gion Île-de-France[3] - [4] - [5] - [6], et elle est presque entiĂšrement recouverte d'une forĂȘt qui s'Ă©tend Ă©galement sur quelques communes limitrophes (25 000 hectares au total). Cette forĂȘt est pour les Parisiens un lieu de promenade mais son relief trĂšs accidentĂ© et ses nombreux rochers en font aussi un lieu rĂ©putĂ© pour la pratique sportive de l'escalade.

    L'agglomĂ©ration melunaise se situe Ă  la limite nord de la forĂȘt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, village cĂ©lĂšbre pour les nombreux peintres prĂ©-impressionnistes qui y ont vĂ©cu. Divers endroits de la forĂȘt sont recouverts de silice (quartz) Ă  l'Ă©tat brut. Les nombreuses plantations de rĂ©sineux effectuĂ©es par l'Office national des forĂȘts sont critiquĂ©es par certains qui estiment que cela a mis Ă  mal la cohĂ©rence de son Ă©cosystĂšme, Ă  l'origine plutĂŽt Ă  base de feuillus.

    La ville stricto sensu, c'est-Ă -dire hors forĂȘt et hors domaine du chĂąteau s'Ă©tend sur 232 hectares.

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches[Note 3] sont[7] : Avon (1,7 km), Samoreau (4,3 km), Vulaines-sur-Seine (5,4 km), Samois-sur-Seine (6,0 km), HĂ©ricy (6,2 km), Thomery (6,2 km), Bois-le-Roi (7,2 km), Champagne-sur-Seine (7,4 km).

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[8] - [9] - [10] - [11].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Fontainebleau.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Fontainebleau[Note 4].

    Hydrographie

    Le ru de la Mare aux Evées à Fontainebleau.

    Le systĂšme hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau :

    Par ailleurs, son territoire est Ă©galement traversĂ© par les aqueducs de la Vanne et du Loing[16] et l’aqueduc de la Voulzie.

    La longueur linĂ©aire globale des cours d'eau sur la commune est de 43 km[17].

    La Seine[Note 5], fleuve long de 774,76 km[18] ne traverse pas la commune.

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].

    La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[21] - [22].

    Seize autres espaces protégés sont présents dans la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[39].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[40]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[41].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Fontainebleau comprend une ZNIEFF de type 1[Note 6] - [42] - [Carte 1], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[43], et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [42], la « vallĂ©e de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[44].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[45]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records FONTAINEBLEAU_SAPC (77) - alt : 84 m 48° 24â€Č 18″ N, 2° 40â€Č 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1989 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,4 0,1 2 3,8 7,7 10,4 12,4 12,2 8,8 6,3 2,7 0,7 5,7
    Température moyenne (°C) 3,6 4,4 7,3 9,8 14 16,9 19,3 19 15,2 11,4 6,6 3,8 11
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,7 12,7 15,9 20,4 23,3 26,1 25,9 21,6 16,5 10,5 6,9 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,1
    08.01.10
    −15,9
    07.02.12
    −14,6
    01.03.05
    −8,5
    08.04.03
    −3,9
    05.05.1996
    −1
    04.06.01
    3
    11.07.1990
    1,8
    30.08.1993
    −1,5
    30.09.1995
    −5,5
    17.10.1992
    −14,3
    24.11.1998
    −12,6
    29.12.1996
    −16,1
    2010
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    05.01.1999
    22,5
    24.02.1990
    26,8
    31.03.21
    29,1
    20.04.18
    33,6
    28.05.17
    38,5
    27.06.11
    42,7
    25.07.19
    40,9
    12.08.03
    35,2
    14.09.20
    28,6
    03.10.11
    22,6
    07.11.15
    17,7
    07.12.00
    42,7
    2019
    Précipitations (mm) 57,4 56,2 50,4 63,9 61,3 56,1 62,8 62 59,5 68,2 65,8 70,4 734
    Source : « Fiche 77186002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Fontainebleau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [46] - [47] - [48]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Fontainebleau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[49] et 36 406 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[50] - [51].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[52] - [53].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,79 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,08 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (94,07 %), zones urbanisĂ©es (1,92 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbusive et/ou herbacĂ©e[Note 10] (1,72 %), espaces verts artificialisĂ©s non agricoles (1,72 %), zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication (0,55 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes[Note 11] (< 0,5 %), terres arables (< 0,5 %)[54].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[54].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    671,09 ha 3,89 % 721,40 ha 4,18 % 50,31 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    4,04 ha 0,02 % 4,17 ha 0,02 % 0,14 ha en augmentation
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    16 562,62 ha 96,08 % 16 512,17 ha 95,79 % −50,45 ha en diminution

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[55] - [56] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Fontainebleau.

    La commune compte 199 lieux-dits administratifs[Note 12] répertoriés consultables ici[57].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 9 352, alors qu'il Ă©tait de 8 924 en 2014 et de 9 132 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 84,1 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 11,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 24,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 74,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fontainebleau en 2019 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) supérieure à celle du département (3 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 40,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (40,3 % en 2014), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Fontainebleau en 2019.
    Typologie Fontainebleau[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 84,1 90,2 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,2 3 9,7
    Logements vacants (en %) 11,7 6,8 8,2

    Voies de communication

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Fontainebleau.
    Fontainebleau eut un réseau de tramway de 1896 à 1953. On en voit un ici dans la Grande Rue au début du XXe siÚcle.

    La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse l'extrémité est du territoire de la commune, du nord au sud-est.

    Deux anciennes routes nationales historiques traversent le territoire de Fontainebleau et s'y croisent au centre de la commune (au rond-point de l'Obélisque) :

    • la route nationale 6 (actuelle D 606), en provenance de La Rochette, au nord, et en direction de Moret-Loing-et-Orvanne, au sud-est ;
    • la route nationale 7 (actuelle D 607), en provenance de Barbizon, au nord-ouest, et en direction de Bourron-Marlotte, au sud.

    De nombreuses routes départementales relient Fontainebleau aux communes du département, dont, parmi les plus importantes :

    Les rues de Fontainebleau sont larges et bien percĂ©es. La principale artĂšre, dĂ©nommĂ©e rue Grande s'Ă©tire sur 2 600 m de long. L'artĂšre transversale, qui passe devant l'Ă©glise et la mairie, s'Ă©tend sur 1 200 m.

    Quelques places aĂšrent la ville : la place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, la place NapolĂ©on-Bonaparte anciennement place Denecourt, oĂč s'ouvre la grille du jardin de Diane, la place d'Armes, la place de Franklin-Roosevelt, la place de l'Étape-aux-Vins et la place de la RĂ©publique.

    • SĂ©lection de vues de diffĂ©rentes voies de communication dans Fontainebleau.
    • La ligne ferroviaire de Paris Ă  Marseille dans la forĂȘt de Fontainebleau.
      La ligne ferroviaire de Paris Ă  Marseille dans la forĂȘt de Fontainebleau.
    • La rue Grande, ancienne N 6 dans Fontainebleau.
      La rue Grande, ancienne N 6 dans Fontainebleau.
    • Le rond-point de l'ObĂ©lisque, lieu de croisement de nombreuses routes dĂ©partementales.
      Le rond-point de l'Obélisque, lieu de croisement de nombreuses routes départementales.

    Depuis , la vitesse a été limitée à 30 km/h dans toutes les rues de la ville, sauf sur certains grands axes, dans un souci de sécurité routiÚre et de promotion des modes actifs de déplacement (marche, vélo)[58].

    Le territoire de la commune est traversĂ© par le sentier de grande randonnĂ©e GR 1, entre Bois-le-Roi au nord-est et vers Noisy-sur-École Ă  l'ouest.

    Transports

    De 1896 Ă  1953, Fontainebleau et son agglomĂ©ration ont Ă©tĂ© desservies par le tramway de Fontainebleau. En ce qui concerne le transport ferroviaire, la ville est rattachĂ©e Ă  la gare de Fontainebleau - Avon, situĂ©e dans la commune voisine d'Avon et opĂ©rationnelle depuis le milieu du XIXe siĂšcle : elle est desservie par les trains de la ligne R du Transilien effectuant les liaisons de Paris Ă  Montereau et de Paris Ă  Montargis. MalgrĂ© cette exclave informelle, la commune renferme tout de mĂȘme deux arrĂȘts ferroviaires du fait de son Ă©tendue Ă  la forĂȘt : la halte de Fontainebleau-ForĂȘt et la gare de Thomery, situĂ©s respectivement au nord et au sud.

    • La gare de Fontainebleau - Avon.
      La gare de Fontainebleau - Avon.
    • La halte de Fontainebleau - ForĂȘt.
      La halte de Fontainebleau - ForĂȘt.
    • La gare de Thomery.
      La gare de Thomery.

    Fontainebleau est desservie par plusieurs lignes de bus du rĂ©seau Transdev Île-de-France[59] - [60] :

    Toponymie

    Fontainebleau est attesté sous les formes latinisées Fons Bleaudi, Fons Bliaudi, Fons Blaadi du XIIe et XIIIe siÚcles, Fontem blahaud en 1137, Fontaine belle eau au XVIe (étymologie populaire)[65], Fontainebleau ou autrement Fontaine belle eau en 1630[65], puis sous la latinisation fantaisiste Fons Bellaqueus au XVIIe siÚcle, à l'origine du gentilé Bellifontain.

    Il s'agit d'un composé médiéval en Fontaine- « source, ruisseau », terme issu du gallo-roman FONTANA, suivi du nom de personne germanique Blitwald[66].

    Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Fontaine-la-Montagne et de Fontaine-le-Vallon[67].

    Histoire

    En 2012, un village gaulois qui daterait d'entre trente et deux-cent-cinquante ans avant notre Ăšre est mis au jour lors de l'entretien d'une des places du chĂąteau de Fontainebleau[68], l'occupation du site se poursuivant au moins jusqu'aprĂšs l'Ă©poque carolingienne, mais la premiĂšre mention du chĂąteau lui-mĂȘme date de 1137 : il s'agit alors d'un chĂąteau fort utilisĂ© comme rendez-vous de chasse en forĂȘt de « Bieria »[69] (c'est ainsi qu'Ă©tait nommĂ©e la forĂȘt de Fontainebleau, peut-ĂȘtre du IXe siĂšcle jusqu'Ă  une Ă©poque rĂ©cente – Jean-Baptiste Colbert utilisa encore ce nom dans un document datĂ© de 1664[70] – parce qu'une bande de guerriers danois menĂ©e par un certain « Bier » y sĂ©journa, commettant des exactions dans la rĂ©gion, peut-ĂȘtre pendant ou aprĂšs le quatriĂšme siĂšge de Paris par les vikings, en 885-887).

    Une chapelle est intĂ©grĂ©e au chĂąteau-fort et consacrĂ©e en 1169 par Thomas Becket, archevĂȘque de Canterbury, alors en exil en France.

    Saint Louis, qui apprécie beaucoup le lieu, l'appelle « ses déserts », fait construire à cÎté du chùteau-fort un couvent-hÎpital, tenu par des moines.

    Philippe le Bel naĂźt au chĂąteau en 1268 et y meurt en 1314.

    Philippe VI y scelle un traitĂ© avec Jean Ier de BohĂȘme : ce dernier, honorant le contrat, combat les Anglais Ă  la bataille de CrĂ©cy, et y perd la vie.

    Toutefois, le lieu ne fut guĂšre qu'un hameau jusqu'en 1528, date Ă  laquelle François Ier, de retour en France aprĂšs avoir passĂ© une annĂ©e en captivitĂ© en Espagne (aprĂšs sa dĂ©faite Ă  Pavie en 1525), dĂ©cide d'y construire un palais inspirĂ© de ceux qu'il a vu en Italie, et fait appel Ă  des artistes italiens de renom : le chĂąteau-fort disparaĂźt – il en reste le donjon, remaniĂ©, massive construction de forme carrĂ©e, qui borde la « Cour ovale ».

    La ville – ainsi qu'Avon – tira bien vite parti des visites rĂ©pĂ©tĂ©es de la Cour et des rois, accueillant rapidement restaurants et auberges dont les chambres sont louĂ©es Ă  prix d'or.

    Lorsque la Cour n'est pas à Fontainebleau, la ville continue de vivre grùce à des travaux constants d'embellissement, du chùteau et de la cité : ouvriers et artistes y vivent toute l'année.

    AprĂšs François Ier, un autre de ses grands bienfaiteurs fut Henri IV : Ă  partir de 1594 il y sĂ©journa chaque annĂ©e, faisant embellir et agrandir le chĂąteau, creuser le grand canal, tracer des routes et des sentiers dans la forĂȘt pour faciliter les dĂ©placements, surtout lors des journĂ©es de chasses


    Le futur François II naßt à Fontainebleau en 1544, le futur Henri III en 1551, le futur Louis XIII en 1601, ainsi que plusieurs princesses et hauts personnages, dont Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, qui finira assassiné à Paris lors des massacres de septembre en 1792.

    La ville fit les dĂ©lices d'Élisabeth-Charlotte de BaviĂšre – la Princesse Palatine –, et comptait prĂšs de 7 000 habitants au XVIIe siĂšcle. Elle abrite alors une trentaine d'hĂŽtels particuliers bĂątis pour de grands seigneurs, Ă  l'exemple de celui du « Grand Ferrare » – dont il ne reste aujourd'hui que le portail d'entrĂ©e –, rĂ©sidence d'Hippolyte d'Este.

    En 1661, un cheval emballĂ© renversa et traĂźna sur plusieurs dizaines de mĂštres et Ă  vive allure son cavalier, un de ses pieds pris dans un Ă©trier. Le sieur Dauberon invoqua Notre-Dame, son cheval s'arrĂȘta net. En 1690 une premiĂšre chapelle est bĂątie sur le lieu du miracle – nommĂ©e « Notre-Dame de Bon Secours », un pĂšlerinage annuel y est instaurĂ© –, rasĂ©e en 1793 par des rĂ©volutionnaires, rebĂątie en 1821 Ă  l'initiative de Marie-ThĂ©rĂšse de France[71]. Le pĂšlerinage existe toujours[72].

    Le , Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de « révocation de l'édit de Nantes », qui poussa à l'exil de nombreux protestants, mais mis fin à de constantes tensions dans le royaume entre catholiques et réformés.

    Il fit aussi réaliser un ensemble exceptionnel de bassins et jets d'eau, dont il ne reste que de vagues traces, dans la « grande prairie » qui longe en partie le « grand canal »[73].

    Le , Louis XV et Marie Leszczynska se marient au chĂąteau.

    Les habitants ayant toujours bénéficié de la royauté, qui les fit s'enrichir, la Révolution n'a pas laissé ici de souvenirs notables, excepté la destruction de la chapelle.

    L'Empire va rĂ©veiller cette ville assoupie : NapolĂ©on Ier s'installe au chĂąteau et le fait rĂ©nover. De vieux hĂŽtels particuliers sont restaurĂ©s aussi, et certains sont transformĂ©s en hĂŽtels de tourisme, comme « l'Aigle Noir ». Des casernes sont bĂąties pour abriter les rĂ©giments de hussards de la Garde impĂ©riale, et est Ă©galement crĂ©Ă©e une Ă©cole militaire, qui sera ensuite dĂ©localisĂ©e Ă  Saint-Cyr-l'École puis Ă  CoĂ«tquidant (Guer).

    Le , Manuel Godoy, chancelier du roi d'Espagne Charles IV, et Napoléon signent le traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.

    Le , le pape Pie VII arrive au chĂąteau : il excommunia l'empereur le , fut arrĂȘtĂ© dans la nuit du 5 au et placĂ© sous surveillance Ă  Savone, avant d'ĂȘtre conduit Ă  Fontainebleau. Il est accompagnĂ© du mĂ©decin- chirurgien Balthazard Claraz, et resta volontairement enfermĂ© les dix-neuf mois que dura sa captivitĂ© : du au le pape n'est jamais sorti de son appartement.

    Reconstitution lors du bicentenaire des Adieux de Napoléon à Fontainebleau, le . Napoléon descend l'escalier en fer-à-cheval du chùteau de Fontainebleau.

    Le , NapolĂ©on, peu aprĂšs sa premiĂšre abdication, fait ses adieux Ă  sa garde, — les cĂ©lĂšbres grognards —, dans la cour du Cheval blanc – devenue depuis « Cour des Adieux » – : le moment fut, selon les tĂ©moins, trĂšs Ă©mouvant. Deux enfants de la ville le suivront lors de ses deux exils : Les frĂšres Archambault[74] - [75].

    AprÚs la chute du Premier Empire, le chùteau fut encore habité en pointillés par Napoléon III, de 1856 à 1869 : les 15 et il y accueille le prince royal de Prusse, futur Guillaume Ier[76].

    En 1845 est bĂątie en ville une prison, qui fermera en .

    Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros Ă  NapolĂ©on III, ont sĂ©journĂ© Ă  Fontainebleau au cours de sept siĂšcles. Du XVIe au XVIIIe siĂšcle, tous les rois, de François Ier Ă  Louis XV, y ont effectuĂ© des travaux importants (dĂ©molition – reconstruction – agrandissement – embellissement) d'oĂč le caractĂšre un peu « hĂ©tĂ©rogĂšne », mais nĂ©anmoins harmonieux, de l'architecture du chĂąteau.

    Aujourd'hui, la ville et son chùteau sont visités toute l'année par des touristes venus du monde entier


    La ville est desservie par le chemin de fer depuis 1849 (ligne Paris - Lyon), avec la mise en service de la gare de Fontainebleau - Avon.

    Du au fut organisĂ© Ă  Fontainebleau un grand concours national de manƓuvres de pompes Ă  incendie avec manƓuvres d'ambulances et de secours aux blessĂ©s. Ce concours a attirĂ© 140 compagnies. À cette occasion avait lieu l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'Union dĂ©partementale des Sapeurs-Pompiers de Seine-et-Marne[77].

    Le , le roi Alphonse XIII d'Espagne est en visite officielle Ă  Paris. Il est reçu Ă  Fontainebleau par le prĂ©sident de la RĂ©publique, Raymond PoincarĂ© qui lui fait notamment visiter le chĂąteau. Le roi, sans abdiquer, s’exile en France et arrive dans la commune voisine d'Avon avec sa famille et s’installe Ă  l’HĂŽtel « Le Savoy »[78] - [79] - [80].

    Troupes américaines et char prÚs de Fontainebleau lors de la Libération.

    En juillet et , la ville accueille une conférence franco-vietnamienne ayant pour but de trouver une solution au conflit indochinois qui vient de commencer. Les pourparlers se soldent par un échec.

    Le 5 octobre 1948, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est créée à Fontainebleau. Il s'agit de la premiÚre union de protection de l'environnement établie à l'échelle mondiale[81].

    Fontainebleau, fidÚle à sa tradition militaire, resta longtemps une ville de garnison : elle fut le siÚge de l'état-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre, AFCENT), des forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN de 1949 à 1967.

    La ville accueille actuellement une grande Ă©cole d’affaires qui lui donne une renommĂ©e internationale : l’INSEAD, ainsi qu'une annexe de l'École des mines de Paris.

    Politique et administration

    La commune est une sous-préfecture depuis 1879 et un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Melun.

    Rattachements administratifs

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Fontainebleau du département de la Seine-et-Marne.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Fontainebleau[67]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 d'un nouveau canton de Fontainebleau.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de Seine-et-Marne.

    Intercommunalité

    Fontainebleau était le siÚge de la communauté de communes du pays de Fontainebleau, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays de Fontainebleau dont la commune est dĂ©sormais le siĂšge.

    Tendances politiques et résultats

    La ville est trÚs largement ancrée à droite, cette orientation se manifestant tant au niveau national et européen qu'au niveau local et régional. Par ailleurs, l'abstention y est réguliÚrement inférieure à la moyenne nationale.

    À l’élection prĂ©sidentielle de 2002, les Bellifontains ont placĂ© Jacques Chirac en tĂȘte au premier tour avec 27,82 % des suffrages exprimĂ©s suivi de Jean-Marie Le Pen qui obtient un score de 15,39 %, Lionel Jospin arrivant en troisiĂšme position avec 12,07 % des voix. Au second tour, les Ă©lecteurs se sont portĂ©s Ă  83,51 % pour Jacques Chirac contre 16,49 % pour Jean-Marie Le Pen[82]. Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012, les Ă©lecteurs ont votĂ© au second tour Ă  61,41 % pour Nicolas Sarkozy contre 38,59 % pour François Hollande, soit plus de dix points de plus pour le candidat de l'UMP que la moyenne nationale qui lui donnait 48,36 % des suffrages[83].

    Les scrutins europĂ©ens voient Ă©galement la droite arriver en tĂȘte Ă  Fontainebleau. Aux Ă©lections europĂ©ennes de 2014, c'est la liste UMP conduite par Alain Lamassoure qui est arrivĂ©e Ă  en tĂȘte avec 27,48 % des suffrages suivie par la liste Front national d'Aymeric Chauprade avec 18,26 % des voix. La liste UDI-MoDem de Marielle de Sarnez se place en troisiĂšme position Ă  Fontainebleau tandis que la premiĂšre liste de gauche arrive en quatriĂšme position seulement avec moins de 10 % des suffrages (liste PS conduite par Pervenche BerĂšs)[84].

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menĂ©e par le maire sortant FrĂ©dĂ©ric Valletoux obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 2 619 voix (45,77 %, 25 conseillers municipaux Ă©lus dont 10 communautaires), devançant les listes menĂ©es respectivement par[85] :

    • Richard Duvauchelle (UMP, 2 282 voix, 39,88 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 communautaires) ;
    • Roseline Sarkissian (DVG, 821 voix, 14,34 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).

    Lors de ce scrutin, 41,61 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LaRem menĂ©e par le maire sortant FrĂ©dĂ©ric Valletoux obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 2 348 voix (60,37 %, 27 conseillers municipaux Ă©lus dont 10 communautaires), devançant trĂšs largement la liste LR menĂ©e par CĂ©dric Thoma, qui a recueilli 1 541 voix (39,62 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,72 % des électeurs se sont abstenus[86].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Seconde Guerre mondiale[87]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 mars 1959 Hubert Pajot RI Commissaire-priseur
    SĂ©nateur de Seine-et-Marne (1946 → 1958)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Fontainebleau (1945 → 1958)
    mars 1959 février 1992 Paul Séramy[88] RGR
    puis CD
    puis UDF (CDS)
    Professeur d'allemand
    DĂ©putĂ© de Seine-et-Marne (5e circ.) (1962 → 1967)
    SĂ©nateur de Seine-et-Marne (1977 → 1992)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Fontainebleau (1958 → 1992)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Marne (1982 → 1992)
    Décédé en cours de mandat
    février 1992 mars 2001 Paul Dubrule RPR Administrateur de sociétés
    SĂ©nateur de Seine-et-Marne (1999 → 2004)
    mars 2001 octobre 2005 Jacques Nizard DVD Diplomate retraité
    DĂ©missionnaire
    octobre 2005[89] juillet 2022[90] Frédéric Valletoux[91] UMP
    puis LR
    puis Agir[92]
    puis Horizons
    Journaliste Ă©conomique
    DĂ©putĂ© de Seine-et-Marne (2e circ.) (2022 → )
    Conseiller rĂ©gional d'Île-de-France (2010 → 2022)
    PrĂ©sident de la CC du Pays de Fontainebleau (2010 → 2016)
    Vice-prĂ©sident de la CA du Pays de Fontainebleau (2017 → 2022)
    PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration hospitaliĂšre de France (2011 → )
    Vice-président du Parc naturel régional du Gùtinais français
    Démissionnaire aprÚs son élection comme député
    juillet 2022[93] - [94] En cours
    (au 5 juillet 2022)
    Julien Gondard SE Directeur général de CMA France
    Directeur de cabinet de FrĂ©dĂ©ric Valletoux (2005 → 2012)

    Instances judiciaires et administratives

    Fontainebleau est le siÚge du tribunal de grande instance ayant sa juridiction sur les cantons de Fontainebleau, Nemours et Montereau-Fault-Yonne. La commune était également le siÚge des Archives nationales contemporaines françaises, qui incluait aussi les archives électroniques, mais le site fermera en 2021 pour cause d'effondrement[95].

    La ville possĂ©dait aussi une prison amĂ©nagĂ©e depuis 1995 en musĂ©e national des prisons[96]. Mais celui-ci ferme dĂ©finitivement en 2010, le bĂątiment vendu pour ĂȘtre rĂ©habilitĂ© en appartements et ses collections sont parties Ă  l’École nationale d'administration pĂ©nitentiaire Ă  Agen[97].

    Jumelages

    Panneau des jumelages à l'entrée de la ville.

    Constance étant également jumelée à Richmond depuis 1983 et Lodi depuis 2011, Fontainebleau connaßt ainsi deux cas de jumelages tripartites.

    Constance

    Constance est une ville de 85 000 habitants situĂ©e au sud de l'Allemagne. À la frontiĂšre avec la Suisse et prĂšs des Alpes, elle s'ouvre sur le lac du mĂȘme nom.

    C'est sous l'inspiration de l'homologue allemand que la Ville de Fontainebleau a établi une zone piétonne dans le centre-ville, devenant une des pionniÚres en France[101].

    En , dans le cadre du 50e anniversaire du jumelage, la Ville de Fontaniebleau offre une copie d'une des sculptures de chiens de la fontaine de Diane du chĂąteau Ă  Constance qui l'installe dans la cour de son hĂŽtel de ville[102]. D'autres symboles de ce jumelage peuvent ĂȘtre citĂ©s : l'une des voies de Fontainebleau est nommĂ©e boulevard de Constance (oĂč est situĂ© l'INSEAD), rĂ©ciproquement trouve-t-on l'allĂ©e de Fontainebleau (allemand : Fontainebleau-Allee) dans la ville allemande[103] - [104]. À cela peut-ĂȘtre ajoutĂ© un ferry sur le lac de Constance baptisĂ© Fontainebleau[105].

    • Sculpture du chien bellifontain, Ă  Constance.
      Sculpture du chien bellifontain, Ă  Constance.
    • Ferry Fontainebleau.
      Ferry Fontainebleau.

    Sintra

    Sintra est ville de 378 000 habitants (deuxiĂšme municipalitĂ© la plus peuplĂ©e du pays) situĂ©e sur la cĂŽte ouest du Portugal, prĂšs de la capitale Lisbonne. La ville est inscrite Ă  l'UNESCO et partage un cadre historique et culturelle ainsi qu'une tradition Ă©questre.

    Le jumelage est officialisé le . Une nouvelle section internationale lusophone dans les écoles est créée à Fontainebleau[106].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Bellifontains[107] (par étymologie incorrecte, c'est-à-dire étymologie populaire), bien que le gentilé historique des habitants de Fontainebleau soit Fontainebleaudiens[108].

    Population : de 15 000 habitants (2016), 34 000 pour l'agglomĂ©ration qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » oĂč se trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siĂšcle mĂȘme si celle de l'agglomĂ©ration, et notamment d'Avon, a considĂ©rablement augmentĂ©.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[109] - [Note 13].

    En 2020, la commune comptait 15 903 habitants[Note 14], en augmentation de 8,65 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9 4007 4219 0406 4398 1228 0218 4399 70710 365
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 66911 93910 78710 94111 65312 48313 34014 22214 078
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 16014 19014 67916 07015 56017 07517 72415 00819 915
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 58318 09416 77815 67915 71415 94215 68814 70814 907
    2020 - - - - - - - -
    15 903--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee Ă  partir de 2006[110].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Écoles primaires

    • Ă©cole primaire internationale LĂ©onard-de-Vinci (disparition prĂ©vue pour la rentrĂ©e 2024[111]) ;
    • Ă©cole primaire Paul-Jozon ;
    • Ă©cole primaire Saint-Merry ;
    • Ă©cole primaire Lagorsse ;
    • Ă©cole du BrĂ©au ;
    • Ă©cole Sainte-Marie (Ă©cole privĂ©e) ;
    • Ă©cole Saint-Louis, anciennement Cours Branger (Ă©cole privĂ©e) ;
    • centre actif bilingue (Ă©cole privĂ©e).

    CollĂšges

    • collĂšge International ;
    • collĂšge Lucien-CĂ©zard ;
    • collĂšge Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (collĂšge privĂ©).

    Lycées

    • lycĂ©e François-Couperin ;
    • lycĂ©e international François-Ier ;
    • lycĂ©e Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (lycĂ©e privĂ©) ;
    • lycĂ©e technique professionnel privĂ© Blanche-de-Castille.

    Enseignement supérieur

    Manifestations culturelles et festivités

    Édition 2021 des Naturiales sur la place de la RĂ©publique, devant la bĂątiment de la Mission.

    Les Ă©tablissements de la ville et du chĂąteau sont le terrain de plusieurs festivals annuels. On y compte le festival de l'histoire de l'art organisĂ© depuis 2011 en mai-juin, le festival SĂ©rie Series (qui rĂ©unit des crĂ©ateurs de sĂ©ries europĂ©ennes) organisĂ© depuis 2012 en juin-juillet ou encore le festival Django Reinhardt dĂ©placĂ© de Samois-sur-Seine au parc du chĂąteau depuis 2017. À ceux-lĂ , peut-on ajouter Les Naturiales dĂ©diĂ©es au printemps et Ă  la dĂ©couverte de la biodiversitĂ© et ayant principalement lieu sur la place de la RĂ©publique en mai.

    La fĂȘte patronale est celle de la Saint-Louis, chaque fin d’aoĂ»t. Elle a Ă©tĂ© un moment de cĂ©lĂ©brations musicales et surtout d’un feu d'artifice annuel, sa cĂ©lĂ©bration se cantonnant de nos jours Ă  cette derniĂšre tradition[112] - [113]. Celui de 2019, par exemple, est tirĂ© Ă  22 h dans le parc du chĂąteau pendant 25 minutes pour un budget de 40 000 euros et rendu gratuit pour un public estimĂ© Ă  25 000 personnes[113].

    La fĂȘte nationale du est souvent l’occasion de cĂ©lĂ©brations solennelles et d’autres festivitĂ©s. Ainsi, peut-on noter dans les annĂ©es 1930, par exemple, sur plusieurs jours, des revues de troupes, des illuminations de l’hĂŽtel de ville, des encouragements Ă  pavoiser et illuminer les façades tout comme des actions caritatives, des concerts ainsi que des compĂ©titions sportives[114] - [115]. Au XXIe siĂšcle, la Ville organise gĂ©nĂ©ralement le un dĂ©filĂ© dans la rue Grande auquel succĂšdent une cĂ©rĂ©monie de rĂ©compense scolaire ainsi qu’un pique-nique et un bal sur la place de la RĂ©publique[116] - [117].

    Santé

    Fontainebleau est le siĂšge du centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne et dispose Ă©galement d'une clinique, la polyclinique de la ForĂȘt. La ville possĂšde en outre un centre d'imagerie mĂ©dicale. Plusieurs maisons de retraites mĂ©dicalisĂ©es se trouvent Ă©galement Ă  Fontainebleau comme de nombreux mĂ©decins et professions paramĂ©dicales.

    Sports

    Le sport équestre se développe à Fontainebleau avec notamment l'hippodrome de la Solle et le Grand Parquet. La multiplicité de ces installations et événements vaut par ailleurs à la ville le surnom de « capitale du cheval » (disputé avec Chantilly)[118] - [119]. Pour ce qui est du football, deux clubs revendiquent une identité bellifontaine : le Racing Club du Pays de Fontainebleau ainsi que le Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau (ce dernier ayant début la carriÚre de Lilian Thuram).

    MĂ©dias

    De nos jours, les informations sur la commune sont couverts par La RĂ©publique de Seine-et-Marne et Le Parisien. Autrefois, un hebdomadaire plus local est paru de 1840 Ă  1944 : L'Abeille de Fontainebleau.

    Cultes

    On note, outre la présence de l'église paroissiale catholique (l'église Saint-Louis dans le centre-ville), celle d'un temple réformé et celle d'une synagogue.

    Économie

    Fontainebleau est une ville relativement touristique — en 2011, 450 000 personnes ont visitĂ© le chĂąteau et environ 13 millions la forĂȘt — mais ne parvient pas Ă  retenir ses visiteurs pour des sĂ©jours de courte durĂ©e. La ville abrite aussi le musĂ©e national des Prisons (fermĂ© depuis 2010) et un musĂ©e municipal principalement consacrĂ© aux uniformes et armes des soldats du Premier et Second Empire.

    Elle attire Ă©galement une population universitaire, largement Ă©trangĂšre, qui vient Ă©tudier, enseigner et travailler Ă  l'INSEAD, une des meilleures Ă©cole de management en France et dans le monde[120]. L'ESIGETEL (École supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs en informatique et gĂ©nie des tĂ©lĂ©communications) crĂ©Ă©e en 1986 y Ă©tait Ă©galement installĂ©e, prĂšs du Port de Valvins, jusqu'Ă  l'Ă©tĂ© 2012, oĂč elle se dĂ©place pour Villejuif. C'est une Ă©cole de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. L'UPEC est Ă©galement prĂ©sente Ă  Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT SĂ©nart Fontainebleau, lequel compte trois dĂ©partements d'enseignement supĂ©rieur (Gestion des Entreprises ; Informatique ; Techniques de commercialisation), comme l'UniversitĂ© de Paris avec sa station de biologie vĂ©gĂ©tale et d'Ă©cologie forestiĂšre (station expĂ©rimentale, fondĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle par le cĂ©lĂšbre botaniste Gaston Bonnier).

    Hormis les commerces de proximitĂ© et de loisirs et les professions libĂ©rales, l'activitĂ© Ă©conomique de Fontainebleau est assez restreinte. Celle-ci pourrait connaĂźtre un nouveau dĂ©veloppement en fonction de la rĂ©ussite des reconversions des importantes casernes dĂ©saffectĂ©es que compte la ville et qui offrent une possibilitĂ© d'agrandissement de l'espace urbain inespĂ©rĂ©e pour une ville entourĂ©e de forĂȘts.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    ChĂąteau

    Fontainebleau abrite un trÚs célÚbre chùteau royal, le second plus grand chùteau de France derriÚre celui de Versailles. Forteresse mentionnée pour la premiÚre fois en 1137, il est agrandi par Saint Louis, qui aime y prendre le « déduit de chasse » et qui y ajoute aussi un couvent-hÎpital. Louis XIV y révoqua l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau le . C'est dans la cour (appelée depuis Cour des Adieux), devant le chùteau, que l'empereur Napoléon Ier abdiqua devant sa Garde impériale en 1814.

    ForĂȘt

    La forĂȘt est rĂ©putĂ©e pour la diversitĂ© de ses espĂšces et de son relief ainsi que par sa taille (15 000 ha pour la forĂȘt dite domaniale et 25 000 ha pour l'ensemble du massif).

    Patrimoine religieux

    Église Saint-Louis

    L'Ă©difice religieux principal se trouve ĂȘtre l'Ă©glise Saint-Louis, Ă©tablie au XVIIe siĂšcle puis restaurĂ© et agrandi en 1868[121]. Plus au nord, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours et la chapelle du Carmel, toutes deux du XIXe siĂšcle, viennent s'ajouter Ă  cet ensemble catholique au sein de la ville. La forĂȘt renferme, quant Ă  elle, le prieurĂ© Notre-Dame de Franchard. Également et de rĂŽle connexe, le bĂątiment de la Mission dĂ©pendant de la paroisse est situĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise.

    D'autres cultes ont Ă©galement leur Ă©difice dans le centre-ville : le temple protestant (de l'Église protestante unie) et la synagogue (judaĂŻsme). Cette derniĂšre, inaugurĂ©e en 1965, est bĂątie sur le lieu d'un premier temple israĂ©lite Ă©levĂ© en 1856, lequel a Ă©tĂ© profanĂ© puis incendiĂ© en 1941, sous l'Occupation.

    Patrimoine civil

    Armoiries de Fontainebleau sur la façade de l'hÎtel de ville

    Le patrimoine civil se concentre essentiellement dans la rue Grande : on y retrouve notamment l'hÎtel de ville, élevé en 1864 puis agrandi dans les années 1960 ; le palais de justice, ancien hÎtel des Fermes ; l'hÎtel des Postes, élevé en 1893 sur les plans de Jean Boussard.

    Patrimoine bancaire et commercial

    Édifice conçu pour son institution, l'hĂŽtel de la Caisse d'Ă©pargne a Ă©tĂ© Ă©levĂ© en 1892 sur les plans d'Octave Courtois-Suffit (devenu un temps une galerie d'art contemporain au XXIe siĂšcle). L'hĂŽtel de la Banque de France dans la rue Grande a quant Ă  lui d'abord Ă©tĂ© une sorte d'hĂŽtel particulier entre autres habitĂ© par un sĂ©nateur pendant plusieurs annĂ©es ; la Banque de France y installe sa succursale de 1910 Ă  2004. En face de l'Ă©glise et de l'hĂŽtel de ville se dresse l'immeuble des Nouvelles Galeries : Ă©levĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle dans une perspective Ă  la fois commerciale et rĂ©sidentielle, sa structure imite celle des galeries parisiennes et complĂšte le patrimoine plus contemporain du centre-ville.

    Patrimoine funéraire

    Vue du cimetiĂšre communal

    Le premier cimetiĂšre de la ville a Ă©tĂ© celui des Mathurins, avant le XVIIe siĂšcle. Le bourg a par la suite connu le cimetiĂšre de la rue des Petits-Champs jusqu'Ă  la RĂ©volution. De nos jours, Fontainebleau compte un cimetiĂšre principal et un cimetiĂšre juif plus petit et en retrait, tous deux en lisiĂšre de la forĂȘt. Le cimetiĂšre principal, celui anciennement dĂ©nommĂ© « du Mont-Pierreux », est un lieu frĂ©quentĂ© par les touristes intĂ©ressĂ©s par son aspect historique et stylistique, ses plus vieilles tombes datant du dĂ©but du XIXe siĂšcle. Certaines personnalitĂ©s ayant contribuĂ© au dĂ©veloppement de la ville y sont inhumĂ©es, telles que les deux cĂ©lĂšbres « sylvains » Claude François Denecourt et Charles Colinet, ou encore l'architecte renommĂ© Henri Labrouste dans le tombeau familial. Un grand nombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont des membres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans une division rĂ©servĂ©e en aval.

    Patrimoine monumental et mémoriel

    À la sortie sud-ouest de la ville, l'obĂ©lisque dit « de Marie-Antoinette » trĂŽne au centre d'un carrefour routier : il est Ă©levĂ© en 1786 par de Cheyssac, grand maĂźtre des Eaux et ForĂȘts, en l'honneur de Marie-Antoinette et de ses enfants. En outre, jadis, place Denecourt « aujourd'hui NapolĂ©on-Bonaparte », le monument Ă  Rosa Bonheur se caractĂ©risait par « un taureau en bronze Ɠuvre de la grande artiste mĂȘme, sur un socle avec quatre bas-reliefs reprĂ©sentant son portrait et trois de ses tableaux »[122] ; ce monument, inaugurĂ© en 1901, n'existe plus puisque fondu sous le rĂ©gime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des mĂ©taux non ferreux.

    Jouxtant le cimetiĂšre de la ville, le monument aux morts est le cadre des commĂ©morations des guerres du XXe siĂšcle. Dans la forĂȘt, le monument Ă  Georges Mandel marque le lieu de l'assassinat de l'homme politique et rĂ©sistant en 1944. Quant au monument aux morts de l'artillerie et du train, celui-ci a trĂŽnĂ© dans la cour du quartier des HĂ©ronniĂšres de 1925 Ă  2004 avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Draguignan.

    HĂŽtels particuliers et villas

    Dans la rue Saint-HonorĂ©, on compte notamment l’hĂŽtel de Bellune (no 4), l’hĂŽtel de Polignac (no 23), l’hĂŽtel de Conti (no 27), l’hĂŽtel d'Aligre (no 29) ou encore la villa Lavaurs (no 88) plus rĂ©cente. Sur un autre axe, le boulevard Magenta, peut-on trouver l’hĂŽtel du Tambour (no 27) ainsi que l’hĂŽtel de Pompadour. Ce dernier pavillon est construit par Gabriel pour la maĂźtresse du roi Louis XV ; elle avait aussi fait amĂ©nager un jardin botanique et une mĂ©nagerie pour distraire le roi de sa mĂ©lancolie. Enfin, dans le centre-ville s'inscrivent l’hĂŽtel de l'Aigle Noir (place NapolĂ©on-Bonaparte) et l’hĂŽtel d'Albret (place d'Armes).

    Musées

    Autrefois installĂ© dans la villa Lavaurs, le musĂ©e napolĂ©onien d'art et d'histoire militaires est le troisiĂšme musĂ©e de France par l'importance et la qualitĂ© de ses collections dans sa thĂ©matique. Il a prĂ©sentĂ© en huit salles des collections d'armes et d'uniformes remontant au XVIe siĂšcle ; certaines piĂšces furent donnĂ©es au musĂ©e par l'ImpĂ©ratrice EugĂ©nie. Également disparu, le musĂ©e d'Art figuratif contemporain rassemblĂ© des Ɠuvres de peintres contemporains Ă  l'hĂŽtel Stucken.

    Cavalerie

    Fontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :

    • le Centre sportif d'Ă©quitation militaire (CSEM) : installĂ© dans les anciennes Ă©curies du chĂąteau, ce centre forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compĂ©tition ;
    • le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriĂ©tĂ© militaire) : cet espace accueille notamment la Grande Semaine de l'Ă©levage ou le Concours complet international de Fontainebleau ;
    • l'hippodrome de Fontainebleau de la Solle ;
    • d'autres centres Ă©questres.

    C'est à Bois-le-Roi, commune proche de Fontainebleau, qu'eut lieu en 1776, la premiÚre course de chevaux sur le mode anglais, au lieu-dit de Sermaise. Le premier essai remporta un grand succÚs mondain, inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang.

    Le choix de la vallĂ©e de la Solle fut dĂ©terminĂ© en 1852 par les chasseurs de la Garde. En effet, ceux-ci en garnison Ă  Fontainebleau avaient dĂ©boisĂ© cet espace pour l'utiliser comme terrain de manƓuvre.

    AprĂšs leur dĂ©part, des jeunes y organisaient des courses dans une ambiance familiale. Le site Ă©tant idĂ©al pour les courses de chevaux, il fut dĂ©cidĂ© d'y construire un hippodrome. Ce fut fait en 1862 oĂč il fut inaugurĂ© par le couple impĂ©rial.

    Gastronomie

    Il existe un fromage traditionnel nommé le fontainebleau[123]. Il s'agit essentiellement d'une texture à base de crÚme fraßche ou de fromage blanc frais de lait de vache et de crÚme fouettée.

    Une entreprise locavore, baptisée « La Gùtinerie », est implantée au no 80 de la rue de France. Le projet vise la production de légumes, de fruits, de fromage en provenance de communes du sud Seine-et-Marne et de communes voisines d'Essonne. Par ailleurs, l'entreprise reçoit le trophée de la réserve de biosphÚre de Fontainebleau et du Gùtinais en 2016[124].

    Fontainebleau et le cinéma

    De nombreux films ont Ă©tĂ© tournĂ©s Ă  Fontainebleau[125] : au chĂąteau (voir chĂąteau de Fontainebleau), dans la forĂȘt (voir forĂȘt de Fontainebleau), dans la prison-musĂ©e :

    et en ville :

    Souverains, souveraines et présidents français

    • Louis IX (1214-1270) qui fit agrandir le chĂąteau fort d'origine.
    • Philippe IV le Bel (1268-1314), nĂ© et mort Ă  Fontainebleau, roi de 1285 Ă  1314.
    • François II (1544-1560), nĂ© Ă  Fontainebleau, roi de 1559 Ă  1560.
    • Henri III (1551-1589), nĂ© Ă  Fontainebleau, frĂšre du prĂ©cĂ©dent, roi de 1574 Ă  1589.
    • Louis XIII, dit le Juste (1601-1643), nĂ© Ă  Fontainebleau, roi de 1610 Ă  1643.
    • NapolĂ©on Ier (1769-1821), empereur des français de 1804 Ă  1814, sĂ©journa souvent Ă  Fontainebleau et y abdiqua.
    • NapolĂ©on III (prĂ©sident de la RĂ©publique française sous le nom de Louis-NapolĂ©on Bonaparte) y passait l'Ă©tĂ© avec la cour.

    Artistes

    Autres personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Fontainebleau Blason
    TiercĂ© en fasce : au premier, d’or, Ă  l'aigle d'Empire de sable ; au deuxiĂšme, d'azur Ă  la fasce ondĂ©e d'argent ; au troisiĂšme, d'argent Ă  la salamandre enflammĂ©e de gueules ; au canton des villes de seconde classe brochant[128]
    Ornements extérieurs
    Ornement des villes de seconde classe, Ă  savoir : TimbrĂ© d'une couronne murale Ă  sept crĂ©neaux d'argent portant sur son bandeau un double F d'or, soutenue d'un caducĂ©e de mĂȘme auquel sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un Ă  dextre de chĂȘne, l'autre Ă  senestre d'olivier aussi d'or, nouĂ©s et rattachĂ©s par des bandelettes d'azur.
    DĂ©tails
    Octroyé par Napoléon III par décret du [128].

    Le blason de la ville peut notamment ĂȘtre retrouvĂ© dans l'insigne du 120e rĂ©giment du train. Il se matĂ©rialise Ă©galement dans des l'architecture de la citĂ©, notamment dans les façades de l'hĂŽtel de ville et de l'hĂŽtel de la Caisse d'Ă©pargne.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-François HĂ©bert et Thierry Sarmant, Fontainebleau : mille ans d'histoire de France, Paris, Tallandier, , 448 p. + 16 p. d'illustrations hors texte (ISBN 979-10-210-0099-5).
    • Maurice Toesca, Les grandes heures de Fontainebleau, Paris (SFELT), 1950, 280 pages (ill.) ; rĂ©Ă©ditĂ© ultĂ©rieurement.
    • Guides Joanne, Fontainebleau et la forĂȘt, Paris, Hachette, , 72 p. (lire en ligne).
    • Robert Louis Stevenson, La forĂȘt au trĂ©sor : Fontainebleau, Barbizon, Éd. PĂŽles d'images, , 96 p. (ISBN 295161005X), texte original en ligne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Distance de Paris Ă  Fontainebleau, Ă  vol d'oiseau
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    3. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    4. Carte issue de la vectorisation des cartes géologiques imprimées au 1/50 000 du BRGM couvrant le secteur de Fontainebleau (feuilles « n°258 - Melun » et « n°294 - Fontainebleau » ) avec harmonisation au niveau départemental des couleurs et des légendes de ces cartes géologiques (base de données CHARM-50 du BRGM).
    5. La « traversée » de la commune donnée par Sandre est contestable (et non reconnu par la SIGES), le fleuve longeant la limite communale sur sa pointe nord-est.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Pelouses, pĂąturages naturels, landes et broussailles, vĂ©gĂ©tation sclĂ©rophylle, forĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation.
    11. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systÚmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
    12. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    13. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Fontainebleau » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
    2. « Fontainebleau - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Métadonnées de la commune de Fontainebleau », sur insee.fr (consulté le ).
    2. « Distance entre Fontainebleau et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Paris n’est pas la plus grande commune d’Île-de-France (loin de lĂ ) », sur Paris ZigZag | Insolite & Secret (consultĂ© le ).
    4. Thomas Martin, « Fontainebleau plus grande commune d'Ile-de-France loin devant Paris », sur actu.fr, La République de Seine-et-Marne, (consulté le ).
    5. Margaux Desdet, « Le top 3 des communes les plus étendues de Seine-et-Marne » AccÚs libre, sur actu.fr, Le Pays briard, (consulté le )
    6. « Fontainebleau est la ville la plus vaste du dĂ©partement » AccĂšs libre, sur evasionfm.com, Évasion, (consultĂ© le )
    7. « Communes les plus proches de Fontainebleau », sur villorama.com (consulté le ).
    8. « Fontainebleau, carte géologique interactive » sur Géoportail..
    9. « InfoTerre », sur infoterre.brgm.fr, BRGM (consulté le ).
    10. [Clozier et al. 2001] L. Clozier, D. Janjou et F. ChĂȘne, « Carte gĂ©ologique harmonisĂ©e du dĂ©partement de Seine-et-Marne » [PDF], sur infoterre.brgm.fr, BRGM, (consultĂ© en ).
    11. [Denizot 1970] G. Denizot, « Notice explicative de la carte géologique au 1/50000e, feuille de Fontainebleau, n° 294 », 20 p. [PDF], sur ficheinfoterre.brgm.fr, Orléans, BRGM, (consulté en ).
    12. Sandre, « Le Ru de la Mare aux Evées ».
    13. Sandre, « Canal 01 du Bois de l'Epine ».
    14. Sandre, « Fossé 04 des Essarts ».
    15. Sandre, « fossé 01 du bois de faÿ ».
    16. Sandre, « Aqueduc du Loing ».
    17. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le
    18. Sandre, « La Seine ».
    19. « Les différents espaces protégés », sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
    20. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Réserve de biosphÚre de « Fontainebleau et Gùtinais » », sur mab-france.org (consulté le ).
    22. « la zone centrale de la réserve de biosphÚre « Fontainebleau et Gùtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « « Belle-Croix » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « « Cuvier Chùtillon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « la « Gorge aux Merisiers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « le « Mont de Fays » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « le « Mont Merle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « le « Petit Mont Chauvet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « les « PlatiÚres de Franchard (Mare aux Pigeons) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « Gorge Aux Loups - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « La Tillaie - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ChĂȘne BrĂ»lĂ© - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    33. « Béorlots - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « Gros Fouteau - Hauteurs De La Solle - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Rocher De La Combe - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « Vallée Jauberton - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « l'« Aqueduc de la Vanne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « le « Mur du Grand Parquet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    39. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    40. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Fontainebleau », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    41. « site Natura 2000 FR1100795 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    42. « Liste des ZNIEFF de la commune de Fontainebleau », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    43. « ZNIEFF le « Massif de Fontainebleau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    44. « ZNIEFF la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    45. « Fiche du Poste 77186002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    46. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    47. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    48. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    49. « Unité urbaine 2020 de Fontainebleau », sur insee.fr (consulté le ).
    50. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    51. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    52. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    53. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    54. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    55. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    56. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
    57. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    58. Ville Ă  30.
    59. « 77 - Seine-et-Marne », sur iledefrance-mobilites.fr (consulté le ) ( Plan 56 : secteur de Melun ; Plan 69 : secteur de Fontainebleau ; Plan 70 : secteur de Montereau-Fault-Yonne ; Plan 72 : secteur de Nemours).
    60. « Plans & horaires - Fontainebleau », sur transdev-idf.com (consulté le ).
    61. « Réseaux de bus - Transdev Ile-de-France Vulaines », sur transdev-idf.com (consulté le ).
    62. « Réseaux de bus - Transdev Ile-de-France Nemours », sur transdev-idf.com (consulté le ).
    63. « Réseaux de bus - Transdev Ile-de-France St-Fargeau-Ponthierry », sur transdev-idf.com (consulté le ).
    64. « Réseaux de bus - INTERVAL », sur transdev-idf.com (consulté le ).
    65. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997, (ISBN 2862532207).
    66. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 295b.
    67. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    68. « Il y avait bien des Gaulois dans la cité impériale », sur leparisien.fr, (consulté le )
    69. Fontainebleau de E. Jamin et Clovis Michaux (), pages 249-250
    70. Site internet « aaff.fr », page HISTOIRE Une forĂȘt en partage
    71. « Un monument historique ressuscite », sur fontainebleau.fr (consulté le )
    72. FSSP Fontainebleau
    73. Site internet du CDAS de Fontainebleau : « Histoire de l'eau à Fontaineblea »
    74. « ARCHAMBAULT, Achille Thomas-L’Union (1792-1858), cocher de NapolĂ©on Ier », sur napoleon.org (consultĂ© le )
    75. « ARCHAMBAULT, Olivier Agricola (1796-1874), cocher de Napoléon Ier », sur napoleon.org (consulté le )
    76. « XIXe siÚcle : le chùteau de toutes les restaurations », sur chateaudefontainebleau.fr (consulté le )
    77. Thierry Colas, Matthias Blazek, Pompes à bras et pompiers à Fontainebleau : L'Historique des Sapeurs-Pompiers de Fontainebleau 1811–1999, Fontainebleau 1999, p. 65.
    78. Ernest Laut, « Un roi d'Espagne Ă  Paris », Le Petit journal. SupplĂ©ment du dimanche « 1173 »,‎ , p. 146 (lire en ligne).
    79. Jean-François Hebert et Thierry Sarmant, Fontainebleau. Mille ans d'histoire de France, Fontainebleau, Tallandier, , 448 p. (ISBN 979-10-210-0174-9, lire en ligne).
    80. Fred d’Huve, Fontainebleau 1900, Fontainebleau, AKFG Editions, (ISBN 979-10-95061-47-2), p. 104.
    81. « Le CongrÚs mondial de la nature et l'UICN en sept questions », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
    82. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du MinistÚre de l'Intérieur.
    83. Résultats des élections présidentielles de 2012 à Fontainebleau.
    84. Résultats des élections européennes de 2014 à Fontainebleau.
    85. RĂ©sultats officiels pour la commune Fontainebleau
    86. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Seine-et-Marne (77) - Fontainebleau », sur interieur.gouv.fr, MinistÚre de l'Intérieur (consulté le ).
    87. [PDF] Maires de Fontainebleau - Archives municipales
    88. « Hommage au sĂ©nateur-maire Paul SĂ©ramy », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    89. « FrĂ©dĂ©ric Valletoux Ă©lu maire », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
    90. Yoann Vallier, « Seine-et-Marne. Qui sera le nouveau maire de Fontainebleau ? : FrĂ©dĂ©ric Valletoux ayant Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ©, la ville va se doter d'un nouveau maire. Si le vote au conseil aura lieu dĂ©but juillet, un favori se dĂ©tache nettement », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Son nouveau rĂŽle de dĂ©putĂ© l’empĂȘche de cumuler les deux fonctions, et s’il a promis qu’il « n’abandonnerait pas Fontainebleau », il va devoir cĂ©der son Ă©charpe. À peine Ă©lu, il nous indiquait avoir fait le choix de dĂ©missionner du conseil rĂ©gional, pour continuer Ă  siĂ©ger au conseiller municipal ».
    91. RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-21020 : Thomas Martin, « FrĂ©dĂ©ric Valletoux rĂšgle ses comptes : C’est au terme d’une campagne Ă©puisante que FrĂ©dĂ©ric Valletoux a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu. Pour la premiĂšre fois, il fait le point sur la campagne : son rapport avec l’opposition, le dossier du cinĂ©ma, le nouveau maire d’Avon et la guerre des droites Ă  l’UMP, il se livre sans filtre », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
    92. Frédéric Valletoux quitte LR pour rejoindre Agir
    93. Sophie Bordier, « Fontainebleau : Julien Gondard succĂšde Ă  FrĂ©dĂ©ric Valletoux Ă  la tĂȘte de la citĂ© impĂ©riale : AprĂšs plus de seize ans de mandat, l’ancien maire Ă©lu dĂ©putĂ© le 19 juin dernier a passĂ© le relais lundi soir Ă  son premier adjoint depuis 2020, Ă©galement ancien directeur de cabinet de 2005 Ă  2012. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Élu par 26 voix sur 27, l’opposition n’ayant pas pris part au vote, Julien Gondard mesure « l’honneur » d’ĂȘtre maire dans cette « ville unique et incomparable ».
    94. Yoann Vallier, « Fontainebleau. Julien Gondard, nouveau maire : "c'est de ma responsabilitĂ© que les Bellifontains soient heureux" : Lundi, la mairie a fait le plein pour assister Ă  la dĂ©signation de Julien Gondard comme maire de Fontainebleau. Il veut jouer la continuitĂ©, mais avec "son style et sa mĂ©thode" », La RĂ©publique de Seine et Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    95. AFP, « Le site des Archives Nationales de Fontainebleau définitivement fermé », sur France Info, .
    96. « Le musée national des prisons » (consulté le ).
    97. « Quel avenir pour la prison de Fontainebleau », article sur le site criminocorpushypotheses.org.
    98. d">Ville de Fontainebleau (d), « Nouveauté ! Fontainebleau signe son 6e jumelage ! », (consulté le )
    99. « Une ville jumelée » (consulté le )
    100. (de) « Fontainebleau (F) » (consulté le )
    101. Yves Deloison, « A quoi servent les jumelages de villes? », L'Express, (consulté le )
    102. Ville de Constance, « Altstadt » AccÚs libre, sur konstanz.de (consulté le )
    103. (de) Andreas Schuler, « Warum die Fontainebleau-Allee kein AushĂ€ngeschild der Stadt Konstanz ist – im Gegensatz zum Boulevard de Constance in Fontainebleau », SĂŒdkurier (de),‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    104. « Fichier FANTOIR des voies et lieux-dits », sur data.gouv.fr (consulté le )
    105. (de) Claudia Rindt, « Konstanz: Die FĂ€hre Fontainebleau als schwimmende VeranstaltungsstĂ€tte? In der Corona-Krise kommen kostspielige Ideen fĂŒr die Kultur nicht so gut an. », sur suedkurier.de, SĂŒdkurier (de), (consultĂ© le )
    106. Yoann Vallier, « Le jumelage avec Sintra sera signé le 8 mars », sur actu.fr, La République de Seine-et-Marne, (consulté le )
    107. Ville de Fontainebleau, « Une équipe au service des bellifontains », sur Ville de Fontainebleau : Site Internet (consulté le ).
    108. =8pM3DwAAQBAJ&printsec =frontcover#v =onepage&q =bellifontains&f =false Trésors des noms de famille, des noms de villes et de villages
    109. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    110. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    111. Yoann Vallier, « Fontainebleau. L'école Léonard de Vinci va tirer sa révérence », sur actu.fr, La République de Seine-et-Marne, (consulté le )
    112. « FĂȘte patronale de Saint-Louis », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 100, no 35,‎ , p. 1/4 (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    113. Faustine LĂ©o, « Fontainebleau attend 25 000 spectateurs au feu d’artifice de la Saint-Louis », Le Parisien,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    114. « FĂȘte nationale du 14 juillet », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 96, no 2,‎ , p. 1/4 (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    115. « FĂȘte nationale du 14 juillet », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 98, no 29,‎ , p. 2/4 (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    116. Yoann Vallier, « À Fontainebleau, dĂ©filĂ©, mĂ©dailles, pique-nique et bal au menu de la fĂȘte nationale », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    117. « FĂȘte nationale du 14 Juillet Ă  Fontainebleau : pique nique et bal », Le Parisien Étudiant,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    118. Pascal Villebeuf, « Fontainebleau, capitale du cheval », Le Parisien,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    119. « Fontainebleau-Chantilly : quelle est la capitale du cheval ? », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    120. (en) « Business school rankings » (consulté le ).
    121. « Église Saint Louis de Fontainebleau », Nos paroisses, PĂŽle Missionnaire Catholique de Fontainebleau (consultĂ© le ).
    122. Guide Baedeker, Nord-Est de la France, Ă©dition de 1903, p. 195.
    123. Le Monde du , p. 19.
    124. Pascal Villebeuf, « Fontainebleau. La Gùtinerie met la cuisine locavore en vedette » AccÚs libre, Le Parisien, (consulté le )
    125. Jean-Jacques Jelot-Blanc, Si Fontainebleau m'Ă©tait filmé  (1908-2008, 100 ans de cinĂ©ma), HĂ©ricy, (ISBN 978-2-86739-384-6).
    126. Yoann Vallier, « Seine-et-Marne. Tournage en cours à Fontainebleau pour le nouveau film de Dany Boon et Philippe Katerine », sur actu.fr, La République de Seine-et-Marne, (consulté le ).
    127. Rédaction Melun, « Cinéma. Le film « Le lion » a été tourné à Fontainebleau », sur actu.fr, La République de Seine-et-Marne, (consulté le ).
    128. Site de la mairie.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.